Tag Archive | "maduro"

Venezuela : le libÃĐrateur et le dictateur

Cela a ÃĐtÃĐ long à venir Un nouveau prÃĐsident par intÃĐrim c’est dÃĐclarÃĐ. Le Venezuela sous la direction de Maduro s’est effondrÃĐ. Une faillite sans appel.

La situation des gens :

Des pÃĐnuries alimentaires. La majeure partie de la population du Venezuela vit dans la pauvretÃĐ et dÃĐambule dans les rues à la recherche de bennes à ordures dans l’espoir que la nourriture puisse Être mÃĐlangÃĐe aux ordures des quartiers de la nomenklatura d’ÃĐtat.

 

Les parents quittent leurs enfants dans des orphelinats parce qu’ils ne peuvent les nourrir.

Pas de papier toilette. Les mÃĐdicaments sont extrÊmement rares, le taux de meurtres est le plus ÃĐlevÃĐ au monde.

L’inflation est supÃĐrieure à 1 000 000 % (ce n’est pas une faute de frappe ! Un million de %), Un record mondial qui donne à l’ancien prÃĐsident zimbabwÃĐen, Robert Mugabe, l’apparence d’un gÃĐnie de l’ÃĐconomie à cotÃĐ de Maduro.

Depuis 1999, 3 millions de VÃĐnÃĐzuÃĐliens ont fui en Colombie, au Chili, au PÃĐrou et en Équateur. Pour eux, il vaut mieux commencer dans un nouveau pays que rester au Venezuela et mourir de faim.. 

 

La criminalitÃĐ monte en flÃĻche alors que les masses subissent une pauvretÃĐ accablante. Les seules personnes qui disposent de protections et de dispositions sont celles au pouvoir.

Une douzaine d’œufs coÃŧte 700 000 bolivars, l’ÃĐquivalent d’une semaine et demi de salaire officiel.

Pannes d’ÃĐlectricitÃĐ. Élections truquÃĐes pour maintenir le tyran au pouvoir.

 

Vous avez une nouvelle affiche d’un ÃĐniÃĻme test et de l’ÃĐchec du socialisme : le Venezuela.

Le Venezuela reste riche en une ressource particuliÃĻre : le pÃĐtrole. Mais mÊme cela ne marche pas. La production a de sÃĐrieux problÃĻmes, elle a chutÃĐ de prÃĻs de 800 000 barils par jour en 2018. à peine un an plus tÃīt. La structure de son gouvernement socialiste tue ce pays et son peuple.

 

L’illÃĐgitimitÃĐ de Maduro

Le 10 janvier, le mandat prÃĐsidentiel de NicolÃĄs Maduro a pris fin.

Le dictateur a ÃĐtÃĐ ÃĐlu à chaque fois au moyen d’ÃĐlections frauduleuses.

En 2018, Maduro a organisÃĐ de nouvelles ÃĐlections, mais cette fois, elles ont ÃĐtÃĐ boycottÃĐes par l’opposition aprÃĻs l’emprisonnement des principaux dirigeants de l’opposition. Les politiciens qui pouvaient facilement battre l’autocrate Maduro dans une ÃĐlection libre et juste ont ÃĐtÃĐ emprisonnÃĐs. 

Cette farce de derniÃĻre ÃĐlection au Venezuela a ÃĐtÃĐ rejetÃĐ par la communautÃĐ internationale. 50 pays ont officiellement dÃĐclarÃĐ qu’ils ne reconnaÃŪtront pas la prÃĐtendue ÃĐlection de Nicolas Maduro et ont indiquÃĐ qu’ils ne le reconnaÃŪtraient pas comme prÃĐsident lÃĐgitime du Venezuela à compter du 10 janvier 2019.

L’opposition, le Conseil de sÃĐcuritÃĐ des Nations Unies, la Cour inter-amÃĐricaine des droits de l’homme, l’OEA, ont demandÃĐ Ã  l’AssemblÃĐe nationale du Venezuela, ÃĐlue lors des derniÃĻres ÃĐlections libres, de combler le vide du pouvoir exÃĐcutif en raison de l’absence de lÃĐgitimitÃĐ du dictateur Maduro.

Maduro a utilisÃĐ tous les moyens possibles et imaginables à sa disposition pour tenter de fermer l’AssemblÃĐe nationale et son opposition dÃĐmocratique. A cette fin, il a inventÃĐ une fausse AssemblÃĐe nationale constituante, bourrÃĐe à craquer avec sa nomenklatura d’acolytes Marxistes, les plus et obsÃĐquieux et profiteurs de la dictature.

Cela n’a pas rÃĐussi. L’AssemblÃĐe nationale dÃĐfend non seulement sa lÃĐgalitÃĐ, mais ÃĐgalement sa propre existence, dernier vestige rÃĐpublicain du Venezuela face à la dictature de Maduro.

L’AssemblÃĐe nationale, est la principale institution dÃĐmocratique qui reste face à la dictature

 

 Mercredi 23 janvier, à l’occasion de l’anniversaire de l’ÃĐviction du dictateur militaire Marcos Perez Jimenez en 1958, le prÃĐsident de l’AssemblÃĐe nationale du Venezuela, Juan Guaido, a prÊtÃĐ serment devant une foule nombreuse qui a envahit les rues de Caracas. 

Juan Guaido est maintenant le nouveau prÃĐsident face au dictateur Nicolas Maduro et à son emprise autoritaire sur les pouvoirs.

