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Venezuela : le libérateur et le dictateur

Cela a été long à venir Un nouveau président par intérim c’est déclaré. Le Venezuela sous la direction de Maduro s’est effondré. Une faillite sans appel.

La situation des gens :

Des pénuries alimentaires. La majeure partie de la population du Venezuela vit dans la pauvreté et déambule dans les rues à la recherche de bennes à ordures dans l’espoir que la nourriture puisse être mélangée aux ordures des quartiers de la nomenklatura d’état.

 

Les parents quittent leurs enfants dans des orphelinats parce qu’ils ne peuvent les nourrir.

Pas de papier toilette. Les médicaments sont extrêmement rares, le taux de meurtres est le plus élevé au monde.

L’inflation est supérieure à 1 000 000 % (ce n’est pas une faute de frappe ! Un million de %), Un record mondial qui donne à l’ancien président zimbabwéen, Robert Mugabe, l’apparence d’un génie de l’économie à coté de Maduro.

Depuis 1999, 3 millions de Vénézuéliens ont fui en Colombie, au Chili, au Pérou et en Équateur. Pour eux, il vaut mieux commencer dans un nouveau pays que rester au Venezuela et mourir de faim.. 

 

La criminalité monte en flèche alors que les masses subissent une pauvreté accablante. Les seules personnes qui disposent de protections et de dispositions sont celles au pouvoir.

Une douzaine d’œufs coûte 700 000 bolivars, l’équivalent d’une semaine et demi de salaire officiel.

Pannes d’électricité. Élections truquées pour maintenir le tyran au pouvoir.

 

Vous avez une nouvelle affiche d’un énième test et de l’échec du socialisme : le Venezuela.

Le Venezuela reste riche en une ressource particulière : le pétrole. Mais même cela ne marche pas. La production a de sérieux problèmes, elle a chuté de près de 800 000 barils par jour en 2018. à peine un an plus tôt. La structure de son gouvernement socialiste tue ce pays et son peuple.

 

L’illégitimité de Maduro

Le 10 janvier, le mandat présidentiel de Nicolás Maduro a pris fin.

Le dictateur a été élu à chaque fois au moyen d’élections frauduleuses.

En 2018, Maduro a organisé de nouvelles élections, mais cette fois, elles ont été boycottées par l’opposition après l’emprisonnement des principaux dirigeants de l’opposition. Les politiciens qui pouvaient facilement battre l’autocrate Maduro dans une élection libre et juste ont été emprisonnés. 

Cette farce de dernière élection au Venezuela a été rejeté par la communauté internationale. 50 pays ont officiellement déclaré qu’ils ne reconnaîtront pas la prétendue élection de Nicolas Maduro et ont indiqué qu’ils ne le reconnaîtraient pas comme président légitime du Venezuela à compter du 10 janvier 2019.

L’opposition, le Conseil de sécurité des Nations Unies, la Cour inter-américaine des droits de l’homme, l’OEA, ont demandé à l’Assemblée nationale du Venezuela, élue lors des dernières élections libres, de combler le vide du pouvoir exécutif en raison de l’absence de légitimité du dictateur Maduro.

Maduro a utilisé tous les moyens possibles et imaginables à sa disposition pour tenter de fermer l’Assemblée nationale et son opposition démocratique. A cette fin, il a inventé une fausse Assemblée nationale constituante, bourrée à craquer avec sa nomenklatura d’acolytes Marxistes, les plus et obséquieux et profiteurs de la dictature.

Cela n’a pas réussi. L’Assemblée nationale défend non seulement sa légalité, mais également sa propre existence, dernier vestige républicain du Venezuela face à la dictature de Maduro.

L’Assemblée nationale, est la principale institution démocratique qui reste face à la dictature

 

 Mercredi 23 janvier, à l’occasion de l’anniversaire de l’éviction du dictateur militaire Marcos Perez Jimenez en 1958, le président de l’Assemblée nationale du Venezuela, Juan Guaido, a prêté serment devant une foule nombreuse qui a envahit les rues de Caracas. 

