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L’ÃĐtat est incapable de gÃĐrer les retraites.

L’interventionnisme ÃĐtatique est frÃĐquemment justifiÃĐ sous le prÃĐtexte que seul l’État serait capable de prendre des dÃĐcisions en tenant compte de leurs consÃĐquences à long terme pour l’ensemble d’une sociÃĐtÃĐ. Cet argument est en fait trÃĻs ÃĐtrange. En effet, l’État, cette abstraction, est en rÃĐalitÃĐ composÃĐ d’hommes et de femmes qui poursuivent leurs propres buts et recherchent leur propre intÃĐrÊt. Or, pour eux, l’horizon naturel est celui de la prochaine ÃĐlection et ils sont donc incitÃĐs à donner des avantages immÃĐdiats aux citoyens, quelles qu’en soient les consÃĐquences fÃĒcheuses à long terme. Par contre, un individu a intÃĐrÊt à prÃĐvoir les consÃĐquences de ses dÃĐcisions pour sa vie entiÃĻre et mÊme pour celle de ses enfants.

Cette diffÃĐrence de comportement est bien illustrÃĐe par le dossier des retraites, si crucial dans la plupart des pays europÃĐens.

L’État a prÃĐtendu qu’il lui revenait de prendre en charge ou de dÃĐfinir les rÃĐgimes de retraite. Mais ce qui devait se passer s’est effectivement passÃĐ : parce qu’il privilÃĐgie le court terme par rapport au long terme, l’État a mis en place des systÃĻmes de retraite par rÃĐpartition et non par capitalisation. Ce choix permet de donner des satisfactions immÃĐdiates aux ÃĐlecteurs en fournissant une retraite dÃĐcente aux plus ÃĒgÃĐs, grÃĒce aux cotisations prÃĐlevÃĐes de maniÃĻre obligatoire sur les gÃĐnÃĐrations au travail, tout en promettant à ces derniÃĻres de faire de mÊme avec les gÃĐnÃĐrations suivantes.

Ceci ÃĐtait particuliÃĻrement facile à une ÃĐpoque oÃđ la pyramide des ÃĒges ÃĐtait telle que les gÃĐnÃĐrations au travail ÃĐtaient importantes par rapport aux gÃĐnÃĐrations de retraitÃĐs. Mais la pyramide s’est inversÃĐe partout en Europe, alors que, simultanÃĐment, les progrÃĻs mÃĐdicaux allongeaient la durÃĐe de la vie et que les jeunes, prolongeant leurs ÃĐtudes, entraient plus tard sur le marchÃĐ du travail.

Pour toutes ces raisons, il est connu de tout le monde, depuis au moins vingt ans, que le systÃĻme des retraites est condamnÃĐ Ã  la faillite à plus ou moins brÃĻve ÃĐchÃĐance. Mais l’État — pourtant gÃĐnÃĐralement considÃĐrÃĐ comme seul capable de dÃĐcider rationnellement en fonction du long terme — a prÃĐfÃĐrÃĐ ignorer ce qui ÃĐtait ÃĐvident: la rÃĐforme des retraites ÃĐtant douloureuse, les gouvernants ont choisi de ne rien faire et de laisser le poids politique des dÃĐcisions à prendre à leurs successeurs.

Mais il arrive forcÃĐment un moment oÃđ la nÃĐcessitÃĐ de la rÃĐforme s’impose absolument. On peut alors essayer de rapiÃĐcer le systÃĻme en augmentant la durÃĐe de cotisation et le taux des cotisations, ou en rÃĐduisant le montant des prestations. Mais au lieu de corriger le systÃĻme de rÃĐpartition, il vaudrait mieux le supprimer, tout simplement parce qu’il est fondamentalement mauvais. Il consiste en effet à promettre une retraite à ceux qui travaillent grÃĒce aux prÃĐlÃĻvements obligatoires qui seront imposÃĐs aux gÃĐnÃĐrations futures. C’est ce que les hommes de l’État appellent la ÂŦsolidaritÃĐ entre les gÃĐnÃĐrationsÂŧ.

Mais quelle est la valeur morale d’une promesse faite au nom de personnes qui sont trop jeunes pour s’exprimer ou qui ne sont mÊme pas encore nÃĐes ? L’enfant qui vient au monde est ainsi immÃĐdiatement soumis à l’obligation de supporter une ÃĐnorme dette et il n’a aucun moyen de rÃĐcuser cet hÃĐritage. Dans un rÃĐgime de capitalisation, au contraire, chacun est responsable, car chacun sait que son sort à l’ÃĒge de la retraite dÃĐpendra de l’effort d’ÃĐpargne qu’il aura rÃĐussi à rÃĐaliser tout au long de sa vie. Comme cela est gÃĐnÃĐralement le cas, c’est parce que ce systÃĻme est moralement fondÃĐ qu’il permet d’obtenir de bons rÃĐsultats : dans un systÃĻme de capitalisation, parce qu’ils subissent les consÃĐquences de leurs actes, les individus sont incitÃĐs à accumuler du capital, contrairement à un systÃĻme de rÃĐpartition oÃđ l’on subit les prÃĐlÃĻvements et oÃđ l’on compte sur les autres pour assurer ses vieux jours. Le passage à la capitalisation, en augmentant le taux d’ÃĐpargne, favorise donc la croissance.

Pour effectuer ce changement, la meilleure solution consiste à laisser aux citoyens la libertÃĐ de choix entre les deux systÃĻmes, comme cela a ÃĐtÃĐ fait par le Chili dÃĻs 1981, avec tellement de succÃĻs que cet exemple a ÃĐtÃĐ suivi par beaucoup d’autres pays, en particulier en AmÃĐrique latine. En rÃĐalitÃĐ, aucune raison ne permet de justifier que l’on enlÃĻve aux citoyens cette libertÃĐ de choix qu’ils auraient dÃŧ pouvoir garder depuis toujours. C’est à eux de dÃĐcider du montant de leur ÃĐpargne pour la retraite, mais aussi de l’ÃĒge de leur retraite (de mÊme, d’ailleurs, que de la durÃĐe hebdomadaire ou annuelle de leur travail). Mais c’est aussi à eux de dÃĐcider sous quelle forme et/ou dans quels fonds de pension ils dÃĐsirent placer leur ÃĐpargne. Ceci s’impose d’ailleurs d’autant plus que nous nous trouvons dans une pÃĐriode d’ouverture des frontiÃĻres, de telle sorte que l’existence de systÃĻmes de retraite purement nationaux paraÃŪt particuliÃĻrement obsolÃĻte : ceux qui changent de pays doivent pouvoir placer leur ÃĐpargne là oÃđ ils le dÃĐsirent.

Les gouvernements hÃĐsitent certes à accepter un changement aussi radical car ils craignent les rÃĐactions des groupes organisÃĐs, par exemple les syndicats. Lorsque les gouvernements ont le courage de s’attaquer au problÃĻme et de ne pas cÃĐder devant les manifestations, on peut seulement regretter que cette fermetÃĐ serve à ÂŦsauverÂŧ le systÃĻme de retraite par rÃĐpartition au lieu de le remplacer par un systÃĻme de capitalisation. Mais de plus en plus de gens, de jeunes gens, s’ÃĐlÃĻvent contre l’attitude conservatrice des syndicats et pour la rÃĐforme des retraites. Ils ont compris que leur rÃĐgime de retraite ÃĐtait en pÃĐril, qu’ils voulaient sortir de l’immobilisme et du chantage syndical. C’est peut-Être dans ce changement d’attitude et de mentalitÃĐ de la jeune gÃĐnÃĐration que rÃĐside la meilleure des raisons d’espÃĐrer.

Sources: Pascal Salin ÃĐconomiste

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C’est quoi un acquis social ? un concept de l’injustice ?

C’est quoi un acquis social? un concept de l’injustice?

Franchement je crÃĐe ce texte pour avoir une rÃĐaction ouverte des dÃĐfenseurs des acquis sociaux.

Ils vous feront une liste pour exposer le droit à la diffÃĐrence, mais ÃĐluderont systÃĐmatiquement le dÃĐtriment des autres qui n’y ont pas droit. Tout simplement parce que l’acquis social n’est qu’une vulgaire introduction d’inÃĐgalitÃĐs au profit de groupes de pression. POINT.

Il vous exposerons des mythes.

 

J’aime les voir se mÊler les pieds dans leurs explications laborieuses de ce ÂŦ grand Âŧ concept de l’injustice. Cette introduction d’inÃĐgalitÃĐs pour exposer l’ÃĐgalitÃĐ.

Ils dÃĐfendent tous les acquis sociaux, sans y voir une introduction d’inÃĐgalitÃĐs. Ils prÃĐfÃĻrent regarder le verre à moitiÃĐ plein qui les arrange, en occultant la partie vide de ce verre. De ceux qui payent pour eux.

 

L’ acquis social ou l’avantage acquis est un concept flou qui fait rÃĐfÃĐrence à des avantages voire, voire des privilÃĻges obtenus par des groupes sociaux de travailleurs, en gÃĐnÃĐral en fonction de leur statut (fonctionnaire, employÃĐ, profession libÃĐrale,..), de leur contrat de travail ou de leur entreprise, inscrits dans des accords collectifs et des conventions collectives de branches, ou inscrits dans le code du travail.

 

Les acquis sociaux sont souvent mis en avant pour peuvent faire rÃĐfÃĐrence à des droits valables pour tous les salariÃĐs et employÃĐs du pays, mais dans la rÃĐalitÃĐ ils ne concernent en gÃĐnÃĐral qu’une partie d’entre eux.

Ils ont souvent d’autres buts de favoriser une catÃĐgorie particuliÃĻre de la population et dÃĐpendent par exemple du contrat de travail (contrat à durÃĐe indÃĐterminÃĐe, contrat à durÃĐe dÃĐterminÃĐe, etc.), ou encore du statutaires comme les employÃĐs de l’État, des entreprises publiques, des ÃĐtablissements publics, etc.).

Les acquis sociaux peuvent Être signÃĐs aprÃĻs nÃĐgociations par les partenaires sociaux ou dÃĐcidÃĐs par le pouvoir politique. Les ÂŦ acquis sociaux Âŧ qui consistent à une rÃĐduction du travail fourni par les employÃĐs ne peuvent Être soutenables à terme que grÃĒce au progrÃĻs technique, une rÃĐduction des salaires, ou une rÃĐduction de la compÃĐtitivitÃĐ des entreprises. La plupart des gains des ouvriers au, comme la rÃĐduction des heures de travail, de la pÃĐnibilitÃĐ, et du travail des enfants, n’ont ÃĐtÃĐ obtenus que grÃĒce au progrÃĻs technique ou à l’investissement capitalistique dans des machines.

L’introduction d’inÃĐgalitÃĐs ?

Des acquis sociaux ou avantages sont garantis par la loi au dÃĐtriment des autres salariÃĐs.

Quand certains acquis sociaux concernent seulement une partie des salariÃĐs, c’est bien une injustice par rapport au reste des salariÃĐs Français. On peut prendre deux exemples diffÃĐrents:

Dans le secteur public, en particulier les fonctionnaires, ou bien des employÃĐs de certaines entreprises publiques, bÃĐnÃĐficient d’avantages que n’ont pas les employÃĐs du secteur privÃĐ.

 

Dans le secteur privÃĐ, les titulaires de contrats de travail rigides et trÃĻs protecteurs, en particulier de contrat à durÃĐe indÃĐterminÃĐe (CDI), bÃĐnÃĐficient d’avantages par rapport aux titulaires de contrats de travail temporaires.

 

Les droits acquis par certaines catÃĐgories sociales plus protÃĐgÃĐes que la moyenne sans contrepartie de leur part crÃĐent des distorsions entre les diffÃĐrentes catÃĐgories de travailleurs.

 

Il existe au sein du marchÃĐ du travail plusieurs groupes d’actifs, les syndicats ne dÃĐfendent que les intÃĐrÊts de leurs membres au dÃĐtriment des travailleurs en contrat temporaire et des chÃīmeurs qui auraient ÃĐtÃĐ embauchÃĐs si les conditions de travail avaient ÃĐtÃĐ plus souples.

Ces distorsions introduites par la loi sans rÃĐel fondement peuvent Être lÃĐgitimement qualifiÃĐes de ÂŦ privilÃĻges Âŧ au sens strict du terme.

On peut distinguer deux façons d’arriver à des ÂŦ acquis sociaux Âŧ:

Par le libre marchÃĐ. Auquel cas l’acquis social, est en fait un ÃĐtat de fait qui s’est substituÃĐ Ã  une autre ÃĐtat de fait qui avait lieu avant. C’est l’amÃĐlioration des conditions ÃĐconomiques qui induit l’apparition et le maintien d’acquis sociaux.

 

Par l’ÃĐvolution de la lÃĐgislation. Auquel cas l’acquis social est une norme imposÃĐe et respectÃĐe par la contrainte et la coercition.

Ces deux ÃĐvolutions correspondent à deux types d’ÂŦ acquis Âŧ diffÃĐrents :

Les acquis sociaux garantis par voie juridique et permis grÃĒce aux progrÃĻs ÃĐconomiques, auquel cas la norme de droit n’est mÊme pas utile à la conservation d’un tel « acquis ».

 

Les acquis sociaux garantis par voie juridique sans Être permis grÃĒce aux progrÃĻs ÃĐconomiques, auquel cas ils entravent le dÃĐveloppement ÃĐconomique, qui permet l’apparition de nouvelles amÃĐliorations ou « acquis sociaux », donc ils sapent eux-mÊme la base qui leur permet d’exister, et remet donc en cause à la fois les acquis sociaux rendus possibles par le progrÃĻs, et l’existence à terme des acquis sociaux au sens large.

 

Ces acquis sociaux sont financÃĐs par une forte fiscalitÃĐ et une dette publique toujours croissante. Ils ne sont, ni juridiquement ni moralement, la propriÃĐtÃĐ des bÃĐnÃĐficiaires, car ils sont toujours rÃĐvocables par l’État-providence, ou, pour Être plus prÃĐcis, ceux qui le dirigent en prÃĐtendant incarner la volontÃĐ gÃĐnÃĐrale. Pour cette raison, on peut mÊme affirmer qu’ils sont une forme d’esclavage.

Il en rÃĐsulte une forme subtile mais bien rÃĐelle d’asservissement lÃĐgal de l’individu à l’État-providence : qu’est ce qu’un esclave si ce n’est une personne qui n’a aucune possibilitÃĐ juridique de protÃĐger individuellement le contenu d’aspects essentiels de son autonomie ?

Une pensÃĐe introduite par le mouvement communiste, promoteur de la rÃĐvolution expose que les acquis sociaux sont le fruit de la grÃĻve et du ÂŦ combat syndical Âŧ.

La CGT, FO et le FSU qui sont des syndicats politisÃĐ qui prÃīnent le collectivisme, vous font croire à cette mythologie.

La mythologie syndicaliste française veut que le ÂŦ progrÃĻs social Âŧ ne soit possible que par le combat violent ou la grÃĻve gÃĐnÃĐrale. La violence serait le seul moyen de faire plier le patron capitaliste et de lui extorquer, dans une logique marxiste, la plus-value que ce dernier dÃĐgage en exploitant le travailleur (sur les erreurs de cette thÃĐorie marxiste, on se rÃĐfÃĐrera aux articles plus-value et exploitation).

Cette vision belliqueuse des relations sociales est fausse pour plusieurs raisons : d’une part, la majoritÃĐ des changements de lÃĐgislation que l’on classe gÃĐnÃĐralement comme ÂŦ acquis sociaux Âŧ ont ÃĐtÃĐ obtenus sans la moindre grÃĻve mais par la nÃĐgociation ou, trÃĻs souvent, par des lÃĐgislations votÃĐes spontanÃĐment par des hommes politiques libÃĐraux.

En outre, nombre de ces lÃĐgislations n’ont fait qu’entÃĐriner une ÃĐvolution dÃĐjà prÃĐsente sur le marchÃĐ du travail, n’apportant donc rien de plus.

La thÃĐorie selon laquelle ÂŦ les ÂŦ luttes Âŧ, les grÃĻves, les occupations d’usines auraient permis le progrÃĻs social. Âŧest une vaste chimÃĻre.

Quelques exemples concrets montrent le contraire:

-La premiÃĻre limitation du travail des enfants a ÃĐtÃĐ dÃĐcidÃĐe en 1841 par le libÃĐral François Guizot, premier ministre pendant la Monarchie de Juillet.

 

L’abolition du dÃĐlit de coalition par le dÃĐputÃĐ libÃĐral Émile Ollivier et donc la libÃĐralisation du droit des syndicalisme.

