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Pauvreté: la volonté d’ignorer

N’est-ce pas extraordinaire? La pauvreté a été complètement redessinée sur la carte du monde. Le monde a changé.

La pauvreté diminue, et les gens de gauche ne peuvent pas le dire, ne peuvent pas l’écrire ni même le penser. La vérité est niée. Ils croient aux dogmes de la croissance de la pauvreté dans le monde comme une croyance religieuse. A cette différence près, la pauvreté est mesurable, visible, géographiquement accessible et les organismes officiels et caritatifs donnent des chiffres qui se corroborent.

 

Le monde étant réputé, au cours de ces dernières années, avoir été dominé par le soi disant « néo-libéralisme », dans leur esprit dopé au Marxisme, rien de bon ne peut en être sorti d’un monde libéralisé.

Donc, toute information visant à démontrer le contraire n’est pas seulement suspecte : elle nécessairement fausse. Le déni comme simple argument face aux réalités.

Plusieurs rapports et ouvrages de la sphère de gauche ont toujours prophétisé de terribles famines sur Terre à l’horizon du 21eme siècle

Les écologistes, fortement Malthusiens ont toujours eux aussi soutenu par le passé que la population mondiale ne pourrait plus se nourrir, ils n’ont jamais envisagé les améliorations de rendement ou ni l’acheminement des denrées par les conteneurs.

La réalité globale de la pauvreté a changé partout sur terre, mais l’image passée d’une misère en extension est restée dans les esprits des gens de gauche et écologistes. Ils n’ont pas adapté leurs téhories aux évolutions des réalités.

D’ici 2035, il n’y aura plus de pays pauvres dans le monde. Quelques malheureux pays seront retenus par la guerre, les réalités politiques (tels que la Corée du Nord, Zimbabwe) ou la géographie (comme quelques États sans littoral d’Afrique centrale). 

Mais tous les pays d’Amérique du Sud, en Asie et en Amérique centrale (à l’exception peut-être Haïti) et la plupart en Afrique côtière seront devenus des nations à revenu intermédiaire. Plus de 70% des pays auront un revenu par personne supérieur à la Chine d’aujourd’hui.

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À tous les égards, le monde est mieux maintenant qu’il ne l’a jamais été. L’extrême pauvreté a été réduite de moitié au cours des 25 dernières années, la mortalité infantile est en chute libre, et de nombreux pays qui a longtemps compté sur l’aide étrangère sont maintenant autonomes.

Alors pourquoi tant de gens semblent penser que les choses empirent? Une grande partie de la raison est que beaucoup trop de gens sont sous l’emprise de mythes profondément néfastes sur la pauvreté et le développement mondial.

Pour ceux qui ne veulent pas le croire, dans un environnement libéral, les pays pauvres sont condamnés à rester pauvres.

La réalité démontre l’entière fausseté de ce raisonnement. Ils ne sont vraiment pas. Les revenus et d’autres mesures de bien-être humain sont en hausse presque partout, y compris en Afrique.

Nairobi, par exemple. En 1987, des gens pouvaient mourir de faim, la plupart des maisons n’avaient pas l’eau courante, les gens passaient leur temps a courir et remplir des seaux et cruches d’eau à longueur de journée. L’atmosphère était irrespirable. Aujourd’hui, la ville de Nairobi est une ville moderne bien différente, elle dispose de grands immeubles, un air pur, de nouvelles routes et des ponts permettent de passer de l’autre coté du Fleuve.  La plupart des gens de Nairobi sont de la classe moyenne. On trouve encore des poches de pauvreté, mais les arrivent à s’en sortir avec une économie informelle.

Quel miracle ?  »Â Vous pouvez voir une transformation similaire à Mexico, New Delhi, Shanghai et beaucoup plus de villes à travers le monde entier.

Le revenu par personne en Turquie et le Chili est arrivé actuellement là où les États-Unis étaient 1960. vaccination2

La Malaisie est presque arrivée à ce niveau. Le Gabon pays classé dans les plus pauvres des années 70, est un pays prospères d’Afrique aujourd’hui. Depuis 50 ans, le revenu réel par personne de la Chine a augmenté huit fois.Celui des Indes a quadruplé, celui du Brésil a presque quintuplé, et petit Botswana, avec une gestion très fine de ses ressources minérales, a vu une augmentation multiplié par 30.

Une nouvelle classe de pays à revenu intermédiaire qui existait à peine il y a 40 ans compte aujourd’hui plus de la moitié de la population mondiale.

Et oui, cela est vrai même en Afrique. Le revenu par personne en Afrique a grimpé de deux tiers depuis 1998, d’un peu plus de 1300 $, à près de $ 2200 aujourd’hui. 

Sept des 10 économies les plus dynamiques de la dernière demi-décennie sont en Afrique.

Le monde libéral a été généreux. L’aide étrangère privée n’a pas sauvé que des vies, elle a jeté également les bases d’une durée, incluant un progrès économique à long terme.

Beaucoup de gens pensent que l’aide étrangère est une grande partie des budgets des pays riches. Quand les sondeurs demandent Américains quelle est la part du budget va à l’aide, la réponse la plus fréquente est «25%». En fait, il est inférieur à 1%. (Même la Norvège, le pays le plus généreux au monde, consacre moins de 3%.) Le gouvernement américain dépense plus de deux fois plus sur les subventions agricoles que sur l’aide sanitaire internationale. Il passe plus de 60 fois plus pour l’armée.

Le monde libéral a été généreux. L’aide étrangère et les associations caritatives libres ont sauvé des vies. L’aide des états généralement conditionnelle en a moins sauvé.

Avant la défaite du communisme l’aide était employée par des dictateurs pour construire de nouveaux palais, résultat d’une politique d’aide conditionnée pour gagner des alliés pour une guerre froide, et moins pour améliorer la vie des gens.

Une vision commune à propos de l’aide est qu’une partie se perd en corruption. Les associations privées dépendantes des dons ne peuvent plus aujourd’hui se permettre de dire aux donateurs que leur argent par en fumée et ont adopté des réactions adaptées aux signaux de départs de corruption.

Le problème aujourd’hui est nettement plus petit. La corruption reste encore à petite échelle, comme un fonctionnaire du gouvernement qui met des sacs de riz dans sa poche. Cela revient à une taxe sur les donateurs des aides. Aujourd’hui les associations caritatives essayent de le réduire, mais nous ne peuvent pas l’éliminer. Mais à bien y réfléchir, la corruption n’est pas l’exclusivité des pays pauvres. La France a aussi des politiciens, des intermédiaires ou des fonctionnaires corrompus.

Le Brésil, le Mexique, le Chili, le Costa Rica, le Pérou, la Thaïlande, l’île Maurice, le Botswana, le Maroc, Singapour et la Malaisie, autrefois pays bénéficiaires de l’aide internationale, aujourd’hui ne reçoivent pratiquement plus rien. Leur économie ayant décollée. Les améliorations en matière de santé, agriculture et infrastructures qui sont aujourd’hui en corrélation avec une croissance à long terme. 

Un bébé né en 1970 avait 18% de chance de mourir avant son cinquième anniversaire. Pour un enfant né aujourd’hui, elle est inférieure à 5%. 

Remontant au moins à Thomas Malthus en 1798, les gens se sont inquiétés de scénarios apocalyptiques dans lesquels l’approvisionnement en nourriture ne peut pas suivre la croissance de la population.

Laisser les enfants mourir maintenant afin qu’ils ne meurent pas de faim faisait partie de certaines anciennes revendications de gauche. Heureusement l’humanité n’a pas porté une oreille bienveillante à ces demandes. Et le pire c’est ça ne ne fonctionne pas logiquement comme cela. Cela peut sembler paradoxal, mais c’est parce que les femmes ont plus d’enfants qui survivent, que les parents décident d’avoir des familles moins nombreuses.

pieds2Considérez la Thaïlande. Vers 1970, après que le gouvernement a investi dans un programme de protection des naissances, que le taux de natalité a commencé à baisser. Au cours de deux décennies, les femmes thaïlandaises sont passées de six enfants en moyenne pour arriver à seulement deux. Aujourd’hui, la mortalité infantile en Thaïlande est plus basse qu’en France. Les femmes thaïlandaises ont en moyenne 1,6 enfants. Cette tendance à la baisse des taux de mortalité, suivie par la chute des taux de natalité s’applique à la grande majorité du monde.

Sauver des vies n’a pas conduit à la définition Malthusienne qu’on rencontre encore de nos jours chez certains écologistes Français. C’est tout le contraire. Créer des sociétés où les gens jouissent de la santé de base, une relative prospérité, l’égalité fondamentale en droits sociaux et l’accès aux contraceptifs est la seule voie vers un monde durable.

Les gens de gauche doivent aujourd’hui évoluer et ils se doivent de reconnaître par honnêteté intellectuelle que leurs idées sur la pauvreté sont fausses.

La pauvreté diminue sur terre c’est un fait avéré.

Sources :

newletter fondation Bill&Melinda Gates,

Banque Mondiale.

Blog ordre spontané.

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A-t-on les moyens de se passer de 100 000 emplois?

Notre pays a officiellement 3,2 millions de personnes au chômage. Notre pays ne crée plus d’emplois pérenne. 

La lutte contre le chômage en France consiste plus à lutter contre les statistiques du chômage à coût d’emplois aidés ou de radiations administratives, que d’une réelle politique entrepreneuriale qui elle seule est a même de créer des emplois.

La gravité des chiffres officiels de novembre sont terrifiants.

Catégorie A : en hausse de 6% sur un an.

Catégorie B : en hausse de 8,7% sur un an.

Catégorie  C : en hausse de 8,5% sur un an.

L’ensemble des catégories A/B/C ramènent à 5 182 500 chômeurs exactement. 5,8 millions avec les catégories D et E.

60 000 entreprises ont disparues cette année. Elles ont généré un nombre de licenciements économiques impressionnant. Pendant 1 an, les licenciés économiques sont considérés comme « stagiaires de la formation professionnelle », hors chiffres ils n’en restent pas moins demandeurs d’emplois.

Nous sommes à plus de 6 millions de personnes sans emploi.

Le nombre des offres d’emploi collectées par Pôle emploi est en chute de 8,0% sur un an. Les offres d’emplois en CDI et CDD de plus de six mois sont également en baisse de 1,9%. Seules les offres d’emplois minimalistes, les « moins d’un mois », sont en légère progression.

Chaque emploi aidé coûte en moyenne au contribuable 21 000€. La France emprunte a partir du 15 octobre de chaque année, le budget étant épuisé. Nous n’avons absolument aucun moyen de les payer hors mis par de la dette sur les générations suivantes. C’est une charge qui pèse sur des Français de toutes catégories.

Nous venons d’apprendre que malgré des pourcentages plus élevés sur l’impôt société, celui ci va rapporter 4 milliard de moins que les prévisions. La TVA, que chacun contribue indirectement a va rapporter 5 milliards de moins au budget 2013. L’impôt sur le revenu et l’ISF vont rapporter 7,6% de moins malgré des augmentations de début d’année vertigineuse.

Pire le gouvernement qui n’a rien compris à la courbe de Laffer va en remettre une louche au premier janvier 2014 en augmentant les pourcentages de TVA burlesquement, avec la conséquence déjà écrite par l’effet pervers de Laffer de ramener moins d’argent en valeur absolue, les gens s’adaptant à ces augmentations et changeant leurs comportements. Pas besoin d’être devin pour prévoir une augmentation logarithmique du marché noir par substitution.

Chacun doit comprendre que les « petits » artisans ou commerçants sont remplis de bonheur pour collecter cette augmentation de TVA sachant qu’elle bénéficiera principalement aux grosses entreprises leurs concurrentes directes. Le futur Crédit d’impôt pour les toutes petites entreprises, ne leur servira à rien, mais rendra leurs prix de facturation aux particuliers plus élevés.

Non seulement les petits patrons en plus de devenir percepteur de TVA qui finance le CICE pour le compte des multinationales en monopole comme EDF ou la Poste, vont voir en plus au premier janvier leurs cotisation RSI augmenter, mais considérés comme des TNS (travailleurs non salariés) par cet organisme, le Crédit d’impôt basé sur les salaires ne concernera pas même pas leur revenus personnels.

Le pire du pire, le gouvernement par le CICE a décider d’aider en priorité les 8% de grandes entreprises Françaises publiques et privée. Seulement 8% des entreprises françaises comptent plus de 20 salariés. Nous devons aux TPE/PME 80% des créations d’emplois. C’est dire avec ce gouvernement et aussi le dernier nous allons vers du chômage.

Voici donc exposé la situation du pays.

Et bien par dogmatisme les gauchistes syndiqués veulent interdire la création de 100 000 emplois par l’ouverture du commerce le dimanche.

Au Canada, l’emploi a augmenté de 3,1 % dans le commerce de détail à la suite de l’ouverture des magasins le dimanche, et même de 12 % dans les provinces où la libéralisation a été la plus forte. Aux États-Unis, la hausse a été de 2 % à 6 %.

Appliqué à la France, pays où 1,7 million de personnes travaillent dans le commerce de détail, une telle hausse signifierait la création de 100 000 emplois au minimum.

La caractéristique de notre pays est d’avoir l’une des concentration de grandes surfaces les plus élevées du monde. Elles ont déjà détruit le petit commerce dans les années 70. Le petit commerce n’existe plus réellement en France, mais c’est transformé en commerce organisé indépendant ou intégré autour des centres commerciaux dans les années 90. Les résultats d’une ouverture le dimanche seraient même plus spectaculaires en France compte tenu de la densité de surface commerciales par rapport aux USA ou Canada.

A chaque intervention sur un marché il y a toujours un effet pervers. Une étude du Credoc de 2008 ayant estime que 15 000 emplois seraient détruits, les grandes surfaces cannibalisant le commerce moins organisé.

Laisser ouvrir le dimanche amènerait donc 100 000 emplois en France de plus et 15 000 de détruits soit un solde positif de 85 000 emplois. Pouvons nous dans la situation actuelle nous en passer.

Fermer le dimanche comme le propose le rapporteur ancien dirigeant fonctionnaire d’entreprise en situation de quasi monopole Jean Claude Bailly va créer de l’autre un effet contraire de licenciement de 5000 personnes qui en vivaient par les dérogations, principalement dans les magasins d’ameublement. Ceux qui travaillaient le dimanche vont bientôt se retrouver à Pôle emploi. 

Les syndicats Français dans cette affaire se sont montrés archaïques. Les syndicats représentatifs sont censés défendre les intérêts matériels et moraux des salariés. Ils imposent un totalitarisme doctrinaire a des salariés de ne pas travailler. Les travailleurs de la distribution sont de simples travailleurs ou étudiants qui ont un besoin vital d’emploi. A 30 ans un jeune sur deux n’a jamais connut de CDI. C’est fou.

Dans une époque de plein emploi détruire 5000 emplois et se passer de 85 000 emplois est il raisonnable alors que cela correspond a des besoins assumés de salariés et de clients?

En avons nous les moyens en ­cette période de crise ? Certains n’ont pris conscience de la conjoncture délétère de l’emploi.

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L’élection de Hollande peut elle être invalidée pour fraude fiscale ?

 Sur cette affaire chacun peut constater le grand silence dans la presse. Pourtant un événement vient juste de se produire mercredi 13 novembre. Vous avez dit presse indépendante?

Hollande a t-il trop tiré sur la corde et c’est il senti intouchable ? La fraude aux impôts, commence en général par une petite sous estimation, un oubli. Souvent ça passe. Alors c’est tentant de recommencer, et de fil en aiguille on sous estime encore plus, on optimise encore plus, on joue avec la règle on dépasse la ligne jaune et ça passe, et dans un bel élan on est en grande infraction et ça ne passe plus.

