Archive | juin, 2020

Paris. Le problème structurel

Paris, c’est une forte concentration de bruits, de voitures, de gens, de béton, de pollution. Les casseurs d’extrême gauche, les Zadistes qui font les nuits-debout, le chantage permanent des employés dans le monopole des transports qui bloquent la liberté de circuler, les manifestations extrémistes qui cassent les commerces, les agressions dans les transports en commun, les difficultés pour se loger sont les maux que chacun peut constater.

Mais ces faits sont réels et il est donc logique que les habitants en souffrent.

La vérité est simple. Paris est une capitale avec une densité par habitant la plus élevé du monde occidental.

 

PARIS c’est 21 000 habitants au km2.

A coté, Singapour avec la mer qui limite son agglomération, et ses gratte-ciels fait figure de champ à la campagne avec seulement 12000 habitants au km2.

 

A la densité officielle, s’ajoute les gens qui y habitent et ne figurent pas dans les données officielles de Paris, les « non-déclarés » illégaux ou légaux.

Les milliers d’illégaux dispersés, de la porte d’Aubervilliers ou porte de la Chapelle ne sont pas dans les statistiques du nombre d’habitants.

Les milliers d’étudiants en habitat de passage pour la scolarité, les travailleurs intérimaires ou contrats courts ne sont pas enregistrés comme habitants officiels, mais seulement des logés de passage et ne sont pas inclus dans ces statistiques de densité.

 

 

Tout est à Paris. Le gouvernement, les ministères, les grandes écoles, les grands hôpitaux, les sièges sociaux, les lieux culturels, les médias.

L’attractivité et la concentration des activités entraînent des flux urbains énormes pour se rapprocher de Paris.

 

Les transports en commun de tout le pays y est ultra centralisé. Pour voyager du Havre à Grenoble, vous devez traverser Paris, aussi bien en voiture, train ou bus.

Ultracentralisation qui génère encore plus de monde au kilomètre carré en incluant ces flux nombreux et divers.

 

Le lieu le plus pollué de Paris n’est pas la rue mais le métro.

 

Chaque candidat aux prochaines élections en va de sa promesse démagogique de mettre fin aux maux des Parisiens.

 

Les écolos font rêver d’un fantasme démagogique de promesses d’une ville verte avec des pistes cyclables, de supprimer des voitures. De créer des espaces verts. Ou réduire les voies.

Les bolcheviques la promesse de construire plein de HLM.

 

La droite d’assurer la sécurité.

La réalité c’est que tous veulent le pouvoir pour le pouvoir et tous ont des promesses démagogiques

 

Pour planter un arbre, il faut 12 à 15m2 de surface foncière au sol. Et une chance sur 2 qu’il crève dans les 2 ans, le sol est déjà pollué et entre les chiens vont uriner dessus ou les dégradations volontaires si nombreuses. Végétaliser est une farce démagogique pour attirer le bobo.

 

Le cycliste de la photo prise au mois de mai dernier, plein soleil radieux, vous vante le bonheur du vélo. Je vous confirme, en plein soleil, vêtu loisir, à circulation urbaine réduite avec le Covid, le vélo à Paris, c’est certainement super agréable. Voire génial.

 

Par contre la photo de novembre sous pluie battante, ce sera trempé jusqu’aux os, malade, le nez qui coule. En janvier à -3° avec verglas ou neige, ce sera bras ou nez casé sur le bitume, vélo plié et pneumonie et regret de ne pas avoir été au chaud dans un véhicule avec une carrosserie ce jour là.

 

Les promesses de logements HLM, c’est surtout pour les extrêmes gauchistes l’idée inavouée de faire du clientélisme et du favoritisme à l’attribution pour se créer une clientèle durable qui remplace celles pluralistes, et devenir des élus apparatchik a vie.

 

A moins de construire plus haut ou creuser profond, il n’y a pas de place foncière pour des nouveaux logements dans des surfaces déjà encombrées.

 

Paris est une ville fermée, pour faire des nouveaux logements ou planter des arbres, il faut enlever des logements ou déplanter des arbres.

A Paris, même la périphérie est saturée.

 

Il n’y a pas de place pour faire des pistes cyclables dans une ville déjà engorgée de voitures.

On a enlevé les voies sur berge, la photo sans congestion automobile est jolie, sauf que les voitures engendrent des embouteillages encore plus monstres ailleurs. On déplace le problème. C’est tout.

 

La seule solution, est de régler le problème structurel. L’attractivité et le centralisme de la ville de Paris. Qui fait que tout le monde doit y aller ou y vivre.