La recherche de l’affrontement et le refus de tout compromis est une utopie marxiste que ces compromis ne rÃĐaliseraient pas dans son intÃĐgralitÃĐ. Par exemple certains socialistes comme Jules Guesde se sont opposÃĐs aux progrÃĻs sociaux dÃĐfendus par des libÃĐraux. Les socialistes considÃĐraient ces mesures comme une tentative de division des ouvriers…

Les conflits permanents et leurs maigres fruits empÊchent une nÃĐgociation pacifiÃĐe, les rÃĐsultats sans doute meilleurs pour tous.

De mÊme, l’historien Claude Harmel considÃĻre que les syndicalistes rÃĐvolutionnaires sont responsables d’avoir par leur intransigeance empÊchÃĐ l’amÃĐlioration des conditions des ouvriers, qui au XIXe siÃĻcle a ÃĐtÃĐ bien davantage le fruit de lÃĐgislations d’hommes politiques libÃĐraux.

La CGT c’est opposÃĐ au projet Doumergue de mise en place de conventions collectives, arguant que ÂŦ les lois des conventions collectives, ont pour objet d’entraver le dÃĐveloppement du syndicalisme et d’ÃĐtrangler le droit de grÃĻve Âŧ,

Un grand mythe, les acquis sociaux sont un gain net pour les travailleurs

Un grand nombre d’acquis sociaux imposÃĐs par la loi ou par la menace syndicale sont en fait une illusion et une imposture politique, car ils sont payÃĐs directement par ceux auxquels ils sont censÃĐs bÃĐnÃĐficier !

On ne peut violer les lois de l’ÃĐconomie par le seul fait ou la seule « volontÃĐ » politique. Ainsi le passage aux 35 heures de travail hebdomadaire (à salaire ÃĐgal) a eu pour effet une stagnation des salaires et une aggravation du chÃīmage. De mÊme, porter la retraite à 60 ans au lieu de 65 ans n’est qu’une mesure symbolique, car ce qui compte est le nombre de trimestres de cotisation, et le montant de la pension qu’on peut en attendre.

Enfin, la « santÃĐ gratuite » a en rÃĐalitÃĐ, pour celui qui en « bÃĐnÃĐficie », un coÃŧt trÃĻs ÃĐlevÃĐ cachÃĐ dans les cotisations sociales qu’on lui prÃĐlÃĻve.

De mÊme, une augmentation de salaire sous la contrainte ou l’obligation de verser une prime aura des effets nÃĐgatifs : baisse des investissements de l’entreprise, gel des salaires sur la pÃĐriode postÃĐrieure, etc.

L’homme politique fait croire aux naÃŊfs que l’ÃĐconomie n’a pas de lois, et qu’il suffit d’une dÃĐcision politique pour rÃĐsoudre tous les problÃĻmes.

Les libÃĐraux ne se prÃĐoccupent pas de la ÂŦ question sociale Âŧ

Le vocable ÂŦ acquis Âŧ s’inscrit dans l’idÃĐe de permanence. Or le caractÃĻre dÃĐfinitif de tout acquis est en contradiction avec une ÃĐconomie en perpÃĐtuelle mutation. Les inÃĐgalitÃĐs libÃĐrales sont mÃĐlengeables et modifiables à tout instant.

Dans notre sociÃĐtÃĐ de redistribution ÃĐtatique, les inÃĐgalitÃĐs sont au contraire figÃĐes et structurelles : quels que soient les efforts et les talents dÃĐployÃĐs par un actif du secteur privÃĐ français, il n’aura jamais les avantages “acquis” (c’est à dire octroyÃĐs et intouchables) d’un agent d’EDF, (ÉlectricitÃĐ de France[Âŧ.

Notre ÃĐconomie est marquÃĐe par la destruction crÃĐatrice dÃĐcrite par Joseph Schumpeter dans Capitalisme, socialisme et dÃĐmocratie. Y plaquer des rÃĻgles figÃĐes est la pire des rÃĐponses pour amÃĐliorer la situation des individus.

Impact nÃĐgatif sur le chÃīmage et l’activitÃĐ des acquis sociaux

Dans une approche matÃĐrialiste (mot interdit de la bien-pensance) , il est important de souligner que l’imposition d’avantages acquis non viables a un effet nÃĐgatif sur le chÃīmage, l’activitÃĐ en gÃĐnÃĐral et la situation des plus pauvres en particulier.

Ainsi, des contraintes trÃĻs restrictives sur le travail (temps de travail rigide, contraintes administratives, limitations sur les horaires d’ouverture des magasins, …) ou des conditions de licenciements trÃĻs difficiles et trÃĻs coÃŧteuses (pour certains contrats) dÃĐcouragent l’embauche de chÃīmeurs et des entrants sur le marchÃĐ du travail.

Partant, ils provoquent une rÃĐduction de la croissance ÃĐconomique, une rÃĐduction des salaires, et un taux de chÃīmage plus ÃĐlevÃĐ.

NÃĐanmoins, l’approche des syndicats est rationnelle ; cherchant à obtenir le plus possible pour leurs membres, ils ont des buts radicalement opposÃĐs à ceux des chÃīmeurs. A rebours des idÃĐes reçues, ce ne sont pas les syndicalistes qui dÃĐfendent les chÃīmeurs, mais les libÃĐraux.

Certains acquis sociaux peuvent en outre nuire à la compÃĐtitivitÃĐ ÃĐconomique des entreprises par rapport aux autres entreprises concurrentes, obÃĐrant leur dÃĐveloppement et pouvant les conduire aux licenciements et à la faillite.

En France, les acquis sociaux tels qu’on les entend gÃĐnÃĐralement concernent avant tout les salariÃĐs du secteur public. Le statut de fonctionnaire est gÃĐnÃĐralement considÃĐrÃĐ comme plus avantageux que le statut de salariÃĐ de droit privÃĐ, par exemple concernant l’emploi à vie, souvent conservÃĐ mÊme en cas de faute. Par exemple, sur 2,2 millions de fonctionnaires, il n’y a eu que 12 licenciements fermes.

Ce statut trÃĻs protecteur n’offre pas les incitations suffisantes pour que soient faits les gains de productivitÃĐ que l’État devrait faire, et gÊner les tentatives de rÃĐforme de l’État.

Cette constatation n’est pas spÃĐcifiquement libÃĐrale et une des rÃĐformes majeures de la gauche italienne au dÃĐbut des annÃĐes 2000 a ÃĐtÃĐ la suppression du statut de fonctionnaire (rÃĐforme menÃĐe par Franco Bassanini).

Au sein de la fonction publique française ou des entreprises publiques, les syndicats possÃĻdent une influence et une capacitÃĐ de lutte qui leur permettent de faire pression sur le gouvernement et de conserver leurs avantages acquis (ce qui par exemple leur a permis de calculer la retraite sur la base des 6 derniers mois de cotisations, alors que les salariÃĐs de droit privÃĐ ont vu leur durÃĐe de cotisation passer à 41,5 annÃĐes et sur une base de 25 ans). Un rapport entre les uns et les autre de 1 à 50. Le comitÃĐ d’entreprise d’EDF (la Caisse centrale d’action sociale (CCAS)) touche 1 % des ventes d’ÃĐlectricitÃĐ et gaz hors taxes et hors abonnements des entreprises du secteur des Industries Électriques et GaziÃĻres et non 1 % de la masse salariale comme dans les autres entreprises. 

In fine, c’est le consommateur et l’ensemble et 45 millions de foyers qui paye 1% de plus sur sa facture d’ÃĐnergie pour les avantage d’une minoritÃĐ de 360 000 salariÃĐs avantagÃĐs.

 

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Pas content? Cassez, brÃŧlez, saccagez, dÃĐtruisez le pays! Vous serez amnistiÃĐ.

Le communisme amnistie toujours les exactions criminogÃĻnes des ses acolytes.

Pas content? Cassez, brÃŧlez, saccagez! Vous serez amnistiÃĐ. Il ne peut y avoir que des casseurs qui ne s’insurgent pas contre une telle attitude gouvernementale !

Vive la CGT au pouvoir…Elle a le droit de tout casser, de condamner les entreprises, d empÊcher ceux qui veulent travailler pendant les grÃĐves pour le bien des salaries non pour le bien du parti…Vive Staline…

Le vote du 27 fÃĐvrier de la proposition de loi du Front de gauche, au SÃĐnat, tendant à amnistier les exactions rÃĐvolutionnaires commises au nom du syndicalisme et des « associations » est intervenu à une trÃĻs courte majoritÃĐ. Et, il a quand mÊme engendrÃĐ quelques rÃĐactions.

Or, plus grave encore qu’une indulgence prÃĐsidentielle envers quelques syndicalistes, en l’occurrence des activistes patentÃĐs, il faut bien comprendre le contexte dans lequel s’inscrivent les manœuvres du parti de MÃĐlenchon.

L’HumanitÃĐ du 23 fÃĐvrier titrait ainsi : « Le Front de gauche au SÃĐnat mercredi pour l’amnistie sociale ». Et l’ex « organe central » du parti communiste, dont le rÃīle se veut aujourd’hui plus subtil, plus unitaire, de poursuivre : « Toutes les organisations du Front de gauche manifesteront mercredi devant le SÃĐnat oÃđ doit passer la proposition de loi du groupe CRC sur ‘l’amnistie des syndicalistes et des militants associatifs condamnÃĐs‘ « en justice. »

On remarquera que, dans cette affaire une telle manifestation tend à renouveler l’esprit de ces assemblÃĐes de l’ÃĐpoque rÃĐvolutionnaire oÃđ les troupes des Sans-culotte venaient faire pression sur les conventionnels terrorisÃĐs. Certes MÃĐlenchon et Billard ne sont apparentÃĐs à l’horrible et dÃĐmentiel marquis de Saint-Huruge, au bourreau Sanson ou à Jourdan Coupe-TÊte que de maniÃĻre symbolique. Mais c’est àleur singerie que l’on donne raison.

On pourrait ÃĐvoquer, par exemple, la maniÃĻre dont les militants syndicaux de l’artisanat et du travail indÃĐpendant en lutte contre les monopoles sociaux avaient ÃĐtÃĐ dans le passÃĐ exclus par le parti chiraquien de l’amnistie prÃĐsidentielle, etc…

On se bornera à souligner, d’abord, le contexte actuel dans lequel nous nous situons. Depuis l’arrivÃĐe de Hollande à la prÃĐsidence, d’Ayrault au gouvernement, les violences de la CGT s’exercent à l’encontre de l’intÃĐrÊt du pays et particuliÃĻrement des perspectives d’investissement et d’emploi. De la sorte, le groupe sÃĐnatorial socialiste, a envoyÃĐ un message fort explicite : celui d’une alliance maintenue avec les communistes qui, pourtant, sabotent l’action du pouvoir et ne perdent jamais une occasion de la dÃĐnigrer.

Ce signal se trouvera gravement confirmÃĐ si le texte passe à l’AssemblÃĐe Nationale. Il correspond hÃĐlas à toutes les postures provocatrices et dÃĐmagogiques adoptÃĐes par le ministre Montebourg.

Successeur lointain du stalinien Marcel Paul, ministre de la Production industrielle en 1945, quand Thorez disposait pour sa part du portefeuille de la Fonction publique, l’ex compagnon d’Audrey Pulvar cherche à « tomber à gauche » afin de mÃĐnager son avenir au sein du parti, en tant que chouchou des gens qui naguÃĻre soutenaient Martine Aubry. Le « redressement productif », – qui en douterait ? – il s’en moque ÃĐperdument.

Il est ÃĐvident que l’on doit inscrire aussi cette dÃĐmarche dans un cadre plus gÃĐnÃĐral. Les soutiens du pouvoir se permettent sans rire de dire, d’ÃĐcrire et d’imprimer, dans le mÊme article du quotidien Le Monde, à la fois : que « Bernard Thibault, s’est efforcÃĐ, en 2001, de couper dÃĐfinitivement le cordon ombilical entre le PCF et la CGT » ; et, en mÊme temps, on y note que le camarade Thibault appartient, comme ses prÃĐdÃĐcesseurs à la direction de ce parti, et qu’il en ira de mÊme pour son successeur Thierry Le Paon. Celui-ci a ÃĐtÃĐ dÃĐsignÃĐ en novembre par une commission exÃĐcutive interne, pour Être « ÃĐlu » dans le courant du mois de mars, à la tÊte de la centrale. Il se rÃĐvÃĻle donc indispensable de souligner, les mÊmes causes engendrant à l’ordinaire des effets comparables, que l’entreprise communiste, expression par laquelle Jules Monnerot dÃĐsigne l’appareillage mis en place par LÃĐnine, n’a changÃĐ que d’aspect extÃĐrieur. Il demeure droit dans ses bottes, sur le fond.

Il convient dÃĻs lors de saluer le 20e anniversaire de la revue « Histoire et LibertÃĐ », irremplaçable observatoire des actes concrets commis par le communisme comme des errements intellectuels du marxisme, pratiquement impunis à ce jour.

Car il importe aussi de rappeler un autre caractÃĻre de l’Utopie meurtriÃĻre : sa rÃĐcurrence. Nul ne l’a mieux dÃĐmontrÃĐ, on osera dire : par avance, qu’un Raymond Sudre publiant, l’annÃĐe mÊme oÃđ Marx ÃĐcrivait son « Manifeste » son « Histoire du communisme » avec pour sous-tire, à l’ÃĐpoque, de « rÃĐfutation des erreurs socialistes. »
Il nous montre en effet que, de l’AntiquitÃĐ jusqu’à nos jours, en passant par les sectes millÃĐnaristes du Moyen Âge ou de la RÃĐforme, le programme et les mÃĐthodes varient trÃĻs peu. AprÃĻs chacun de ses affreux ÃĐchecs baignant dans le sang toujours renouvelÃĐ de ses victimes, le Monstre renaÃŪt de ses cendres.

Ainsi, depuis des mois, aprÃĻs des annÃĐes de procÃĐdure stÃĐrile, le procÃĻs des communistes cambodgiens que l’on appelle « Khmers rouges » se noie-t-il à Phnom-Penh dans les mÃĐandres d’un procÃĻs bien pensant, bien ligotÃĐ, bien trafiquÃĐ, dans le silence assourdissant des grandes consciences mondiales.

Ainsi à Berlin le dernier reprÃĐsentant des apparatchiks staliniens de l’Allemagne de l’Est, et malgrÃĐ ses liens d’hier avec Staatsicherheit, la Stasi d’affreuse mÃĐmoire, le camarade Gregor Gysi pose-t-il en chef de Die Linke, la gauche allemande.

Ainsi prÃĐtend-on encenser officiellement la mÃĐmoire du non moins compagnon de route Hessel.

Ainsi Pierre Laurent, fils pomponnÃĐ de l’apparatchik Paul Laurent, en toute dÃĐmocratie a ÃĐtÃĐ choisi avec 100 % des voix... difficile de faire plus Stalinien… mÊme en CorÃĐe du nord ou à Cuba ; cette brillante rÃĐÃĐlection se passe le 10 fÃĐvrier : elle est saluÃĐe le jour mÊme par Harlem DÃĐsir, au nom du parti socialiste ; et donc ce personnage si bien ÃĐlevÃĐ avance tranquillement à la tÊte d’un parti communiste, au nom inchangÃĐ, fÃĐdÃĐrateur des syndicats ultra-violents, et des associations gestionnaires du conformisme « politiquement correct », subventionnÃĐes par le contribuable, manipulant la marionnette MÃĐlenchon… puisque, depuis la chute du mur de Berlin nous avons gagnÃĐ Ã  la rÃĐconciliation des trotskistes avec ceux qui, autrefois, allaient jusqu’au Mexique pour les assassiner.

Grande avancÃĐe de l’Histoire, les piolets sont au vestiaire : dÃĐcidÃĐment, on n’arrÊte jamais le ProgrÃĻs.