Tous les scandales politiques se passent comme cela. Une petite entorse exceptionnelle qui passe une fois, et comme elle est passée, l’exception devient l’habitude et l’habitude frauduleuse devient la règle. Est ce qui c’est passé pour François Hollande ? Certainement !

Et puis si vous avez quelques souvenirs d’actualités passée vous pesez les tenants et aboutissants.

Vous vous souvenez certainement qu’en 2007, des accusations de sous-estimation flagrante de patrimoine du couple que formait Hollande et Royal défrayait déjà la chronique. Le canard enchaîné en avait fait ses choux gras.

Déjà dans cette affaire de l’époque, les deux dirigeants socialistes avaient publié à l’occasion de la présidentielle leur patrimoine commun.

Il était apparu une sous estimation notoire de leur propriété de Mougin. « Un records de sous-évaluation immobilière », poursuivait Le Canard. 6 professionnels immobiliers contactés par le canard avaient estimé de cette propriété relevait de l’aimable plaisanterie. Le Monde, qui a mandaté une expertise contradictoire de son côté auprès de neuf agences immobilières de Mougins, affichait un prix médian de cette maison de plus de 120 m² à 540.000 euros « sans la piscine, le terrain et la vue ». Soit le double de l’estimation du couple.

A cela s’ajoutait une habitation commune d’une valeur de 270.000 euros, deux à trois fois moins que le prix du marché. L’appartement familial de Boulogne-Billancourt, dont Ségolène Royal et François Hollande possèdent les deux tiers via une SCI, ne vaudrait pas les 750.000 euros affichés mais « autour de 1,2 million ».

Cette affaire démontrait déjà un tempérament dissimulateur d’impôts de François Hollande. La médiatisation et sa séparation ont certainement sur le coup mis un frein à l’exagération fiscale. Et Hollande s’en ai en fait plutôt bien sorti et n’a pas eu a justifier devant un juge ses écarts.

Mais chassez le naturel, il revient au galop dit un proverbe. La minoration de patrimoine est trop visible ? Alors il a osé l’année de son élection jouer avec le feu de la déclaration frauduleuse, mais pas trop visible. La dernière fois cela c’était bien passé.

 

Sauf que un certain Xavier Kemlin.….

Mais qui c’est celui là ???

Xavier Kemlin est un homme extrêmement déterminé !

C’est un habitué de la lecture de la justice. Il s’en prend a ceux qui confondent leur portefeuille avec celui de l’entreprise ou l’institution dans laquelle ils sont employés. Xavier Kemlin est l’arrière-petit fils de Geoffroy Guichard le fondateur du groupe de distribution Casino, Il n’aime pas ceux qui trichent avec l’argent des autres.

En 2010 il c’est porté partie civile procès Kerviel. Il a demandé à ce que le secrétaire général de l’Autorité des marchés financiers (AMF) de l’époque soit cité comme témoin. Il a exigé qu’au procès, le secrétaire général de l’AMF, nullement habilité par la loi ou les règlements s’explique sur son attitude suspecte, de venir directement auprès du conseil d’administration de la Société générale le dimanche 20 janvier suivant la découverte des positions prises par Jérôme Kerviel, rompant son devoir d’intégrité et de déontologie.

A ce même procès il a fait comparaître Daniel Bouton, ex PDG de la société Générale au procès.

A ses yeux la Société Générale est aussi coupable que Kerviel. Xavier Kemlin fut le seul actionnaire présent au procès de la Société Générale. Il a reproché le mépris du PDG de l’époque qui n’a pas fait le déplacement à ce procès alors que la Générale était partie prenante. Il a fait l’effort de venir pendant trois semaines pour comprendre point par point les fraudes de Kerviel. Pour lui le capitaine d’un navire est responsable de la conduite de ses équipages. Il est bien là pour les salaires, les bonus, les stocks options, les parachutes dorés et sa retraite chapeau à 700 000 euros… Les Français et les salariés qui ont perdu leur épargne, les clients, tous ont le droit de savoir et de demander des comptes à ce PDG.

 Après le procès de Jérôme Kerviel, il a demandé que les traders ne passent-ils pas quelques mois en agence pour connaître les problèmes de chèques impayés de Mme Micht et les difficultés de fin de mois des entreprises pour établir les paies au lieu de vivent dans le virtuel. On ne sait pas à date si cette formation est au cursus maintenant. Mais vu de l’extérieur sa proposition ne semble pas incongrue.

En 2011, il a planté sa tente en toile sur la pelouse à Evry, devant le siège social de Carrefour pour faire valoir ses droits de 110 parts sociales de Carrefour.

Proche de ses sous et du terrain il a décidé de jouer son rôle d’actionnaire. Il a demandé rien de moins que la démission du conseil d’administration au nom de la majorité silencieuse face à la minorité financière ».

Il estime l’actionnaire responsable. Il a obtenu à force de pression et d’indignation l’intérêt d’un autre actionnaire puissant, Eric Knight, gérant du fonds américain à son nom, Knight Vinke. Quelques semaines après on apprenait la démission de Lars Olofsson, président directeur général de Carrefour, groupe de 365 000 personnes présent sur plusieurs continents.

C’est en Avril dernier que Xavier Kemlin se pose la question sur la licité des privilèges de Valérie Trierweiler. Kemlin se demande également à quel titre Trierweiler, qui n’est dépositaire d’aucune autorité publique, a recruté, dès le 20 mai 2012, une équipe permanente de six « experts » payée par le contribuable, et chargée de sa correspondance, des interviews et de sa communication.

 Xavier Kemlin sait qu’il n’obtiendra rien de la presse, principalement des journalistes Français doctrinaires, et majoritaires. Ces derniers sélectionnés par affinité politique sortent tous des 2 principales écoles de journalisme Française, qui sont les sièges sociaux de l’endoctrinement politique gauchiste.

Il sait le précédent, que les journalistes Français on déjà protégé leurs idoles sur le sujet pendant des années. Mazarine Pingeot, la fille cachée de François Mitterrand, profitait du détournement de l’argent public, avec la complicité passive de ces derniers alors que tous étaient au courant. L’issue est bouchée. Chacun peut le constater par lui même, cette affaire est commencée depuis déjà un moment, mais jamais cet homme n’a été interrogé par Fogiel, Apatie ou Bourdin. Pas plus par les journaux TV de 20H et cette affaire ne fait que quelques lignes discrètes dans les journaux.

 Il sait aussi qu’en France la justice est de gauche. Dans le monde feutré des juges ils affichent ostensiblement leurs préférences politiques sur des murs, qu’aucun ne montera au créneau de lui même et ne déclenchera d’hostilité devant Hollande. Hollande fait partie du mur des intouchables celui de gauche, pas celui des cons.

 Xavier Kemlin est une personne tenace et acharnée, La porté plainte portée contre le couple présidentiel est recevable. Il vient d’être reçu par le Pôle économique et financier du TGI de Paris, le 13 novembre 2013.

 Après une première plainte étouffée par la bienveillante pression de la justice de gauche de notre pays, Xavier Kemlin a récidivé mais cette fois ci avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Paris.

Il a été reçu hier le 13 novembre. Si la justice fait son travail et qu’il agissse comme pour le commun des Français il met Valérie Trierweiler sous le statut de témoin assistée , soit carrément en examen. Soit la justice s’enfonce encore et il classe l’affaire sous la pression de son environnement. Mais alors il prend le risque de devoir se justifier plus tard par quel moyen de pression il a succombé. Voire un nouvel épisode de Xavier Kemlin

Il a porté plainte contre Valérie Trierweller pour détournement de fond public. Par ricochet immédiat François Hollande est pris dans un piège infernal.

Il n’existe qu’une solution pour éviter la sanction, voire la prison pour Valérie trierweller, c’est qu’elle se déclare officiellement en couple avec François Hollande. Si elle se déclare « en couple », il est concevable que l’état finance ses dépenses. Mais cela a une conséquence importante. Si Valérie Trierweller est en couple avec François Hollande, François Hollande a commis une Fraude fiscale. La loi oblige les couple a remplir communément les revenus ISF, ce qu’il n’a pas fait pour ne pas payer L’ISF, l’Impôt Sur la Fortune.

La loi est claire. Politicien a vie, législateur sur l’ISF comme ancien député, François Hollande ne peut ignorer les lois sur l’ISF.

S’il n’y a pas pression sur les juges, François Hollande ne finira pas son mandat et sera destitué de sa fonction pour fraude fiscale, ou Valérie Trierweller sera condamnée pour détournement de fond public et ira rejoindre en prison Gérard Dallongeville. 

 

Quelques sources:

http://www.dreuz.info/2013/11/proces-xavier-kemlin-contre-valerie-trierweiler-vers-une-mise-en-examen-a-la-fin-de-lannee/

http://www.dreuz.info/2013/11/du-nouveau-dans-la-plainte-au-penal-de-xavier-kemlin-contre-valerie-trierweiler/

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Le SMIC c’est combien ?

Lors d’un forum sur Internet, certaines objections inattendues sur le montant du salaire m’ont interpellé sur la méconnaissance du salaire. Les tenants et aboutissants de la rémunération m’ont indiqué que bien des gens n’ont aucune notion de la structure d’un salaire comme de la valeur des charges payées, voire même du comment de la création de la fixation des prix de la valeur ajoutée.

Le salaire définit dans l’économie :

-Du point de vue du salarié, le salarié, loue sa force de travail à son employeur, et transforme un certain nombre de produits, ou services dont le droit de propriété appartient à l’entreprise. Il attend à la fin du mois les revenus de la location de sa force de travail pour vivre.

-Pour le point de vue de l’entreprise, l’employé est payé pour la force de travail qu’il a amené dans l’entreprise.

Pour l’entreprise le paiement du salaire est une avance sur la vente du produit ou du service finit. En effet, en payant la force de travail du salarié, l’entreprise propriétaire du produit ou service finit, a acheté le service de la force de travail du salarié sans avoir la certitude que la transformation va être vendue. Le paiement d’un salaire est donc un risque pour l’entreprise. Ce qui se traduit simplement, par une prise de risque pour l’entreprise que le salarié ne prend pas.

Beaucoup de gens comprennent le salaire comme ce qu’a coûté le salarié au patron. Vous retrouvez cette définition partout. Cette définition malheureuse a été adoptée à la fois par le patronat, les syndicats et la population. Voire même par ceux qui intellectualisent la différence entre « personne morale » et « personne physique », par facilité de langage, bien que cela soit une réalité faussée.

L’employeur ou le patron est un travailleur comme les autres dans l’entreprise. Il reçoit une rémunération pour gérer l’entreprise et diriger les autres travailleurs.

La grande proportion de nos compatriotes vivant dans des monopoles publics, de tarification publique ou salariés protégés et n’ont pas la notion intellectuelle de la génération de la valeur ajoutée. Pour eux, le processus est incompréhensible de leur point de vue, ils n’ont jamais été confrontés aux notions de valeur réellement perçue de leur travail.

Il s’imaginent que les prix sont formés par le « dieu actionnaire » qui additionne les coûts supportés par l’entreprise et le profit des actionnaires. Vous le voyez tous les jours dans les réactions des protégés et statutaires.

En réalité, cette manière de voir est fausse. La valeur ajoutée correspond à la valeur de ce que décide librement le client pour acheter le produit final en le mettant en concurrence. C’est un jeu d’ajustement qui nécessite une adaptation des coûts.

Les cotisations patronales n’appartiennent pas à l’employeur, elles font partie des avantages et appartiennent donc au salarié. C’est confirmé par la législation européenne, qui définit une rémunération comme étant « le salaire ou traitement ordinaire de base ou minimum, et tous autres avantages payés directement ou indirectement, en espèces ou en nature, par l’employeur au travailleur en raison de l’emploi de ce dernier. » (point 2 de l’article 141, ex article 119, du traité d’Amsterdam).

Les consommateurs décident donc de la vraie valeur des produits fabriqués, donc indirectement de la valeur des salaires.

Quand l’employeur paye un salarié, il dispose pour le rémunérer de la valeur que le client donnera pour le travail réalisé. C’est une vérité élémentaire économique.

Le salaire est déconnecté du client, il est formalisé par un contrat entre salarié et employeur. Le salarié souhaite la régularité de son revenu quelque soit le résultat de l’entreprise.

Le revenu de l’entrepreneur, de l’actionnaire n’ont pas la sécurité dont dispose le salarié. Si l’objet des ventes le salarié reçoit des rémunérations supplémentaires, mais si l’objet des ventes est invendable, les salaires ne peuvent plus être payés.

Il est faux de croire que le profit est prélevé au détriment des salaires, le profit est accordé par le client, il est extrêmement variable.

Le salaire de la feuille de paye.

(Les chiffres présentés sont concrets et vérifiés en cas général, le salaire pouvant varier suivant certaines réductions, aides, convention collectives, corps de métier, fonctions ou région ou l’on se trouve.)

Un problème vient de la présentation tronquée de la feuille de paye. Elle informe de tout et de rien, elle occulte dans sa présentation la réalité du revenu du salarié. Connaître la vérité sur les revenus réels de son travail est aujourd’hui impossible pour une très grande majorité de Français. Les Français ont renoncé à la compréhension de cette dernière, il faudrait une formation complète pour la lire.

Alors pour informer, il faut donc entrer dans son logiciel à feuille de paye pour trouver tous les éléments cachés derrière. L’informatique donne toutes les réponses.

-Le SMIC Brut : 1 430,22€

-Le SMIC Net 1120,43 €

-Le SMIC Brut de Brut (salaire complet) : 2242,58€

-Le SMIC disponible 1194,99€

-Le salaire Brut est une base de calcul des salaires.

-Le salaire Net est le salaire officiel rémunéré.

-Le salaire Complet est la somme payée toutes charges incluses sur les salaires par l’employeur.

-Le salaire disponible, est le montant du virement sur le compte bancaire que le salarié reçoit réellement hors CSG et CRDS « non déductible ».

Au 20/10/2013, un SMICARD a sur son salaire COMPLET, 1047,59€ ponctionné par sa protection sociale.

Voici l’ensemble des prélèvements que subit le salaire complet en comptabilité pour une entreprise: (Cotisation retraite régime de base part patronale, cotisation régime de base part salariale, cotisation retraite régime supplémentaire part patronale, cotisation retraite régime supplémentaire part salariale, assurance maladie part patronale, assurance maladie part salariale (-CSG déductible), contribution de solidarité, assurance décès/invalidité part salariale, assurance décès/invalidité part patronale, amortissement de la visite médicale obligatoire, assurance maladie complémentaire part salariale, assurance maladie complémentaire part patronale, Impôt logement, taxe formation, cotisations URSSAF, CSG, CRDS)

Un inventaire à la Prévert.

47% des revenus du SMICARD sont de la ponction sociale.

L’écart en pourcentage est le même pour un revenu 2 SMIC, moindre au delà de 4 SMIC à cause des plafonnements.

Le SMICARD paye donc par an 12 571€ en charges directes sur son salaire. Le tout sans compter les taxes indirectes qu’il paye pour cette même protection sur les tabacs, mutuelles, EDF, boissons sucrées, jeux etc..

Le salaire du SMICARD est amputé d’environ la moitié par les cotisations sociales. La vision sociale actuelle considère le SMICARD comme un ignare incapable de choisir de lui même ses assurances sociales.

Cette vision collectiviste vécue par nos compatriotes salariés est une insulte à leur dignité, et leur libre arbitre.

Chaque SMICARD se retourne contre l’employeur sur la faiblesse de ses revenus, mais en réalité la moitié de son salaire est prélevé par les cotisations sociales. Il serait peut être temps qu’il se retourne sur ceux qui sont responsable des 47% de prélèvement de son salaire, et qu’il sache ce que les responsables appointés et en font.

Chaque Smicard devrait se poser la question, pourquoi les personnels des organismes de prélèvement sociaux, ont préféré pour se protéger pour la retraite ont choisit pour eux des régimes spéciaux adossées à la capitalisation (CPPOSS) bien différents du régime général qu’ils gèrent.

