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Travail au noir ou SMIC?

Les problèmes économiques de la France sont bien connus : une croissance inexistante, un taux de chômage élevé et un nombre de plus en plus important de personnes qui décident de partir pour l’étranger. Mais il y a un moyen de s’en sortir : la solution se trouve dans plus de liberté.

 

Comment font les autres pays ?

Regardons autour de nous. Dans quels pays vont les Français qui quittent leur pays aujourd’hui ? En tête du classement on trouve la Suisse, suivie des Etats-Unis et du Royaume-Uni. Qu’est-ce que ces pays ont en commun que n’a pas la France ? La réponse est simple : leur libéralisme. Si on regarde le classement mondial de la liberté économique, on trouve que la Suisse occupe la 4ème place, les Etats-Unis la 12ème place et le Royaume-Unis la 14ème place alors que la France est loin derrière avec la 70ème place (sur 178 pays).

Le résultat de ces politiques plus libérales est clair : 3% de chômage en Suisse, 6% au Royaume-Unis et aux Etats-Unis contre 12% en France (référence).

Le libéralisme a tellement servi de bouc-émissaire aux politiques de tous bords (gauche, FN et même droite traditionnelle) que nous sommes arrivés dans une situation de blocage où la solution à nos problèmes est vue comme le monstre à combattre. Résultat : nos politiques réduisent la liberté économique dans notre pays ce qui ne fait qu’aggraver encore nos problèmes.

Supprimer les charges salariales et patronales

La première chose à faire est de baisser massivement les charges qui pèsent sur les salaires, voire comme nous le proposons de les supprimer complètement. Attention, en ce qui concerne l’économie et le chômage, cela ne fait aucune différence que les charges soit « salariales » ou « patronales ». Dans les deux cas il s’agit d’une somme que l’employeur doit débourser en plus du salaire net du salarié. Par exemple, prenons l’exemple de ce salarié qui gagne un salaire net d’environ 1700 € par mois, ce qui correspond au salaire médian (si on classait les Français par salaire net, le « milieu » correspondrait à ce salaire). Le coût qu’il représente pour l’employeur est d’environ 2800 €, ce qui est beaucoup plus que son salaire brut qui est ici d’environ 2000 €.

Ce qui est important, c’est que l’employeur a du se poser la question « Est-ce que ça vaut le coup d’employer quelqu’un qui va coûter la somme importante de 2800 € pour faire ce travail ? » alors que le salarié a vu la question comme « Est-ce que ça vaut le coût de faire de travail pour gagner seulement 1700 € ? »

La conséquence de ceci est qu’il devient peu intéressant d’employer des salariés. Imaginez que vous vouliez réaliser un travail de plomberie chez vous. Vous pourriez le faire vous-même ou le faire réaliser par un plombier. Imaginons que ce travail prenne un mois (pour simplifier les calculs) et que vous et le plombier gagnez le salaire médian (1700 € net par mois). Faire ce travail vous-même vous fera « perdre » un mois de salaire, soit 1700 €. Si vous payez un plombier, il vous coûtera 2800 € par contre. Cela ne semble pas très intéressant. En fait il est probable qu’un professionnel fera le travail plus rapidement, mais il faut que cette efficacité compense le surcoût lié aux charges.

En fait il y a bien sûr une troisième solution : c’est le travail au noir. Si vous donnez directement l’argent au plombier sans le déclarer, vous pouvez par exemple le payer 2000 € que vous lui donnez en cash (donc aucune charge à payer). C’est mieux pour vous que de payer 2800 €, et c’est mieux pour le plombier qui va gagner 2000 € au lieu de 1600 €. Cela explique pourquoi le travail au noir est si répandu. Un autre phénomène tout aussi répandu est la pratique des petits commerçants qui la plupart du temps ne déclarent pas la totalité de leurs ventes, pour éviter de payer les charges. Cette pratique est extrêmement répandue. Quand on demande aux commerçants pourquoi ils font ça la réponse est simple : c’est ça ou la faillite.

Au final, ceux qui se font avoir dans ce système ce sont ceux qui n’ont pas la possibilité de tricher, c’est-à-dire les salariés. Dans tous les cas, l’illégalité permanente comme fonctionnement normal de l’économie n’est pas une bonne chose, car cela fait perdre toute crédibilité à la loi.

