Il aura faut du mal et plusieurs tentatives pour qu’un article sur les privilÃĻges se voit mÃĐdiatiquement. Il sont nombreux et ils censurent les articles qui parlent de leurs privilÃĻges. De la honte de le dire ou l’envie que cela reste secret? Allez savoir!
Lâacquis social n’est qu’une vulgaire introduction d’inÃĐgalitÃĐs au profit de groupes de pression.Â
Ils vous exposerons des mythes.
Qu’ils se mÊlent les pieds dans leurs explications laborieuses de ce ÂŦ grand Âŧ concept de l’injustice. Cette introduction d’inÃĐgalitÃĐs pour exposer l’ÃĐgalitÃĐ.
Ils dÃĐfendent tous les acquis sociaux, sans y voir une introduction d’inÃĐgalitÃĐs. Ils prÃĐfÃĻrent regarder le verre à moitiÃĐ plein qui les arrange, en occultant la partie vide de ce verre. De ceux qui payent pour eux.
L’ acquis social ou l’avantage acquis est un concept flou qui fait rÃĐfÃĐrence à des avantages voire, des privilÃĻges obtenus par des groupes sociaux de travailleurs, en gÃĐnÃĐral en fonction de leur statut (fonctionnaire, employÃĐ, profession libÃĐrale,..), de leur contrat de travail ou de leur entreprise, inscrits dans des accords collectifs et des conventions collectives de branches, ou inscrits dans le code du travail.
Les acquis sociaux sont souvent mis en avant pour peuvent faire rÃĐfÃĐrence à des droits valables pour tous les salariÃĐs et employÃĐs du pays, mais dans la rÃĐalitÃĐ ils ne concernent en gÃĐnÃĐral qu’une partie d’entre eux.
Ils ont souvent d’autres buts de favoriser une catÃĐgorie particuliÃĻre de la population et dÃĐpendent par exemple du contrat de travail (contrat à durÃĐe indÃĐterminÃĐe, contrat à durÃĐe dÃĐterminÃĐe, etc.), ou encore du statutaires comme les employÃĐs de l’Ãtat, des entreprises publiques, des ÃĐtablissements publics, etc.).
Les acquis sociaux peuvent Être signÃĐs aprÃĻs nÃĐgociations par les partenaires sociaux ou dÃĐcidÃĐs par le pouvoir politique. Les ÂŦ acquis sociaux Âŧ qui consistent à une rÃĐduction du travail fourni par les employÃĐs ne peuvent Être soutenables à terme que grÃĒce au progrÃĻs technique, une rÃĐduction des salaires, ou une rÃĐduction de la compÃĐtitivitÃĐ des entreprises. La plupart des gains des ouvriers au, comme la rÃĐduction des heures de travail, de la pÃĐnibilitÃĐ, et du travail des enfants, n’ont ÃĐtÃĐ obtenus que grÃĒce au progrÃĻs technique ou à l’investissement capitalistique dans des machines.
 L’introduction d’inÃĐgalitÃĐs ?
Des acquis sociaux ou avantages sont garantis par la loi au dÃĐtriment des autres salariÃĐs.
Quand certains acquis sociaux concernent seulement une partie des salariÃĐs, c’est bien une injustice par rapport au reste des salariÃĐs Français. On peut prendre deux exemples diffÃĐrents:
Dans le secteur public, en particulier les fonctionnaires, ou bien des employÃĐs de certaines entreprises publiques, bÃĐnÃĐficient d’avantages que n’ont pas les employÃĐs du secteur privÃĐ.
Dans le secteur privÃĐ, les titulaires de contrats de travail rigides et trÃĻs protecteurs, en particulier de contrat à durÃĐe indÃĐterminÃĐe (CDI), bÃĐnÃĐficient d’avantages par rapport aux titulaires de contrats de travail temporaires.
Les droits acquis par certaines catÃĐgories sociales plus protÃĐgÃĐes que la moyenne sans contrepartie de leur part crÃĐent des distorsions entre les diffÃĐrentes catÃĐgories de travailleurs. Un clivage entre les bÃĐnÃĐficiaires et ceux qui n’auront jamais.