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Une gréve des cotisations sociales de TPE et PME annoncée en septembre 2013

En septembre 2013 une grève des cotisations sociales est prévue par les plus petites entreprises de notre pays. Les petits patrons de notre pays sont excédés. Il faut dire que leur situation ne permet pas de faire facilement grève.
Généralement ce sont des petits commerçants, professions indépendantes et artisans qui n’ont pas la possibilité de partir ou mettre le siège social ailleurs qu’en France, ni de délocaliser leurs société. Cette situation de prisonnier de la France, les socialistes au pouvoir depuis un an se sont déchaînés sur eux.
Le pouvoir socialiste dogmatique avec les dernières mesures au budget 2013, un engendré pour eux un matraquage de bêtise destructeur et économique absurde.

Un matraquage socialiste :

Si les socialistes voulaient une destruction massive des plus petites PME de notre pays, ils ne s’y prendraient pas autrement.

Le petit entrepreneur peut se rémunérer de 2 manières, par des indemnités brutes assimilables au salaire pour les quidams qui ne connaissent pas le fonctionnement d’une PME, ou par les dividendes, c’est a dire la rémunération du capital qu’ils ont risqué dans leur PME.

Le gouvernement socialiste a largement augmenté les taxations sur cette catégorie sociale pour faire son budget 2013. Il est vrai qu’ils ne votent pas à gauche et ne sont pas bien vindicatifs. En pleine crise économique, ces entrepreneurs qui souffrent encore plus que les autres des baisses de la consommation, subissent actuellement un matraquage fiscal ubuesque dans l’indifférence généralisée. Il faut dire que leur représentation dans les médias et les politiques est proche de 0.

Au budget 2013 voici ce qui a été modifié pour eux en matière d’impôts :
1-Soumissions aux cotisations sociales les dividendes, alors qu’ils ont étés déjà imposé.
2-La suppression de l’abattement de 10% de la base de cotisations sociales.
3-La suppression de l’abattement d’impôt de 1525€ sur les dividendes.

Sur le papier cette nouvelle fiscalité semble anodine, mais dans la réalité, l’impact est violent.
Là où le petit entrepreneur, réalisant 30 000€ de revenus brut de brut pouvait espérer en 2012 obtenir un « reste à vivre » (tous prélèvements sociaux et fiscaux réalisés) de 21 103€ en passant ce montant par le résultat et les dividendes, il devra désormais en raison des nouvelles mesures se contenter d’un « reste à vivre » de 15 871€ soit 
une baisse de 25% de sa rémunération.Fiscalité-entrepreneurs2

Pire, l’effet pervers de cette mesure scélérate, comparée 2012 versus 2013 c’est « moins tu gagnes, plus tu payes».

Plus les revenus sont faibles, plus l’impact de ces mesures sur les revenus des plus faibles sont élevés.

 

 

 

À 50 000€ de revenus distribuable, la perte de revenus passe à 15,3%.
À 75 000€ de revenus distribuable, la perte de revenus passe à 6,2%.
À 100 000€ de revenus distribuable, la perte de revenus passe à 4,8%.

Par définition, les dividendes varient selon les années. Les mauvaises années, les dividendes sont peu élevés, taxés sur les cotisations, c’est dramatique pour les petits patrons qui ne sont pas des salariés et qui se rémunèrent par ce biais.

Le grand truc économique des socialistes en économie, c’est le CICE. Un remboursement d’impôts sur les bénéfices, basé sur la masse salariale, financé par une augmentation de TVA. Pour ces petits entrepreneurs, le CICE, c’est « perdant-perdant ». Bien souvent ces commerçants et artisans évoluent seul ou a à deux. Ils sont « TNS », c’est dire Travailleurs Non Salariés. C’est pour cela qu’ils cotisent au RSI, leur sécurité sociale santé et retraite. Avec le CICE, des petits commerçants et artisans, vont voir leur prix de vente monter avec l’augmentation de TVA en janvier 2014, mais comme ils sont TNS, leurs revenus est hors masse salariale. Leur revenus hors masse salariale, fera qu’ils auront des produits et services plus chez à présenter aux clients, et que la future augmentation des prix avec l’augmentation de TVA qui se prépare, la redistribution du CICE privilégiera les grands groupes étatisés qui eux possèdent les plus grandes masses salariales entrant dans le CICE.
GDF Suez, EDF, ces entreprises publiques ou les cotisants cotisent moins que les autres dans leurs régimes sociaux et reçoivent plus que les autres, bénéficieront de la redistribution du CICE. Vinci en situation de monopole, dans ses parkings de ville ou ses péages sans concurrence sera la 3eme entreprise bénéficiaire du CICE.
Les petits commerçants, les indépendants, et artisans sont bien les matraqués du système CICE.

Le régime social des auto entrepreneurs, aurait pu être étendu à  tous en augmentant les seuils par 5 ou 10. Facilité de gestion, simplicité, mais au contraire il a été réduit et limité par les étatistes socialistes, qui ne voulaient pas perdre l’initiative de la bureaucratie asphyxiante. Ils ont même indiqué qu’ils cassaient ce régime parce qu’ils voulaient que tous les entrepreneurs souffrent de l’état et son bureaucratisme forcené, et qu’ils n’admettaient pas les exceptions à cette règle de perversion par l’administration. L’auto entrepreneur, ce n’était pas normal qu’il puisse passer au travers du matraquage administratif fiscal et social.

Le RSI la pire sécu obligatoire
Au RSI, 42,4 % des cotisants sont des artisans, 36,2 % des commerçants et 21,4 % des professions libérales.
Les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans souffrent de l’incurie du RSI. Une sécurité sociale gérée n’importe comment.
Les problèmes informatiques, sont constants, les absences d’envoi de cartes Vitale, les prélèvements indus de cotisations, les retards dans la prise en compte de droits à la retraite…
3 calculs sur 4 des pensions de retraite sont faux et font l’objet de litiges. Lors de la création d’une activité indépendante, certains cotisants ne parviennent pas à obtenir leur enregistrement et ne reçoivent aucun appel de cotisations. Certains adhérants se sont retrouvés sans couverture sociale par le RSI pendant plusieurs mois. Les retards de traitement des dossiers sont énormes. Nombreux petits indépendant renoncent à la santé faute de savoir si ils seront remboursé aux soins. Ils seraient mieux avec la CMU.
Normalement, sur le papier les services rendus par le RSI sont identiques à ceux rendus par le régime général des salariés, aux normes sécurité sociale. Les dysfonctionnements du tiers du payant du RSI est tellement élevé envers les mutuelles complémentaires depuis toujours, que la majorité des mutuelles complémentaires refusent de prendre en charge les indépendants. Chacun peut en juger, en regardant la publicité de sa mutuelle complémentaire, il y a une chance sur deux pour que la mutuelle précise qu’elle ne prend pas en charge les indépendants. Conséquences, les indépendants payent des mutuelles complémentaires plus élevés que les salariés, fonctionnaires ou indépendants. Même l’assurance de la poste, entreprise semi-étatique ne prend pas en charge les indépendants.
L »Interlocuteur social unique » (ISU) chargé de régler les litiges, en crée plus qu’il n’en résout. Lorsqu’il prend des décisions d’aménagement, l’informatique et la structure du RSI ne le connaît pas et ne le considère pas, et les exonérations ou délais durement négociés des adhérants avec lui restent lettre morte et malheurs à ceux qui ont cru en sa parole, ils se voient harcelés de majorations indues.
La sécurité sociale est un univers particulièrement technique, quand les adhérants appellent au téléphone. Le RSI vise un taux de décroché des appels. Le taux de décroché c’est bien, mais encore faut il que l’appel serve à quelque chose. Il faut une bonne dose de chance pour tomber sur une personne formée et compétente pour répondre de façon cohérente. Le RSI dans certaines régions fait passer par des tiers l’accueil téléphonique, et la réponse est généralement fantaisiste et pas toujours dans un Français de souche. Quand l’appel est surtaxé, l’adhérant enrage.

Avec les entraves à l’individualisme, l’indépendance se paie au prix fort en France, et les métiers artisanaux, commerçants ou libéraux n’entraînent pas la faveur des jeunes et du renouvellement des générations dans ce domaine. 75% des jeunes français ont bien compris que devenir fonctionnaire, dans tous les cas rapporte plus que devenir indépendant, et c’est moins fatigant. Le groupe de pression des régimes spéciaux est le plus puissant lobby de France, et se sert allègrement pour ses privilèges sur l’impôt contraint des entreprises privées.
Aujourd’hui, la stigmatisation et les difficultés réelles de ce corps social a engendré depuis bien longtemps une crise des vocations, et donc des cotisants.
Le RSI ne cesse de perdre des cotisants, pour des pensionnés de plus en plus importants. 2,7 millions de cotisants et 2 millions de retraités. Le RSI est le régime de retraite obligatoire qui assure les plus petites retraites de France. Le pire des régimes de retraite de France et en plus il est contraint et obligatoire en France. Dans un éclair de lucidité, 
certains l’on quitté ou sont en train de le quitter.
95% des 500 personnes par mois qui quittent la sécu cotisaient avant au régime sécu RSI. Il est fort à prévoir une augmentation des départs logarithmique. 
Le monopole des sécus obligatoires étant non conforme aux législations européennes.
Il en résulte pour ceux qui restent des encaissements moindres.

En septembre 2013 une grève des cotisations au RSI est donc organisée par les associations d’indépendants.
C’est tout une méthode de grève nouvelle qui est en train de ce mettre en place.
Les infos et la marche à suivre seront disponibles au début du mois d’août pour les grévistes qui adhérent à ces associations.
http://www.sauvonsnosentreprises.fr/

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Bertrand et les socialo-communistes, le bénéfice ne détermine pas l’emploi.

 Bertrand est entrepreneur. C’est un ancien commercial salarié de la métallurgie. En 2000, il avait remarqué dans sa prospection en clientèle que le créneau du rayonnage des réserves de grandes surfaces était intéressant, mais son employeur de l’époque ne s’intéressait qu’a l’automobile, et jugeait que le créneau était trop petit, et la diversification de ce coté hasardeuse. La grande distribution c’était pas pour eux. Alors Bertrand a démissionné. Terminé le salaire de cadre, le 13eme mois, les tickets resto de la multinationale, le CE et la relative sécurité de l’emploi. Il c’est lancé seul. il a pris tous les risques, et quitté une carrière toute tracée.

Pour créer son entreprise spécialisée en rayonnages des réserves pour la grande distribution, il a gagé sa maison pour disposer des fonds d’amorçage. Pour compléter il a demandé à sa famille. Mais en France devenir actionnaire d’une entreprise privée et encore plus nouvelle, n’attire pas grand monde. En plus sa famille est à gauche, tendance « alter mondialiste », pourtant, ils ont bien intégré le fait qu’un actionnaire peut perdre son capital en cas d’échec, bien que leurs représentants politiques insistent sur le coté évident de dividendes des investisseurs. Ils préfèrent assurer avec des placements étatiques. Et pourtant ils ont tous bien plus de 50 000€ d’économie dans des bas de laine sécurisés.

magasin-driveAlors Bertrand a trouvé son meilleur ami, qui a mis 50 000€. Contrairement à la famille, il n’avait pas l’argent. Il a emprunté pour Bertrand. Sans garanties d’un retour. Rare et exceptionnel en France. On avait dit à Bertrand qu’il y avait des « aides » pour les créateurs. Effectivement, il a eu droit à l’ADIE, un petit prêt. Juste de quoi acheter la valeur du tapis de la porte d’entrée de son entreprise. Il a vite laissé tomber les aides. Les obtenir c’est un emploi à plein temps, et quand on démarre, le temps on l’a pas.

Fin 2000, Bertrand est devenu « patron ». Il a créé son entreprise spécialisée en rayonnages des réserves pour la grande distribution. Pendant 20 mois, il n’a reçu absolument aucun revenu. Ça lui fera de la « décote » de pension quand l’heure de sa retraite viendra. Prendre son indépendance, ça donne pas des bonifications, que des malus dans le social clientélisme à la Française.

Dans les années 2000, le marché Français a vu l’expansion de nouvelles surfaces, les « hard discount». Il a eu la chance qu’une chaîne lui laisse sa chance et lui permette de démarrer et le faire décoller en 2001-2003. D’autres clients sont venus compléter son chiffre d’affaire. La croissance a été tranquille et constante jusque la crise de 2008-2009.

En janvier 2008, Bertrand avait dans son entreprise 26 personnes, dont Didier, le fils du Cégétiste Chalux. L’année 2007 avait été une très bonne année, et 2008 démarrait sur les chapeaux de roue. Bertrand a décidé en début 2008 d’investir lourdement dans du matériel de production en ce début d’année, en janvier 2008. Une belle somme, 1 million d’€uros. Payable en 4 annuités à raison de 250 000€ par an chaque 15 décembre sur 2008, 2009, 2010, 2011. Un quart par années. De janvier à septembre 2008, le carnet de commande fut au delà de toutes espérances. Une croissance de +30% par mois. Et fut venu le mois de …..septembre 2008. Un choc! La crise des supprimes, un arrêt brutal et violent des commandes….De septembre 2008 à décembre 2008, l’entreprise de Bertrand est passée de +30% par mois à -40%, 2009 annonçant aucune amélioration du carnet de commande.

Bertrand tient une comptabilité, il remet la totalité des chiffres de janvier 2008 à décembre 2008 dans les mains d’un comptable. Le comptable a 3 mois pour sortir le bilan. Il doit être ensuite validé par un commissaire aux comptes C’est comme cela en France. Le bilan validé de 2008 sortira le 20 mars 2009. Un beau bénéfice sur le papier pour Bertrand. 11% avant impôts. Mais en mars 2009, Bertrand a d’autres soucis. Le monde a changé. Les commandes n’arrivent plus avec la crise des supprimes qui vient de démarrer. Il faut payer les investissements de 2008. Les nouvelles commandes qui arrivent sont signées à perte, Bertrand les prend pour maintenir l’activité, mais elles entament les réserves financières de l’entreprise. Lorsqu’il envoie son personnel sur un nouveau chantier, il perd plus d’argent qu’il en gagne. Bertrand ne peut continuer à signer les mauvais contrats proposés par le marché, à perte pour faire travailler le personnel. S’acharner dans cette voie, c’est tuer l’entreprise.

En Mai 2009, Bertrand décide alors à la vu du carnet de commandes vides, de licencier 10 personnes. Se sera son premier conflit social. Didier, la fils de Chalux le Cégétiste, au lieu de négocier les départs, utilisera le conflit politiquement et l’exportera vers les médias. L’effet sera désastreux pour l’entreprise. Les palettes brûlées devant l’entreprise, et le « sitting-up merguez » devant l’entreprise sera vu au 20h de France3 région, vu par les clients, l’image aggravera la baisse des commandes.

Bertrand n’était jamais passé à la TV avant, bien qu’il a réussit a créer une activité qui emploie 26 personnes La réussite n’est pas médiatique, la chute d’un entrepreneur au contraire attire les médias. Il appris plus tard que France 3 région était phagocyté par le syndicat CGT. Une sorte de succursale de l’info du PCF. Les patrons, les employeurs, sur cette chaîne sont toujours présentés partialement comme sur tous les services publics. On apprend toujours à ses dépends.

La CGT dans une chaîne du raisonnement socialiste de mauvaise foix exposera des poncifs,«une entreprise qui fait des bénéfices ne doit pas licencier», accompagné de slogans du type « licenciement boursier, ». L’entreprise de Bertrand n’est même pas cotée.

L’entreprise bénéficiaire, Bertrand ne peut garder des salariés avec un carnet de commande vide….