Les VÃĐnÃĐzuÃĐliens en ont enfin assez du socialisme comme tous ceux qui y ont gouttÃĐ.

Une fois de plus, le socialisme a amenÃĐ Ã  la pauvretÃĐ gÃĐnÃĐralisÃĐe, aux souffrances dues à la misÃĻre, à un taux de criminalitÃĐ ÃĐlevÃĐ et à la famine aux mains d’un despote Marxiste et autoritaire comme a chaque fois que le communisme s’abat sur un pays. 

Donald Trump, Bolsonaro et 12 autres pays, dont la plupart en AmÃĐrique du Sud, n’ont pas tardÃĐ Ã  annoncer leur soutien à Juan Guaido, prÃĐsident lÃĐgitime par intÃĐrim en attendant de prochaines ÃĐlections libres. Merkel devrait enboiter le pas.

De toute ÃĐvidence, le dictateur Maduro voit les choses diffÃĐremment, et il a rÃĐagi à l’annonce de Trump en coupant les liens diplomatiques avec les États-Unis et en ordonnant à nos diplomates de quitter le pays dans les 72 heures.

 

Cependant, Maduro a toujours le soutien de l’armÃĐe, comme tout dictateur, il a installÃĐ des loyalistes pour contrÃīler l’armÃĐe tout en rÃĐvoquant les opposants en son sein. Mais jusque quand va telle tenir devant les ÃĐvidences ? Plus personne ne veut de lui sauf ceux qui en tirent des avantages.

 

 

Combien de temps Juan Guaido pourra-t-il rester en dehors des intimidations et des prisons de Maduro ? 

Le Venezuela va-il vers la guerre civile ou des ÃĐlections libres ?

Le temps nous dira bientÃīt, mais pour le bien des VÃĐnÃĐzuÃĐliens, espÃĐrons une transition pacifique du pouvoir vers un monde dÃĐgagÃĐ des ÃĐternels rÃĐsultats du communisme. Un autocrate et une nomenklatura qui se sert sur le dos du peuple.

Posted in ActualitÃĐ, International, Politique, Tribune libreComments (0)

Venezuela en pays du tiers monde. Comment en est-on arrivÃĐ là ?

Comment le Venezuela, un pays si riche dans les annÃĐes soixante, en est devenu un pays du tiers monde ?

venezuela23Une ÃĐtude rÃĐalisÃĐe par trois centres acadÃĐmiques vÃĐnÃĐzuÃĐliens signale que 73% des foyers vivent au-dessous du seuil de pauvretÃĐ, alors que leur proportion ÃĐtait de 44% en 1998, annÃĐe oÃđ le Chavisme prit le pouvoir. ElectricitÃĐ rationnÃĐe, pire qu’en Afrique, pillages, pÃĐnuries de masse, rationnements….

Le Venezuela, vitrine du socialisme du 21eme siÃĻcle, figure maintenant à la premiÃĻre place de l’indice de misÃĻre ÃĐtabli par l’agence d’analyse ÃĐconomique Bloomberg. La situation est vouÃĐe à se dÃĐgrader davantage : le FMI prÃĐvoit une chute du PIB de 8% en 2016 aprÃĻs deux annÃĐes consÃĐcutives de dÃĐclin (4% en 2014 et 10% en 2015).
L’inflation a atteint 275% en 2015 et s’achemine vers 720% pour l’annÃĐe en cours. Un record planÃĐtaire.

Nouveau tiers-monde, dÃĐsespoir et violence.
La crise ÃĐconomique dÃĐferle sur le pays. Les gens doivent rÃĐsister à des pÃĐnuries gÃĐnÃĐralisÃĐes de produits de base.
L’administration Maduro a commencÃĐ le rationnement de l’ÃĐlectricitÃĐ, les villes sont plongÃĐes dans l’obscuritÃĐ pendant quatre heures par jour.
Le plus important producteur alimentaire du Venezuela « Polar » dÃĐpose le bilan. Connu pour sa biÃĻre, qui produit ÃĐgalement des aliments, sauces et pÃĒtes à tartiner, il licencie directement 10 000 personnes, et 300 000 indirectement dans les franchises, et services.

Le 26 Avril, les gens sont descendus dans les rues dans trois ÃĐtats du Venezuela, pour piller les magasins et pour trouver de la nourriture.
Maracaibo est devenue une ville du tiers monde, dans l’État de Zulia comme à Carabobo, un ÃĐtat dans le centre du Venezuela, les VÃĐnÃĐzuÃĐliens ont attaquÃĐ les pharmacies, les centres commerciaux, les supermarchÃĐs et commerces alimentaires, les camions avec de la nourriture …

Dans Caracas , la capitale vÃĐnÃĐzuÃĐlienne, trois quartiers de la ville viennent juste de subir les mÊmes pillages.

De la nourriture pour 15 Jours…
Les employÃĐs de supermarchÃĐs sont agressÃĐs, ils doivent faire face aux VÃĐnÃĐzuÃĐliens en colÃĻre qui viennent dans les magasins pour dÃĐcouvrir qu’il y a si peu à acheter…

Les achats sont rationnÃĐs par un systÃĻme d’empreinte digitale pour d’acquÃĐrir la nourriture misÃĐrable rÃĐglementÃĐe pour deux semaines.
Des millions de personnes doivent se tenir dans les longues queues pendant des heures, juste pour acheter des produits de base.
L’ÃĐtat qui a monopolisÃĐ et nationalisÃĐ les supermarchÃĐs, a 300 jours de retard sur les dÃĐlais de paiement des fournisseurs. En plus, les prix contrÃīlÃĐs par le gouvernement, ne reflÃĻtent pas le prix de fabrication. Les producteurs locaux sont en faillite, et les fournisseurs ÃĐtrangers, impayÃĐs ne livrent plus.