Juan Guaido est maintenant le nouveau président face au dictateur Nicolas Maduro et à son emprise autoritaire sur les pouvoirs.

Les Vénézuéliens en ont enfin assez du socialisme comme tous ceux qui y ont goutté.

Une fois de plus, le socialisme a amené à la pauvreté généralisée, aux souffrances dues à la misère, à un taux de criminalité élevé et à la famine aux mains d’un despote Marxiste et autoritaire comme a chaque fois que le communisme s’abat sur un pays. 

Donald Trump, Bolsonaro et 12 autres pays, dont la plupart en Amérique du Sud, n’ont pas tardé à annoncer leur soutien à Juan Guaido, président légitime par intérim en attendant de prochaines élections libres. Merkel devrait enboiter le pas.

De toute évidence, le dictateur Maduro voit les choses différemment, et il a réagi à l’annonce de Trump en coupant les liens diplomatiques avec les États-Unis et en ordonnant à nos diplomates de quitter le pays dans les 72 heures.

 

Cependant, Maduro a toujours le soutien de l’armée, comme tout dictateur, il a installé des loyalistes pour contrôler l’armée tout en révoquant les opposants en son sein. Mais jusque quand va telle tenir devant les évidences ? Plus personne ne veut de lui sauf ceux qui en tirent des avantages.

 

 

Combien de temps Juan Guaido pourra-t-il rester en dehors des intimidations et des prisons de Maduro ? 

Le Venezuela va-il vers la guerre civile ou des élections libres ?

Le temps nous dira bientôt, mais pour le bien des Vénézuéliens, espérons une transition pacifique du pouvoir vers un monde dégagé des éternels résultats du communisme. Un autocrate et une nomenklatura qui se sert sur le dos du peuple.

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Venezuela en pays du tiers monde. Comment en est-on arrivé là ?

Comment le Venezuela, un pays si riche dans les années soixante, en est devenu un pays du tiers monde ?

venezuela23Une étude réalisée par trois centres académiques vénézuéliens signale que 73% des foyers vivent au-dessous du seuil de pauvreté, alors que leur proportion était de 44% en 1998, année où le Chavisme prit le pouvoir. Electricité rationnée, pire qu’en Afrique, pillages, pénuries de masse, rationnements….

Le Venezuela, vitrine du socialisme du 21eme siècle, figure maintenant à la première place de l’indice de misère établi par l’agence d’analyse économique Bloomberg. La situation est vouée à se dégrader davantage : le FMI prévoit une chute du PIB de 8% en 2016 après deux années consécutives de déclin (4% en 2014 et 10% en 2015).
L’inflation a atteint 275% en 2015 et s’achemine vers 720% pour l’année en cours. Un record planétaire.

Nouveau tiers-monde, désespoir et violence.
La crise économique déferle sur le pays. Les gens doivent résister à des pénuries généralisées de produits de base.
L’administration Maduro a commencé le rationnement de l’électricité, les villes sont plongées dans l’obscurité pendant quatre heures par jour.
Le plus important producteur alimentaire du Venezuela « Polar » dépose le bilan. Connu pour sa bière, qui produit également des aliments, sauces et pâtes à tartiner, il licencie directement 10 000 personnes, et 300 000 indirectement dans les franchises, et services.

Le 26 Avril, les gens sont descendus dans les rues dans trois états du Venezuela, pour piller les magasins et pour trouver de la nourriture.
Maracaibo est devenue une ville du tiers monde, dans l’État de Zulia comme à Carabobo, un état dans le centre du Venezuela, les Vénézuéliens ont attaqué les pharmacies, les centres commerciaux, les supermarchés et commerces alimentaires, les camions avec de la nourriture …

Dans Caracas , la capitale vénézuélienne, trois quartiers de la ville viennent juste de subir les mêmes pillages.

