Parisot ne se présentera pas au MEDEF. C’est maintenant officiel
Un outsider compte percer avec une idée « révolutionnaire ».
Hervé Lambel Président du CERF, Lâassociation des Créateurs dâemplois et de richesse de France (Cerf) est une organisation patronale qui relaye les revendications des employeurs PME et TPE.
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Comment augmenter la compétitivité des PME, sans que cela ne coûte un centime au contribuable?
Un candidat à la succession de Parisot au MEDEF arrive avec une  proposition qu’il défend depuis des années sans avoir eu un écho favorable à ses propositions. Depuis 2007 il défend son idée.
En 2008 il c’est rappelée au souvenir des députés et sénateurs!… Ils l’on méprisé, il n’a même pas été  auditionné. Et pourtant, c’est pas faute de proposer son idée.
Mais, voilà , son idée est trop simple, trop évidente.  Pas assez complexe, elle est compréhensible par tout un chacun.
Son idée: supprimer la TVA inter-entreprise
Son constat:
La TVA inter-entreprises pèse inutilement sur la trésorerie des entreprises
Il est en effet exigé depuis lâaprès guerre que les entreprises avancent à lâÃtat en amont le montant de lâimpôt (TVA) dû par le consommateur final. Câest donc au quotidien que ces dernières doivent mobiliser des ressources considérables pour finalement décaisser en amont ce qui est finalement encaissé a posteriori, en bout de chaîne !
Un problème demeure, le décalage entre lâavance faite par les entreprises et le recouvrement par celles-ci de lâimpôt quâelles collectent à la place de lâÃtat.
Car durant cette période, lâentreprise ne dispose pas nécessairement de ressource financière suffisante pour couvrir ses différents frais et satisfaire à ses différents postes budgétaires.
En conséquence, les marges de lâentreprise sont impactées, et ses besoins en trésorerie augmentent⦠Pour pouvoir continuer à fonctionner tout en payant une TVA supposée être supportée par le consommateur final, les entreprises en sont donc réduites à recourir au crédit bancaire à des taux dâintérêt la plupart du temps élevés, qui ne font que creuser davantage les besoins en trésorerie de lâentreprise, et finalement aggraver le problème.
Un cercle vicieux qui a un coût pour nos entreprises en termes de ressources mobilisées, aux environs de 750 millions dâeuros rien que pour le traitementâ¦
La TVA est actuellement collectée tout au long de la chaîne de création de valeur, mais est elle in finé supportée intégralement par le consommateur final. Elle est considérée, à tort, comme neutre pour les entreprises qui déduisent la TVA qui a grevé leurs achats.
Pour les entreprises intermédiaires,  la TVA, fait renchérit les prix finaux des cessions de marchandise. La TVA pénalise l’entreprise, par son coût administratif, et ce coût administratif est supporté par le consommateur final. En supprimant la collecte tout au long de la chaîne de collecte par petits bouts, et en ne la prélevant uniquement au seul niveau du consommateur, on fait baisser les prix.
Entre une facture HT étrangère au comptant et une TVA payable à Fedex à 45 jours et une facture Franco Française au comptant avec TVA incluse la trésorerie de l’entreprise préfère acheter à l’importation. La TVA inter-entreprise favorise largement l’achat à  lâétranger.
La neutralité occulte tout impact sur la trésorerie des entreprises et donc son coût financier, auquel il, faut ajouter son impact sur les capacités dâachats et dâinvestissement, sa gestion administrative… Autant de postes de coût qui sâajoutent à la facture payée par le consommateur ou qui pèsent sur la compétitivité de lâentreprise.
Son impact est donc sous-estimé et induit des effets inflationnistes à long terme ou, à défaut, destructeurs de compétitivité.
La suppression de la TVA inter-entreprises, ne changera rien au montant de la TVA, rien au pourcentage de la TVA, ni son à assiette.
Le seul changement se fait au niveau de la collecte.
L’idée est simple et pratique, les entreprises facturent leurs biens et services hors taxe, seule la vente au consommateur final supporte la TVA dans son intégralité, sans aucune déduction.
Chacun intermédiaire BtoB voit son administration simplifié.
A raison dâune demi-journée de travail par mois en moyenne consacrée à traiter la TVA, cela  permet dâéconomiser une charge administrative et non productive de lâordre de 20 millions de journées par an.
LâÃtat, lui, passe de 4 millions dâentreprises collectrices et à contrôler, à moins dâun million et fait des millions d’économie (baisse des coûts liés aux frais dâenvois et de fabrication des formulaires, au traitement de lâinformation, gain dâefficacité par la réduction des entreprises à contrôler).  Lâéconomie ainsi réalisée sâélève pour l’état à 300 millions dâeuros par an. (Plus que lâimpôt perdu à 75%).
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1-Un bienfait pour la trésorerie des PME.
Dans une période terriblement difficile pour les entreprises sur le plan du financement, une trésorerie utilisée à avancer la TVA pour le compte du consommateur leur est épargnée. Nos entreprises, créatrices de richesses et dâemplois, seul et unique rempart contre la récession, en plus de souffrir des politiques de taxation, doivent également faire face à un problème croissant et de taille : une trésorerie insuffisante.
Les banques seront par contre les seules à perdre. Mais, profiter de ce système artificiel qui ne crée pas de valeur pour le compte de la banque. Cette mesure crée un  résultats important, un effets déflationniste et une amélioration de la marge à moyen long-terme de la PME intermédiaire BtoB.
2-Moins de fraude fiscale
Il va sans dire quâune telle simplification,  réduit le nombre des acteurs concernés et donc des intermédiaires. Elle réduit mécaniquement les possibilités de fraudes et supprime de facto les possibilités dâorganiser des fraudes à grande échelle, notamment grâce à la TVA intracommunautaire.
La fraude organisée par une seule entreprise créée à cet effet sur le marché des quotas de CO2 sâélèverait selon les services fiscaux à 1,6 milliard dâeuros.
Si lâon retient pour juste le chiffre avancé par la Cour des Comptes de 10 milliards dâeuros de fraude, il semble raisonnable dâespérer réduire ainsi dâau moins 60% les pertes de lâÃtat, soit 6 milliards par an.
La fraude à la TVA nâest pas un problème propre à la France, mais à lâEurope entière des 27 où elle est estimée à 100 milliards dâeuros : la solution préconisée par ce candidat au MEDEF est applicable  à la France, mais aussi à lâEurope et pourrait créer un choc de compétitivité  au niveau du continent.
La France pourrait trouver un moyen simple de relancer l’économie par la baisse des charges administratives imposées et la  simplification.
3-La tranquillité administrative
Depuis l’invention de la TVA, l’entreprise privée est considérée comme une succursale de la perception. Mais il faut bien se rendre à l’évidence. Une entreprise n’est pas une perception, ce  n’est pas sa finalité. Le chef d’entreprise doit passer plus de temps à organiser et chercher des débouchés que de régler des problèmes de procédures de transfert  de TVA.
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