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Acquis sociaux et régimes spéciaux ne sont qu’injustices sociales

C’est tabou d’en parler, il faut dire que le lobby des bénéficiaires de « droits acquis » est nombreux. Sa réactivé est bruyante, syndicalisée. Elle impérialise sa morale par ses grèves sa proximité dans l’état Français, l’un des plus Jacobins au monde.

Au total, c’est donc 25,7% de l’emploi français qui est sous « droits acquis », soit plus d’un quart des Français.

Les syndicats sont devenus l’anti chambre du lobby du public. La sur-représentation des bénéficiaires de « droits acquis et l’ultra politisation de leur direction va à l’encontre des salariés du privé.

La fonction publique est sur représentée, ce à quoi il faut ajouter, les missionnés de service public type caisses nationales du régime général de la Sécurité sociale, les organismes consulaires, les groupements d’intérêt public, les établissements publics à caractère industriel ou commercial, les autorités constitutionnelles, les élus.
Les entreprises financées par les collectivités publiques La Poste, la SNCF, la RATP, EDF, GDF, Aéroports de Paris, etc), qui représentent aussi 5,7 % de l’emploi total.
Le mot d’ordre de ces privilégiés c’est : «  nous cotisons moins mais on en bénéficiera plus que les autres »,
La présentation chiffrée et simplement sensée des chiffres qui parlent sans grandes explications de leurs avantages différenciés, vous vaudra en retour la stigmatisation et l’ostracisme. La négation de l’évidence.
Systématiquement ils noieront le poisson en une minimisation de la réalité de leurs avantages et une défausse derrière « les riches » ou tout autres boucs émissaires qui justifierait qu’ils aient droit a des différences sociales injustifiées. C’est vrai que quand on a gouté aux privilèges, difficile de s’en passer.
Les statutaires, représentent officiellement 20 % de l’emploi en France. Il s’agit là de la fonction publique au sens juridique strict (nombre de personnes dépendant de l’administration ou d’établissements publics administratifs), leurs privilèges sont innombrables. Le statut protège du licenciement. Même pour faute grave ou lourde, le licenciement est anecdotique, moins de 60 personnes par an.
Les statutaires sont automatiquement reclassés. Parfois le chef de service préfère promotionner à un poste supérieur l’incompétent pour ne plus l’avoir à le supporter dans son service. La montée hiérarchique dans ces cas n’a rien a voir avec la compétence.
Nos bénéficiaires de « droits acquis » sont des privilégiés du temps de travail. On travaille dans le public 37h hebdomadaires contre 38,6h dans le privé (source Eurosat), pire l’écart se creuse au fil du temps, le privé a tendance a travailler plus longtemps, le public de moins en moins. Ces chiffres ne tiennent pas compte de l’absentéisme de la fonction publique.
L’absentéisme dans l’éducation nationale est un tabou, une ligne jaune qui attire les foudres de la stigmatisation de celui qui ose le dire. Quiconque ose s’aventurer sur ce terrain risque d’y laisser sa carrière. Claude Allègre en a fait les frais lorsqu’il a voulu lutter contre l’absentéisme chez les professeurs. Cette dénonciation publique a même signé son arrêt de mort politique.
Les 850 000 enseignants représentent un tiers des agents de l’état. Une maladie, la « weekenniste » frappe de plein fouet sans que la médecine ne trouve de solution. 81% des arrêts courts de l’éducation nationale sont adossées aux week-end. (sources rapport Darcos)
Les maladies cumulent 15 jours par an et par enseignant de moyenne (hors maternité). 2 fois plus que leurs collègues du privé qui font le même métier.
Sur le terrain de l’absentéisme, l’éducation nationale a trouvé bien plus fort, la fonction publique territoriale.
Selon la DGCL,dans la fonction publique territoriale, l’absentéisme est de 22,3 jours par an pour les titulaires. Sarkozy n’a même pas fait peur, puisque que le chiffre continue de s’accentuer inexorablement.
Si vous abordez le sujet vous aurez des explications « fumeuses » d’explication pas très convaincantes comme l’age moyen des fonctionnaires. Bien entendu, la remise en question de la gestion laxiste des personnel ne sera jamais la cause.