Que faire alors ?

travail-au-noirNous proposons de supprimer l’obligation de payer toutes ces charges. Ces charges servent à financer principalement : la retraite, la sécurité sociale, les allocations familiales et chômage (dans une moindre mesure). Dans le cas de la retraite, cotiser devrait être au choix du salarié, qui s’il ne cotise pas sera privé des pensions correspondantes. C’est ensuite à lui de planifier sa retraite s’il choisit de ne pas cotiser au système proposé par l’État.

Dans le cas de la sécurité sociale, le choix de cotiser devrait être libre également. S’il choisit de ne pas adhérer à la sécurité sociale, le salarié ou travailleur indépendant pourra s’assurer dans une assurance ou mutuelle privée.

Enfin, il est temps de mettre un terme au système d’allocations familiales qui est un archaïsme datant du début du XXème siècle où on souhaitait repeupler la France. Notons néanmoins que les cotisations pour les allocations familiales représentent un coût bien inférieur aux cotisations de retraite et de sécurité sociale.

Supprimons le SMIC

Pour combattre le chômage, il est important d’agir sur d’autres problèmes critiques qui dissuadent les entreprises d’employer. En particulier, le salaire minimum devrait être supprimé, car il empêche d’employer des gens peu qualifiés, qui ne « valent pas » le coût (pour l’employeur) du salaire minimum, soit 1600 € (pour un salaire net de 1100 €).

Même si on aimerait dans un monde idéal que tout le monde gagne au dessus de 1100 € net par mois, ce n’est pas en interdisant à ces gens de travailler qu’on va les aider. Un travail payé en dessous du SMIC peut-être un moyen de gagner une expérience professionnelle qui permettra par la suite de demander un salaire plus élevé (car on devient plus productif). D’autre part, les gens qui devraient être payés en dessous du SMIC se retrouvent à la place chômeurs, ce qui n’est bon ni pour eux, ni pour les autres salariés (les allocations chômage viennent de quelque part…).

Libéralisons le licenciement

Une autre cause importante du chômage est la trop grande difficulté à licencier. Imaginez que vous possédez une petite entreprise avec 2 salariés. Vous vous posez la question d’en employer un 3ème. Seulement voilà, si choisissez un salarié non productif, ou qu’il ne s’entend pas bien avec le reste de l’équipe, vous aurez de grandes difficultés à la licencier. En effet, vous aurez à « prouver » que vous avez une bonne raison de le licencier. En réalité, beaucoup de raisons de licenciement sont difficiles à faire valoir devant un tribunal, alors qu’elles sont un problème bien réel pour l’entreprise. Pour éviter ces risques vous allez préférer faire travailler plus vos 2 salariés que d’en prendre un 3ème. Dommage pour lui qui aurait pu trouver un travail.

Conclusion

La solution au problème du chômage se trouve dans plus de libéralisme et moins de redistribution forcée. C’est seulement en regardant la vérité en face, à savoir que le libéralisme est la solution et non un monstre à combattre, que nous pourrons résoudre cette crise. Il n’est pas surprenant que les politiques qui prétendent nous protéger du libéralisme nous aient amené dans cette impasse, car ils nous ont précisément « protégés » de la solution à nos problèmes.

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Le SMIC c’est combien ?

Lors d’un forum sur Internet, certaines objections inattendues sur le montant du salaire m’ont interpellé sur la méconnaissance du salaire. Les tenants et aboutissants de la rémunération m’ont indiqué que bien des gens n’ont aucune notion de la structure d’un salaire comme de la valeur des charges payées, voire même du comment de la création de la fixation des prix de la valeur ajoutée.

Le salaire définit dans l’économie :

-Du point de vue du salarié, le salarié, loue sa force de travail à son employeur, et transforme un certain nombre de produits, ou services dont le droit de propriété appartient à l’entreprise. Il attend à la fin du mois les revenus de la location de sa force de travail pour vivre.

-Pour le point de vue de l’entreprise, l’employé est payé pour la force de travail qu’il a amené dans l’entreprise.

Pour l’entreprise le paiement du salaire est une avance sur la vente du produit ou du service finit. En effet, en payant la force de travail du salarié, l’entreprise propriétaire du produit ou service finit, a acheté le service de la force de travail du salarié sans avoir la certitude que la transformation va être vendue. Le paiement d’un salaire est donc un risque pour l’entreprise. Ce qui se traduit simplement, par une prise de risque pour l’entreprise que le salarié ne prend pas.