Il existe au sein du marchÃĐ du travail plusieurs groupes d’actifs, les syndicats ne dÃĐfendent que les intÃĐrÊts de leurs membres au dÃĐtriment des travailleurs en contrat temporaire et des chÃīmeurs qui auraient ÃĐtÃĐ embauchÃĐs si les conditions de travail avaient ÃĐtÃĐ plus souples.
Ces distorsions introduites par la loi sans rÃĐel fondement peuvent Être lÃĐgitimement qualifiÃĐes de ÂŦ privilÃĻges Âŧ au sens strict du terme.
On peut distinguer deux façons d’arriver à des ÂŦ acquis sociaux Âŧ:
Par le libre marchÃĐ. Auquel cas l’acquis social, est en fait un ÃĐtat de fait qui s’est substituÃĐ Ã une autre ÃĐtat de fait qui avait lieu avant. C’est l’amÃĐlioration des conditions ÃĐconomiques qui induit l’apparition et le maintien d’acquis sociaux.
Par l’ÃĐvolution de la lÃĐgislation. Auquel cas l’acquis social est une norme imposÃĐe et respectÃĐe par la contrainte et la coercition.
Ces deux ÃĐvolutions correspondent à deux types d’ÂŦ acquis Âŧ diffÃĐrents :
Les acquis sociaux garantis par voie juridique et permis grÃĒce aux progrÃĻs ÃĐconomiques, auquel cas la norme de droit n’est mÊme pas utile à la conservation d’un tel « acquis ».
Les acquis sociaux garantis par voie juridique sans Être permis grÃĒce aux progrÃĻs ÃĐconomiques, auquel cas ils entravent le dÃĐveloppement ÃĐconomique, qui permet l’apparition de nouvelles amÃĐliorations ou « acquis sociaux », donc ils sapent eux-mÊme la base qui leur permet d’exister, et remet donc en cause à la fois les acquis sociaux rendus possibles par le progrÃĻs, et l’existence à terme des acquis sociaux au sens large.
Ces acquis sociaux sont financÃĐs par une forte fiscalitÃĐ et une dette publique toujours croissante. Ils ne sont, ni juridiquement ni moralement, la propriÃĐtÃĐ des bÃĐnÃĐficiaires, car ils sont toujours rÃĐvocables par lâÃtat-providence, ou, pour Être plus prÃĐcis, ceux qui le dirigent en prÃĐtendant incarner la volontÃĐ gÃĐnÃĐrale. Pour cette raison, on peut mÊme affirmer qu’ils sont une forme d’esclavage.
Il en rÃĐsulte une forme subtile mais bien rÃĐelle dâasservissement lÃĐgal de lâindividu à lâÃtat-providence : quâest ce quâun esclave si ce nâest une personne qui nâa aucune possibilitÃĐ juridique de protÃĐger individuellement le contenu dâaspects essentiels de son autonomie ?
Une pensÃĐe introduite par le mouvement communiste, promoteur de la rÃĐvolution expose que les acquis sociaux sont le fruit de la grÃĻve et du ÂŦ combat syndical Âŧ.
La CGT, FO et le FSU qui sont des syndicats politisÃĐs qui prÃīnent le collectivisme, vous font croire à cette mythologie.
La mythologie syndicaliste française veut que le ÂŦ progrÃĻs social Âŧ ne soit possible que par le combat violent ou la grÃĻve gÃĐnÃĐrale. La violence serait le seul moyen de faire plier le patron capitaliste et de lui extorquer, dans une logique marxiste, la plus-value que ce dernier dÃĐgage en exploitant le travailleur (sur les erreurs de cette thÃĐorie marxiste, on se rÃĐfÃĐrera aux articles plus-value et exploitation).
Cette vision belliqueuse des relations sociales est fausse pour plusieurs raisons : d’une part, la majoritÃĐ des changements de lÃĐgislation que l’on classe gÃĐnÃĐralement comme ÂŦ acquis sociaux Âŧ ont ÃĐtÃĐ obtenus sans la moindre grÃĻve mais par la nÃĐgociation ou, trÃĻs souvent, par des lÃĐgislations votÃĐes spontanÃĐment par des hommes politiques libÃĐraux.
En outre, nombre de ces lÃĐgislations n’ont fait qu’entÃĐriner une ÃĐvolution dÃĐjà prÃĐsente sur le marchÃĐ du travail, n’apportant donc rien de plus.