Des maladies telles que la gastrite sont apparues, les intoxications alimentaires de nourriture avariÃĐe, les parasites touchent les plus faibles par centaines.

L’histoire de la faillite du Venezuela :
La crise actuelle du Venezuela a deux explications principales.
L’une est la dÃĐpendance du pays au pÃĐtrole, l’autre est le socialisme.

Voici l’histoire et les raisons pour lesquelles le Venezuela est une catastrophe ÃĐconomique et un pays en voie de tiers-mondialisation.

Dans les annÃĐes 70, les politiques libÃĐrales ÃĐconomiques mises en œuvre permettent au Venezuela de croÃŪtre plus rapidement que tout autre pays dans le monde comme une sorte de Chine de son temps.
A cette ÃĐpoque c’est le pays le plus ÃĐvoluÃĐ de l’AmÃĐrique Latine. L’interventionnisme d’ÃĐtat aura tout bousillÃĐ.

1973-Choc pÃĐtrolier mondial provoquÃĐ par l’OPEP, le pays a le plus haut revenu par habitant d’AmÃĐrique du Sud. Le niveau de vie approche les pays d’Europe.

1974-Le candidat Perez, promet le bonheur au peuple avec un programme de nationalisation du pÃĐtrole. Il sera ÃĐlu.

1976-Le prÃĐsident Perez nationalise la production de pÃĐtrole en accrochant le pays à la dÃĐpendance à la rente pÃĐtroliÃĻre.

1989-Avec la fin de la guerre du golfe et la baisse des revenus du pÃĐtrole, le second mandat de Perez sera une catastrophe ÃĐconomique et sociale. Le  » Caracazo « une sÃĐrie de manifestations, d’ÃĐmeutes engendrera 3000 morts.

1992: le colonel Hugo ChÃĄvez et d’autres officiers de l’armÃĐe organisent un coup d’Etat en FÃĐvrier et un autre en Novembre. Une centaine de morts..

1994: AprÃĻs avoir passÃĐ deux ans en prison, ChÃĄvez et les autres meneurs sont graciÃĐs par le prÃĐsident de gauche de l’ÃĐpoque, Rafael Caldera.

1998: Les ÃĐlecteurs de la classe moyenne, veulent une ÂŦ remise en ordre du paysÂŧ et une ÂŦmain forteÂŧ pour lutter contre la criminalitÃĐ. DÃĐçus par une crise ÃĐconomique qui s’enlise, provoquÃĐe par une baisse des prix du pÃĐtrole, ils ÃĐlisent Chavez comme prÃĐsident.

1999 : Chavez modifie la constitution pour avoir le contrÃīle de l’ÃĐconomie, et le droit d’ingÃĐrence dans les libertÃĐs et le secteur privÃĐ. 49 lois liberticides donnent au gouvernement le contrÃīle total, la libre entreprise n’existe plus. La justice devient politisÃĐe.

2001: Face à la dÃĐrive marquÃĐe vers le collectivisme, des milliers de VÃĐnÃĐzuÃĐliens dans les rues manifestent contre Chavez. Le prÃĐsident dÃĐclare que son gouvernement mÃĻne une ÂŦrÃĐvolution pacifique, mais armÃĐe ».

2002: Une manifestation massive laisse 17 morts et ChÃĄvez est chassÃĐ du pouvoir par un coup d’Etat dirigÃĐ par l’entrepreneur Pedro Carmona qui s’auto-proclamÃĐ ÂŦ prÃĐsident Âŧ. ChÃĄvez revient au pouvoir 72 heures aprÃĻs avoir ÃĐtÃĐ ÃĐvincÃĐ.

bolivar2003: AprÃĻs une grÃĻve de deux mois qui ne parvient pas à expulser ChÃĄvez du pays, le prÃĐsident impose le contrÃīle des changes, encore maintenu aujourd’hui.
Depuis 13 ans, les VÃĐnÃĐzuÃĐliens n’ont pas eu un marchÃĐ lÃĐgal des changes. Le prix du Bolívar (Bs) est passÃĐ de 900 unitÃĐs à 1,2 millions d’unitÃĐs par dollar, sans que les rÃĐserves du pays n’augmentent.
En 2003 la 2eme guerre du Golfe fait monter les cours du brut, crÃĐant pour l’ÃĐtat et Chavez un formidable rÃĐservoir financier pour acheter les votes et des clientÃĻles ÃĐlectorales.

2004: ChÃĄvez fait voter un rÃĐfÃĐrendum binaire qui ratifie son mandat, bien que l’opposition affirme que le vote a ÃĐtÃĐ truquÃĐ. Les observateurs internationaux septiques n’ont pas ÃĐtÃĐs invitÃĐs à observer cette ÃĐlection. Dans la mÊme annÃĐe, ChÃĄvez crÃĐe le ÂŦAlternative bolivarienne pour les AmÃĐriques » (ALBA), comme une alternative à l’ALENA, la zone de libre -ÃĐchange proposÃĐe par les États-Unis.
ALBA comprend les pays d’AmÃĐrique centrale et des CaraÃŊbes, le Venezuela y vend son pÃĐtrole à prix rÃĐduits avec une pÃĐriode de carence de deux ans et une pÃĐriode de paiement de 20 ans.