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La sÃĐcu, est elle un monopole, chapitre n°2

Mythe 1 : la SÃĐcuritÃĐ sociale est un acquis social plÃĐbiscitÃĐ par tous les Français
La rÃĐalitÃĐ :
La sÃĐcuritÃĐ sociale fut ÃĐlaborÃĐe par le (CNR), au sortir de la guerre.  Elle est instaurÃĐe par un gouvernement provisoire non ÃĐlu.Sorti d’un programme politique organisÃĐ par les communistes infÃĐodÃĐs à l’URSS.  Les professions agricoles, les salariÃĐs des rÃĐgimes spÃĐciaux n’y adhÃĐreront pas.  Il existait avant des caisses de retraite qui fonctionnaient trÃĻs bien, mais le gouvernement de Vichy, avait dÃĐtournÃĐ les provisions des assurances sociales vieillesse pour les donner aux « vieux travailleurs ».
On peut parler en ce qui concerne la SÃĐcuritÃĐ sociale « d’abus de droit », puisqu’en en mai 1946, la proposition de Constitution de la IVe RÃĐpublique est rejetÃĐe par rÃĐfÃĐrendum.
Mythe 2 : la SÃĐcuritÃĐ sociale, c’est l’État
La rÃĐalitÃĐ :
L’organisation de la SÃĐcuritÃĐ sociale est par construction indÃĐpendante de l’État. Le Code de la SÃĐcuritÃĐ sociale est juxtaposÃĐ Ã  la Constitution.  Les Caisses, l’URSSAF sont de droit privÃĐ (comme des mutuelles qu’elles sont en rÃĐalitÃĐ), avec mission de ÂŦ service public Âŧ.
Il n’y a pas en France d’assurance maladie ÃĐtatique comme dans certains pays. Une assurance maladie ÃĐtatique aurait au moins l’avantage de fournir une couverture minimale dont les coÃŧts seraient maÃŪtrisÃĐs, tout en laissant par ailleurs le mutualisme et l’assurance privÃĐe se dÃĐvelopper librement et couvrir la grande majoritÃĐ des personnes.
Cependant, on peut parler d’ÃĐtatisation rampante de l’assurance maladie durant ces derniÃĻres annÃĐes.  L’exÃĐcutif des Caisses est dÃĐsignÃĐ par le gouvernement.  Les reprÃĐsentants aux conseils d’administration sont majoritaires de rÃĐgimes spÃĐciaux les comptes de la SÃĐcuritÃĐ Sociale sont formatÃĐs par le ministÃĻre avant d’Être prÃĐsentÃĐs au Parlement (censÃĐ exercer un contrÃīle), et la fixation des taux de cotisation ÃĐchappe aux partenaires sociaux. L’État fixe le prix des mÃĐdicaments, la rÃĐmunÃĐration des mÃĐdecins, leur numerus clausus, dÃĐcide de l’agrÃĐment des cliniques privÃĐes…
Il y a par ailleurs un grand nombre d’organismes de nature juridique diffÃĐrente mais dits ÂŦ de sÃĐcuritÃĐ sociale Âŧ : on compte plus de 1 000 organismes diffÃĐrents (les caisses à elles seules comptant plus de 100 000 employÃĐs), et mÊme un ÂŦ musÃĐe de l’assurance maladie Âŧ et un ÂŦ ComitÃĐ d’histoire de la SÃĐcuritÃĐ sociale Âŧ, sans parler des ÂŦ Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie Âŧ, ÂŦ Haute autoritÃĐ de santÃĐ Âŧ.
Mythe 3 : GrÃĒce à la SÃĐcuritÃĐ sociale, le systÃĻme de santÃĐ français est un des meilleurs au monde
La rÃĐalitÃĐ :
Le systÃĻme de santÃĐ n’a rien à voir avec la SÃĐcuritÃĐ sociale, qui n’a jamais soignÃĐ personne, et qui se contente de ÂŦ gÃĐrer Âŧ des flux monÃĐtaires, en prÃĐlevant les uns et en indemnisant les autres. Le progrÃĻs technique en matiÃĻre de mÃĐdecine n’est pas de son fait, pas davantage la compÃĐtence du personnel mÃĐdical.
Le systÃĻme de santÃĐ français n’est pas le meilleur du monde (voir le scandale du sang contaminÃĐ dans les annÃĐes 80, ou la canicule de 2003), mais s’il ÃĐtait aussi mal en point que la branche maladie, et aussi fossilisÃĐ que l’organisation de la SÃĐcuritÃĐ sociale, on pourrait lÃĐgitimement s’inquiÃĐter.
Il y a heureusement un systÃĻme de santÃĐ privÃĐ plus efficace et moins coÃŧteux que le public. Les mÃĐdecins (autres que ceux de l’hÃīpital public) ne sont pas des fonctionnaires, bien qu’ils soient de plus en plus prisonniers (volontaires) des contraintes que leur impose l’organisation de la SS (depuis 1971 le ÂŦ conventionnement Âŧ les oblige à pratiquer les tarifs SS), tout comme les ÂŦ assurÃĐs Âŧ assujettis.
Le systÃĻme de santÃĐ français, est de plus en plus menacÃĐ dans son ensemble par la SS, ÂŦ assureur public Âŧ, qui n’a pas d’autre moyen pour essayer de contrÃīler les dÃĐpenses que de limiter l’offre de soins en imposant rÃĻglementation sur rÃĻglementation (dossier mÃĐdical personnel, dispositif de mÃĐdecin traitant, parcours de soins, plafonds pour les dÃĐpenses de santÃĐ, ticket modÃĐrateur, CSG, CRDS, etc.). On peut d’ailleurs noter que ces contraintes ne sont pas conformes à l’ordonnance du 19 octobre 1945, qui ÃĐnonçait le principe selon lequel le patient aurait le libre choix absolu du praticien, les honoraires de ce dernier ÃĐtant fixÃĐs par entente directe avec le mÃĐdecin.
Mythe 4 : La SÃĐcuritÃĐ sociale assurance maladie est universelle : tout le monde y a droit
La rÃĐalitÃĐ :
Ceux qui ne cotisent pas n’ont droit à rien.
En pratique, soit les non-cotisants ont suffisamment de moyens (diplomates, rentiers, inactifs…) et peuvent se payer une assurance privÃĐe à un prix intÃĐressant (bien moins cher que ce que paie un assujetti à la SS) ; soit ils sont trop pauvres et peuvent bÃĐnÃĐficier (sous certaines conditions et pour un certain temps) de la CMU (Couverture maladie universelle) instaurÃĐe en 2000.
Une particularitÃĐ de l’assurance maladie française est d’ÃĐtendre sa couverture à ceux qu’on appelle les ÂŦ ayants droit Âŧ du cotisant (les enfants, le conjoint), qui en bÃĐnÃĐficient sans devoir cotiser en contrepartie (ce qui n’est pas le cas avec les assurances privÃĐes). Ce systÃĻme faussement gÃĐnÃĐreux fait donc payer à la collectivitÃĐ les choix personnels des couples (j’ai le « droit » d’avoir des enfants, et la sociÃĐtÃĐ « doit » s’occuper d’eux). Il explique une partie du dÃĐficit (pour un seul cotisant, il peut y avoir un grand nombre d’ayants droit).
Mythe 5 : Cotiser est une façon de faire preuve de solidaritÃĐ, cela permet à ceux qui n’ont pas les moyens d’Être quand mÊme couverts, grÃĒce à la CMU.
La rÃĐalitÃĐ :
La CMU n’est pas prÃĐlevÃĐe sur les cotisations sociales, mais de l’impÃīt. Cotiser ne vous rend donc pas ÂŦ solidaire Âŧ envers les plus pauvres. La CMU, d’invention rÃĐcente, est comparable aux systÃĻmes amÃĐricains Medicare et Medicaid, plus anciens.
Mythe 6 : La SÃĐcuritÃĐ sociale a permis à une large population de se soigner.
La rÃĐalitÃĐ :
Cette affirmation est une pÃĐtition de principe qui fait fi de la rÃĐalitÃĐ historique.
Historiquement, les mÃĐdecins ont toujours soignÃĐ mÊme ceux qui n’avaient pas de ressources pour payer leurs honoraires. Le serment d’Hippocrate le prÃĐvoit : ÂŦ je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera Âŧ. Dans le passÃĐ, il n’y avait pas de tarif conventionnÃĐ : les mÃĐdecins adaptaient leurs honoraires aux moyens de leur patient, ils pratiquaient ainsi une solidaritÃĐ directe au niveau le plus proche du terrain. Vous pouvez relire tout Zola, vous ne trouverez pas d’exemple d’un mÃĐdecin qui ait refusÃĐ des soins à un malade sous prÃĐtexte que celui-ci ne pouvait pas payer.
Mythe 7 : La SÃĐcuritÃĐ sociale (assurance maladie) est moins chÃĻre.
La rÃĐalitÃĐ :
La gratuitÃĐ n’a pas de prix, ou plutÃīt : elle coÃŧte trÃĻs cher !
Cette ÂŦ gratuitÃĐ Âŧ de l’assurance maladie (hors vieillesse et accidents du travail) coÃŧte aujourd’hui plus de 13 % du salaire complet, loin de son chiffre initial de 1945, qui reprÃĐsentaient le total assurance maladie + assurance vieillesse + assurance accidents du travail). Notons que pour certaines catÃĐgories d’assurÃĐs privilÃĐgiÃĐs (fonctionnaires, salariÃĐs SNCF…) les cotisations sont plus basses.
Une assurance maladie privÃĐe offrirait les mÊmes prestations pour beaucoup moins cher, mÊme pour un smicard.
Le coÃŧt de l’assurance maladie pour un salariÃĐ smicard, (SMIC au 18/02/2013 :1 425,67 Euros) Le total des charges santÃĐ retenues d’assurance maladie est de 302₮.
Aujourd’hui, le salaire brut de brut complet est autour de 2 196 Euros. La part prÃĐlevÃĐe pour l’assurance maladie en reprÃĐsente plus de 13 %. Notez qu’on n’a pas tenu compte des cotisations d’assurance maladie complÃĐmentaire (mutuelle), versÃĐes ÃĐgalement par l’employeur, qui augmente encore le montant prÃĐlevÃĐ.
Le total des retenues dues à l’assurance maladie seule sur l’annÃĐe est de 302 x 12=3624 Euros.
Or il y a des assurances santÃĐ privÃĐes moins chÃĻres, mÊme dans le cas du smicard !
Par exemple, la compagnie anglaise Amariz, qui assure des prestations ÃĐquivalentes à la SS française (http://www.amariz.fr), propose un contrat avec le tarifs suivant (moyenne en fonction de l’age) de 2000₮ à l’annÃĐe pour une assurance identique 100 % sur base du tarif de convention SS). C’est une assurance santÃĐ, vous ne pouvez Être radiÃĐ mÊme en cas de maladie grave.
La comparaison est d’autant plus favorable aux assurances privÃĐes que le salaire de l’assurÃĐ est ÃĐlevÃĐ (puisque la prime est fixe et non proportionnelle au salaire). Pour un cadre ou un travailleur indÃĐpendant qui gagnent bien leur vie, les cotisations prÃĐlevÃĐes au titre de l’assurance maladie reprÃĐsentent souvent de 10 000 à 15 000 Euros par an, alors qu’avec 2000 Euros ils peuvent avoir une assurance santÃĐ privÃĐe ÃĐquivalente.
Mythe 8 : Les taux de remboursement de la SÃĐcuritÃĐ sociale sont excellents
La rÃĐalitÃĐ :
Ils sont parmi les plus bas d’Europe.
Il est notoire que l’optique et les soins dentaires sont trÃĻs mal remboursÃĐs (quelques euros pour les lunettes ou les lentilles). Le taux de remboursement moyen des mÃĐdicaments est un des plus bas d’Europe : 54 %, contre 65 % en Italie, 71 % en SuÃĻde, et 90 % au Royaume-Uni. Il en est de mÊme pour les soins mÃĐdicaux et les soins hospitaliers.
L’impact est d’autant plus important que les dÃĐpenses de santÃĐ reprÃĐsentent en France 9,5 % du PIB, en tÊte des pays europÃĐens (avec l’Allemagne). On est bien loin de l’ambition d’origine de la SS qui ÃĐtait de rembourser les frais mÃĐdicaux à 80 %. Un des arguments de dÃĐfense de la SS est que le progrÃĻs technique (mÃĐdical) entraÃŪnerait une augmentation des coÃŧts, contre-vÃĐritÃĐ manifeste.
Mythe 9 : L’employeur paye une partie des cotisations sociales, ce qui est un avantage apprÃĐciable pour le salariÃĐ
La rÃĐalitÃĐ :
Les cotisations sociales, tant salariales que patronales, font partie du salaire.
Les cotisations sociales sont sÃĐparÃĐes fictivement en cotisations salariales et cotisations patronales. En rÃĐalitÃĐ, les cotisations patronales n’appartiennent pas au patron, elles font partie des avantages et appartiennent donc au salariÃĐ. C’est un point confirmÃĐ par la lÃĐgislation europÃĐenne, qui dÃĐfinit une rÃĐmunÃĐration comme ÃĐtant ÂŦ le salaire ou traitement ordinaire de base ou minimum, et tous autres avantages payÃĐs directement ou indirectement, en espÃĻces ou en nature, par l’employeur au travailleur en raison de l’emploi de ce dernier. Âŧ (point 2 de l’article 141, ex article 119, du traitÃĐ d’Amsterdam).
Le salariÃĐ serait largement gagnant à toucher son salaire complet et à s’assurer librement par lui-mÊme. Le fait que ce soit le patron (en fait la SS) qui dÃĐcide à sa place ressortit d’un paternalisme digne du XIXe siÃĻcle (ÂŦ si on les laisse libres, ils ne s’assureront pas Âŧ, ÂŦ si on leur donne leur salaire complet, ils vont aller tout dÃĐpenser au bistrot Âŧ). Etonnamment, on estime que le salariÃĐ est assez responsable pour aller voter et dÃĐcider ainsi de l’avenir de son pays, mais pas pour adhÃĐrer de lui-mÊme à une assurance !
Mythe 10 : Le fameux ÂŦ trou Âŧ de la SÃĐcuritÃĐ sociale est un faux problÃĻme : il existe depuis des dÃĐcennies et on ne s’en porte pas plus mal
La rÃĐalitÃĐ :
Le choix politique a ÃĐtÃĐ de vivre à crÃĐdit en reportant sur les gÃĐnÃĐrations futures la charge du remboursement des dÃĐficits (car le trou correspond à une dette auprÃĻs de crÃĐanciers français et internationaux qu’il faudra bien rembourser).
L’assurance maladie française, c’est 21 rÃĐformes (toutes inefficaces), une dette de 100 milliards d’Euros, des dÃĐficits de plusieurs milliards d’Euros chaque annÃĐe.
La SÃĐcuritÃĐ sociale vit sur le mythe que les ressources collectives sont illimitÃĐes. Le ÂŦ trou Âŧ, se transforme en gouffre irrÃĐversible tant que les crÃĐanciers gardent un minimum de confiance.
La sÃĐcuritÃĐ sociale ÃĐpouse la pensÃĐe de la dinde de la thÃĐorÃĻme de la dinde. Du point de vue de la dinde, l’idÃĐe qu’elle se fait de la vie peut se rÃĐsumer à ÂŦ on va me nourrir tous les jours jusqu’à ma mort naturelle, et cela ne changera jamais Âŧ. Chaque jour qui passe semble confirmer ce point de vue. Mais un jour, avant la fin de sa vie vient son exÃĐcution.
Une dette un jour doit Être remboursÃĐe ! Ce jour là arrivera indubitablement.
Mythe 11 : Il est plus ÃĐconomique d’avoir en France une caisse unique plutÃīt que de multiples assurances privÃĐes. Il y a des ÃĐconomies d’ÃĐchelle, il n’y a pas de frais de publicitÃĐ, pas d’impÃīt, etc.
La rÃĐalitÃĐ :
Monopole ne signifie pas ÃĐconomie ! Pourquoi l’assurance maladie de la SS est-elle plus chÃĻre qu’une assurance santÃĐ privÃĐe ?
Une caisse unique à adhÃĐsion forcÃĐe prÃĐsente tous les inconvÃĐnients du monopole : inefficacitÃĐ, prix excessifs faute de concurrence, files d’attente, irresponsabilitÃĐ, etc.
Ses coÃŧts de gestion (les chiffres fournis varient entre 3 % et 8 %) contre 15 % pour le privÃĐ. ne tiennent pas compte, outre tous les inconvÃĐnients intrinsÃĻques du monopole, des gaspillages, de la dÃĐsorganisation, des effectifs plÃĐthoriques, des dÃĐtournements (tous les mois la presse sort des affaires de fraude portant parfois sur des dizaines de millions d’Euros).
Un petit pourcentage d’une somme colossale reste une somme colossale. La situation de monopole de la SS lui permet de ne pas gÃĐrer la dÃĐpense : elle ne peut que la subir, ou la refuser prÃĐalablement. Ce ne sont pas les frais de gestion qui importent, mais bien ce que l’ensemble du dispositif coÃŧte à chacun et lui rapporte. Et là, les chiffres sont ÃĐloquents.
Mythe 12 : En matiÃĻre d’assurance maladie, il n’existe pas d’offre alternative à celle de la SÃĐcuritÃĐ sociale
La rÃĐalitÃĐ :
Ne pas confondre monopole de droit et monopole de fait !
De mÊme qu’avant la SS existaient des ÂŦ sociÃĐtÃĐs de secours mutuel Âŧ et des assurances sociales, il existe aujourd’hui des mutuelles et des assurances privÃĐes qui font de l’assurance santÃĐ. Le monopole forcÃĐ n’est en rien un monopole ÂŦ naturel Âŧ.
Mythe 13 : La SÃĐcuritÃĐ sociale doit Être considÃĐrÃĐe simplement comme une assurance
La rÃĐalitÃĐ :
Elle en a le nom, elle y ressemble, mais ce n’en est pas une ! Elle mÃĐlange de façon illisible certaines caractÃĐristiques qui la rapprochent de l’assurance et d’autres de la solidaritÃĐ.
La SÃĐcuritÃĐ sociale assurance maladie n’est pas une assurance, car elle ignore volontairement le risque, et ceci dÃĻs l’origine (1945), ce qui rend impossible la mutualisation des risques qui est le fait de l’assurance (la distinction entre l’assurance maladie et l’assurance vieillesse n’est intervenue qu’en 1967 !). Avec la SÃĐcuritÃĐ sociale assurance maladie, il n’y a pas de « prime » mais des prÃĐlÃĻvements proportionnels aux revenus, qui s’apparentent davantage à un impÃīt, il n’y a aucun rapport entre ce qu’on verse et ce qu’on reçoit, ni de « contrat » c’est un arbitraire complet qui rÃĻgne, au bon vouloir des fonctionnaires et des gestionnaires. Faute de prime et de contrat, on ne peut pas parler d’assurance.
Ce n’est pas qu’une question de dÃĐfinition ou de technique, on a là la raison profonde qui fait que la SÃĐcuritÃĐ sociale ne peut remplir son rÃīle (prÃĐtendu) d’assurance sociale. Elle se limite à Être un systÃĻme idÃĐologique de redistribution. En gÃĐnÃĐral, les discussions autour de la SÃĐcuritÃĐ sociale ne se placent pas longtemps sur le terrain ÃĐconomique, assurantiel ou mÃĐdical, elles tournent trÃĻs vite à l’idÃĐologie : pour ses adeptes, la SÃĐcuritÃĐ sociale est justifiÃĐe non parce qu’elle serait efficace, mais parce qu’elle est « ÃĐgalitaire ». Mais l’ÃĐgalitÃĐ, les principaux bÃĐnÃĐficaires ont une lecture particuliÃĻre.
Mythe 14 : La SÃĐcuritÃĐ sociale est indispensable, car les assurances privÃĐes ne peuvent pas prendre en charge les maladies graves, les patients ÃĒgÃĐs, l’hospitalisation, etc., elles ne peuvent assurer que les personnes sans risques majeurs. La santÃĐ est un domaine par nature non rentable.
La rÃĐalitÃĐ :
Les assurances privÃĐes remboursent frais mÃĐdicaux, hospitalisation, etc., à 100 % des frais rÃĐels. Pour l’hospitalisation, il peut y avoir un plafond par exemple 1 500 000 Euros dans le cas de la compagnie IHI, ce qui fait que mÊme avec des soins intensifs à 2 000 Euros/jour on est pris en charge.
Comme son nom l’indique, l’assurance maladie est d’abord et avant tout une question d’assurance, une technique qui est maÃŪtrisÃĐe depuis longtemps, alors que la SÃĐcuritÃĐ sociale ne fait pas de l’assurance, mais de la redistribution aveugle et clientÃĐliste.
L’existence d’assurances privÃĐes plus efficaces et moins coÃŧteuses dÃĐmontre que la santÃĐ est un domaine rentable.
Les opposants au systÃĻme privÃĐ souhaitent en rÃĐalitÃĐ condamner le profit pour perpÃĐtuer un systÃĻme redistributif par fanatisme idÃĐologique.

