Archive | février, 2013

La sécu ou la ruine programmée.

Soumise à la dictature des Syndicats, la sécu, qui avait dès le départ le déficit inscrit dans les gênes, joue un rôle majeur dans la paupérisation du peuple français.

Comme un rituel, le fameux trou de la sécu revient chaque année à la fin de l’été. Ces jours-ci, il apparaît que le fameux déficit devrait être ramené à 13,9 milliards d’euros en 2012, contre 18,2 milliards en 2011 et 23,9 milliards en 2010. Le pouvoir a l’audace de crier victoire pour 2012 alors que ce sont de simples promesses et que, même en cas de réalisation, il s’agira toujours de déficit. La dérive financière est permanente et croissante : en 2002 le déficit était de 3,50 milliards d’euros. La Cour des Comptes, théoriquement chargée de surveiller, a écrit publiquement naguère qu’elle ne pouvait rien contrôler car il n’y avait pas de gestion.

Les remèdes imaginés dans le nouveau plan sont de même nature que dans les plans précédents. On tape au hasard sur les laboratoires, sur les patients avec de moindres remboursements, sur les indemnités d’arrêts de travail ; les complémentaires santés sont appelées au secours. La course éperdue se reproduit chaque année vers un équilibre qui, par nature, n’existera jamais. Cela ressemble au travail du sapeur camembert qui comblait un trou avec de la terre enlevée ailleurs !

Pour ceux qui ont la mémoire courte, il faut rappeler qu’en 1996, la dette était telle que le pouvoir de l’époque imagina de la cacher sous le tapis en créant à cette fin une bureaucratie nouvelle la CADES. Elle devait amortir 134 milliards jusqu’en 2025 et deux impôts furent inventés dans ce but : la CSG et la CRDS. Comme ces impôts ne suffisent pas, cette CADES emprunte sur le marché international pour combler davantage.

L’origine historique

Un rappel historique est nécessaire si l’on veut bien comprendre les raisons profondes de cette situation. C’est un gouvernement quasi communiste qui en 1946 créa la sécurité sociale, alors que personne n’en avait besoin : les risques qu’elle prétendait couvrir étaient, en effet, avant la dernière guerre très bien assurés par des circuits privés. Le projet de nationaliser ces risques rentrait, en fait, dans l’objectif fondamental de communiser la France.

En 1960 et pour mieux ramasser les sous, les URSSAF furent créées. Indépendamment du sigle, en lui-même significatif (!), ces organisations n’avaient pas d’existence légale et n’en n’ont toujours pas à notre connaissance, ceci à l’image du parti communiste lui-même.

Dans les gènes de l’organisation et dès le début, le déficit probable était inscrit. En effet, c’était et c’est toujours comme un gigantesque baquet où l’argent arrive de toutes parts et sans beaucoup d’efforts ; il en sort au hasard de l’humeur des politiciens et syndicalistes momentanément aux affaires, c’est-à-dire sans une véritable gestion. C’est pour cela qu’il est tout à fait faux d’utiliser des expressions comme : « assurance-maladie ». Une véritable assurance implique une série de contrats : choix des clients, mesure du risque, primes, indemnité en cas de sinistre, etc. Rien de tel avec la sécu. La preuve chiffrée de la ruine apparaît dans les tarifs des assurances maladie sur le marché international ; les Français qui peuvent en bénéficier pour des raisons diverses paient moins d’un tiers de ce qu’ils devraient verser à la sécu pour la prétendue assurance maladie dont ils sont arrivés à s’affranchir. Il est vrai que la sécu, pour sa défense, pourrait faire valoir les charges d’assistance qu’elle supporte d’une façon tout à fait abusive en faveur d’un grand nombre d’étrangers (CMU et AME) : même avec cette correction, la différence reste flagrante. La télévision France 3, pourtant soumise comme d’autres à la P.U.T. ou Pensée Unique Totalitaire, a dit un jour : « La Sécu avait dès son départ le déficit inscrit dans ses gênes ».

La paupérisation inévitable

Ainsi décrite cette administration imposée au peuple français joue un rôle majeur dans la paupérisation de ce même peuple français. Par ses dimensions titanesques après des extensions successives, elle absorbe une large part de l’activité nationale ; le monstre, quels que soient les changements de statut depuis sa création, reste étroitement soumis à la dictature de syndicats dont la légitimité est plus que douteuse et qui en tirent profit. L’effet de ruine survient inévitablement par plusieurs canaux.

D’abord, les charges sociales sont meurtrières ; ajoutées aux impôts, elles expliquent largement la destruction permanente du tissu industriel avec le chômage en conséquence. Ensuite vient le caractère obligatoire du système avec la tornade permanente des lois et règlements : des contrats libres sont toujours créateurs de richesse, car ils mettent en jeu la responsabilité personnelle.

À signaler l’asservissement progressif de la médecine au monstre étatique : le système comporte direction des prix, suppression des choix individuels, mise au pas des médecins et de l’industrie pharmaceutique, dictature des syndicats.

Il faut ajouter la stérilisation d’immenses capitaux. De tous temps les hommes épargnaient pour le jour où la maladie interviendrait et ces épargnes contribuaient à la richesse générale. Quand la sécu fut rendue obligatoire, elle obligea tout le monde à cotiser dans son immense gouffre, ce qui fit disparaître l’épargne correspondante et la richesse future qu’elle devait générer, avec notamment le jeu fabuleux des intérêts composés. Quelle est aujourd’hui la richesse manquante et quels sont les gigantesques capitaux qui ne sont pas nés ? Difficile à calculer. La quasi interdiction de la retraite par capitalisation a, aussi, privé l’économie de montants appréciable de capitaux que la capitalisation aurait mis en œuvre.

Pour la libération

La feuille de route qu’emprunterait un pouvoir « libérateur » pour sortir du piège peut être définie.

Il y aurait la libération de l’assurance-maladie avec la possibilité de s’assurer sur le marché international : cela devrait être relativement facile puisque des directives européennes sont claires à ce sujet. Un éditorial de la revue d’information de la mutuelle du ministère de l’Intérieur a écrit : « L’application des directives européennes qui tend à faire jouer la libre concurrence va nous obliger, un jour ou l’autre, à briser le monopole de notre sécurité sociale ». Sur le plan de la retraite il ouvrirait une large place à la retraite par capitalisation. Le problème des hôpitaux publics qui sont une source de perte est connu et devrait être géré. Également, il faudrait porter remède à l’assistance médicale très générale sous diverses formes en faveur d’étrangers qui seraient mieux soignés en restant chez eux.

Mais il faudrait encore que ce pouvoir libérateur ait l’intelligence et la volonté de s’attaquer à certaines vaches sacrées et ce n’est pas gagné d’avance.

 

Source:  Michel de Poncins

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Il écrit un livre sur sa Mairie : un an de mise à pied pour le fonctionnaire!

Il est bel et bien interdit de critiquer l’administration quand on y travaille. Jérôme Morin, 39 ans, fonctionnaire territorial à Pontault-Combault (Seine-et-Marne) entendait dénoncer avec humour les dérives de la fonction publique.

Il a été condamné, le 6 février dernier, pour avoir écrit « Abruti de fonctionnaire », un recueil de chroniques sur son quotidien à la Mairie, publié sous pseudonyme.

Le conseil disciplinaire de la Mairie avait proposé une mise à pied de dix-huit mois dont six mois avec sursis pour « manquement à l’obligation de réserve » : le tribunal administratif a suivi ses recommandations.

Jérôme Morin est à ce jour le fonctionnaire le plus lourdement sanctionné de France pour avoir outrepassé son devoir de réserve ( Voir le cas Aurélie Boullet, alias Zoé Shepard). Il se retrouve sans salaire et sans droit au travail avec l’interdiction de contracter un contrat dans le privé durant cette période.

L’administration marche sur la tête

« Locaux : lieux de travail des fonctionnaires, toujours bien aérés grâce à ceux qui brassent de l’air et à ceux qui le pompent ». Cette définition illustre bien l’esprit du livre de Jérôme Morin alias Henri Rouant-Pleuret.