La thÃĐorie selon laquelle ÂŦ les ÂŦ luttes Âŧ, les grÃĻves, les occupations d’usines auraient permis le progrÃĻs social. Âŧest une vaste chimÃĻre.
Quelques exemples concrets montrent le contraire:
-La premiÃĻre limitation du travail des enfants a ÃĐtÃĐ dÃĐcidÃĐe en 1841 par le libÃĐral François Guizot, premier ministre pendant la Monarchie de Juillet.
L’abolition du dÃĐlit de coalition par le dÃĐputÃĐ libÃĐral Ãmile Ollivier et donc la libÃĐralisation du droit des syndicalisme.
La recherche de l’affrontement et le refus de tout compromis est une utopie marxiste que ces compromis ne rÃĐaliseraient pas dans son intÃĐgralitÃĐ. Par exemple certains socialistes comme Jules Guesde se sont opposÃĐs aux progrÃĻs sociaux dÃĐfendus par des libÃĐraux. Les socialistes considÃĐraient ces mesures comme une tentative de division des ouvriers…
Les conflits permanents et leurs maigres fruits empÊchent une nÃĐgociation pacifiÃĐe, les rÃĐsultats sans doute meilleurs pour tous.
De mÊme, l’historien Claude Harmel considÃĻre que les syndicalistes rÃĐvolutionnaires sont responsables d’avoir par leur intransigeance empÊchÃĐ l’amÃĐlioration des conditions des ouvriers, qui au XIXe siÃĻcle a ÃĐtÃĐ bien davantage le fruit de lÃĐgislations d’hommes politiques libÃĐraux.
La CGT c’est opposÃĐ au projet Doumergue de mise en place de conventions collectives, arguant que ÂŦ les lois des conventions collectives, ont pour objet d’entraver le dÃĐveloppement du syndicalisme et d’ÃĐtrangler le droit de grÃĻve Âŧ.
 Un grand mythe, les acquis sociaux sont un gain net pour les travailleurs
Un grand nombre d’acquis sociaux imposÃĐs par la loi ou par la menace syndicale sont en fait une illusion et une imposture politique, car ils sont payÃĐs directement par ceux auxquels ils sont censÃĐs bÃĐnÃĐficier !
On ne peut violer les lois de l’ÃĐconomie par le seul fait ou la seule « volontÃĐ » politique. Ainsi le passage aux 35 heures de travail hebdomadaire (à salaire ÃĐgal) a eu pour effet une stagnation des salaires et une aggravation du chÃīmage. De mÊme, porter la retraite à 60 ans au lieu de 65 ans n’est qu’une mesure symbolique, car ce qui compte est le nombre de trimestres de cotisation, et le montant de la pension qu’on peut en attendre.
Enfin, la « santÃĐ gratuite » a en rÃĐalitÃĐ, pour celui qui en « bÃĐnÃĐficie », un coÃŧt trÃĻs ÃĐlevÃĐ cachÃĐ dans les cotisations sociales qu’on lui prÃĐlÃĻve.
De mÊme, une augmentation de salaire sous la contrainte ou l’obligation de verser une prime aura des effets nÃĐgatifs : baisse des investissements de l’entreprise, gel des salaires sur la pÃĐriode postÃĐrieure, etc.
L’homme politique fait croire aux naÃŊfs que l’ÃĐconomie n’a pas de lois, et qu’il suffit d’une dÃĐcision politique pour rÃĐsoudre tous les problÃĻmes.
 Les libÃĐraux ne se prÃĐoccupent pas de la ÂŦ question sociale Âŧ
Le vocable ÂŦ acquis Âŧ s’inscrit dans l’idÃĐe de permanence. Or le caractÃĻre dÃĐfinitif de tout acquis est en contradiction avec une ÃĐconomie en perpÃĐtuelle mutation. Les inÃĐgalitÃĐs libÃĐrales sont miscibles et modifiables à tout instant.
Dans notre sociÃĐtÃĐ de redistribution ÃĐtatique, les inÃĐgalitÃĐs sont au contraire figÃĐes et structurelles : quels que soient les efforts et les talents dÃĐployÃĐs par un actif du secteur privÃĐ français, il nâaura jamais les avantages âacquisâ (câest à dire octroyÃĐs et intouchables) dâun agent dâEDF, (ÃlectricitÃĐ de France[Âŧ.
