Archive | août, 2019

Pourquoi les USA réfléchissent à acheter le Groenland.

On lit tout et n’importe quoi sur la réflexion des USA à acheter le Groenland.

Bien entendu, dès que le mot « Trump » fait partie d’une équation, les meutes journalistes agissent comment des chiens et hurlent à l’unisson à charge sur la déraison des réflexions des USA.

Encore un constat que le journalisme en France n’est qu’un tribalisme, et que la confiance est rompue. Vous avez lu beaucoup de poncifs, clichés, niaiseries et entendu tout et n’importe quoi. Il faut donc rétablir les vérités.

Nous devons aujourd’hui ne plus prendre l’information des médias anciens, et réfléchir par nous même pour comprendre. Voici donc une vulgarisation de la situation.

 

Histoire du Groenland.

Le Groenland est une région qui a supporté plusieurs périodes de réchauffement-refroidissement dans l’histoire. La préhistoire montre plusieurs périodes de migrations et exils des Amérindiens sur la partie proche du Canada.

Nous savons que la disparition des Groenlandais d’origine indienne Dorset est due à la famine, causée par le refroidissement climatique avant le réchauffement climatique médiéval du xie siècle.

En 982, Erik le Rouge le viking, banni de Norvège explore le pays. Il nomma cette terre « Groenland » qui se traduit par « Pays vert ». D’après Le Roy Ladurie, le Groenland était à l’époque bien plus vert qu’aujourd’hui et un peu plus hospitalier notamment sur les côtes (en raison de l’optimum climatique médiéval).

Le Groenland devient à la descendance d’Erik le Rouge, une colonie du royaume du Danemark et de Norvège avec les îles Féroé.

A la séparation de l’union du Royaume de Danemark et Norvège en 1814, la propriété du Groenland revient au Royaume du Danemark.

Aujourd’hui, les 2 colonies danoises, les îles Féroé et le Groenland sont des provinces autonomes du royaume du Danemark. Elles possèdent un gouvernement qui leur est propre et qui a compétence dans la plupart des domaines politiques, à l’exception de quelques domaines régaliens, comme les affaires étrangères, de la défense et la politique monétaire, qui sont toujours contrôlés par Copenhague.

 

La relation du Groenland avec les USA

La première chose qui saute aux yeux, le Groenland fait partie géographiquement de l’Amérique du Nord.

Les danois ont par le passé vécu un phénomène migratoire vers les USA important. Avec la proximité du Groenland et des Amériques, les Danois ont étés sensibles au rêve Américain. De 1815 à 1914, 15% des Danois (300 000 personnes) émigrent vers les États-Unis et le Canada. Un nombre conséquent. La majorité des familles danoises aujourd’hui ont des branches familiales aux USA.

Après l’invasion du Danemark par l’Allemagne en 1940, les États-Unis déployèrent des forces d’intimidation pour protéger et sauver le Groenland de l’Allemagne. Le Groenland n’a pas été envahi par les nazis. Le Groenland le doit aux Américains.

Depuis lors, les États-Unis ont toujours une présence militaire sur l’île. A Thulé, se trouve la plus importante station d’alerte radar et de suivi par satellite pour la protection du territoire américain. Les bases militaires Américaines au Groenland sont vitales pour la sécurité des USA.

En 1946, l’administration Truman tenta, sans succès, d’acheter 100 millions de dollars l’île entière au Danemark. Ce n’est donc pas une lubie fantasque inventée par Trump, mais une suite des ambitions de l’histoire Américaine. Ils nous ont bien acheté la Louisiane.

 

Le désir d’indépendance.

Le rapport entre le Danemark et le Groenland, c’est en surface géographique le rapport entre la France et la Corse.

Au Groenland, le désir d’indépendance est très fort, en particulier parmi l’élite politique du Groenland. Pour une grande partie des Groenlandais, la question n’est pas de savoir s’ils vont devenir indépendant ou se relier aux USA, mais quand ! Pour eux c’est déjà acté.

 

L’économie du Danemark et l’économie du Groenland

Le Danemark est un paradoxe social, il ne connait pas le chômage. Pays prétendu « socialiste » alors que gouvernement n’interfère pas dans le social des entreprises.