Dans « Abruti de fonctionnaire », cet ancien agent municipal de Pontault-Combault témoigne de dix années passées dans l’administration de la Ville.

Avant de rejoindre « cette vénérable institution », selon ses mots, Jérôme Morin a travaillé dans le privé, « avec acharnement ». Arrivé dans le public, il s’est retrouvé face à un système de fonctionnement qu’il lui a fallu combattre…

Pour se protéger, Jérôme Morin a dû avancer masqué. Le narrateur de ses chroniques s’appelle Fabien et travaille à la Mairie de Poufoulah, au service environnement.

A Poufoulah, l’administration marche sur la tête. « Les idées, ici, on oublie » déplore-t-il. La moindre initiative qui pourrait amener un surcroît de travail est rejetée.

« Laisse-les polluer, ils votent ! »

Les « élus du peuple » ont d’autres chats à fouetter, d’ailleurs ils sont rarement à leur bureau. Mais ils ont toujours « l’air sérieux et compétent » ironise-t-il, et sont systématiquement réélus malgré les tricheries et les magouilles.

Quand l’agent municipal arrive au bureau, il doit suivre tout un rituel. Il allume son ordinateur, prend sa tasse, sa cuillère, sa bouteille et sa bouilloire, direction les toilettes.

Une fois revenu à son poste, il lui prend une envie soudaine, il repart. De retour à son bureau, il constate qu’il a oublié sa cuillère. Maintenant qu’il a tout, l’ordinateur fait des siennes.

Alors Fabien part faire sa ronde. Il voit une mère et sa fille en train de vider leur cendrier sur l’espace public. Les gens ne partagent pas l’amour pour la nature de Fabien. Il en parle à ses supérieurs qui lui rétorquent : « Laisse-les polluer, ils votent ! »

Fabien est conscient de ne brasser que de l’air dans son travail, mais à chaque fin de mois, il remercie son employeur de le payer. « Le tout c’est de rester à ta place (d’autruche), sinon tu vas te faire lyncher » lui a confié un collègue à son arrivée à la Mairie.

Le promoteur immobilier amateur du Maire, c’est pas tes histoires en somme. Le logement gratuit et la voiture de fonction de la directrice des services techniques, pareil. Ses 200 € mensuels de capsules à café que tu vas lui livrer à domicile, idem…

Dans la fonction publique, on a la sécurité de l’emploi mais aussi du poste occupé. Si la hiérarchie émet l’idée de te remplacer, le mot magique est  » tribunal administratif « . «  Quand tu sais des trucs, personne ne t’emmerde  » lui confie un collègue syndiqué.

Pour être tranquille, se dire surmené

En ce qui concerne les relations avec les chefs de service, il y a la CGT ! Ce ne sont pas tous des modèles de sérieux. Certains profitent de leur situation pour se protéger de la hiérarchie ou pour échapper à leur travail dans lequel « ils s’ennuient comme des rats » a entendu Fabien. En tout cas, ils sont bien trop nombreux et en cela desservent la cause.

Faire croire au surmenage, là est la clé de la tranquillité. C’est toute une stratégie, un art ! Le tout est d’être prévenu par mail des déplacements de sa supérieure afin d’anticiper une mine concentrée quand elle entre dans le bureau. « Elle gagne deux à trois fois plus et en fait dix fois moins » tonne Fabien.

Les chefs, « s’ils ont des bureaux individuels qui ferment à clé, c’est pour pouvoir faire la sieste tranquille » peut-on lire dans le dictionnaire de la  » dysfonction publique  » qui précède ces chroniques.

Les employés se plaignent. Mais « certains sont logés par la Ville, ils ont la sécurité de l’emploi, dix semaines de congés par an, travaillent très près de chez eux et sont sécurisés avec le syndicat » constate Fabien. Moi je ne vois pas les choses de cette manière : « Je suis un employé qui se contente de ce qu’il a ».

Finalement, Fabien alias Jérôme Morin sera mis au placard avant d’être condamné, début 2013, à 18 mois de mise à pied dont six mois avec sursis, la publication du récit constituant un manquement à son obligation de réserve.

Il a été probablement reconnu par un employé de la Mairie. C’est Monique Delessard, Maire PS de Pontault-Combault et son troisième adjoint qui avaient déposé plainte contre X en 2011 pour diffamation.

Jérôme Morin constate que le système a eu raison de lui, mais si nous regardons le bon côté des choses, « Abruti de fonctionnaire » a déjà été vendu à plus de 5 000 exemplaires…

Pierre Bergerault

 

Source le cri du contribuable

« Abruti de fonctionnaire » de Henri Rouant-Pleuret, Les éditions du Panthéon, novembre 2011, 304 pages – 20,28 €.

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Et si Maurice Taylor avait raison ?

Et si Maurice Taylor avait raison ?

130225

L’étonnante publication de la correspondance entre le président
de la firme américaine Titan et le ministre du prétendu Redressement industriel
fait rebondir le dossier de la désertification économique des activités de notre
pays.

D’excellents esprits s’inquiètent ou s’indignent de voir
disparaître l’industrie française. Christian Saint-Etienne en a fait la trame
de son livre comme de sa conférence, plus radicale, du 19 février.
Fait bien réel, et fort significatif : les usines de l’Hexagone ferment.
Les ouvriers français ne trouvent plus d’emploi dans leur pays. Des régions
hier encore considérées comme bassins de production deviennent des océans de
chômage. Les politiciens passent, ils promettent des solutions. Ils ne les
trouvent pas.

En 2007 un candidat promit qu’on allait réhabiliter la valeur
travail. Il fut élu p.de la r. Il fit quelques réformes. Mais rien ne fut
« réhabilité ». Il ne fut pas réélu.

En 2011 un de ses rivaux publiait un livre où il lançait un mot
d’ordre subtil. Il se préoccupait de produire en France. Cette dérivation du
slogan communiste d’hier « produisons français » est demeurée à peine
perceptible au regard des journalistes. Formule du PCF naguère, rhétorique FN
désormais. « C’était, aurait écrit Paul
Morand, un jeune homme d’autrefois, c’est-à-dire à peu près une jeune
fille d’aujourd’hui »
. Tout passe, tout
casse. Et tout lasse.

Ainsi donc malgré son méritoire essai l’agrégé d’histoire
François Bayrou assista d’abord à l’annexion de son programme puis à
l’effritement de son électorat. L’effort n’a pas plus été récompensé que le
travail n’avait été réhabilité.

En 2012, en effet, ça se gâte. En 1945 on avait fait du
stalinien Marcel Paul un ministre de la Production industrielle. Cette fois on
bombarde un avocat snobinard de Saône-et-Loire au « redressement »
industriel. Dossier après dossier, son incompétence éclate. Qu’importe, il est
présenté comme une sorte de chouchou, d’enfant terrible de la gauche pure et
dure. On l’encourage un peu partout, malgré les démentis du Premier ministre
Ayrault, cavalier sans assiette incapable de tenir sa monture.

Dans son échange de missives avec Maurice Taylor, il commet
quatre fautes :

1° la première consiste à laisser diffuser une lettre dont il
croit qu’elle va mettre l’opinion de son côté, mais qui n’était aucune destinée
à une circulation publique

2° la seconde consiste à répondre à ce qu’il considère lui-même
comme des propos extrémistes et provocateurs. Le propre de ce genre de
situation est qu’il ne faut précisément jamais tomber dans ce piège.

3° il menace. En toutes circonstances, cette attitude dénote
une faiblesse. Ou bien on prend effectivement des mesures hostiles, ou bien on
se tait. Mais bien plus ces mesures dont on agite faussement la perspective, – ou bien elles correspondent à
un devoir de contrôle des autorités françaises dans l’intérêt des
consommateurs, et alors inutile d’en brandir l’hypothèse, il faut agir – ou bien elles contredisent les
accords du Gatt d’hier, devenu OMC, laquelle est actuellement dirigée… par un socialiste
français M. Pascal Lamy.