De la nourriture pour 15 Jours…
Les employés de supermarchés sont agressés, ils doivent faire face aux Vénézuéliens en colère qui viennent dans les magasins pour découvrir qu’il y a si peu à acheter…

Les achats sont rationnés par un système d’empreinte digitale pour d’acquérir la nourriture misérable réglementée pour deux semaines.
Des millions de personnes doivent se tenir dans les longues queues pendant des heures, juste pour acheter des produits de base.
L’état qui a monopolisé et nationalisé les supermarchés, a 300 jours de retard sur les délais de paiement des fournisseurs. En plus, les prix contrôlés par le gouvernement, ne reflètent pas le prix de fabrication. Les producteurs locaux sont en faillite, et les fournisseurs étrangers, impayés ne livrent plus.

Des maladies telles que la gastrite sont apparues, les intoxications alimentaires de nourriture avariée, les parasites touchent les plus faibles par centaines.

L’histoire de la faillite du Venezuela :
La crise actuelle du Venezuela a deux explications principales.
L’une est la dépendance du pays au pétrole, l’autre est le socialisme.

Voici l’histoire et les raisons pour lesquelles le Venezuela est une catastrophe économique et un pays en voie de tiers-mondialisation.

Dans les années 70, les politiques libérales économiques mises en œuvre permettent au Venezuela de croître plus rapidement que tout autre pays dans le monde comme une sorte de Chine de son temps.
A cette époque c’est le pays le plus évolué de l’Amérique Latine. L’interventionnisme d’état aura tout bousillé.

1973-Choc pétrolier mondial provoqué par l’OPEP, le pays a le plus haut revenu par habitant d’Amérique du Sud. Le niveau de vie approche les pays d’Europe.

1974-Le candidat Perez, promet le bonheur au peuple avec un programme de nationalisation du pétrole. Il sera élu.

1976-Le président Perez nationalise la production de pétrole en accrochant le pays à la dépendance à la rente pétrolière.

1989-Avec la fin de la guerre du golfe et la baisse des revenus du pétrole, le second mandat de Perez sera une catastrophe économique et sociale. Le  » Caracazo « une série de manifestations, d’émeutes engendrera 3000 morts.

1992: le colonel Hugo Chávez et d’autres officiers de l’armée organisent un coup d’Etat en Février et un autre en Novembre. Une centaine de morts..

1994: Après avoir passé deux ans en prison, Chávez et les autres meneurs sont graciés par le président de gauche de l’époque, Rafael Caldera.

1998: Les électeurs de la classe moyenne, veulent une « remise en ordre du pays» et une «main forte» pour lutter contre la criminalité. Déçus par une crise économique qui s’enlise, provoquée par une baisse des prix du pétrole, ils élisent Chavez comme président.

1999 : Chavez modifie la constitution pour avoir le contrôle de l’économie, et le droit d’ingérence dans les libertés et le secteur privé. 49 lois liberticides donnent au gouvernement le contrôle total, la libre entreprise n’existe plus. La justice devient politisée.

2001: Face à la dérive marquée vers le collectivisme, des milliers de Vénézuéliens dans les rues manifestent contre Chavez. Le président déclare que son gouvernement mène une «révolution pacifique, mais armée ».

2002: Une manifestation massive laisse 17 morts et Chávez est chassé du pouvoir par un coup d’Etat dirigé par l’entrepreneur Pedro Carmona qui s’auto-proclamé « président ». Chávez revient au pouvoir 72 heures après avoir été évincé.

bolivar2003: Après une grève de deux mois qui ne parvient pas à expulser Chávez du pays, le président impose le contrôle des changes, encore maintenu aujourd’hui.
Depuis 13 ans, les Vénézuéliens n’ont pas eu un marché légal des changes. Le prix du Bolívar (Bs) est passé de 900 unités à 1,2 millions d’unités par dollar, sans que les réserves du pays n’augmentent.
En 2003 la 2eme guerre du Golfe fait monter les cours du brut, créant pour l’état et Chavez un formidable réservoir financier pour acheter les votes et des clientèles électorales.

