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La sécu, est elle un monopole, chapitre n°2

Mythe 1 : la Sécurité sociale est un acquis social plébiscité par tous les Français
La réalité :
La sécurité sociale fut élaborée par le (CNR), au sortir de la guerre.  Elle est instaurée par un gouvernement provisoire non élu.Sorti d’un programme politique organisé par les communistes inféodés à l’URSS.  Les professions agricoles, les salariés des régimes spéciaux n’y adhéreront pas.  Il existait avant des caisses de retraite qui fonctionnaient très bien, mais le gouvernement de Vichy, avait détourné les provisions des assurances sociales vieillesse pour les donner aux « vieux travailleurs ».
On peut parler en ce qui concerne la Sécurité sociale « d’abus de droit », puisqu’en en mai 1946, la proposition de Constitution de la IVe République est rejetée par référendum.
Mythe 2 : la Sécurité sociale, c’est l’État
La réalité :
L’organisation de la Sécurité sociale est par construction indépendante de l’État. Le Code de la Sécurité sociale est juxtaposé à la Constitution.  Les Caisses, l’URSSAF sont de droit privé (comme des mutuelles qu’elles sont en réalité), avec mission de « service public ».
Il n’y a pas en France d’assurance maladie étatique comme dans certains pays. Une assurance maladie étatique aurait au moins l’avantage de fournir une couverture minimale dont les coûts seraient maîtrisés, tout en laissant par ailleurs le mutualisme et l’assurance privée se développer librement et couvrir la grande majorité des personnes.
Cependant, on peut parler d’étatisation rampante de l’assurance maladie durant ces dernières années.  L’exécutif des Caisses est désigné par le gouvernement.  Les représentants aux conseils d’administration sont majoritaires de régimes spéciaux les comptes de la Sécurité Sociale sont formatés par le ministère avant d’être présentés au Parlement (censé exercer un contrôle), et la fixation des taux de cotisation échappe aux partenaires sociaux. L’État fixe le prix des médicaments, la rémunération des médecins, leur numerus clausus, décide de l’agrément des cliniques privées…
Il y a par ailleurs un grand nombre d’organismes de nature juridique différente mais dits « de sécurité sociale » : on compte plus de 1 000 organismes différents (les caisses à elles seules comptant plus de 100 000 employés), et même un « musée de l’assurance maladie » et un « Comité d’histoire de la Sécurité sociale », sans parler des « Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie », « Haute autorité de santé ».
Mythe 3 : Grâce à la Sécurité sociale, le système de santé français est un des meilleurs au monde
La réalité :
Le système de santé n’a rien à voir avec la Sécurité sociale, qui n’a jamais soigné personne, et qui se contente de « gérer » des flux monétaires, en prélevant les uns et en indemnisant les autres. Le progrès technique en matière de médecine n’est pas de son fait, pas davantage la compétence du personnel médical.
Le système de santé français n’est pas le meilleur du monde (voir le scandale du sang contaminé dans les années 80, ou la canicule de 2003), mais s’il était aussi mal en point que la branche maladie, et aussi fossilisé que l’organisation de la Sécurité sociale, on pourrait légitimement s’inquiéter.
Il y a heureusement un système de santé privé plus efficace et moins coûteux que le public. Les médecins (autres que ceux de l’hôpital public) ne sont pas des fonctionnaires, bien qu’ils soient de plus en plus prisonniers (volontaires) des contraintes que leur impose l’organisation de la SS (depuis 1971 le « conventionnement » les oblige à pratiquer les tarifs SS), tout comme les « assurés » assujettis.
Le système de santé français, est de plus en plus menacé dans son ensemble par la SS, « assureur public », qui n’a pas d’autre moyen pour essayer de contrôler les dépenses que de limiter l’offre de soins en imposant règlementation sur règlementation (dossier médical personnel, dispositif de médecin traitant, parcours de soins, plafonds pour les dépenses de santé, ticket modérateur, CSG, CRDS, etc.). On peut d’ailleurs noter que ces contraintes ne sont pas conformes à l’ordonnance du 19 octobre 1945, qui énonçait le principe selon lequel le patient aurait le libre choix absolu du praticien, les honoraires de ce dernier étant fixés par entente directe avec le médecin.