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La sÃĐcu ou la ruine programmÃĐe.

Soumise à la dictature des Syndicats, la sÃĐcu, qui avait dÃĻs le dÃĐpart le dÃĐficit inscrit dans les gÊnes, joue un rÃīle majeur dans la paupÃĐrisation du peuple français.

Comme un rituel, le fameux trou de la sÃĐcu revient chaque annÃĐe à la fin de l’ÃĐtÃĐ. Ces jours-ci, il apparaÃŪt que le fameux dÃĐficit devrait Être ramenÃĐ Ã  13,9 milliards d’euros en 2012, contre 18,2 milliards en 2011 et 23,9 milliards en 2010. Le pouvoir a l’audace de crier victoire pour 2012 alors que ce sont de simples promesses et que, mÊme en cas de rÃĐalisation, il s’agira toujours de dÃĐficit. La dÃĐrive financiÃĻre est permanente et croissante : en 2002 le dÃĐficit ÃĐtait de 3,50 milliards d’euros. La Cour des Comptes, thÃĐoriquement chargÃĐe de surveiller, a ÃĐcrit publiquement naguÃĻre qu’elle ne pouvait rien contrÃīler car il n’y avait pas de gestion.

Les remÃĻdes imaginÃĐs dans le nouveau plan sont de mÊme nature que dans les plans prÃĐcÃĐdents. On tape au hasard sur les laboratoires, sur les patients avec de moindres remboursements, sur les indemnitÃĐs d’arrÊts de travail ; les complÃĐmentaires santÃĐs sont appelÃĐes au secours. La course ÃĐperdue se reproduit chaque annÃĐe vers un ÃĐquilibre qui, par nature, n’existera jamais. Cela ressemble au travail du sapeur camembert qui comblait un trou avec de la terre enlevÃĐe ailleurs !

Pour ceux qui ont la mÃĐmoire courte, il faut rappeler qu’en 1996, la dette ÃĐtait telle que le pouvoir de l’ÃĐpoque imagina de la cacher sous le tapis en crÃĐant à cette fin une bureaucratie nouvelle la CADES. Elle devait amortir 134 milliards jusqu’en 2025 et deux impÃīts furent inventÃĐs dans ce but : la CSG et la CRDS. Comme ces impÃīts ne suffisent pas, cette CADES emprunte sur le marchÃĐ international pour combler davantage.

L’origine historique

Un rappel historique est nÃĐcessaire si l’on veut bien comprendre les raisons profondes de cette situation. C’est un gouvernement quasi communiste qui en 1946 crÃĐa la sÃĐcuritÃĐ sociale, alors que personne n’en avait besoin : les risques qu’elle prÃĐtendait couvrir ÃĐtaient, en effet, avant la derniÃĻre guerre trÃĻs bien assurÃĐs par des circuits privÃĐs. Le projet de nationaliser ces risques rentrait, en fait, dans l’objectif fondamental de communiser la France.

En 1960 et pour mieux ramasser les sous, les URSSAF furent crÃĐÃĐes. IndÃĐpendamment du sigle, en lui-mÊme significatif (!), ces organisations n’avaient pas d’existence lÃĐgale et n’en n’ont toujours pas à notre connaissance, ceci à l’image du parti communiste lui-mÊme.

Dans les gÃĻnes de l’organisation et dÃĻs le dÃĐbut, le dÃĐficit probable ÃĐtait inscrit. En effet, c’ÃĐtait et c’est toujours comme un gigantesque baquet oÃđ l’argent arrive de toutes parts et sans beaucoup d’efforts ; il en sort au hasard de l’humeur des politiciens et syndicalistes momentanÃĐment aux affaires, c’est-à-dire sans une vÃĐritable gestion. C’est pour cela qu’il est tout à fait faux d’utiliser des expressions comme : ÂŦ assurance-maladie Âŧ. Une vÃĐritable assurance implique une sÃĐrie de contrats : choix des clients, mesure du risque, primes, indemnitÃĐ en cas de sinistre, etc. Rien de tel avec la sÃĐcu. La preuve chiffrÃĐe de la ruine apparaÃŪt dans les tarifs des assurances maladie sur le marchÃĐ international ; les Français qui peuvent en bÃĐnÃĐficier pour des raisons diverses paient moins d’un tiers de ce qu’ils devraient verser à la sÃĐcu pour la prÃĐtendue assurance maladie dont ils sont arrivÃĐs à s’affranchir. Il est vrai que la sÃĐcu, pour sa dÃĐfense, pourrait faire valoir les charges d’assistance qu’elle supporte d’une façon tout à fait abusive en faveur d’un grand nombre d’ÃĐtrangers (CMU et AME) : mÊme avec cette correction, la diffÃĐrence reste flagrante. La tÃĐlÃĐvision France 3, pourtant soumise comme d’autres à la P.U.T. ou PensÃĐe Unique Totalitaire, a dit un jour : ÂŦ La SÃĐcu avait dÃĻs son dÃĐpart le dÃĐficit inscrit dans ses gÊnes Âŧ.

La paupÃĐrisation inÃĐvitable

Ainsi dÃĐcrite cette administration imposÃĐe au peuple français joue un rÃīle majeur dans la paupÃĐrisation de ce mÊme peuple français. Par ses dimensions titanesques aprÃĻs des extensions successives, elle absorbe une large part de l’activitÃĐ nationale ; le monstre, quels que soient les changements de statut depuis sa crÃĐation, reste ÃĐtroitement soumis à la dictature de syndicats dont la lÃĐgitimitÃĐ est plus que douteuse et qui en tirent profit. L’effet de ruine survient inÃĐvitablement par plusieurs canaux.

D’abord, les charges sociales sont meurtriÃĻres ; ajoutÃĐes aux impÃīts, elles expliquent largement la destruction permanente du tissu industriel avec le chÃīmage en consÃĐquence. Ensuite vient le caractÃĻre obligatoire du systÃĻme avec la tornade permanente des lois et rÃĻglements : des contrats libres sont toujours crÃĐateurs de richesse, car ils mettent en jeu la responsabilitÃĐ personnelle.

À signaler l’asservissement progressif de la mÃĐdecine au monstre ÃĐtatique : le systÃĻme comporte direction des prix, suppression des choix individuels, mise au pas des mÃĐdecins et de l’industrie pharmaceutique, dictature des syndicats.

Il faut ajouter la stÃĐrilisation d’immenses capitaux. De tous temps les hommes ÃĐpargnaient pour le jour oÃđ la maladie interviendrait et ces ÃĐpargnes contribuaient à la richesse gÃĐnÃĐrale. Quand la sÃĐcu fut rendue obligatoire, elle obligea tout le monde à cotiser dans son immense gouffre, ce qui fit disparaÃŪtre l’ÃĐpargne correspondante et la richesse future qu’elle devait gÃĐnÃĐrer, avec notamment le jeu fabuleux des intÃĐrÊts composÃĐs. Quelle est aujourd’hui la richesse manquante et quels sont les gigantesques capitaux qui ne sont pas nÃĐs ? Difficile à calculer. La quasi interdiction de la retraite par capitalisation a, aussi, privÃĐ l’ÃĐconomie de montants apprÃĐciable de capitaux que la capitalisation aurait mis en œuvre.

Pour la libÃĐration

La feuille de route qu’emprunterait un pouvoir ÂŦ libÃĐrateur Âŧ pour sortir du piÃĻge peut Être dÃĐfinie.

Il y aurait la libÃĐration de l’assurance-maladie avec la possibilitÃĐ de s’assurer sur le marchÃĐ international : cela devrait Être relativement facile puisque des directives europÃĐennes sont claires à ce sujet. Un ÃĐditorial de la revue d’information de la mutuelle du ministÃĻre de l’IntÃĐrieur a ÃĐcrit : ÂŦ L’application des directives europÃĐennes qui tend à faire jouer la libre concurrence va nous obliger, un jour ou l’autre, à briser le monopole de notre sÃĐcuritÃĐ sociale Âŧ. Sur le plan de la retraite il ouvrirait une large place à la retraite par capitalisation. Le problÃĻme des hÃīpitaux publics qui sont une source de perte est connu et devrait Être gÃĐrÃĐ. Également, il faudrait porter remÃĻde à l’assistance mÃĐdicale trÃĻs gÃĐnÃĐrale sous diverses formes en faveur d’ÃĐtrangers qui seraient mieux soignÃĐs en restant chez eux.

Mais il faudrait encore que ce pouvoir libÃĐrateur ait l’intelligence et la volontÃĐ de s’attaquer à certaines vaches sacrÃĐes et ce n’est pas gagnÃĐ d’avance.

 

Source:  Michel de Poncins

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Il ÃĐcrit un livre sur sa Mairie : un an de mise à pied pour le fonctionnaire!

Il est bel et bien interdit de critiquer l’administration quand on y travaille. JÃĐrÃīme Morin, 39 ans, fonctionnaire territorial à Pontault-Combault (Seine-et-Marne) entendait dÃĐnoncer avec humour les dÃĐrives de la fonction publique.

Il a ÃĐtÃĐ condamnÃĐ, le 6 fÃĐvrier dernier, pour avoir ÃĐcrit ÂŦ Abruti de fonctionnaire Âŧ, un recueil de chroniques sur son quotidien à la Mairie, publiÃĐ sous pseudonyme.

Le conseil disciplinaire de la Mairie avait proposÃĐ une mise à pied de dix-huit mois dont six mois avec sursis pour ÂŦ manquement à l’obligation de rÃĐserve Âŧ : le tribunal administratif a suivi ses recommandations.

JÃĐrÃīme Morin est à ce jour le fonctionnaire le plus lourdement sanctionnÃĐ de France pour avoir outrepassÃĐ son devoir de rÃĐserve ( Voir le cas AurÃĐlie Boullet, alias ZoÃĐ Shepard). Il se retrouve sans salaire et sans droit au travail avec l’interdiction de contracter un contrat dans le privÃĐ durant cette pÃĐriode.

L’administration marche sur la tÊte

ÂŦ Locaux : lieux de travail des fonctionnaires, toujours bien aÃĐrÃĐs grÃĒce à ceux qui brassent de l’air et à ceux qui le pompent Âŧ. Cette dÃĐfinition illustre bien l’esprit du livre de JÃĐrÃīme Morin alias Henri Rouant-Pleuret.

Dans ÂŦ Abruti de fonctionnaire Âŧ, cet ancien agent municipal de Pontault-Combault tÃĐmoigne de dix annÃĐes passÃĐes dans l’administration de la Ville.

Avant de rejoindre ÂŦ cette vÃĐnÃĐrable institution Âŧ, selon ses mots, JÃĐrÃīme Morin a travaillÃĐ dans le privÃĐ, ÂŦ avec acharnement Âŧ. ArrivÃĐ dans le public, il s’est retrouvÃĐ face à un systÃĻme de fonctionnement qu’il lui a fallu combattreâ€Ķ

Pour se protÃĐger, JÃĐrÃīme Morin a dÃŧ avancer masquÃĐ. Le narrateur de ses chroniques s’appelle Fabien et travaille à la Mairie de Poufoulah, au service environnement.

A Poufoulah, l’administration marche sur la tÊte. ÂŦ Les idÃĐes, ici, on oublie Âŧ dÃĐplore-t-il. La moindre initiative qui pourrait amener un surcroÃŪt de travail est rejetÃĐe.

ÂŦ Laisse-les polluer, ils votent ! Âŧ

Les ÂŦ ÃĐlus du peuple Âŧ ont d’autres chats à fouetter, d’ailleurs ils sont rarement à leur bureau. Mais ils ont toujours ÂŦ l’air sÃĐrieux et compÃĐtent Âŧ ironise-t-il, et sont systÃĐmatiquement rÃĐÃĐlus malgrÃĐ les tricheries et les magouilles.

Quand l’agent municipal arrive au bureau, il doit suivre tout un rituel. Il allume son ordinateur, prend sa tasse, sa cuillÃĻre, sa bouteille et sa bouilloire, direction les toilettes.

Une fois revenu à son poste, il lui prend une envie soudaine, il repart. De retour à son bureau, il constate qu’il a oubliÃĐ sa cuillÃĻre. Maintenant qu’il a tout, l’ordinateur fait des siennes.

Alors Fabien part faire sa ronde. Il voit une mÃĻre et sa fille en train de vider leur cendrier sur l’espace public. Les gens ne partagent pas l’amour pour la nature de Fabien. Il en parle à ses supÃĐrieurs qui lui rÃĐtorquent : ÂŦ Laisse-les polluer, ils votent ! Âŧ

Fabien est conscient de ne brasser que de l’air dans son travail, mais à chaque fin de mois, il remercie son employeur de le payer. ÂŦ Le tout c’est de rester à ta place (d’autruche), sinon tu vas te faire lyncher Âŧ lui a confiÃĐ un collÃĻgue à son arrivÃĐe à la Mairie.

Le promoteur immobilier amateur du Maire, c’est pas tes histoires en somme. Le logement gratuit et la voiture de fonction de la directrice des services techniques, pareil. Ses 200 ₮ mensuels de capsules à cafÃĐ que tu vas lui livrer à domicile, idemâ€Ķ

Dans la fonction publique, on a la sÃĐcuritÃĐ de l’emploi mais aussi du poste occupÃĐ. Si la hiÃĐrarchie ÃĐmet l’idÃĐe de te remplacer, le mot magique est  Âŧ tribunal administratif ÂŦ . ÂŦ  Quand tu sais des trucs, personne ne t’emmerde  Âŧ lui confie un collÃĻgue syndiquÃĐ.