En 2010 l’entreprise de Bertrand n’a plus que 12 personnes. Les effectifs comme le chiffre d’affaire ont fondu comme neige au soleil. 2010 fut une année terrible de janvier à septembre. Il a encore du licencier. La concurrence malmenée sur le marché automobile est arrivé sur son marché pour trouver une diversification. Bertrand, a perdu des clients, les commandes sont maigrelettes. Les dernières échéances des investissement de 2008, on passé le compte bancaire de Bertrand dans le rouge, la banque c’est servie de ce prétexte pour lui limiter les autorisations de découvert et facturer une montagne d’agios débiteurs. A l’été 2010, Bertrand c’est posé la question de fermer. Gérer de la décroissance, on n’en voit pas le bout. Sa maison est toujours gagée, il pensait la perdre. Moralement, Bertrand a été touché…Licencier des salariés, pour partager avec ce qui restent un gâteau de plus en plus petit, mine le moral et le physique. Jusqu’au mois de septembre 2010.

 

Septembre 2010 la sortie de crise!

En septembre 2010, une chaîne de magasin alimentaire de plusieurs centaines d’hypermarché vient le voir en délégation. Ils ouvrent un nouveau concept, les «drives». C’est un local aménagé dépendant du supermarché ou l’hypermarché local avec un principe de commande par Internet. En plus, chaque magasin peut en ouvrir plusieurs. Ce client à succursales multiples lui remettra un cahier des charges de plusieurs dizaines d’ouvertures par mois sur 2011, 2012, 2013.

leclerc drive constructionBertrand a bien eu une commande d’un magasin de la chaîne en province d’un drive d’un nouveau type, mais il l’avait traité comme les autres commandes classiquement avec sérieux. Le client a apprécié le travail et se trouve très satisfait. Pour le client, c’était un test grandeur nature pour un drive devenu étalon et référence de sa chaîne d’hypermarchés. Ce client a un objectif de création impressionnant sur les 3 années qui viennent, et ce client a choisit Bertrand et le professionnalisme de son entreprise pour l’accompagner dans cette expansion. De octobre 2011 à décembre 2011, Bertrand collectionnera plusieurs bons de commande par jour. Deux mois auparavant, il en avait difficilement un par semaine voir pas du tout. Largement plus fort et impressionnant que 2008. En plus, les concurrents de ce client sont venu aussi le voir, pour lui demander les mêmes services. Le bouche à oreille ça marche encore.

En Mars 2012 Bertrand sort le bilan définitif correspondant à 2011. Une perte globale de 80% du capital. Un passif pulvérisé. Sur le papier l’entreprise ne produit plus grand chose, mais se sont les chiffres de 2011, et nous sommes en 2012, le vent a tourné quand il a le bilan dans les mains. Bertrand passe en 2012 de 10 à 110 salariés, un déménagement du siège social, le parking ne suffisant plus à garer les voitures du personnel. Il aménage 4 à 6 drives par semaine. Vous imaginez? De 10 à 110 personnes. Une dizaine d’embauches par mois.

France 3 n’est pas venu le voir. Les médias préfèrent montrer les licenciements. La réussite, c’est pas vendeur en 2012. La mode est plutôt la chasse et la stigmatisation des patrons.

Une entreprise qui fait des pertes, et qui multiplie par 11 ses emplois. Ça pouvait pourtant faire un beau titre.

Les signatures des clients de Bertrand valent de l’or. Les banquiers qui sont en réalité des vendeurs d’argent, ne se sont pas arrêté à la lecture du bénéfice, mais à la valeur de la signature des bons de commande. L’entreprise a un nouveau découvert autorisé impressionnant. Preuve que au moins pour eux le bénéfice ou la perte sur un bilan n’est pas aussi important que les médias et la pensée socialiste dominante, comme le croit la majorité de la population.

cora driveEn 2011, le bénéfice de l’entreprise de Bertrand publié en 2012 sera un « super-bénéfice ». L’ami qui lui avait prêté 50 000€ il y a 12 ans avait reçu deux fois des sommes symboliques en 2007 et 2008 en dividendes, mais là il a écarquillé les yeux avec le virement de Bertrand. Il a reçu de quoi s’acheter un appartement cash. La famille de Bertrand, ne veut toujours pas investir. Leur idole Mélenchon fustige à la TV les actionnaires, ils vont quand même pas jouer les capitalistes. Permettre a une entreprise de trouver du cash, pour eux c’est immoral. N’oublions pas qu’ils sont altermondialistes fonctionnarisés. La croissance ou la décroissance d’une entreprise fusse t-elle d’un membre de la famille ne leur empêche jamais à la fin du mois de recevoir leur salaire. En plus ça ne leur a même jamais venu à l’esprit de se proposer de devenir actionnaire.

Bertrand en 2012 effacera plusieurs années de dettes, fera des investissements. En 2013, les clients de Bertrand semblent toujours satisfait de la qualité des prestations qu’il offre. Il faut dire que c’est devenu la référence du drive « clé en main ». L’année 2012 l’a rendu extrêmement professionnel dans cette niche de marché. Les concurrents de Bertrand n’ont pas cette expérience et l’avance professionnelle spécialisée de Bertrand et son équipe.

Pourtant, derrière se « super bénéfice », Bertrand estime aujourd’hui en 2013 qu’il a assez de personnel maintenant. Les drives se construisent toujours, mais, le marché un moment ou un autre arrivera à son maximum. Le bouche à oreille agit aussi dans le mauvais sens, des concurrents vont pas tarder à montrer le bout de leur nez. On reste rarement seul sur un créneau porteur. Bertrand au delà de 2013, naviguera à vue. C’est un gestionnaire prudent.

La ministre du commerce, Sylvia Pinel, toujours en mal d’interventionnisme sur l’économie, comme toute socialiste sorti des grandes écoles n’ayant jamais travaillé dans une entreprise de sa vie, pour se donner une contenance et exister politiquement, toujours à l’affût d’un lobby, a déjà commencé a envisager des taxes sur les drives. Comme quoi ces gens là dès qu’ils voient que quelque chose commence a fonctionner, ils s’empressent de le détruire.

Cela fait maintenant 13 ans que Bertrand est chef d’entreprise. Cela fait 13 ans qu’il gère une entreprise et qu’il constate que le bénéfice n’a aucun effet sur l’embauche. Une entreprise peut afficher des pertes et embaucher comme l’inverse.

 

Il y a une certitude économique qui découle de l’histoire de Bertrand.

Le bénéfice est simplement une photo de l’entreprise sur des activités passées N-1, l’embauche se fait sur les perspectives futures de l’entreprise jamais sur son passé. Le bénéfice c’est le passé.

Alors quand vous entendrez un politicien, un syndicaliste, un journaliste, quand vous lirez votre journal ou écoutez les commentateurs à la TV ou à la radio, expliquer qu’une entreprise débauche alors qu’elle fait des bénéfices, vous analyserez que c’est une construction sémantique socialiste, une habitude de pensée instinctive. Car au moins vous avez appris ce que 90% de la France ne sait pas.

Il n’y a pas corrélation entre le bénéfice et l’emploi.

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Émilie et les socialo-communistes! le besoin n’est pas la demande.

Un jeune vaurien de banlieue qui voulait un peu d’animation, brûle la nuit la Clio de Émilie, la caissière de la supérette. Celle-ci est furieuse lorsqu’elle voit qu’elle n’a plus de voiture le matin en partant au travail. Mais le vandale s’est enfui. Le voisin Chalux, un syndicaliste social-communiste CGT, présent dans la foule autour des cendres, considère avec une béate satisfaction les restes calcinés de la voiture et les morceaux de vitre qui parsèment le sol.

Après un moment, voici que naît en lui un besoin d’un peu de réflexion philosophique de gauche. «Après tout ce petit malheur a son bon côté, cela va donner du travail au employés de l’usine Renault ou à un fabricant de voiture», il pense à ses copains de la CGT qu’il côtoie aux grèves nationale.

Et, partant de là, il commence à réfléchir à la question. Combien peut coûter une Clio de ce type là aujourd’hui? 15 000 €? C’est une somme. Mais après tout, s’il n’y avait jamais de voitures brûlées, que deviendraient les concessionnaires?

Et à partir de ce moment, la chaîne du raisonnement socialiste se déroule sans fin. Le concessionnaire qui va remplacer cette voiture va avoir 15 000€ de plus dans sa poche. Il les dépensera à l’usine de Douai ou Flin, et ceux-ci à leur tour auront de l’argent à dépenser chez d’autres sous traitants, et ainsi de suite à l’infini.

La voiture calcinée va donc ainsi devenir une source d’argent et de travail dans des cercles sans cesse élargis. Et la conclusion logique de tout ceci devrait être pour la foule socialiste qui contemple, que le vandale qui a brûlé la voiture loin d’être un danger public, est en fait un « bienfaiteur public ».

Mais voyons un autre aspect des choses. Le Cégétiste socialiste a certainement au moins raison en ce qui concerne cette première conclusion. Cet acte de vandalisme va certes tout d’abord apporter du travail à un concessionnaire. Et le concessionnaire ne sera pas plus triste d’apprendre cet accident que l’entrepreneur de pompes funèbres ne l’est d’apprendre un décès.

Mais pour Émilie, sa Clio pouvait encore durer quelques années, peut être plus de 10 ans. Sa Clio n’avait que 4 ans. Elle n’avait aucunement l’intention de la changer avant. L’assurance l’a remboursé 5000€. Elle a bien les 10000€ complémentaires en réserve pour en acheter une autre, mais elle gardait cet argent pour un appartement. Son emploi est enfin devenu pérenne, Émilie est en CDI et travaille très dur. Sa supérette, ferme à 20h00, elle fait la fermeture, et n’est jamais chez elle le soir avant 20h45. Elle travaille tous les samedi, et parfois des jours fériés. Elle c’est déjà fait braquée deux fois depuis qu’elle y travaille, mais a supporté le stress. Elle est blindée, maintenant, la seule angoisse qu’elle à, lors d’un braquage c’est de recevoir un coup. Elle complète ses revenus par du ménage chez une voisine un ou deux fois la semaine, et la pension pour les enfants de son ex-compagnon. Elle est courageuse et gagne honnêtement sa vie.

Elle avait affectés ses économies, les 10 000€ qu’elle doit maintenant utiliser pour se racheter une voiture à l’apport pour un appartement. Elle a mis plus de 3 ans pour économiser cette somme. Trois années de petites privations, mais qui pèsent sur la durée. Épargner 300€ de coté tous les mois, pour une femme seule avec enfants nécessite de faire une bonne gestion de ses revenus.  Son rêve c’est un appartement. Pas un palace, mais un logement à elle, qui lui appartienne. Pour elle et ses enfants qu’elle élève seule. Émilie souhaitait un modeste 50 à 60m2, mais le sien!. Le banquier lui a demandé un minimum d’apport pour avoir un bon prêt et un bon dossier de financement.

Émilie doit maintenant remplacer sa voiture. Émilie va devoir se passer de son projet de nouvel appartement. Au lieu de posséder une voiture et 10 000€ d’économies, elle n’a plus maintenant qu’une voiture de 15 000€. C’était cet après-midi même, qu’elle devait signer le compromis de vente de son nouvel appartement, la voilà maintenant devant le concessionnaire automobile à la place. En plus elle ne choisira pas la couleur, le besoin étant immédiat, elle ne pourra pas la commander et la recevoir plus tard, Se sera un choix limité sur parc.

Et si nous pensons à elle en tant qu’élément de la société, nous voyons que la dite société a perdu une cession d’appartement, un appartement qui n’a pas trouvé de nouveau propriétaire, un agent immobilier qui ne récoltera pas les fruits de son travail, alors que la conclusion était proche à cause de cet imprévu, le couple qui vendait cet appartement attendait cette vente pour acheter un terrain pour y construire une maison, et le constructeur qui ne construira rien, les ouvriers de l’entreprise de bâtiment qui ne construiront rien.

En résumé, le gain du concessionnaire, de l’usine de voiture, est tout bonnement la perte de l’agent immobilier, du constructeur de maison et du travail des employés de l’entreprise du constructeur de maison.

Aucun nouveau travail n’a été créé. Aucune économie nouvelle n’a été créée. Le Cégétiste Chalux n’a pensé qu’aux éléments visibles de la voiture brûlée, il n’a pas eu conscience que d’autres y étaient inclus: l’agent immobilier, le constructeur de maison, ses employés. Il l’a oublié tout simplement parce que ces personnes ne se sont pas manifestées. Il sait pas valoriser la face cachée de l’économie.

Dans un jour ou deux, Chalux remarquera la nouvelle voiture, mais il ne verra jamais le bel appartement de Émilie, ni la maison du couple qui devait vendre l’appartement, ni les emplois et les salaires perdus des employés du constructeur de maison.

Tout simplement parce que la dépense de la nouvelle voiture a engendré un incidence invisible, la future maison des vendeurs de l’appartement ne sera jamais faite. Il ne s’aperçoit comme tous les socialistes que ce qui est immédiatement perceptible à leurs yeux. Il faut un effort intellectuel pour extrapoler les conséquences indirectes, de ce qui n’a pas été réalisé, et donc invisible. Comment expliquer et faire comprendre ce qui n’a pas eu lieu ?

Pourquoi alors qualifier le raisonnement de Chalux de « socialiste » ? Vous pensez que n’importe qui, serait capable de penser pareil après quelques instants de réflexion?

Il n’en est rien: sous mille déguisements, le faux raisonnement de la voiture brûlée de Émilie est le plus persistant de tous, vous l’entendez tous les matins à la radio, à la TV et dans l’histoire des idées économiques.

Le raisonnement est plus vivace et permanent maintenant qu’il ne l’a jamais été dans le passé. Il est solennellement refait chaque jour par les grands du CAC40, par les leaders des syndicats, par les socialistes au pouvoir, par la droite lorsqu’elle l’était, par les journalistes aussi bien dans l’éditorial de leurs journaux que dans leurs articles de fond, par les reporters de radio, par les statisticiens les plus experts, par les professeurs d’économie élevés à l’éducation nationale, enfin, de nos meilleures écoles, ENA, HEC, haute fonction publique.

Tous se pavanent sur les avantages de la contrainte coercitive par le besoin obligatoire.

Les gens de gauche et même de droite ignorent tous que le besoin n’est pas la demande.

Leur vision est limité à la partie visible des choses. L’histoire de Émilie démontre qu’en économie, chaque acte entraîne une part visible et une autre invisible. La partie visible est facilement démontrable aux yeux de tous. « L’incendie de la Clio génère de l’activité dans l’industrie automobile », mais pour ceux qui s’y opposent, le «chômage des ouvriers du constructeur de maison » n’est pas évident à démontrer, puisque aucun contrat ou même début de construction a été réalisé.

Dans l’histoire de Émilie, il y a 2 règles économiques de base à retenir.

1- Le besoin n’est pas la demande. Il n’est pas librement consenti.

2-En économie, il n’y a pas d’obligation de dépense qui n’entraîne une perte équivalente sur un autre secteur économique. 

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Augmentez les salaires de 80%. Dès la fin du mois.

Augmentez tous les salaires de 80%

Vous pensez à une hérésie, un slogan ou de la démagogie, ou un mot d’autre d’extrême gauche?  Non c’est du libéralisme. Compte tenu des critiques de cette doctrine, il est vrai que vous êtes interloqués. En plus c’est possible dès maintenant. Ce n’est ni exagéré ni irréaliste. Augmenter tous les salaires NET de 80% est réalisable dès la fin de ce mois.

Un système paternaliste déresponsabilisant perdure depuis 1941. La cotisation sur le salaire. En 1941, le régime de Vichy a instauré les premières cotisations obligatoires. De 11,4% en 1941, elles sont arrivé à environ 80% en 2013. Et ce n’est qu’une moyenne. Dans le BTP ou d’autres corporations, elles dépassent le double du salaire net. Elles ont pris 1% par an d’augmentation moyenne pendant 72 ans. Le multiplicateur de coût salarial est passé de 1,11 en 1941, sous le gouvernement Vichy, à 1,80 aujourd’hui. Ce système inflationniste n’a aucune raison de perdurer. Il faut en prendre conscience pour le stopper. La solution c’est le salaire direct. Il responsable, là ou la cotisation est le summum de la déresponsabilisation.

