Archive | mars, 2013

Un candidat au MEDEF propose un changement qui crÃĐera des emplois sans rien coÃŧter au contribuable.

Parisot ne se prÃĐsentera pas au MEDEF. C’est maintenant officiel

Un outsider compte percer avec une idÃĐe « rÃĐvolutionnaire ».

HervÃĐ Lambel PrÃĐsident du CERF, L’association des CrÃĐateurs d’emplois et de richesse de France (Cerf) est une organisation patronale qui relaye les revendications des employeurs PME et TPE.

 

Comment augmenter la compÃĐtitivitÃĐ des PME, sans que cela ne coÃŧte un centime au contribuable?

Un candidat à la succession de Parisot au MEDEF arrive avec une  proposition qu’il dÃĐfend depuis des annÃĐes sans avoir eu un ÃĐcho favorable à ses propositions. Depuis 2007 il dÃĐfend son idÃĐe.

En 2008 il c’est rappelÃĐe au souvenir des dÃĐputÃĐs et sÃĐnateurs!… Ils l’on mÃĐprisÃĐ, il n’a mÊme pas ÃĐtÃР auditionnÃĐ. Et pourtant, c’est pas faute de proposer son idÃĐe.

Mais, voilà, son idÃĐe est trop simple, trop ÃĐvidente.  Pas assez complexe, elle est comprÃĐhensible par tout un chacun.

Son idÃĐe: supprimer la TVA inter-entreprise

Son constat:

La TVA inter-entreprises pÃĻse inutilement sur la trÃĐsorerie des entreprises

Il est en effet exigÃĐ depuis l’aprÃĻs guerre que les entreprises avancent à l’État en amont le montant de l’impÃīt (TVA) dÃŧ par le consommateur final. C’est donc au quotidien que ces derniÃĻres doivent mobiliser des ressources considÃĐrables pour finalement dÃĐcaisser en amont ce qui est finalement encaissÃĐ a posteriori, en bout de chaÃŪne !

Un problÃĻme demeure, le dÃĐcalage entre l’avance faite par les entreprises et le recouvrement par celles-ci de l’impÃīt qu’elles collectent à la place de l’État.

Car durant cette pÃĐriode, l’entreprise ne dispose pas nÃĐcessairement de ressource financiÃĻre suffisante pour couvrir ses diffÃĐrents frais et satisfaire à ses diffÃĐrents postes budgÃĐtaires.

En consÃĐquence, les marges de l’entreprise sont impactÃĐes, et ses besoins en trÃĐsorerie augmententâ€Ķ Pour pouvoir continuer à fonctionner tout en payant une TVA supposÃĐe Être supportÃĐe par le consommateur final, les entreprises en sont donc rÃĐduites à recourir au crÃĐdit bancaire à des taux d’intÃĐrÊt la plupart du temps ÃĐlevÃĐs, qui ne font que creuser davantage les besoins en trÃĐsorerie de l’entreprise, et finalement aggraver le problÃĻme.

Un cercle vicieux qui a un coÃŧt pour nos entreprises en termes de ressources mobilisÃĐes, aux environs de 750 millions d’euros rien que pour le traitementâ€Ķ

La TVA est actuellement collectÃĐe tout au long de la chaÃŪne de crÃĐation de valeur, mais est elle in finÃĐ supportÃĐe intÃĐgralement par le consommateur final. Elle est considÃĐrÃĐe, à tort, comme neutre pour les entreprises qui dÃĐduisent la TVA qui a grevÃĐ leurs achats.

Pour les entreprises intermÃĐdiaires,  la TVA, fait renchÃĐrit les prix finaux des cessions de marchandise. La TVA pÃĐnalise l’entreprise, par son coÃŧt administratif, et ce coÃŧt administratif est supportÃĐ par le consommateur final. En supprimant la collecte tout au long de la chaÃŪne de collecte par petits bouts, et en ne la prÃĐlevant uniquement au seul niveau du consommateur, on fait baisser les prix.

Entre une facture HT ÃĐtrangÃĻre au comptant et une TVA payable à Fedex à 45 jours et une facture Franco Française au comptant avec TVA incluse la trÃĐsorerie de l’entreprise prÃĐfÃĻre acheter à l’importation. La TVA inter-entreprise favorise largement l’achat à l’ÃĐtranger.

La neutralitÃĐ occulte tout impact sur la trÃĐsorerie des entreprises et donc son coÃŧt financier, auquel il, faut ajouter son impact sur les capacitÃĐs d’achats et d’investissement, sa gestion administrative… Autant de postes de coÃŧt qui s’ajoutent à la facture payÃĐe par le consommateur ou qui pÃĻsent sur la compÃĐtitivitÃĐ de l’entreprise.

Son impact est donc sous-estimÃĐ et induit des effets inflationnistes à long terme ou, à dÃĐfaut, destructeurs de compÃĐtitivitÃĐ.

La suppression de la TVA inter-entreprises, ne changera rien au montant de la TVA, rien au pourcentage de la TVA, ni son à assiette.

Le seul changement se fait au niveau de la collecte.

L’idÃĐe est simple et pratique, les entreprises facturent leurs biens et services hors taxe, seule la vente au consommateur final supporte la TVA dans son intÃĐgralitÃĐ, sans aucune dÃĐduction.

Chacun intermÃĐdiaire BtoB voit son administration simplifiÃĐ.

A raison d’une demi-journÃĐe de travail par mois en moyenne consacrÃĐe à traiter la TVA, cela  permet d’ÃĐconomiser une charge administrative et non productive de l’ordre de 20 millions de journÃĐes par an.

L’État, lui, passe de 4 millions d’entreprises collectrices et à contrÃīler, à moins d’un million et fait des millions d’ÃĐconomie (baisse des coÃŧts liÃĐs aux frais d’envois et de fabrication des formulaires, au traitement de l’information, gain d’efficacitÃĐ par la rÃĐduction des entreprises à contrÃīler).  L’ÃĐconomie ainsi rÃĐalisÃĐe s’ÃĐlÃĻve pour l’ÃĐtat à 300 millions d’euros par an. (Plus que l’impÃīt perdu à 75%).

 

1-Un bienfait pour la trÃĐsorerie des PME.

Dans une pÃĐriode terriblement difficile pour les entreprises sur le plan du financement, une trÃĐsorerie utilisÃĐe à avancer la TVA pour le compte du consommateur leur est ÃĐpargnÃĐe. Nos entreprises, crÃĐatrices de richesses et d’emplois, seul et unique rempart contre la rÃĐcession, en plus de souffrir des politiques de taxation, doivent ÃĐgalement faire face à un problÃĻme croissant et de taille : une trÃĐsorerie insuffisante.

Les banques seront par contre les seules à perdre. Mais, profiter de ce systÃĻme artificiel qui ne crÃĐe pas de valeur pour le compte de la banque. Cette mesure crÃĐe un  rÃĐsultats important, un effets dÃĐflationniste et une amÃĐlioration de la marge à moyen long-terme de la PME intermÃĐdiaire BtoB.

2-Moins de fraude fiscale

Il va sans dire qu’une telle simplification,  rÃĐduit le nombre des acteurs concernÃĐs et donc des intermÃĐdiaires. Elle rÃĐduit mÃĐcaniquement les possibilitÃĐs de fraudes et supprime de facto les possibilitÃĐs d’organiser des fraudes à grande ÃĐchelle, notamment grÃĒce à la TVA intracommunautaire.

La fraude organisÃĐe par une seule entreprise crÃĐÃĐe à cet effet sur le marchÃĐ des quotas de CO2 s’ÃĐlÃĻverait selon les services fiscaux à 1,6 milliard d’euros.

Si l’on retient pour juste le chiffre avancÃĐ par la Cour des Comptes de 10 milliards d’euros de fraude, il semble raisonnable d’espÃĐrer rÃĐduire ainsi d’au moins 60% les pertes de l’État, soit 6 milliards par an.

La fraude à la TVA n’est pas un problÃĻme propre à la France, mais à l’Europe entiÃĻre des 27 oÃđ elle est estimÃĐe à 100 milliards d’euros : la solution prÃĐconisÃĐe par ce candidat au MEDEF est applicable  à la France, mais aussi à l’Europe et pourrait crÃĐer un choc de compÃĐtitivitÃĐ  au niveau du continent.

La France pourrait trouver un moyen simple de relancer l’ÃĐconomie par la baisse des charges administratives imposÃĐes et la  simplification.

3-La tranquillitÃĐ administrative

Depuis l’invention de la TVA, l’entreprise privÃĐe est considÃĐrÃĐe comme une succursale de la perception. Mais il faut bien se rendre à l’ÃĐvidence. Une entreprise n’est pas une perception, ce  n’est pas sa finalitÃĐ. Le chef d’entreprise doit passer plus de temps à organiser et chercher des dÃĐbouchÃĐs que de rÃĐgler des problÃĻmes de procÃĐdures de transfert  de TVA.

 

Posted in ActualitÃĐ, Economie, MÃĐdia, Politique, Tribune libre0 Comments

Attention contribuables , le contrat du siÃĻcle, c’est vous qui allez payer!

Attention contribuables , le contrat du siÃĻcle, c’est vous qui payez!

Vous connaissez ÂŦ Lion Air Âŧ? Vu le montant de la caution, vous deviez vous largement vous y intÃĐresser! Parce que si Lion Air est insolvable, la caution c’est la Coface, et la Coface, ce sera vous, vous le lecteur et contribuable Français.

 Parfois, dans le commerce, on gagne son argent a refuser les contrats. Et celui là il le bon sens aurait du le refuser. Il sent le souffre, mais le besoin de court terme sacrifie le long terme.

Le contrat du siÃĻcle Airbus signÃĐ par Airbus fait suite au contrat du siÃĻcle de 230 avions Boeing signÃĐ par les mÊmes le 12 fÃĐvrier 2012.

Attention contribuables , le contrat du siÃĻcle, c’est vous qui payez!

Vous connaissez ÂŦ Lion Air Âŧ? Vu le montant de la caution, vous deviez vous largement vous y intÃĐresser! Parce que si Lion Air est insolvable, la caution c’est la Coface, et la Coface, ce sera vous, vous le lecteur et contribuable Français.

 Parfois, dans le commerce, on gagne son argent a refuser les contrats. Et celui là il le bon sens aurait du le refuser. Il sent le souffre, mais le besoin de court terme sacrifie le long terme.

Le contrat du siÃĻcle Airbus signÃĐ par Airbus fait suite au contrat du siÃĻcle de 230 avions Boeing signÃĐ par le mÊme acheteur le 12 fÃĐvrier 2012.

En votre nom, François Hollande a signÃĐ la caution du contribuable Français pour 234 avions Airbus.18 milliards d’₮uros. Soit environ 24 milliards de dollars. Le contrat du siÃĻcle avec la compagnie ÂŦ Lion Air Âŧ bÃĐnÃĐficie de la caution Coface. La COFACE est l’assurance crÃĐdit export de l’ÃĐtat. Si les avions ne sont pas payÃĐs, c’est donc la Coface, c’est a dire vous contribuables qui allez payer indirectement….

Bien entendu, le journalisme Français, n’a pas vÃĐrifiÃĐ grand chose.

Qui est Lion Air ?

Lion Air (code AITA : JT ; code OACI : LNI) est une compagnie aÃĐrienne indonÃĐsienne à bas coÃŧt fondÃĐe en 1999 et basÃĐe à l’aÃĐroport de Soekarno-Hatta à Jakarta capitale de l’IndonÃĐsie . Son rÃĐseau consiste en 50 lignes intÃĐrieures IndonÃĐsiennes.