4° La plus grave est de s’enferrer dans une position intenable,
et anti économique. Il cite le nom d’un officier de Louis XVI devenu l’enseigne
d’un grand magasin, il invoque les liens historiques entre deux pays, là où il
implore en définitive un investisseur privé étranger.

Or, à relire à deux fois la lettre de Maurice Taylor,
factuellement, on ne voit pas, en dehors du style, ce qu’elle contiendrait de
faux.

Il ne se trompe que sur un point, en qualifiant de
« fou » un syndicat qui n’a jamais cessé depuis 1947 de mériter tout
simplement l’appellation de communiste.

Si on ne voulait pas d’un discours réaliste typiquement
américain, et de sa façon peu diplomatique, si peu politicienne de dire la
vérité, il ne fallait pas aller chercher Titan, il ne fallait pas bercer de
cette illusion les ouvriers de l’usine Goodyear.

Le 5 février encore Les Échos nous informaient très
sérieusement que : « La CGT demande au groupe Titan de reprendre
les pneus agricoles »
, etc.

Dans l’univers de Montebourg on n’aime pas entendre dire que

deux et deux font quatre et que la terre est à peu près ronde. On juge cela
grossier et déprimant. On préfère encore recevoir les encouragements de
Mélenchon qui rend Jean-Marc Ayrault responsable des erreurs répétées du
camarade Montebourg « cet Américain est un rustre arrogant. Il s’adresse
à la France comme un gringo aux latino-américains. D’où lui vient cette
insolence ? C’est évident, il a vu comment il a baissé les yeux devant
Mittal. Ayrault a donné un signal aux patrons et à la finance mondiale :
en France, ils sont les rois ! à ce niveau de gravité, c’est au Premier
ministre de monter en ligne. Son silence est consternant. »

Avec de tels raisonnements on comprend M.
Taylor : un syndicat fou, un gouvernement incapable, une gauche en délire.
Pourquoi un industriel américain investirait-il dans un pays pareil ? « Posez la question, dit-il à propos de Montebourg, à cet imbécile ».

sources: http://www.insolent.fr/ 

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La sécurité sociale est elle un monopole? Chapitre1

Une caisse unique à adhésion forcée présente tous les inconvénients d’un monopole.

Les syndicats partie prenante dans la gestion des caisses de l’assurance maladie nous ont engagé depuis des années sur une route contradictoire entre les politiques sociales menées à l’échelle nationale et les politiques menées à l’échelle communautaire, leurs discours non alarmistes et non anticipateurs sont coupables. Leur silence actuel en pleine connaissance de cause l’est encore plus.