Le tribut infligé au travail est ainsi occulté par les cotisations. Car toutes les cotisations, aussi bien « patronales » que « salariales » sont prélevées sur le coût économique du travail. Recevez maintenant votre salaire réel. On vous considère comme des enfants irresponsables. Incapables de comprendre une assurance sur la santé ou la retraite. On a déresponsabilisé une génération complète depuis 72 ans. Un système opaque en monopole, perdure et vous n’avez pas accès à ce que vous payez réellement.

Répondez simplement à cette question : quelle est la somme exacte que j’ai payé cette année pour ma santé obligatoire en 2012? Pourtant vous pouvez répondre à ce que vous avez payé pour votre mutuelle, votre assurance voiture. La transparence de ce que vous donnez n’existe pas.

L’employeur n’est ni un agent d’un organisme social, ni un percepteur, ni un salarié de l’état. Ce n’est pas son métier de collecter pour vous les recettes des organismes sociaux. Vous êtes des gens responsables, vous votez, mais on ne vous autorise pas à décider de votre santé ou votre retraite. Il est temps que les chefs d’entreprises doivent demandent la révision des procédures qui en font percepteurs pour le compte des Urssaf, Assedic, sécu et autres. Il est temps que la population prenne ses responsabilités et assume la réalité de ses dépenses sociales. L’employeur n’en sera que plus compétitif.

La vraie liberté sociale s’appelle le salaire direct. Il libère l’employeur de la bureaucratie et responsabilise l’individu.

« Zéro aides zéro charges » pour l’entreprise , « je suis responsable de mes intérêts et assume mes responsabilités » pour le salarié. Telle devrait être une société harmonieuse ou l’un ne se décharge pas sur l’autre. Les chefs d’entreprises doivent demander la révision des procédures qui les font percepteurs pour le compte des organismes sociaux, les salariés doivent demander à assumer leurs responsabilité envers les organisme sociaux directement. Quand Hollande décide le CICE, cela coûtera à l’état 20 milliards et ne servira à rien, les 3 entreprises les plus bénéficiaires du CICE seront EDF, GDF, Vinci, deux monopoles semi étatiques et un monopole autoroutier. Le salaire direct aurait un impact immédiat sur la compétitivité des entreprises sans rien changer à l’économie. Sauf son interprétation individuelle des coûts.

Les cotisations, les taxes, les impôts sont ou sociaux, ou solidaires, ou de solidarité ou verts, ou écologiques par leurs nom, mais dans la réalité ce ne sont que de vulgaires taxes et des prélèvements obligatoires. La sécurité sociale relève de ces mêmes subterfuges de langage. Il faut en finir avec la croyance que parce que les cotisations ont dans leur nom « social » sont du social. La sacralisation de la sécu est un contre sens. La sécu n’a jamais soigné personne, elle ne gère que des flux financiers de cotisants envers des prestataires de santé. C’est une assurance maladie, ni plus ni moins. Le système qui se voudrait paternaliste pour ne pas être transparent et ne pas montrer ses tares.

Répondez à la question : Quel est le montant que j’ai payé en 2012 de charges sociales obligatoire maladie ? Ou retraite? ou Chômage? Vous êtes incapables de le savoir. Dans le privé, le comptable, voir l’employeur peut déterminer assez précisément. Dans la fonction publique, c’est un mistigri. La transparence n’est pas de mise.

Le salaire direct, c’est le salaire ultra transparent. Pour les salariés du privé, il ne devrait pas poser de problèmes, le salaire augmentera de 80%. Pour les fonctionnaires, le salaire devrait lui augmenter de 150%. En effet les régimes spéciaux constituent une rémunération cachée importante, ils sont statutaires et différenciés en droits. Le coût actuel moyen supporté par l’état sur les bénéficiaires de régimes spéciaux est de 150% du salaire net. C’est une moyenne, le député a une cotisation cachée de 300%. Son salaire devrait passer logiquement de 6700 à 26800€ par mois.

Le salaire direct aurait un autre avantage. Le passage sans contraintes d’un poste à l’autre et des carrières riches et variées de diversité ou de reclassement facilités. Un passage de fonctionnaire à salarié ou indépendant ne poserait aucun problème aux employeurs et aux caisses de retraite. 

Le salaire direct permettrai une prise de conscience des réalités. Vous passerez d’une analyse «la santé c’est gratuit » à « la santé a un coût ».

Le jour où les entreprises verseront directement l’intégralité du coût du travail à leurs employés, soit une augmentation de la fiche de paye de 80%, ceux-ci militeront nécessairement pour l’abrogation effective des monopoles sociaux qui nous ruinent tous.

Terminé le salaire brut, il n’y a plus qu’une ligne sur la feuille de paye. Le choc de simplification c’est le salaire direct.

Pour en savoir plus : http://www.insolent.fr/2013/07/le-choc-liberateur-du-salaire-direct.html

http://lequidampost.fr/cice-du-caviar-au-cochons-les-exoneres-de-cotisations-sociales-toucheront-le-jackpot/

http://lequidampost.fr/augmentez-les-salaires-de-80-des-la-fin-du-mois/

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Le nouveau président Iranien, un CV de donneur d’ordres d’attentats terroristes.

Les gens peuvent changer et changent, mais Rohani a t-il vraiment changé? Avec le CV, et son passé, le monde risque d’être bien déçu.

Le Président Rohani nouvellement élu de l’Iran a promis, lundi, lors de sa première conférence de presse, suivre “la voie de la modération”. Les journalistes Européens, qui n’investiguent pas beaucoup ont présenté en cet homme comme « modéré », ils ont eu tors. Ils auraient du regarder les journaux Argentins, ou cet homme ne laisse pas indifférent. 

Le président iranien Hassan Rohani élu était membre dirigeant du « Conseil des Affaires Spéciales » chargé d’orchestrer une campagne de terrorisme et d’assassinats mondiale contre les ennemis perçus de la République islamique d’Iran dans les années 1990, selon le rapport de Human Rights Documentation Center.

Le « Conseil des Affaires Spéciales » aurait été chargé de choisir les pays, les bâtiments pour poser les bombes, et le personnes à exécuter.

Après la mort de l’ayatollah Khomeiny en 1989, la responsabilité du terrorisme et des décisions des assassinats est tombé au « Conseil des Affaires Spéciales ». Le Conseil des Affaires Spéciales recommandait les actes de terrorisme a présenter au Guide suprême. Après approbation, un membre du Conseil des Affaires Spéciales était chargé de la mise en œuvre de la décision, de la mise en route de l’opération en coordination et le du financement spécial des services iraniens de renseignement. En fonction des décisions ‘attentat, un membre différent du Conseil était désigné comme responsable de la mise en route et du suivi de chaque acte terroriste.

 

Les services de renseignement iraniens d’action. ont effectué sur ordre du conseil au moins 162 assassinats politiques entre 1979 et 1999, la grande majorité ayant eu lieu dans les années 1990.

Atentado_AMIALe nouveau président iranien Hassan Rohani était membre du gouvernement iranien et du Conseil des Affaires Spéciales. Il a été désigné comme responsable de la plus grande opération meurtrière de cette époque, la programmation de l’attentat terroriste d’un centre communautaire juif de Buenos Aires en Argentine en 1994, l’attentat AMIA.

L’attentat AMIA est l’attaque terroriste la plus meurtrière de l’histoire de l’Argentine, tuant 85 personnes et en blessant des centaines d’autres. Les enquêteurs du gouvernement argentin ont remonté la filière de l’attentat et ont accusé le gouvernement iranien de la planification de l’attaque et le Hezbollah comme mandataire terroriste qui a réalisé l’acte terroriste.

Le procureur de la république Argentine dans son rapport a réussit a obtenir les témoignages de plusieurs iraniens dont celui très important de Abolghasem Mesbahi.

Abolghasem Mesbahi est un ancien membre dirigeant des services secrets iraniens. Abolghasem Mesbahi, a témoigné que la décision de lancer l’attaque a été faite par le Conseil des Affaires Spéciales reliées au puissant Conseil suprême de sécurité nationale en Août 1993.

Mesbahi a désigné clairement que. Rohani, a été désigné comme le planificateur et organisateur de cet attentat. Rohani avait alors le poste de secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, et était aussi membre actif du Conseil des Affaires Spéciales initiateur de l’attentat contre l’AMIA.

En ce qui concerne le rôle du Conseil des Affaires Spéciales dans la décision de procéder à l’attaque AMIA, Moghadam a déclaré que cette décision a été prise avec l’approbation d’Ali Khamenei, le guide suprême. Les autres membres du Conseil des Affaires Spéciales étaient à l’époque les anciens présidents, iraniens Ali Akbar Hashemi, Rafsanjani, et les membres, Mir Hejazi, Velayati, Fallahijan et bien entendu Rohani, qui lui a été en charge de mettre en forme l’attentat AMIA de Buenos Aires.

Rohani actuel président de la république islamique d’Iran est donc recherché par Interpol dans le cadre de l’attentat sur demande des autorités Argentines. On doute qu’il se déplace un jour dans un pays ou Interpol dispose d’une convention d’extradition vers l’Argentine.

Le fils de Rohani n’a pas supporté de vivre avec ce qu’il savait de son père. Il ne supportait pas les liens et les raisonnements de son père et sa proximité avec le grand patron de l’Iran de l’époque, l’ayatollah Ali Khamenei. Le Fils de Rohani c’est suicidé en 1992.

Il a laissé avant de mourir dans sa lettre expliquant son suicide, qui parle de son père, l’actuel président le texte suivant:

fils de rohani«Je déteste votre gouvernement, vos mensonges, votre corruption, votre religion, vos actes doubles et votre hypocrisie. J’ai honte de vivre dans un tel environnement où je suis obligé de mentir à mes amis chaque jour, en leur disant que mon père ne fait pas partie de tout cela. En leur disant que mon père aime cette nation, alors je crois que c’est pas vrai. Ça me rend malade vous voir, mon père, baiser la main de Khamenei. »

Rohani a eu des mots très durs à l’égard du geste de son fils, le suicide est condamné par l’islam, mais il c’est assuré qu’il puisse être enseveli à proximité du mausolée du fondateur de la République islamique.

En 1993 quelques mois après la mort de son fils, avait lieu l’attentat terroriste AMIA, le fils en avait il entendu parler ? Et savait il son père le principal instigateur ?

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manifestation melenchon

Quand le syndicat de la magistrature défile en groupe avec faucille et marteau.

Ou est la justice quand le syndicat de la magistrature défile en groupe avec faucille et marteau?

Les syndicat de la la magistrature, syndicat politisé de la justice doit défiler le dimanche 23 juin contre le fascisme.

Que l’extrême gauche, et même l’extrême de l’extrême gauche, appelle à cette manifestation, c’est après tout c’est son rôle, ses idées et le développement de sa pensée.

Bien entendu, le fascisme que l’on désigne ici n’a évidemment pas grand-chose à voir avec l’histoire mais beaucoup avec la stigmatisation, le défouloir, pour reprendre la définition au sens large de Wikipédia, à savoir que, « fascisme est devenu une injure héritée de l’ère soviétique, le mot fascisme étant employé maintenant pour disqualifier ou ostraciser les ennemis politiques, et les faire passer pour des gens dangereux au yeux de l’opinion.

Que le fascisme soit réalité ou non, cela est donc sans importance dès lors que l’étiquette lui est collée aux ennemis politiques. Dans ce monde sectaire et clivant, il y a les rouges et les noirs. Les bons iront donc défiler contre les méchants….

Que l’extrême gauche, et même l’extrême de l’extrême gauche, appelle à cette manifestation, c’est après tout c’est son rôle, ses idées et le développement de sa pensée.

Qu’on trouve à leurs côtés les communistes, les Front de gauche et autres extrêmes de gauche, pourquoi pas, c’est leur fond de commerce. Que les manifestants défilent avec leurs drapeaux faucille et marteau comme dans tous les meetings de Mélenchon , ce symbole aux 100 millions de morts, est déjà choquant. Que défilent tous les syndicats d’enseignants, FEN, FSU du primaire à l’université, c’est déjà nettement plus discutable, leur présence cautionne un discours caricatural qui démontre un enseignement de parti pris.

Aussi dramatique que soit l’événement qui a conduit à la mort de Clément Méric, il c’est là d’une récupération politique.

Mais voir dans la liste des participants s’afficher le Syndicat de la magistrature est réellement abjecte et scandaleux. Il démontre son appartenance de gauche et son immoralité.

Comment cette assemblée de magistrats, illustrée dans un passé récent avec son « mur des cons », peut-elle désormais prétendre rendre la justice dans ce pays ?

Comment ces gens de loi peuvent-ils concilier des positions politiques aux cotés de leveurs de drapeaux rouges aussi extrêmes et une fonction qui, par définition, requiert la neutralité absolue et le sens de la mesure?

Que dirait-on d’un syndicat de magistrats défilant avec le Bloc identitaire ou les Jeunesses nationalistes révolutionnaires ?

La France est en train de comprendre qu’en plus de l’éducation nationale, la justice est de gauche dans ce pays.

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La transparence, la concurrence, c’est pas « open data » pour vos factures de santé.

Les pouvoirs publics français font tout pour empêcher le droit des citoyens d’accéder aux données publiques de santé (Open Data). Ils sont de plus en plus isolés dans le monde. Pratiquement les derniers au monde.

En France, l’Open data fait peur, on tergiverse, la transparence gêne, on se serre les coudes corporatistes entre copains. Ailleurs dans le monde, aux États-Unis par exemple, l’Open data en santé avance à grands pas.

Les pouvoirs publics sont opposés à l’ouverture des données pour masquer la défaillance de leur action, inutile de dire que les groupes de pression syndicaux de médecins y sont aussi peu favorable. L’élargissement de l’accès aux données de santé pourrait donner l’idée à des petits malins d’interroger les pratiques des professionnels de santé.

Les professionnels de santé disposent depuis 2007 d’un accès rien que pour eux aux données agrégées de l’Assurance-maladie via l’Institut Statistiques des Professionnels de Santé Libéraux (ISPL).

Des dizaines d’études dont le grand public n’a jamais été informé ont ainsi été réalisées par les médecins, pour les médecins. Le citoyen dans tout ça ? Il est prié de ne pas poser trop de questions.

Le débat sur l’Open data en santé est bloqué par les lobbys syndicaux des professionnels de santé.

Pendant ce temps, outre-Atlantique… Obama libère à tout va. En mai, Kathleen Sibelius, secrétaire d’État du Department of Health and Human Services a annoncé le lancement d’une plateforme web permettant aux citoyens de comparer la facture pour les prestations les plus courantes dans chaque hôpital du pays.

Vous imaginez bien qu’en France, qu’un outil qui permettrai pour chaque malade en France de savoir quel sera la facture de ses soins et choisir l’hôpital qui lui permettrai de choisir le meilleur rapport qualité prix, n’est pas le bienvenu dans l’esprit de ceux qui voient mal.

Les consommateurs n’ont aucune idée de ce que l’hôpital leur facture à eux ou bien à leur assurance pour une procédure donnée comme par exemple le replacement d’une prothèse de genou. Ils ne savent pas non plus quelles peuvent être les différences de tarifs au sein d’une même ville.

La publication de ces données permettrai de combler cette lacune.
L’état d’esprit américain est ouvert à la comparaison, bien différent de celui Français, qui fait confiance aux institutions. Une manière d’infantiliser contre le bon sens.

On est pourtant toujours « sans nouvelles » des cent caisses primaires d’Assurance-maladie que l’association  initiative transparence santé a contacté il y a maintenant deux semaines pour obtenir des données sur la consommation de Mediator .

