En septembre 2013 une grève des cotisations sociales est prévue par les plus petites entreprises de notre pays. Les petits patrons de notre pays sont excédés. Il faut dire que leur situation ne permet pas de faire facilement grève.
Généralement ce sont des petits commerçants, professions indépendantes et artisans qui nâont pas la possibilité de partir ou mettre le siège social ailleurs quâen France, ni de délocaliser leurs société. Cette situation de prisonnier de la France, les socialistes au pouvoir depuis un an se sont déchaînés sur eux.
Le pouvoir socialiste dogmatique avec les dernières mesures au budget 2013, un engendré pour eux un matraquage de bêtise destructeur et économique absurde.
Un matraquage socialiste :
Si les socialistes voulaient une destruction massive des plus petites PME de notre pays, ils ne sây prendraient pas autrement.
Le petit entrepreneur peut se rémunérer de 2 manières, par des indemnités brutes assimilables au salaire pour les quidams qui ne connaissent pas le fonctionnement dâune PME, ou par les dividendes, câest a dire la rémunération du capital quâils ont risqué dans leur PME.
Le gouvernement socialiste a largement augmenté les taxations sur cette catégorie sociale pour faire son budget 2013. Il est vrai quâils ne votent pas à gauche et ne sont pas bien vindicatifs. En pleine crise économique, ces entrepreneurs qui souffrent encore plus que les autres des baisses de la consommation, subissent actuellement un matraquage fiscal ubuesque dans lâindifférence généralisée. Il faut dire que leur représentation dans les médias et les politiques est proche de 0.
Au budget 2013 voici ce qui a été modifié pour eux en matière dâimpôts :
1-Soumissions aux cotisations sociales les dividendes, alors quâils ont étés déjà imposé.
2-La suppression de lâabattement de 10% de la base de cotisations sociales.
3-La suppression de lâabattement dâimpôt de 1525⬠sur les dividendes.
Sur le papier cette nouvelle fiscalité semble anodine, mais dans la réalité, lâimpact est violent.
Là où le petit entrepreneur, réalisant 30 000⬠de revenus brut de brut pouvait espérer en 2012 obtenir un « reste à vivre » (tous prélèvements sociaux et fiscaux réalisés) de 21 103â¬Â en passant ce montant par le résultat et les dividendes, il devra désormais en raison des nouvelles mesures se contenter dâun « reste à vivre » de 15 871â¬Â soit une baisse de 25% de sa rémunération.
Pire, lâeffet pervers de cette mesure scélérate, comparée 2012 versus 2013 câest « moins tu gagnes, plus tu payes».
Plus les revenus sont faibles, plus lâimpact de ces mesures sur les revenus des plus faibles sont élevés.
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à50 000â¬Â de revenus distribuable, la perte de revenus passe à 15,3%.
à75 000â¬Â de revenus distribuable, la perte de revenus passe à 6,2%.
à100 000â¬Â de revenus distribuable, la perte de revenus passe à 4,8%.
Par définition, les dividendes varient selon les années. Les mauvaises années, les dividendes sont peu élevés, taxés sur les cotisations, câest dramatique pour les petits patrons qui ne sont pas des salariés et qui se rémunèrent par ce biais.
Le grand truc économique des socialistes en économie, câest le CICE. Un remboursement dâimpôts sur les bénéfices, basé sur la masse salariale, financé par une augmentation de TVA. Pour ces petits entrepreneurs, le CICE, câest « perdant-perdant ». Bien souvent ces commerçants et artisans évoluent seul ou a à deux. Ils sont « TNS », câest dire Travailleurs Non Salariés. Câest pour cela quâils cotisent au RSI, leur sécurité sociale santé et retraite. Avec le CICE, des petits commerçants et artisans, vont voir leur prix de vente monter avec lâaugmentation de TVA en janvier 2014, mais comme ils sont TNS, leurs revenus est hors masse salariale. Leur revenus hors masse salariale, fera quâils auront des produits et services plus chez à présenter aux clients, et que la future augmentation des prix avec lâaugmentation de TVA qui se prépare, la redistribution du CICE privilégiera les grands groupes étatisés qui eux possèdent les plus grandes masses salariales entrant dans le CICE.
GDF Suez, EDF, ces entreprises publiques ou les cotisants cotisent moins que les autres dans leurs régimes sociaux et reçoivent plus que les autres, bénéficieront de la redistribution du CICE. Vinci en situation de monopole, dans ses parkings de ville ou ses péages sans concurrence sera la 3eme entreprise bénéficiaire du CICE.
Les petits commerçants, les indépendants, et artisans sont bien les matraqués du système CICE.