Mythe 4 : La Sécurité sociale assurance maladie est universelle : tout le monde y a droit
La réalité :
Ceux qui ne cotisent pas n’ont droit à rien.
En pratique, soit les non-cotisants ont suffisamment de moyens (diplomates, rentiers, inactifs…) et peuvent se payer une assurance privée à un prix intéressant (bien moins cher que ce que paie un assujetti à la SS) ; soit ils sont trop pauvres et peuvent bénéficier (sous certaines conditions et pour un certain temps) de la CMU (Couverture maladie universelle) instaurée en 2000.
Une particularité de l’assurance maladie française est d’étendre sa couverture à ceux qu’on appelle les « ayants droit » du cotisant (les enfants, le conjoint), qui en bénéficient sans devoir cotiser en contrepartie (ce qui n’est pas le cas avec les assurances privées). Ce système faussement généreux fait donc payer à la collectivité les choix personnels des couples (j’ai le « droit » d’avoir des enfants, et la société « doit » s’occuper d’eux). Il explique une partie du déficit (pour un seul cotisant, il peut y avoir un grand nombre d’ayants droit).
Mythe 5 : Cotiser est une façon de faire preuve de solidarité, cela permet à ceux qui n’ont pas les moyens d’être quand même couverts, grâce à la CMU.
La réalité :
La CMU n’est pas prélevée sur les cotisations sociales, mais de l’impôt. Cotiser ne vous rend donc pas « solidaire » envers les plus pauvres. La CMU, d’invention récente, est comparable aux systèmes américains Medicare et Medicaid, plus anciens.
Mythe 6 : La Sécurité sociale a permis à une large population de se soigner.
La réalité :
Cette affirmation est une pétition de principe qui fait fi de la réalité historique.
Historiquement, les médecins ont toujours soigné même ceux qui n’avaient pas de ressources pour payer leurs honoraires. Le serment d’Hippocrate le prévoit : « je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera ». Dans le passé, il n’y avait pas de tarif conventionné : les médecins adaptaient leurs honoraires aux moyens de leur patient, ils pratiquaient ainsi une solidarité directe au niveau le plus proche du terrain. Vous pouvez relire tout Zola, vous ne trouverez pas d’exemple d’un médecin qui ait refusé des soins à un malade sous prétexte que celui-ci ne pouvait pas payer.
Mythe 7 : La Sécurité sociale (assurance maladie) est moins chère.
La réalité :
La gratuité n’a pas de prix, ou plutôt : elle coûte très cher !
Cette « gratuité » de l’assurance maladie (hors vieillesse et accidents du travail) coûte aujourd’hui plus de 13 % du salaire complet, loin de son chiffre initial de 1945, qui représentaient le total assurance maladie + assurance vieillesse + assurance accidents du travail). Notons que pour certaines catégories d’assurés privilégiés (fonctionnaires, salariés SNCF…) les cotisations sont plus basses.
Une assurance maladie privée offrirait les mêmes prestations pour beaucoup moins cher, même pour un smicard.
Le coût de l’assurance maladie pour un salarié smicard, (SMIC au 18/02/2013 :1 425,67 Euros) Le total des charges santé retenues d’assurance maladie est de 302€.
Aujourd’hui, le salaire brut de brut complet est autour de 2 196 Euros. La part prélevée pour l’assurance maladie en représente plus de 13 %. Notez qu’on n’a pas tenu compte des cotisations d’assurance maladie complémentaire (mutuelle), versées également par l’employeur, qui augmente encore le montant prélevé.
Le total des retenues dues à l’assurance maladie seule sur l’année est de 302 x 12=3624 Euros.
Or il y a des assurances santé privées moins chères, même dans le cas du smicard !
Par exemple, la compagnie anglaise Amariz, qui assure des prestations équivalentes à la SS française (http://www.amariz.fr), propose un contrat avec le tarifs suivant (moyenne en fonction de l’age) de 2000€ à l’année pour une assurance identique 100 % sur base du tarif de convention SS). C’est une assurance santé, vous ne pouvez être radié même en cas de maladie grave.