2004: Chávez fait voter un référendum binaire qui ratifie son mandat, bien que l’opposition affirme que le vote a été truqué. Les observateurs internationaux septiques n’ont pas étés invités à observer cette élection. Dans la même année, Chávez crée le «Alternative bolivarienne pour les Amériques » (ALBA), comme une alternative à l’ALENA, la zone de libre -échange proposée par les États-Unis.
ALBA comprend les pays d’Amérique centrale et des Caraïbes, le Venezuela y vend son pétrole à prix réduits avec une période de carence de deux ans et une période de paiement de 20 ans.

A man carries toilet paper at a supermarket in Caracas 2005: Chávez défait une opposition divisée qui décide de s’abstenir aux élections législatives, avec seulement 10% du vote de la population. Le président contrôle le Parlement dans son ensemble, ainsi que les pouvoirs judiciaires et exécutifs.

2006: Chávez remporte l’élection présidentielle encore une fois avec 62% des voix.
Le prix du pétrole passe les100 $ US, où il restera au-dessus pendant près de sept ans. Il affirme tout au long de sa campagne que «ceux qui ont voté pour Chávez a également voté pour le socialisme. »

2007: Immédiatement après sa réélection, Chávez commence une politique agressive de la confiscation et d’expropriation des entreprises privées. Il a pour but de contrôler l’industrie alimentaire et les médias, et introduit des réformes constitutionnelles qui rendent pratiquement le Venezuela un pays communiste.
Alarmés, les Vénézuéliens votent non au référendum constitutionnel. Chávez reconnaît sa défaite, mais note qu’il va continuer quand même continuer ses politiques interventionnistes.
Logiquement, comme dans tous les pays où le marché ne fixe pas les prix de lui-même, les pénuries de produits essentiels viennent à manquer. L’industrie alimentaire est l’une des plus durement touchés.

2008: le pétrole est à son maximum 140 $ US par baril.
Chávez détruit l’industrie manufacturière privée du Venezuela avec le contrôle des changes, en empêchant les échanges internationaux en devises étrangères pour les achats de fournitures et de matières premières essentielles.
Pour l’agriculture et les produits de base, c’est l’inverse, les fonctionnaires de la nomenklatura peuvent disposer de devises puisqu’ils agissent pour l’état…Très vite, le pays du soleil ou tout pousse rapidement est inondé d’importations agricoles d’état. La surfacturation et la corruption abondent.

2009: Après une chute importante des prix du pétrole, l’économie souffre. Chávez, cependant, passe un amendement qui lui permet d’être réélu indéfiniment. Il augmente également la dette du pays. La Chine prend de vastes secteurs de l’économie vénézuélienne.
Le gouvernement qui en 1998 avait 800 000employés est comptabilisé à 3 millions de fonctionnaires.
Chavez annonce qu’il va importer des centrales électriques de Cuba pour 40 milliards US $. L’argent, a fini en Andorre et en Suisse dans la famille et les proches de Chavez.

venezuela242011: Chávez annonce au peuple qu’il a le cancer, mais se déclare candidat aux élections présidentielles de l’année prochaine. Son plan de dépenses est si accès sur la dépense, qu’il aurait fallu un prix du pétrole à 150 $ US, de plus que le prix du marché à l’époque.
La différence était couverte par de la dette.

2012: Chavez remporte l’élection présidentielle, mais apparaît en public deux fois après sa victoire: deux jours après l’élection et le 8 Décembre, quand il annonce qu’il doit subir à nouveau une intervention chirurgicale. Il ajoute que s’il ne peut pas terminer son mandat, son héritier Nicolas Maduro devrait détenir le pouvoir. Chávez meurt le 5 Avril 2013, et Maduro remporte l’élection présidentielle un mois plus tard, bien que le résultat soit à nouveau controversé . Maduro le nouveau président maintient « 21st Century socialisme » et continue à détruire le secteur productif Venezuela.

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2013: Maduro ne prend aucune mesure et imprime en folie furieuse des montagnes de billets, ce qui augmente le déficit budgétaire du pays en priant que les prix du pétrole augmentent.
La masse monétaire augmente dix fois dans les trois années Maduro, un processus qui conduit à une inflation galopante et fait du bolivar une monnaie sans valeur.