A man carries toilet paper at a supermarket in Caracas 2005: ChÃĄvez dÃĐfait une opposition divisÃĐe qui dÃĐcide de s’abstenir aux ÃĐlections lÃĐgislatives, avec seulement 10% du vote de la population. Le prÃĐsident contrÃīle le Parlement dans son ensemble, ainsi que les pouvoirs judiciaires et exÃĐcutifs.

2006: ChÃĄvez remporte l’ÃĐlection prÃĐsidentielle encore une fois avec 62% des voix.
Le prix du pÃĐtrole passe les100 $ US, oÃđ il restera au-dessus pendant prÃĻs de sept ans. Il affirme tout au long de sa campagne que ÂŦceux qui ont votÃĐ pour ChÃĄvez a ÃĐgalement votÃĐ pour le socialisme. »

2007: ImmÃĐdiatement aprÃĻs sa rÃĐÃĐlection, ChÃĄvez commence une politique agressive de la confiscation et d’expropriation des entreprises privÃĐes. Il a pour but de contrÃīler l’industrie alimentaire et les mÃĐdias, et introduit des rÃĐformes constitutionnelles qui rendent pratiquement le Venezuela un pays communiste.
AlarmÃĐs, les VÃĐnÃĐzuÃĐliens votent non au rÃĐfÃĐrendum constitutionnel. ChÃĄvez reconnaÃŪt sa dÃĐfaite, mais note qu’il va continuer quand mÊme continuer ses politiques interventionnistes.
Logiquement, comme dans tous les pays oÃđ le marchÃĐ ne fixe pas les prix de lui-mÊme, les pÃĐnuries de produits essentiels viennent à manquer. L’industrie alimentaire est l’une des plus durement touchÃĐs.

2008: le pÃĐtrole est à son maximum 140 $ US par baril.
ChÃĄvez dÃĐtruit l’industrie manufacturiÃĻre privÃĐe du Venezuela avec le contrÃīle des changes, en empÊchant les ÃĐchanges internationaux en devises ÃĐtrangÃĻres pour les achats de fournitures et de matiÃĻres premiÃĻres essentielles.
Pour l’agriculture et les produits de base, c’est l’inverse, les fonctionnaires de la nomenklatura peuvent disposer de devises puisqu’ils agissent pour l’ÃĐtat…TrÃĻs vite, le pays du soleil ou tout pousse rapidement est inondÃĐ d’importations agricoles d’ÃĐtat. La surfacturation et la corruption abondent.

2009: AprÃĻs une chute importante des prix du pÃĐtrole, l’ÃĐconomie souffre. ChÃĄvez, cependant, passe un amendement qui lui permet d’Être rÃĐÃĐlu indÃĐfiniment. Il augmente ÃĐgalement la dette du pays. La Chine prend de vastes secteurs de l’ÃĐconomie vÃĐnÃĐzuÃĐlienne.
Le gouvernement qui en 1998 avait 800 000employÃĐs est comptabilisÃĐ Ã  3 millions de fonctionnaires.
Chavez annonce qu’il va importer des centrales ÃĐlectriques de Cuba pour 40 milliards US $. L’argent, a fini en Andorre et en Suisse dans la famille et les proches de Chavez.

venezuela242011: ChÃĄvez annonce au peuple qu’il a le cancer, mais se dÃĐclare candidat aux ÃĐlections prÃĐsidentielles de l’annÃĐe prochaine. Son plan de dÃĐpenses est si accÃĻs sur la dÃĐpense, qu’il aurait fallu un prix du pÃĐtrole à 150 $ US, de plus que le prix du marchÃĐ Ã  l’ÃĐpoque.
La diffÃĐrence ÃĐtait couverte par de la dette.

2012: Chavez remporte l’ÃĐlection prÃĐsidentielle, mais apparaÃŪt en public deux fois aprÃĻs sa victoire: deux jours aprÃĻs l’ÃĐlection et le 8 DÃĐcembre, quand il annonce qu’il doit subir à nouveau une intervention chirurgicale. Il ajoute que s’il ne peut pas terminer son mandat, son hÃĐritier Nicolas Maduro devrait dÃĐtenir le pouvoir. ChÃĄvez meurt le 5 Avril 2013, et Maduro remporte l’ÃĐlection prÃĐsidentielle un mois plus tard, bien que le rÃĐsultat soit à nouveau controversÃĐ . Maduro le nouveau prÃĐsident maintient « 21st Century socialisme » et continue à dÃĐtruire le secteur productif Venezuela.

pilage-venezuela

2013: Maduro ne prend aucune mesure et imprime en folie furieuse des montagnes de billets, ce qui augmente le dÃĐficit budgÃĐtaire du pays en priant que les prix du pÃĐtrole augmentent.
La masse monÃĐtaire augmente dix fois dans les trois annÃĐes Maduro, un processus qui conduit à une inflation galopante et fait du bolivar une monnaie sans valeur.

2014: L’ÃĐtranglement ÃĐconomique de Maduro sur les importations entraÃŪne des pÃĐnuries de mÃĐdicaments et de nourriture. Le pouvoir d’achat est dÃĐtruit par l’inflation.

2015-Le parti au pouvoir perd les ÃĐlections lÃĐgislatives. Maduro s’accroche au pouvoir comme un mollusque au rocher.