Pour Être tranquille, se dire surmenÃĐ

En ce qui concerne les relations avec les chefs de service, il y a la CGT ! Ce ne sont pas tous des modÃĻles de sÃĐrieux. Certains profitent de leur situation pour se protÃĐger de la hiÃĐrarchie ou pour ÃĐchapper à leur travail dans lequel ÂŦ ils s’ennuient comme des rats Âŧ a entendu Fabien. En tout cas, ils sont bien trop nombreux et en cela desservent la cause.

Faire croire au surmenage, là est la clÃĐ de la tranquillitÃĐ. C’est toute une stratÃĐgie, un art ! Le tout est d’Être prÃĐvenu par mail des dÃĐplacements de sa supÃĐrieure afin d’anticiper une mine concentrÃĐe quand elle entre dans le bureau. ÂŦ Elle gagne deux à trois fois plus et en fait dix fois moins Âŧ tonne Fabien.

Les chefs, ÂŦ s’ils ont des bureaux individuels qui ferment à clÃĐ, c’est pour pouvoir faire la sieste tranquille Âŧ peut-on lire dans le dictionnaire de la  Âŧ dysfonction publique  Âŧ qui prÃĐcÃĻde ces chroniques.

Les employÃĐs se plaignent. Mais ÂŦ certains sont logÃĐs par la Ville, ils ont la sÃĐcuritÃĐ de l’emploi, dix semaines de congÃĐs par an, travaillent trÃĻs prÃĻs de chez eux et sont sÃĐcurisÃĐs avec le syndicat Âŧ constate Fabien. Moi je ne vois pas les choses de cette maniÃĻre : ÂŦ Je suis un employÃĐ qui se contente de ce qu’il a Âŧ.

Finalement, Fabien alias JÃĐrÃīme Morin sera mis au placard avant d’Être condamnÃĐ, dÃĐbut 2013, à 18 mois de mise à pied dont six mois avec sursis, la publication du rÃĐcit constituant un manquement à son obligation de rÃĐserve.

Il a ÃĐtÃĐ probablement reconnu par un employÃĐ de la Mairie. C’est Monique Delessard, Maire PS de Pontault-Combault et son troisiÃĻme adjoint qui avaient dÃĐposÃĐ plainte contre X en 2011 pour diffamation.

JÃĐrÃīme Morin constate que le systÃĻme a eu raison de lui, mais si nous regardons le bon cÃītÃĐ des choses, ÂŦ Abruti de fonctionnaire Âŧ a dÃĐjà ÃĐtÃĐ vendu à plus de 5 000 exemplairesâ€Ķ

Pierre Bergerault

 

Source le cri du contribuable

ÂŦ Abruti de fonctionnaire Âŧ de Henri Rouant-Pleuret, Les ÃĐditions du PanthÃĐon, novembre 2011, 304 pages – 20,28 ₮.

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Et si Maurice Taylor avait raison ?

Et si Maurice Taylor avait raison ?

130225

L’ÃĐtonnante publication de la correspondance entre le prÃĐsident
de la firme amÃĐricaine Titan et le ministre du prÃĐtendu Redressement industriel
fait rebondir le dossier de la dÃĐsertification ÃĐconomique des activitÃĐs de notre
pays.

D’excellents esprits s’inquiÃĻtent ou s’indignent de voir
disparaÃŪtre l’industrie française. Christian Saint-Etienne en a fait la trame
de son livre comme de sa confÃĐrence, plus radicale, du 19 fÃĐvrier.
Fait bien rÃĐel, et fort significatif : les usines de l’Hexagone ferment.
Les ouvriers français ne trouvent plus d’emploi dans leur pays. Des rÃĐgions
hier encore considÃĐrÃĐes comme bassins de production deviennent des ocÃĐans de
chÃīmage. Les politiciens passent, ils promettent des solutions. Ils ne les
trouvent pas.

En 2007 un candidat promit qu’on allait rÃĐhabiliter la valeur
travail. Il fut ÃĐlu p.de la r. Il fit quelques rÃĐformes. Mais rien ne fut
« rÃĐhabilitÃĐ ». Il ne fut pas rÃĐÃĐlu.

En 2011 un de ses rivaux publiait un livre oÃđ il lançait un mot
d’ordre subtil. Il se prÃĐoccupait de produire en France. Cette dÃĐrivation du
slogan communiste d’hier « produisons français » est demeurÃĐe à peine
perceptible au regard des journalistes. Formule du PCF naguÃĻre, rhÃĐtorique FN
dÃĐsormais. « C’ÃĐtait, aurait ÃĐcrit Paul
Morand, un jeune homme d’autrefois, c’est-à-dire à peu prÃĻs une jeune
fille d’aujourd’hui »
. Tout passe, tout
casse. Et tout lasse.

Ainsi donc malgrÃĐ son mÃĐritoire essai l’agrÃĐgÃĐ d’histoire
François Bayrou assista d’abord à l’annexion de son programme puis à
l’effritement de son ÃĐlectorat. L’effort n’a pas plus ÃĐtÃĐ rÃĐcompensÃĐ que le
travail n’avait ÃĐtÃĐ rÃĐhabilitÃĐ.

En 2012, en effet, ça se gÃĒte. En 1945 on avait fait du
stalinien Marcel Paul un ministre de la Production industrielle. Cette fois on
bombarde un avocat snobinard de SaÃīne-et-Loire au « redressement »
industriel. Dossier aprÃĻs dossier, son incompÃĐtence ÃĐclate. Qu’importe, il est
prÃĐsentÃĐ comme une sorte de chouchou, d’enfant terrible de la gauche pure et
dure. On l’encourage un peu partout, malgrÃĐ les dÃĐmentis du Premier ministre
Ayrault, cavalier sans assiette incapable de tenir sa monture.

Dans son ÃĐchange de missives avec Maurice Taylor, il commet
quatre fautes :

1° la premiÃĻre consiste à laisser diffuser une lettre dont il
croit qu’elle va mettre l’opinion de son cÃītÃĐ, mais qui n’ÃĐtait aucune destinÃĐe
à une circulation publique

2° la seconde consiste à rÃĐpondre à ce qu’il considÃĻre lui-mÊme
comme des propos extrÃĐmistes et provocateurs. Le propre de ce genre de
situation est qu’il ne faut prÃĐcisÃĐment jamais tomber dans ce piÃĻge.

3° il menace. En toutes circonstances, cette attitude dÃĐnote
une faiblesse. Ou bien on prend effectivement des mesures hostiles, ou bien on
se tait. Mais bien plus ces mesures dont on agite faussement la perspective, – ou bien elles correspondent à
un devoir de contrÃīle des autoritÃĐs françaises dans l’intÃĐrÊt des
consommateurs, et alors inutile d’en brandir l’hypothÃĻse, il faut agir – ou bien elles contredisent les
accords du Gatt d’hier, devenu OMC, laquelle est actuellement dirigÃĐe… par un socialiste
français M. Pascal Lamy.

4° La plus grave est de s’enferrer dans une position intenable,
et anti ÃĐconomique. Il cite le nom d’un officier de Louis XVI devenu l’enseigne
d’un grand magasin, il invoque les liens historiques entre deux pays, là oÃđ il
implore en dÃĐfinitive un investisseur privÃĐ ÃĐtranger.

Or, à relire à deux fois la lettre de Maurice Taylor,
factuellement, on ne voit pas, en dehors du style, ce qu’elle contiendrait de
faux.

Il ne se trompe que sur un point, en qualifiant de
« fou » un syndicat qui n’a jamais cessÃĐ depuis 1947 de mÃĐriter tout
simplement l’appellation de communiste.

Si on ne voulait pas d’un discours rÃĐaliste typiquement
amÃĐricain, et de sa façon peu diplomatique, si peu politicienne de dire la
vÃĐritÃĐ, il ne fallait pas aller chercher Titan, il ne fallait pas bercer de
cette illusion les ouvriers de l’usine Goodyear.

Le 5 fÃĐvrier encore Les Échos nous informaient trÃĻs
sÃĐrieusement que : « La CGT demande au groupe Titan de reprendre
les pneus agricoles »
, etc.

Dans l’univers de Montebourg on n’aime pas entendre dire que

deux et deux font quatre et que la terre est à peu prÃĻs ronde. On juge cela
grossier et dÃĐprimant. On prÃĐfÃĻre encore recevoir les encouragements de
MÃĐlenchon qui rend Jean-Marc Ayrault responsable des erreurs rÃĐpÃĐtÃĐes du
camarade Montebourg « cet AmÃĐricain est un rustre arrogant. Il s’adresse
à la France comme un gringo aux latino-amÃĐricains. D’oÃđ lui vient cette
insolence ? C’est ÃĐvident, il a vu comment il a baissÃĐ les yeux devant
Mittal. Ayrault a donnÃĐ un signal aux patrons et à la finance mondiale :
en France, ils sont les rois ! à ce niveau de gravitÃĐ, c’est au Premier
ministre de monter en ligne. Son silence est consternant. »

Avec de tels raisonnements on comprend M.
Taylor : un syndicat fou, un gouvernement incapable, une gauche en dÃĐlire.
Pourquoi un industriel amÃĐricain investirait-il dans un pays pareil ? « Posez la question, dit-il à propos de Montebourg, à cet imbÃĐcile ».

sources: http://www.insolent.fr/ 

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La sÃĐcuritÃĐ sociale est elle un monopole? Chapitre1

Une caisse unique à adhÃĐsion forcÃĐe prÃĐsente tous les inconvÃĐnients d’un monopole.

Les syndicats partie prenante dans la gestion des caisses de l’assurance maladie nous ont engagÃĐ depuis des annÃĐes sur une route contradictoire entre les politiques sociales menÃĐes à l’ÃĐchelle nationale et les politiques menÃĐes à l’ÃĐchelle communautaire, leurs discours non alarmistes et non anticipateurs sont coupables. Leur silence actuel en pleine connaissance de cause l’est encore plus.