Si le Danemark était socialiste comme le prétend la légende, la France est en comparaison l’union soviétique.

Le Danemark est classé 12eme dans l’indice du classement de la liberté économique. La France est 71eme.

 

Seule la partie fiscale semble socialiste. Le Danemark est après la France le pays le plus fiscalisé du monde. Mais même là, la courbe se croise, là ou les Danois ont entrepris une baisse des fiscalités, la France elle trouve tous les jours de nouvelles taxes à imposer à ses ressortissants.

 

L’économie du Danemark est entièrement dirigée vers l’exportation. 70% de son PIB correspond au commerce extérieur. C’est un petit à l’économie mondialisée sur des marchés de niche et une puissance maritime mondialement reconnue.

 

L’économie du Groenland

55% du budget du gouvernement groenlandais provient du Danemark sous forme d’une subvention globale. Le Groenland est donc un « boulet économique » pour le Danemark qui est un pays qui souffre de l’autre d’une sur-fiscalisation.

Les villes du Groenland ne sont pas reliées par des routes, rendant les déplacements et l’activité économique difficile et coûteuse

 

Les problèmes sociaux dans les communautés isolée, tels que l’alcoolisme et les taux de suicide élevés sont nombreux.

En l’état actuel des choses, aucun de ces coûts ne pourrait être compensé par l’exploitation rentable des ressources naturelles, comme la presse bien pensante le suggère.

Il n’y a que 2 mines en activité au Groenland : la mine de rubis Aappilattoq et la mine d’anorthosite de Qaqortorsuaq. Elles survivent grâce aux subventions et ne sont pas profitables. C’est à peine 1% de l’activité du Groenland.

Le Groenland est en fait mono-industrie, et c’est la pêche qui représente 95% des exportations et de l’activité des habitants.

 

 

Les avantages à fusionner avec les USA

Le Groenland pour se désenclaver, a commencé la construction de trois grands nouveaux aéroports cette année et s’achèveront en 2023 (à Qaqortoq, au sud, à Nuuk, la capitale et à Illulissuaq, au nord).

Pour être rentable ces futurs aéroports doivent impérativement trouver des débouchés en Amérique du Nord. Le Groenland doit trouver des voyageurs d’affaire et de tourisme. Les voyageurs US sont les premiers voyageurs du monde. Un débouché pour le désenclavement.

Les USA n’absorbent seulement que 1% de l’industrie de la pêche Groenlandaise. En fusionnant avec les USA, c’est un débouché énorme qui s’ouvrira à l’industrie traditionnelle et principale du pays.

L’activité minière pourrait être développée. C’est une industrie qui nécessite de gros capitaux et une prise de risque. Les compagnies minières Américaines ont le gout du risque. Là encore cela serait une bonne affaire pour les habitants.

 

Conclusion

Ce n’est pas le 19ème siècle, et le Groenland n’est pas à vendre.

En fin de compte, il appartient à la population du Groenland de déterminer comment et par qui elle souhaite être gouvernée. Et à l’Amérique de valoriser son offre.

Et beaucoup pourraient être étonnés que les Groenlandais acceptent une proposition aussi intéressante.

Paradoxalement, en fait, c’est surtout pour les Américains qu’elle peut poser question. La rentabilité du Groenland. Ce n’est pas pour la semaine prochaine.

 

Par Spartacus Lequidam

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Y a-t-il une vie après la mort ?

Une question qui tourmente toute l’humanité depuis la nuit des temps. Y a-t-il ou non une vie après la mort ?

Vous pensez que la réponse est complexe et que je ne vais pas vous donner la réponse ?

Vous avez tort ! Je vais vous donner une réponse et en fait la réponse est simple mais pourrez-vous l’accepter dans l’intimité profonde ?

Il faut distinguer en premier 2 parties, ou schémas de pensée, partie de gens qui croient en dieu et superstitions et les autres.

 

Ceux qui croient en Dieu.