Interdiction de vol.

Si vous Êtes un Français moyen et ne cÃītoyez les aÃĐroports que pour vos vacances ou pour des dÃĐplacements EuropÃĐens, vous n’avez jamais vu sur le tarmac, un avion ÂŦ Lion Air Âŧ.

Que se soit dans les aÃĐroports internationaux EuropÃĐens ou AmÃĐricains, vous pouvez en Être certain, vous n’en avez jamais vu. Vous pouvez y ajouter les aÃĐroports rÃĐgionaux des vol low cost, vous ne les avez jamais vu.

Lion Air est une des compagnies interdites de vols en Europe depuis 2007. La compagnie Lion Air fait partie comme la majoritÃĐ des compagnies IndonÃĐsiennes des listes noires des pays occidentaux.

Une compagnie de 92 avions.

Air Lion c’est 92 coucous. Des avions hors d’age, qui n’ont pas coÃŧtÃĐ cher. La vÃĐtustÃĐ de la flotte Lion Air est un des effets de levier qui a permis à cette compagnie seulement crÃĐÃĐe en 1999 de s’ÃĐtendre rapidement. Pas de gros amortissements pour des machines d’occasion que personne ne voulait plus. Avec l’achat d’avions neufs, le coÃŧt du transport va augmenter, il faudra amortir l’avion.

Une base technique et logistique faible.

L’IndonÃĐsie souffre de graves pÃĐnurie d’infrastructures, et particuliÃĻrement dans le transport aÃĐrien. Le pays est incapable de former pilotes et technicien. L’industrie du transport aÃĐrien est en pleine expansion, mais les ÃĐtablissements de formation locaux ne sont pas adaptÃĐs et ne pourrons pas rÃĐpondre aux nÃĐcessitÃĐs et aux besoins de pilotes et autres techniciens pour Lion Air. L’industrie aÃĐrienne indonÃĐsienne a connu plusieurs accidents aÃĐriens mortels au cours des 10 derniÃĻres annÃĐes, la rÃĐglementation n’est toujours pas amÃĐliorÃĐe.

La viabilitÃĐ commerciale et financiÃĻre de Lion Air à honorer ses contrat est remise en doute, mÊme en IndonÃĐsie.

Les rÃĐactions de la presse, les autoritÃĐs en IndonÃĐsie ont moins de grandiloquence que la Presse Française sur ce contrat Fabuleux de Airbus. Leurs articles doutent de la solvabilitÃĐ de leurs compagnies et la capacitÃĐ rÃĐelle de ces derniÃĻre à tenir leurs engagements.

 

http://www.thejakartapost.com/news/2013/03/21/editorial-concern-over-lion-s-expansion.html

http://www.thejakartapost.com/news/2013/03/11/mismanagement-still-dogs-local-airline-operators.html

Des concurrents IndonÃĐsiens qui veulent en dÃĐcoudre.

Si Lion Air a rÃĐussit en 14 ans à la faveur d’une dÃĐfaillance financiÃĻre du concurrent Mandala Airline à acquÃĐrir 45% du marchÃĐ intÃĐrieur IndonÃĐsien, et devenir le second transporteur du pays, elle a dons son propre pays des compÃĐtiteurs. Garuda Air, leader historique, qui a vu Lion Air se dÃĐvelopper parfois à son dÃĐtriment, a commencÃĐ Ã  rÃĐagir. La compagnie nationale IndonÃĐsienne Garuda a donc dÃĐcidÃĐ de reprendre le terrain perdu avec la crÃĐation d’une compagnie low cost, ÂŦ CITILINK Âŧ. Citilink vient pour cela, d’acheter un parc de 25 Airbus. Citikink est bÃĒti pour reprendre des parts de marche à Lion Air, sur le marchÃĐ domestique IndonÃĐsien.

N’oublions pas Sriwijaya Air, compÃĐtiteur depuis 2003 avec ses 23 avions qui vient aussi de signer l’achat de 20 20 Embraer 190, et 10 options en 2011, une marque d’avion BrÃĐsilienne concurrente de Airbus et Boeing. En plus elle vient de racheter 12 Boeing 737-500 d’occasion en 2012. 

Mandala Airlines entreprise IndonÃĐsienne que l’on croyait hors course, avec ses annÃĐes de suspension et ses dÃĐboires financiers a repris ses activitÃĐs, le 5 Avril 2012. Deux avions ont repris les vols, et 10 autres attendent un certificat d’exploitation pour reprendre du service. Mandala a ÃĐtÃĐ re-capitalisÃĐ par la compagnie Tiger Airways, elle mÊme filiale de Singapour Airways. Un partenaire financier enfin solide.

Le grand marchÃĐ Asiatique AÃĐrien ÃĐtendu, il faudra dÃĐtrÃīner Air Asia.

Lion Air n’a pas jamais montrÃĐ une capacitÃĐ concurrentielle sur le marchÃĐ international. Le contrat des 234 Airbus est destinÃĐ a Être exploitÃĐ par Lion Air avec l »enseigne Batik Air sur le marchÃĐ Asie-Pacifique. C’est pour l’instant une compagnie papier.

Bien entendu, il ne faut pas croire que les Grands opÃĐrateurs aÃĐriens actuels, vont abandonner des lignes, ou laisser Lion Air se dÃĐvelopper à leurs dÃĐpends. C’est un marchÃĐ hautement concurrentiel.

A commencer par le leader AirAsia, le pionnier de voyages à low cost en Asie. AirAsia opÃĻre avec le coÃŧt de transport le plus faible au monde. Un seuil de rentabilitÃĐ dÃĻs 52% d’occupation de l’avion. Un dÃĐlai de dÃĐbarquement embarquement de ces avions de 25 minutes maximum. Un niveau de productivitÃĐ d’ÃĐquipage qui est modestement et officiellement le meilleur du monde. Plus compÃĐtitif que Ryanair ou Easyjet pourtant des rÃĐfÃĐrences. En Juin 2011 AirAsia a commandÃĐ 200 Airbus, et 100 autres en dÃĐcembre 2012. On imagine mal que c’est pour laisser de la place à Lion Air. A fin 2020 AirAsia alignera devant Lion Air qui commencera à recevoir seulement ses premiers avions une machine de guerre de 400 appareils neufs d’une entreprise gÃĐrÃĐe au cordeau avec une force de frappe financiÃĻre à faire pÃĒlir Air France elle est prÊte à en dÃĐcoudre avec n’importe lequel des contradicteurs. Sa puissance financiÃĻre lui permettra de perdre de l’argent et faire du dumping sur certaines lignes pour dÃĐcourager ses adversaires.

DerriÃĻre le mastodonte AirAsia se cachent dans le low cost des opÃĐrateurs plus modestes comme Jetstar ou Spicejet, sans compter les compagnies gÃĐnÃĐriques nationales comme Quantas ou Cathay Pacific prÊtes à se lancer aussi dans le low cost.

Un choix incohÃĐrent pour une compagnie low cost

Les compagnies low cost ÃĐconomisent a n’avoir qu’un fournisseur. Southwest, ou Rynair n’ont que des Boeing. AirAsia ou EasyJet n’ont que des modÃĻles Airbus. Une flotte uniforme permet de mutualiser la maintenance, la formation des pilotes et des techniciens. Avec une flotte Boeing-Airbus, l’avantage ÃĐconomique et concurrentiel disparaÃŪt, et les besoins en compÃĐtences sont doublÃĐs.

 

La rentabilitÃĐ low cost, un exercice compliquÃĐ.

Lion Air a progressÃĐ sur le marchÃĐ IndonÃĐsien, une population passÃĐe au libÃĐralisme, qui a augmentÃĐ son pouvoir d’achat ces derniÃĻres annÃĐes. Lion Air a ÃĐmergÃĐ parmi de nombreuses compagnies à bas prix de voyages aÃĐriens abordables pour un grand nombre de personnes.

Toutefois, les marges bÃĐnÃĐficiaires demeurent trÃĻs minces alors que le secteur du transport aÃĐrien exige de la main-d’œuvre, la mobilisation d’ÃĐnormes capitaux et des compÃĐtences technologiques. Dans une industrie qui produit un produit hautement pÃĐrissable. Un siÃĻge passager vide est perdu dÃĐfinitivement quand l’avion dÃĐcolle. Les opÃĐrateurs pratiquent la guerre des prix. Pire, le carburant, dont le tarif est volatile, reprÃĐsente un tiers du coÃŧt d’exploitation des compagnies aÃĐriennes.

Des critÃĻres de prÊt ÂŦ lÃĐger Âŧ.

Lion Air a ÃĐtÃĐ crÃĐÃĐe en 1999 par les frÃĻres Kusnan et Rusdi Kirana.

Le potentiel estimÃĐ de caution sur les prÊts de leur entreprise d’aviation est de 700 millions d’₮uros, actions de Lion Air incluses. Avant d’acheter ces 234 avions Airbus, ils ont achetÃĐs 200 Boeing, donc avant vente, l’entreprise a dÃĐjà un engagement de 14 milliards d’₮uros sur le dos. Le nouvel engagement a facture des Airbus est de 18 milliards d’₮uros.

La sociÃĐtÃĐ Lion Air ne publie pas ses comptes. Il n’est pas certain qu’elle gagne de l’argent.

Lion Air avait annoncÃĐ dÃĐbut 2011 une entrÃĐe en Bourse mais elle n’est jamais venue. Certaines mauvaises langues disent que ce n’ÃĐtait qu’un effet d’annonce, Il n’est mÊme pas certain que cette compagnie gagne de l’argent.

Airbus, la Coface le politique et le contribuable

Airbus et Boeing se livrent une guerre des prix brutale. Ils sont engagÃĐ dans une guerre de position avec Boeing. Les dirigeants de EADS Airbus disposent d’entrÃĐes directes à l’ÉlysÃĐe. Leur but est de vendre le plus d’avions possible.

La Coface est une assurance crÃĐdit à l’exportation. Pour les novices de l’assurance crÃĐdit, et faire simple, Airbus est assurÃĐ contre les incidents de paiement par cet assureur crÃĐdit, la Coface. La Coface est une filiale à 100% de Natixis. Natixis est une ÂŦ bad bank Âŧ. Elle a ÃĐtÃĐ sauvÃĐe par l’ÃĐtat Français. Compte tenu des engagements passÃĐs, l’ÃĐtat est un caution à vie de Natixis.

Le politique, a besoin d’effet d’annonce. Louis Gallois est l’ancien dirigeant d’EADS, constructeur de Airbus, et affichÃĐ gauche socialiste. L’intÃĐrÊt du pouvoir est le court terme, qu’elles qu’en soient les consÃĐquences sur le long terme des actes d’aujourd’hui.

En demandant politiquement à la Coface, d’assurer ce contrat d’ÃĐvidence insolvable, elle permet au politique un effet d’annonce, de crÃĐer des emplois de court terme, quitte à sacrifier le long terme.

Les politiques, savent qu’ils ne seront plus là pour expliquer dans 10 ans que le contribuable paiera. Avec les dÃĐcisions d’aujourd’hui, vous savez maintenant que dans 10 ans vous ne pourrez pas vous payer vos rÊves. Votre futur ‘argent servira en impÃīts à payer des factures des avions de Lion Air, Votre futur est dÃĐjà compromis avec les effets d’annonce d’aujourd’hui.