2014: L’étranglement économique de Maduro sur les importations entraîne des pénuries de médicaments et de nourriture. Le pouvoir d’achat est détruit par l’inflation.

2015-Le parti au pouvoir perd les élections législatives. Maduro s’accroche au pouvoir comme un mollusque au rocher.

2016: Les pannes d’électricité se généralisent à travers le pays. L’incompétence et la corruption des autorités sont mises à nu. 76% des Vénézuéliens sont tombés dans la pauvreté. Le gouvernement Maduro est rejeté par 85% de la population. Il n’y a même plus d’argent pour imprimer les billets. Les fonctionnaires ne doivent plus travailler que 2 jours par semaine.
Non, le Venezuela n’est pas victime d’un blocus ou d’un embargo. Il n’y a pas de méchant impéria-liste à blâmer pour la mise en jachère du pays….
Ce pays a découvert le « socialisme du 21eme siècle ». Il est tout aussi pourri que ceux de 19 et 20 eme siècles.

Le pire c’est qu’en France, actuellement, la gauche continue, bille en tête, vaille que vaille de la réalité, à réclamer qu’on emprunte globalement le même trajet du mirage socialiste à «dormir debout».

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Pourquoi n’y a t-il plus de papier toilette dans les magasins Vénézuéliens?

Le Venezuela est en rupture du plus fondamental des besoins primaires, du papier toilette. Une crise sans précédent dans le pays. Les consommateurs Vénézueliens luttent pour trouver du papier toilette depuis plusieurs semaines. Des queues importantes se font sur les produits de base. Les magasins sont en rupture de tout. C’est une catastrophe d’approvisionnement. Quand un magasin est livré d’un camion complet, les gens se ruent, parfois cela donne lieu a des batailles rangées et deux heure après approvisionnement il n’y a plus rien.

La patience s’amenuise chez les consommateurs qui sont confrontés à ces pénuries et ces longues files d’attente dans les supermarchés et les pharmacies.

Le mois dernier, l’indice de rareté

 du Venezuela a atteint son plus haut niveau depuis 2009, tandis que le taux d’inflation sur 12 mois a augmenté de près de 30%. Les consommateurs passent plusieurs jours la recherche de simples produits de base, et le s achètent en quantité quand ils les trouvent.

Et s’il n’y avait que le papier toilette, les églises ne donnent plus d’offrande, le vin, le blé le pain, les fruits les légumes viennent à manquer. C’est une catastrophe d’approvisionnement, et c’est pas près de s’arrêter…..

 

Mais pourquoi en sont ils arrivés là ?

A man carries toilet paper at a supermarket in Caracas Il leur arrive exactement la même chose que dans tous les pays d’économie administrée. Ils sont en train de connaître ce qu’on connu l’ex-URSS et que connaît Cuba depuis Castro. Des magasins vides. Des queues importantes devant les magasins. Et le refus de comprendre la règle de base économique, connue de tous: l’interventionnisme étatique dérégule le marché et crèe la pénurie.

 

 

1-Distribution

La distribution au Venezuela a été nationalisé sous Chavez. Le gouvernement a exproprié des compagnies de distribution ostracisées et t

axées de spéculatrices, comme les hypermarchés Exito, filiale du français Casino, ou le groupe alimentaire Monaca, appartenant au mexicain Gruma.

Ces groupes spoliés sont partis avec leur savoir faire, leurs carnets de fournisseurs, leur centrale d’achat internationale, leurs référencements et leurs méthode de gestion au cordeau.

La concurrence agissait comme un frein contre l’inflation, mais nationalisé les prix montent en flèche. Certain prix sont «contrôlés» par l’état, mais l’état ne peut contrôler les largeurs de gamme. Les postes dans les magasins devenus étatiques ont été donnés aux « amis de la révolution » en priorité. Mais un « ami de la révolution » fonctionnarisé ne fait pas un commerçant avisé ou un gestionnaire de stock prévoyant.

 

VENEZUELA-COMMODITIES-SHORTAGE2-Contrôle des changes.

