Nous vivons actuellement une pĂŠriode dĂŠtestable ou un lobby (ĂŠcologistes) a envahi les mĂŠdias et la raison pour faire place au sensationnel culpabilisant.
Un dĂŠbat mĂŠdiatique qui cherche Ă capter l’auditeur, le tĂŠlĂŠspectateur ou le vote des bobos et la diabolisation de l’industrie chimique et le capitalisme.
Les pesticides sont un exemple assez caricatural quand on prend le temps de rentrer dans la rĂŠalitĂŠ et sortir des clichĂŠs imposĂŠs basĂŠs sur la mĂŠconnaissance et l’ignorance gĂŠnĂŠrale du sujet.
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Origine des pesticides et ĂŠvolution.
Les vĂŠgĂŠtaux dans l’esprit commun ont l’image d’ĂŞtres incapables, immobiles, passifs, vulnĂŠrables Ă l’attaque d’une multitude d’organismes pathogènes. Les expressions populaires incluant des fruits et lĂŠgumes reflètent bien cet ĂŠtat d’esprit.  Compter pour des prunes , ÂŤÂ bĂŞte comme chou , ÂŤÂ a la noix .
La rĂŠalitĂŠ est que la vĂŠgĂŠtation est vivante, dotĂŠs d’ADN et de l’envie de survivre.
Au cours de l’ĂŠvolution, les plantes ont dĂŠveloppĂŠ des moyens pour survivre.
Pour faire face elles ont dĂŠveloppĂŠ des mĂŠcanismes de dĂŠfense au cours de lâhistoire ĂŠvolutive des vĂŠgĂŠtaux contre les champignons, les insectes et les animaux. Certaines visibles comme des piquants, ou d’autres invisibles comme les substances chimiques.
Pour se protĂŠger, les vĂŠgĂŠtaux se sont donc mises Ă produire des produits chimiques, des toxines, des substances dĂŠfensives complexes. Les pesticides.
Les pesticides sont liĂŠ Ă leur ĂŠvolution, leur complexification, leur diversification depuis plusieurs millions d’annĂŠes.
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Les pesticides sont Ă 99,9% naturels
L’exposition de l’homme Ă des pesticides d’origine naturelle est sans commune mesure Ă l’exposition des pesticides d’origine humaine.
Contrairement Ă la perception que vous impose le monde ĂŠcolo-mĂŠdiatique, les 99,9% des pesticides consommĂŠs par l’homme ont une origine naturelle.Â
Les quantitĂŠs de rĂŠsidus de pesticides synthĂŠtiques dans les aliments sont insignifiantes par rapport Ă la quantitĂŠ de pesticides naturels produits par les fruits et lĂŠgumes eux-mĂŞmes.
Des dizaines de milliers de ces pesticides naturels ont ÊtÊ dÊcouverts et chaque espèce de plante en produit au moins une vingtaine au minimum. Par exemple, le chou à lui seul en compte 120 (y compris les produits de dÊgradation).
La concentration des pesticides dans les aliments se mesure Ă l’ĂŠchelle du ppb de l’anglais part per billion (partie par milliards (1 ppb = 0,000 000 001 = (10-9)).
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En alimentation mĂŠditerranĂŠenne, nous consommons une moyenne de 10 000 pesticides et produits de dĂŠcomposition naturels au cours de notre vie.
Nous consommons 1 500 ppb de pesticides naturels par jour, pour 0,09 ppb par jour de pesticides synthĂŠtiques (crĂŠes par l’homme).
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Pesticides et humains.
Les vĂŠgĂŠtaux comme les humains font partie de l’histoire de l’ĂŠvolution.
Les dĂŠfenses que les humains ont dĂŠveloppĂŠes sont gĂŠnĂŠralement de type gĂŠnĂŠral car le nombre de pesticides naturels est très important et variĂŠ. Les dĂŠfenses gĂŠnĂŠrales offrent une protection contre les pesticides Ă la fois naturels et synthĂŠtiques, ce qui permet aux humains d’ĂŞtre bien protĂŠgĂŠs contre les toxines alimentaires Ă faible dose.
Les plantes, elles dĂŠveloppent et raffinent leurs armes chimiques depuis 500 millions dâannĂŠes. Les plantes, elles ont dĂŠveloppĂŠ leurs pesticides naturel les plus efficaces pour dissuader les prĂŠdateurs, elles ont laissĂŠ leur hĂŠritage Ă leur descendance.
D’autre part, les humains, ont ĂŠvoluĂŠ il y a moins d’un million d’annĂŠes, eux n’ont pas eu le temps de se transformer en une ÂŤÂ harmonie toxique  avec tous les vĂŠgĂŠtaux de leur rĂŠgime alimentaire. En fait, très peu de fruits et lĂŠgumes que nous mangeons aujourd’hui existaient Ă l’ĂŠpoque des chasseurs-cueilleurs.
