Câest un article de La Tribune qui revient sur les emprunts toxiques dont sont bardés nos collectivités locales qui ont eu la bonne idée de faire des emprunts avec vos impôts indexés sur des monnaies comme le franc suisse, histoire de pouvoir payer moins cher tant que tout se passe bien. Le petit problème câest quâen une toute petite journée, ces crédits vont coûter 20 % plus cher à nos collectivités qui iront se plaindre quâelles ont été flouées⦠Pourtant, aucun maire nâa souscrit ce genre dâemprunt pour acheter sa maison⦠Comme quoi, on nous prend vraiment pour des jambonsâ¦
« Cela ne pouvait pas tomber au plus mauvais moment pour les collectivités locales françaises. La hausse du franc suisse ce jeudi, qui sâest stabilisé au moment de la rédaction de cet article à 1,04 franc suisse lâeuro, pourrait avoir des conséquences dramatiques pour celles qui ont souscrit des emprunts â très répandus durant les années 2000 â dont le taux dâintérêt est indexé sur lâévolution de la parité euro/franc suisse.
En effet, à chaque fois que le franc suisse sâenvole, les collectivités concernées voient le taux dâintérêt annuel quâelles paient sur leur emprunt croître, voire bondir comme cela risque dâêtre le cas dans les prochains mois. La faute à une vieille croyance de banquiers dâavant crise de 2008 qui disait que rien ne pourrait atteindre la stabilité de la sacro-sainte parité euro/franc suisse. Ils nâavaient en rien anticipé que les marchés financiers considéraient le franc suisse comme valeur refuge par excellence à chaque période dâincertitude, le faisant sâapprécier.
Lâardoise risque dâêtre salée pour les collectivités
Ce cas de figure est donc à nouveau en train de se produire et les collectivités risquent, encore une fois, dâen payer les frais. Mais ce coup-ci, lâardoise risque dâêtre très (trop ?) salée pour certaines dâentre elles. En effet, dans les pires des cas, câest-à -dire pour celles qui ont été contraintes de souscrire ces prêts dits « toxiques » entre 2007 et 2009 à lâépoque où lâeuro était au plus haut par rapport au franc suisse â la devise helvétique est montée à cette époque jusquâà 1,66 franc suisse lâeuro â, les taux dâintérêt des emprunts pourraient sâélever à ⦠un quart du capital restant dû. »
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