Beaucoup de gens comprennent le salaire comme ce qu’a coûté le salarié au patron. Vous retrouvez cette définition partout. Cette définition malheureuse a été adoptée à la fois par le patronat, les syndicats et la population. Voire même par ceux qui intellectualisent la différence entre « personne morale » et « personne physique », par facilité de langage, bien que cela soit une réalité faussée.

L’employeur ou le patron est un travailleur comme les autres dans l’entreprise. Il reçoit une rémunération pour gérer l’entreprise et diriger les autres travailleurs.

La grande proportion de nos compatriotes vivant dans des monopoles publics, de tarification publique ou salariés protégés et n’ont pas la notion intellectuelle de la génération de la valeur ajoutée. Pour eux, le processus est incompréhensible de leur point de vue, ils n’ont jamais été confrontés aux notions de valeur réellement perçue de leur travail.

Il s’imaginent que les prix sont formés par le « dieu actionnaire » qui additionne les coûts supportés par l’entreprise et le profit des actionnaires. Vous le voyez tous les jours dans les réactions des protégés et statutaires.

En réalité, cette manière de voir est fausse. La valeur ajoutée correspond à la valeur de ce que décide librement le client pour acheter le produit final en le mettant en concurrence. C’est un jeu d’ajustement qui nécessite une adaptation des coûts.

Les cotisations patronales n’appartiennent pas à l’employeur, elles font partie des avantages et appartiennent donc au salarié. C’est confirmé par la législation européenne, qui définit une rémunération comme étant « le salaire ou traitement ordinaire de base ou minimum, et tous autres avantages payés directement ou indirectement, en espèces ou en nature, par l’employeur au travailleur en raison de l’emploi de ce dernier. » (point 2 de l’article 141, ex article 119, du traité d’Amsterdam).

Les consommateurs décident donc de la vraie valeur des produits fabriqués, donc indirectement de la valeur des salaires.

Quand l’employeur paye un salarié, il dispose pour le rémunérer de la valeur que le client donnera pour le travail réalisé. C’est une vérité élémentaire économique.

Le salaire est déconnecté du client, il est formalisé par un contrat entre salarié et employeur. Le salarié souhaite la régularité de son revenu quelque soit le résultat de l’entreprise.

Le revenu de l’entrepreneur, de l’actionnaire n’ont pas la sécurité dont dispose le salarié. Si l’objet des ventes le salarié reçoit des rémunérations supplémentaires, mais si l’objet des ventes est invendable, les salaires ne peuvent plus être payés.

Il est faux de croire que le profit est prélevé au détriment des salaires, le profit est accordé par le client, il est extrêmement variable.

Le salaire de la feuille de paye.

(Les chiffres présentés sont concrets et vérifiés en cas général, le salaire pouvant varier suivant certaines réductions, aides, convention collectives, corps de métier, fonctions ou région ou l’on se trouve.)

Un problème vient de la présentation tronquée de la feuille de paye. Elle informe de tout et de rien, elle occulte dans sa présentation la réalité du revenu du salarié. Connaître la vérité sur les revenus réels de son travail est aujourd’hui impossible pour une très grande majorité de Français. Les Français ont renoncé à la compréhension de cette dernière, il faudrait une formation complète pour la lire.

Alors pour informer, il faut donc entrer dans son logiciel à feuille de paye pour trouver tous les éléments cachés derrière. L’informatique donne toutes les réponses.

-Le SMIC Brut : 1 430,22€

-Le SMIC Net 1120,43 €

-Le SMIC Brut de Brut (salaire complet) : 2242,58€

-Le SMIC disponible 1194,99€

-Le salaire Brut est une base de calcul des salaires.

-Le salaire Net est le salaire officiel rémunéré.

-Le salaire Complet est la somme payée toutes charges incluses sur les salaires par l’employeur.

-Le salaire disponible, est le montant du virement sur le compte bancaire que le salarié reçoit réellement hors CSG et CRDS « non déductible ».

Au 20/10/2013, un SMICARD a sur son salaire COMPLET, 1047,59€ ponctionné par sa protection sociale.

