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Nouveau préfet du département « hors cadre ».

Le 29 avril un nouveau préfet vient d’être nommé. C’est Christian Gravel. Sa nomination lui donne la gestion de la région « hors cadre ».

Mais qui est Christian Gravel ? C’est une carrière de 10 ans comme secrétaire de la mairie d’Evry (Essonne). Une mairie ou a été élu un socialiste il y a quelques années, un « parachuté » (Mannuel Valls), dans une ville qui vote toujours à gauche ou même une chèvre du moment qu’elle aurait une étiquette rose ou rouge serait élue.

Le maire d’Evry est devenu ministre, et Christian Gravel est resté son « secrétaire » et l’a suivit comme porte parole de Mannuel Valls. C’est ce même ministre, Mannuel Valls qui vient de le nommer préfet « hors cadre ». 

Vous ne connaissez pas ce département « hors cadre » ? Vous savez ? C’est ce joli département ou l’on trouve la ville bien connue de « travail-fictif » situé à quelques kilomètres de la rivière « clientélisme » dominée par le mont « conflit d’intérêt » qui domine cette belle région.

Le chef lieu, la ville de « Aux frais du contribuable » est bien connue. La préfecture située dans le quartier de la « Gamelle est bonne pour les copains » a fait l’objet de plusieurs objections de la cours des comptes, comme préfecture inexistante, poste fictif, clientélisme, passe droits dans un rapport de 2014, qui justement a été remis à Manuel Valls.

https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/La-gestion-des-prefets

Depuis des années, de nombreux rapports de la cour des comptes dénoncent les dérives pour le contribuable de ces préfets fantômes. Une simple recherche sur Google vous rappelle de nombreux articles sur tous ces préfets sans préfectures. Dans les médias de droite ou de gauche. Même des émissions de TV à heures de grandes écoutes ce scandale a été signalé. Mitterand, Chirac, Sarkozy on usé jusqu’à la corde la ficelle de cette supercherie de nominations en conflit d’intérêts.

La cour des comptes stipule même que le préfet doit être de neutralité politique absolue. La cours des comptes stipule même dans son rapport confié à Manuel Valls en juillet 2014 le fait que les préfets s’inscrivent forcément dans une neutralité hautement républicaine, même s’ils attestent d’un fort lien de loyauté avec le pouvoir central. Donc ne doivent être nommés s’ils sont colorés politiquement.

La Cour, dans ses observations émises indiquait que sur l’année qui lui sert de référence de calcul, en 2013, sur un effectif de 250 préfets gérés par le ministère, seuls 127 étaient affectés à un poste territorial, soit la moitié, alors que 37 étaient détachés, 12 en disponibilité, 1 en dehors des cadres, et 75 dans la situation dite « hors cadre ».

La conclusion de la cour des comptes est sans appel « la suppression pure et simple de la voie d’accès au corps des préfets par nomination en mission de service public, serait source de clarification et soulignerait davantage l’identité professionnelle du corps fondée sur les fonctions de représentant de l’État dans un territoire ».

Manuel Vall vient de nommer son ami, certes comme l’on fait ces prédécesseurs de gauche et de droite, mais n’est-il pas temps de demander des comptes publiquement ? Que la gabegie s’arrete un jour ?

Ça ne fait que quelques lignes dans les journaux ou comme aujourd’hui dans cet article et puis c’est finit on en parle plus…..Sauf que comme à l’habitude ça coûte et cher et pour longtemps.

Cela fait des années que des nominations pratiquées par François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy et maintenant Hollande perdurent.

Un décret du 29 juillet 1964, consultable sur le site gouvernemental Légifrance, et modifié le 16 février 2009 stipule que « les nominations préfectorales impliquent une obligation d’affectation sur un poste territorial  ». Ce qui est logique.