go-secu
L’affaire est grave ! On vous prend pour des incapables de comprendre et on vous ment volontairement. Si vous Êtes aujourd’hui tenus dans l’ignorance et dans le manque de transparence, c’est que les reprÃĐsentants de l’ÃĐtat et les syndicats ouvriers et patronaux Français nous ont conduit dans une impasse..
C’est que le dÃĐcret europÃĐen risque de poser à long terme le problÃĻme de la survie du systÃĻme, sachant que le financement de l’assurance-maladie repose à 59% sur les cotisations patronales et salariales, ce systÃĻme français qui est fondÃĐ sur la rÃĐpartition est remis en cause. Plus tard vous le saurez, plus dure sera la chute. Mais ils ne seront plus là pour assumer.
Comme je l’ai dÃĐja remarquÃĐ, dÃĻs que l’on explique à un Français qu’il est lÃĐgal de pouvoir partir de la sÃĐcuritÃĐ sociale, sa premiÃĻre rÃĐaction est le doute et la moquerie. La certitude du monopole de la sÃĐcu est encrÃĐ tellement fort dans l’esprit des Français qu’ils ont du mal à le croire. Et pourtant ce n’est que la vÃĐritÃĐ.
Les gens de gauche, n’acceptent pas cette critique et cette contradiction. Cet article avant de sortir a du subir une censure honteuse rÃĐcurente des modÃĐrateurs en sur-nombre d’Agoravox. Notez leur ostracisme et leur esprit sectaire de la contradiction. Une forme de totalitarisme de la pensÃĐe unique.
Beaucoup de Français ont du mal a dissocier la solidaritÃĐ (URSAFF) de la sÃĐcuritÃĐ sociale (assurance maladie et retraite).
Cette confusion vient de la feuille de paye Française illisible. La complexification sert souvent a cacher des vÃĐritÃĐs.
Afin de parvenir à un marchÃĐ unique dans le domaine de la protection sociale, ont ÃĐtÃĐ signÃĐes 3 directives europÃĐennes, abrogeant de fait le monopole de la SÃĐcuritÃĐ sociale, toutes branches confondues.
Il ressort de ces textes officiels que les Français peuvent s’assurer librement, pour tous les risques relatifs à la maladie, la vieillesse, les accidents du travail et le chÃīmage auprÃĻs de la SÃĐcuritÃĐ sociale ou d’une sociÃĐtÃĐ d’assurance ou d’une institution de prÃĐvoyance ou d’une mutuelle en France ou dans la CEE.
La SÃĐcuritÃĐ sociale française entretient volontairement la confusion entre le « rÃĐgime de sÃĐcuritÃĐ sociale » (la lÃĐgislation) et les organismes habilitÃĐs (caisses, mutuelles, assurances privÃĐes, etc.) avec la bÃĐnÃĐdiction des gouvernants depuis 1945 qui ne souhaitent pas montrer qu’ils nous ont enfermÃĐ dans une pyramide de Ponzi.
La sÃĐcuritÃĐ sociale a ÃĐtÃĐ instaurÃĐe administrativement en octobre 1945, pour remplacer les assurances sociales privÃĐes qui existaient auparavant. ÃĐtendue progressivement à presque toute la population, elle n’a jamais ÃĐtÃĐ confirmÃĐe par le suffrage universel
Le 17 fÃĐvrier 1986 est signÃĐ l’Acte Unique EuropÃĐen, dont le principal objectif est la crÃĐation, le 1er janvier 1993, d’un marchÃĐ unique dans lequel la libre circulation des personnes,des biens, des services et des capitaux est assurÃĐe.
Dans le libre marchÃĐ, il est impensable d’obliger un EuropÃĐen venant travailler en France à rÃĐsilier ses assurances privÃĐes (ou abandonner sa caisse de retraite) pour cotiser au « systÃĻme » français.
Afin de parvenir à un marchÃĐ unique dans le domaine de la protection sociale, ont ÃĐtÃĐ signÃĐes 3 directives europÃĐennes, abrogeant de fait le monopole de la SÃĐcuritÃĐ sociale, toutes branches confondues :
92/49/CEE (assurance directe autre que l’assurance sur la vie)
92/50/CEE (procÃĐdures de passation des marchÃĐs publics de services ; cette directive a ÃĐtÃĐ subrogÃĐe dans un ensemble de directives plus importantes et plus gÃĐnÃĐrales)
92/96/CEE (assurance directe sur la vie)
Il ressort de ces textes que les Français peuvent s‘assurer librement, pour tous les risques relatifs à la maladie, la vieillesse, les accidents du travail et le chÃīmage auprÃĻs de la SÃĐcuritÃĐ sociale ou d’une sociÃĐtÃĐ d’assurance ou d’une institution de prÃĐvoyance ou d’une mutuelle en France ou dans la CEE.
C’est en application de la directive 92/49/CEE qu’en Allemagne les caisses publiques d’assurance-maladie sont en concurrence depuis janvier 1996. Depuis, de nombreux indÃĐpendants ont quittÃĐs la sÃĐcuritÃĐ sociale traditionnelle.
La France a transposÃĐ les directives europÃĐennes 92/49/CEE, 92/50/CEE et 92/96/CEE par les lois du 4 Janvier 1994 et les lois du 8 AoÃŧt 1994 concernant les lois relatives aux Assurances de PrÃĐvoyance et de santÃĐ, mais elle n’a transposÃĐ les directives europÃĐennes relatives au code des mutuelles que dans la loi du 17 Juillet 2001 ratifiant l’ordonnance n°2001-350 du 19 Avril 2001.
En 2006 un communiquÃĐ fondamental de la CEE, confirme la fin des monopoles et l’obligation faite aux États membres de respecter la libre prestation de services dans le cadre de la sÃĐcuritÃĐ socialeâ€Ķ..
Et le communiquÃĐ va plus loin encore, en confirmant que les caisses sociales françaises fonctionnent dans la plus totale illÃĐgalitÃĐ pour avoir ÃĐtÃĐs instaurÃĐs sans concurrence.
L’arret ARRET WATTS C 372 / 04 DU 16 MAI 2006 met fin à toute ambiguitÃĐ pour ceux qui auraient des soutes.
La lecture de l’article 94 ÃĐcrit ceci :
ÂŦ  À cet ÃĐgard, il convient de rappeler que, selon une jurisprudence bien ÃĐtablie, 
l’article 49 CE s’oppose à l’application de toute rÃĐglementation nationale ayant 
pour effet de rendre la prestation de services entre États membres plus difficile que 
la prestation de services purement interne à un État membre. Âŧ 
Pour faire clair, depuis le 19 avril 2001, le Code de l’assurance, le Code de la SÃĐcuritÃĐ Sociale et le code de la MutualitÃĐ autorisent les sociÃĐtÃĐs d’assurance, les institutions de prÃĐvoyance et les mutuelles à pratiquer les opÃĐrations d’assurance ÂŦ branche entiÃĻre Âŧ, c’est a dire Être en concurrence avec la sÃĐcu, et personne ne peut s’y opposer. C’est lÃĐgal.
L’ÃĐtat Français se doit de respecter les dispositions du droit communautaire. Ainsi, une sÃĐcuritÃĐ sociale monopolistique constituerait un obstacle à la libre circulation des services sur le territoire de l’Union.
Le mot  » SÃĐcuritÃĐ Sociale  » est un terme connotÃĐ historiquement, et malheureusement idÃĐologiquement ce qui provoque des dÃĐbats trop passionnÃĐs Le vrai mot qui colle à la rÃĐalitÃĐ est « assurance maladie » et « assurance retraite ».
Depuis l’arrÊt du Conseil d’État, les organismes de SÃĐcuritÃĐ sociale ont le statut d’organismes de droit privÃĐ chargÃĐs d’une mission de service public.
Les diffÃĐrents risques de la sÃĐcuritÃĐ sociale assurÃĐs sont la maladie, la famille, la retraite, les accidents du travail et maladies professionnelles.
Les caisses de sÃĐcu actuelles sont spÃĐcialisÃĐes, le rÃĐgime gÃĐnÃĐral (CNAM, CNAV),le rÃĐgime agricole (MSA), le rÃĐgime des indÃĐpendants (RSI), et les rÃĐgimes spÃĐciaux liste bas de page (1*)
Comme les caisses actuelles de sÃĐcuritÃĐ sociale sont de droit privÃĐ. En droit communautaire, elles sont dans le domaine concurrentiel. A ce titre, la sÃĐcuritÃĐ sociale classique peut aussi faire faillite.
A ce jour, elles sont à l’ÃĐtat de statut quo, et aucune d’entre elle n’est allÃĐe transversalement sur le terrain de l’autre. Aucune n’a montrÃĐ une volontÃĐ d’entrer en concurrence. Aujourd’hui seul le rÃĐgime des ÃĐtudiants est en situation de concurrence, instaurÃĐ plus tard que les autres caisses.
L’ÃĐtat, les syndicats ont phagocytÃĐ les centres de dÃĐcision de ces derniÃĻres, pour que chacune prÃĐserve son monopole de fait. Le RSI aurait parfaitement le droit de prendre en charge un assurÃĐ social actuellement pris par le rÃĐgime gÃĐnÃĐral comme l’inverse.
Aucune sÃĐcu actuellement n’a essayÃĐ de prendre des parts de marchÃĐ Ã  l’ÃĐtranger, ni essayÃĐ Ã  date de modifier le systÃĻme en place.
L’affiliation à un rÃĐgime de soins de santÃĐ est certes obligatoire, mais sans aucune obligation de passer par le monopole des caisses professionnelles traditionnelles qui vous sont prÃĐsentÃĐes. Et ça c’est une INFORMATION MAJEURE NON RELAYEE PAR NOS MEDIAS.
L’affiliation à un rÃĐgime de retraite est obligatoire, mais le rÃĐgime par rÃĐpartition n’est absolument pas obligatoire.
La jurisprudence europÃĐenne confirme que la CSG, n’est pas un impÃīt mais une cotisation des sÃĐcuritÃĐs sociales classiques affiliÃĐes de l’ÃĐtat. La CSG n’est due que par ceux qui sont à quelque titre que ce soit, d’un rÃĐgime affiliÃĐ français d’assurance maladie.
Ceux qui ont un rÃĐgime privÃĐ autre de SS sont dispensÃĐs de prÃĐlÃĻvement de CSG sur les revenus. (comme les frontaliers).
Les caisses de sÃĐcuritÃĐs sociales actuelles sont sous le rÃĐgime de la concurrence, par le droit EuropÃĐen pour la santÃĐ comme pour la retraite.
Le rÃĐgime gÃĐnÃĐral n’a de gÃĐnÃĐral que le nom. C’est une caisse de salariÃĐs, considÃĐrÃĐ comme une caisse professionnelle parmi les autres et comme les autres soumise au droit de la concurrence.
Lorsque que vous partez de la sÃĐcuritÃĐ sociale, vous devez justifier d’une autre assurance maladie et d’une cotisation à une assurance retraite. La jurisprudence considÃĻre que l’assurance vie par capitalisation est une assurance retraite. Vous ne dÃĐpendrez plus des organismes affiliÃĐs à l’ÃĐtat. Tout simplement. Il vous restera à charge l’URSAFF, qui sert à payer la CAF et la solidaritÃĐ.
Partir c’est ÂŦ dÃĐranger un monopole Âŧ. N’oublions pas que la sÃĐcu c’est un budget de180 milliards d’Euros. Si nous partons en masse le systÃĻme doit se remettre en cause ou s’ÃĐcroule. Ce qui est inquiÃĐtant, c’est cette volontÃĐ de cacher et remettre toujours à demain la divulgation de la vÃĐritÃĐ.
En France le nombre qui a quittÃĐ l’assurance maladie classique est compris entre 5 et 10 000 personnes.
Ces assurances sont dites au 1er euro.
Actuellement 3 sociÃĐtÃĐs privÃĐes ont demandÃĐ un agrÃĐment officiel et sont capables d’assurer hors sÃĐcu les français.
Une Danoise : IHI, une Luxembourgeoise : DKV et une Anglaise :AMARIZ.
Des contrats français existent dit aux « non assujettis »Â : April, Solly Azar, Alptis, ACF etc….
Autant vous le dire de suite, si vous Êtes fonctionnaire, vous ne pourrez pas partir de vos caisses de santÃĐ et de retraite. C’est l’ÃĐtat employeur qui dÃĐcide pour vous. Pour l’instant cette situation ne c’est pas prÃĐsentÃĐ. Les rÃĐgimes spÃĐciaux sont alimentÃĐs en direct par l’ÃĐtat. Compte tenu des avantages inhÃĐrents, vous auriez certainement tord de quitter cette situation.
Si vous Êtes salariÃĐ, c’est l’employeur qui dÃĐcide pour vous. Compte tenu du contexte, il sera rare de trouver un employeur a se dÃĐsengager pour vous, et gÃĐrer de maniÃĻre diffÃĐrenciÃĐ un salariÃĐ. Vous avez peu de possibilitÃĐ de changement pour l’instant.
Par contre si vous Êtes indÃĐpendant ou TNS (travailleur non salariÃĐ), vous avez dans le bilan, les comptes de l’ensemble de la cotisation maladie et retraite avec vous. Ces cotisations sont actuellement calculÃĐes en pourcentage de vos revenus. Passer au privÃĐ vous fera passer d’un prÃĐlÃĻvement au pourcentage à un prÃĐlÃĻvement fixe. Pour une cotisation complÃĻte entre 250 et 400₮ par mois (moyenne non contractuelle), vous serez assurÃĐ Ã  l’identique de la sÃĐcu pour la partie santÃĐ-hospitalisation, il vous restera a prendre une assurance vie par capitalisation pour la retraite.
Vous recevrez une carte verte de sÃĐcu classique. Les 3 sociÃĐtÃĐs ÃĐtrangÃĻres sont agrÃĐÃĐes et remboursent au minimum à l’identique que la CNAM, la MSA ou le RSI. Elles disposent d’un choix plus large et vous pouvez complÃĐter chez eux ou une autre complÃĐmentaire la partie non habituellement remboursÃĐe.
Le calcul semble intÃĐressant, Les cadres et profession libÃĐrales sembles avoir avantage à faire jouer la concurrence. Vous passerez d’une cotisation au pourcentage à une cotisation fixe ce qui facilite les prÃĐvisionnels et la compÃĐtitivitÃĐ. Les sommes ÃĐconomisÃĐes pourraient Être considÃĐrables.
Si le rÃĐgime de santÃĐ peut absorber en thÃĐorie le concurrence, le rÃĐgime de retraite par la rÃĐpartition, implique des rÃĐsultantes qui amÃĻnent des questions. La retraite des anciens ne sera plus financÃĐe si tous les individus partent vers une retraite par capitalisation.
C’est une rÃĐalitÃĐ d’une information que nos concitoyens n’ont pas encore absorbÃĐ. L’ÃĐlite française, par son silence semble particuliÃĻrement coupable. Les syndicats gestionnaires des caisses ont une lourde culpabilitÃĐ de ne pas vous informer par omission volontaire.
Ce schÃĐma donne raison à ceux qui expliquent que la rÃĐpartition est une pyramide de Ponzy. C’est au moment ou la base rÃĐclame son du et que les rentrÃĐes sont moindres que la pyramide s’ÃĐcroule.
Si la population se met à choisir la retraite par capitalisation, les dÃĐgÃĒts sur la retraite par rÃĐpartition pourraient Être considÃĐrables. 
Les promoteurs sont ces politiciens de gauche comme de droite, ces syndicalistes gestionnaires qui ont cachÃĐ cette rÃĐalitÃĐ et laissÃĐ sciemment se monter la pyramide. 
Le mÃĐdecin Claude Reichman a quittÃĐ la SS en 1994 à la tÊte d’une fronde d’opposition au monopole de la SÃĐcu. Avec une poignÃĐe d’irrÃĐductibles gaulois, devant la puissance publique il a alignÃĐ plusieurs procÃĻs et aujourd’hui c’est confirmÃĐ, le monopole n’est plus.
Les plus importants procÃĻs, il les a gagnÃĐs avec son association.
Les assurances maladie actuelles exercent aujourd’hui leurs activitÃĐs en crÃĐant dans l’esprit des clients une confusion avec l’exercice d’une fonction publique. 
Les prestations obligatoires d’une assurance maladie doivent comprendre au moins :
-Les cas d’ÃĐtat morbide :
-Les soins de praticiens de mÃĐdecine gÃĐnÃĐrale, y compris les visites à domicile ;
-les soins de spÃĐcialistes donnÃĐs dans des hÃīpitaux à des personnes hospitalisÃĐes ou non hospitalisÃĐes et les soins de spÃĐcialistes qui peuvent Être donnÃĐs hors des hÃīpitaux ;
-La fourniture des produits pharmaceutiques essentiels sur ordonnance d’un mÃĐdecin ou d’un autre praticien qualifiÃĐ.
-L’hospitalisation lorsqu’elle est nÃĐcessaire ;
-En cas de grossesse, d’accouchement et de leurs suites :
-Les soins prÃĐnatals, les soins pendant l’accouchement et les soins postnatals, donnÃĐs soit par un mÃĐdecin, soit par une sage-femme diplÃīmÃĐe ;
-L’hospitalisation lorsqu’elle est nÃĐcessaire.
-Ne jamais vous exclure aprÃĻs l’apparition d’un symptÃīme ou maladie lorsque vous Êtes assurÃĐ.
N’importe quelle mutuelle ou assurance privÃĐe est à mÊme de gÃĐrer le risque, comme l’assurance maladie classique.
Dans de nombreux pays les taux de remboursements des assurances privÃĐs sont meilleurs que dans le notre . En France le taux de remboursement est de 54%, en Allemagne 65%, en SuÃĻde de 71% et en Angleterre 90%. Non seulement notre assurance santÃĐ collective est l’une de celle qui rembourse le moins, mais en plus c’est la plus chÃĻre d’Europe.
Les mauvais remboursements de nos organismes de sÃĐcu actuels obligent nos concitoyen à prendre systÃĐmatiquement une mutuelle complÃĐmentaire. qui augmentent le coÃŧt par personne.
Toutes les mutuelles, toutes les assurances Françaises sont parfaitement informÃĐes qu’elles peuvent se substituer aux caisses maladie affiliÃĐes de l’ÃĐtat Français.
Gageons qu’avec l’affluence grandissante, ces assurances ÃĐtrangÃĻres prennent pied en France ou qu’une assurance ou une mutuelle Française face rÃĐellement son mÃĐtier. Assurer les clients qui ne veulent plus de l’assurance maladie affiliÃĐe à l’ÃĐtat.
Le systÃĻme français de retraite est un systÃĻme par rÃĐpartition. Ce systÃĻme repose sur le fait que l’on cotise pour les autres et non pour soi.
Ce systÃĻme repose sur une forme de chaÃŪne « pyramidale », qui peut Être assimilÃĐe au systÃĻme Ponzi, oÃđ les personnes ayant cotisÃĐ, se sentent flouÃĐes et « escroquÃĐes », puisque ces sommes liÃĐes aux cotisations sont immÃĐdiatement  » dÃĐtruites » par le systÃĻme. 
Dans toutes les chaÃŪnes pyramidales, ceux qui souffrent le plus sont ceux qui ont ÃĐtÃĐs les derniers à rentrer. Les nouvelles gÃĐnÃĐrations sont particuliÃĻrement exposÃĐes à l’inconsistance de ce systÃĻme.
Le droit communautaire oblige maintenant la SÃĐcuritÃĐ sociale, à adopter les rÃĻgles du Droit commun ou Droit naturel, un droit basÃĐ sur l’acceptation de la libre concurrence, antagoniste du systÃĻme par rÃĐpartition.
Le principe d’un libre choix de des opÃĐrateurs ou organismes de protection sociale et de retraite ÃĐtant du ressort de l’individu.
Pour quitter la sÃĐcu il faut Être certainement ÃĐpaulÃĐ. Le mieux si vous voulez le faire, c’est de faire partie d’un groupe comme l’association de Claude Reichman pour professions libÃĐrales ou la ConfÃĐdÃĐration Nationale des Entrepreneurs si vous Êtes entrepreneur.
Ces gens sont rodÃĐs à la sortie de la sÃĐcu, leurs avocats acquis à la cause de la libertÃĐ de choix de son opÃĐrateur santÃĐ sont une aide en cas de litige ou incomprÃĐhension.
(1*)Liste des rÃĐgimes spÃĐciaux : Banque de France, Caisses dÃĐpartementales de retraite des dÃĐpartements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, Chambres de commerce et d’industrie de Colmar, de Strasbourg, de Toulon, de la Moselle, Chemins de fer secondaires d’intÃĐrÊt gÃĐnÃĐral et des chemins de fer d’intÃĐrÊt local et de tramways, Clercs et employÃĐs de notaires, CollectivitÃĐs locales, ComÃĐdie française, Fonctionnaires civils et militaires de l’État, Imprimerie Nationale, Industries ÃĐlectriques et gaziÃĻres, Ouvriers des ÃĐtablissements industriels de l’État, Marins, Mineurs, Port autonome de Strasbourg, RÃĐgie autonome des transports parisiens, RÃĐgimes de retraite de diverses communes et de divers ÃĐtablissements publics des dÃĐpartements du Bas-Rhin, Haut-Rhin et de la Moselle, SociÃĐtÃĐ d’exploitation industrielle des tabacs et allumettes (SEITA), SociÃĐtÃĐ nationale des chemins de fer (SNCF), ThÃĐÃĒtre national de l’OpÃĐra de Paris.
(2*)Ce texte vous informe de la lÃĐgislation europÃĐenne et de la libertÃĐ de choix de son assurance maladie. Il n’est pas une incitation a sortir de la sÃĐcu.
Quelques sources :

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PrÃĐvisions de croissance : ce que va nous coÃŧter l’entÊtement de Hollande

A force de vouloir tout faire, il ne se passe rien. Et pourtant, c’est le credo de François Hollande. MalgrÃĐ les mauvaises prÃĐvisions : le gouvernement maintient ses objectifs de croissance et de baisse du chÃīmage. Le dÃĐficit, lui, sera rÃĐduit l’annÃĐe prochaine aux fameux 3% du PIB espÃĐrÃĐs. Un mÃĐlange bancal qui emmÃĻne la France droit dans le mur.

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Le PrÃĐsident de la RÃĐpublique a, lors de sa visite du 23 fÃĐvrier au Salon de l’agriculture, pris acte des nouvelles prÃĐvisions de croissance et de dÃĐficit pour 2013. Il a cependant maintenu les objectifs qu’il avait fixÃĐs à l’automne dernier. Dans la confÃĐrence de presse qu’il a faite, il a alors dÃĐclarÃĐ : ÂŦ La trajectoire est bien celle d’arriver à un ÃĐquilibre des finances publiques à la fin du quinquennat (â€Ķ) Pour y parvenir, il n’est pas besoin d’ajouter de l’austÃĐritÃĐ en 2013 simplement tenir nos engagements Âŧ. Puis, revenant sur le propos : ÂŦ Mais nous avons à donner des gages de sÃĐrieux budgÃĐtaire en 2014 et notamment des ÃĐconomies qui devront Être faites dans tous les budgets, de l’État, des collectivitÃĐs locales de la sÃĐcuritÃĐ sociale pour que nous puissions continuer à rÃĐduire nos dÃĐficits publics Âŧ. Il a aussi maintenu son objectif d’inverser la courbe du chÃīmage, en d’autres termes d’arrÊter la montÃĐe continue que nous connaissons et de commencer un mouvement de rÃĐduction, dÃĻs 2014 : ÂŦ 2013 sera marquÃĐe par une progression du chÃīmage. En 2014 nous serons sur une reprise.  À partir de là, nous pouvons commencer à crÃĐer de l’emploi Âŧ. Tout montre que le PrÃĐsident et le gouvernement  entendent continuer la mÊme politique, et ce en dÃĐpit d’une ÃĐvolution de la situation toujours plus dÃĐfavorable, mais qui ÃĐtait prÃĐvisible (et avait ÃĐtÃĐ prÃĐvu) depuis la rentrÃĐe 2013.