2016: Les pannes d’ÃĐlectricitÃĐ se gÃĐnÃĐralisent à travers le pays. L’incompÃĐtence et la corruption des autoritÃĐs sont mises à nu. 76% des VÃĐnÃĐzuÃĐliens sont tombÃĐs dans la pauvretÃĐ. Le gouvernement Maduro est rejetÃĐ par 85% de la population. Il n’y a mÊme plus d’argent pour imprimer les billets. Les fonctionnaires ne doivent plus travailler que 2 jours par semaine.
Non, le Venezuela n’est pas victime d’un blocus ou d’un embargo. Il n’y a pas de mÃĐchant impÃĐria-liste à blÃĒmer pour la mise en jachÃĻre du paysâ€Ķ.
Ce pays a dÃĐcouvert le ÂŦ socialisme du 21eme siÃĻcle Âŧ. Il est tout aussi pourri que ceux de 19 et 20 eme siÃĻcles.

Le pire c’est qu’en France, actuellement, la gauche continue, bille en tÊte, vaille que vaille de la rÃĐalitÃĐ, à rÃĐclamer qu’on emprunte globalement le mÊme trajet du mirage socialiste à ÂŦdormir deboutÂŧ.

Posted in ActualitÃĐ, ClientÃĐlisme ÃĐtatique, Economie, International, MÃĐdia, Politique, Tribune libreComments (0)

Pourquoi n’y a t-il plus de papier toilette dans les magasins VÃĐnÃĐzuÃĐliens?

Le Venezuela est en rupture du plus fondamental des besoins primaires, du papier toilette. Une crise sans prÃĐcÃĐdent dans le pays. Les consommateurs VÃĐnÃĐzueliens luttent pour trouver du papier toilette depuis plusieurs semaines. Des queues importantes se font sur les produits de base. Les magasins sont en rupture de tout. C’est une catastrophe d’approvisionnement. Quand un magasin est livrÃĐ d’un camion complet, les gens se ruent, parfois cela donne lieu a des batailles rangÃĐes et deux heure aprÃĻs approvisionnement il n’y a plus rien.

La patience s’amenuise chez les consommateurs qui sont confrontÃĐs à ces pÃĐnuries et ces longues files d’attente dans les supermarchÃĐs et les pharmacies.

Le mois dernier, l’indice de raretÃĐ

 du Venezuela a atteint son plus haut niveau depuis 2009, tandis que le taux d’inflation sur 12 mois a augmentÃĐ de prÃĻs de 30%. Les consommateurs passent plusieurs jours la recherche de simples produits de base, et le s achÃĻtent en quantitÃĐ quand ils les trouvent.

Et s’il n’y avait que le papier toilette, les ÃĐglises ne donnent plus d’offrande, le vin, le blÃĐ le pain, les fruits les lÃĐgumes viennent à manquer. C’est une catastrophe d’approvisionnement, et c’est pas prÃĻs de s’arrÊter…..

 

Mais pourquoi en sont ils arrivÃĐs là ?

A man carries toilet paper at a supermarket in Caracas Il leur arrive exactement la mÊme chose que dans tous les pays d’ÃĐconomie administrÃĐe. Ils sont en train de connaÃŪtre ce qu’on connu l’ex-URSS et que connaÃŪt Cuba depuis Castro. Des magasins vides. Des queues importantes devant les magasins. Et le refus de comprendre la rÃĻgle de base ÃĐconomique, connue de tous: l’interventionnisme ÃĐtatique dÃĐrÃĐgule le marchÃĐ et crÃĻe la pÃĐnurie.

 

 

1-Distribution

La distribution au Venezuela a ÃĐtÃĐ nationalisÃĐ sous Chavez. Le gouvernement a expropriÃĐ des compagnies de distribution ostracisÃĐes et t

axÃĐes de spÃĐculatrices, comme les hypermarchÃĐs Exito, filiale du français Casino, ou le groupe alimentaire Monaca, appartenant au mexicain Gruma.

Ces groupes spoliÃĐs sont partis avec leur savoir faire, leurs carnets de fournisseurs, leur centrale d’achat internationale, leurs rÃĐfÃĐrencements et leurs mÃĐthode de gestion au cordeau.

La concurrence agissait comme un frein contre l’inflation, mais nationalisÃĐ les prix montent en flÃĻche. Certain prix sont ÂŦcontrÃīlÃĐsÂŧ par l’ÃĐtat, mais l’ÃĐtat ne peut contrÃīler les largeurs de gamme. Les postes dans les magasins devenus ÃĐtatiques ont ÃĐtÃĐ donnÃĐs aux ÂŦ amis de la rÃĐvolution Âŧ en prioritÃĐ. Mais un ÂŦ ami de la rÃĐvolution Âŧ fonctionnarisÃĐ ne fait pas un commerçant avisÃĐ ou un gestionnaire de stock prÃĐvoyant.

 

VENEZUELA-COMMODITIES-SHORTAGE2-ContrÃīle des changes.

Chavez a renforcÃĐ la mainmise d’ÃĐtat sur l’allocation de dollars US. En AmÃĐrique latine, l’utilisation de dollars permet de se procurer des importations. Il en a interdit la procession. Les PME ne peuvent accÃĐder aux importations, les magasins ÃĐprouvent des difficultÃĐs pour se fournir en devises et donc de marchandise à l’importation. Comme le gouvernement VÃĐnÃĐzuÃĐlien est incontrÃīlable, et peu dÃĐcrÃĐter une nationalisation sur un coup de tÊte d’un dirigeant, la solvabilitÃĐ des entreprises du Venezuela est faible, et les fournisseurs ÃĐtranger exigent un paiement d’avance.