 

Pour gérer la densité sociale ou diminuer le trafic de véhicules, il en faut pas promettre des logements dans une urbanisation déjà bondée, pas plus que réduire les voies empêche les raisons ou motivations de traverser ou se rendre à Paris.

 

Le problème est structurel. L’attractivité de Paris est sa maladie.

 

Pour « dé-densifier », pour « réduire le trafic », il faut réduire ce qui amène les gens à vouloir vivre à Paris, à se déplacer à Paris et en harmonie avec eux. Pas en les stigmatisant ou diabolisant ou les éjectant par la coercition.

 

Pour réduire les problèmes des Parisiens, il faut réduire les raisons de l’attractivité.

 

C’est à dire s’attaquer au tout état et au Jacobinisme.

 

C’est à dire enlever le ministère des finances de Bercy, et l’envoyer à Granville, proche des îles Jersey, pour être plus à proximité de l’optimisation fiscale.

Déplacer le ministère de la justice de Paris centre et l’envoyer à Guéret à coté de la maison d’arrêt par exemple.

 

Déplacer le musée d’Orsay à Bagnère de Bigorre.

 

Mettre le siège social de France Inter à Roubaix. Pour rapprocher les journalistes militants des inégalités sociales.

 

Le meilleur exemple pour cette politique écologiste doit être donné par le ministère de l’écologie et du développement durable. S’il allait se mettre à Caunette sur Loquet ville ou il y a le plus d’agriculteurs de France ?

 

En effet que font ces gens si proches de la nature en plein Paris à contribuer à polluer, prendre de la surface foncière anti-écologique dans une concentration qu’ils détestent ?

Il reste une question, ont-ils plus envie de contraindre les autres aux solutions écolos que se les appliquer à eux-mêmes ?

 

Par Spartacus Lequidam

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L’UE devient percepteur. 750 milliards à rembourser de 2028 à 2058 et 4 nouvelles taxes.

L’arbre d’argent magique. L’UE prête donc à l’état Français, et aux autres états européens 750 milliards à rembourser sur 30 ans de 2028 à 2058 avec 4 nouvelles taxes crées.

4 nouvelles taxes

Voici donc la proposition de l’UE aux contribuables européens.

Projet provenant du plan de ressources escomptées que vous pouvez télécharger ici sur le site officiel de la commission européenne: https://ec.europa.eu/info/files/financing-recovery-plan-europe_fr

(copié-collé de la note Européenne au mot près) :

1-Extension des ressources propres fondées sur le système d’échange de quotas d’émission aux secteurs maritime et aérien pour générer 10 milliards d’€ par an.

2-Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières pour lever entre 5 milliards d’€ et 14 milliards d’€ par an.

3-Ressource propre fondée sur les activités des grandes entreprises, qui tirent des bénéfices considérables du marché unique de l’UE, laquelle pourrait, en fonction de sa conception, rapporter quelque 10 milliards d’€ par an.

4-Taxe numérique sur les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel global est supérieur à 750 millions euros pour générer jusqu’à 1,3 milliards d’€ par an.

On remarquera en faisant une simple addition, que les ressources annuelles envisagées pour le remboursement sont à minima de 26,3milliards, et à maxi 35,3 par an soit sur 20 ans entre 526 et 706 milliards. Ça ne fait pas 750 milliards, même dans le cas le plus favorable idéaliste….

On remarquera le manque de courage de ne pas taxer directement les individus mais procéder encore par des taxes indirectes. Pas fous les technocrates, arroser de démagogie écolo pour faire passer à l’opinion la succion à haute dose. Le climat est une source intarissable d’excuses à taxer.

C’est la grande technique, ou on vous fait croire que c’est la vache qui est taxée, pour ne pas que vous puissiez comprendre que vous allez payer le lait plus cher.

Les technocrates de l’UE ont répondu comme les étatistes le font tous: augmentation des dépenses, centralisation, et même collectivisation de la dette. L’argent va aller au bon vouloir de l’état, de ses politiciens et ses fonctionnaires. Nous vivions déjà dans une économie étatiste de favoritisme, ça va être encore plus la fête aux favorisés.

Vous remarquerez que ces taxes sont au futur, à partir de 2028.

Dans 8 ans, Macron ou Merkel ne seront plus au pouvoir, par contre l’argent pour acheter des clientèles va bien arriver au présent pour la dépense publique sans compter.

Un nouveau percepteur, l’UE.

Ces 750 milliards vont être empruntés aux marchés financiers, par la banque centrale européenne. Cette fois ci l’UE va devenir un nouveau percepteur pour se faire rembourser. Quand on commence à lever et collecter des impôts, la souveraineté des gouvernements nationaux est encore plus restreinte, et les finances et libertés des citoyens encore plus limitées..