Posted in ActualitÃĐ, Economie, Technologies, Tribune libre0 Comments

Retraite par rÃĐpartition, atteinte à la libertÃĐ de choix individuelle

Le systÃĻme par rÃĐpartition est proche de ce qu’on appelle la pyramide de Ponzy, oÃđ le revenu est basÃĐ sur le ÂŦ recrutement Âŧ de nouvelles personnes, et non sur la constitution de droits rÃĐels : on offre une retraite produit future (la future pension de retraite), qui n’est en fait qu’une simple promesse.

Ce revenu futur n’est pas officiellement garanti sur son montant et sa valeur est constamment rÃĐvisable. Ce systÃĻme sacrifie l’avenir au nom de l’immÃĐdiat, au nom d’une soi-disant solidaritÃĐ intergÃĐnÃĐrationnelle (alors que la ÂŦ solidaritÃĐ Âŧ est une action volontaire par dÃĐfinition qui n’existe plus lorsqu’elle est rendue obligatoire). Il ne peut fonctionner que si la coercission ÃĐtatique s’applique et oblige tout le monde à cotiser (c’est la fonction, dans un certain nombre de pays, des institutions de ÂŦ sÃĐcuritÃĐ sociale Âŧ).

Les ÂŦ solutions Âŧ ÃĐtatiques au phÃĐnomÃĻne de transition dÃĐmographique et de vieillissement de la population consistent à diminuer le montant des retraites, augmenter les cotisations ou obliger les salariÃĐs à travailler toujours plus longtemps : les victimes sont tantÃīt les actifs, tantÃīt les retraitÃĐs, souvent les deux.

De plus, la gestion des retraites tend à Être discriminatoire en France, les bÃĐnÃĐficiaires des rÃĐgimes spÃĐciaux de retraite et les fonctionnaires ÃĐtant avantagÃĐs par rapport aux actifs du secteur privÃĐ.

Une autre injustice tient au fait qu’avec la rÃĐpartition, celui qui dÃĐcÃĻde avant sa retraite a cotisÃĐ pour rien, ses hÃĐritiers n’obtenant rien.

L’injustice fondamentale, qui remonte à la mise en place du systÃĻme par rÃĐpartition, est que la premiÃĻre gÃĐnÃĐration de retraitÃĐs qui a bÃĐnÃĐficiÃĐ du systÃĻme n’a jamais cotisÃĐ.

Cette ÂŦ dette cachÃĐe Âŧ, perpÃĐtuÃĐe par le systÃĻme, empÊche aujourd’hui un passage brutal de la rÃĐpartition à la capitalisation (le passage, dans le sens inverse, de la capitalisation à la rÃĐpartition est trÃĻs facile, et les gouvernements ne se sont jamais privÃĐs de mettre en œuvre cette action confiscatoire et de dÃĐtruire les systÃĻmes individuels qui existaient dÃĐjà).

On pourrait dire que la spoliation des gÃĐnÃĐrations suivantes a ÃĐtÃĐ installÃĐe dÃĻs le dÃĐbut, permettant alors aux politiciens promoteurs du systÃĻme d’empocher leurs profits sur le marchÃĐ politique.

Afin de corriger ou d’attÃĐnuer ce passage ÂŦ brutal Âŧ de la rÃĐpartition à la capitalisation, il convient de dire que ce passage peut Être rÃĐalisÃĐ et qu’une mÃĐthodologie traduisant cette ÃĐvolution existe et a ÃĐtÃĐ appliquÃĐe. En effet, des procÃĐdures et des ÃĐlargissements progressifs à toute la population ont ÃĐtÃĐ menÃĐes, non en France, mais au Chili, dans le cadre de la libÃĐralisation et de la Privatisation de l’Economie, lorsque, entre 1978 et 1980,JosÃĐ Pinerai ÃĐtait Ministre du Travail et des Retraites.

La seule issue est un passage progressif de la rÃĐpartition à la capitalisation, avec à terme la suppression de l’obligation de cotiser à un organisme de retraite ÃĐtatique ou pseudo-ÃĐtatique.

Une obligation d’ÃĐpargner pour sa propre retraite devrait Être maintenue, tout en permettant aux actifs de choisir leur mode d’ÃĐpargne ou de cotisation. En France, l’abrogation du monopole de la sÃĐcuritÃĐ sociale permettrait à des organismes de retraite concurrents de propose diffÃĐrentes solutions, permettant un choix libre et responsable des individus.

Les cotisations retraite obligatoires constituent tant une spoliation et une dÃĐresponsabilisation des individus, qui s’apparente à un paternalisme mÃĐprisant (« si on les laisse faire ce qu’ils veulent, ils vont dÃĐpenser tout leur revenu et n’ÃĐpargneront pas pour leurs vieux jours »), les mÊmes individus ÃĐtant cependant jugÃĐs assez responsables pour pouvoir voter et influer ainsi sur l’ÃĐvolution de leur pays.

Par consÃĐquent, les personnes doivent retrouver une libertÃĐ de choix totale, ce qui signifie qu’on les laisse prÃĐparer leur retraite comme elles l’entendent.

Une mauvaise solution serait de dÃĐcrÃĐter que la gestion des retraites soit confiÃĐe à l’entreprise dans laquelle travaillent les salariÃĐs, celle-ci pouvant alors avoir tendance à placer le fonds de retraite des personnels dans ses propres actions, ce qui engendre un risque ÃĐnorme pour les salariÃĐs concernÃĐs (perte à la fois de son emploi et de son ÃĐpargne en cas de faillite : voir le scandale du fonds de retraite Enron en 2001 aux USA. Les moyens ÃĐprouvÃĐs d’investir à long terme, en diversifiant le risque, ne manquent pas et permettent de se passer avantageusement des ÂŦ services Âŧ de l’État, ou, si on est salariÃĐ, des services trÃĻs ÂŦ intÃĐressÃĐs Âŧ de son propre employeur.

Les opposants à la capitalisation soulignent le risque plus ÃĐlevÃĐ de ce type de systÃĻme (le cas d’Enron est toujours citÃĐ), en oubliant que la sÃĐcuritÃĐ des placements s’obtient par la diversification (alors que pour Enron le fonds de pension de l’entreprise ÃĐtait investi uniquement en actions Enron).

Il n’y a aucune raison valable de confier la gestion de sa retraite à son employeur ou à un fonds de pension unique, il est capital que la libertÃĐ de choix et de gestion appartienne à chacun.

L’offre peut Être trÃĻs large, qu’elle soit à but lucratif ou non : assurances, organismes financiers, mutuelles, associations, etc., sans compter la solidaritÃĐ familiale, qui a toujours ÃĐtÃĐ historiquement la vraie solidaritÃĐ intergÃĐnÃĐrationnelle (par le don, l’hÃĐritage, la mise en commun).

Dans les cas de retraite de capitalisation problÃĐmatiques constatÃĐs par le passÃĐ, il est trop facile d’accuser le ÂŦ marchÃĐ Âŧ quand justement ce marchÃĐ n’a pas pu fonctionner librement du fait de contraintes ÃĐtatiques particuliÃĻres

Posted in ActualitÃĐ, ClientÃĐlisme ÃĐtatique, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments

La crÃĐation de la Banque Publique d Investissement est une faute lourde !

De gauche et de droite aucune voie ne c’est ÃĐlevÃĐ contre cette absurditÃĐ ÃĐconomique.

C’est donc mon expÃĐrience de quidam entrepreneur ayant dÃĐjà gouttÃĐ Ã  l’ANVAR ou OSEO et leurs florilÃĻges d’analyses de dossier que je vous livre cette pensÃĐe.

De tous cÃītÃĐs, on les prÃĐsente comme une panacÃĐe capable de guÃĐrir nos maux ÃĐconomiques. 

L’industrie privÃĐe est-elle partiellement moribonde? On peut y remÃĐdier par les dÃĐpenses du budget.

Y a-t-il du chÃīmage ? Cela est ÃĐvidemment dÃŧ à ÂŦ l’insuffisance du pouvoir d’achat Âŧ. Et le remÃĻde est tout aussi ÃĐvident : le Gouvernement n’a qu’à engager des dÃĐpenses assez fortes pour supplÃĐer ce ÂŦ manque à acheter Âŧ.

Les entreprises ne seraient pas assez innovantes? Avec l’argent gouvernemental, le dieu ÂŦ innovation Âŧ est la solution miracle et l’ÃĐtat va vous le donner avec ses prets aux entreprises.

La littÃĐrature repose sur cette illusion, un entrelacs d’idÃĐes fausses aux nœuds serrÃĐs.

Cette idÃĐe-mÃĻre donne naissance à toute une progÃĐniture d’inexactitudes qu’il est bon d’expliquer.

En dehors des dons gratuits que nous dispense la nature, quels que soient les biens que nous avons le dÃĐsir d’acquÃĐrir, il nous faut toujours les payer, de quelque maniÃĻre que ce soit.

Or le monde est rempli de soi-disant ÃĐconomistes qui, eux, sont remplis de thÃĐories d’aprÃĻs lesquelles on peut acquÃĐrir quelque chose pour rien.

Ils nous affirment que le Gouvernement peut dÃĐpenser sans compter, et cela sans jamais nous faire payer d’impÃīts, qu’il peut accumuler des dettes sans jamais les acquitter parce que, soi-disant, ÂŦ nous nous les devons à nous-mÊmes Âŧ.

Ces affirmations doctrinales de rÊves magnifiques de ce genre se sont toujours ÃĐcroulÃĐs dans le passÃĐ, laissant banqueroute nationale ou l’inflation. C’est le cas dÃĐmontrÃĐ par l’exemple des ex-pays de l’est.

Les dÃĐpenses de l’État doivent Être soldÃĐes au moyen de l’impÃīt, que reculer le jour fatidique du rÃĻglement de compte ne fait que compliquer le problÃĻme, que l’inflation elle-mÊme n’est autre chose qu’une forme particuliÃĻrement vicieuse de l’impÃīt.

Faisons abstraction de l’inflation et considÃĐrations monÃĐtaires, et acceptons comme une rÃĻgle que, tout ₮uro dÃĐpensÃĐ par l’État doit nÃĐcessairement Être obtenu par un ₮uro d’impÃīt.

Si nous envisageons ces choses sous cet angle, les soi-disant miracles des dÃĐpenses de l’État nous apparaissent dÃĐjà sous un tout autre jour.

Les partisans des dÃĐpenses publiques, de la BPI crÃĐent donc eux-mÊmes le problÃĻme du chÃīmage auquel ils se prÃĐtendent capables de mettre fin.

Il faut parfois redouter tout autant ÂŦ l’aide Âŧ que l’État peut apporter aux affaires que l’hostilitÃĐ qu’il peut leur montrer.

Cette prÃĐtendue aide se prÃĐsente soit sous la forme d’un prÊt direct, soit sous celle d’une garantie d’intÃĐrÊts aux emprunts privÃĐs.

Simplifions hors inflation, l’analyse de l’offre.

Ces crÃĐdits visent les Entreprises. D’aprÃĻs les politiques, les entreprises n’ont jamais assez de crÃĐdit.

Celui que les banques privÃĐes, ou les compagnies d’assurances, ou les banques de province, les entreprises leur font savoir qu’il n’est jamais ÂŦadaptÃĐÂŧ à leurs besoins. Le politique s’aperçoit sans cesse que certains manques ne sont pas comblÃĐs, et que les ÃĐtablissements publics de crÃĐdit qu’ils ont suscitÃĐs ne sont pas assez nombreux, quel que soit dÃĐjà le nombre de ceux qu’il a crÃĐÃĐ.