 

VenezuelaGroceryStore33-Inflation

Le Bolivar ne vaut rien. Les ÃĐtatistes au pouvoir n’ont pas compris que crÃĐer de la monnaie pour payer les factures crÃĐait de l’inflation. L’inflation c’est la baisse de la valeur de la monnaie au fur et a mesure qu’il y a production de billets. Le VÃĐnÃĐzuela produit tellement de Bolivar qu’il est le premier pays inflationniste du monde. Le prix du baril de lessive du lundi, vaut 10% de plus en fin de semaine et c’est comme cela toutes les semaines. Celui qui a les moyens achÃĻte des stocks et alimente un marchÃĐ noir florissant en ÃĐcoulant ses stock plus tard. Par contre les unitÃĐs de production ne produisent plus rien. La matiÃĻre premiÃĻre avec de telles variation de cours n’a plus de valeur rÃĐelle, les prix de vente ne peuvent se gÃĐrer correctement. Les usines ferment les unes derriÃĻre les autres.

 

4-Produits agricoles

La nationalisation des terres a engendrÃĐ un dÃĐsastre sans prÃĐcÃĐdent dans la production. Il ne suffit pas de prendre la place et le tracteur du paysan pour faire du fonctionnaire qui le remplace un agriculteur avisÃĐ. Le Venezuela c’est une grande partie contiguÃŦ à la foret Amazonienne. Un sol trÃĻs fertile, un climat tropical avec des tempÃĐratures chaudes, une hydromÃĐtrie importante accentuÃĐ par des prÃĐcipitations violentes.

L’agriculture produit beaucoup, mais nÃĐcessite du travail important par des dÃĐfrichages rÃĐguliers. La nationalisation a engendrÃĐ un abandon de l’entretien des sols que rÃĐalisait auparavant les propriÃĐtaires agricoles privÃĐs, et en peu de temps, les champs sont redevenus des jungles tropicales. Le Venezuela ancien pays producteur aujourd’hui importe son cafÃĐ. Les lÃĐgumes et fruits ont disparus des supermarchÃĐs et s’achÃĻtent qu’au noir sur les marchÃĐs privÃĐs.

 

VenezuelaGroceryStore45-Le contrÃīle des prix

La mainmise de l’ÃĐtat sur toute l’ÃĐconomie a rendu la population dÃĐpendante, bien que de l’autre ÃĐmergence de profiteurs d’un marchÃĐ noir que cette politique a engendrÃĐ, ou de serviteurs zÃĐlÃĐs qui elle seule a le droit d’ouvrir des comptes à l’ÃĐtranger en dollars.

C’est toujours ce qui est arrivÃĐ et arrive toujours avec ces politiques ÃĐtatistes, le contrÃīle des prix, gÃĐnÃĻre des ÂŦ faux prix Âŧ qui n’ont pas de corrÃĐlation avec l’ÃĐconomie rÃĐelle.

Quand les prix qui sont fixÃĐs en dessous ou au dessus du prix d’ÃĐquilibre du marchÃĐ. C’est une loi ÃĐconomique de base, cela donne toujours lieu à des pÃĐnuries.

 

Le problÃĻme de la pÃĐnurie au Venezuela ne fera que s’aggraver, comme il l’a fait au fil des ans dans l’Union soviÃĐtiqueÂŧ, et dans tous les pays à ÃĐconomie administrÃĐe.

 

Le gouvernement a annoncÃĐ cette semaine qu’il importera 760.000 tonnes de nourriture en plus de 50 millions de rouleaux de papier hygiÃĐnique, sans imaginer que la cause de cette pÃĐnurie c’est lui.

Nicolas Maduro, qui a ÃĐtÃĐ choisi par la mort Hugo ChÃĄvez à poursuivre sa « rÃĐvolution bolivarienne », se contente de crier au loup sur l’opposition ou la CIA. Il semble plus occupÃĐ a crÃĐer une ÂŦ milice armÃĐe Âŧ pour empÊcher un changement dÃĐmocratique prÃĐvisible inÃĐvitable.   

Posted in ActualitÃĐ, Economie, International, Politique, SantÃĐ, Tribune libreComments (0)

L’hÃĐritage Chavez. Quid des milliers de miliciens incontrÃīlables ÂŦde protection de la rÃĐvolutionÂŧ?

 

A l’intÃĐrieur du quartier pauvre dans l’ouest de Caracas on se dit dit: ÂŦFidÃĻle au commandant Chavez ». Personne ne pÃĐnÃĻtre sans autorisation, pas mÊme la police.

Le quartier est gardÃĐ par les gardiens de la rÃĐvolution. Des Chavistes « die-hard » qui ne veulent pas de la dÃĐmocratie et laisser le Venezuela à d’ÃĐventuels adversaires qu’ils qualifient de ÂŦ protÃĐgÃĐs de Washington Âŧ.

Ces troupes de civils armÃĐs sont la face la plus visible d’un nombre inconnu de fidÃĻles au gouvernement. Le gouvernement a demandÃĐ Ã  25000 cadres de former des milices armÃĐes pour ÂŦ protÃĐger la rÃĐvolution Âŧ. Le recrutement a commencÃĐ et ils sont dÃĐjà entre 100 000et 200 000 miliciens.