Notre alimentation a radicalement changĂŠ au cours des derniers milliers d’annĂŠes. Nous consommons des fruits et lĂŠgumes sĂŠlectionnĂŠs ou amĂŠliorĂŠs, rĂŠcemment introduits dans des cultures vivrières que ne connaissaient pas nos ancĂŞtres, comme par exemple le cafĂŠ, le cacao, le thĂŠ, les pommes de terre, les tomates, le maĂŻs, les avocats, les mangues, les olives, les kiwis.
En outre, les lÊgumes crucifères tels que le chou, le brocoli, le chou frisÊ et le chou-fleur sont popularisÊs que depuis le Moyen Age. La sÊlection naturelle fonctionne beaucoup trop lentement pour que les humains puissent dÊvelopper une rÊsistance aux toxines naturelles.
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Nous pouvons facilement extraire de nombreux pesticides naturels, mais nous avons besoin de davantage de produits chimiques synthĂŠtiques pour protĂŠger les cultures des insectes nuisibles. D’autre part, nous pouvons ĂŠgalement augmenter les niveaux de pesticides naturels.
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Les allergies, les eczÊmas, après contact aux plantes ou pollens sont les consÊquences de la chimie naturelle des plantes.
Par exemple, quelques variĂŠtĂŠs de cĂŠleri provoquent des ĂŠruptions cutanĂŠes et des brĂťlures chez les personnes qui s’exposent au soleil par la suite.
Une variĂŠtĂŠ de pomme de terre dĂŠveloppant des toxines naturelles a dĂť ĂŞtre retirĂŠe du marchĂŠ en raison de sa toxicitĂŠ pour les humains.
En outre, lorsque les vĂŠgĂŠtaux sont stressĂŠes ou endommagĂŠes, par exemple lors dâune attaque de ravageurs, leurs concentrations de pesticides naturels augmentent considĂŠrablement, mais rarement jusquâĂ des concentrations toxiques pour lâhomme.
La racine de manioc, par exemple, une culture vivrière majeure en Afrique et en AmĂŠrique du Sud, rĂŠsiste assez bien aux parasites et aux maladies, mais contient du cyanure Ă des niveaux si ĂŠlevĂŠs que seul un processus laborieux de lavage, de broyage, de fermentation et de chauffage peut le rendre comestible. L’intoxication chronique au cyanure est endĂŠmique dans de nombreuses rĂŠgions africaines mangeuses de manioc.
Les intoxications au Datura, plante sauvage invasive intoxique les consommateurs de produits bio dans nos pays occidentaux. Comme les farines de sarrasin ou les haricots bio.
Les vĂŠgĂŠtaux dĂŠveloppent des pesticides naturels qui sont responsables couramment de mycoses, mycoses pulmonaires, dermatophytes, candidoses, mĂŠningites, KĂŠratites, SepticĂŠmies etc…
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Dans les pesticides naturels, on trouve des toxines naturelles qui classent certains vĂŠgĂŠtaux ÂŤÂ probablement cancĂŠrigène . Le soja, le basilic, l’estragon, basilic, l’anis ou le fenouil par exemple le sont, comme le soleil, l’alcool ou la viande rouge.
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Le chou et le brocoli contiennent un produit chimique qui se dĂŠcompose en substances imitant le comportement de la dioxine dans l’organisme. La dioxine provoque des anomalies congĂŠnitales chez les rongeurs Ă des doses extrĂŞmement basses.
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Pesticide naturel ou synthÊtique. Quelle diffÊrence ?
Les non-scientifiques, les mĂŠdias, ont tendance Ă penser que les pesticides sont uniquement synthĂŠtiques et Ă les qualifier de toxiques, en ignorant le fait que tout pesticide naturel est ĂŠgalement toxique Ă une dose donnĂŠe.
La dichotomie polĂŠmique entretenue par les ĂŠcolo-fascistes entre ÂŤÂ naturel  ou ÂŤÂ Artificiel  ou ÂŤÂ synthĂŠtique  crĂŠe une montagne d’ignorance.
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Par exemple, la toxine de tomate, prĂŠsente une concentration plus proche du seuil de toxicitĂŠ chez l’homme que 1000 fois des toutes les traces de rĂŠsidus de pesticides synthĂŠtiques cumulĂŠes.
Les toxines naturelles peuvent ĂŠgalement ont les mĂŞmes mĂŠcanismes de toxicitĂŠ que les toxines synthĂŠtiques telles que la dioxine.
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Ironiquement, les agriculteurs biologiques sont lĂŠgalement autorisĂŠs Ă utiliser des pesticides naturels (bio-sourcĂŠs), tels que la rotĂŠnone, que les Indiens utilisaient comme poison pour tuer les animaux, ou les pyrĂŠthrines des plantes de chrysanthème.Â
Les pesticides autorisĂŠs en bio n’ayant pas ĂŠtĂŠ testĂŠs aussi complètement que les pesticides synthĂŠtiques, leur innocuitĂŠ par comparaison ne doit pas ