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Deux suicides de patron par jour!

Quand l’entreprise trébuche, ils tombent plus violemment et plus bas !.

Si les suicides des salariés de Orange, la Poste ou Renault font régulièrement la une des journaux, il y a une profession qui met bien plus fin à ses jour que toutes les autres, ce sont les dirigeants d’entreprises. Lorsqu’un salarié se donne la mort, l’information est traité dans les journaux comme un fait de société alors que le suicide d’un patron est généralement considéré comme un simple fait divers.

Le patron est directement exposé aux aléas. Il a investi ses économies dans son outil de travail. En cas de faillite, il se retrouve sans rien ! Il n’a pas droit aux indemnités de chômage ; et parfois sa maison a été vendue pour payer les cautions personnelles … Il est alors confronté à plusieurs punitions qu’il n’a aucunement mérité comme ledépôt de bilan, les conflits, parfois suivis de divorces, ou dépressions …

 

L’année 2013 s’est avérée être une année record absolue de défaillance d’entreprises, avec des chiffres parallèles aux suicides d’entrepreneurs. Quand une entreprise va mal, la majorité pense systématiquement aux salariés mais on oublie la souffrance des patrons.

Plus impliqués et souvent moins protégés, les chefs d’entreprise en situation de faillite ou fermeture vivent plus intensément que les salariés ces conclusions comme d’insupportables échecs personnels.

Dans l’opinion publique et médiatique, le chef d’entreprise n’est jamais dépeint comme une victime. Et pourtant, confrontés à une charge de responsabilité plus importante que la plupart des salariés, et mis à rude épreuve par la crise économique, ils seraient, selon les calculs de l’Observatoire de la santé des dirigeants de PME, deux à se suicider chaque jour.

 

C’est chez les agriculteurs indépendants à leur compte que les taux de suicide sont les plus élevés. Enfermés dans des campagnes, dans des activités adjointe à la solitude, le suicide est l’égal du cancer ou des maladies cardiaques comme première cause de mortalité de cette profession.

 

Que survienne un imprévu majeur, et la santé du chef d’entreprise peut se transformer rapidement en une situation grave. Dans son activité de direction le chef d’entreprise dispose du choix de direction de son environnement, et il est rarement confronté à subir le choc d’un environnement sur lequel il n’a pas de pouvoir.

Un impayé, un contrôle fiscal, un client ou salarié harceleur, la perte soudaine d’un gros client, un accident mortel d’un collaborateur, l’obligation de licencier plusieurs salariés font perdre à l’entrepreneur ses envies, ses moyens et son assurance.

Deux patrons par jour se suicident en France.

En cas d’échec, les dirigeants subissent non seulement le dépôt de bilan, anéantissement de toute une vie de travail, mais aussi parfois la saisie de leur maison et de leurs biens personnels. Un phénomène d’autant moins visible que les patrons ont tendance à minimiser leurs problèmes de santé.

Les spécialistes de la souffrance au travail considèrent que la souffrance résulte d’un état de domination. Le patron étant le « dominant », il ne peut pas souffrir. Le dirigeant de PME est dans un management de proximité. Lequel se distingue du « management second » en vigueur dans les grandes entreprises.

 

Les suicides de patrons, et notamment des dirigeants de PME, d’artisans ou de commerçants n’ont jamais été aussi nombreux.

Surendettement, dépôt de bilan, licenciements, contrôles fiscaux sont les premières raisons…

Le phénomène a pris tellement d’ampleur que de nombreux tribunaux de commerce mettent en place actuellement des cellules psychologiques d’accompagnement à l’échec…

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Emploi d’avenir. un boulet sur le CV

 

Sans doute les hauts fonctionnaires ont ils en tête la carrière de ces jeunes étudiants polytechniciens et énarques qui sont embauchés comme PDG dès la sortie de leurs écoles, dans de belles multinationales semi étatisées et souvent en situation de monopoles.

Mais dans les emplois d’avenir, sur le marché du travail ils ne seront pas des Énarques, mais une population de jeunes sans qualification avec comme seule expérience, le travail dans des univers publics ou subventionnés.

Un passage dans le secteur public est-il la meilleure préparation à l’embauche définitive dans le secteur marchand ?

Mieux vaudra ne pas mette en avant cette expérience sur son CV, elle sera synonyme d’apprentissage du travail dans un univers académique, alors que l’entreprise privée demande des adaptations aux développement technologique, des raisonnement intuitifs, des prises de responsabilités et les assumer.

La cible des emplois d’avenir sont les jeunes peu ou pas diplômés. Ce sont majoritairement des jeunes qui n’ont pas réussit à s’émanciper et trouver une voie diplômante dans l’encadrement public de l’éducation nationale, et on leur propose des emplois dans des structures publiques. Des mêmes structures dans lesquelles ils n’ont pas réussit a s’intéresser. 