Voici l’ensemble des prélèvements que subit le salaire complet en comptabilité pour une entreprise: (Cotisation retraite régime de base part patronale, cotisation régime de base part salariale, cotisation retraite régime supplémentaire part patronale, cotisation retraite régime supplémentaire part salariale, assurance maladie part patronale, assurance maladie part salariale (-CSG déductible), contribution de solidarité, assurance décès/invalidité part salariale, assurance décès/invalidité part patronale, amortissement de la visite médicale obligatoire, assurance maladie complémentaire part salariale, assurance maladie complémentaire part patronale, Impôt logement, taxe formation, cotisations URSSAF, CSG, CRDS)

Un inventaire à la Prévert.

47% des revenus du SMICARD sont de la ponction sociale.

L’écart en pourcentage est le même pour un revenu 2 SMIC, moindre au delà de 4 SMIC à cause des plafonnements.

Le SMICARD paye donc par an 12 571€ en charges directes sur son salaire. Le tout sans compter les taxes indirectes qu’il paye pour cette même protection sur les tabacs, mutuelles, EDF, boissons sucrées, jeux etc..

Le salaire du SMICARD est amputé d’environ la moitié par les cotisations sociales. La vision sociale actuelle considère le SMICARD comme un ignare incapable de choisir de lui même ses assurances sociales.

Cette vision collectiviste vécue par nos compatriotes salariés est une insulte à leur dignité, et leur libre arbitre.

Chaque SMICARD se retourne contre l’employeur sur la faiblesse de ses revenus, mais en réalité la moitié de son salaire est prélevé par les cotisations sociales. Il serait peut être temps qu’il se retourne sur ceux qui sont responsable des 47% de prélèvement de son salaire, et qu’il sache ce que les responsables appointés et en font.

Chaque Smicard devrait se poser la question, pourquoi les personnels des organismes de prélèvement sociaux, ont préféré pour se protéger pour la retraite ont choisit pour eux des régimes spéciaux adossées à la capitalisation (CPPOSS) bien différents du régime général qu’ils gèrent.

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CICE, du caviar aux cochons. L’argent va aux ultra-privilégiés sociaux et monopoles.

C’est ubuesque! Un vrai scandale!

Non seulement EDF-GDF parasite les régimes sociaux et sont les premiers responsables des déficits structurels. Non seulement EDF-GDF est responsable de l’absence de compétitivité de nos entreprises par ses exceptions au droit social, mais le comble, EDF et GDF vont, en plus être les principaux bénéficiaires Français du CICE (Credit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) soi disant censé agir sur le coût du travail.

On est tombé sur la tête. C’est dramatique!

Les Français vont ils enfin comprendre que trop c’est trop ? C’est plus du clientélisme corporatiste arrivé à ce stade, c’est pire, du mépris abjecte de la société civile.

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Vous allez tous payer sans exception plus de TVA à partir de janvier 2014 pour assurer une rente à EDF et GDF, qui n’en demandait pas autan. Un jackpot pour ces entreprises qui vivent dans le monde parallèle des monopoles de fait. Du caviar ou de la confiture aux cochons.

Qui peut prétendre que EDF ou GDF sont des problèmes de compétitivité et de concurrence internationale sur le territoire Français ? En France ces entreprises sont en quasi monopole de fait.

Le CICE était soi disant pour compenser le coût élevé des charges sociales Françaises face au concurrents étrangers qui en supportent moins.

Ceux qui en seront les plus bénéficiaires seront les entreprises semi étatiques qui ont des salariés qui déjà payaient moins de charges sociales, et en plus celles sans concurrence et en situation de monopole.  

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Les grands gagnants du CICE seront, GDF avec un chèque CICE de 238 millions d’euros par an, EDF avec 119 millions, Vinci avec 82 millions, Carrefour avec 75 millions. (étude ceo-rexecode)

 

A salaire brut égal, le salarié GDF ou EDF touche beaucoup plus en net net que le salarié quidam de droit privé.

Un salarié GDF et EDF n’est pas un salarié comme les autres. C’est une entreprise dont les droits sociaux sont pas dans le droit commun du travail, mais dans les exceptions. Les salariés de EDF et GDF ne supportent pas les cotisations Pole Emploi (exASSEDIC), qui pèsent sur la compétitivité du secteur privé. Sur la feuille de paye d’un salarié GDF ou EDF les cotisations Pole Emploi sont insignifiantes (1%), c’est un régime dérogatoire d’exception.