go-secu
L’affaire est grave ! On vous prend pour des incapables de comprendre et on vous ment volontairement. Si vous êtes aujourd’hui tenus dans l’ignorance et dans le manque de transparence, c’est que les représentants de l’état et les syndicats ouvriers et patronaux Français nous ont conduit dans une impasse..
C’est que le décret européen risque de poser à long terme le problème de la survie du système, sachant que le financement de l’assurance-maladie repose à 59% sur les cotisations patronales et salariales, ce système français qui est fondé sur la répartition est remis en cause. Plus tard vous le saurez, plus dure sera la chute. Mais ils ne seront plus là pour assumer.
Comme je l’ai déja remarqué, dès que l’on explique à un Français qu’il est légal de pouvoir partir de la sécurité sociale, sa première réaction est le doute et la moquerie. La certitude du monopole de la sécu est encré tellement fort dans l’esprit des Français qu’ils ont du mal à le croire. Et pourtant ce n’est que la vérité.
Les gens de gauche, n’acceptent pas cette critique et cette contradiction. Cet article avant de sortir a du subir une censure honteuse récurente des modérateurs en sur-nombre d’Agoravox. Notez leur ostracisme et leur esprit sectaire de la contradiction. Une forme de totalitarisme de la pensée unique.
Beaucoup de Français ont du mal a dissocier la solidarité (URSAFF) de la sécurité sociale (assurance maladie et retraite).
Cette confusion vient de la feuille de paye Française illisible. La complexification sert souvent a cacher des vérités.
Afin de parvenir à un marché unique dans le domaine de la protection sociale, ont été signées 3 directives européennes, abrogeant de fait le monopole de la Sécurité sociale, toutes branches confondues.
Il ressort de ces textes officiels que les Français peuvent s’assurer librement, pour tous les risques relatifs à la maladie, la vieillesse, les accidents du travail et le chômage auprès de la Sécurité sociale ou d’une société d’assurance ou d’une institution de prévoyance ou d’une mutuelle en France ou dans la CEE.
La Sécurité sociale française entretient volontairement la confusion entre le « régime de sécurité sociale » (la législation) et les organismes habilités (caisses, mutuelles, assurances privées, etc.) avec la bénédiction des gouvernants depuis 1945 qui ne souhaitent pas montrer qu’ils nous ont enfermé dans une pyramide de Ponzi.
La sécurité sociale a été instaurée administrativement en octobre 1945, pour remplacer les assurances sociales privées qui existaient auparavant. étendue progressivement à presque toute la population, elle n’a jamais été confirmée par le suffrage universel
Le 17 février 1986 est signé l’Acte Unique Européen, dont le principal objectif est la création, le 1er janvier 1993, d’un marché unique dans lequel la libre circulation des personnes,des biens, des services et des capitaux est assurée.
Dans le libre marché, il est impensable d’obliger un Européen venant travailler en France à résilier ses assurances privées (ou abandonner sa caisse de retraite) pour cotiser au « système » français.
Afin de parvenir à un marché unique dans le domaine de la protection sociale, ont été signées 3 directives européennes, abrogeant de fait le monopole de la Sécurité sociale, toutes branches confondues :
92/49/CEE (assurance directe autre que l’assurance sur la vie)
92/50/CEE (procédures de passation des marchés publics de services ; cette directive a été subrogée dans un ensemble de directives plus importantes et plus générales)
92/96/CEE (assurance directe sur la vie)
Il ressort de ces textes que les Français peuvent s‘assurer librement, pour tous les risques relatifs à la maladie, la vieillesse, les accidents du travail et le chômage auprès de la Sécurité sociale ou d’une société d’assurance ou d’une institution de prévoyance ou d’une mutuelle en France ou dans la CEE.
C’est en application de la directive 92/49/CEE qu’en Allemagne les caisses publiques d’assurance-maladie sont en concurrence depuis janvier 1996. Depuis, de nombreux indépendants ont quittés la sécurité sociale traditionnelle.
La France a transposé les directives européennes 92/49/CEE, 92/50/CEE et 92/96/CEE par les lois du 4 Janvier 1994 et les lois du 8 Août 1994 concernant les lois relatives aux Assurances de Prévoyance et de santé, mais elle n’a transposé les directives européennes relatives au code des mutuelles que dans la loi du 17 Juillet 2001 ratifiant l’ordonnance n°2001-350 du 19 Avril 2001.
En 2006 un communiqué fondamental de la CEE, confirme la fin des monopoles et l’obligation faite aux États membres de respecter la libre prestation de services dans le cadre de la sécurité sociale…..
Et le communiqué va plus loin encore, en confirmant que les caisses sociales françaises fonctionnent dans la plus totale illégalité pour avoir étés instaurés sans concurrence.
L’arret ARRET WATTS C 372 / 04 DU 16 MAI 2006 met fin à toute ambiguité pour ceux qui auraient des soutes.
La lecture de l’article 94 écrit ceci :
«  À cet égard, il convient de rappeler que, selon une jurisprudence bien établie, 
l’article 49 CE s’oppose à l’application de toute réglementation nationale ayant 
pour effet de rendre la prestation de services entre États membres plus difficile que 
la prestation de services purement interne à un État membre. » 
Pour faire clair, depuis le 19 avril 2001, le Code de l’assurance, le Code de la Sécurité Sociale et le code de la Mutualité autorisent les sociétés d’assurance, les institutions de prévoyance et les mutuelles à pratiquer les opérations d’assurance « branche entière », c’est a dire être en concurrence avec la sécu, et personne ne peut s’y opposer. C’est légal.
L’état Français se doit de respecter les dispositions du droit communautaire. Ainsi, une sécurité sociale monopolistique constituerait un obstacle à la libre circulation des services sur le territoire de l’Union.
Le mot  » Sécurité Sociale  » est un terme connoté historiquement, et malheureusement idéologiquement ce qui provoque des débats trop passionnés Le vrai mot qui colle à la réalité est « assurance maladie » et « assurance retraite ».
Depuis l’arrêt du Conseil d’État, les organismes de Sécurité sociale ont le statut d’organismes de droit privé chargés d’une mission de service public.
Les différents risques de la sécurité sociale assurés sont la maladie, la famille, la retraite, les accidents du travail et maladies professionnelles.
Les caisses de sécu actuelles sont spécialisées, le régime général (CNAM, CNAV),le régime agricole (MSA), le régime des indépendants (RSI), et les régimes spéciaux liste bas de page (1*)
Comme les caisses actuelles de sécurité sociale sont de droit privé. En droit communautaire, elles sont dans le domaine concurrentiel. A ce titre, la sécurité sociale classique peut aussi faire faillite.
A ce jour, elles sont à l’état de statut quo, et aucune d’entre elle n’est allée transversalement sur le terrain de l’autre. Aucune n’a montré une volonté d’entrer en concurrence. Aujourd’hui seul le régime des étudiants est en situation de concurrence, instauré plus tard que les autres caisses.
L’état, les syndicats ont phagocyté les centres de décision de ces dernières, pour que chacune préserve son monopole de fait. Le RSI aurait parfaitement le droit de prendre en charge un assuré social actuellement pris par le régime général comme l’inverse.
Aucune sécu actuellement n’a essayé de prendre des parts de marché à l’étranger, ni essayé à date de modifier le système en place.
L’affiliation à un régime de soins de santé est certes obligatoire, mais sans aucune obligation de passer par le monopole des caisses professionnelles traditionnelles qui vous sont présentées. Et ça c’est une INFORMATION MAJEURE NON RELAYEE PAR NOS MEDIAS.
L’affiliation à un régime de retraite est obligatoire, mais le régime par répartition n’est absolument pas obligatoire.
La jurisprudence européenne confirme que la CSG, n’est pas un impôt mais une cotisation des sécurités sociales classiques affiliées de l’état. La CSG n’est due que par ceux qui sont à quelque titre que ce soit, d’un régime affilié français d’assurance maladie.
Ceux qui ont un régime privé autre de SS sont dispensés de prélèvement de CSG sur les revenus. (comme les frontaliers).
Les caisses de sécurités sociales actuelles sont sous le régime de la concurrence, par le droit Européen pour la santé comme pour la retraite.
Le régime général n’a de général que le nom. C’est une caisse de salariés, considéré comme une caisse professionnelle parmi les autres et comme les autres soumise au droit de la concurrence.
Lorsque que vous partez de la sécurité sociale, vous devez justifier d’une autre assurance maladie et d’une cotisation à une assurance retraite. La jurisprudence considère que l’assurance vie par capitalisation est une assurance retraite. Vous ne dépendrez plus des organismes affiliés à l’état. Tout simplement. Il vous restera à charge l’URSAFF, qui sert à payer la CAF et la solidarité.
Partir c’est « déranger un monopole ». N’oublions pas que la sécu c’est un budget de180 milliards d’Euros. Si nous partons en masse le système doit se remettre en cause ou s’écroule. Ce qui est inquiétant, c’est cette volonté de cacher et remettre toujours à demain la divulgation de la vérité.
En France le nombre qui a quitté l’assurance maladie classique est compris entre 5 et 10 000 personnes.
Ces assurances sont dites au 1er euro.
Actuellement 3 sociétés privées ont demandé un agrément officiel et sont capables d’assurer hors sécu les français.
Une Danoise : IHI, une Luxembourgeoise : DKV et une Anglaise :AMARIZ.
Des contrats français existent dit aux « non assujettis »Â : April, Solly Azar, Alptis, ACF etc….
Autant vous le dire de suite, si vous êtes fonctionnaire, vous ne pourrez pas partir de vos caisses de santé et de retraite. C’est l’état employeur qui décide pour vous. Pour l’instant cette situation ne c’est pas présenté. Les régimes spéciaux sont alimentés en direct par l’état. Compte tenu des avantages inhérents, vous auriez certainement tord de quitter cette situation.
Si vous êtes salarié, c’est l’employeur qui décide pour vous. Compte tenu du contexte, il sera rare de trouver un employeur a se désengager pour vous, et gérer de manière différencié un salarié. Vous avez peu de possibilité de changement pour l’instant.
Par contre si vous êtes indépendant ou TNS (travailleur non salarié), vous avez dans le bilan, les comptes de l’ensemble de la cotisation maladie et retraite avec vous. Ces cotisations sont actuellement calculées en pourcentage de vos revenus. Passer au privé vous fera passer d’un prélèvement au pourcentage à un prélèvement fixe. Pour une cotisation complète entre 250 et 400€ par mois (moyenne non contractuelle), vous serez assuré à l’identique de la sécu pour la partie santé-hospitalisation, il vous restera a prendre une assurance vie par capitalisation pour la retraite.
Vous recevrez une carte verte de sécu classique. Les 3 sociétés étrangères sont agréées et remboursent au minimum à l’identique que la CNAM, la MSA ou le RSI. Elles disposent d’un choix plus large et vous pouvez compléter chez eux ou une autre complémentaire la partie non habituellement remboursée.
Le calcul semble intéressant, Les cadres et profession libérales sembles avoir avantage à faire jouer la concurrence. Vous passerez d’une cotisation au pourcentage à une cotisation fixe ce qui facilite les prévisionnels et la compétitivité. Les sommes économisées pourraient être considérables.
Si le régime de santé peut absorber en théorie le concurrence, le régime de retraite par la répartition, implique des résultantes qui amènent des questions. La retraite des anciens ne sera plus financée si tous les individus partent vers une retraite par capitalisation.
C’est une réalité d’une information que nos concitoyens n’ont pas encore absorbé. L’élite française, par son silence semble particulièrement coupable. Les syndicats gestionnaires des caisses ont une lourde culpabilité de ne pas vous informer par omission volontaire.
Ce schéma donne raison à ceux qui expliquent que la répartition est une pyramide de Ponzy. C’est au moment ou la base réclame son du et que les rentrées sont moindres que la pyramide s’écroule.
Si la population se met à choisir la retraite par capitalisation, les dégâts sur la retraite par répartition pourraient être considérables. 
Les promoteurs sont ces politiciens de gauche comme de droite, ces syndicalistes gestionnaires qui ont caché cette réalité et laissé sciemment se monter la pyramide. 
Le médecin Claude Reichman a quitté la SS en 1994 à la tête d’une fronde d’opposition au monopole de la Sécu. Avec une poignée d’irréductibles gaulois, devant la puissance publique il a aligné plusieurs procès et aujourd’hui c’est confirmé, le monopole n’est plus.
Les plus importants procès, il les a gagnés avec son association.
Les assurances maladie actuelles exercent aujourd’hui leurs activités en créant dans l’esprit des clients une confusion avec l’exercice d’une fonction publique. 
Les prestations obligatoires d’une assurance maladie doivent comprendre au moins :
-Les cas d’état morbide :
-Les soins de praticiens de médecine générale, y compris les visites à domicile ;
-les soins de spécialistes donnés dans des hôpitaux à des personnes hospitalisées ou non hospitalisées et les soins de spécialistes qui peuvent être donnés hors des hôpitaux ;
-La fourniture des produits pharmaceutiques essentiels sur ordonnance d’un médecin ou d’un autre praticien qualifié.
-L’hospitalisation lorsqu’elle est nécessaire ;
-En cas de grossesse, d’accouchement et de leurs suites :
-Les soins prénatals, les soins pendant l’accouchement et les soins postnatals, donnés soit par un médecin, soit par une sage-femme diplômée ;
-L’hospitalisation lorsqu’elle est nécessaire.
-Ne jamais vous exclure après l’apparition d’un symptôme ou maladie lorsque vous êtes assuré.
N’importe quelle mutuelle ou assurance privée est à même de gérer le risque, comme l’assurance maladie classique.
Dans de nombreux pays les taux de remboursements des assurances privés sont meilleurs que dans le notre . En France le taux de remboursement est de 54%, en Allemagne 65%, en Suède de 71% et en Angleterre 90%. Non seulement notre assurance santé collective est l’une de celle qui rembourse le moins, mais en plus c’est la plus chère d’Europe.
Les mauvais remboursements de nos organismes de sécu actuels obligent nos concitoyen à prendre systématiquement une mutuelle complémentaire. qui augmentent le coût par personne.
Toutes les mutuelles, toutes les assurances Françaises sont parfaitement informées qu’elles peuvent se substituer aux caisses maladie affiliées de l’état Français.
Gageons qu’avec l’affluence grandissante, ces assurances étrangères prennent pied en France ou qu’une assurance ou une mutuelle Française face réellement son métier. Assurer les clients qui ne veulent plus de l’assurance maladie affiliée à l’état.
Le système français de retraite est un système par répartition. Ce système repose sur le fait que l’on cotise pour les autres et non pour soi.
Ce système repose sur une forme de chaîne « pyramidale », qui peut être assimilée au système Ponzi, où les personnes ayant cotisé, se sentent flouées et « escroquées », puisque ces sommes liées aux cotisations sont immédiatement  » détruites » par le système. 
Dans toutes les chaînes pyramidales, ceux qui souffrent le plus sont ceux qui ont étés les derniers à rentrer. Les nouvelles générations sont particulièrement exposées à l’inconsistance de ce système.
Le droit communautaire oblige maintenant la Sécurité sociale, à adopter les règles du Droit commun ou Droit naturel, un droit basé sur l’acceptation de la libre concurrence, antagoniste du système par répartition.
Le principe d’un libre choix de des opérateurs ou organismes de protection sociale et de retraite étant du ressort de l’individu.
Pour quitter la sécu il faut être certainement épaulé. Le mieux si vous voulez le faire, c’est de faire partie d’un groupe comme l’association de Claude Reichman pour professions libérales ou la Confédération Nationale des Entrepreneurs si vous êtes entrepreneur.
Ces gens sont rodés à la sortie de la sécu, leurs avocats acquis à la cause de la liberté de choix de son opérateur santé sont une aide en cas de litige ou incompréhension.
(1*)Liste des régimes spéciaux : Banque de France, Caisses départementales de retraite des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, Chambres de commerce et d’industrie de Colmar, de Strasbourg, de Toulon, de la Moselle, Chemins de fer secondaires d’intérêt général et des chemins de fer d’intérêt local et de tramways, Clercs et employés de notaires, Collectivités locales, Comédie française, Fonctionnaires civils et militaires de l’État, Imprimerie Nationale, Industries électriques et gazières, Ouvriers des établissements industriels de l’État, Marins, Mineurs, Port autonome de Strasbourg, Régie autonome des transports parisiens, Régimes de retraite de diverses communes et de divers établissements publics des départements du Bas-Rhin, Haut-Rhin et de la Moselle, Société d’exploitation industrielle des tabacs et allumettes (SEITA), Société nationale des chemins de fer (SNCF), Théâtre national de l’Opéra de Paris.
(2*)Ce texte vous informe de la législation européenne et de la liberté de choix de son assurance maladie. Il n’est pas une incitation a sortir de la sécu.
Quelques sources :