Pour eux, quels que soient les arguments, c’est religieux et on y croit religieusement. C’est indubitable et quoi que soient les arguments, les logiques, les faits ou les corrélations. C’est une pensée imperméable, mais tout a fait respectable, car c’est de l’ordre de son soi intérieur et de l’intimité individuelle la plus profonde.

Pour eux, c’est un simple jeu de cause et conséquence. La liaison avec la croyance est un tenant et un aboutissant. C’est simple.

Ensuite, il y a ceux pour lesquels l’existence de Dieu ou de divinités est sujet à doute ou à caution, et qui se retrouvent dans une grande incertitude.

Après la vie, est-ce le néant ou autre chose ?

 

Définir la vie avant la mort est une première base de réflexion avant de répondre sur celle qu’elle sera ou pas après la mort.

La vie est physique, c’est la réalité. On touche, on écoute, on sent, on ressent. Notre vie est liée au monde physique.

Pourtant, sommes-nous nous vivants, le monde physique est-il une réalité ?

 

Revoyez vos rêves, pendant votre sommeil. Vous rêvez, dans ces rêves, vous communiquez, vous écoutez et ressentez. Un cauchemar vous fera réveiller en sursaut. Dans le rêve, vous avez eu l’impression de vivre, de voir une réalité, mais au réveil vous vous rendez compte que ce n’était rien, juste une illusion.

Et si la vie n’était aussi que cela ? Une illusion.

Un jeu dont nous ne sommes que des pions comme les objets aléatoires comme dans un jeu vidéo qui aurait la particularité que chaque pion est laissé à lui-même.

Avons-nous de l’humanisme et de la compassion pour des pions d’un jeu vidéo ? On peut les rebrancher, les éliminer, les replacer ailleurs, mais nous n’avons aucune compassion pour eux. Alors si nous sommes cela, et qu’il existe une vie après la mort métaphysique, il n’est pas évident que l’espoir que suscite cette perspective pour certains soit une bonne sortie.

 

Après tout, à bien regarder, cette vie est remplie d’une quantité incalculable d’injustices et de souffrances. Dans notre vie nous ne voyons pas de dieu ou ce qui y ressemble pour les éradiquer. Il n’y a aucune raison qu’après cela change s’il y a une vie ou une autre vie après la mort.

S’il y a une vie après la mort, serait-elle plus juste, moins cruelle ou moins heureuse que celle que l’on vit ? Il n’y a pas de contrat avec personne, et les prophètes et fils de dieu physiques sont tous rongés par les vers de terre de nos jours.

 

La vie se définit par le temps. C’est stupide à dire, mais la vie se définit par le temps. Le passé, le présent et qui fonde les bases du futur. Pourtant les scientifiques nous expliquent que l’univers a eu un début, et aura une fin. L’obsolescence fait partie de l’univers et il y a aura une fin.

Le passé n’est que souvenir mais devient au fur et à mesure un néant. Notre cerveau n’est pas assez élaboré pour tout retenir d’une vie.

 

Ce que l’on a fait le 28 juillet 1999 à 15h32 ?

Cet instant est parti au néant, comme le sera notre vie après la mort. La mémoire terrestre est stockée dans notre monde physique, dans l’hippocampe de notre cerveau. Une fois mort, cette partie comme les autres est cramoisie comme le reste du corps physique. Nous ne l’emmenons pas avec nous.

La vie c’est aussi penser. Mais qu’est-ce que penser ? Nous passons notre présent à réfléchir au futur sur les bases du passé. C’est ce qui nous remplit le temps d’anxiété, ou de sérénité. Mais mort, il n’y a plus de temps. Il n’y a donc plus de peur ou de joies.

 

Alors y a-t-il une vie après la mort ?

La réponse est simple. Il y a le néant. Il n’y a plus de temps, plus de peurs, plus de pensée, plus de vie.

Il n’y a certainement rien après la mort, mais s’il y a quelque chose, ce n’est certainement pas la vie, mais une autre vie ou totalement autre chose.

Même si nous aspirons à l’éternité nous sommes coincés dans un espace-temps qui a commencé et qui finira. Nous sommes comme un ordinateur, lorsque les composants ou les pièces sont cassées. Il peut être recyclé, mais ne sera jamais le même.

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