Nos braves bénéficiaires de « droits acquis », bénéficient en priorité des aides familiales. Si le salarié ordinaire reçoit des allocations familiales, Nos bénéficaires de « droits acquis » trouvent tout a a fait normal d‘en avoir plus que vous. Les agents payés par l’état perçoivent un « supplément familial de traitement  », par enfant à charge, avec un « petit bonus  » indexé au traitement. Initié par les hauts fonctionnaires, il avantage généreusement ces derniers, même si il est limité en valeur.
Nos fonctionnaires bénéficiant d’un logement de fonction, en plus d‘un loyer qui ne correspond pas à la réalité du marché bénéficient d’une dérogation de non fiscalisation de l’avantage en nature sur l’impôt sur le revenu. C’est pas beau ça ? T’as un loyer moins cher et en plus l’avantage en nature est défiscalisé.
Nos privilégiés bénéficient de « passe droit » dans le logement HLM. Ils y sont « sur-représentés » par des logements réservés. Le temps d’attente c’est plus cool pour eux.
Contrairement a des idées reçues, les salaires sont bien meilleurs dans la fonction publique, les cotisations sociales sont moindres que le privé, et la croissance des revenus individuels plus rapide. Les régimes spéciaux sont un comble de l’iniquité sociale. Le calcul est de loin plus avantageux, l’assiette est réalisée sur les 6 derniers mois au lieu de 25 ans dans le privé.
Il est d’usage dans certains ministères d’un changement de grade en fin de carrière pour booster la retraite. A ce jeu cynique, Bercy, les hauts fonctionnaires des grandes écoles en ont fait une règle de réseau.
Aucun Enarque haut fonctionnaire en France ne part sans une croissance de son grade avant les six mois fatidiques de sa fin de carrière. Là ou dans le privé il est inconcevable de promotionner une personne qui part dans les six mois.
La cour des comptes va sûrement pas le dénoncer, ce sont des Énarques qui font les rapports.
Les régimes spéciaux, ce sont : des retraites 100 % garanties, la pension calculée sur les dernières rémunération, les cotisations qui n’augmentent jamais, la réversion sans plafond ni conditions, les bonifications et trimestres gratuits, sans compter les innombrables « spécialités maison » de chaque régime. Non seulement ces privilèges demeurent, mais les inégalités se creusent encore ! Quand certains continueront à partir dès 50 ou 55 ans, les autres ne pourront liquider avant 62 ans.
Quand un patron du privé cotise pour vous 15% pour la retraite, l’état cotise pour l’agent public 63% de son traitement en charge. On vous expliquera que les primes ne sont pas incluses, dans le calcul de la pension de retraite, ce qui est tout a fait normal, puisque au cours de sa carrière aucune des primes ne subit de prélèvements sociaux, et en plus partiellement faux depuis 2003, les réformes Fillon incluent 5% des primes.
En matière de retraite, les régimes spéciaux des entreprises financées par les collectivités publiques comme EDF font encore mieux. Leur régime de retraite privilégié est déficitaire et c’est carrément par la caisse de retraite des salariés qui paye leurs privilèges différenciés. Vous cotisez 61,5 ans pour leur permettre de partir en moyenne à 56 ans.
Ne comptez pas sur les syndicats présent au conseil d’administration de la CNAV pour vous défendre et insuffler dans ce système inique de la justice sociale.
Les groupuscules syndicaux Français ne sont que des anti-chambres de lobby fonctionnarisés.
FO, et la CGT ont phagocyté le Conseil d’administration de la CNAV, la caisse qui gère l’assurance vieillesse des employés du privé, par des représentants tous bénéficiaires de régimes spéciaux, tous en conflits d’intérêts, sans élection libre, au terme de petits arrangements entre amis. 
Des défenseurs acharnés de l’injustice sociale, ont mis en minorité les plus concernés.
La représentativité des salariés adhérents est pratiquement inexistante.
Le président Gérard Rivière (FO) a refusé par avance toute réforme systémique remettant en cause les régimes spéciaux. Ce privilégié su système va quand même pas se tirer une balle dans le pied, en réclamant justice et un régime unique pour tous. Un comble pour syndicaliste supposé défendre les intérêts des affiliés du privé. 
Quelques sources pour aller plus loin :
Nombre de fonctionnaires :
Absentéisme :
EDF avantages exorbitants :
Lien   Lien
Conseil d’administration de la CNAV
Comparaison public privé
Lien  Lien

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