 

Donc dans la pratique, ce monsieur Christian Gravel, préfet sans affectation territoriale va percevoir, une rémunération mensuelle brute de 6 500 euros a peigner la girafe ou tresser des colliers en macramé. Au bout de 6 mois il aura droit a une retraite indexée sur ses derniers revenus de fonctionnaire, d’environ 4500€, pas comme vous vil contribuable « normal » sur 25 années, soit un ratio 50 fois plus et une réalité de carrière.

Si ce brave homme vit vieux (disons 30 années à la retraite il bénéficiera de 6 mois de poste fictif, et 30 années de rente d’état sur cette base.

 

N’oublions pas que cette personne pourra « cumuler » ses régimes de retraite speciaux. Pas comme vous vil contribuable larbin qui si vous avez plusieurs jobs dans votre carrière n’avez qu’une seule retraite en plus limitée au seuil sécu. Lui ne sait même pas ce que c’est.

 

Nous, les contribuables payons au présent des centaines de retraites de préfets qui n’ont jamais eu de préfectures. Ces gens bien nourris, aux frais de l’état font partie des classes qui ont un taux de mortalité le plus faible. A chacun nous assurons entre 30 et 50 années de rente pour 6 mois de fin de carrière pseudo-effectif.

 

En tant que vil capitaliste bien connu sur ce site, prônant le revenu basé sur le risque ou l’investissement, et la stricte équité individuelle des régimes de retraite, je me pose une vil question capitaliste.

De quel capital doit mettre de coté un capitaliste pour bénéficier de 4500€ de rente par mois comme un préfet ?

 

Une récente étude indiquait que pour disposer de 1000€ par mois il fallait disposer d’un capital à placer entre 250 et 300 000€ en assurance vie.

 

Bref, 6 mois de travail fictif rapporte un équivalent capitalistique de 1 million d’€uros. Un capitaliste doit déposer en banque cette somme pour disposer de la même rente d’état. Bien le régime spécial, sans le risque et sans rien inventer ou innover. Elle est pas belle la « répartition » à la Française ? 

Mieux que n’importe quel placement financier. Un revenu supérieur à des dividendes sans le risque alléatoire d’investir dans un projet personnel, ou Google ou Tesla.

 

La rente sans aucun investissement sans le risque ni la mobilisation de capital.

 

 

Le 1er ministre ne peut pas ne pas savoir que ses nominations sont des abjections clientélistes.

Rapports, articles dans tous les journaux, émissions à la TV, même le chien sait que nommer un copain préfet sans préfecture à gérer est un scandale et une forme de prise d’interet illicite.

Le Président moraliste des « moi je » ne peut ignorer. C’est clairement et en évidence flagrante que ces gens abusent de leur pouvoir.

 

Nous avons 5 millions de chômeurs. Il faut attirer les investisseurs du monde entier.

Trouver des gens qui mobilisent leur argent pour innover et créer.

 

L’état dépense chaque année 35% de plus que les recettes des impôts. Et vous voudriez une acceptation de l’impôt par ceux qui restent pour financer du clientélisme et des rentes d’état imméritées ?

Nous sommes en overdose de clientélisme.

 

L’interventionnisme d’état ne sert que des intérêts de caste, catégoriels et de clientèle.

Les politiciens Français sont à vomir. 

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Sénateurs branleurs surpayés

Certains diront que le Sénat est inutile. Pour beaucoup de Français, c’est une maison de retraite pour un personnel politique âgé, le refuge de politiques recalés du suffrage direct ou un repaire pour truands protégés par l’immunité parlementaire. Pour d’autres, il est indispensable à l’équilibre démocratique de notre système parlementaire.