La persistance dans l’adversitÃĐ est une qualitÃĐ. Elle est importante pour tout responsable. L’obstination peut mÊme Être en temps de crise une grande qualitÃĐ. Mais l’entÊtement infantile, celui qui vous fait vous crisper sur un objectif que vous savez inatteignable mais qui n’en est que plus dÃĐsirÃĐ, qui vous fait perdre toute mesure et tout sens des rÃĐalitÃĐs, est l’un des pires dÃĐfauts que l’on puisse imaginer chez un gouvernant. François Hollande se veut persistant ; hÃĐlas, il n’est qu’entÊtÃĐ.

Les prÃĐvisions de croissance, qui dÃĐterminent largement la trajectoire de rÃĐduction des dÃĐficits et de la dette, ÃĐtaient connues dÃĻs le mois de septembre. Aux 0,8% de croissance qui, à l’ÃĐpoque, constituaient le credo du gouvernement et de ses reprÃĐsentants, les ÃĐconomistes pouvaient dÃĐjà rÃĐtorquer des chiffres bien plus faibles, compris en 0 et -0,5%. La raison en ÃĐtait, et en est toujours, fort simple. Pour rÃĐduire le dÃĐficit au-dessous de la valeur de la croissance nominale, ce qui est la condition d’une rÃĐduction du poids de la dette en pourcentage du PIB, un gouvernement peut augmenter les impÃīts ou diminuer les dÃĐpenses ; le gouvernement français a choisi de faire les deux. Or, ces deux politiques ont un impact nÃĐgatif de la croissance. En fait, celle-ci est liÃĐe à la pression fiscale comme au montant des dÃĐpenses par ce que l’on appelle le ÂŦ multiplicateur des dÃĐpenses publiques Âŧ, qui est et sera la grande vedette de l’annÃĐe 2013. Or, on sait depuis l’hiver 2010-2011 que la valeur de ce multiplicateur varie fortement suivant qu’un pays est en expansion ou en stagnation. Quand tout va bien, des valeurs infÃĐrieures à 1 sont la rÃĻgle, en gÃĐnÃĐral autour de 0,5 à 0,6. Mais, quand on est face à des difficultÃĐs ÃĐconomiques importantes, la valeur de ce multiplicateur augmente fortement, pour atteindre de 1,5 à 2,5. En fait, il a ÃĐtÃĐ calculÃĐ Ã  1,7 en Espagne et à 2,1 en Italie. Un taux de croissance de 0,8% en 2013, compte tenu des augmentations d’impÃīts et  des rÃĐductions de dÃĐpenses publiques qui ÃĐtaient engagÃĐes, ÃĐtait compatible avec une valeur de 0,5, mais pas avec des valeurs supÃĐrieures à 1. Un calcul rÃĐalisÃĐ Ã  partir d’une valeur de 1,4, soit un chiffre infÃĐrieur aux chiffres Espagnols et Italiens, et se situant à la limite basse des ÃĐtudes ÃĐconomÃĐtriques, donnait une croissance à 0%. C’est ce qui fut publiÃĐ sur ce carnet dÃĻs octobre 2012.

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La BPI, dÃĐjà aux mains des notables rÃĐgionaux ?

La Banque publique d’investissement (BPI) aura dÃĐcidÃĐment beaucoup fait parler d’elle avant mÊme d’exister.

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

DÃĐjà une longue histoire de conflits d’intÃĐrÊts

Conçue au dÃĐpart dans le dos de Jean-Yves Gilet et François Drouin, les dirigeants du FSI et d’OsÃĐo, totalement tenus à l’ÃĐcart, la BPI, montÃĐe sur le schÃĐma 51% à l’État et 49% à la CDC doit prendre comme axe de travail les PME en rÃĐcupÃĐrant les attributions du FSI et d’OsÃĐo. Mais trÃĻs vite les patrons de rÃĐgion, emmenÃĐs par le socialiste Alain Rousset (Aquitaine), montent au crÃĐneau, bien dÃĐcidÃĐs à dÃĐcrocher une place de choix dans le nouvel ensemble. Reçus le 12 septembre par François Hollande, ils se voient promettre la prÃĐsidence du comitÃĐ national d’orientation de la future banque, deux siÃĻges au conseil d’administration et une prÃĐsidence dans les comitÃĐs rÃĐgionaux chargÃĐs d’accorder des fonds propres. Nous sommes alors un certain nombre, ayant connu les SDR, à craindre le pire, la mainmise des notables locaux en mal de clientÃĐlisme sur ce nouvel outil.

Puis survient l’ÃĐpisode du choix de Lazard comme banque-conseil de Bercy : Matthieu Pigasse, le principal associÃĐ gÃĐrant ÃĐtant aussi actionnaire des Inrockuptibles, employeur d’Audrey Pulvar, compagne de Montebourg. On nous jura la main sur le cœur qu’il n’y avait pas de lien, que le choix de l’un par le concubin de l’autre n’ÃĐtait que pur hasard. N’empÊche que lorsque Montebourg et Pulvar se sont sÃĐparÃĐs, cette derniÃĻre a ÃĐtÃĐ illico virÃĐe des Inrockuptibles, comme quoiâ€Ķ

Et puis il y eut la vive discorde entre Moscovici et Montebourg pour savoir qui en serait le parrain. Et puis il y eut la guerre entre le TrÃĐsor et la CDC pour dÃĐtenir la majoritÃĐ, guerre que Hollande finira par trancher à la ÂŦ radsoc Âŧ pour reprendre l’expression d’un responsable de CDC par un 50/50 qui n’augure rien de bon pour sa gouvernance.

Et puis voici maintenant la nomination de SÃĐgolÃĻne Royale au poste de Vice-PrÃĐsident. Inutile de prÃĐsenter l’ancienne candidate aux ÃĐlections prÃĐsidentielles, l’ancienne concubine de l’actuel PrÃĐsident, c’est au titre de PrÃĐsidente de rÃĐgion, donc de notable locale, qu’elle est nommÃĐe. Outre l’aspect un tantinet nÃĐpotiste qui plane sur cette nomination dans une structure qui a dÃĐjà connu quelques soupçons, la nomination d’un poids lourd de la notabili-nomenklatur socialiste au poste de vice PrÃĐsident de la BPI ne rassure pas les professionnels sur le futur mode de fonctionnement de l’institution. Bien au contraire. Le fiasco d’Heuliez est à bien des ÃĐgards la dÃĐmonstration de ce que nous avons le plus à craindre de cet interventionnisme politique clientÃĐliste qui est le propre de nos pays d’Europe du Sud.

Mais au-delà de ces ÃĐvÃĐnements sulfureux, la BPI se met au travail

La Banque publique d’investissement (BPI) vient de lancer deux nouvelles aides financiÃĻres pour aider les entreprises innovantes. La premiÃĻre est le PrÊt pour l’innovation (PPI) qui, pour un montant compris entre 30 000 et 1 500 000 euros, est destinÃĐ Ã  financer les dÃĐpenses matÃĐrielles et immatÃĐrielles liÃĐes à l’industrialisation et la commercialisation d’une innovation. Ce prÊt est d’une durÃĐe de sept ans, mais remboursable à partir de la troisiÃĻme annÃĐe. ÂŦ Le PPI aidera les entreprises à franchir la « vallÃĐe de la mort », en permettant de financer le passage d’un projet de recherche et dÃĐveloppement à une production industrielle rÃĐguliÃĻre Âŧ, est-il prÃĐcisÃĐ dans un communiquÃĐ du gouvernement (qui, dÃĐcidÃĐment, tient à tenir les rÊnes en direct).

Le second coup de pouce annoncÃĐ par la BPI est le prÃĐfinancement du CrÃĐdit d’impÃīt recherche (CIR). Il est destinÃĐ aux PME qui en ont dÃĐjà bÃĐnÃĐficiÃĐ l’annÃĐe prÃĐcÃĐdente. Il permet alors de recevoir une avance de trÃĐsorerie sur le CIR de l’annÃĐe en cours, plafonnÃĐe à 80% du montant du CIR de l’exercice prÃĐcÃĐdent. ÂŦ Les PME n’auront donc plus à attendre, comme aujourd’hui, l’annÃĐe suivante pour rÃĐcupÃĐrer le CrÃĐdit d’impÃīt recherche correspondant : c’est une avance de trÃĐsorerie importante qui profitera aux PME innovantes Âŧ, explique le gouvernement dans un communiquÃĐ. Pour rappel, le montant moyen du CIR reprÃĐsente 30% des dÃĐpenses de R&D.

Sur le web.

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Le CICE est un gloubiboulga immonde et indigeste.

L’État est le principal boulet Français de la compÃĐtitivitÃĐ.

Nos entreprises soufrent fortement. Les rÃĐglementations Françaises de gestion sont repoussantes et irritantes au maximum. Le nouveau ÂŦ pacte de compÃĐtitivitÃĐ Âŧ suit cette mÊme logique bureaucratique et ignorante de la rÃĐalitÃĐ entrepreneuriale.

La France, est sur le chemin du plus grand dÃĐsastre ÃĐconomique de la zone euro et nos ÃĐlites Françaises sont restÃĐes dans un dÃĐni. La compÃĐtitivitÃĐ de nos entreprises est une urgence absolue.

Pourquoi a France n’est pas compÃĐtitive ?

Depuis plusieurs annÃĐes, le fossÃĐ de compÃĐtitivitÃĐ entre la France et ses partenaires dont son principal, l’Allemagne ne cesse de grandir.
La France a plusieurs facteurs de diffÃĐrences avec ses partenaires qui rendent ses services et ses produits moins compÃĐtitifs, c’est à dire moins attrayants pour les acheteurs potentiels.
Si la culture Française privilÃĐgie les gens en place, ou les acheteurs sont souvent prisonniers des habitudes, l’attitude de consommation dans d’autres pays est souvent diffÃĐrente. La compÃĐtition et la comparaison est une constante chez nos principaux partenaires commerciaux.
L’entrepreneur est pour l’ÃĐlite française de Bercy auto-proclamÃĐe un personnage qui a le temps de lire, intÃĐgrer et digÃĐrer la lÃĐgislation la plus ubuesque du monde, aussi bien fiscale que sociale, et qu’il dispose d’un temps infini pour remplir des dÃĐclarations de demande d’avance de CICE comme du temps de faire valider le zinzin a sa banque et passer son temps a faire de la paperasse et courir les guichets.
Donc pour palier au manque de compÃĐtitivitÃĐ de nos entreprises, nos ÃĐlites Enarchiques nous ont sorti un CICE. Un CrÃĐdit d’ImpÃīt CompÃĐtitivitÃĐ Entreprise.
Une 1ere faute lourde : le nom !
Dans l’esprit de beaucoup, le mot ÂŦ crÃĐdit Âŧ est associÃĐ Ã  cadeau, cash-back ou prime.
Vous ne pouvez parcourir un forum de gauche sans voir la crÃĐation de la haine anti entreprise par des accusations factices de soit disant ÂŦ cadeaux aux entreprises que ferait l’ÃĐtat.
Dans n’importe quel autre pays occidental, cela se serait appelÃĐ de l’impÃīt nÃĐgatif. Mais pas chez nous, il est de bon ton de montrer que l’entreprise doit soumission à Bercy. Appeler par son nom le CICE, c’est à dire ÂŦ impÃīt nÃĐgatif Âŧ, c’est admettre par les mots que l’entreprise est trop ponctionnÃĐe.
La 2eme faute lourde : le paiement dÃĐcalÃĐ.
Le paiement du CICE se fera à l’entreprise bilan clÃīturÃĐ. C’est a dire N+1. Voyant l’erreur nos ÃĐlites ont un peu rectifiÃĐ et feraient des exceptions pour « certaines entreprises ». Par exemple des entreprises en difficultÃĐ. Vous avez vous la dÃĐfinition d’une entreprise en difficultÃĐ ?
La 3eme faute lourde : ne concerne pas ceux qui en ont le plus besoin de marge.
Si on comprend bien le CICE (crÃĐdit d’impÃīt) est un abaissement de l’impÃīt sur les bÃĐnÃĐfices. Encore faut il que les entreprises fasses des bÃĐnÃĐfices ! Seulement en France les bÃĐnÃĐfices des entreprises sont particuliÃĻrement faibles. Nombreuses sont les PME qui en font peu voire des pertes. Les entreprises qui feront des ÂŦ pertes Âŧ à rÃĐpÃĐtition, recevront en cumul que l’annÃĐe future ou ils feront des bÃĐnÃĐfices. On imagine dÃĐjà les sociÃĐtÃĐs qui ne recevront jamais rien.
La 4eme faute lourde : mÃĐlange de torchons et de serviettes.
Vous les avez ÃĐcoutÃĐs ? ThÃĐoriquement le CICE est fait pour palier le coÃŧt ÃĐlevÃĐ du travail et compenser des charges sociales trÃĻs diffÃĐrenciÃĐes de nos partenaires commerciaux. On aurait pu imaginer une baisse des charges, ou un crÃĐdit sÃĐcu ou un crÃĐdit URSAFF ou un crÃĐdit Caisses de retraite. Mais non. On mÃĐlange l’impÃīt sociÃĐtÃĐ avec des prÃĐlÃĻvements sociaux. Ubuesque mÃĐlange.
La 5eme faute lourde : un financement qui dÃĐsavantagera les plus petites minuscules structures du pays.
Le financement du CICE est rÃĐalisÃĐ par une augmentation de TVA. La plus grosse progression sera la TVA intermÃĐdiaire qui va passer de 7 à 10%. C’est principalement la TVA des petites structures. La TVA des mÃĐtiers de main d’œuvre comme la restauration, ou le bÃĒtiment. Ces petites structures vont jouer le rÃīle de principal percepteur d’une recette qui ira directement dans la poche de leurs compÃĐtiteurs, les plus grosses structures. Les structures unipersonnelles, ne sont pas des salariÃĐs classiques, mais des TNS (travailleurs non salariÃĐs). Le CICE ÃĐtant basÃĐ sur la masse salariale, ils seront exclus du dispositif. Eux qui ont crÃĐÃĐ courageusement leur propre emploi, non seulement seront percepteurs, obligÃĐ d’augmenter leur tarifs avec cette hausse de TVA, pour qu’en plus cet argent aille dans les entreprises concurrentes plus grosses qu’elles. Fumeux !
La 6eme faute lourde : de la paperasse à n’en plus finir.
La compÃĐtitivitÃĐ passe aussi par moins de bureaucratie. La on peut dire que la compÃĐtitivitÃĐ en prend un coup. Le CICE est une machine à litiges et une machine à contrÃīles fiscaux. Quid des salariÃĐs au forfait ? Quid des heures supplÃĐmentaires et des primes ? Effets pervers de seuil  ? La masse salariale estimÃĐ Ã  date de bilan ou à date calendaire, moyenne salariale ou salaires individuels sÃĐparÃĐs ? A quelle date la masse salariale sera-t-elle apprÃĐciÃĐe ? A une date calendaire, fin 2013 ou fin 2012, ou en fonction de la clÃīture de l’exercice social, ou en moyenne sur l’annÃĐe calendaire ? Quid des entreprises en rÃĐgime d’intÃĐgration ? Quid du paiement et des acomptes sur l’IS ? Quid si l’entreprise a disparu avant la rÃĐgularisation ? Etc, etc… Nos Énarques doivent penser que le chef d’entreprise pourra augmenter sa compÃĐtitivitÃĐ en passant son temps à parcourir les textes, la lÃĐgislation, les guichets de personnes pas encore formÃĐes et adapter son cas particulier au machin.
La 7eme faute lourde : Exit les CDD.
Vous ne le savez peut Être pas, mais en France 78% des nouvelles embauches sont en CDD. Et dans ces 78% de nouvelles embauches, ces CDD nouveaux embauchÃĐs sont des embauches de peu de temps. Les CDD de plus de 6 mois sont des exceptions. Et bien ces CDD qui contribuent au CICE, par leur travail ne pourront pas bÃĐnÃĐficier ni directement ni indirectement de l’argent du CICE. Quand l’argent arrivera…Ils ne seront plus dans les effectifs de l’entreprise.
La 8eme faute lourde : Trop tard ! 
Pour ceux qui gÃĻrent une PME actuellement en France, nous pouvons affirmer que 2012 est ÂŦ l’annÃĐe des gros impayÃĐs Âŧ. L’expÃĐrience terrain n’a pas besoin d’attendre les statistiques INSEE de la fin 2012, pour vous le faire savoir, jamais les PME n’ont accumulÃĐ autant de retard de paiement qu’actuellement. 2013 sera l’annÃĐe anti-choc de compÃĐtitivitÃĐ et l’annÃĐe du choc fiscal sur les PME. La compÃĐtitivitÃĐ n’attendra pas sagement 2014 la rÃĐception du CICE pour pousser à la faillite de nombreuses entreprises. Sfac Heuler l’assureur de crÃĐances annonce au minimum 75 000 faillites en 2013. Une chose est sure, le changement c’est pas maintenant en plus le changement c’est consternant. Il n’empÊche qu’on peut redouter que l’État ou les organismes de SÃĐcuritÃĐ sociale reprennent d’une main ce qui a ÃĐtÃĐ donnÃĐ de l’autre : les pertes d’emplois sur 2013 vont se monter au minimum à 150.000 selon Rexecode, ce qui aboutirait à des pertes trÃĻs consÃĐquentes de cotisations sans compter les indemnitÃĐs de chÃīmage. Une augmentation des cotisations sera-t-elle ÃĐvitable, sachant que le dÃĐficit de l’assurance-chÃīmage pour 2012 va atteindre 2,6 milliards, et qu’il est d’ores et dÃĐjà prÃĐvu à 4,1 milliards pour 2013 ?
La 9eme faute lourde : un ÃĐtat qui fait de la cavalerie financiÃĻre.
Pour financer le CICE, l’ÃĐtat à rÃĐalisÃĐ un tour de passe passe financier sur le dos des entreprises. En France, on ne parle que de la dette du pays. C’est une dette bancaire limitÃĐ Ã  3% du PIB maintenant. Mais la dette du CICE est posÃĐe sur l’ensemble des PME du pays qui emploie des salariÃĐs. Ce n’est pas une dette ÂŦ bancaire Âŧ. Elle permet de prÃĐsenter un bilan sans augmentation du chiffre de la dette, mais sans les faits la France s’achÃĻte une nouvelle dette.
La 10eme faute lourde : La haine de Sarkozy,
Nous savons tous que la compÃĐtitivitÃĐ passe par la baisse des charges sociales sur les salaires. Ce n’est pas parce que Sarkozy ÃĐtait l’ennemi à abattre qu’il fallait tout jeter. Dans ce domaine au moins sa mÃĐthode de baisse des charges avait le mÃĐrite d’Être simple et adaptÃĐ aux rÃĐalitÃĐs ÃĐconomiques des PME.
La 11eme faute lourde : faire croire que ce sera financÃĐ par des ÃĐconomies sur le budget de l’ÃĐtat.
Ils font tous mine d’y croire ! MÊme Parisot. L’ÃĐtat c’est 42% de masse salariale. L’ÃĐtat c’est 25% de la population Française qui en dÃĐpend directement ou indirectement. C’est le lobby le plus puissant d’Europe. 
Hollande et ses sbires ne vont quand mÊme pas nous faire croire que cette population qui vote à 80% à gauche et constitue sa base ÃĐlectorale puisse ÃĐcouter le sens des rÃĐalitÃĐs.
Les obligÃĐs de l’ÃĐtat du secteur protÃĐgÃĐ Français sont sur-bÃĐnÃĐficiaires d’avantages corporatistes et clientÃĐlistes depuis toujours.
Vous croyez Franchement qu’ils sont prÊt à admettre qu’ils ont plus de vacances que toute la population ? Vous croyez qu’ils sont capables de simplement admettre que leur rÃĐgime de retraite est scandaleusement inÃĐquitable ? Vous croyez qu’avec des ÃĐlus fonctionnaires en ÂŦ dÃĐtachement Âŧ, qui votent un budget sciemment en conflit d’intÃĐrÊt vont voter contre l’employeur qui les reprendra leur mandat terminÃĐ ? Vous croyez qu’ils sont pret à admettre que leur salaire c’est vos contraintes ?
NaÃŊfs !
Il faut partir de vÃĐritÃĐs premiÃĻres. Ce sont nos entreprises, et nos entrepreneurs, qui crÃĐent des richesses et donc la croissance. L’État ne crÃĐÃĐ rien, au mieux il redistribue, au pire il paralyse et gaspille.
Ce sont les entreprises qui crÃĐent des richesses. Ce sont les entreprises qui crÃĐent l‘emploi et la croissance. DerriÃĻre les entreprises ou les mÃĐnages, il y a les personnes rÃĐelles qui travaillent, ÃĐpargnent, consomment et payent les fonction rÃĐgaliennes du pays.
Le gouvernement prÃĐtend l’avoir compris en adoptant des mesures dÃĐmagogiques vaguement inspirÃĐes du rapport Gallois. 
Mais c’est d’abord une rÃĐvolution des esprits qu’il faut provoquer.
Une bonne partie de la population, qui croit vivre ÃĐternellement de la redistribution et de l’assistanat, et se satisfait d’une soumission aveugle à un ÃĐtat incompÃĐtent, il faut qu’elle se dise que la rÃĐcession leur enlÃĻvera l’essentiel de leurs moyens d’existence.
Le CICE rejoint la philosophie OSEO que la majoritÃĐ des PME ne consulte mÊme plus.
Il sera comme tous ceux qui savent et ont montÃĐ un jour un dossier ANVAR OSEO, Un effet d’aubaine si t’es dans les bonnes cases et sI t’as la chance de rÃĐpondre le bon jour au bon moment aux bons critÃĻres, avant le nouveau changement de critÃĻre d’atribution. 
Le CICE est un gloubiboulga immonde et indigeste.
Il faut arrÊter cette maniÃĻre de gÃĐrer à la soviÃĐtique. Il n’y a pas besoin de sortir de l’ENA pour savoir que pour la compÃĐtitivitÃĐ il faut passer de l’age de la complexification à l’age de la simplicitÃĐ. 