 

COTISATIONS POLE EMPLOI(ex ASSEDIC)DE EDF GDF:

1-chomageEDF-GDFEDF, GDF et leurs salariés n’ont jamais cotisé à l’Assurance chômage. Seul un prélèvement de solidarité de 1% a fini par être imposé en 1982 par l’Europe.  Aucun chef d’entreprise responsable ne peut garantir à ses salariés qu’ils sont pour toujours à l’abri du chômage.

Par contre, vous employeur indépendant, pour vos salariés vous devez payer l’assurance chômage de vos salariés à 6,4% et si vous êtes employeur dans le spectacle à 10%, là ou GDF et EDF, paye 1% et seulement depuis 92. 

EDF et GDF prétendent qu’ils sont aptes a assurer eux même le rôle d’assureur chômage. Mais bien entendu, vous constaterez qu’a ce titre aucune assurance chômage EDF ou GDF différenciée n’a été créée avec des fonds cantonnées (séparés du bilan), pour assurer le risque chômage de leurs salariés.

Sans rentrer dans le détail, qui sait si un jour ces salariés ne pourraient pas se retrouver en masse sur le marché du travail ? Un événement qui obligerait a démanteler d’un coup toutes les centrales nucléaires. Vous croyez que les réservent de gaz sont inépuisables ? Une invention qui permettrait de créer sa propre énergie qui permettrait de se passer de ces entreprises.

Le Géant Kodak, est mort de l’invention de l’appareil photo numérique en quelques années. Le risque de chômage n’est jamais prévisible face à l’innovation.

On imagine les protestations si des groupes d’entreprises prospères, comme L’Oréal ou LVMH, qui n’ont jamais recouru au chômage, décidaient de fonder une caisse d’Assurance chômage privée. Les Cégétistes appointés aux privilèges des régimes spéciaux ne trouveraient pas assez de mots pour stigmatiser….

 

COTISATIONS RETRAITE:

RETRAITEEDF et GDF n’est pas solidaire avec vous du chômage, mais vous demande d’être solidaire avec lui de leur retraite….

Un salarié EDF cotise à la même caisse de retraite que celle du régime général la CNAV, la même que les salariés classiques, et si vous êtes salarié classique vous payez déjà plus sur la part salarié. Si Sarkozy a obligé a aligner les cotisations des régimes spéciaux sur le privé, il n’en reste pas moins que c’est graduel, et qu’elles sont toujours différenciées. Pas en la faveur des salariés de droit commun, vous aviez deviné.

 

La retraite des agent EDF et GDF aucun rapport avec leur carrière réelle.

Pour vous salariés du privé, on calculera votre retraite sur la moyenne de 25 meilleures années. Pour EDF GDF sur le dernier mois. Bien entendu 80% des salariés EDF GDF bénéficient d’une montée en grade lors de leur dernière année.

Pour vous salariés du privé, jamais un employeur ne vous promotionne en dernière année de travail, bien entendu. Pour vous salarié du privé votre pension de retraite, ce sera entre 45 et 55% de la moyenne de vos 25 meilleures années, pour les salariés EDF se sera 70% du dernier mois qui ne correspond pas à la réalité de la carrière.

Pour vous salarié du privé il faudra aligner 41 an et 6 mois pour avoir votre retraite à taux plein, 25 ans pour le salarié EDF GDF. Bien entendu comme salarié du privé votre retraite ne sera pas à taux plein avant 65 ans. Eux peuvent partir 15 ans avant vous avec une retraite maxi. Payé par le même organisme déficitaire que le votre.

 

Le salaire cash back caché dans les cotisations retraite.

Facture-EDF-930x620_scalewidth_300Les cotisations salarié de l’agent EDF GDF sont inférieures à la votre. Par contre si on prend le brut de brut, la cotisation employeur est de 70% pour l’agent EDF et 15% pour vous simple salarié. Dans le privé, la cotisation retraite de l’employeur est de 15%, ce qui représente, pour un salarié à 2500€, un coût total de : 2.875 euros pour l’employeur, A EDF/GDF : la cotisation retraite de l’employeur est de 70%, ce qui représente, pour ce salarié, un coût total de : 4.250 €.

Si les salariés EDF n’étaient pas des privilégiés vous payeriez votre électricité 20% moins cher.

En 2005, EDF-GDF, a mis à la charge du régime des salariés du privé les privilèges des généreuses pensions de ses retraités.