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Prévisions de croissance : ce que va nous coûter l’entêtement de Hollande

A force de vouloir tout faire, il ne se passe rien. Et pourtant, c’est le credo de François Hollande. Malgré les mauvaises prévisions : le gouvernement maintient ses objectifs de croissance et de baisse du chômage. Le déficit, lui, sera réduit l’année prochaine aux fameux 3% du PIB espérés. Un mélange bancal qui emmène la France droit dans le mur.

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Le Président de la République a, lors de sa visite du 23 février au Salon de l’agriculture, pris acte des nouvelles prévisions de croissance et de déficit pour 2013. Il a cependant maintenu les objectifs qu’il avait fixés à l’automne dernier. Dans la conférence de presse qu’il a faite, il a alors déclaré : « La trajectoire est bien celle d’arriver à un équilibre des finances publiques à la fin du quinquennat (…) Pour y parvenir, il n’est pas besoin d’ajouter de l’austérité en 2013 simplement tenir nos engagements ». Puis, revenant sur le propos : « Mais nous avons à donner des gages de sérieux budgétaire en 2014 et notamment des économies qui devront être faites dans tous les budgets, de l’État, des collectivités locales de la sécurité sociale pour que nous puissions continuer à réduire nos déficits publics ». Il a aussi maintenu son objectif d’inverser la courbe du chômage, en d’autres termes d’arrêter la montée continue que nous connaissons et de commencer un mouvement de réduction, dès 2014 : « 2013 sera marquée par une progression du chômage. En 2014 nous serons sur une reprise.  À partir de là, nous pouvons commencer à créer de l’emploi ». Tout montre que le Président et le gouvernement  entendent continuer la même politique, et ce en dépit d’une évolution de la situation toujours plus défavorable, mais qui était prévisible (et avait été prévu) depuis la rentrée 2013.

La persistance dans l’adversité est une qualité. Elle est importante pour tout responsable. L’obstination peut même être en temps de crise une grande qualité. Mais l’entêtement infantile, celui qui vous fait vous crisper sur un objectif que vous savez inatteignable mais qui n’en est que plus désiré, qui vous fait perdre toute mesure et tout sens des réalités, est l’un des pires défauts que l’on puisse imaginer chez un gouvernant. François Hollande se veut persistant ; hélas, il n’est qu’entêté.

Les prévisions de croissance, qui déterminent largement la trajectoire de réduction des déficits et de la dette, étaient connues dès le mois de septembre. Aux 0,8% de croissance qui, à l’époque, constituaient le credo du gouvernement et de ses représentants, les économistes pouvaient déjà rétorquer des chiffres bien plus faibles, compris en 0 et -0,5%. La raison en était, et en est toujours, fort simple. Pour réduire le déficit au-dessous de la valeur de la croissance nominale, ce qui est la condition d’une réduction du poids de la dette en pourcentage du PIB, un gouvernement peut augmenter les impôts ou diminuer les dépenses ; le gouvernement français a choisi de faire les deux. Or, ces deux politiques ont un impact négatif de la croissance. En fait, celle-ci est liée à la pression fiscale comme au montant des dépenses par ce que l’on appelle le « multiplicateur des dépenses publiques », qui est et sera la grande vedette de l’année 2013. Or, on sait depuis l’hiver 2010-2011 que la valeur de ce multiplicateur varie fortement suivant qu’un pays est en expansion ou en stagnation. Quand tout va bien, des valeurs inférieures à 1 sont la règle, en général autour de 0,5 à 0,6. Mais, quand on est face à des difficultés économiques importantes, la valeur de ce multiplicateur augmente fortement, pour atteindre de 1,5 à 2,5. En fait, il a été calculé à 1,7 en Espagne et à 2,1 en Italie. Un taux de croissance de 0,8% en 2013, compte tenu des augmentations d’impôts et  des réductions de dépenses publiques qui étaient engagées, était compatible avec une valeur de 0,5, mais pas avec des valeurs supérieures à 1. Un calcul réalisé à partir d’une valeur de 1,4, soit un chiffre inférieur aux chiffres Espagnols et Italiens, et se situant à la limite basse des études économétriques, donnait une croissance à 0%. C’est ce qui fut publié sur ce carnet dès octobre 2012.