Chavez a renforcé la mainmise d’état sur l’allocation de dollars US. En Amérique latine, l’utilisation de dollars permet de se procurer des importations. Il en a interdit la procession. Les PME ne peuvent accéder aux importations, les magasins éprouvent des difficultés pour se fournir en devises et donc de marchandise à l’importation. Comme le gouvernement Vénézuélien est incontrôlable, et peu décréter une nationalisation sur un coup de tête d’un dirigeant, la solvabilité des entreprises du Venezuela est faible, et les fournisseurs étranger exigent un paiement d’avance.

 

VenezuelaGroceryStore33-Inflation

Le Bolivar ne vaut rien. Les étatistes au pouvoir n’ont pas compris que créer de la monnaie pour payer les factures créait de l’inflation. L’inflation c’est la baisse de la valeur de la monnaie au fur et a mesure qu’il y a production de billets. Le Vénézuela produit tellement de Bolivar qu’il est le premier pays inflationniste du monde. Le prix du baril de lessive du lundi, vaut 10% de plus en fin de semaine et c’est comme cela toutes les semaines. Celui qui a les moyens achète des stocks et alimente un marché noir florissant en écoulant ses stock plus tard. Par contre les unités de production ne produisent plus rien. La matière première avec de telles variation de cours n’a plus de valeur réelle, les prix de vente ne peuvent se gérer correctement. Les usines ferment les unes derrière les autres.

 

4-Produits agricoles

La nationalisation des terres a engendré un désastre sans précédent dans la production. Il ne suffit pas de prendre la place et le tracteur du paysan pour faire du fonctionnaire qui le remplace un agriculteur avisé. Le Venezuela c’est une grande partie contiguë à la foret Amazonienne. Un sol très fertile, un climat tropical avec des températures chaudes, une hydrométrie importante accentué par des précipitations violentes.

L’agriculture produit beaucoup, mais nécessite du travail important par des défrichages réguliers. La nationalisation a engendré un abandon de l’entretien des sols que réalisait auparavant les propriétaires agricoles privés, et en peu de temps, les champs sont redevenus des jungles tropicales. Le Venezuela ancien pays producteur aujourd’hui importe son café. Les légumes et fruits ont disparus des supermarchés et s’achètent qu’au noir sur les marchés privés.

 

VenezuelaGroceryStore45-Le contrôle des prix

La mainmise de l’état sur toute l’économie a rendu la population dépendante, bien que de l’autre émergence de profiteurs d’un marché noir que cette politique a engendré, ou de serviteurs zélés qui elle seule a le droit d’ouvrir des comptes à l’étranger en dollars.

C’est toujours ce qui est arrivé et arrive toujours avec ces politiques étatistes, le contrôle des prix, génère des « faux prix » qui n’ont pas de corrélation avec l’économie réelle.

Quand les prix qui sont fixés en dessous ou au dessus du prix d’équilibre du marché. C’est une loi économique de base, cela donne toujours lieu à des pénuries.

 

Le problème de la pénurie au Venezuela ne fera que s’aggraver, comme il l’a fait au fil des ans dans l’Union soviétique», et dans tous les pays à économie administrée.

 

Le gouvernement a annoncé cette semaine qu’il importera 760.000 tonnes de nourriture en plus de 50 millions de rouleaux de papier hygiénique, sans imaginer que la cause de cette pénurie c’est lui.

Nicolas Maduro, qui a été choisi par la mort Hugo Chávez à poursuivre sa « révolution bolivarienne », se contente de crier au loup sur l’opposition ou la CIA. Il semble plus occupé a créer une « milice armée » pour empêcher un changement démocratique prévisible inévitable.   

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L’héritage Chavez. Quid des milliers de miliciens incontrôlables «de protection de la révolution»?

 

A l’intérieur du quartier pauvre dans l’ouest de Caracas on se dit dit: «Fidèle au commandant Chavez ». Personne ne pénètre sans autorisation, pas même la police.

Le quartier est gardé par les gardiens de la révolution. Des Chavistes « die-hard » qui ne veulent pas de la démocratie et laisser le Venezuela à d’éventuels adversaires qu’ils qualifient de « protégés de Washington ».