Pourquoi l’Assurance-maladie se montre-t-elle si discrète sur les détails de son action dans la gestion de ce dossier ?

Poser la question, c’est un peu y répondre.

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Halte aux clichés. Un retraité aux USA est bien mieux traité qu’en France.

La retraite aux USA est justice, répartition, publique et universelle.

Il y a un tel anti américanisme en France que les gens parlent souvent et écrivent sans savoir. C’est affligeant autan que déconcertant de l’absence de sens critique.

On est toujours Frappé de l’ignorance des Français sur la retraite des systèmes sociaux aux USA véhiculés par l’idéologie, hélas tellement loin des réalités.

 

Les Français sont persuadés que les USA disposent d’un régime par capitalisation uniquement? qui met dans la rue les vieillards et les malheureux.

Il n’y a rien de plus faux. 

 

La retraite aux USA s’appelle la « Old Age Survivors Insurance », OASI .

La retraite OASI aux USA est publique, par répartition et universelle.

Oui Oui, vous avez bien lu! Par répartition, universelle et publique.

 

L’assurance retraite OASI est conçue pour permettre un revenu de remplacement à la retraite calibré proportionnellement au revenu gagné pendant sa carrière. Ni plus ni moins. 

 

Elle est universelle puisqu’elle touche 96% des américains. Elle concerne tout le monde, les travailleurs salariés du public, les travailleurs salariés du privé, les professionnels indépendants.

On peut passer de salarié du privé a fonctionnaire ou indépendant, la retraite est toujours identique et vous suit partout. Elle ne pose aucun problème aux changement de carrière ou d’évolutions de vie. Pas de « polypensionnés »Â aux USA.

 

Les coûts de gestion sont 3 à 6 fois inférieurs à la répartition Française. Ils représentent 0,6% de la collecte là ou c’est 1,8% au mieux, 3,5% au pire selon la caisse en France. L’économie de gestion représente pour le peuple Américain plusieurs milliards.

Aucune cotisation sur la tranche au dessus de 8900USD par mois.

Le taux de cotisation OASI est universel, à 12,4% indifférencié du salaire complet. A cela s’ajoute une cotisation sur le salaire complet de 1,45% pour « Médicaire » pour payer aux retraités leurs soins médicaux.

Médicaire assure aussi les soins pour les sans emploi, les précaires et ceux qui en font la demande. La CMU Française s’en est inspirée.

 

L’assurance santé est privée pour les actifs, souvent négociée en contrats collectifs au niveau de l’entreprise.

 

L’assiette de pension pour calculer l’assurance par répartition retraite OASI se fait sur la moyenne des 420 meilleurs revenus professionnels de cotisation. La « décote » qui inflige une peine abjecte et scandaleuse aux carrières courtes Françaises, à celui qui a moins cotisé n’existe pas. Pas plus de « surcote » pour des groupes de pression n’existe.

 

Les références de calcul pour établir les pensions sont les 420 meilleurs mois de sa vie. Et non pas des trimestres comme en France.

L’age légal de départ est définit en fonction de l’année de naissance, vous êtes libre a partir de 62 ans. Pas en fonction de vos années de cotisation.

 

 

Exemple chiffré: un salarié ayant gagné 1200 USD par mois dans sa vie part à la retraite avec 819 USD par mois, soit un taux de remplacement de 68%. Mieux que les 55% Français du régime général. Si le travailleur américain reste plus et attend 68 ans il part avec 1080 USD un taux de remplacement à 90% de son salaire.

 

Chaque Américain est libre d’obtenir plus à la retraite en cotisant aux fonds de pension (retraite complémentaire) proposés par les employeurs ou individuellement.

C’est une logique ou au delà d’un certain seuil les haut revenus se débrouillent seuls.

 

Les tables de projection sont calculées à l’avance pour une anticipation sur 75 ans. Les remises en cause sont rares. La peur de ne pas être payé un jour comme en France n’existe pas. La dernière augmentation de taux de cotisation date de l’ère Reagan.

Les ressources sont excédentaires chaque année, et les réserves sont placées en transparence, principalement en obligations d’état et dans des placements réglementés sans risques.

 

La même règle de droit s’applique à tous. Aucune distorsion ou favoritisme pour quelque raison que ce soit du système existe. Les régimes spéciaux sont inexistants, les caisses spécialisées ou par corporation n’existent pas. Envisager une dérogation, même partielle, pour un Américain relèverait de l’inégalité et de l’injustice. Loin de la pensée de toute une élite Française.

Les pensionnaires de la retraite Américaine OASI obtiennent à l’age de la retraite, l’assurance santé gratuite « Médacaire ». Les pensionnaires retraités de OASI ne cotisent pas à la retraite. Les retraites sont versées brutes.  Médicaire assure aussi la solidarité de la santé des non travailleurs Américains (type CMU) en France.

 

Loin des clichés, la retraite aux USA est bien meilleure que pour les retraités et cotisants Français.

La santé reste a charge pour les actifs, elle est généralement prise dans des accords collectifs d’assurance par les employeurs.

Avec cet article, peut être que vous allez regarder a 2 fois avant de critiquer le système Américain. Le monde n’est pas rouge ou noir. C’est plus compliqué que les clichés.

Quelques sources: rapport du professeur Jacque Bichot « Enquète sur OASI »

comparez votre feuille de paye a un Américain

Un retraité aux USA est bien mieux traité qu’un retraité Français

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Quand 100% des rapporteurs du rapport sur les retraites sont des privilégiés de régimes spéciaux.

Le premier ministre Jean-Marc Ayrault, a décidé le 27 février 2013 la création de la « Commission pour l’avenir des retraites », prévue dans la conférence sociale de juillet 2012.

La Commission est chargée de proposer des scénarios de réforme permettant d’assurer l’équilibre des régimes de retraites à court, moyen et long termes.

La Commission doit organiser des consultations et s’appuyer sur le diagnostic posé par les récents rapports du Conseil d’orientation des retraites. Les propositions de la Commission doivent prendre en compte les orientations définies dans un cahier des charges qui lui a été remis le 14 mars :

Les 10 « experts » chargés de mener les réflexions sur la politique à venir des retraites sont tous sans exception bénéficiaires de régimes spéciaux. A 100% une commission de juges et partie !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la pluralité est d’un risible.

La composition de la commission pour l’avenir des retraites n’affiche pas une grande pluralité : six énarques, dont 4 conseillers d’Etat, deux administrateurs de l’INSEE et deux membres de l’enseignement, supérieur… Bref, tous sont bénéficiaires de régimes spéciaux, tous n’ayant aucun intérêt a une uniformisation des régimes, tous n’ont aucun intéret a un système universel, et tout cet ensemble constituent un conflit d’intéret évident.

La mission de ces 10 « bénéficiaires de régime spécial », nommés par Ayrault, consiste à « identifier les différentes pistes de réforme (…) sur la base d’un cahier des charges qui sera adressé à l’issue des échanges en cours avec les partenaires sociaux ».

Dans ces conditions, il est clair que la base même de la grande réflexion nationale sur les retraites,prévue par l’article 16 de la loi « Woerth » du 9 novembre 2010, est totalement maîtrisée par ceux qui ont intérêt à ce qu’aucune réforme sérieuse n’aboutisse.

Le cahier des charges sera confié à des syndicalistes professionnels, quasiment tous bénéficiaires de régimes spéciaux, et les consultations exclusivement menées par des agents publics !

Qui sera consulté ? Le plus grand flou règne à ce jour. Jean-Marc Ayrault demande aux 10 « sages » de mener« les auditions et les consultations des acteurs que vous jugerez utiles ». Seront donc entendus ceux que les fonctionnaires auront… jugés utiles ! Entendez : « arrangez vous pour faire un rapport « bidon » qui ne remette pas en cause nos régimes… »

Les 10 « sages » de la commission Juges et partie :

. Yannick Moreau, ENA, Conseil d’État 

. Anne-Marie Brocas, ENA, Inspecteur général des Affaires sociales

. Sylvie François, ENA, DRH de La Poste

. Florence Parly, ENA, Conseil d’État

. Dominique Libault, ENA, Conseil d’État

. Didier Tabuteau, ENA, Conseil d’État

. Cécile Van de Velde, universitaire, maître de conférences

. Didier Blanchet, chef du département des études économiques à l’INSEE

. Daniel Cohen, professeur d’économie

. Serge Volkoff, administrateur INSEE

 

N’oublions pas un cahier des charges fermé en 4 points totalement en dehors d’une analyse des régimes spéciaux ou d’une remise en cause de la répartition.

-consolider et rendre plus juste le système de retraites par répartition. Alors que les gens du privé savent tous que la répartition est un système de Ponzy

-examiner les différents leviers d’action : la durée de cotisation, la diversification des sources de financement, le niveau des pensions.

-prendre en compte la pénibilité au travail.

-assurer une convergence entre les régimes de retraites et réduire les écarts entre la situation des poli-pensionnés et des mono-pensionnés


4 thématiques qui ne remettent pas en cause les régimes spéciaux qui forment la base clientéliste du gouvernement de gauche.

 

Ce rapport arrive après d’autres :

Le rapport Jospin sur les cumuls de mandat et conflit d’intéret qui a « curieusement oublié » les conflits d’intérets avec l’état des élus fonctionnaires.

http://www.ifrap.org/Rapport-Jospin-deontologie-et-renouveau-democratique,12980.html

Le rapport INSEE sur l’absentéisme de la fonction publique est totalement différent des rapports sociaux des administrations.

http://lequidampost.fr/les-chiffres-bidonnes-de-linsee-pour-faire-passer-le-clientelisme/

Sachez tous dès a présent que le rapport ne parlera pas de « régimes spéciaux », ou qu’à la marge, quand on a goutté à des privilèges on ne peut plus s’en passer, les signaler c’est se tirer une balle dans le pied. 

Ces montagnes de rapports qui n’ont que le but de cacher les vérités et les scandales sur les services public commencent a irriter au plus haut point la société civile. La méthode du gouvernement qui consiste a faire de faux rapports pour justifier un clientélisme totalement orienté envers les obligés de l’état, a a part le recopiage de journalistes engagés, n’a aucune portée et la niveau de confiance de la population s’érode.

Ce gouvernement n’est pas le gouvernement des Français, mais ressemble qu’a un vulgaire lobby des régimes spéciaux. A vouloir trop protéger sa « clientèle » fonction publique, cela s’avère contre productif sur l’image des fonctionnaires. Les serviteurs de l’état apparaissent par ceux qui n’ont pas d’esprit critique à des égoïstes, tellement tout le monde sait indirectement leurs avantages, et voit ouvertement ces manipulations criantes pour le cacher….

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Ces retraités élus de la fonction publique, qui cumulent retraite et indemnités de mandat.

Dans un article publié sur le blog Delanopolis, repris ensuite sur Atlantico, une information laisse pantois.

Hidalgo, candidate socialiste à la mairie de Paris, cumule depuis qu’elle a 51 ans, retraite et indemnités d’élue.

Nous ne sommes pas sans connaître que la mairie de Paris est un repère des joyeux profiteurs des deniers publics. Nous savions tous qu’a la mairie de Paris, les salariés en calculant bien le positionnement de leurs RTT, peuvent partir en congés 11 semaines d’affilée.

Mais la gabegie d’argent public pour le profit en avantages sociaux est une règle du haut en bas. Les boss sont tous des retraités trop tôt et cumulards jusque plus soif.

Le site Internet Delanopolis,com a découvert dans le Journal officiel, qu’a la mairie de Paris, Hidalgo, l’adjointe de Bertrand Delanoë cumule ses indemnités d’élue avec une retraite qu’elle a prise à l’âge de 51 ans.

Cette information tombe au moment ou nos chers donneurs de leçon de morale socialiste, demandent à tous les Français de consentir des sacrifices et d’allonger la durée du travail.

Selon le journal Officiel, « par arrêté du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé en date du 27 janvier 2011, Mme Anne HIDALGO, directrice du travail, est radiée des cadres et admise à faire valoir ses droits à la retraite, à sa demande, à compter du 1er juillet 2011″. Une belle retraite à taux plein pour …28 années de travail.

De toute évidence, la retraite d’Hidalgo est parfaitement légale. Hidalgo étant née le 19 juin 1959, elle avait donc 51 ans quand elle a bénéficié de cette agréable disposition. Plus finement encore, ayant dépassé de peu les 50 ans au 1er janvier 2011, elle a pu bénéficier d’une pension calculée sur la base de la législation en vigueur avant la loi du 9 novembre 2010 pour en optimiser un rendement maximum et fort généreux.

On notera quand même que ces dispositions ont été abrogées par l’ancien gouvernement Sarkozy, car ruineuses pour l’État et totalement injustes au regard du sort des femmes travaillant dans les professions du privé.

La retraite au bout de 15ans, pour les femmes qui ont eue plusieurs maternités, était un dispositif conçu pour compenser des carrières  » hachée  » et des droits réduits.

Bah … un fagot de plus sur le déficit budgétaire, qu’importe !

Mais quel journaliste va demander des comptes à Laurent Fabius ?

journalisme-mielleux-laurent-fabiusQuel journaliste va lui demande que est le nombre exact de retraites de base cumulées il touche ?

Un personnage public comme Laurent Fabius touche combien de retraite pleine et entières cumulées ?

-Une retraite de député

  • Une retraite de maire de Quevilly,

  • Une retraite de conseiller d’état

  • Une retraite d’ancien président d’agglomération

  • Plusieurs retraite de président de société d’économie mixtes.

  • Une retraite d’ancien premier ministre

Que dire à madame Michu, qui cumule deux emplois, secrétaire le matin de 6H à 13H et opératrice dans un call-center l’après midi de 13h à 20h, elle qui n’aura pas droit à deux retraites cumulées, mais à une seule et unique du régime général?

Toutes celles et tous ceux qui n’ont pas ou n’ont plus droit à pareilles largesses savent pardonner sans le moindre sentiment d’envie.

Comment disent-ils déjà ces élus de gauche tous profiteurs d’avantages sociaux extrêmes?

La République E-XEM-PLAIRE !!!!!

la photo d’illustration est une caricature du livre (travail au bord de la crise de nerfs)

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2012 a été la meilleure année dans l’histoire du monde.

Cela ressemble à une extravagance, mais elle est corroborée par des preuves incontestables.

La pauvreté extrême se caractérise la situation d’un individu qui ne dispose pas de ressources pour se nourrir, ou sans accès à l’eau potable, sans accès au logement, ou vivant sans des conditions de vie humaines.

Cette situation non-désirable et génératrice de souffrances touche les personnes isolées ou des groupes, des segments de population dans les pays sous-développés

Les termes misère, précarité sont généralement des termes voisins ou connexes de la notion de pauvreté.

Le capitalisme triomphant réussit la ou le communisme a échoué.

Les études de la banque mondiale révèlent une baisse marquée de la pauvreté dans le monde entier.

Sur la période 2005-2012, ce sont toutes les régions du monde qui ont vu la grande pauvreté reculer.

-52% des habitants de la planète vivaient avaient que 1,25$ par jour en 1981

-43% en 1990

-22% des habitants des pays en développement en 2012.

 

 la courbe de la misère ne cesse de descendre,

Les Objectifs du Millénaire pour le développement de l’ONU qui prévoyaient de diminuer de moitié la grande pauvreté d’ici à 2015 sont déjà dépassés.

Les progrès ont été plus marqués dans certaines zones géographiques : en Asie de l’Est, le taux est ainsi passé de 77% en 1981 à 14% . La Chine depuis 1981, qui correspond approximativement aux débuts des réformes de libéralisation (relative) de l’économie du pays.

 

En Afrique sub-saharienne, le taux de misère tombe, il correspond à la fin du communisme.