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La BPI, déjà aux mains des notables régionaux ?

La Banque publique d’investissement (BPI) aura décidément beaucoup fait parler d’elle avant même d’exister.

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Déjà une longue histoire de conflits d’intérêts

Conçue au départ dans le dos de Jean-Yves Gilet et François Drouin, les dirigeants du FSI et d’Oséo, totalement tenus à l’écart, la BPI, montée sur le schéma 51% à l’État et 49% à la CDC doit prendre comme axe de travail les PME en récupérant les attributions du FSI et d’Oséo. Mais très vite les patrons de région, emmenés par le socialiste Alain Rousset (Aquitaine), montent au créneau, bien décidés à décrocher une place de choix dans le nouvel ensemble. Reçus le 12 septembre par François Hollande, ils se voient promettre la présidence du comité national d’orientation de la future banque, deux sièges au conseil d’administration et une présidence dans les comités régionaux chargés d’accorder des fonds propres. Nous sommes alors un certain nombre, ayant connu les SDR, à craindre le pire, la mainmise des notables locaux en mal de clientélisme sur ce nouvel outil.

Puis survient l’épisode du choix de Lazard comme banque-conseil de Bercy : Matthieu Pigasse, le principal associé gérant étant aussi actionnaire des Inrockuptibles, employeur d’Audrey Pulvar, compagne de Montebourg. On nous jura la main sur le cœur qu’il n’y avait pas de lien, que le choix de l’un par le concubin de l’autre n’était que pur hasard. N’empêche que lorsque Montebourg et Pulvar se sont séparés, cette dernière a été illico virée des Inrockuptibles, comme quoi…

Et puis il y eut la vive discorde entre Moscovici et Montebourg pour savoir qui en serait le parrain. Et puis il y eut la guerre entre le Trésor et la CDC pour détenir la majorité, guerre que Hollande finira par trancher à la « radsoc » pour reprendre l’expression d’un responsable de CDC par un 50/50 qui n’augure rien de bon pour sa gouvernance.

Et puis voici maintenant la nomination de Ségolène Royale au poste de Vice-Président. Inutile de présenter l’ancienne candidate aux élections présidentielles, l’ancienne concubine de l’actuel Président, c’est au titre de Présidente de région, donc de notable locale, qu’elle est nommée. Outre l’aspect un tantinet népotiste qui plane sur cette nomination dans une structure qui a déjà connu quelques soupçons, la nomination d’un poids lourd de la notabili-nomenklatur socialiste au poste de vice Président de la BPI ne rassure pas les professionnels sur le futur mode de fonctionnement de l’institution. Bien au contraire. Le fiasco d’Heuliez est à bien des égards la démonstration de ce que nous avons le plus à craindre de cet interventionnisme politique clientéliste qui est le propre de nos pays d’Europe du Sud.

Mais au-delà de ces événements sulfureux, la BPI se met au travail

La Banque publique d’investissement (BPI) vient de lancer deux nouvelles aides financières pour aider les entreprises innovantes. La première est le Prêt pour l’innovation (PPI) qui, pour un montant compris entre 30 000 et 1 500 000 euros, est destiné à financer les dépenses matérielles et immatérielles liées à l’industrialisation et la commercialisation d’une innovation. Ce prêt est d’une durée de sept ans, mais remboursable à partir de la troisième année. « Le PPI aidera les entreprises à franchir la « vallée de la mort », en permettant de financer le passage d’un projet de recherche et développement à une production industrielle régulière », est-il précisé dans un communiqué du gouvernement (qui, décidément, tient à tenir les rênes en direct).

Le second coup de pouce annoncé par la BPI est le préfinancement du Crédit d’impôt recherche (CIR). Il est destiné aux PME qui en ont déjà bénéficié l’année précédente. Il permet alors de recevoir une avance de trésorerie sur le CIR de l’année en cours, plafonnée à 80% du montant du CIR de l’exercice précédent. « Les PME n’auront donc plus à attendre, comme aujourd’hui, l’année suivante pour récupérer le Crédit d’impôt recherche correspondant : c’est une avance de trésorerie importante qui profitera aux PME innovantes », explique le gouvernement dans un communiqué. Pour rappel, le montant moyen du CIR représente 30% des dépenses de R&D.

Sur le web.

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Le CICE est un gloubiboulga immonde et indigeste.

L’État est le principal boulet Français de la compétitivité.

Nos entreprises soufrent fortement. Les réglementations Françaises de gestion sont repoussantes et irritantes au maximum. Le nouveau « pacte de compétitivité » suit cette même logique bureaucratique et ignorante de la réalité entrepreneuriale.

La France, est sur le chemin du plus grand désastre économique de la zone euro et nos élites Françaises sont restées dans un déni. La compétitivité de nos entreprises est une urgence absolue.

Pourquoi a France n’est pas compétitive ?