En sus de son traitement mirifique, le sénateur bénéficie de toute une série de commodités. À la Chambre haute, on trouve, entre autres, un restaurant et sa célèbre cave à vin (quelques milliers de bouteilles), un salon de coiffure, une lingerie, une salle de sport (souvent vide), un labo photo et même un atelier d’ébénisterie…

Non seulement les sénateurs sont très bien logés quand il leur advient d’être à Paris (une dotation de 75 euros par jour leur est versée) mais ils peuvent aussi bénéficier de prêts avantageux pour l’achat d’un logement… Jusqu’à 75 000 ou 150 000 euros selon la région, au taux annuel de 2 % sur 18 ans. De quoi donner du baume au cœur des 3,6 millions de Français mal-logés…

Le Sénat buissonnier

Le plus scandaleux est que les sages de la Haute assemblée y mettent rarement les pieds. Seule une soixantaine de sénateurs sont assidus aux séances publiques. Pour leur défense, ces élus expliquent que le vrai travail parlementaire se déroule en commission et pas en séance. L’article 15 alinéa 3 du règlement du Sénat stipule qu’en cas de trois absences consécutives d’un sénateur dans la commission dont il est membre, son indemnité de fonction pourra être réduite de moitié. Malheureusement cette disposition n’a jamais été appliquée. De toute façon, ceux qui suivent les séances publiques du Sénat auront pu le constater, les sénateurs écoutent rarement l’orateur, trop occupés qu’ils sont à bavarder avec leurs voisins ou à s’occuper de leurs affaires personnelles.

Les heureux résidents du palais du Luxembourg n’ont aucune excuse pour expliquer ces absences. Comme pour les députés, chaque sénateur peut profiter de la gratuité du réseau SNCF et en 1ère classe (demi-tarif pour les conjoints) ainsi que 46 allers-retours en avion, en France métropolitaine. À Paris, chaque élu bénéficie de 3 000 euros de frais de taxi par an, d’une carte gratuite pour le métro et surtout du parc auto du Palais (une vingtaine de voitures à 45 000 euros l’unité).

« Le Sénat est le seul club que je connaisse où l’on paye la cotisation des membres ». Un sénateur

D’autres facteurs expliquent ces absences. Il existe 78 « groupes d’amitié » avec les pays étrangers. Ils permettent aux sénateurs de partir en voyage tous frais payés (et souvent en famille). Le travail sur place laisse beaucoup de temps libre pour les activités touristiques. Chaque sénateur peut adhérer à autant de groupes qu’il le désire. Il leur est demandé une cotisation annuelle de seulement 19 euros par pays. Et c’est sans compter les quelques dizaines de « groupes d’étude », à l’intitulé sympathique, comme « les arts de la rue et du cirque » ou « la chasse et la pêche ». Ces groupes sont le lieu d’intrigues de couloir et de lobbying, dont le Sénat est le carrefour.

La réserve parlementaire

Parmi les multiples ressources du Sénat, la réserve parlementaire (qui sert à financer des associations et des collectivités dans les circonscriptions) est comme la partie émergée de l’iceberg. Elle s’élève, selon les spécialistes du sujet, à 150 millions euros, Sénat et Assemblée nationale confondus. Le crédit de cette caisse, caché à l’intérieur des budgets de différents ministères, ne sert qu’à acheter les électeurs… Le vrai pactole, est celui de la caisse de retraite des anciens sénateurs qui se monterait à quelque 500 M euros.

Une retraite en platine

En moyenne, un sénateur touche 4382 euros nets par mois pour une obligation de cotisation de seulement 15 ans. La retraite maximum peut atteindre 6000 euros mensuels pour 25 ans de cotisation. Pour bien se rendre compte, après un mandat de six années, un sénateur recevra 1869 euros de pension. Cette somme est supérieure à ce que perçoit un Français du privé après 40 ans de cotisation. La réforme de 2010 ne change quasiment rien, si ce n’est l’âge légal de départ en retraite. Les veuves et veufs, pour leur part, touchent 66 % de réversion, taux le plus élevé de France… À force de privilèges, la douloureuse du Sénat, les contribuables la sentent passer. En 2013, le montant de la dotation de l’État dépasse les 323 millions d’euros. Cette enveloppe, votée par les sénateurs, est immédiatement placée, personne ne sait où, et fait des petits. Le profit ainsi dégagé, les Français ne le revoit pas, cela va de soi… Il sert probablement à opérer de nombreux et luxueux travaux de réfection du Palais et des immeubles achetés ici et là dans les beaux quartiers parisiens. Comme par exemple l’achat du 46, rue de Vaugirard en 2002, dont la rénovation a coûté plus de 10000 euros le mètre carré.