Les chiffres des populations avec moins de 2$ par jour sont encourageants : entre 1999 et 2012, le nombre de personnes sous ce seuil est passé de 2,94 milliards à 2,19 milliards, alors que la population mondiale augmente toujours.

 

Silhouette, group of happy children playing on meadow,Il n’y a jamais eu si peu de famines, des maladies ont étés éradiquées, la prospérité n’a jamais été aussi grande. Jamais les inégalités ne sont devenues aussi faibles.

L’Occident reste dans le marasme économique. Particulièrement en France la pensée unique ne dévoile pas ces informations.

La pensée unique base la totalité se son argumentation sur la base erronée du seuil de pauvreté, indicateur imparfait. Calculé sur le revenu médian dans las pays occidentaux, alors qu’il est calculé différemment dans les pauys pauvres, ou il correspond au minimul possible pour simplement vivre.

Il est occulté par exemple, que le seuil de pauvreté aux USA c’est 1.5 fois le SMIC Français.

  • 46 % de ceux qui sont considérés comme pauvres sont propriétaires d’une maison aux USA.
  • 76 % disposent de l’air conditionné ;
  • 75 % d’entre eux bénéficient d’au moins deux chambres pour vivre ;
  • le pauvre « moyen » américain est mieux logé que la moyenne des individus habitant Paris, Londres, Vienne ou Athènes ;
  • 97 % des pauvres ont une télévision couleur ; 50 % en ont deux ;
  • 75 % d’entre eux possèdent une voiture, 30 % en possèdent deux ;
  • 73 % des pauvres possèdent un four à micro-ondes.

Les politiciens Français, les médias surfent sur la vague de la dénonciation de coupables comme les riches, les propriétaires ou les entrepreneurs, comme aux pires temps du Stalinisme.

Leur seule solution est l’ingérence étatique dans l’économie de marché, qui taxe et complexifie à outrance, et crée des destructions d’emploi. L’ingérence implique des faux prix, qui dérégule la libre concurence et favorise les groupes de pression les plus introduits dans l’état.

 

what-is-freedomMais la plupart des pays en développement sont en charge d’avenir, et les gens sont sortis de la pauvreté au rythme le plus rapide jamais enregistré.

Le nombre de morts causés par les guerres est le plus faible jamais enregistré, même avec les soulèvements du Magreb. Nous vivons l’âge d’or de la fin des totalitarismes communistes. Minoritaire, le communisme, ou l’islamisme les deux autres voies voie opposées au capitalisme donnent des résultats économiques et humains dramatiques.

 

La coercition des masses provoque famine en Corée du Nord, privations de libertés à Cuba ou Génocide des Hmong au Vietnam. Les Kmers rouges sont encore actifs au Cambodge ou le terrorisme des Farc et du sentier lumineux en Amérique du sud.

Si vous écoutez les médias, et la pensée unique Française.

Ils vous donnent l’impression contraire d’un dangereux, monde cruel où les choses vont mal et s’aggravent.

Mais les grands progrès de l’humanité viennent jamais à partir de l’État, mais à partir des gens ordinaires.

 

Remercions le capitalisme triomphant et la fin de l’idéologie communiste qui ne sait que priver de liberté par la coercition des talents et des gens différents.

Les baisse de la pauvreté mondiale, montre la corrélation entre la liberté économique dont jouissent les citoyens d’un pays et le développement par les habitants de ce pays.

 

Le commerce, l’esprit d’entreprise, l’investissement, associé au respect de la propriété privée et la liberté économique montrent que c’est le meilleur moyen de sortir de la misère.Les deux sont associés.

Partout sur terre les gens se libèrent de l’ingérance de l’état coercitif, et découvrent l’épanouissement personnel et de leur pays. Il découvrent la prospérité.

Gageons que l’information vienne aux Français.

Que l’éducation nationale informe plus qu’elle n’idéologie les masses.

Le capitalisme est toujours présenté négativement et sous l’angle négatif par des profs qui vottent à 80% à gauche.

Une étude récente sur les manuels scolaires indique ceci

 

Le rôle de l’entrepreneur et de l’entreprise dans la création de richesses est occulté

Sur plus de 400 pages, l’entreprise n’occupe généralement qu’une petite dizaine de pages

L’entrepreneur est absent des manuels de l’éducation nationale. Aucune histoire d’entrepreneur n’est mentionnée

Le marché et la mondialisation sont présentés systématiquement d’un point de vue critique car «défaillants».

Le mot « social » est le mot le plus utilisé dans les manuels.

L’État est toujours idéalisé et présenté comme l’acteur économique principal car c’est un « régulateur indispensable ».

Les auteurs des manuels sont tous enseignants et aucun représentant de la société civile n’a participé à la réalisation des manuels.

La revue de gauche « Alternatives Économiques » détient le monopole des citations dans les manuels, et une quasi absence des autres.

Nous allons bientôt rester le dernier pays à instruire avec ces idées Post-Trotskistes.

Etude sur les manuels scolaires

Lequidampost 2012 meilleure année au monde

http://www.spectator.co.uk/the-week/leading-article/8789981/glad-tidings/

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Un candidat au MEDEF propose un changement qui créera des emplois sans rien coûter au contribuable.

Parisot ne se présentera pas au MEDEF. C’est maintenant officiel

Un outsider compte percer avec une idée « révolutionnaire ».

Hervé Lambel Président du CERF, L’association des Créateurs d’emplois et de richesse de France (Cerf) est une organisation patronale qui relaye les revendications des employeurs PME et TPE.

 

Comment augmenter la compétitivité des PME, sans que cela ne coûte un centime au contribuable?

Un candidat à la succession de Parisot au MEDEF arrive avec une  proposition qu’il défend depuis des années sans avoir eu un écho favorable à ses propositions. Depuis 2007 il défend son idée.

En 2008 il c’est rappelée au souvenir des députés et sénateurs!… Ils l’on méprisé, il n’a même pas été  auditionné. Et pourtant, c’est pas faute de proposer son idée.

Mais, voilà, son idée est trop simple, trop évidente.  Pas assez complexe, elle est compréhensible par tout un chacun.

Son idée: supprimer la TVA inter-entreprise

Son constat:

La TVA inter-entreprises pèse inutilement sur la trésorerie des entreprises

Il est en effet exigé depuis l’après guerre que les entreprises avancent à l’État en amont le montant de l’impôt (TVA) dû par le consommateur final. C’est donc au quotidien que ces dernières doivent mobiliser des ressources considérables pour finalement décaisser en amont ce qui est finalement encaissé a posteriori, en bout de chaîne !

Un problème demeure, le décalage entre l’avance faite par les entreprises et le recouvrement par celles-ci de l’impôt qu’elles collectent à la place de l’État.

Car durant cette période, l’entreprise ne dispose pas nécessairement de ressource financière suffisante pour couvrir ses différents frais et satisfaire à ses différents postes budgétaires.

En conséquence, les marges de l’entreprise sont impactées, et ses besoins en trésorerie augmentent… Pour pouvoir continuer à fonctionner tout en payant une TVA supposée être supportée par le consommateur final, les entreprises en sont donc réduites à recourir au crédit bancaire à des taux d’intérêt la plupart du temps élevés, qui ne font que creuser davantage les besoins en trésorerie de l’entreprise, et finalement aggraver le problème.

Un cercle vicieux qui a un coût pour nos entreprises en termes de ressources mobilisées, aux environs de 750 millions d’euros rien que pour le traitement…

La TVA est actuellement collectée tout au long de la chaîne de création de valeur, mais est elle in finé supportée intégralement par le consommateur final. Elle est considérée, à tort, comme neutre pour les entreprises qui déduisent la TVA qui a grevé leurs achats.

Pour les entreprises intermédiaires,  la TVA, fait renchérit les prix finaux des cessions de marchandise. La TVA pénalise l’entreprise, par son coût administratif, et ce coût administratif est supporté par le consommateur final. En supprimant la collecte tout au long de la chaîne de collecte par petits bouts, et en ne la prélevant uniquement au seul niveau du consommateur, on fait baisser les prix.

Entre une facture HT étrangère au comptant et une TVA payable à Fedex à 45 jours et une facture Franco Française au comptant avec TVA incluse la trésorerie de l’entreprise préfère acheter à l’importation. La TVA inter-entreprise favorise largement l’achat à l’étranger.

La neutralité occulte tout impact sur la trésorerie des entreprises et donc son coût financier, auquel il, faut ajouter son impact sur les capacités d’achats et d’investissement, sa gestion administrative… Autant de postes de coût qui s’ajoutent à la facture payée par le consommateur ou qui pèsent sur la compétitivité de l’entreprise.

Son impact est donc sous-estimé et induit des effets inflationnistes à long terme ou, à défaut, destructeurs de compétitivité.

La suppression de la TVA inter-entreprises, ne changera rien au montant de la TVA, rien au pourcentage de la TVA, ni son à assiette.

Le seul changement se fait au niveau de la collecte.

L’idée est simple et pratique, les entreprises facturent leurs biens et services hors taxe, seule la vente au consommateur final supporte la TVA dans son intégralité, sans aucune déduction.

Chacun intermédiaire BtoB voit son administration simplifié.

A raison d’une demi-journée de travail par mois en moyenne consacrée à traiter la TVA, cela  permet d’économiser une charge administrative et non productive de l’ordre de 20 millions de journées par an.

L’État, lui, passe de 4 millions d’entreprises collectrices et à contrôler, à moins d’un million et fait des millions d’économie (baisse des coûts liés aux frais d’envois et de fabrication des formulaires, au traitement de l’information, gain d’efficacité par la réduction des entreprises à contrôler).  L’économie ainsi réalisée s’élève pour l’état à 300 millions d’euros par an. (Plus que l’impôt perdu à 75%).

 

1-Un bienfait pour la trésorerie des PME.

Dans une période terriblement difficile pour les entreprises sur le plan du financement, une trésorerie utilisée à avancer la TVA pour le compte du consommateur leur est épargnée. Nos entreprises, créatrices de richesses et d’emplois, seul et unique rempart contre la récession, en plus de souffrir des politiques de taxation, doivent également faire face à un problème croissant et de taille : une trésorerie insuffisante.

Les banques seront par contre les seules à perdre. Mais, profiter de ce système artificiel qui ne crée pas de valeur pour le compte de la banque. Cette mesure crée un  résultats important, un effets déflationniste et une amélioration de la marge à moyen long-terme de la PME intermédiaire BtoB.

2-Moins de fraude fiscale

Il va sans dire qu’une telle simplification,  réduit le nombre des acteurs concernés et donc des intermédiaires. Elle réduit mécaniquement les possibilités de fraudes et supprime de facto les possibilités d’organiser des fraudes à grande échelle, notamment grâce à la TVA intracommunautaire.

La fraude organisée par une seule entreprise créée à cet effet sur le marché des quotas de CO2 s’élèverait selon les services fiscaux à 1,6 milliard d’euros.

Si l’on retient pour juste le chiffre avancé par la Cour des Comptes de 10 milliards d’euros de fraude, il semble raisonnable d’espérer réduire ainsi d’au moins 60% les pertes de l’État, soit 6 milliards par an.

La fraude à la TVA n’est pas un problème propre à la France, mais à l’Europe entière des 27 où elle est estimée à 100 milliards d’euros : la solution préconisée par ce candidat au MEDEF est applicable  à la France, mais aussi à l’Europe et pourrait créer un choc de compétitivité  au niveau du continent.

La France pourrait trouver un moyen simple de relancer l’économie par la baisse des charges administratives imposées et la  simplification.

3-La tranquillité administrative

Depuis l’invention de la TVA, l’entreprise privée est considérée comme une succursale de la perception. Mais il faut bien se rendre à l’évidence. Une entreprise n’est pas une perception, ce  n’est pas sa finalité. Le chef d’entreprise doit passer plus de temps à organiser et chercher des débouchés que de régler des problèmes de procédures de transfert  de TVA.

 

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Vénézuéla, une histoire chargée.

Le Vénézuéla était en 1974 le pays au plus haut revenu de toute l’Amérique du Sud.

La nationalisation de l’industrie pétrolière vénézuélienne date de 1976, par le gouvernement de Carlos Andrés Pérez, un démocrate qui avait fait pendant 17 ans, de ce pays entre les années 73 et 90 le pays aux plus haut revenus par habitant de toute l’Amérique du sud.

Une récapitulation historique :

Au début des années 90. Trop longtemps au pouvoir, une corruption c’est installée, conjuguée à la baisse des cours du pétrole de cette époque, le pays plonge dans le marasme.

 

Le 4 février 1992, le colonel Hugo Chávez tente un putsch militaire et fait 173 morts et des centaines de victimes en utilisant le canon en centre ville. Après la prison Chavez créé son propre parti, en 1998, et 2000, compte tenu de la situation difficile du pays, il cueillera aux élections le pays.

 

En 2002, une tentative de coup d’état d’opposition échoue. En répression, les 18000 ouvriers de la compagnie pétrolière du Vénézuéla, qui ont soutenu par une grève le coup d’état seront licenciés, la TV défavorable à ses idées sera interdite.

 

En 2004 il instaure une loi qui oblige toutes les TV et radio a diffuser sur ordre d’état les messages du gouvernement. Par exemple, le base ball étant le sport préféré des Vénézueliens, il n’hésite pas à intervenir sur toutes les chaînes en même temps et couper la finale nationale, obligeant la TV à mettre la fin de match en différé.

 

De nombreux opposants à Chavez sont enlevés ou tués par les Farcs, groupe paramilitaire qu’il finance pour porter préjudice à la Colombie sur la partie contiguë aux deux pays de la foret Amazonienne.

 

Dans les première années il bénéficiera d’un effet d’aubaine. La remontée des cours du pétrole due à la seconde guerre d’Irak.

Il privilégiera la distribution sociale avec l’augmentation des ressources du pétrole.

 

En 2006, il gagne à nouveau les élections, face à l’opposant Manuel Rosales. Cet opposant, Chavez l’a fait mettre en prison pour corruption, ou il séjourne toujours.

 

En 2010 Chavez fait élire Fernando Soto Rojas, auteur d’un coup d’état manqué dans les années 70 à la présidence de l’Assemblée nationale du Venezuela pour « services rendus ». Un ex-guérillero dirigeant des FARC, terroriste qui passa la fin des années 70 au Proche-Orient dans les rangs de mouvements palestiniens extrémistes, avant de revenir au Venezuela.

 

L’échec économique:

L’échec de Chavez c’est maintenant qu’on le perçoit.

Vous n’êtes pas sans constater que tous les matins votre carburant augmente. Vous pourriez penser que le Venezuela, 2éme réserve du monde, 5éme pays producteur en tire profit? Mais contre toute logique l’économie du Vénézuela s’écroule. Pire le PIB recule, il est revenu au niveau ou Chavez a pris le pays.

 

A titre de comparaison, le revenu moyen du Vénézuélien n’a augmenté que de 0.8% par an sur 14 ans. Ce qui contraste avec la baisse de pauvreté qu’on vous indique règulièrement. 

Pendant cette même période, le Chili l’a fait avec 2,8%, la Colombie avec 2,2%, le Pérou avec 3,6%et l’Uruguay avec 2,3%.

Si nous faisons la comparaison en dollars internationaux, le Venezuela avait en 1998 un revenu par habitant similaire au chilien et à l’uruguayen, en même temps qu’il doublait le péruvien et le colombien ; aujourd’hui, le revenu chilien est 50% supérieur au vénézuélien et l’uruguayen le dépasse de 20%, tandis que le péruvien et le colombien ne se trouve déjà plus qu’à 20% en-dessous. La comparaison est sans appel.

Pour beaucoup des admirateurs, de Chavez il aurait mis fin à la pauvreté endémique du pays. Les bidons villes de Caracas sont là pour témoigner que l’image ne ressemble pas aux paroles.