Maintenant que ‘l’UE va taxer les citoyens, quelqu’un imagine t-il vraiment que Bruxelles, ces politiciens et fonctionnaires vont abandonner ce pouvoir d’en lever plein d’autres d’ici 2058 et en rajouter plusieurs louches?

Le secteur aérien va donc être impacté par les taxes. (2 à 4% du PIB) pour un pays qui construit des avions, et une compagnie nationale en quasi faillite, et pas de compagnie Low-cost représentative, le redressement est mal barré.

Le secteur maritime va être impacté, on ne le sait pas, mais l’économie Maritime de la France représente (14% du PIB).

Dans le 2eme pays qui possède la plus grande face maritime d’Europe, un pays ou les ports sont en retard de trafic international, une concurrence des affréteurs internationaux et une Angleterre Brexitienne libre de l’Europe qui ne demande pas mieux que nous nous tirions ce genre de balle dans le pied pour développer les leurs ports et court-circuiter les ports Européens de la manche ou la mer du Nord.

Les taxes carbone vont permette au reste du monde de profiter encore du pétrole, et faire prospérer leurs économies et les délocalisations des industries européennes. Génial dans le pays qui c’est le plus désindustrialisé d’Europe. Le plein coûtera toujours moitié moins cher aux USA qu’en France.

Les taxes numériques vont alourdir à la fois les entreprises et les consommateurs, qui seront inévitablement répercutée sur les utilisateurs d’Internet et dissuader les investissements et les sièges sociaux des entreprises dématérialisées sans frontières qui chercheront des lieux plus propices à leurs affaires.

 

Ou ira l’argent ?

Normalement lorsque vous citoyen ou entreprise allez chercher un prêt, vous devez avoir un Business plan, un projet, un bilan prévisionnel d’exploitation, un but, et des garanties, mais pas les états. Eux empruntent au nom des bonnes intentions morales. Créer une relance économique sans qu’aucun d’eux ne sache de quoi il parle, le prévisionnel est élaboré sur un confetti. Le seul projet concret est d’avoir du pognon à dépenser pour passer pour des samaritains.

Voici donc le monde des bonnes intentions. L’argent sera donné aux états et permettra de donner aux politiciens et fonctionnaires à la recherche de courbettes, du pouvoir. Y’aucun projet en face.

Rien de rien de concret et c’est ouvert a n’importe quel projet sulfureux d’avion renifleur ou super-phénix du moment.

Pour ceux qui ignoraient que nous étions sur la voie du communisme et de l »omniprésence destructrice de l’état, l’UE a les pieds sur l’accélérateur de cette perspective.

Un copie-collé du communisme bureaucratique centralisateur et un agissement apparatchik planificateur des technocrates digne de Mao.

Avez vous regardé Bruno Lemaire jouer le seigneur pédant, condescendant, qui n’a jamais rien construit, investi sauf des bavardages et des taxes (GAFA) bâclées et retoquées à coup de pied au cul, qui joue le caïd condescendant, en faisant passer les entreprises victimes des politiques étatistes, en soumis auquel on impose les déshéritas écolo-fascistes comme objectifs.

C’est affligeant.

 

Comme vous avez commencé à le remarquer, les premiers servis de cet argent pour arroser des politiciens sont ceux qui sont les plus proches de l’état. Air France, Renault là ou l’état est majoritaire, les primes à certaines catégories de fonctionnaires, et le plan de relance va être donné en fonction de celui qui pleure le plus, joue au misérabiliste, le plus près de l’état ou représente une catégorie socioprofessionnelle qui représente un intérêt politique, ou un groupe social plus influent que les autres, comme les artistes ou les médias.

La période de remboursement et taxations est fixée de 2028 à 2058, de sorte que la bombe à retardement explose pour les générations futures. Ceux au travail à partir de 2028 peuvent s’attendre à supporter les coûts pour longtemps.

Pour un pays comme la France, déjà surendetté, surfiscalisé cela promet un malaise et 38 ans de dissertations angoissantes dans les médias, BFM, Cnews ou LCI ont au minimum 2 heures de débat assurés journalières pendant 28 ans.

Les contribuables actuels et futurs n’ont pas finit d’entendre parler de dettes. Le futur c’est 2028, Dans 8 ans.

Ils ne sont pas nés, ne votent pas, ne peuvent pas s’indigner au journal de  20h et n’ont pas leur mot à dire.

Les « pas encore nés » sont déjà taxés pour 30 ans avant même de naître.

 

Par Spartacus Lequidam

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