La comparaison est d’autant plus favorable aux assurances privées que le salaire de l’assuré est élevé (puisque la prime est fixe et non proportionnelle au salaire). Pour un cadre ou un travailleur indépendant qui gagnent bien leur vie, les cotisations prélevées au titre de l’assurance maladie représentent souvent de 10 000 à 15 000 Euros par an, alors qu’avec 2000 Euros ils peuvent avoir une assurance santé privée équivalente.
Mythe 8 : Les taux de remboursement de la Sécurité sociale sont excellents
La réalité :
Ils sont parmi les plus bas d’Europe.
Il est notoire que l’optique et les soins dentaires sont très mal remboursés (quelques euros pour les lunettes ou les lentilles). Le taux de remboursement moyen des médicaments est un des plus bas d’Europe : 54 %, contre 65 % en Italie, 71 % en Suède, et 90 % au Royaume-Uni. Il en est de même pour les soins médicaux et les soins hospitaliers.
L’impact est d’autant plus important que les dépenses de santé représentent en France 9,5 % du PIB, en tête des pays européens (avec l’Allemagne). On est bien loin de l’ambition d’origine de la SS qui était de rembourser les frais médicaux à 80 %. Un des arguments de défense de la SS est que le progrès technique (médical) entraînerait une augmentation des coûts, contre-vérité manifeste.
Mythe 9 : L’employeur paye une partie des cotisations sociales, ce qui est un avantage appréciable pour le salarié
La réalité :
Les cotisations sociales, tant salariales que patronales, font partie du salaire.
Les cotisations sociales sont séparées fictivement en cotisations salariales et cotisations patronales. En réalité, les cotisations patronales n’appartiennent pas au patron, elles font partie des avantages et appartiennent donc au salarié. C’est un point confirmé par la législation européenne, qui définit une rémunération comme étant « le salaire ou traitement ordinaire de base ou minimum, et tous autres avantages payés directement ou indirectement, en espèces ou en nature, par l’employeur au travailleur en raison de l’emploi de ce dernier. » (point 2 de l’article 141, ex article 119, du traité d’Amsterdam).
Le salarié serait largement gagnant à toucher son salaire complet et à s’assurer librement par lui-même. Le fait que ce soit le patron (en fait la SS) qui décide à sa place ressortit d’un paternalisme digne du XIXe siècle (« si on les laisse libres, ils ne s’assureront pas », « si on leur donne leur salaire complet, ils vont aller tout dépenser au bistrot »). Etonnamment, on estime que le salarié est assez responsable pour aller voter et décider ainsi de l’avenir de son pays, mais pas pour adhérer de lui-même à une assurance !
Mythe 10 : Le fameux « trou » de la Sécurité sociale est un faux problème : il existe depuis des décennies et on ne s’en porte pas plus mal
La réalité :
Le choix politique a été de vivre à crédit en reportant sur les générations futures la charge du remboursement des déficits (car le trou correspond à une dette auprès de créanciers français et internationaux qu’il faudra bien rembourser).
L’assurance maladie française, c’est 21 réformes (toutes inefficaces), une dette de 100 milliards d’Euros, des déficits de plusieurs milliards d’Euros chaque année.
La Sécurité sociale vit sur le mythe que les ressources collectives sont illimitées. Le « trou », se transforme en gouffre irréversible tant que les créanciers gardent un minimum de confiance.
La sécurité sociale épouse la pensée de la dinde de la théorème de la dinde. Du point de vue de la dinde, l’idée qu’elle se fait de la vie peut se résumer à « on va me nourrir tous les jours jusqu’à ma mort naturelle, et cela ne changera jamais ». Chaque jour qui passe semble confirmer ce point de vue. Mais un jour, avant la fin de sa vie vient son exécution.
Une dette un jour doit être remboursée ! Ce jour là arrivera indubitablement.
Mythe 11 : Il est plus économique d’avoir en France une caisse unique plutôt que de multiples assurances privées. Il y a des économies d’échelle, il n’y a pas de frais de publicité, pas d’impôt, etc.
La réalité :
Monopole ne signifie pas économie ! Pourquoi l’assurance maladie de la SS est-elle plus chère qu’une assurance santé privée ?
Une caisse unique à adhésion forcée présente tous les inconvénients du monopole : inefficacité, prix excessifs faute de concurrence, files d’attente, irresponsabilité, etc.