Ces troupes de civils armés sont la face la plus visible d’un nombre inconnu de fidèles au gouvernement. Le gouvernement a demandé à 25000 cadres de former des milices armées pour « protéger la révolution ». Le recrutement a commencé et ils sont déjà entre 100 000et 200 000 miliciens.

Ernesto Villegas ministre de la Communication, pour faire élire son égérie, Maduro, le remplaçant désigné chauffe de manière irresponsable, la braise à la télévision et leur demande d’être «sur le pied de guerre», au cas ou l’opposition gagnerait les élections.

Nicolas Maduro, nommé par Chavez pour être candidat à la présidence aux élections semble encore plus autocrate que son prédécesseur. Il a affirmé a la télévision « il doit mourir » en parlant de son adversaire politique le jeune Enrique Capriles. L’accusant de conspiration. 

Nicolas Maduro utilise la ficelle éculée, de la rhétorique de la haine des USA, la CIA ou autre chimère capitaliste, il crée des ennemis factices intérieurs et extérieurs pour créer de la xénophobie. Il attise la xénophobie contre ses opposants, il transforme ses lieutenants en partisans armés et crée dans le pays des milices de choc civils. Maduro est « nerveux » sur l’issue du prochain scrutin. Il n’a pas le Charisme de Chavez.

Par contre le charisme de Capriles dénote.  Lors d’un rassemblement monstre qu’il a organisé, la foule c’est compressée sur les barrières de sécurité au moment où Capriles a lancé dans son discours de campagne. Capriles a tiré les gens de la cohue. L’image de son empathie reste.

Il est maintenant plus visible de voir la situation se détériorer davantage dans le sillage de la mort de Chavez. 

Le gouvernement pour garder son hégémonie sur la société, recrute une milice de déterminés à «défendre la révolution».

Quand l’économie en déconfiture obligera la population, par la force des choses à se rendre compte que le Venezuela doit tourner la page, et qu’il est dans une impasse économique complète. Il faudra pour revenir à un état de droit, désarmer les milices.

Le nationalisme économique et le régime autoritaire va hanter le Venezuela et les pays voisins pour les années à venir.

Le Venezuela était autrefois l’une des rares démocraties, certes imparfaite, dans une région en proie à des dictatures militaires, le Venezuela est désormais au bas des classements continentaux sur la qualité des institutions et des libertés politiques et civiles.

Ironiquement, Chavez a utilisé élections, les référendums et les aspects techniques juridiques pour détruire les institutions démocratiques vitales, tels que la séparation des pouvoirs et l’indépendance des médias.

Un modèle plus récent qui se reproduit dans l’Équateur, la Bolivie et le Nicaragua.

Chavez a appelé cela, le « socialisme du 21e siècle », mais ses principales caractéristiques, le leadership messianique, le contrôle étatique des industries clés et la répression politique, se rapprochent davantage du fascisme qui ont entaché certains pays d’Amérique du Sud dans le passé.

Refaire un tissu social sans haine de son voisin, au Venezuela prendra des années, voire des décennies. Une cicatrice ne se répare pas.

Selon Transparency International, le Venezuela est maintenant le pays le plus corrompu d’Amérique latine. C’est aussi l’un des plus violents, avec un taux d’assassinat stupéfiant de 73 homicides pour 100.000 habitants.

Aucun des successeurs probables de Chavez ne semble avoir la maîtrise ni le commandement (ou même la sympathie) de ces jusque boutistes «Chavistes ».

Dans le cas d’un changement démocratique, ces mécontents, éléments radicaux armés de fusils russes pourraient perpétrer des violences graves dans les mois à venir. 

La haine et la méfiance profonde a divisé la société Vénézuélienne entre partisans et adversaires de Hugo Chavez. C’est même cette haine qu’il laisse en héritage et qui va lui survivre.

L’économie du Venezuela est dans un état désastreux.

L’institut Fraser dans son classement de la liberté économique dans le Rapport mondial classe le Venezuela comme la dernière économie au libre sur 144 pays étudiés. 