Depuis plusieurs années, le fossé de compétitivité entre la France et ses partenaires dont son principal, l’Allemagne ne cesse de grandir.
La France a plusieurs facteurs de différences avec ses partenaires qui rendent ses services et ses produits moins compétitifs, c’est à dire moins attrayants pour les acheteurs potentiels.
Si la culture Française privilégie les gens en place, ou les acheteurs sont souvent prisonniers des habitudes, l’attitude de consommation dans d’autres pays est souvent différente. La compétition et la comparaison est une constante chez nos principaux partenaires commerciaux.
L’entrepreneur est pour l’élite française de Bercy auto-proclamée un personnage qui a le temps de lire, intégrer et digérer la législation la plus ubuesque du monde, aussi bien fiscale que sociale, et qu’il dispose d’un temps infini pour remplir des déclarations de demande d’avance de CICE comme du temps de faire valider le zinzin a sa banque et passer son temps a faire de la paperasse et courir les guichets.
Donc pour palier au manque de compétitivité de nos entreprises, nos élites Enarchiques nous ont sorti un CICE. Un Crédit d’Impôt Compétitivité Entreprise.
Une 1ere faute lourde : le nom !
Dans l’esprit de beaucoup, le mot « crédit » est associé à cadeau, cash-back ou prime.
Vous ne pouvez parcourir un forum de gauche sans voir la création de la haine anti entreprise par des accusations factices de soit disant « cadeaux aux entreprises que ferait l’état.
Dans n’importe quel autre pays occidental, cela se serait appelé de l’impôt négatif. Mais pas chez nous, il est de bon ton de montrer que l’entreprise doit soumission à Bercy. Appeler par son nom le CICE, c’est à dire « impôt négatif », c’est admettre par les mots que l’entreprise est trop ponctionnée.
La 2eme faute lourde : le paiement décalé.
Le paiement du CICE se fera à l’entreprise bilan clôturé. C’est a dire N+1. Voyant l’erreur nos élites ont un peu rectifié et feraient des exceptions pour « certaines entreprises ». Par exemple des entreprises en difficulté. Vous avez vous la définition d’une entreprise en difficulté ?
La 3eme faute lourde : ne concerne pas ceux qui en ont le plus besoin de marge.
Si on comprend bien le CICE (crédit d’impôt) est un abaissement de l’impôt sur les bénéfices. Encore faut il que les entreprises fasses des bénéfices ! Seulement en France les bénéfices des entreprises sont particulièrement faibles. Nombreuses sont les PME qui en font peu voire des pertes. Les entreprises qui feront des « pertes » à répétition, recevront en cumul que l’année future ou ils feront des bénéfices. On imagine déjà les sociétés qui ne recevront jamais rien.
La 4eme faute lourde : mélange de torchons et de serviettes.
Vous les avez écoutés ? Théoriquement le CICE est fait pour palier le coût élevé du travail et compenser des charges sociales très différenciées de nos partenaires commerciaux. On aurait pu imaginer une baisse des charges, ou un crédit sécu ou un crédit URSAFF ou un crédit Caisses de retraite. Mais non. On mélange l’impôt société avec des prélèvements sociaux. Ubuesque mélange.
La 5eme faute lourde : un financement qui désavantagera les plus petites minuscules structures du pays.
Le financement du CICE est réalisé par une augmentation de TVA. La plus grosse progression sera la TVA intermédiaire qui va passer de 7 à 10%. C’est principalement la TVA des petites structures. La TVA des métiers de main d’œuvre comme la restauration, ou le bâtiment. Ces petites structures vont jouer le rôle de principal percepteur d’une recette qui ira directement dans la poche de leurs compétiteurs, les plus grosses structures. Les structures unipersonnelles, ne sont pas des salariés classiques, mais des TNS (travailleurs non salariés). Le CICE étant basé sur la masse salariale, ils seront exclus du dispositif. Eux qui ont créé courageusement leur propre emploi, non seulement seront percepteurs, obligé d’augmenter leur tarifs avec cette hausse de TVA, pour qu’en plus cet argent aille dans les entreprises concurrentes plus grosses qu’elles. Fumeux !
La 6eme faute lourde : de la paperasse à n’en plus finir.
La compétitivité passe aussi par moins de bureaucratie. La on peut dire que la compétitivité en prend un coup. Le CICE est une machine à litiges et une machine à contrôles fiscaux. Quid des salariés au forfait ? Quid des heures supplémentaires et des primes ? Effets pervers de seuil  ? La masse salariale estimé à date de bilan ou à date calendaire, moyenne salariale ou salaires individuels séparés ? A quelle date la masse salariale sera-t-elle appréciée ? A une date calendaire, fin 2013 ou fin 2012, ou en fonction de la clôture de l’exercice social, ou en moyenne sur l’année calendaire ? Quid des entreprises en régime d’intégration ? Quid du paiement et des acomptes sur l’IS ? Quid si l’entreprise a disparu avant la régularisation ? Etc, etc… Nos Énarques doivent penser que le chef d’entreprise pourra augmenter sa compétitivité en passant son temps à parcourir les textes, la législation, les guichets de personnes pas encore formées et adapter son cas particulier au machin.
La 7eme faute lourde : Exit les CDD.
Vous ne le savez peut être pas, mais en France 78% des nouvelles embauches sont en CDD. Et dans ces 78% de nouvelles embauches, ces CDD nouveaux embauchés sont des embauches de peu de temps. Les CDD de plus de 6 mois sont des exceptions. Et bien ces CDD qui contribuent au CICE, par leur travail ne pourront pas bénéficier ni directement ni indirectement de l’argent du CICE. Quand l’argent arrivera…Ils ne seront plus dans les effectifs de l’entreprise.
La 8eme faute lourde : Trop tard ! 
Pour ceux qui gèrent une PME actuellement en France, nous pouvons affirmer que 2012 est « l’année des gros impayés ». L’expérience terrain n’a pas besoin d’attendre les statistiques INSEE de la fin 2012, pour vous le faire savoir, jamais les PME n’ont accumulé autant de retard de paiement qu’actuellement. 2013 sera l’année anti-choc de compétitivité et l’année du choc fiscal sur les PME. La compétitivité n’attendra pas sagement 2014 la réception du CICE pour pousser à la faillite de nombreuses entreprises. Sfac Heuler l’assureur de créances annonce au minimum 75 000 faillites en 2013. Une chose est sure, le changement c’est pas maintenant en plus le changement c’est consternant. Il n’empêche qu’on peut redouter que l’État ou les organismes de Sécurité sociale reprennent d’une main ce qui a été donné de l’autre : les pertes d’emplois sur 2013 vont se monter au minimum à 150.000 selon Rexecode, ce qui aboutirait à des pertes très conséquentes de cotisations sans compter les indemnités de chômage. Une augmentation des cotisations sera-t-elle évitable, sachant que le déficit de l’assurance-chômage pour 2012 va atteindre 2,6 milliards, et qu’il est d’ores et déjà prévu à 4,1 milliards pour 2013 ?
La 9eme faute lourde : un état qui fait de la cavalerie financière.
Pour financer le CICE, l’état à réalisé un tour de passe passe financier sur le dos des entreprises. En France, on ne parle que de la dette du pays. C’est une dette bancaire limité à 3% du PIB maintenant. Mais la dette du CICE est posée sur l’ensemble des PME du pays qui emploie des salariés. Ce n’est pas une dette « bancaire ». Elle permet de présenter un bilan sans augmentation du chiffre de la dette, mais sans les faits la France s’achète une nouvelle dette.
La 10eme faute lourde : La haine de Sarkozy,
Nous savons tous que la compétitivité passe par la baisse des charges sociales sur les salaires. Ce n’est pas parce que Sarkozy était l’ennemi à abattre qu’il fallait tout jeter. Dans ce domaine au moins sa méthode de baisse des charges avait le mérite d’être simple et adapté aux réalités économiques des PME.
La 11eme faute lourde : faire croire que ce sera financé par des économies sur le budget de l’état.
Ils font tous mine d’y croire ! Même Parisot. L’état c’est 42% de masse salariale. L’état c’est 25% de la population Française qui en dépend directement ou indirectement. C’est le lobby le plus puissant d’Europe. 
Hollande et ses sbires ne vont quand même pas nous faire croire que cette population qui vote à 80% à gauche et constitue sa base électorale puisse écouter le sens des réalités.
Les obligés de l’état du secteur protégé Français sont sur-bénéficiaires d’avantages corporatistes et clientélistes depuis toujours.
Vous croyez Franchement qu’ils sont prêt à admettre qu’ils ont plus de vacances que toute la population ? Vous croyez qu’ils sont capables de simplement admettre que leur régime de retraite est scandaleusement inéquitable ? Vous croyez qu’avec des élus fonctionnaires en « détachement », qui votent un budget sciemment en conflit d’intérêt vont voter contre l’employeur qui les reprendra leur mandat terminé ? Vous croyez qu’ils sont pret à admettre que leur salaire c’est vos contraintes ?
Naïfs !
Il faut partir de vérités premières. Ce sont nos entreprises, et nos entrepreneurs, qui créent des richesses et donc la croissance. L’État ne créé rien, au mieux il redistribue, au pire il paralyse et gaspille.
Ce sont les entreprises qui créent des richesses. Ce sont les entreprises qui créent l‘emploi et la croissance. Derrière les entreprises ou les ménages, il y a les personnes réelles qui travaillent, épargnent, consomment et payent les fonction régaliennes du pays.
Le gouvernement prétend l’avoir compris en adoptant des mesures démagogiques vaguement inspirées du rapport Gallois. 
Mais c’est d’abord une révolution des esprits qu’il faut provoquer.
Une bonne partie de la population, qui croit vivre éternellement de la redistribution et de l’assistanat, et se satisfait d’une soumission aveugle à un état incompétent, il faut qu’elle se dise que la récession leur enlèvera l’essentiel de leurs moyens d’existence.
Le CICE rejoint la philosophie OSEO que la majorité des PME ne consulte même plus.
Il sera comme tous ceux qui savent et ont monté un jour un dossier ANVAR OSEO, Un effet d’aubaine si t’es dans les bonnes cases et sI t’as la chance de répondre le bon jour au bon moment aux bons critères, avant le nouveau changement de critère d’atribution. 
Le CICE est un gloubiboulga immonde et indigeste.
Il faut arrêter cette manière de gérer à la soviétique. Il n’y a pas besoin de sortir de l’ENA pour savoir que pour la compétitivité il faut passer de l’age de la complexification à l’age de la simplicité. 

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Acquis sociaux et régimes spéciaux ne sont qu’injustices sociales

C’est tabou d’en parler, il faut dire que le lobby des bénéficiaires de « droits acquis » est nombreux. Sa réactivé est bruyante, syndicalisée. Elle impérialise sa morale par ses grèves sa proximité dans l’état Français, l’un des plus Jacobins au monde.

Au total, c’est donc 25,7% de l’emploi français qui est sous « droits acquis », soit plus d’un quart des Français.