Ernesto Villegas ministre de la Communication, pour faire ÃĐlire son ÃĐgÃĐrie, Maduro, le remplaçant dÃĐsignÃĐ chauffe de maniÃĻre irresponsable, la braise à la tÃĐlÃĐvision et leur demande d’Être ÂŦsur le pied de guerreÂŧ, au cas ou l’opposition gagnerait les ÃĐlections.

Nicolas Maduro, nommÃĐ par Chavez pour Être candidat à la prÃĐsidence aux ÃĐlections semble encore plus autocrate que son prÃĐdÃĐcesseur. Il a affirmÃĐ a la tÃĐlÃĐvision ÂŦ il doit mourir Âŧ en parlant de son adversaire politique le jeune Enrique Capriles. L’accusant de conspiration. 

Nicolas Maduro utilise la ficelle ÃĐculÃĐe, de la rhÃĐtorique de la haine des USA, la CIA ou autre chimÃĻre capitaliste, il crÃĐe des ennemis factices intÃĐrieurs et extÃĐrieurs pour crÃĐer de la xÃĐnophobie. Il attise la xÃĐnophobie contre ses opposants, il transforme ses lieutenants en partisans armÃĐs et crÃĐe dans le pays des milices de choc civils. Maduro est « nerveux » sur l’issue du prochain scrutin. Il n’a pas le Charisme de Chavez.

Par contre le charisme de Capriles dÃĐnote.  Lors d’un rassemblement monstre qu’il a organisÃĐ, la foule c’est compressÃĐe sur les barriÃĻres de sÃĐcuritÃĐ au moment oÃđ Capriles a lancÃĐ dans son discours de campagne. Capriles a tirÃĐ les gens de la cohue. L’image de son empathie reste.

Il est maintenant plus visible de voir la situation se dÃĐtÃĐriorer davantage dans le sillage de la mort de Chavez. 

Le gouvernement pour garder son hÃĐgÃĐmonie sur la sociÃĐtÃĐ, recrute une milice de dÃĐterminÃĐs à ÂŦdÃĐfendre la rÃĐvolutionÂŧ.

Quand l’ÃĐconomie en dÃĐconfiture obligera la population, par la force des choses à se rendre compte que le Venezuela doit tourner la page, et qu’il est dans une impasse ÃĐconomique complÃĻte. Il faudra pour revenir à un ÃĐtat de droit, dÃĐsarmer les milices.

Le nationalisme ÃĐconomique et le rÃĐgime autoritaire va hanter le Venezuela et les pays voisins pour les annÃĐes à venir.

Le Venezuela ÃĐtait autrefois l’une des rares dÃĐmocraties, certes imparfaite, dans une rÃĐgion en proie à des dictatures militaires, le Venezuela est dÃĐsormais au bas des classements continentaux sur la qualitÃĐ des institutions et des libertÃĐs politiques et civiles.

Ironiquement, Chavez a utilisÃĐ ÃĐlections, les rÃĐfÃĐrendums et les aspects techniques juridiques pour dÃĐtruire les institutions dÃĐmocratiques vitales, tels que la sÃĐparation des pouvoirs et l’indÃĐpendance des mÃĐdias.

Un modÃĻle plus rÃĐcent qui se reproduit dans l’Équateur, la Bolivie et le Nicaragua.

Chavez a appelÃĐ cela, le « socialisme du 21e siÃĻcle », mais ses principales caractÃĐristiques, le leadership messianique, le contrÃīle ÃĐtatique des industries clÃĐs et la rÃĐpression politique, se rapprochent davantage du fascisme qui ont entachÃĐ certains pays d’AmÃĐrique du Sud dans le passÃĐ.

Refaire un tissu social sans haine de son voisin, au Venezuela prendra des annÃĐes, voire des dÃĐcennies. Une cicatrice ne se rÃĐpare pas.

Selon Transparency International, le Venezuela est maintenant le pays le plus corrompu d’AmÃĐrique latine. C’est aussi l’un des plus violents, avec un taux d’assassinat stupÃĐfiant de 73 homicides pour 100.000 habitants.

Aucun des successeurs probables de Chavez ne semble avoir la maÃŪtrise ni le commandement (ou mÊme la sympathie) de ces jusque boutistes ÂŦChavistes Âŧ.

Dans le cas d’un changement dÃĐmocratique, ces mÃĐcontents, ÃĐlÃĐments radicaux armÃĐs de fusils russes pourraient perpÃĐtrer des violences graves dans les mois à venir. 

La haine et la mÃĐfiance profonde a divisÃĐ la sociÃĐtÃĐ VÃĐnÃĐzuÃĐlienne entre partisans et adversaires de Hugo Chavez. C’est mÊme cette haine qu’il laisse en hÃĐritage et qui va lui survivre.

L’ÃĐconomie du Venezuela est dans un ÃĐtat dÃĐsastreux.

L’institut Fraser dans son classement de la libertÃĐ ÃĐconomique dans le Rapport mondial classe le Venezuela comme la derniÃĻre ÃĐconomie au libre sur 144 pays ÃĐtudiÃĐs. 