Les entreprises disposent peut-Être d’assez de crÃĐdits à long terme ou à court terme, mais, dit-on alors, ils n’ont pas assez de crÃĐdit à ÂŦmoyenÂŧ terme, ou bien l’intÃĐrÊt en est trop ÃĐlevÃĐ, ou bien encore on se plaint que les crÃĐdits privÃĐs ne soient accordÃĐs qu’à des entreprises riches et prospÃĻres.

Si bien que les politiques favorisent en capitaux des banques par des lois tendant à autoriser l’ouverture de nouveaux ÃĐtablissements ÃĐtatiques de crÃĐdit type BPI ou Oseo ou l’exposÃĐ de formules nouvelles de prÊt s’empilent les unes sur les autres tout au long de la lÃĐgislature.

La confiance que l’on apporte à cette politique du crÃĐdit, repose sur deux raisonnements de bien courte vue. L’un consiste à ne considÃĐrer la question que du point de vue de l’entreprise qui emprunte, l’autre à ne penser qu’à la premiÃĻre partie de l’opÃĐration.

Tout crÃĐdit, aux yeux d’un emprunteur honnÊte, doit ÃĐventuellement Être remboursÃĐ. Car le crÃĐdit est une dette. Demander davantage de crÃĐdit n’est pas autre chose que demander à augmenter le volume de ses dettes. Et si l’on employait couramment ce dernier terme plutÃīt que le premier, tout cela serait beaucoup moins attrayant.

Ne traitons que des crÃĐdits fait par la BPI aux entreprises, directement par les caisses de l’État, soit ceux garantis par lui. Rappelons que la BPI n’a pas d’argent, mais que l’argent qu’elle prÊte est de l’argent empruntÃĐ sur la base de la caution de ses actions dans les entreprises publiques ou privÃĐes.

Ces prÊts sont de deux types principaux. L’un permet à l’entreprise de garder sa part du marchÃĐ ou l’accroÃŪtre, l’autre est un prÊt de capitaux accordÃĐ bien souvent à l’entreprise qui dÃĐbute, afin de lui permettre d’acheter locaux ou outils de travail.

Au premier abord ce prÊt paraÃŪt vraiment d’excellente nature. Voici une entreprise pauvre, vous dit-on, sans aucun moyen d’existence. Il serait cruel et bien infructueux de mettre tous ses salariÃĐs au pÃīle emploi. Achetez-leur des outils, mettez-les au travail, faites-en des citoyens producteurs et dignes de considÃĐration.

Ils ajouteront le produit de leur travail à la production nationale, et s’acquitteront de leur dette grÃĒce à la vente de leurs productions. Ou bien voici une entreprise qui s’ÃĐreinte à travailler avec des outils dÃĐsuets, faute d’argent pour s’acheter des machines modernes. Avancez-lui l’argent, elle accroÃŪtra ainsi sa productivitÃĐ, et il aura vite remboursÃĐ ce prÊt, grÃĒce au meilleur rendement de sa production. Et ainsi, non seulement vous accroissez son bien-Être et la remettez sur pied, mais vous enrichissez ÃĐgalement la sociÃĐtÃĐ par ce rendement accru. Et notre politicien ou KeynÃĐsien de conclure: le crÃĐdit coÃŧte au Gouvernement et aux contribuables moins que rien puisqu’il est ÂŦpayantÂŧ.

En rÃĐalitÃĐ, examinons d’un peu plus prÃĻs ce qui se passe tous les jours de par l’institution du crÃĐdit privÃĐ. Qu’un particulier dÃĐsire acheter une entreprise et ne possÃĻde, par exemple, que la moitiÃĐ ou le tiers de ce qu’elle coÃŧte ; un voisin ou une caisse d’ÃĐpargne lui prÊtera le complÃĐment sous forme d’une hypothÃĻque sur l’usine. S’il dÃĐsire ensuite acheter une machine, la compagnie des machines elle-mÊme, ou une banque lui permettra de l’acheter pour le tiers de son prix d’achat, avec la facultÃĐ de s’acquitter du reste par acomptes, grÃĒce aux bÃĐnÃĐfices accrus que ce mÊme machine lui permettra de rÃĐaliser.

Mais il existe une diffÃĐrence fondamentale entre les prÊts allouÃĐs par les prÊteurs privÃĐs et ceux accordÃĐs par la BPI. Le prÊteur privÃĐ risque ses propres fonds dans l’affaire (un banquier, il est vrai, risque les fonds d’autrui, ou de sa crÃĐation monÃĐtaire, mais si cet argent est perdu, il lui faut, soit compenser cette perte en prenant sur sa fortune personnelle, soit faire faillite). Quand les gens risquent leur argent personnel, ils sont gÃĐnÃĐralement fort prudents dans leurs enquÊtes, et ils se renseignent toujours trÃĻs exactement sur l’honnÊtetÃĐ de l’emprunteur, la valeur de son travail et l’opportunitÃĐ de sa demande.

Si seulement la BPI agissait selon ces mÊmes critÃĻres, il n’aurait absolument plus aucune raison de s’occuper de cette question. Pourquoi remplirait-il cet office que des entreprises privÃĐes font? Le mÃĐtier des banques est de prÊter de l’argent. A quoi servirait elle puisque les banques classiques le font.

Mais presque toujours le politique opÃĻre sur d’autres donnÃĐes. Il prÃĐtend que s’il s’occupe de crÃĐdit, c’est qu’il doit rendre service à des gens qui ne peuvent s’en procurer auprÃĻs des banques privÃĐes. Cela revient à dire que les institutions qui prÊtent au nom de l’État, vont courir des risques avec l’argent des autres. Celui des contribuables, celui du capital des actions que l’ÃĐtat dispose en temps que caution. Des risques que les prÊteurs privÃĐs n’ont pas voulu courir avec leur argent personnel. L’ÃĐtat assÃĻche l’offre de crÃĐdit pour les entreprises qui n’ont pas besoin de lui pour le prÊter à des entreprises qui ont besoin de lui.

Et, de fait, il est admis que dans cette politique de prÊts publics, que le pourcentage des pertes est gÃĐnÃĐralement plus grand sur ces prÊts gouvernementaux que sur ceux des particuliers. Mais ils se plaisent à ajouter que ces pertes seront compensÃĐes, et bien au-delà de leur valeur, à la fois par la production accrue de ceux qui rembourseront, et mÊme aussi par celle des emprunteurs qui ne pourront rembourser.

Ce raisonnement n’est valable que si nous considÃĐrons seulement les gens à qui l’État apporte son aide, nÃĐgligeant par la mÊme ceux que cette aide mÊme prive de fonds.

Car ce que l’on prÊte ainsi en rÃĐalitÃĐ, ce n’est pas de l’argent, lequel n’est que l’instrument de paiement, mais c’est du capital. Ce qu’on prÊte rÃĐellement dans ce cas, c’est la nouvelle machine. Mais le nombre d’entreprises existantes est limitÃĐ, comme le capital disponible pour les entreprises l’est aussi. La machine prÊtÃĐ Ã  A ne peut l’Être à B.

La vÃĐritable question qui se pose est donc de savoir qui de A ou de B aura la machine?

Ceci nous conduit à mesurer les mÃĐrites de A et de B et leur capacitÃĐ productive respective. A, par exemple, est celui des deux qui saurait au besoin se procurer la machine, mÊme sans l’aide de l’État. Le banquier rÃĐgional ou ses voisins le connaissent et peuvent soupeser ses aptitudes. Ils cherchent à faire un placement de leur argent. Ils le tiennent pour un bon entrepreneur et pour un homme honnÊte, fidÃĻle à sa parole. Ils le considÃĻrent comme un ÂŦbon risqueÂŧ. Il a peut-Être dÃĐjà, grÃĒce à son travail, à sa vie modeste, à sa prÃĐvoyance, suffisamment ÃĐpargnÃĐ pour payer le quart de son entreprise. Ils lui prÊtent les trois autres quarts, et il acquiert son entreprise.

On entend souvent, à l’ÃĐtranger, les gens de finances plus ou moins fantaisistes dire que le crÃĐdit est quelque chose qu’un banquier donne à un client. Le crÃĐdit, au contraire, est une rÃĐalitÃĐ intrinsÃĻque que cet homme possÃĻde dÃĐjà en lui.

Il l’a, soit parce qu’il possÃĻde dÃĐjà des avoirs nÃĐgociables d’une plus grande valeur que le prÊt dont il fait la demande, soit parce que la confiance que l’on met en lui est due à sa bonne rÃĐputation. Et c’est cela qu’il apporte avec lui quand il entre à la banque. C’est à cause de cela que le banquier lui fait ce prÊt. Car le banquier ne donne rien pour rien.

Il se sent assurÃĐ d’Être remboursÃĐ. Il fait tout simplement l’ÃĐchange d’un crÃĐdit ou d’un avoir moins liquide contre un autre qui l’est davantage. Parfois il se trompe, mais alors ce n’est pas seulement lui qui en souffre, mais l’ensemble de la sociÃĐtÃĐ, car les valeurs que l’on escomptait voir produites par l’emprunteur ne le sont pas, et le prÊt est perdu.

Supposons maintenant que le banquier fasse un prÊt à A, qui a du crÃĐdit, mais le Gouvernement entre en scÃĻne, animÃĐ d’un esprit charitable, car, nous l’avons vu, il est en souci à cause de B.

B ne peut obtenir d’hypothÃĻque ou d’autre prÊt de ses amis parce qu’ils n’ont pas assez confiance en lui. Il n’a pas d’ÃĐconomies, sa rÃĐputation comme entrepreneur n’est pas excellente, peut-Être mÊme est-il à la charge d’une institution charitable. Pourquoi alors, disent les avocats socialistes du prÊt gouvernemental, ne pas lui permettre de redevenir un membre utile de la sociÃĐtÃĐ, l’aider et le rendre producteur en lui avançant assez d’argent pour qu’il achÃĻte une machine ou des locaux, et le mettre ainsi au travail ?

Il se peut que cela rÃĐussisse pour un cas individuel. Mais il est ÃĐvident que, en gÃĐnÃĐral, ceux que le Gouvernement choisira d’aprÃĻs ce critÃĐrium lui feront courir plus de risques que ceux qui auront ÃĐtÃĐ sÃĐlectionnÃĐs par les banques privÃĐes.

Le Gouvernement est sÃŧr de perdre plus d’argent que les banques, car le pourcentage des faillites sera plus ÃĐlevÃĐ parmi ces gens qui rÃĐussiront vraisemblablement moins bien que les autres. Finalement, à cause d’eux, beaucoup de ressources seront gaspillÃĐes. Les bÃĐnÃĐficiaires du crÃĐdit gouvernemental recevront leurs locaux ou machines aux dÃĐpens de ceux qui auraient ÃĐtÃĐ, sans cela, les bÃĐnÃĐficiaires du crÃĐdit privÃĐ.

C’est parce que B va Être dotÃĐ d’une machine que A en sera privÃĐ. A peut subir ce mÊme sort, soit parce que ces opÃĐrations de prÊt gouvernemental auront fait monter le taux d’intÃĐrÊt ou le prix d’achat des machines, soit parce qu’il n’y avait pas d’autre locaux à vendre dans le voisinage. Dans toutes ces hypothÃĻses, le rÃĐsultat final du prÊt de l’État n’est pas d’augmenter la richesse de la sociÃĐtÃĐ, mais de la rÃĐduire, parce qu’on arrive ainsi à mettre les capitaux rÃĐels disponibles (que reprÃĐsentent les locaux, les machines, etc.) non pas aux mains des plus habiles et des plus sÃŧrs, mais des emprunteurs les moins intÃĐressants.