Le régime social des auto entrepreneurs, aurait pu être étendu à  tous en augmentant les seuils par 5 ou 10. Facilité de gestion, simplicité, mais au contraire il a été réduit et limité par les étatistes socialistes, qui ne voulaient pas perdre lâinitiative de la bureaucratie asphyxiante. Ils ont même indiqué quâils cassaient ce régime parce quâils voulaient que tous les entrepreneurs souffrent de lâétat et son bureaucratisme forcené, et quâils nâadmettaient pas les exceptions à cette règle de perversion par lâadministration. Lâauto entrepreneur, ce nâétait pas normal quâil puisse passer au travers du matraquage administratif fiscal et social.
Le RSI la pire sécu obligatoire
Au RSI, 42,4 % des cotisants sont des artisans, 36,2 % des commerçants et 21,4 % des professions libérales.
Les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans souffrent de lâincurie du RSI. Une sécurité sociale gérée nâimporte comment.
Les problèmes informatiques, sont constants, les absences dâenvoi de cartes Vitale, les prélèvements indus de cotisations, les retards dans la prise en compte de droits à la retraiteâ¦3 calculs sur 4 des pensions de retraite sont faux et font lâobjet de litiges. Lors de la création dâune activité indépendante, certains cotisants ne parviennent pas à  obtenir leur enregistrement et ne reçoivent aucun appel de cotisations. Certains adhérants se sont retrouvés sans couverture sociale par le RSI pendant plusieurs mois. Les retards de traitement des dossiers sont énormes. Nombreux petits indépendant renoncent à la santé faute de savoir si ils seront remboursé aux soins. Ils seraient mieux avec la CMU.
Normalement, sur le papier les services rendus par le RSI sont identiques à ceux rendus par le régime général des salariés, aux normes sécurité sociale. Les dysfonctionnements du tiers du payant du RSI est tellement élevé envers les mutuelles complémentaires depuis toujours, que la majorité des mutuelles complémentaires refusent de prendre en charge les indépendants. Chacun peut en juger, en regardant la publicité de sa mutuelle complémentaire, il y a une chance sur deux pour que la mutuelle précise quâelle ne prend pas en charge les indépendants. Conséquences, les indépendants payent des mutuelles complémentaires plus élevés que les salariés, fonctionnaires ou indépendants. Même lâassurance de la poste, entreprise semi-étatique ne prend pas en charge les indépendants.
L »Interlocuteur social unique » (ISU) chargé de régler les litiges, en crée plus quâil nâen résout. Lorsquâil prend des décisions dâaménagement, lâinformatique et la structure du RSI ne le connaît pas et ne le considère pas, et les exonérations ou délais durement négociés des adhérants avec lui restent lettre morte et malheurs à ceux qui ont cru en sa parole, ils se voient harcelés de majorations indues.
La sécurité sociale est un univers particulièrement technique, quand les adhérants appellent au téléphone. Le RSI vise un taux de décroché des appels. Le taux de décroché câest bien, mais encore faut il que lâappel serve à quelque chose. Il faut une bonne dose de chance pour tomber sur une personne formée et compétente pour répondre de façon cohérente. Le RSI dans certaines régions fait passer par des tiers lâaccueil téléphonique, et la réponse est généralement fantaisiste et pas toujours dans un Français de souche. Quand lâappel est surtaxé, lâadhérant enrage.
Avec les entraves à lâindividualisme, lâindépendance se paie au prix fort en France, et les métiers artisanaux, commerçants ou libéraux nâentraînent pas la faveur des jeunes et du renouvellement des générations dans ce domaine. 75% des jeunes français ont bien compris que devenir fonctionnaire, dans tous les cas rapporte plus que devenir indépendant, et câest moins fatigant. Le groupe de pression des régimes spéciaux est le plus puissant lobby de France, et se sert allègrement pour ses privilèges sur lâimpôt contraint des entreprises privées.
Aujourdâhui, la stigmatisation et les difficultés réelles de ce corps social a engendré depuis bien longtemps une crise des vocations, et donc des cotisants.
Le RSI ne cesse de perdre des cotisants, pour des pensionnés de plus en plus importants. 2,7 millions de cotisants et 2 millions de retraités. Le RSI est le régime de retraite obligatoire qui assure les plus petites retraites de France. Le pire des régimes de retraite de France et en plus il est contraint et obligatoire en France. Dans un éclair de lucidité, certains lâon quitté ou sont en train de le quitter.
95% des 500 personnes par mois qui quittent la sécu cotisaient avant au régime sécu RSI. Il est fort à prévoir une augmentation des départs logarithmique. Le monopole des sécus obligatoires étant non conforme aux législations européennes.
Il en résulte pour ceux qui restent des encaissements moindres.
En septembre 2013 une grève des cotisations au RSI est donc organisée par les associations dâindépendants.
Câest tout une méthode de grève nouvelle qui est en train de ce mettre en place.
Les infos et la marche à suivre seront disponibles au début du mois dâaoût pour les grévistes qui adhérent à ces associations.
http://www.sauvonsnosentreprises.fr/
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