Ses coûts de gestion (les chiffres fournis varient entre 3 % et 8 %) contre 15 % pour le privé. ne tiennent pas compte, outre tous les inconvénients intrinsèques du monopole, des gaspillages, de la désorganisation, des effectifs pléthoriques, des détournements (tous les mois la presse sort des affaires de fraude portant parfois sur des dizaines de millions d’Euros).
Un petit pourcentage d’une somme colossale reste une somme colossale. La situation de monopole de la SS lui permet de ne pas gérer la dépense : elle ne peut que la subir, ou la refuser préalablement. Ce ne sont pas les frais de gestion qui importent, mais bien ce que l’ensemble du dispositif coûte à chacun et lui rapporte. Et là, les chiffres sont éloquents.
Mythe 12 : En matière d’assurance maladie, il n’existe pas d’offre alternative à celle de la Sécurité sociale
La réalité :
Ne pas confondre monopole de droit et monopole de fait !
De même qu’avant la SS existaient des « sociétés de secours mutuel » et des assurances sociales, il existe aujourd’hui des mutuelles et des assurances privées qui font de l’assurance santé. Le monopole forcé n’est en rien un monopole « naturel ».
Mythe 13 : La Sécurité sociale doit être considérée simplement comme une assurance
La réalité :
Elle en a le nom, elle y ressemble, mais ce n’en est pas une ! Elle mélange de façon illisible certaines caractéristiques qui la rapprochent de l’assurance et d’autres de la solidarité.
La Sécurité sociale assurance maladie n’est pas une assurance, car elle ignore volontairement le risque, et ceci dès l’origine (1945), ce qui rend impossible la mutualisation des risques qui est le fait de l’assurance (la distinction entre l’assurance maladie et l’assurance vieillesse n’est intervenue qu’en 1967 !). Avec la Sécurité sociale assurance maladie, il n’y a pas de « prime » mais des prélèvements proportionnels aux revenus, qui s’apparentent davantage à un impôt, il n’y a aucun rapport entre ce qu’on verse et ce qu’on reçoit, ni de « contrat » c’est un arbitraire complet qui règne, au bon vouloir des fonctionnaires et des gestionnaires. Faute de prime et de contrat, on ne peut pas parler d’assurance.
Ce n’est pas qu’une question de définition ou de technique, on a là la raison profonde qui fait que la Sécurité sociale ne peut remplir son rôle (prétendu) d’assurance sociale. Elle se limite à être un système idéologique de redistribution. En général, les discussions autour de la Sécurité sociale ne se placent pas longtemps sur le terrain économique, assurantiel ou médical, elles tournent très vite à l’idéologie : pour ses adeptes, la Sécurité sociale est justifiée non parce qu’elle serait efficace, mais parce qu’elle est « Ã©galitaire ». Mais l’égalité, les principaux bénéficaires ont une lecture particulière.
Mythe 14 : La Sécurité sociale est indispensable, car les assurances privées ne peuvent pas prendre en charge les maladies graves, les patients âgés, l’hospitalisation, etc., elles ne peuvent assurer que les personnes sans risques majeurs. La santé est un domaine par nature non rentable.
La réalité :
Les assurances privées remboursent frais médicaux, hospitalisation, etc., à 100 % des frais réels. Pour l’hospitalisation, il peut y avoir un plafond par exemple 1 500 000 Euros dans le cas de la compagnie IHI, ce qui fait que même avec des soins intensifs à 2 000 Euros/jour on est pris en charge.
Comme son nom l’indique, l’assurance maladie est d’abord et avant tout une question d’assurance, une technique qui est maîtrisée depuis longtemps, alors que la Sécurité sociale ne fait pas de l’assurance, mais de la redistribution aveugle et clientéliste.
L’existence d’assurances privées plus efficaces et moins coûteuses démontre que la santé est un domaine rentable.
Les opposants au système privé souhaitent en réalité condamner le profit pour perpétuer un système redistributif par fanatisme idéologique.

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Acquis sociaux et régimes spéciaux ne sont qu’injustices sociales

C’est tabou d’en parler, il faut dire que le lobby des bénéficiaires de « droits acquis » est nombreux. Sa réactivé est bruyante, syndicalisée. Elle impérialise sa morale par ses grèves sa proximité dans l’état Français, l’un des plus Jacobins au monde.