Cela revient à dire que les fonctionnaires de l’État et des rÃĐgions vont dorÃĐnavant Être autorisÃĐs à courir des risques avec l’argent des contribuables, dont aucun ne voudrait les assumer avec son argent personnel.

Cette politique comporte des consÃĐquences nÃĐfastes de diverses sortes. Elle conduit au favoritisme car ces politiciens auront tendance à prÊter à leurs amis, ou contre effet d’annonce, ce qui ne manquera pas de faire naÃŪtre des scandales.

Elle soulÃĻvera de nombreuses rÃĐcriminations lorsque l’argent des contribuables sera prÊtÃĐ Ã  des affaires proches de la faillite. Enfin elle verse de l’eau au moulin du politique contre le contribuable car, se demandera ton à juste titre, puisque le Gouvernement court les risques d’une affaire, pourquoi ne s’en attribuerait-il pas les bÃĐnÃĐfices?

Que rÃĐpondre en effet à des contribuables qui assumeraient tous les alÃĐas d’une affaire en difficultÃĐ alors qu’on laisserait des capitalistes en rÃĐcolter les profits? (Or, c’est prÃĐcisÃĐment cela que nous faisons lorsque nous prÊtons aux entreprises sans obligation de rembourser, ainsi que nous le verrons plus loin.

NÃĐgligeons toutefois pour l’instant ces diverses consÃĐquences, et n’examinons que l’une d’entre elles, à savoir qu’une telle politique de crÃĐdit gaspillera des capitaux et rÃĐduira la production.

C’est en effet à des affaires difficiles ou tout au moins douteuses que l’on va affecter des fonds disponibles.

On les confiera à des personnes moins compÃĐtentes ou sur lesquelles on peut moins compter que celles qui les auraient obtenus sans cela. Or, ces fonds disponibles ne sont jamais illimitÃĐs, à quelque moment qu’on se place de la conjoncture ÃĐconomique (si on les distingue des simples jetons monÃĐtaires qui sortent des presses à billets). Ce que l’on accorde à B ne peut Être accordÃĐ Ã  A.

Or, nous dÃĐsirons tous placer notre argent sans trop de risques, et sur ce chapitre nous sommes tous prudents, car nous n’avons pas envie de le perdre. C’est pourquoi la plupart des prÊteurs font, avant de se dÃĐcider, une sÃĐrieuse ÃĐtude de l’affaire dans laquelle ils vont mettre leur argent. Ils pÃĻsent soigneusement les chances de profit et celles des pertes. Il leur arrive parfois, naturellement, de se tromper. Mais pour plusieurs raisons, il est vraisemblable qu’ils se tromperont moins souvent que ceux qui sont chargÃĐs de placer les fonds d’État.

D’abord parce que cet argent est à eux ou à ceux qui le leur ont confiÃĐ, tandis que lorsqu’il s’agit de fonds d’État, l’argent est celui de tous, c’est celui qui nous a ÃĐtÃĐ enlevÃĐ par les impÃīts, sans d’ailleurs nous demander notre avis sur son affectation. L’argent d’une banque privÃĐe ne sera placÃĐ que si l’on est sÃŧr qu’il rapportera un intÃĐrÊt ou un bÃĐnÃĐfice. On compte que ceux qui l’emprunteront se mettront au travail en vue de produire et de rÃĐpandre sur le marchÃĐ les objets dont le besoin se fait sentir. Les fonds d’État, eux, sont le plus souvent affectÃĐs à des buts vagues et gÃĐnÃĐraux, comme par exemple ÂŦcrÃĐer de l’emploiÂŧ.

De plus, la loi du marchÃĐ est inexorable, elle exerce une sÃĐvÃĻre sÃĐlection parmi les prÊteurs de capitaux. S’ils commettent une erreur, ils perdent leur argent et n’en ont plus à prÊter, car ce n’est que parce qu’ils ont rÃĐussi dans le passÃĐ qu’ils en ont encore de disponible pour l’avenir.

Si bien que les prÊteurs privÃĐs sont rigoureusement sÃĐlectionnÃĐs par la survivance des plus aptes.

Ceux qui prÊtent pour le Gouvernement, au contraire, sont ceux qui ont passÃĐ de brillants examens pour entrer dans l’administration, et ils ne sont capables que de rÃĐsoudre des problÃĻmes d’ÃĐcole par des hypothÃĻses, ou bien ceux qui savent trouver les meilleures raison pour justifier un emprunt, n’Être sensible qu’a ceux qui parlent leur langage, mais aussi pour expliquer en quoi ce n’est pas leur faute si l’opÃĐration a mal tournÃĐ.

Mais finalement le rÃĐsultat est là: les emprunts consentis par des prÊteurs privÃĐs utilisent à plein toutes les ressources et tous les capitaux existants beaucoup mieux que les emprunts faits par l’État. Les emprunts d’État gaspillent beaucoup plus de capitaux que les emprunts privÃĐs. Les emprunts d’État, en un mot, comparÃĐs aux emprunts privÃĐs, loin d’augmenter la production, ils la rÃĐduisent.

En rÃĐsumÃĐ, les emprunts accordÃĐs par la future BPI, voient bien B mais oublient A. Ils vous signalent celui qui reçoit des capitaux, mais ils oublient ceux qui, autrement, les auraient obtenus. Ils pensent aux projets que ces capitaux vont aider, mais ils oublient tous ceux que les sommes ainsi investies empÊcheront de rÃĐaliser. Ils supputent le bÃĐnÃĐfice proche d’un groupe particulier, mais ils ne prennent pas garde aux pertes des autres groupes, ni aux pertes que cela entraÃŪne pour l’ensemble de la sociÃĐtÃĐ.

Nous sommes en prÃĐsence d’une illustration de plus de cette idÃĐe politique fausse qui consiste à ne considÃĐrer qu’un intÃĐrÊt particulier dans ses effets immÃĐdiats, tout en oubliant l’intÃĐrÊt gÃĐnÃĐral et ses effets plus lointains.

Posted in ActualitÃĐ, ClientÃĐlisme ÃĐtatique, Politique, Tribune libre0 Comments

Retraites, ces dÃĐcideurs n’ont jamais ÃĐtÃĐ salariÃĐs d’une entreprise privÃĐe.

Les caisses de retraite font fait l’objet de dÃĐcisions par une gestion irresponsable d’une direction paritaire qui ne reprÃĐsente pas les salariÃĐs. Les nommÃĐs aux conseil d’administration des caisses privÃĐes ne ni assujetti à ces rÃĐgimes, et en plus n’ont mÊme jamais ÃĐtÃĐs salariÃĐs. Pire, leurs intÃĐrÊts de travailleurs de l’ÃĐtat ne vont que vers des solutions contradictoires à l’intÃĐrÊt des salariÃĐs.

Des nÃĐgociations sont en cours pour sauver les retraites complÃĐmentaires des salariÃĐs du privÃĐ, ARRCO et AGIRC. Mais qui sont les nÃĐgociateurs ? Majoritairement ils n’ont jamais ÃĐtÃĐ salariÃĐs d’une entreprise privÃĐeâ€Ķ

La gestion des caisses de retraite du privÃĐ ont ÃĐtÃĐs confiÃĐs aux syndicats, ce qu’on appelle la gestion paritaire. Ces derniers ont nommÃĐs à la gestion et direction des caisses des gens qui ne sont pas concernÃĐs.

CGT, FO sont des syndicats avant tout de bÃĐnÃĐficiaires de rÃĐgimes spÃĐciaux. La CGT compte bien plus dans ses rangs des retraitÃĐs des services publics et des adhÃĐrant des entreprises publiques que de salariÃĐs du privÃĐ. La politique de gestion de l’assurance retraite qu’il ont eue à la tÊte n’a ÃĐtÃĐ qu’une politique clientÃĐliste et corporatiste qui n’a suivit qu’un but sauver au nom du social clientÃĐlisme (paritarisme) les rÃĐgimes spÃĐciaux ultra gÃĐnÃĐreux de la masse majoritaire de leurs adhÃĐrents sur le dos des salariÃĐs du privÃĐ.

Les nÃĐgociations entre les ÂŦ partenaires sociaux Âŧ concernant les retraites complÃĐmentaires seraient ÂŦ au point mort Âŧ.

 

En jeu, les rÃĐserves des rÃĐgimes de retraites complÃĐmentaires qui se dÃĐgradent vertigineusement  depuis quelques annÃĐes.  

 

Mais à qui la faute ?

Aux retraitÃĐs du privÃĐ qui ont vu leurs pensions s’ÃĐroder tous les ans ?

 

Ou bien aux responsables qui ont mal gÃĐrÃĐ les caisses ?

 

Quelles ont ÃĐtÃĐ les dÃĐcisions prises qui ont amenÃĐ le rÃĐgime des caisses complÃĐmentaires dans cette situation ?

L’État est en grande partie responsable en pillant ces caisses.

 

Plusieurs milliards d’euros ont ÃĐtÃĐ transfÃĐrÃĐs à l’IRCANTEC, la caisse complÃĐmentaire des fonctionnaires contractuels. Plusieurs milliards ont bouchÃĐ les trous des rÃĐgimes spÃĐciaux (EDF, SNCF, la Posteâ€Ķ).

Pourquoi des dirigeants responsables on laissÃĐ piller les caisses pour des rÃĐgimes ou les adhÃĐrents cotisent moins, reçoivent plus à la retraite, sur des assiettes de rÃĐfÃĐrence plus faibles (6 mois versus 25 ans) ?

 

Concernant les nÃĐgociations actuelles, à part Jean-François Pillard, le reprÃĐsentant du MEDEF, les autres nÃĐgociateurs ont trÃĻs peu de choses en commun avec les caisses complÃĐmentaires des cadres et salariÃĐs du privÃĐ.

 

La plupart n’y sont pas affilÃĐs ! L’un des nÃĐgociateurs, Philippe Pihet, est prÃĐsident de l’ARRCO mais aussi, et surtout, un syndicaliste FO qui a effectuÃĐ l’ensemble de son parcours au sein d’organismes de protection sociale (Urssaf, CRAM, Carsat).

 

Plusieurs membres du CA de l’ARRCO ne sont pas affiliÃĐs à cette caisse car ils sont fonctionnaires et dÃĐpendent donc de rÃĐgimes spÃĐciaux.

DaniÃĻle Karniewicz, ancienne prÃĐsidente de la CNAV, est ex-secrÃĐtaire gÃĐnÃĐrale de la fÃĐdÃĐration de la Chimie CFE-CGC et membre de la dÃĐlÃĐgation CFE-CGC pour les nÃĐgociations de branche à l’Union des industries chimiques.

N’est-elle pas plus proche des rÃĐgimes spÃĐciaux des entreprises publiques et des organismes de protection sociale que du rÃĐgime des cadres du privÃĐ ?

 

Enfin, le reprÃĐsentant de la CGT, Éric Aubin,  a pour lui d’Être issu du privÃĐ (il a ÃĐtÃĐ ÃĐlectricien chez Bouygues). LicenciÃĐ en 2003, il est devenu permanent à la CGT, donc payÃĐ avec l’argent public.

 

Ces nÃĐgociateurs ont une autre chose en commun : ils se sont opposÃĐs à la rÃĐforme des rÃĐgimes spÃĐciaux et sont farouchement contre la retraite par capitalisation.

 

EDF un exemple de social clientÃĐlisme. Savez vous que la CNAV aujourd’hui assure le paiement des retraites des salariÃĐs EDF ?