Contribuable associé

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Attention contribuables , le contrat du siècle, c’est vous qui allez payer!

Attention contribuables , le contrat du siècle, c’est vous qui payez!

Vous connaissez « Lion Air »? Vu le montant de la caution, vous deviez vous largement vous y intéresser! Parce que si Lion Air est insolvable, la caution c’est la Coface, et la Coface, ce sera vous, vous le lecteur et contribuable Français.

 Parfois, dans le commerce, on gagne son argent a refuser les contrats. Et celui là il le bon sens aurait du le refuser. Il sent le souffre, mais le besoin de court terme sacrifie le long terme.

Le contrat du siècle Airbus signé par Airbus fait suite au contrat du siècle de 230 avions Boeing signé par les mêmes le 12 février 2012.

Attention contribuables , le contrat du siècle, c’est vous qui payez!

Vous connaissez « Lion Air »? Vu le montant de la caution, vous deviez vous largement vous y intéresser! Parce que si Lion Air est insolvable, la caution c’est la Coface, et la Coface, ce sera vous, vous le lecteur et contribuable Français.

 Parfois, dans le commerce, on gagne son argent a refuser les contrats. Et celui là il le bon sens aurait du le refuser. Il sent le souffre, mais le besoin de court terme sacrifie le long terme.

Le contrat du siècle Airbus signé par Airbus fait suite au contrat du siècle de 230 avions Boeing signé par le même acheteur le 12 février 2012.

En votre nom, François Hollande a signé la caution du contribuable Français pour 234 avions Airbus.18 milliards d’€uros. Soit environ 24 milliards de dollars. Le contrat du siècle avec la compagnie « Lion Air » bénéficie de la caution Coface. La COFACE est l’assurance crédit export de l’état. Si les avions ne sont pas payés, c’est donc la Coface, c’est a dire vous contribuables qui allez payer indirectement….

Bien entendu, le journalisme Français, n’a pas vérifié grand chose.

Qui est Lion Air ?

Lion Air (code AITA : JT ; code OACI : LNI) est une compagnie aérienne indonésienne à bas coût fondée en 1999 et basée à l’aéroport de Soekarno-Hatta à Jakarta capitale de l’Indonésie . Son réseau consiste en 50 lignes intérieures Indonésiennes.

Interdiction de vol.

Si vous êtes un Français moyen et ne côtoyez les aéroports que pour vos vacances ou pour des déplacements Européens, vous n’avez jamais vu sur le tarmac, un avion « Lion Air ».

Que se soit dans les aéroports internationaux Européens ou Américains, vous pouvez en être certain, vous n’en avez jamais vu. Vous pouvez y ajouter les aéroports régionaux des vol low cost, vous ne les avez jamais vu.

Lion Air est une des compagnies interdites de vols en Europe depuis 2007. La compagnie Lion Air fait partie comme la majorité des compagnies Indonésiennes des listes noires des pays occidentaux.

Une compagnie de 92 avions.

Air Lion c’est 92 coucous. Des avions hors d’age, qui n’ont pas coûté cher. La vétusté de la flotte Lion Air est un des effets de levier qui a permis à cette compagnie seulement créée en 1999 de s’étendre rapidement. Pas de gros amortissements pour des machines d’occasion que personne ne voulait plus. Avec l’achat d’avions neufs, le coût du transport va augmenter, il faudra amortir l’avion.

Une base technique et logistique faible.

L’Indonésie souffre de graves pénurie d’infrastructures, et particulièrement dans le transport aérien. Le pays est incapable de former pilotes et technicien. L’industrie du transport aérien est en pleine expansion, mais les établissements de formation locaux ne sont pas adaptés et ne pourrons pas répondre aux nécessités et aux besoins de pilotes et autres techniciens pour Lion Air. L’industrie aérienne indonésienne a connu plusieurs accidents aériens mortels au cours des 10 dernières années, la réglementation n’est toujours pas améliorée.