 

En ce sens, le monde public fonctionne sur un principe totalement différent de celui d’une société privée, petite ou grande. Aucune entreprise privée ne peut survivre sans remédier à ses éventuels sur-effectifs, des pertes, une rentabilité défaillante ou des emplois inefficaces.

Le monde de la fonction publique est un monde « protégé » : jamais en prise directe avec la concurrence, jamais poussé à s’améliorer ou à s’adapter pour ne pas disparaître, jamais challengé, il constitue par la force des choses un havre de tranquillité car il est maintenu à l’abri des intempéries propres à la guerre économique qui fait rage au dehors…


L’emploi d’avenir sera associé par un recruteur à un emploi non qualifié, ayant comme connaissance du monde du travail, la connaissance des avantages de l’immobilisme. Loin des préoccupations de challenge a confier constituant le besoin d’un éventuel employeur.

 

Le profil public a peut être eu son intérêt par le passé, mais l’exemple du service public ne sait qu’être chronophage aujourd’hui. Le monde public est un monde « financé » qui vit de la manne des impôts, et qui n’a donc pas à se remettre en cause pour assurer sa survie. L’image des services public est affreuse dans les yeux des entrepreneurs et employeurs actuellement. Contre productive sur un CV, sauf dans des entités dépendantes de l’état.

La formation dans l’administration ne constitue pas une expérience gage de solide efficacité, mais plutôt son contraire vu de l’extérieur aujourd’hui. On n’embauche pas des gens qui donnent l’image de gens qui pleurent ou se plaignent tous le temps. 

Penser que pour lutter contre le chômage, il faut financer des emplois sur fonds publics est déjà une illusion dramatique. Mais croire que commencer a apprendre le travail dans le monde protégé est bénéfique, c’est encore pire que tout.

 

Ces jeunes vont donc travailler dans les secteurs « non marchands ». Ils vont donc côtoyer dans la fonction publique des fonctionnaires statutaires, mais eux n’auront pas de statut.

Des emplois a deux vitesses dans un même univers.

 

Passons sur le fait qu’ils sont exonérés de charges sociales.

Cotisations patronales d’assurances sociales et d’allocations familiales, exonération.

Cotisations accidents du travail-maladies professionnelles, exonération.

Contribution solidarité autonomie, exonération.

Cotisations salariales, CSG CRDS, exonération.

Cotisations FNAL, exonération.

 

Il ne faut pas se cacher derrière son mouchoir, les obligés de l’état cumulent bien plus de congés et loisirs que les salariés du privé. Leur univers est décalé de l’économie de marché, et l’efficacité n’est que relative. La prise de décision, la responsabilité est collective, jamais individuelle. La mesure d’efficacité ne sont que des rapports, pas le couperet sec de la concurrence. Oui ou non.

 

Dans les administrations, les services publics, le cumul des  congés et des RTT (58 jours à l’équipement !), gonflé par un absentéisme croissant (20 jours par an dans les collectivités territoriales en 2010 contre 17 jours en 2002). Allez montrer une autre vision du travail envers des gens qui n’ont connu que cet univers cloisonné.

 

Aujourd’hui, cette moitié de la France ne pense qu’à une chose : poser ses heures de travail autour de ses jours de congé. C’est une armée de protégés et de rentiers d’un système qui ne fonctionne que parce qu’il y a une armée de réserve qui travaille à sa place.

Quid du contrat de travail en juillet et août des auxiliaires scolaires ? Payés 2 mois à rien faire ?

Ils verront des remplaçants remplacer les statutaires, alors que le salarié du privé, son travail pas fait en son absence est confié a son collègue qui a le double a faire.

 

On imagine qu’a la mairie de paris, ces emplois d’avenir disposeront de 11 semaines de congés payés comme leurs collègues qui arrivent légalement en ajustant RTT et congés a obtenir ce nombre de semaines.

ils « travailleront » dans des conditions qui leur épargneront la rigueur et les exigences d’un véritable emploi dans une entreprise marchande, là où l’on attend des employés dans le privé discipline et réactivité.

Les emplois d’avenir, sont d’excellents moyens de désapprendre le travail à ceux de leurs bénéficiaires qui pourraient l’avoir déjà appris, et de déformer les autres pour la vie.

 

Toutes les études démontrent que les contrats aidés sont plus efficaces lorsqu’ils concernent le secteur marchand.

Selon une enquête du ministère du Travail  de novembre 2012,  six mois après la fin de l’aide de l’État associée à leur contrat, 60% des salariés sortis en 2010 d’un contrat aidé su secteur marchand avaient un emploi durable (CDI ou CDD de plus de six mois) contre 25% pour les ex bénéficiaires d’un contrat dans le secteur non marchand.

Bien entendu ces emplois vont être payé par l’état. C’est a dire par les contribuables.

L’état va donc prendre à la population de l’argent pour financer des jeunes a désapprendre le travail…..et fournir un boulet sur le CV.

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