Si le taux peut sembler homéopathique, le montant final, lui, est généreux : environ 100 millions dâeuros par an que se partageront les huit centrales.
Votée le 5 mars 2014, cette nouvelle contribution vise à remplacer le financement des syndicats par la formation professionnelle, et cela au nom de la « transparence ». La part de la masse salariale affectée à la formation professionnelle (0,9 %) nâa en revanche pas été réduite. Il sâagit donc dâun alourdissement de la fiscalité pesant sur les entreprises, et au final sur les salaires.
Cette mesure conforte les centrales syndicales, qui chez les salariés ne représentent que 8 % des effectifs (6 % dans le privé, 15 % dans le public) et nâauront donc pas à faire trop dâefforts pour trouver de nouveaux adhérentsâ¦
Elle confirme aussi la dépendance des syndicats aux subsides publics. Une étude conjointe de lâInstitut dâadministration des entreprises (IAE) de Paris et du cabinet dâaudit-conseil Audisol révélait récemment que les syndicats sont financés jusquâà 81 % par des subventions publiques.
Quand vous verrez un élu payé 6500⬠net hors frais chaque mois
Rappelez lui nous comment a été votée cette loi:
scrutin n° 784 Première séance du 26/02/2014
Scrutin
public sur l’ensemble du projet de loi relatif à la formation
professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale (texte de la
commission mixte paritaire).
Pour l’adoption : 52 Contre : 2 Abstention : 2 contre
Synthèse du vote:
Nombre de votants : 56
Nombre de suffrages exprimés : 54
Majorité absolue : 28
Pour l’adoption : 52
Contre : 2