Le taux d’inflation est la deuxième plus élevé du monde (derrière l’Éthiopie)

Les faits concrets sont encore plus sombre: Le pays souffre d’une pénurie chronique d’électricité et de produits de base. Les routes, des ponts et les autres infrastructures sont littéralement en train de s’effondrer après des années de négligence, alors que la capacité industrielle et agricole Venezuela a été décimée par les expropriations et nationalisations répétées.

Le pays importe actuellement 70% de sa nourriture, tandis que le pétrole représente 95 pour cent de ses recettes d’exportation.

La monnaie a été dévaluée de 32 pour cent après une frénésie de dépenses clientélistes du gouvernement qui a précédé l’élection présidentielle de Octobre 2012.

Chavez a laissé un déficit budgétaire impressionnant de 9% du PIB.

Le pire est à venir, sur le marché noir, la monnaie se négocie à un tiers du nouveaux taux officielle face au dollar, une dévaluation d’une plus grande envergure va venir bientôt.

Chavez n’aurait pas été en mesure de poursuivre son programme clientéliste s’il n’avait pas bénéficié de l’effet d’aubaine de remontée des cours du pétrole, qui représentaient une estimation 980 millions de dollars de recettes au cours de son mandat.

Environ un tiers est allé aux programmes sociaux d’où sa popularité parmi les pauvres. 

Mais le reste a été gaspillé dans des placements douteux ou allaient grossir les comptes bancaires d’une nouvelle classe privilégiée appelée les «boligarchs» – ainsi nommés parce qu’ils ont énormément prospéré sous Chavez soi-disant révolution bolivarienne.

Des dizaines de milliards sont allés à favoriser ses ambitions politiques, avec le financement d’extrême gauche des partis politiques de tous les pays, des gouvernements proches et des financement d’insurrections armées comme les FARC ou le sentier lumineux, en Amérique latine.

Cuba est sous perfusion du pétrole Vénézuelien. Sans la subvention massive du pétrole et autres émoluments en provenance du Venezuela, l’économie très vulnérable de Cuba pourrait probablement s’effondrer. 

Un changement démocratique au Venezuela mettrait en péril la dictature de Castro. La Havane joue un rôle actif dans la décision qui remplacera Chavez et comment la succession va se jouer.

Les alliés régionaux tels que l’Argentine, le Nicaragua, l’Équateur et la Bolivie vont probablement également faire face à des compressions de l’aide économique Vénézuélienne, mais pas assez importante pour menacer le pouvoir de leurs dirigeants actuels.

Le social-communisme de gauche en Amérique latine devrai connaître un écroulement dans la décennie à venir, par l’absence de porte-monnaie de Chavez et son charisme et le désordre maintenant visible qu’il a laissé derrière.

Le groupe des pays alignés avec le Venezuela, l ‘«Alliance bolivarienne pour les Amériques » ainsi que l’Argentine, représentent même pas 20% du PIB de l’Amérique du sud.

Le Chili, le Pérou et le Mexique qui ont choisi le capitalisme démocratique se portent beaucoup mieux et représentent un modèle beaucoup plus attrayant, eux aussi ont réussit à faire évoluer leurs populations, dans la même période, avec de meilleurs résultats sur les populations pauvres que ceux du Venezuela.

L’histoire retiendra d’Hugo Chavez, un caudillo autoritaire dont la politique a fait reculer le développement du Venezuela et de ses institutions pour des décennies.

Quand le Venezuela tournera la page, il faudra désarmer les milices. Il faudra que les milices de « protection de la révolution » rendent leurs armes.

A Cuba au moins, leurs équivalents dénoncent et font mettre en prison les propos contre -révolutionnaires, mais au moins, ils ne disposent pas d’armes et son maîtrisé par le régime en place, pas comme leurs homologues Vénézuéliens ou l’opposition est active et réelle…

Pour en savoir plus: 

http://bigstory.ap.org/article/venezuelas-maduro-says-opposition-seeks-violence

http://news.channelone.com/ap/international/The-wild-card-in-Venezuela%3A-Armed-Chavistas-58253210-fm


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