Les syndicats sont devenus l’anti chambre du lobby du public. La sur-représentation des bénéficiaires de « droits acquis et l’ultra politisation de leur direction va à l’encontre des salariés du privé.

La fonction publique est sur représentée, ce à quoi il faut ajouter, les missionnés de service public type caisses nationales du régime général de la Sécurité sociale, les organismes consulaires, les groupements d’intérêt public, les établissements publics à caractère industriel ou commercial, les autorités constitutionnelles, les élus.
Les entreprises financées par les collectivités publiques La Poste, la SNCF, la RATP, EDF, GDF, Aéroports de Paris, etc), qui représentent aussi 5,7 % de l’emploi total.
Le mot d’ordre de ces privilégiés c’est : «  nous cotisons moins mais on en bénéficiera plus que les autres »,
La présentation chiffrée et simplement sensée des chiffres qui parlent sans grandes explications de leurs avantages différenciés, vous vaudra en retour la stigmatisation et l’ostracisme. La négation de l’évidence.
Systématiquement ils noieront le poisson en une minimisation de la réalité de leurs avantages et une défausse derrière « les riches » ou tout autres boucs émissaires qui justifierait qu’ils aient droit a des différences sociales injustifiées. C’est vrai que quand on a gouté aux privilèges, difficile de s’en passer.
Les statutaires, représentent officiellement 20 % de l’emploi en France. Il s’agit là de la fonction publique au sens juridique strict (nombre de personnes dépendant de l’administration ou d’établissements publics administratifs), leurs privilèges sont innombrables. Le statut protège du licenciement. Même pour faute grave ou lourde, le licenciement est anecdotique, moins de 60 personnes par an.
Les statutaires sont automatiquement reclassés. Parfois le chef de service préfère promotionner à un poste supérieur l’incompétent pour ne plus l’avoir à le supporter dans son service. La montée hiérarchique dans ces cas n’a rien a voir avec la compétence.
Nos bénéficiaires de « droits acquis » sont des privilégiés du temps de travail. On travaille dans le public 37h hebdomadaires contre 38,6h dans le privé (source Eurosat), pire l’écart se creuse au fil du temps, le privé a tendance a travailler plus longtemps, le public de moins en moins. Ces chiffres ne tiennent pas compte de l’absentéisme de la fonction publique.
L’absentéisme dans l’éducation nationale est un tabou, une ligne jaune qui attire les foudres de la stigmatisation de celui qui ose le dire. Quiconque ose s’aventurer sur ce terrain risque d’y laisser sa carrière. Claude Allègre en a fait les frais lorsqu’il a voulu lutter contre l’absentéisme chez les professeurs. Cette dénonciation publique a même signé son arrêt de mort politique.
Les 850 000 enseignants représentent un tiers des agents de l’état. Une maladie, la « weekenniste » frappe de plein fouet sans que la médecine ne trouve de solution. 81% des arrêts courts de l’éducation nationale sont adossées aux week-end. (sources rapport Darcos)
Les maladies cumulent 15 jours par an et par enseignant de moyenne (hors maternité). 2 fois plus que leurs collègues du privé qui font le même métier.
Sur le terrain de l’absentéisme, l’éducation nationale a trouvé bien plus fort, la fonction publique territoriale.
Selon la DGCL,dans la fonction publique territoriale, l’absentéisme est de 22,3 jours par an pour les titulaires. Sarkozy n’a même pas fait peur, puisque que le chiffre continue de s’accentuer inexorablement.
Si vous abordez le sujet vous aurez des explications « fumeuses » d’explication pas très convaincantes comme l’age moyen des fonctionnaires. Bien entendu, la remise en question de la gestion laxiste des personnel ne sera jamais la cause.
Nos braves bénéficiaires de « droits acquis », bénéficient en priorité des aides familiales. Si le salarié ordinaire reçoit des allocations familiales, Nos bénéficaires de « droits acquis » trouvent tout a a fait normal d‘en avoir plus que vous. Les agents payés par l’état perçoivent un « supplément familial de traitement  », par enfant à charge, avec un « petit bonus  » indexé au traitement. Initié par les hauts fonctionnaires, il avantage généreusement ces derniers, même si il est limité en valeur.
Nos fonctionnaires bénéficiant d’un logement de fonction, en plus d‘un loyer qui ne correspond pas à la réalité du marché bénéficient d’une dérogation de non fiscalisation de l’avantage en nature sur l’impôt sur le revenu. C’est pas beau ça ? T’as un loyer moins cher et en plus l’avantage en nature est défiscalisé.
Nos privilégiés bénéficient de « passe droit » dans le logement HLM. Ils y sont « sur-représentés » par des logements réservés. Le temps d’attente c’est plus cool pour eux.
Contrairement a des idées reçues, les salaires sont bien meilleurs dans la fonction publique, les cotisations sociales sont moindres que le privé, et la croissance des revenus individuels plus rapide. Les régimes spéciaux sont un comble de l’iniquité sociale. Le calcul est de loin plus avantageux, l’assiette est réalisée sur les 6 derniers mois au lieu de 25 ans dans le privé.
Il est d’usage dans certains ministères d’un changement de grade en fin de carrière pour booster la retraite. A ce jeu cynique, Bercy, les hauts fonctionnaires des grandes écoles en ont fait une règle de réseau.
Aucun Enarque haut fonctionnaire en France ne part sans une croissance de son grade avant les six mois fatidiques de sa fin de carrière. Là ou dans le privé il est inconcevable de promotionner une personne qui part dans les six mois.
La cour des comptes va sûrement pas le dénoncer, ce sont des Énarques qui font les rapports.
Les régimes spéciaux, ce sont : des retraites 100 % garanties, la pension calculée sur les dernières rémunération, les cotisations qui n’augmentent jamais, la réversion sans plafond ni conditions, les bonifications et trimestres gratuits, sans compter les innombrables « spécialités maison » de chaque régime. Non seulement ces privilèges demeurent, mais les inégalités se creusent encore ! Quand certains continueront à partir dès 50 ou 55 ans, les autres ne pourront liquider avant 62 ans.
Quand un patron du privé cotise pour vous 15% pour la retraite, l’état cotise pour l’agent public 63% de son traitement en charge. On vous expliquera que les primes ne sont pas incluses, dans le calcul de la pension de retraite, ce qui est tout a fait normal, puisque au cours de sa carrière aucune des primes ne subit de prélèvements sociaux, et en plus partiellement faux depuis 2003, les réformes Fillon incluent 5% des primes.
En matière de retraite, les régimes spéciaux des entreprises financées par les collectivités publiques comme EDF font encore mieux. Leur régime de retraite privilégié est déficitaire et c’est carrément par la caisse de retraite des salariés qui paye leurs privilèges différenciés. Vous cotisez 61,5 ans pour leur permettre de partir en moyenne à 56 ans.
Ne comptez pas sur les syndicats présent au conseil d’administration de la CNAV pour vous défendre et insuffler dans ce système inique de la justice sociale.
Les groupuscules syndicaux Français ne sont que des anti-chambres de lobby fonctionnarisés.
FO, et la CGT ont phagocyté le Conseil d’administration de la CNAV, la caisse qui gère l’assurance vieillesse des employés du privé, par des représentants tous bénéficiaires de régimes spéciaux, tous en conflits d’intérêts, sans élection libre, au terme de petits arrangements entre amis. 
Des défenseurs acharnés de l’injustice sociale, ont mis en minorité les plus concernés.
La représentativité des salariés adhérents est pratiquement inexistante.
Le président Gérard Rivière (FO) a refusé par avance toute réforme systémique remettant en cause les régimes spéciaux. Ce privilégié su système va quand même pas se tirer une balle dans le pied, en réclamant justice et un régime unique pour tous. Un comble pour syndicaliste supposé défendre les intérêts des affiliés du privé. 
Quelques sources pour aller plus loin :
Nombre de fonctionnaires :
Absentéisme :
EDF avantages exorbitants :
Lien   Lien
Conseil d’administration de la CNAV
Comparaison public privé
Lien  Lien

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