Au total, c’est donc 25,7% de l’emploi français qui est sous « droits acquis », soit plus d’un quart des Français.

Les syndicats sont devenus l’anti chambre du lobby du public. La sur-représentation des bénéficiaires de « droits acquis et l’ultra politisation de leur direction va à l’encontre des salariés du privé.

La fonction publique est sur représentée, ce à quoi il faut ajouter, les missionnés de service public type caisses nationales du régime général de la Sécurité sociale, les organismes consulaires, les groupements d’intérêt public, les établissements publics à caractère industriel ou commercial, les autorités constitutionnelles, les élus.
Les entreprises financées par les collectivités publiques La Poste, la SNCF, la RATP, EDF, GDF, Aéroports de Paris, etc), qui représentent aussi 5,7 % de l’emploi total.
Le mot d’ordre de ces privilégiés c’est : «  nous cotisons moins mais on en bénéficiera plus que les autres »,
La présentation chiffrée et simplement sensée des chiffres qui parlent sans grandes explications de leurs avantages différenciés, vous vaudra en retour la stigmatisation et l’ostracisme. La négation de l’évidence.
Systématiquement ils noieront le poisson en une minimisation de la réalité de leurs avantages et une défausse derrière « les riches » ou tout autres boucs émissaires qui justifierait qu’ils aient droit a des différences sociales injustifiées. C’est vrai que quand on a gouté aux privilèges, difficile de s’en passer.
Les statutaires, représentent officiellement 20 % de l’emploi en France. Il s’agit là de la fonction publique au sens juridique strict (nombre de personnes dépendant de l’administration ou d’établissements publics administratifs), leurs privilèges sont innombrables. Le statut protège du licenciement. Même pour faute grave ou lourde, le licenciement est anecdotique, moins de 60 personnes par an.
Les statutaires sont automatiquement reclassés. Parfois le chef de service préfère promotionner à un poste supérieur l’incompétent pour ne plus l’avoir à le supporter dans son service. La montée hiérarchique dans ces cas n’a rien a voir avec la compétence.
Nos bénéficiaires de « droits acquis » sont des privilégiés du temps de travail. On travaille dans le public 37h hebdomadaires contre 38,6h dans le privé (source Eurosat), pire l’écart se creuse au fil du temps, le privé a tendance a travailler plus longtemps, le public de moins en moins. Ces chiffres ne tiennent pas compte de l’absentéisme de la fonction publique.
L’absentéisme dans l’éducation nationale est un tabou, une ligne jaune qui attire les foudres de la stigmatisation de celui qui ose le dire. Quiconque ose s’aventurer sur ce terrain risque d’y laisser sa carrière. Claude Allègre en a fait les frais lorsqu’il a voulu lutter contre l’absentéisme chez les professeurs. Cette dénonciation publique a même signé son arrêt de mort politique.
Les 850 000 enseignants représentent un tiers des agents de l’état. Une maladie, la « weekenniste » frappe de plein fouet sans que la médecine ne trouve de solution. 81% des arrêts courts de l’éducation nationale sont adossées aux week-end. (sources rapport Darcos)
Les maladies cumulent 15 jours par an et par enseignant de moyenne (hors maternité). 2 fois plus que leurs collègues du privé qui font le même métier.
Sur le terrain de l’absentéisme, l’éducation nationale a trouvé bien plus fort, la fonction publique territoriale.
Selon la DGCL,dans la fonction publique territoriale, l’absentéisme est de 22,3 jours par an pour les titulaires. Sarkozy n’a même pas fait peur, puisque que le chiffre continue de s’accentuer inexorablement.
Si vous abordez le sujet vous aurez des explications « fumeuses » d’explication pas très convaincantes comme l’age moyen des fonctionnaires. Bien entendu, la remise en question de la gestion laxiste des personnel ne sera jamais la cause.