Le taux d’inflation est la deuxiÃĻme plus ÃĐlevÃĐ du monde (derriÃĻre l’Éthiopie)

Les faits concrets sont encore plus sombre: Le pays souffre d’une pÃĐnurie chronique d’ÃĐlectricitÃĐ et de produits de base. Les routes, des ponts et les autres infrastructures sont littÃĐralement en train de s’effondrer aprÃĻs des annÃĐes de nÃĐgligence, alors que la capacitÃĐ industrielle et agricole Venezuela a ÃĐtÃĐ dÃĐcimÃĐe par les expropriations et nationalisations rÃĐpÃĐtÃĐes.

Le pays importe actuellement 70% de sa nourriture, tandis que le pÃĐtrole reprÃĐsente 95 pour cent de ses recettes d’exportation.

La monnaie a ÃĐtÃĐ dÃĐvaluÃĐe de 32 pour cent aprÃĻs une frÃĐnÃĐsie de dÃĐpenses clientÃĐlistes du gouvernement qui a prÃĐcÃĐdÃĐ l’ÃĐlection prÃĐsidentielle de Octobre 2012.

Chavez a laissÃĐ un dÃĐficit budgÃĐtaire impressionnant de 9% du PIB.

Le pire est à venir, sur le marchÃĐ noir, la monnaie se nÃĐgocie à un tiers du nouveaux taux officielle face au dollar, une dÃĐvaluation d’une plus grande envergure va venir bientÃīt.

Chavez n’aurait pas ÃĐtÃĐ en mesure de poursuivre son programme clientÃĐliste s’il n’avait pas bÃĐnÃĐficiÃĐ de l’effet d’aubaine de remontÃĐe des cours du pÃĐtrole, qui reprÃĐsentaient une estimation 980 millions de dollars de recettes au cours de son mandat.

Environ un tiers est allÃĐ aux programmes sociaux d’oÃđ sa popularitÃĐ parmi les pauvres. 

Mais le reste a ÃĐtÃĐ gaspillÃĐ dans des placements douteux ou allaient grossir les comptes bancaires d’une nouvelle classe privilÃĐgiÃĐe appelÃĐe les ÂŦboligarchsÂŧ – ainsi nommÃĐs parce qu’ils ont ÃĐnormÃĐment prospÃĐrÃĐ sous Chavez soi-disant rÃĐvolution bolivarienne.

Des dizaines de milliards sont allÃĐs à favoriser ses ambitions politiques, avec le financement d’extrÊme gauche des partis politiques de tous les pays, des gouvernements proches et des financement d’insurrections armÃĐes comme les FARC ou le sentier lumineux, en AmÃĐrique latine.

Cuba est sous perfusion du pÃĐtrole VÃĐnÃĐzuelien. Sans la subvention massive du pÃĐtrole et autres ÃĐmoluments en provenance du Venezuela, l’ÃĐconomie trÃĻs vulnÃĐrable de Cuba pourrait probablement s’effondrer. 

Un changement dÃĐmocratique au Venezuela mettrait en pÃĐril la dictature de Castro. La Havane joue un rÃīle actif dans la dÃĐcision qui remplacera Chavez et comment la succession va se jouer.

Les alliÃĐs rÃĐgionaux tels que l’Argentine, le Nicaragua, l’Équateur et la Bolivie vont probablement ÃĐgalement faire face à des compressions de l’aide ÃĐconomique VÃĐnÃĐzuÃĐlienne, mais pas assez importante pour menacer le pouvoir de leurs dirigeants actuels.

Le social-communisme de gauche en AmÃĐrique latine devrai connaÃŪtre un ÃĐcroulement dans la dÃĐcennie à venir, par l’absence de porte-monnaie de Chavez et son charisme et le dÃĐsordre maintenant visible qu’il a laissÃĐ derriÃĻre.

Le groupe des pays alignÃĐs avec le Venezuela, l ‘ÂŦAlliance bolivarienne pour les AmÃĐriques » ainsi que l’Argentine, reprÃĐsentent mÊme pas 20% du PIB de l’AmÃĐrique du sud.

Le Chili, le PÃĐrou et le Mexique qui ont choisi le capitalisme dÃĐmocratique se portent beaucoup mieux et reprÃĐsentent un modÃĻle beaucoup plus attrayant, eux aussi ont rÃĐussit à faire ÃĐvoluer leurs populations, dans la mÊme pÃĐriode, avec de meilleurs rÃĐsultats sur les populations pauvres que ceux du Venezuela.

L’histoire retiendra d’Hugo Chavez, un caudillo autoritaire dont la politique a fait reculer le dÃĐveloppement du Venezuela et de ses institutions pour des dÃĐcennies.

Quand le Venezuela tournera la page, il faudra dÃĐsarmer les milices. Il faudra que les milices de ÂŦ protection de la rÃĐvolution Âŧ rendent leurs armes.

A Cuba au moins, leurs ÃĐquivalents dÃĐnoncent et font mettre en prison les propos contre -rÃĐvolutionnaires, mais au moins, ils ne disposent pas d’armes et son maÃŪtrisÃĐ par le rÃĐgime en place, pas comme leurs homologues VÃĐnÃĐzuÃĐliens ou l’opposition est active et rÃĐelle…

Pour en savoir plus: 

http://bigstory.ap.org/article/venezuelas-maduro-says-opposition-seeks-violence

http://news.channelone.com/ap/international/The-wild-card-in-Venezuela%3A-Armed-Chavistas-58253210-fm


Posted in ActualitÃĐ, Economie, International, PolitiqueComments (0)


Espace rÃĐdacteur. Proposez votre article

Auteur

__