La viabilité commerciale et financière de Lion Air à honorer ses contrat est remise en doute, même en Indonésie.

Les réactions de la presse, les autorités en Indonésie ont moins de grandiloquence que la Presse Française sur ce contrat Fabuleux de Airbus. Leurs articles doutent de la solvabilité de leurs compagnies et la capacité réelle de ces dernière à tenir leurs engagements.

 

http://www.thejakartapost.com/news/2013/03/21/editorial-concern-over-lion-s-expansion.html

http://www.thejakartapost.com/news/2013/03/11/mismanagement-still-dogs-local-airline-operators.html

Des concurrents Indonésiens qui veulent en découdre.

Si Lion Air a réussit en 14 ans à la faveur d’une défaillance financière du concurrent Mandala Airline à acquérir 45% du marché intérieur Indonésien, et devenir le second transporteur du pays, elle a dons son propre pays des compétiteurs. Garuda Air, leader historique, qui a vu Lion Air se développer parfois à son détriment, a commencé à réagir. La compagnie nationale Indonésienne Garuda a donc décidé de reprendre le terrain perdu avec la création d’une compagnie low cost, « CITILINK ». Citilink vient pour cela, d’acheter un parc de 25 Airbus. Citikink est bâti pour reprendre des parts de marche à Lion Air, sur le marché domestique Indonésien.

N’oublions pas Sriwijaya Air, compétiteur depuis 2003 avec ses 23 avions qui vient aussi de signer l’achat de 20 20 Embraer 190, et 10 options en 2011, une marque d’avion Brésilienne concurrente de Airbus et Boeing. En plus elle vient de racheter 12 Boeing 737-500 d’occasion en 2012. 

Mandala Airlines entreprise Indonésienne que l’on croyait hors course, avec ses années de suspension et ses déboires financiers a repris ses activités, le 5 Avril 2012. Deux avions ont repris les vols, et 10 autres attendent un certificat d’exploitation pour reprendre du service. Mandala a été re-capitalisé par la compagnie Tiger Airways, elle même filiale de Singapour Airways. Un partenaire financier enfin solide.

Le grand marché Asiatique Aérien étendu, il faudra détrôner Air Asia.

Lion Air n’a pas jamais montré une capacité concurrentielle sur le marché international. Le contrat des 234 Airbus est destiné a être exploité par Lion Air avec l »enseigne Batik Air sur le marché Asie-Pacifique. C’est pour l’instant une compagnie papier.

Bien entendu, il ne faut pas croire que les Grands opérateurs aériens actuels, vont abandonner des lignes, ou laisser Lion Air se développer à leurs dépends. C’est un marché hautement concurrentiel.

A commencer par le leader AirAsia, le pionnier de voyages à low cost en Asie. AirAsia opère avec le coût de transport le plus faible au monde. Un seuil de rentabilité dès 52% d’occupation de l’avion. Un délai de débarquement embarquement de ces avions de 25 minutes maximum. Un niveau de productivité d’équipage qui est modestement et officiellement le meilleur du monde. Plus compétitif que Ryanair ou Easyjet pourtant des références. En Juin 2011 AirAsia a commandé 200 Airbus, et 100 autres en décembre 2012. On imagine mal que c’est pour laisser de la place à Lion Air. A fin 2020 AirAsia alignera devant Lion Air qui commencera à recevoir seulement ses premiers avions une machine de guerre de 400 appareils neufs d’une entreprise gérée au cordeau avec une force de frappe financière à faire pâlir Air France elle est prête à en découdre avec n’importe lequel des contradicteurs. Sa puissance financière lui permettra de perdre de l’argent et faire du dumping sur certaines lignes pour décourager ses adversaires.

