Les famines, qui se sont produites rûˋguliû´rement au cours de lãhistoire de lãhumanitûˋ, ont presque disparu avec la mondialisation. Les chiffres de la banque mondiale sont lû pour l’attester.
Le marchûˋ libre et la mondialisation permettent donc û lãhumanitûˋ dãûˆtre beaucoup moins û la merci du climat, sûˋcheresses ou froid, et fait en sorte que la nourriture soit acheminûˋe û lãendroit oû¿ il faut. Le marchûˋ libre aide û combattre les famines de deux faûÏons:
Par la motivation rendue possible par la ô¨ô recherche du profitô ô£ et la libertûˋ relative sur les marchûˋs dans le monde occidental qui a largement augmentûˋ la productivitûˋ agricole.
Nous nourrissons avec succû´s une planû´te de 7 milliards dãhommes, mûˆme si nous voudrions la nourrir mieux encore, nous le faisons en utilisant sans cesse moins dãhectares et moins dãagriculteurs. Les ûtats-Unis, l’Europe peuvent nourrir leur propre population et mûˆme exporter des cûˋrûˋales vers le reste du monde, en dûˋpit du fait que les agriculteurs soient encore orientûˋs par des dûˋcisions anti-libûˋrales û se tourner vers des productions subventionnûˋes.
Le monde risque moins de famines aujourdãhui parce que nous pouvons produire plus de nourriture avec moins de ressources. En cas de mauvaise rûˋcolte û un endroit, dãautres grandes rûˋcoltes ailleurs viendront compenser le manque.
Un intûˋrûˆt important dans l’ûˋconomie de marchûˋ, ce sont les signaux ûˋmis par les prix et les profits qui informent les producteurs sur les endroits oû¿ la nourriture manque, fournissant ainsi les incitations pour acheminer la production.
Les prix sont des incitations ô¨dûˋduites de la connaissanceô£, ce qui leur permet de servir de signaux pour assurer que personne ne manque de nourriture. Certes, la nourriture peut ûˆtre plus chû´re durant une sûˋcheresse, mais cela est bien mieux que de nãavoir pas de nourriture du tout, comme cãûˋtait le cas frûˋquemment au cours de lãhistoire de lãhumanitûˋ.
Une offre rarûˋfiûˋe par une sûˋcheresse, dans un pays augmente les prix et signale aux producteurs des autres pays que des opportunitûˋs de profit existent û ces endroits. Les incitations de profit associûˋes û ce signal conduisent les producteurs û acheminer leurs rûˋcoltes oû¿ se trouve la demande. Certes, les prix ûˋlevûˋs dûˋgraderont la situation de certains consommateurs locaux, mais la production est en fait plus rare, donc les prix plus ûˋlevûˋs ne rûˋsultent pas du fait que les agriculteurs ô¨ô exploitentô ô£ la sûˋcheresse, mais reflû´tent une rûˋelle pûˋnurie dãoffre.
Les signaux tarifaires des prix peuvent ûˋgalement conduire les producteurs û dûˋtourner une production non-alimentaire vers de la production alimentaire. Une telle substitution nãest possible que parce que les prix de marchûˋ fournissent l’information et les incitations nûˋcessaires.
Dans un monde sans marchûˋ, les producteurs ne pourraient pas avoir accû´s aussi facilement et efficacement û lãinformation et ils nãauraient pas ces incitations macroûˋconomiques pour rûˋpondre de faûÏon appropriûˋe. Il en rûˋsulterait plus de famines.
La mondialisation a quasiment ûˋradiquûˋ les famines. Les mûˋcanisme marchand dûˋmontrûˋ est dãautant plus efficace que le commerce sãaccroûÛt.
Quand les marchûˋs de marchandises sont mondialisûˋs, les pays faisant face û des sûˋcheresses et û des mauvaises rûˋcoltes peut se ravitailler auprû´s du monde entier. Le pays victime d’une sûˋcheresse n’est pas contraint de se fournir au plus cher. Ils peutô faire parvenir de la production du monde entier et faire jouer la concurrence.
La croyance selon laquelle produire et distribuer localement la nourriture augmenterait la sûˋcuritûˋ alimentaire est erronûˋe. Le plus important que nous puissions faire pour assurer la sûˋcuritûˋ alimentaire face û la sûˋcheresse et aux autres menaces sur les rûˋcoltes, cãest de permettre aux marchûˋs de fonctionner librement et dãûˋtendre cette libertûˋ au monde entier.
Nous ne pouvons pas contrûÇler la mûˋtûˋo, la menace de sûˋcheresse est donc toujours prûˋsente. Mais nous pouvons libûˋrer le marchûˋ, et mondialiser la production de nourriture pour empûˆcher les dûˋsastres humainsô que sont les famines quand les rûˋcoltes ûˋchouent.
La victoire sur les famines constitue lãun des grands accomplissements de lãHomme depuis la fin du communisme.
Le fait que de moins en moins de personnes ne meurent de faim sur terre en raison de la sûˋcheresse est une preuve de cette victoire de l’ûˋconomie de marchûˋ.
La famine nãest pas une fatalitûˋ inûˋvitable. Les causes de la famine sont toujours politiques. Le contrûÇle des ressources naturelles par les ûˋtats, les planifications, les lobbys ou les situations de monopoles, sont les initiateurs des famines par la fabrication de faux prix.
Avec le mondialisme, les aliments sont devenus une marchandise comme une autre, et leur fonction principale, est de nous nourrir. Plus le marchûˋ sera libre et concurrentiel, moins les gens mourront de faim.