Notre ÃĐconomie est marquÃĐe par la destruction crÃĐatrice dÃĐcrite par Joseph Schumpeter dans Capitalisme, socialisme et dÃĐmocratie. Y plaquer des rÃĻgles figÃĐes est la pire des rÃĐponses pour amÃĐliorer la situation des individus.
 Impact nÃĐgatif sur le chÃīmage et l’activitÃĐ des acquis sociaux
Dans une approche matÃĐrialiste (mot interdit de la bien-pensance) , il est important de souligner que l’imposition d’avantages acquis non viables a un effet nÃĐgatif sur le chÃīmage, l’activitÃĐ en gÃĐnÃĐral et la situation des plus pauvres en particulier.
Ainsi, des contraintes trÃĻs restrictives sur le travail (temps de travail rigide, contraintes administratives, limitations sur les horaires d’ouverture des magasins, …) ou des conditions de licenciements trÃĻs difficiles et trÃĻs coÃŧteuses (pour certains contrats) dÃĐcouragent l’embauche de chÃīmeurs et des entrants sur le marchÃĐ du travail.
Partant, ils provoquent une rÃĐduction de la croissance ÃĐconomique, une rÃĐduction des salaires, et un taux de chÃīmage plus ÃĐlevÃĐ.
NÃĐanmoins, l’approche des syndicats est rationnelle ; cherchant à obtenir le plus possible pour leurs membres, ils ont des buts radicalement opposÃĐs à ceux des chÃīmeurs. A rebours des idÃĐes reçues, ce ne sont pas les syndicalistes qui dÃĐfendent les chÃīmeurs, mais les libÃĐraux.
Certains acquis sociaux peuvent en outre nuire à la compÃĐtitivitÃĐ ÃĐconomique des entreprises par rapport aux autres entreprises concurrentes, obÃĐrant leur dÃĐveloppement et pouvant les conduire aux licenciements et à la faillite.
En France, les acquis sociaux tels qu’on les entend gÃĐnÃĐralement concernent avant tout les salariÃĐs du secteur public. Le statut de fonctionnaire est gÃĐnÃĐralement considÃĐrÃĐ comme plus avantageux que le statut de salariÃĐ de droit privÃĐ, par exemple concernant l’emploi à vie, souvent conservÃĐ mÊme en cas de faute. Par exemple, sur 2,2 millions de fonctionnaires, il n’y a eu que 12 licenciements fermes.
Ce statut trÃĻs protecteur n’offre pas les incitations suffisantes pour que soient faits les gains de productivitÃĐ que lâÃtat devrait faire, et gÊner les tentatives de rÃĐforme de l’Ãtat.
Cette constatation n’est pas spÃĐcifiquement libÃĐrale et une des rÃĐformes majeures de la gauche italienne au dÃĐbut des annÃĐes 2000 a ÃĐtÃĐ la suppression du statut de fonctionnaire (rÃĐforme menÃĐe par Franco Bassanini).
Au sein de la fonction publique française ou des entreprises publiques, les syndicats possÃĻdent une influence et une capacitÃĐ de lutte qui leur permettent de faire pression sur le gouvernement et de conserver leurs avantages acquis (ce qui par exemple leur a permis de calculer la retraite sur la base des 6 derniers mois de cotisations, alors que les salariÃĐs de droit privÃĐ ont vu leur durÃĐe de cotisation passer à 41,5 annÃĐes et sur une base de 25 ans). Un rapport entre les uns et les autre de 1 à 50. Le comitÃĐ d’entreprise d’EDF (la Caisse centrale d’action sociale (CCAS)) touche 1 % des ventes d’ÃĐlectricitÃĐ et gaz hors taxes et hors abonnements des entreprises du secteur des Industries Ãlectriques et GaziÃĻres et non 1 % de la masse salariale comme dans les autres entreprises.Â
In fine, c’est le consommateur et l’ensemble et 45 millions de foyers qui paye 1% de plus sur sa facture d’ÃĐnergie pour les avantage d’une minoritÃĐ de quelques milliers de salariÃĐs avantagÃĐs.
C’est quoi un acquis social? Un concept de l’injustice.