Nos braves bénéficiaires de « droits acquis », bénéficient en priorité des aides familiales. Si le salarié ordinaire reçoit des allocations familiales, Nos bénéficaires de « droits acquis » trouvent tout a a fait normal d‘en avoir plus que vous. Les agents payés par l’état perçoivent un « supplément familial de traitement  », par enfant à charge, avec un « petit bonus  » indexé au traitement. Initié par les hauts fonctionnaires, il avantage généreusement ces derniers, même si il est limité en valeur.
Nos fonctionnaires bénéficiant d’un logement de fonction, en plus d‘un loyer qui ne correspond pas à la réalité du marché bénéficient d’une dérogation de non fiscalisation de l’avantage en nature sur l’impôt sur le revenu. C’est pas beau ça ? T’as un loyer moins cher et en plus l’avantage en nature est défiscalisé.
Nos privilégiés bénéficient de « passe droit » dans le logement HLM. Ils y sont « sur-représentés » par des logements réservés. Le temps d’attente c’est plus cool pour eux.
Contrairement a des idées reçues, les salaires sont bien meilleurs dans la fonction publique, les cotisations sociales sont moindres que le privé, et la croissance des revenus individuels plus rapide. Les régimes spéciaux sont un comble de l’iniquité sociale. Le calcul est de loin plus avantageux, l’assiette est réalisée sur les 6 derniers mois au lieu de 25 ans dans le privé.
Il est d’usage dans certains ministères d’un changement de grade en fin de carrière pour booster la retraite. A ce jeu cynique, Bercy, les hauts fonctionnaires des grandes écoles en ont fait une règle de réseau.
Aucun Enarque haut fonctionnaire en France ne part sans une croissance de son grade avant les six mois fatidiques de sa fin de carrière. Là ou dans le privé il est inconcevable de promotionner une personne qui part dans les six mois.
La cour des comptes va sûrement pas le dénoncer, ce sont des Énarques qui font les rapports.
Les régimes spéciaux, ce sont : des retraites 100 % garanties, la pension calculée sur les dernières rémunération, les cotisations qui n’augmentent jamais, la réversion sans plafond ni conditions, les bonifications et trimestres gratuits, sans compter les innombrables « spécialités maison » de chaque régime. Non seulement ces privilèges demeurent, mais les inégalités se creusent encore ! Quand certains continueront à partir dès 50 ou 55 ans, les autres ne pourront liquider avant 62 ans.
Quand un patron du privé cotise pour vous 15% pour la retraite, l’état cotise pour l’agent public 63% de son traitement en charge. On vous expliquera que les primes ne sont pas incluses, dans le calcul de la pension de retraite, ce qui est tout a fait normal, puisque au cours de sa carrière aucune des primes ne subit de prélèvements sociaux, et en plus partiellement faux depuis 2003, les réformes Fillon incluent 5% des primes.
En matière de retraite, les régimes spéciaux des entreprises financées par les collectivités publiques comme EDF font encore mieux. Leur régime de retraite privilégié est déficitaire et c’est carrément par la caisse de retraite des salariés qui paye leurs privilèges différenciés. Vous cotisez 61,5 ans pour leur permettre de partir en moyenne à 56 ans.
Ne comptez pas sur les syndicats présent au conseil d’administration de la CNAV pour vous défendre et insuffler dans ce système inique de la justice sociale.
Les groupuscules syndicaux Français ne sont que des anti-chambres de lobby fonctionnarisés.
FO, et la CGT ont phagocyté le Conseil d’administration de la CNAV, la caisse qui gère l’assurance vieillesse des employés du privé, par des représentants tous bénéficiaires de régimes spéciaux, tous en conflits d’intérêts, sans élection libre, au terme de petits arrangements entre amis. 
Des défenseurs acharnés de l’injustice sociale, ont mis en minorité les plus concernés.
La représentativité des salariés adhérents est pratiquement inexistante.
Le président Gérard Rivière (FO) a refusé par avance toute réforme systémique remettant en cause les régimes spéciaux. Ce privilégié su système va quand même pas se tirer une balle dans le pied, en réclamant justice et un régime unique pour tous. Un comble pour syndicaliste supposé défendre les intérêts des affiliés du privé. 
Quelques sources pour aller plus loin :
Nombre de fonctionnaires :
Absentéisme :
EDF avantages exorbitants :
Lien   Lien
Conseil d’administration de la CNAV
Comparaison public privé
Lien  Lien

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