Non seulement les salariÃĐs de EDF n’ont jamais eu de rÃĐforme de leur rÃĐgime, ils cotisent moins, partent plus tÃīt, sur un pourcentage de retraite calculÃĐ sur le dernier mois de travail, dans une entreprise ou l’ascenseur social monte de plusieurs ÃĐtages le dernier mois pour faire une retraite qui n’a aucune rÃĐalitÃĐ avec leur carriÃĻre rÃĐelle

Quand vous payez votre ÃĐlectricitÃĐ Ã  ce monopole, une taxe dite d’acheminement mais qui n’a rien a voir avec (CTA) sert à financer la diffÃĐrence sociale entre privÃĐ et salariÃĐ EDF. Cette taxe c’est environ 20% de la facture.

Non seulement cette taxe ne compense pas, tellement ils y a une masse de salariÃĐs mis tÃīt à la retraite, mais en plus ce rÃĐgime spÃĐcial EDF creuse le dÃĐficit de 2 milliards d’Euros le rÃĐgime gÃĐnÃĐral.

Vous savez tous que si vous Êtes salariÃĐs du privÃĐ on va vous demander de travailler plus, au moins maintenant vous savez que c’est pour permettre à vos collÃĻgues de EDF de partir avant vous.

 

Sachant que le CE de EDF est l’un des principal financier de la CGT et de FO, vous imaginez que le conseil d’administration dirigÃĐ par FO fera travailler plus longtemps et au rÃĐel des coÃŧts les salariÃĐs de EDF ?

 

NaÃŊfs !

 

Posted in ActualitÃĐ, ClientÃĐlisme ÃĐtatique, Economie, Tribune libre0 Comments

VÃĐnÃĐzuÃĐla, une histoire chargÃĐe.

Le VÃĐnÃĐzuÃĐla ÃĐtait en 1974 le pays au plus haut revenu de toute l’AmÃĐrique du Sud.

La nationalisation de l’industrie pÃĐtroliÃĻre vÃĐnÃĐzuÃĐlienne date de 1976, par le gouvernement de Carlos AndrÃĐs PÃĐrez, un dÃĐmocrate qui avait fait pendant 17 ans, de ce pays entre les annÃĐes 73 et 90 le pays aux plus haut revenus par habitant de toute l’AmÃĐrique du sud.

Une rÃĐcapitulation historique :

Au dÃĐbut des annÃĐes 90. Trop longtemps au pouvoir, une corruption c’est installÃĐe, conjuguÃĐe à la baisse des cours du pÃĐtrole de cette ÃĐpoque, le pays plonge dans le marasme.

 

Le 4 fÃĐvrier 1992, le colonel Hugo ChÃĄvez tente un putsch militaire et fait 173 morts et des centaines de victimes en utilisant le canon en centre ville. AprÃĻs la prison Chavez crÃĐÃĐ son propre parti, en 1998, et 2000, compte tenu de la situation difficile du pays, il cueillera aux ÃĐlections le pays.

 

En 2002, une tentative de coup d’ÃĐtat d’opposition ÃĐchoue. En rÃĐpression, les 18000 ouvriers de la compagnie pÃĐtroliÃĻre du VÃĐnÃĐzuÃĐla, qui ont soutenu par une grÃĻve le coup d’ÃĐtat seront licenciÃĐs, la TV dÃĐfavorable à ses idÃĐes sera interdite.

 

En 2004 il instaure une loi qui oblige toutes les TV et radio a diffuser sur ordre d’ÃĐtat les messages du gouvernement. Par exemple, le base ball ÃĐtant le sport prÃĐfÃĐrÃĐ des VÃĐnÃĐzueliens, il n’hÃĐsite pas à intervenir sur toutes les chaÃŪnes en mÊme temps et couper la finale nationale, obligeant la TV à mettre la fin de match en diffÃĐrÃĐ.

 

De nombreux opposants à Chavez sont enlevÃĐs ou tuÃĐs par les Farcs, groupe paramilitaire qu’il finance pour porter prÃĐjudice à la Colombie sur la partie contiguÃŦ aux deux pays de la foret Amazonienne.

 

Dans les premiÃĻre annÃĐes il bÃĐnÃĐficiera d’un effet d’aubaine. La remontÃĐe des cours du pÃĐtrole due à la seconde guerre d’Irak.

Il privilÃĐgiera la distribution sociale avec l’augmentation des ressources du pÃĐtrole.

 

En 2006, il gagne à nouveau les ÃĐlections, face à l’opposant Manuel Rosales. Cet opposant, Chavez l’a fait mettre en prison pour corruption, ou il sÃĐjourne toujours.

 

En 2010 Chavez fait ÃĐlire Fernando Soto Rojas, auteur d’un coup d’ÃĐtat manquÃĐ dans les annÃĐes 70 à la prÃĐsidence de l’AssemblÃĐe nationale du Venezuela pour ÂŦ services rendus Âŧ. Un ex-guÃĐrillero dirigeant des FARC, terroriste qui passa la fin des annÃĐes 70 au Proche-Orient dans les rangs de mouvements palestiniens extrÃĐmistes, avant de revenir au Venezuela.

 

L’ÃĐchec ÃĐconomique:

L’ÃĐchec de Chavez c’est maintenant qu’on le perçoit.

Vous n’Êtes pas sans constater que tous les matins votre carburant augmente. Vous pourriez penser que le Venezuela, 2ÃĐme rÃĐserve du monde, 5ÃĐme pays producteur en tire profit? Mais contre toute logique l’ÃĐconomie du VÃĐnÃĐzuela s’ÃĐcroule. Pire le PIB recule, il est revenu au niveau ou Chavez a pris le pays.

 

A titre de comparaison, le revenu moyen du VÃĐnÃĐzuÃĐlien n’a augmentÃĐ que de 0.8% par an sur 14 ans. Ce qui contraste avec la baisse de pauvretÃĐ qu’on vous indique rÃĻguliÃĻrement. 

Pendant cette mÊme pÃĐriode, le Chili l’a fait avec 2,8%, la Colombie avec 2,2%, le PÃĐrou avec 3,6%et l’Uruguay avec 2,3%.

Si nous faisons la comparaison en dollars internationaux, le Venezuela avait en 1998 un revenu par habitant similaire au chilien et à l’uruguayen, en mÊme temps qu’il doublait le pÃĐruvien et le colombien ; aujourd’hui, le revenu chilien est 50% supÃĐrieur au vÃĐnÃĐzuÃĐlien et l’uruguayen le dÃĐpasse de 20%, tandis que le pÃĐruvien et le colombien ne se trouve dÃĐjà plus qu’à 20% en-dessous. La comparaison est sans appel.

Pour beaucoup des admirateurs, de Chavez il aurait mis fin à la pauvretÃĐ endÃĐmique du pays. Les bidons villes de Caracas sont là pour tÃĐmoigner que l’image ne ressemble pas aux paroles.

Il faut dire que les chiffres du seuil de pauvretÃĐ sont calculÃĐs en fonction du revenu mÃĐdian. En supprimant les classes moyennes et aisÃĐes, le seul de pauvretÃĐ calculÃĐ sur le revenu mÃĐdian a baissÃĐ, donc le seuil de pauvretÃĐ devenant plus bas, il fait illusion sur la rÃĐalitÃĐ. Avec moins de riches, le revenu moyen diminue et donc le seul de pauvretÃĐ est passÃĐ par plus de monde sans que la rÃĐalitÃĐ des revenus change quoi que ce soit.

I faut comprendre que le pays ne produit pas grand chose, et l’initiative privÃĐe est ostracisÃĐe. Avant les habitants pouvaient trouver ce qu’il manquait par le marchÃĐ libre et l’importation d’articles payable en USD. Chavez a instaurÃĐ un contrÃīle des changes et interdit de possÃĐder des monnaies ÃĐtrangÃĻres, sauf à une ÃĐlite en train de devenir richissime type nomenklatura qui s’enrichit sur le dos du change et des baisse de valeur de la monnaie.

Les VÃĐnÃĐzuÃĐliens se sont appauvrit de 46% en un jour en fÃĐvrier 2013. Une dÃĐvaluation spectaculaire de 31,75% du bolivar. La nomenklatura du monopole des changes a gagnÃĐ des millions en 1 jour.

Toutes les nationalisions ÃĐconomiques sont des ÃĐchecs cuisants. Les rÃĐsultats sont dÃĐsastreux !

Havez a nationalisÃĐ l’industrie du bÃĒtiment, alors qu’il manque plus de deux millions de logement au Venezuela, l’industrie du bÃĒtiment rÃĐussit à peine à en construire 100 000 à l’annÃĐeâ€ĶIl n’y a plus de donneurs d’ordre privÃĐ Ã  cause des risques de nationalisation, et le nombre de SDF dans la rue est de plusieurs millions.

Havez a nationalisÃĐ l’agriculture, la planification des productions agricoles est un ÃĐchec cuisant et sans appel. La production c’est ÃĐcroulÃĐe. Jadis le pays exportait du cafÃĐ, aujourd’hui il en importe du cafÃĐ. Chasser le paysan et prendre son tracteur, ne fait pas du fonctionnaire qui le remplace un agriculteur avisÃĐ. Les champs sont devenus des friches et des jungles.

Hugo Havez a dÃĐclarÃĐ une “guerre” à la bourgeoisie vÃĐnÃĐzuÃĐlienne, expropriant les commerces.

Par exemple, en matiÃĻre de supermarchÃĐs, il a nationalisÃĐ la distribution, les hypermarchÃĐs Exit, filiale du français Casino, ou le groupe alimentaire Monaco,du Mexicain Bruma.  impossible de remplir son panier sans faire plusieurs magasins, les pÃĐnuries d’articles sont journaliÃĻres. Les centrales d’achat privÃĐes des supermarchÃĐs nationalisÃĐs avaient un savoir faire au niveau mondial. Il ne suffit pas d’avoir un magasin pour devenir un bon commerçant. Sans concurrence rÃĐelle en plus, vous imaginez bien que les promotions ne sont pas lÃĐgion et les prix augmentent à la journÃĐe. Le VÃĐnÃĐzuÃĐlien passe sa vie a faire la queue devant les magasins.

Havez a utilisÃĐ l’argent destinÃĐ aux investissements de la compagnie nationale productrice du pÃĐtrole VÃĐnÃĐzuÃĐlien pour faire de la distribution clientÃĐliste. Les sous-investissements chroniques dans les infrastructures font de celle ci à la moins bonne sÃĐcuritÃĐ du monde. Pas un mois ne se passe sans un accident grave et des morts dans cette industrie pÃĐtroliÃĻre. Le bassin de l’orÃĐnoc sort un pÃĐtrole lourd et dur à extraire. Il nÃĐcessite des compÃĐtences, mais Chavez a licenciÃĐ 20000 personnes, la production de barils actuelle est infÃĐrieure à celle d’il y a dix ans. Les raffineries obsolÃĻtes ne sont plus capable de le transformer. Ce pays producteur importe son essence. Un comble pour un pays qui dispose de 20% des rÃĐserves pÃĐtroliÃĻres de monde !.

Chavez pratique le clientÃĐlisme. L’effet macroÃĐconomique est dÃĐsastreux : destinÃĐes à mettre les populations en dÃĐpendance ÃĐtatiques, elles n’aboutissent à aucun investissement productif et elles gÃĐnÃĻrent de forts pics d’inflation en faisant brutalement augmenter la demande. 