En contrepartie,EDF GDF s’étaient engagés à indemniser la CNAV. Pour cela est apparu sur vos facture une taxe (CTA) qui correspond à environ 20% de votre facture d’énergie EDF GDF. Les salariés EDF en plus de la répartition sur la caisse du régime générale, bénéficient d’une retraite par …..Taxation versée par le régime général CNAV.

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Vous imaginez si dans toute votre vie vous aviez payé 20% votre électricité et votre gaz moins cher ? Vous imaginez que sur une votre facture mensuelle de 150€, si les salariés de EDF étaient comme vous, salariés classiques, vous auriez dans votre poche 30€ par mois de plus. Je vous laisse pleurer sur le décompte de ce que qu’on vous oblige a payer en privilège pour les autres.

On imagine que vous trouvez tous normal de donner 30€ tous les mois pour que ces privilégiés disposent d’avantages que vous n’aurez jamais, même en travaillant dur.

 

La caisse de retraite des salariés du privé ponctionnée par ceux qui participent mois et touchent plus.  

Les salariés du privé doivent travailler plus longtemps pour payer les déficits structurel engendré par les privilèges de EDF GDF. On a jamais demandé à un salarié de EDF de cotiser sur les mêmes durées qu’un salarié du privé. Encore moins ces derniers temps lorsque tous on su qu’il faudrait cotiser plus longtemps, pour EDF on a rien demandé. Pire la CTA ne compense pas assez les privilèges, mais crèe un déficit que la caisse du régime général compense. La compensation, c’est vous salariés du privé.

La Cour des comptes indique que le compte n’y est pas! Il manque 1,5 milliards d’€uros. On a obligé les salariés du privé à travailler plus longtemps pour compenser. On a rien demandé aux salariés de EDF et GDF.

 

 

couverture-d-un-rapport-de-la-cour-des-comptesAvantages en nature hors cotisations sociales!

La Cour des comptes dans son rapport public annuel 2013 dans lequel elle explique les avantages des salariés EDF. Elle y chiffre notamment le coût du tarif agent, 16 fois moins élevé que le prix moyen public, jamais réévalué et appliqué sans limites de consommation.

En 2010, les agents se partagent 222 millions d’euros pour EDF SA, 129 millions d’euros pour ERDF et 30 millions d’euros pour RTE. L’avantage en nature énergie comprend l’abonnement gratuit à l’électricité. De surcroît, s’ajoute le montant des taxes prises en charge par EDF et GDF Suez en lieu et place des salariés et retraités de l’entreprise égal à 30 millions d’euros en 2010 et 71 millions d’euros en 2011.

 

Les sommes versées par les entreprises au titre des cotisations sociales sont sous-évaluées de 48 millions d’euros et de 55 millions d’euros au titre de l’impôt sur le revenu acquitté par les bénéficiaires. Compléments salariaux exceptionnels, une progression automatique à l’ancienneté, aides au logement, des primes pour événements familiaux, et des taux d’abondement favorables pour l’épargne salariale.

Le tarif agent et les autres avantages salariaux constituent bien des privilèges exorbitants du droit commun même si on les compare – comme le disent les agents EDF – aux avantages des salariés des grandes entreprises. Et c’est sans parler de la situation des millions de salariés qui travaillent dans des PME et qui ne connaissent aucun de ces avantages.

 

Donner du CICE à EDF et GDF est un scandale honteux.

Le « Pacte de compétitivité » c’est le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) , doit représenter 6 % de la masse des salaires inférieurs à 2,5 fois le SMIC Brut.

Le salaire brut est le salaire net ajouté des cotisations salariales et hors cotisations patronales. Le salaire complet est dit Brut de brut.

Pour un salarié quidam, pour 2500€ de brut correspond un net de 1900€ et brut de brut de 3700€.

Pour un salarié EDF et GDF, 2500€ de brut correspond un net de 2100€ et un brut de brut de 6000€

Mais si un brut EDF GDF donne droit aux même droits de CICE aux PME, le même brut ne donne pas le même net. Et pourtant le brut de brut lui est scandaleusement plus élevé chez l’agent EDF GDF..

Le CICE est prélevé sur les augmentations de TVA collectées par l’ensemble des entreprises en France. Son montant est déterminé sur la masse salariale brut, et pas brut de brut.