Derrière le mastodonte AirAsia se cachent dans le low cost des opérateurs plus modestes comme Jetstar ou Spicejet, sans compter les compagnies génériques nationales comme Quantas ou Cathay Pacific prêtes à se lancer aussi dans le low cost.

Un choix incohérent pour une compagnie low cost

Les compagnies low cost économisent a n’avoir qu’un fournisseur. Southwest, ou Rynair n’ont que des Boeing. AirAsia ou EasyJet n’ont que des modèles Airbus. Une flotte uniforme permet de mutualiser la maintenance, la formation des pilotes et des techniciens. Avec une flotte Boeing-Airbus, l’avantage économique et concurrentiel disparaît, et les besoins en compétences sont doublés.

 

La rentabilité low cost, un exercice compliqué.

Lion Air a progressé sur le marché Indonésien, une population passée au libéralisme, qui a augmenté son pouvoir d’achat ces dernières années. Lion Air a émergé parmi de nombreuses compagnies à bas prix de voyages aériens abordables pour un grand nombre de personnes.

Toutefois, les marges bénéficiaires demeurent très minces alors que le secteur du transport aérien exige de la main-d’œuvre, la mobilisation d’énormes capitaux et des compétences technologiques. Dans une industrie qui produit un produit hautement périssable. Un siège passager vide est perdu définitivement quand l’avion décolle. Les opérateurs pratiquent la guerre des prix. Pire, le carburant, dont le tarif est volatile, représente un tiers du coût d’exploitation des compagnies aériennes.

Des critères de prêt « léger ».

Lion Air a été créée en 1999 par les frères Kusnan et Rusdi Kirana.

Le potentiel estimé de caution sur les prêts de leur entreprise d’aviation est de 700 millions d’€uros, actions de Lion Air incluses. Avant d’acheter ces 234 avions Airbus, ils ont achetés 200 Boeing, donc avant vente, l’entreprise a déjà un engagement de 14 milliards d’€uros sur le dos. Le nouvel engagement a facture des Airbus est de 18 milliards d’€uros.

La société Lion Air ne publie pas ses comptes. Il n’est pas certain qu’elle gagne de l’argent.

Lion Air avait annoncé début 2011 une entrée en Bourse mais elle n’est jamais venue. Certaines mauvaises langues disent que ce n’était qu’un effet d’annonce, Il n’est même pas certain que cette compagnie gagne de l’argent.

Airbus, la Coface le politique et le contribuable

Airbus et Boeing se livrent une guerre des prix brutale. Ils sont engagé dans une guerre de position avec Boeing. Les dirigeants de EADS Airbus disposent d’entrées directes à l’Élysée. Leur but est de vendre le plus d’avions possible.

La Coface est une assurance crédit à l’exportation. Pour les novices de l’assurance crédit, et faire simple, Airbus est assuré contre les incidents de paiement par cet assureur crédit, la Coface. La Coface est une filiale à 100% de Natixis. Natixis est une « bad bank ». Elle a été sauvée par l’état Français. Compte tenu des engagements passés, l’état est un caution à vie de Natixis.

Le politique, a besoin d’effet d’annonce. Louis Gallois est l’ancien dirigeant d’EADS, constructeur de Airbus, et affiché gauche socialiste. L’intérêt du pouvoir est le court terme, qu’elles qu’en soient les conséquences sur le long terme des actes d’aujourd’hui.

En demandant politiquement à la Coface, d’assurer ce contrat d’évidence insolvable, elle permet au politique un effet d’annonce, de créer des emplois de court terme, quitte à sacrifier le long terme.

Les politiques, savent qu’ils ne seront plus là pour expliquer dans 10 ans que le contribuable paiera. Avec les décisions d’aujourd’hui, vous savez maintenant que dans 10 ans vous ne pourrez pas vous payer vos rêves. Votre futur ‘argent servira en impôts à payer des factures des avions de Lion Air, Votre futur est déjà compromis avec les effets d’annonce d’aujourd’hui.

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