Au niveau politique, c’est politique clientÃĐliste a ÃĐtÃĐ une rÃĐussite, mais la catastrophe ÃĐconomique est en train de gagner tous le pays.

Le pÃĐtrole est au plus haut, les caisses devraient Être pleines, les fonctionnaires sont payÃĐs entre 6 et 8 mois en retard.

Les terres agricoles sont nombreuses, le soleil ardent, mais les fruits et lÃĐgumes deviennent moins accessibles.

L’argent devrait couler a flot, la misÃĻre gagne, l’inflation, qui a atteint le niveau record de 31,2% sur les douze mois. Le deuxiÃĻme rang mondial aprÃĻs l’Éthiopie.

La 5ÃĐme pays distributeur de pÃĐtrole en crise ÃĐnergÃĐtique qui provoque depuis quelques mois de frÃĐquentes coupures d’ÃĐlectricitÃĐ.

Le pays devrait Être en paix, il vit sous tension, presque en ÃĐtat de guerre sous culte de la personnalitÃĐ.

 

Les raisons de l’ÃĐchec ÃĐconomique

Le Venezuela fait partie de ces nations qui ne peut supporter une baisse du prix du baril au deçà d’un certain seuil sans mettre en pÃĐril ses finances.

 

Les rÃĐserves, c’est bien. Mais encore faut-il les extraire, et pour cela, il faut des investissements consÃĐquents. MÊme s’ils n’ont pas investi, les grandes compagnies pÃĐtroliÃĻres porteuse de haute technologie seraient preneuses d’une sous-traitance des infrastructures, de sous traitance de prospection, mais comme Chavez est inconsÃĐquent, et a dÃĐjà montrÃĐ qu’il pouvait spolier sans scrupules, ils n’y investiront pas un centime. Ce dernier n’a pas hÃĐsitÃĐ Ã  spolier une compagnie miniÃĻre canadienne titulaire d’une concession d’une mine d’or particuliÃĻrement prometteuse, pour la confier à ses amis russes.

 

On ne retrouve pas 18000 techniciens du pÃĐtrole du jour au lendemain. La compagnie PDVSA a souffert des purges draconiennes aprÃĻs la grÃĻve de 2003, qui ont appauvri durablement ses ressources humaines. Pendant les annÃĐes 2000, les pÃĐtrodollars ont servit à financer les programmes clientÃĐlistes et la diplomatie mÃĐgalomaniaque de Chavez, les installations pÃĐtroliÃĻres manquaient d’investissements nÃĐcessaires à leur maintenance et modernisation.

Les accidents mortels se sont multipliÃĐs. Au centre de Paraguana, oÃđ se trouve Amuay, 79 accidents graves, qui ont fait 19 morts et des dizaines de blessÃĐs, avaient ÃĐtÃĐ signalÃĐs depuis 2003. http://www.20minutes.fr/economie/991767-venezuela-explosion-raffinerie-remet-question-compagnie-nationale-pdvsa

 

 

L’ÃĐchec sÃĐcuritaire:

L’insÃĐcuritÃĐ c’est 140 homicides pour 100.000 habitants à Caracas. Le reste du pays n’est pas mieux lotis.

La vie sous terreur de kidnapping. InitiÃĐe par les Farcs, Le gens en subissent des centaines tous les jours dans le pays, a cela s’ajoute vols, cambriolages, agressions, assassinats.

La vie la permanente sous agressivitÃĐ verbale et ses messages haineux de Chavez à la TV et la radio ont contribuÃĐ Ã  cette insÃĐcuritÃĐ.

Les chiffres sont le rÃĐsultat direct d’un chÃīmage ÃĐlevÃĐ, surtout chez les jeunes. Les VÃĐnÃĐzuÃĐliens possÃĻdent 2 millions d’armes à feu chez eux. Le trafic d’armes est principalement alimentÃĐ par la frontiÃĻre nord-ouest du Venezuela, par les Forces armÃĐes rÃĐvolutionnaires de Colombie (FARC) qui en font une raison de vivre.

 

Une mainmise mÃĐdiatique

L’ex-colonel putschiste gouverne par dÃĐcrets-lois, il a promulguÃĐ des lois de censure de la presse.

Les administrateurs de pages internet seront ÂŦ responsables de l’information et du contenu Âŧ publiÃĐs sur leurs sites et chargÃĐs de ÂŦ limiter, sans dÃĐlai, la diffusion de messages Âŧ faisant ÂŦ l’apologie du crime Âŧ, visant à ÂŦ dÃĐstabiliser la sociÃĐtÃĐ Âŧ ou ÂŦ contestant les autoritÃĐs lÃĐgitimement ÃĐtablies Âŧ.

La loi prÃĐvoit, en cas d’infraction, des amendes ÃĐquivalant à ÂŦ 10% des revenus avant impÃīt de l’annÃĐe prÃĐcÃĐdente Âŧ et la ÂŦ suspension du service Âŧ pour ÂŦ 72 heures d’affilÃĐe Âŧ. En cas de rÃĐcidive, la licence de diffusion pourra Être retirÃĐe.

Une incitation à la ÂŦ censure, ou l’autocensure Âŧ.

 

Il limite les licences de diffusion audiovisuelles et interdit les investissements ÃĐtrangers dans les mÃĐdias hertziens et communautaires et la production nationale audiovisuelle.

Par exemple, en 2007, la chaÃŪne RCTV a perdu sa licence hertzienne, pour avoir soutenu une tentative de putsch, et Globovision, elle aussi trÃĻs dure à l’ÃĐgard du rÃĐgime, fait l’objet de plusieurs procÃĐdures judiciaires. Son dirigeant fait l’objet de pressions et a dÃĐjà fait quelques tours en prison à titre d’intimidation.

Il intervient quand il veut sur les chaÃŪnes de TV, son passage est obligatoire sur toutes les chaÃŪnes et radio en mÊme temps, obligation par une loi qu’il a instaurÃĐ en 2004. Par exemple, lors d’un match international de Baseball (l’ÃĐquivalent de la finale de la coupe de France de foot pour un vÃĐnÃĐzuÃĐlien), Chavez en a profitÃĐ comme tout le monde regardait la tÃĐlÃĐ ou la radio pour user de son droit à passer sur toutes les chaÃŪnes et radio en direct pour faire un discours (la fin du match a donc ÃĐtÃĐ diffusÃĐe en diffÃĐrÃĐ).

 

Des rÃĐfÃĐrences pas trÃĻs belles.

Hugo Chavez a reçu et ça ne s’invente pas la ÂŦ mÃĐdaille des droits de l’homme de Libye Âŧ. Il l’a reçue personnellement de la part de Mouamar Kadafi en personne. Il lui a remis en retour la mÃĐdaille ÂŦ Simon Bolivar Âŧ un ÃĐquivalent de la lÃĐgion d’honneur.

Chavez à la TV se montre proche des pires dictatures totalitaires de la planÃĻte. La Libye de Kadhafi, le Belarus, l’Iran, la Chine ou Cuba.

 

La terreur comme programme

L’inculpation pour des raisons politiques de personnes critiquant les autoritÃĐs est utilisÃĐe pour rÃĐduire au silence l’opposition et empÊcher d’autres personnes de s’exprimer.

Les opposants sont enfermÃĐs les uns derriÃĻre les autres :

Oswaldo Álvarez Paz, ancien gouverneur de l’État de Zulia, a ÃĐtÃĐ arrÊtÃĐ le 22 mars aprÃĻs avoir dit lors d’une interview que le Venezuela ÃĐtait devenu un paradis pour le trafic de stupÃĐfiants et avoir fait ÃĐtat des accusations d’un tribunal espagnol selon lesquelles le gouvernement soutiendrait des groupes armÃĐs Farc. L’ancien gouverneur est dÃĐtenu à l’HÃĐlicoÃŊde, siÃĻge des services de renseignements vÃĐnÃĐzuÃĐliens.

Wilmer Azuaje, dÃĐputÃĐ et critique du prÃĐsident ChÃĄvez, a ÃĐtÃĐ arrÊtÃĐ quant à lui le 25 mars. AccusÃĐ d’avoir insultÃĐ et frappÃĐ une policiÃĻre, il a ÃĐtÃĐ libÃĐrÃĐ depuis lors mais risque des poursuites.

Guillermo Zuloaga, propriÃĐtaire de la chaÃŪne de tÃĐlÃĐvision GlobovisiÃģn, a ÃĐtÃĐ arrÊtÃĐ ÃĐgalement le 25 mars. Il a ÃĐtÃĐ inculpÃĐ de diffusion d’informations mensongÃĻres et de diffamation à l’ÃĐgard du prÃĐsident lors de dÃĐclarations faites à une rÃĐunion rÃĐcente de l’Association inter-amÃĐricaine de la presse à Aruba. Il a ÃĐtÃĐ libÃĐrÃĐ mais risque aussi des poursuites.

 

 

Et l’opposition?

MalgrÃĐ l’intimidation, les des coups de feu ont blessÃĐ aux supporter lors de leurs meetings, ils rÃĐsistent comme ils peuvent. Leur programme s’engage souvent à amÃĐliorer l’ÃĐducation, la santÃĐ, la sÃĐcuritÃĐ, le logement et les conditions d’emploi. Le projet prioritaire est d’accorder une importance particuliÃĻre dans la rÃĐduction de la dÃĐpendance du TrÃĐsor sur les mannes pÃĐtroliÃĻres et ils souhaitent ressusciter un secteur privÃĐ dÃĐtruit par les annÃĐes Chavistes.

 

L’opposition affirme que les dÃĐpenses annuelles de Chavez comprend un montant estimÃĐ Ã  7 milliards de recettes pÃĐtroliÃĻres dispatchÃĐ sur les gouvernements ÃĐtrangers et les mouvements frÃĻres. On se demande, tellement Jean Luc MÃĐlenchon du Parti de Gauche, par la dÃĐfense inconditionnelle de Chavez et ses visite au VÃĐnÃĐzuela n’y est pas allÃĐ pour obtenir des faveurs qu’il n’hÃĐsite pas à donner aux partis frÃĻres.

Capriles le jeune opposant a affirmÃĐ qu’il rÃĐduira les dÃĐpenses aux partis frÃĻres pour crÃĐer 3 millions d’emplois et de payer pour redessiner les programmes sociaux.

 

L’opposition souhaite rÃĐorganiser les programmes sociaux pour rÃĐpondre aux besoins de ceux qui ont vraiment besoin d’aide, et d’inverser la tendance sÃĐculaire de tirer parti de programmes sociaux par opportunisme politique.

 

Posted in ActualitÃĐ, Economie, MÃĐdia, Politique0 Comments

DÃĐcryptage: les impÃīts Français comparÃĐs sur la vente d’une entreprise en Europe. Edifiant

Vendre une entreprise en France nÃĐcessite de jongler avec l’incomprÃĐhensible. Et sachez que ce schÃĐma de vulgarisation est un condensÃĐ de textes indigestes et tous ÃĐcrit dans la langue Enarque.

PrÃĐambule : pour comprendre cet article, ou dÃĐposer une critique sur le fond, tÃĐlÃĐchargez la piÃĻce jointe qui explique le calcul de l’impÃīt de cession de part sociale d’entreprise en Europe.