Il faut dire que les chiffres du seuil de pauvreté sont calculés en fonction du revenu médian. En supprimant les classes moyennes et aisées, le seul de pauvreté calculé sur le revenu médian a baissé, donc le seuil de pauvreté devenant plus bas, il fait illusion sur la réalité. Avec moins de riches, le revenu moyen diminue et donc le seul de pauvreté est passé par plus de monde sans que la réalité des revenus change quoi que ce soit.

I faut comprendre que le pays ne produit pas grand chose, et l’initiative privée est ostracisée. Avant les habitants pouvaient trouver ce qu’il manquait par le marché libre et l’importation d’articles payable en USD. Chavez a instauré un contrôle des changes et interdit de posséder des monnaies étrangères, sauf à une élite en train de devenir richissime type nomenklatura qui s’enrichit sur le dos du change et des baisse de valeur de la monnaie.

Les Vénézuéliens se sont appauvrit de 46% en un jour en février 2013. Une dévaluation spectaculaire de 31,75% du bolivar. La nomenklatura du monopole des changes a gagné des millions en 1 jour.

Toutes les nationalisions économiques sont des échecs cuisants. Les résultats sont désastreux !

Havez a nationalisé l’industrie du bâtiment, alors qu’il manque plus de deux millions de logement au Venezuela, l’industrie du bâtiment réussit à peine à en construire 100 000 à l’année…Il n’y a plus de donneurs d’ordre privé à cause des risques de nationalisation, et le nombre de SDF dans la rue est de plusieurs millions.

Havez a nationalisé l’agriculture, la planification des productions agricoles est un échec cuisant et sans appel. La production c’est écroulée. Jadis le pays exportait du café, aujourd’hui il en importe du café. Chasser le paysan et prendre son tracteur, ne fait pas du fonctionnaire qui le remplace un agriculteur avisé. Les champs sont devenus des friches et des jungles.

Hugo Havez a déclaré une “guerre” à la bourgeoisie vénézuélienne, expropriant les commerces.

Par exemple, en matière de supermarchés, il a nationalisé la distribution, les hypermarchés Exit, filiale du français Casino, ou le groupe alimentaire Monaco,du Mexicain Bruma.  impossible de remplir son panier sans faire plusieurs magasins, les pénuries d’articles sont journalières. Les centrales d’achat privées des supermarchés nationalisés avaient un savoir faire au niveau mondial. Il ne suffit pas d’avoir un magasin pour devenir un bon commerçant. Sans concurrence réelle en plus, vous imaginez bien que les promotions ne sont pas légion et les prix augmentent à la journée. Le Vénézuélien passe sa vie a faire la queue devant les magasins.

Havez a utilisé l’argent destiné aux investissements de la compagnie nationale productrice du pétrole Vénézuélien pour faire de la distribution clientéliste. Les sous-investissements chroniques dans les infrastructures font de celle ci à la moins bonne sécurité du monde. Pas un mois ne se passe sans un accident grave et des morts dans cette industrie pétrolière. Le bassin de l’orénoc sort un pétrole lourd et dur à extraire. Il nécessite des compétences, mais Chavez a licencié 20000 personnes, la production de barils actuelle est inférieure à celle d’il y a dix ans. Les raffineries obsolètes ne sont plus capable de le transformer. Ce pays producteur importe son essence. Un comble pour un pays qui dispose de 20% des réserves pétrolières de monde !.

Chavez pratique le clientélisme. L’effet macroéconomique est désastreux : destinées à mettre les populations en dépendance étatiques, elles n’aboutissent à aucun investissement productif et elles génèrent de forts pics d’inflation en faisant brutalement augmenter la demande. 

Au niveau politique, c’est politique clientéliste a été une réussite, mais la catastrophe économique est en train de gagner tous le pays.

Le pétrole est au plus haut, les caisses devraient être pleines, les fonctionnaires sont payés entre 6 et 8 mois en retard.

Les terres agricoles sont nombreuses, le soleil ardent, mais les fruits et légumes deviennent moins accessibles.

L’argent devrait couler a flot, la misère gagne, l’inflation, qui a atteint le niveau record de 31,2% sur les douze mois. Le deuxième rang mondial après l’Éthiopie.

La 5éme pays distributeur de pétrole en crise énergétique qui provoque depuis quelques mois de fréquentes coupures d’électricité.

Le pays devrait être en paix, il vit sous tension, presque en état de guerre sous culte de la personnalité.

 

Les raisons de l’échec économique

Le Venezuela fait partie de ces nations qui ne peut supporter une baisse du prix du baril au deçà d’un certain seuil sans mettre en péril ses finances.

 

Les réserves, c’est bien. Mais encore faut-il les extraire, et pour cela, il faut des investissements conséquents. Même s’ils n’ont pas investi, les grandes compagnies pétrolières porteuse de haute technologie seraient preneuses d’une sous-traitance des infrastructures, de sous traitance de prospection, mais comme Chavez est inconséquent, et a déjà montré qu’il pouvait spolier sans scrupules, ils n’y investiront pas un centime. Ce dernier n’a pas hésité à spolier une compagnie minière canadienne titulaire d’une concession d’une mine d’or particulièrement prometteuse, pour la confier à ses amis russes.

 

On ne retrouve pas 18000 techniciens du pétrole du jour au lendemain. La compagnie PDVSA a souffert des purges draconiennes après la grève de 2003, qui ont appauvri durablement ses ressources humaines. Pendant les années 2000, les pétrodollars ont servit à financer les programmes clientélistes et la diplomatie mégalomaniaque de Chavez, les installations pétrolières manquaient d’investissements nécessaires à leur maintenance et modernisation.

Les accidents mortels se sont multipliés. Au centre de Paraguana, où se trouve Amuay, 79 accidents graves, qui ont fait 19 morts et des dizaines de blessés, avaient été signalés depuis 2003. http://www.20minutes.fr/economie/991767-venezuela-explosion-raffinerie-remet-question-compagnie-nationale-pdvsa

 

 

L’échec sécuritaire:

L’insécurité c’est 140 homicides pour 100.000 habitants à Caracas. Le reste du pays n’est pas mieux lotis.

La vie sous terreur de kidnapping. Initiée par les Farcs, Le gens en subissent des centaines tous les jours dans le pays, a cela s’ajoute vols, cambriolages, agressions, assassinats.

La vie la permanente sous agressivité verbale et ses messages haineux de Chavez à la TV et la radio ont contribué à cette insécurité.

Les chiffres sont le résultat direct d’un chômage élevé, surtout chez les jeunes. Les Vénézuéliens possèdent 2 millions d’armes à feu chez eux. Le trafic d’armes est principalement alimenté par la frontière nord-ouest du Venezuela, par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) qui en font une raison de vivre.

 

Une mainmise médiatique

L’ex-colonel putschiste gouverne par décrets-lois, il a promulgué des lois de censure de la presse.

Les administrateurs de pages internet seront « responsables de l’information et du contenu » publiés sur leurs sites et chargés de « limiter, sans délai, la diffusion de messages » faisant « l’apologie du crime », visant à « déstabiliser la société » ou « contestant les autorités légitimement établies ».

La loi prévoit, en cas d’infraction, des amendes équivalant à « 10% des revenus avant impôt de l’année précédente » et la « suspension du service » pour « 72 heures d’affilée ». En cas de récidive, la licence de diffusion pourra être retirée.

Une incitation à la « censure, ou l’autocensure ».

 

Il limite les licences de diffusion audiovisuelles et interdit les investissements étrangers dans les médias hertziens et communautaires et la production nationale audiovisuelle.

Par exemple, en 2007, la chaîne RCTV a perdu sa licence hertzienne, pour avoir soutenu une tentative de putsch, et Globovision, elle aussi très dure à l’égard du régime, fait l’objet de plusieurs procédures judiciaires. Son dirigeant fait l’objet de pressions et a déjà fait quelques tours en prison à titre d’intimidation.

Il intervient quand il veut sur les chaînes de TV, son passage est obligatoire sur toutes les chaînes et radio en même temps, obligation par une loi qu’il a instauré en 2004. Par exemple, lors d’un match international de Baseball (l’équivalent de la finale de la coupe de France de foot pour un vénézuélien), Chavez en a profité comme tout le monde regardait la télé ou la radio pour user de son droit à passer sur toutes les chaînes et radio en direct pour faire un discours (la fin du match a donc été diffusée en différé).

 

Des références pas très belles.

Hugo Chavez a reçu et ça ne s’invente pas la « médaille des droits de l’homme de Libye ». Il l’a reçue personnellement de la part de Mouamar Kadafi en personne. Il lui a remis en retour la médaille « Simon Bolivar » un équivalent de la légion d’honneur.

Chavez à la TV se montre proche des pires dictatures totalitaires de la planète. La Libye de Kadhafi, le Belarus, l’Iran, la Chine ou Cuba.

 

La terreur comme programme

L’inculpation pour des raisons politiques de personnes critiquant les autorités est utilisée pour réduire au silence l’opposition et empêcher d’autres personnes de s’exprimer.

Les opposants sont enfermés les uns derrière les autres :

Oswaldo Álvarez Paz, ancien gouverneur de l’État de Zulia, a été arrêté le 22 mars après avoir dit lors d’une interview que le Venezuela était devenu un paradis pour le trafic de stupéfiants et avoir fait état des accusations d’un tribunal espagnol selon lesquelles le gouvernement soutiendrait des groupes armés Farc. L’ancien gouverneur est détenu à l’Hélicoïde, siège des services de renseignements vénézuéliens.

Wilmer Azuaje, député et critique du président Chávez, a été arrêté quant à lui le 25 mars. Accusé d’avoir insulté et frappé une policière, il a été libéré depuis lors mais risque des poursuites.

Guillermo Zuloaga, propriétaire de la chaîne de télévision Globovisión, a été arrêté également le 25 mars. Il a été inculpé de diffusion d’informations mensongères et de diffamation à l’égard du président lors de déclarations faites à une réunion récente de l’Association inter-américaine de la presse à Aruba. Il a été libéré mais risque aussi des poursuites.

 

 

Et l’opposition?

Malgré l’intimidation, les des coups de feu ont blessé aux supporter lors de leurs meetings, ils résistent comme ils peuvent. Leur programme s’engage souvent à améliorer l’éducation, la santé, la sécurité, le logement et les conditions d’emploi. Le projet prioritaire est d’accorder une importance particulière dans la réduction de la dépendance du Trésor sur les mannes pétrolières et ils souhaitent ressusciter un secteur privé détruit par les années Chavistes.

 

L’opposition affirme que les dépenses annuelles de Chavez comprend un montant estimé à 7 milliards de recettes pétrolières dispatché sur les gouvernements étrangers et les mouvements frères. On se demande, tellement Jean Luc Mélenchon du Parti de Gauche, par la défense inconditionnelle de Chavez et ses visite au Vénézuela n’y est pas allé pour obtenir des faveurs qu’il n’hésite pas à donner aux partis frères.

Capriles le jeune opposant a affirmé qu’il réduira les dépenses aux partis frères pour créer 3 millions d’emplois et de payer pour redessiner les programmes sociaux.

 

L’opposition souhaite réorganiser les programmes sociaux pour répondre aux besoins de ceux qui ont vraiment besoin d’aide, et d’inverser la tendance séculaire de tirer parti de programmes sociaux par opportunisme politique.

 

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Liberté individuelle et sa responsabilité personnelle contre soumission à l’état

Qu’ils sont nombreux ces Francais qui stigmatisent le libéralisme sans en avoir jamais vu un échantillon.

Les thèses, les réussites de l’économie libérale sont caricaturés à l’extrême. Les réussites individuelles, l’émancipation des peuples, la liberté de pensée, la concurrence  la victoire, le dépassement humain, que permet le libéralisme est ostensiblement stigmatisé. Ces détracteurs pour bien appuyer leurs démonstrations y ajoutent ostensiblement l’adjectif « ultra ». Rien n’est assez dur pour le libéralisme.

Pour ces personnes, largement influencées par l’éducation nationale et ses programmes archaïques, présentent l’entreprise privée comme Zola, En seconde, Zola, Marx sont en position de force, dans les programmes d’histoire. Aucune réussite d’un entrepreneur privé ne fait partie des livres. Même s’ils ont changé le monde par leurs inventions ou la démocratisation économique de produit qu’ils ont permis.

Dans les rues Françaises on trouve plus de stade Karl Marx et de rues du déserteur communiste Thorez, que de rue Michelin ou Peugeot grand industriels Français qui ont permis et permettent encore à des centaines de personnes de travailler.

Le libéralisme en France est ignoré. Pour eux, le libéralisme est une arme de destruction massive, que les partis de droite mettent à disposition des dirigeants de multinationales, avec la complicité des banques. Dans l’esprit français, la World Company est toujours cynique, prétexte à des sketchs faciles de l’émission humoristique des Guignols de l’info. Beaucoup de nos citoyens prennent la caricature pour une réalité. Jamais le pays n’a été libéral. Sarkozy était loin d ‘en être un.

La défiance envers le libéralisme semble profondément ancrée dans la culture politique actuelle. Pourtant, ce ne fut pas toujours le cas dans notre histoire.

La Révolution française de 1789 est une révolution de demande de liberté, dirigée contre la monarchie constitutionnelle, avant d’être celle de la Terreur de Robespierre. La Révolution française a été celle des droits de l’homme. La Révolution française s’inscrit initialement dans le texte de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, interprétée comme un rappel du droit naturel et des libertés économiques.

A la Libération, De Gaulle en ouvrant grandement les portes des ministères, aux communistes, a engendré cette pensée marxiste totalitaire qui c’est répandue dans la société par l’intermédiaire de l’éducation nationale qu’ils ont infiltré en force. En 1968, le Parti communiste français, d’inspiration stalinienne, a récupéré la révolte étudiante réclamant plus de liberté.

C’est en 1968, que le citoyen Français fait l’impasse sur sa liberté économique individuelle et sa responsabilité personnelle 

C’est en 1968 que le citoyen Français rentre dans une soumission à l’étatisme dirigiste. Sa prise en charge de sa liberté et de sa responsabilité est entièrement défaussée sur l’état tout puissant.

Le modèle social unique (et déphasé par rapport à toute réalité économique), ne peut être débattu. Les obligés de l’état en situation de monopole sont prêt à se battre égoïstement pour ce qu’il appelle des « avantages acquis ». Sans comprendre comment la mise en concurrence des entreprises publiques, et à terme leur privatisation, pourraient être avantageuses pour la société.

La France ces 40 dernières années, a à un rythme effréné augmenté les impôts indirects supposés indolores, sans remettre en cause la philosophie du « manque à gagner » chère à ses dirigeants.

Aujourd’hui, le citoyen français donne l’image d’un conservateur extrême, refusant toute remise en cause d’un État obèse et insatiable, au nom d’un idéal de justice sociale factice qui ne se réalise jamais. Il lui en faut toujours plus pour n’arriver à rien.

La France est le pays ou on trouve les plus fortes taxes du monde, la bureaucratie la plus ubuesque du monde, le manque de flexibilité du marché du travail le plus bloqué du monde occidental .

La France, pourtant si fière de sa culture, se révèle inculte dans le domaine économique.

Ses citoyens affichent même publiquement leurs doutes sur la pertinence du capitalisme comme système économique. Oubliant certainement que les seules alternatives connues pour l’instant ne sont que des modèles à dimension totalitaire.

Un gigantesque travail d’information et d’éducation s’impose !

Tous les élèves et étudiants français n’ont jamais entendu de Friedrich Von Hayek ou de Frédéric Bastiat.

Alors que les théories keynésiennes, planificatrices, ou simplement marxistes sont abondamment professées au sein du corps professoral. Puis reprises en chœur par l’intelligentsia médiatique, les Énarques et par la classe politique tous partis confondus.

Sortir de cette pensée écrasante permettrait à de nombreux citoyens français de réaliser que le libéralisme est une philosophie de vie, basé sur le rapport à l’autre. Bien au-delà de la simple théorie économique.

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