Les grands perdants sont nos toutes petites PME, les artisans et les indépendants. En effet les dirigeants de ces toutes petites PME sont Travailleurs Non Salariés (TNS) dont ils n’entrent pas dans la masse salariale, même si ces derniers sont soumis à charge sociale et génèrent au moins leur emploi. Ils recevrons une misère de la redistribution CICE.

rapport-cotisant-retraité-300x223Socialement les agent EDF et GDF sont déjà outrageusement favorisés. A l’heure ou on chipote pour des droits aux allocation familiales pour les familles donner de la redistribution CICE à EDF et GDF est scandaleux.

A l’heure ou la caisse Pole Emploi explose et que l’on augmente régulièrement les cotisations, favoriser avec le CICE une entreprise  exonérée qui ne paye que 1% de solidarité est scandaleux.

Les PME, vont devoir augmenter leurs prix de vente au 1er janvier 2014 pour que cet argent fille dans la poche de EDF et GDF. Entreprises qui en matière sociale sont des privilégiés anormaux.

Le CICE, n’est ni un crédit d’impôt  ni un outil de compétitivité. Le bon mot est une « créance » de l’état sur les entreprises de France, qui n’arrange en rien la compétitivité, il justifie une augmentation de la TVA, et de la gesticulation économique inefficace.

Le CICE causera plus de mal à l’économie avec ses effets pervers que d’aide à la compétitivité.

Les effets pervers sont déjà perceptibles et montrent qu’il vont engendrer une destruction des plus petites entreprises au détriment des grosses, et en plus celles en situation monopolistiques.

Sur les salaires, le CICE va créer des effets de seuil, en empêchant les augmentations sur les salaires après 2500€ brut. Il influencera le turnover dans les entreprises pour se débarrasser des salaires proches des seuils (2500€/mois)

La base de calcul est injuste, pour un brut des uns ne correspond jamais le même net. Exemple, les cotisations sociales dans le bâtiment n’ont rien a voir avec celle d’un employé dans l’informatique. Le CICE dès le départ est inique.

Le CICE va engendrer des charges administratives et comptables supplémentaires sur les PME. Les décalés de trésorerie vont créer des situations conflictuelles avec l’administration fiscale.

Le CICE est un mélange indigeste de « torchons et serviettes ». Calculé sur des bases sociales, il redistribue par des avoirs d’impôts sur les bénéfices au lieu de rembourser sur des avoirs sociaux, comme les charges sociales.

edf-gdf-gabegie-ciceLe CICE est une drogue d’argent public, qui va coûter cher aux contribuable, qui ne résoudra rien. Au lieu de s’attaquer à la mauvaise gestion des charges sociales, le gouvernement a créé un monstre, anti concurrentiel,  discriminant et qui favorisera ceux qui n’en ont pas besoin au détriment de ceux qui sont exposés et qui en auraient besoin.

Comme les concepteurs de centrales nucléaires, qui ont oublié dans le coût de production le démantèlement des centrales. Les charges sociales sont amenées à évoluer, dans les prochaines années, vers des diversifications comme des retraites par points ou par capitalisation, une sécu à montant fixe annuel, ou comme négocié récemment par les syndicats par des assurances collectives différenciées supplémentaires  la base de calcul mouvante et différenciée d’une entreprise à l’autre, va détruire le concept du CICE irrémédiablement et obligatoirement au fur et à mesure du temps.

Il faudra donc le démanteler. Payable à N+1, le démantèlement coûtera encore au contribuable, ce jour là une année de CICE à rembourser aux entreprises.

Il aurait été tellement plus simple de baisser les charges sociales. Trop simple peut être ?

Sources et pour en savoir plus:

Etude sur Coe-Rexecode : Evaluation de la répartition sectorielle du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, 19 novembre 2012

Article sur LeQuidamPost : le CICE est un gloubiboulga immonde et indigeste

Articles sur Ifrap : ces salariés du gaz et de l’électricité qui ne cotisent pas à la retraite Avantages et privilèges des bénéficiaires du tarif agent EDF Article sur Sauvegarde retraite : Quand EDF-GDF court-circuite nos caisses de retraite

Rapport 2013 cours des comptes : Les rémunérations à EDF SA. Peu de liens avec les performances.

Article sur Les Echos : EDF et GDF premiers bénéficiaires du CICE 

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