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Acquis sociaux et rÃĐgimes spÃĐciaux ne sont qu’injustices sociales

C’est tabou d’en parler, il faut dire que le lobby des bÃĐnÃĐficiaires de ÂŦ droits acquis Âŧ est nombreux. Sa rÃĐactivÃĐ est bruyante, syndicalisÃĐe. Elle impÃĐrialise sa morale par ses grÃĻves sa proximitÃĐ dans l’ÃĐtat Français, l’un des plus Jacobins au monde.

Au total, c’est donc 25,7% de l’emploi français qui est sous ÂŦ droits acquis Âŧ, soit plus d’un quart des Français.

Les syndicats sont devenus l’anti chambre du lobby du public. La sur-reprÃĐsentation des bÃĐnÃĐficiaires de « droits acquis et l’ultra politisation de leur direction va à l’encontre des salariÃĐs du privÃĐ.

La fonction publique est sur reprÃĐsentÃĐe, ce à quoi il faut ajouter, les missionnÃĐs de service public type caisses nationales du rÃĐgime gÃĐnÃĐral de la SÃĐcuritÃĐ sociale, les organismes consulaires, les groupements d’intÃĐrÊt public, les ÃĐtablissements publics à caractÃĻre industriel ou commercial, les autoritÃĐs constitutionnelles, les ÃĐlus.
Les entreprises financÃĐes par les collectivitÃĐs publiques La Poste, la SNCF, la RATP, EDF, GDF, AÃĐroports de Paris, etc), qui reprÃĐsentent aussi 5,7 % de l’emploi total.
Le mot d’ordre de ces privilÃĐgiÃĐs c’est : ÂŦ  nous cotisons moins mais on en bÃĐnÃĐficiera plus que les autres Âŧ,
La prÃĐsentation chiffrÃĐe et simplement sensÃĐe des chiffres qui parlent sans grandes explications de leurs avantages diffÃĐrenciÃĐs, vous vaudra en retour la stigmatisation et l’ostracisme. La nÃĐgation de l’ÃĐvidence.
SystÃĐmatiquement ils noieront le poisson en une minimisation de la rÃĐalitÃĐ de leurs avantages et une dÃĐfausse derriÃĻre ÂŦ les riches Âŧ ou tout autres boucs ÃĐmissaires qui justifierait qu’ils aient droit a des diffÃĐrences sociales injustifiÃĐes. C’est vrai que quand on a goutÃĐ aux privilÃĻges, difficile de s’en passer.
Les statutaires, reprÃĐsentent officiellement 20 % de l’emploi en France. Il s’agit là de la fonction publique au sens juridique strict (nombre de personnes dÃĐpendant de l’administration ou d’ÃĐtablissements publics administratifs), leurs privilÃĻges sont innombrables. Le statut protÃĻge du licenciement. MÊme pour faute grave ou lourde, le licenciement est anecdotique, moins de 60 personnes par an.
Les statutaires sont automatiquement reclassÃĐs. Parfois le chef de service prÃĐfÃĻre promotionner à un poste supÃĐrieur l’incompÃĐtent pour ne plus l’avoir à le supporter dans son service. La montÃĐe hiÃĐrarchique dans ces cas n’a rien a voir avec la compÃĐtence.
Nos bÃĐnÃĐficiaires de ÂŦ droits acquis Âŧ sont des privilÃĐgiÃĐs du temps de travail. On travaille dans le public 37h hebdomadaires contre 38,6h dans le privÃĐ (source Eurosat), pire l’ÃĐcart se creuse au fil du temps, le privÃĐ a tendance a travailler plus longtemps, le public de moins en moins. Ces chiffres ne tiennent pas compte de l’absentÃĐisme de la fonction publique.
L’absentÃĐisme dans l’ÃĐducation nationale est un tabou, une ligne jaune qui attire les foudres de la stigmatisation de celui qui ose le dire. Quiconque ose s’aventurer sur ce terrain risque d’y laisser sa carriÃĻre. Claude AllÃĻgre en a fait les frais lorsqu’il a voulu lutter contre l’absentÃĐisme chez les professeurs. Cette dÃĐnonciation publique a mÊme signÃĐ son arrÊt de mort politique.
Les 850 000 enseignants reprÃĐsentent un tiers des agents de l’ÃĐtat. Une maladie, la ÂŦ weekenniste Âŧ frappe de plein fouet sans que la mÃĐdecine ne trouve de solution. 81% des arrÊts courts de l’ÃĐducation nationale sont adossÃĐes aux week-end. (sources rapport Darcos)
Les maladies cumulent 15 jours par an et par enseignant de moyenne (hors maternitÃĐ). 2 fois plus que leurs collÃĻgues du privÃĐ qui font le mÊme mÃĐtier.
Sur le terrain de l’absentÃĐisme, l’ÃĐducation nationale a trouvÃĐ bien plus fort, la fonction publique territoriale.
Selon la DGCL,dans la fonction publique territoriale, l’absentÃĐisme est de 22,3 jours par an pour les titulaires. Sarkozy n’a mÊme pas fait peur, puisque que le chiffre continue de s’accentuer inexorablement.
Si vous abordez le sujet vous aurez des explications ÂŦ fumeuses Âŧ d’explication pas trÃĻs convaincantes comme l’age moyen des fonctionnaires. Bien entendu, la remise en question de la gestion laxiste des personnel ne sera jamais la cause.
Nos braves bÃĐnÃĐficiaires de ÂŦ droits acquis Âŧ, bÃĐnÃĐficient en prioritÃĐ des aides familiales. Si le salariÃĐ ordinaire reçoit des allocations familiales, Nos bÃĐnÃĐficaires de « droits acquis » trouvent tout a a fait normal d‘en avoir plus que vous. Les agents payÃĐs par l’ÃĐtat perçoivent un ÂŦ supplÃĐment familial de traitement  Âŧ, par enfant à charge, avec un ÂŦ petit bonus  Âŧ indexÃĐ au traitement. InitiÃĐ par les hauts fonctionnaires, il avantage gÃĐnÃĐreusement ces derniers, mÊme si il est limitÃĐ en valeur.
Nos fonctionnaires bÃĐnÃĐficiant d’un logement de fonction, en plus d‘un loyer qui ne correspond pas à la rÃĐalitÃĐ du marchÃĐ bÃĐnÃĐficient d’une dÃĐrogation de non fiscalisation de l’avantage en nature sur l’impÃīt sur le revenu. C’est pas beau ça ? T’as un loyer moins cher et en plus l’avantage en nature est dÃĐfiscalisÃĐ.
Nos privilÃĐgiÃĐs bÃĐnÃĐficient de ÂŦ passe droit Âŧ dans le logement HLM. Ils y sont ÂŦ sur-reprÃĐsentÃĐs Âŧ par des logements rÃĐservÃĐs. Le temps d’attente c’est plus cool pour eux.
Contrairement a des idÃĐes reçues, les salaires sont bien meilleurs dans la fonction publique, les cotisations sociales sont moindres que le privÃĐ, et la croissance des revenus individuels plus rapide. Les rÃĐgimes spÃĐciaux sont un comble de l’iniquitÃĐ sociale. Le calcul est de loin plus avantageux, l’assiette est rÃĐalisÃĐe sur les 6 derniers mois au lieu de 25 ans dans le privÃĐ.
Il est d’usage dans certains ministÃĻres d’un changement de grade en fin de carriÃĻre pour booster la retraite. A ce jeu cynique, Bercy, les hauts fonctionnaires des grandes ÃĐcoles en ont fait une rÃĻgle de rÃĐseau.
Aucun Enarque haut fonctionnaire en France ne part sans une croissance de son grade avant les six mois fatidiques de sa fin de carriÃĻre. Là ou dans le privÃĐ il est inconcevable de promotionner une personne qui part dans les six mois.
La cour des comptes va sÃŧrement pas le dÃĐnoncer, ce sont des Énarques qui font les rapports.
Les rÃĐgimes spÃĐciaux, ce sont : des retraites 100 % garanties, la pension calculÃĐe sur les derniÃĻres rÃĐmunÃĐration, les cotisations qui n’augmentent jamais, la rÃĐversion sans plafond ni conditions, les bonifications et trimestres gratuits, sans compter les innombrables ÂŦ spÃĐcialitÃĐs maison Âŧ de chaque rÃĐgime. Non seulement ces privilÃĻges demeurent, mais les inÃĐgalitÃĐs se creusent encore ! Quand certains continueront à partir dÃĻs 50 ou 55 ans, les autres ne pourront liquider avant 62 ans.
Quand un patron du privÃĐ cotise pour vous 15% pour la retraite, l’ÃĐtat cotise pour l’agent public 63% de son traitement en charge. On vous expliquera que les primes ne sont pas incluses, dans le calcul de la pension de retraite, ce qui est tout a fait normal, puisque au cours de sa carriÃĻre aucune des primes ne subit de prÃĐlÃĻvements sociaux, et en plus partiellement faux depuis 2003, les rÃĐformes Fillon incluent 5% des primes.
En matiÃĻre de retraite, les rÃĐgimes spÃĐciaux des entreprises financÃĐes par les collectivitÃĐs publiques comme EDF font encore mieux. Leur rÃĐgime de retraite privilÃĐgiÃĐ est dÃĐficitaire et c’est carrÃĐment par la caisse de retraite des salariÃĐs qui paye leurs privilÃĻges diffÃĐrenciÃĐs. Vous cotisez 61,5 ans pour leur permettre de partir en moyenne à 56 ans.
Ne comptez pas sur les syndicats prÃĐsent au conseil d’administration de la CNAV pour vous dÃĐfendre et insuffler dans ce systÃĻme inique de la justice sociale.
Les groupuscules syndicaux Français ne sont que des anti-chambres de lobby fonctionnarisÃĐs.
FO, et la CGT ont phagocytÃĐ le Conseil d’administration de la CNAV, la caisse qui gÃĻre l’assurance vieillesse des employÃĐs du privÃĐ, par des reprÃĐsentants tous bÃĐnÃĐficiaires de rÃĐgimes spÃĐciaux, tous en conflits d’intÃĐrÊts, sans ÃĐlection libre, au terme de petits arrangements entre amis. 
Des dÃĐfenseurs acharnÃĐs de l’injustice sociale, ont mis en minoritÃĐ les plus concernÃĐs.
La reprÃĐsentativitÃĐ des salariÃĐs adhÃĐrents est pratiquement inexistante.
Le prÃĐsident GÃĐrard RiviÃĻre (FO) a refusÃĐ par avance toute rÃĐforme systÃĐmique remettant en cause les rÃĐgimes spÃĐciaux. Ce privilÃĐgiÃĐ su systÃĻme va quand mÊme pas se tirer une balle dans le pied, en rÃĐclamant justice et un rÃĐgime unique pour tous. Un comble pour syndicaliste supposÃĐ dÃĐfendre les intÃĐrÊts des affiliÃĐs du privÃĐ. 
Quelques sources pour aller plus loin :
Nombre de fonctionnaires :
AbsentÃĐisme :
EDF avantages exorbitants :
Lien   Lien
Conseil d’administration de la CNAV
Comparaison public privÃĐ
Lien  Lien

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