Lien de tÃĐlÃĐchargement:     excel      open office     (fichier excel ou open office).
On imagine derriÃĻre l’impÃīt sur les plus values, le nombre ubuesque de fonctionnaires vÃĐrificateurs pour refaire les calculs d’impÃīt, contrÃīler lesdits calculs, ÃĐmettre la note à payer, rÃĐpondre aux contestations, suivre la procÃĐdure judiciaire, rÃĐÃĐcrire la note de calcul selon dÃĐcision du juge, transmettre au percepteur, assurer les locaux et facilitÃĐs de mission de tout ce petit monde, assurer les formations nÃĐcessaires itou…Des impÃīts phagocytÃĐs par les frais de perceptionâ€Ķ
Le plus ahurissant ÃĐtant, peut-Être, que dans certains cas, on aboutit à une taxe de 15,5 %, plus modeste que d’autres pays. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que ceux qui profitent de cette taxe à 15,5% sont les informÃĐs et ceux qui ont vendu leur entreprise, le bon jour, au bon moment pas trop tÃīt, pas trot tard, la bonne annÃĐe. Bref le coup de bol.
Pourquoi ne pas faire une rÃĻgle simple qui aboutisse tout de suite à un impÃīt simple, identique pour tous et comprÃĐhensible pour tous ?
Cela nÃĐcessiterait moins de postes de fonctionnaires pour ÃĐtablir les rÃĻgles, et soulagerait le contribuable payeur.
Comment voulez vous qu’un patron qui a vendu le mauvais jour fiscal, la mauvaise annÃĐe ne se sente pas victime d’un systÃĻme ubuesque ?
Un systÃĻme complexe comporte toujours de nombreuses failles dans lequel l’initiÃĐ peut s’engouffrer. L’entrepreneur classique, a souvent la tÊte dans le guidon, sa cession est souvent mal prÃĐparÃĐe. L’immense majoritÃĐ d’entre eux, qui ne connaissent pas les combines ou n’y ont pas accÃĻs , se font plumer en bon pigeons. Le document de bas de page explique le calcul dans les pays d’Europe.
MÊme avec expert-comptable, avocat fiscaliste, la cession d’entreprise est gÃĐnÃĐralement suivie de contrÃīle fiscal et contestation. Le cÃĐdant doit apporter la preuve qu’il a franchit avec succÃĻs les bÃĒtons fiscaux possibles et imaginables de l’Enarchie de Bercy. L’esprit de l’impÃīt est intercomprÃĐhension cynique. Il faut que les textes soient soient à double sens, pour que nos fonctionnaires passent leur temps a poursuivre les contribuables perdus.
L’arbitraire de la direction des impÃīts qui traitera le dossier de cession, aura toute libertÃĐ Ã  exercer son pouvoir à la tÊte du client. Lui a le temps, il est payÃĐ pour persÃĐcuter ceux qui n’ont pas cet esprit KafkaÃŊen.
Vendre son entreprise pour un entrepreneur Français est le dÃĐbut d’une nouvelle aventure, le combat contre le harcÃĻlement administratif qui va suivre.
C’est l’esprit sous-jacent qui est grave !
Le monde entier contemple, ahuri, de pareils dÃĐlires. Ce que l’on vous fait passer pour la norme … est une spÃĐcificitÃĐ uniquement Française.
Les politiciens Français (55% des dÃĐputÃĐs fonctionnaires) à commencer par le premier en chef Hollande, considÃĻrent l’impÃīt comme redresseurs de patrimoine et outil consolateur des aigris et envieux. L’ignorance de ces derniers ont tendance à croire que vendre sa boite n’est qu’une minuscule dÃĐmarche.
Ces faibles d’esprit, de culture Zola et Marx n’intellectualisent pas qu’en ÃĐconomie de marchÃĐ l’impÃīt doit se borner à procurer les ressources nÃĐcessaires à l’ÃĐtat.
Un systÃĻme complexe comporte toujours de nombreuses failles dans lequel l’initiÃĐ peut s’engouffrer. Et ça fournit du pain à nombre d’avocats fiscalistes.
Un bon indicateur de la complexitÃĐ ahurissante du rÃĐgime fiscal français se trouve dans la numÃĐrotation des textes du code gÃĐnÃĐral des impÃīts.
Quelques exemples :
– l’annexe 3 du CGI contient une ÂŦ section VI nonies : crÃĐdit d’impÃīt pour dÃĐpenses de distribution d’œuvres audiovisuelles Âŧ, composÃĐ des articles 46 quater-O YZE et 46 quater-O YZF adossÃĐ au CGI, de l’article 302 septies AA ou encore les articles 302 bis ZA à 302 bis ZN
Bien entendu l’entrepreneur novice au dÃĐmarrage de son entreprise ne pense pas au dÃĐpart à la cession de cette derniÃĻre. Grave erreur fiscale ! Et ils sont des milliers.
Si le nouvel entrepreneur donne sous contrat privÃĐ de restitution à cession par lot de 25% le capital à des tiers qui ont obligation de mettre leurs actions dans leur PEA, il y a de forte chance de passer à cotÃĐ de l’impÃīt….
Hollande avait promis la justice ÂŦ fiscale Âŧ, pire quand on voit son (CICE), il est dans la lignÃĐe de ubu, et il ne faut pas compter sur cet Énarque changer cet univers fumeux de la fiscalitÃĐ Française.

Posted in ActualitÃĐ, Economie, International, Tribune libre0 Comments

LibertÃĐ individuelle et sa responsabilitÃĐ personnelle contre soumission à l’ÃĐtat

Qu’ils sont nombreux ces Francais qui stigmatisent le libÃĐralisme sans en avoir jamais vu un ÃĐchantillon.

Les thÃĻses, les rÃĐussites de l’ÃĐconomie libÃĐrale sont caricaturÃĐs à l’extrÊme. Les rÃĐussites individuelles, l’ÃĐmancipation des peuples, la libertÃĐ de pensÃĐe, la concurrence  la victoire, le dÃĐpassement humain, que permet le libÃĐralisme est ostensiblement stigmatisÃĐ. Ces dÃĐtracteurs pour bien appuyer leurs dÃĐmonstrations y ajoutent ostensiblement l’adjectif ÂŦ ultra Âŧ. Rien n’est assez dur pour le libÃĐralisme.

Pour ces personnes, largement influencÃĐes par l’ÃĐducation nationale et ses programmes archaÃŊques, prÃĐsentent l’entreprise privÃĐe comme Zola, En seconde, Zola, Marx sont en position de force, dans les programmes d’histoire. Aucune rÃĐussite d’un entrepreneur privÃĐ ne fait partie des livres. MÊme s’ils ont changÃĐ le monde par leurs inventions ou la dÃĐmocratisation ÃĐconomique de produit qu’ils ont permis.

Dans les rues Françaises on trouve plus de stade Karl Marx et de rues du dÃĐserteur communiste Thorez, que de rue Michelin ou Peugeot grand industriels Français qui ont permis et permettent encore à des centaines de personnes de travailler.

Le libÃĐralisme en France est ignorÃĐ. Pour eux, le libÃĐralisme est une arme de destruction massive, que les partis de droite mettent à disposition des dirigeants de multinationales, avec la complicitÃĐ des banques. Dans l’esprit français, la World Company est toujours cynique, prÃĐtexte à des sketchs faciles de l’ÃĐmission humoristique des Guignols de l’info. Beaucoup de nos citoyens prennent la caricature pour une rÃĐalitÃĐ. Jamais le pays n’a ÃĐtÃĐ libÃĐral. Sarkozy ÃĐtait loin d ‘en Être un.

La dÃĐfiance envers le libÃĐralisme semble profondÃĐment ancrÃĐe dans la culture politique actuelle. Pourtant, ce ne fut pas toujours le cas dans notre histoire.

La RÃĐvolution française de 1789 est une rÃĐvolution de demande de libertÃĐ, dirigÃĐe contre la monarchie constitutionnelle, avant d’Être celle de la Terreur de Robespierre. La RÃĐvolution française a ÃĐtÃĐ celle des droits de l’homme. La RÃĐvolution française s’inscrit initialement dans le texte de la DÃĐclaration des droits de l’homme et du citoyen, interprÃĐtÃĐe comme un rappel du droit naturel et des libertÃĐs ÃĐconomiques.

A la LibÃĐration, De Gaulle en ouvrant grandement les portes des ministÃĻres, aux communistes, a engendrÃĐ cette pensÃĐe marxiste totalitaire qui c’est rÃĐpandue dans la sociÃĐtÃĐ par l’intermÃĐdiaire de l’ÃĐducation nationale qu’ils ont infiltrÃĐ en force. En 1968, le Parti communiste français, d’inspiration stalinienne, a rÃĐcupÃĐrÃĐ la rÃĐvolte ÃĐtudiante rÃĐclamant plus de libertÃĐ.

C’est en 1968, que le citoyen Français fait l’impasse sur sa libertÃĐ ÃĐconomique individuelle et sa responsabilitÃĐ personnelle 

C’est en 1968 que le citoyen Français rentre dans une soumission à l’ÃĐtatisme dirigiste. Sa prise en charge de sa libertÃĐ et de sa responsabilitÃĐ est entiÃĻrement dÃĐfaussÃĐe sur l’ÃĐtat tout puissant.

Le modÃĻle social unique (et dÃĐphasÃĐ par rapport à toute rÃĐalitÃĐ ÃĐconomique), ne peut Être dÃĐbattu. Les obligÃĐs de l’ÃĐtat en situation de monopole sont prÊt à se battre ÃĐgoÃŊstement pour ce qu’il appelle des ÂŦ avantages acquis Âŧ. Sans comprendre comment la mise en concurrence des entreprises publiques, et à terme leur privatisation, pourraient Être avantageuses pour la sociÃĐtÃĐ.

La France ces 40 derniÃĻres annÃĐes, a à un rythme effrÃĐnÃĐ augmentÃĐ les impÃīts indirects supposÃĐs indolores, sans remettre en cause la philosophie du ÂŦ manque à gagner Âŧ chÃĻre à ses dirigeants.

Aujourd’hui, le citoyen français donne l’image d’un conservateur extrÊme, refusant toute remise en cause d’un État obÃĻse et insatiable, au nom d’un idÃĐal de justice sociale factice qui ne se rÃĐalise jamais. Il lui en faut toujours plus pour n’arriver à rien.

La France est le pays ou on trouve les plus fortes taxes du monde, la bureaucratie la plus ubuesque du monde, le manque de flexibilitÃĐ du marchÃĐ du travail le plus bloquÃĐ du monde occidental .

La France, pourtant si fiÃĻre de sa culture, se rÃĐvÃĻle inculte dans le domaine ÃĐconomique.

Ses citoyens affichent mÊme publiquement leurs doutes sur la pertinence du capitalisme comme systÃĻme ÃĐconomique. Oubliant certainement que les seules alternatives connues pour l’instant ne sont que des modÃĻles à dimension totalitaire.

Un gigantesque travail d’information et d’ÃĐducation s’impose !

Tous les ÃĐlÃĻves et ÃĐtudiants français n’ont jamais entendu de Friedrich Von Hayek ou de FrÃĐdÃĐric Bastiat.

Alors que les thÃĐories keynÃĐsiennes, planificatrices, ou simplement marxistes sont abondamment professÃĐes au sein du corps professoral. Puis reprises en chœur par l’intelligentsia mÃĐdiatique, les Énarques et par la classe politique tous partis confondus.

Sortir de cette pensÃĐe ÃĐcrasante permettrait à de nombreux citoyens français de rÃĐaliser que le libÃĐralisme est une philosophie de vie, basÃĐ sur le rapport à l’autre. Bien au-delà de la simple thÃĐorie ÃĐconomique.

Posted in ActualitÃĐ, Economie, MÃĐdia, Politique, Technologies, Tribune libre0 Comments


Espace rÃĐdacteur. Proposez votre article

Auteur

__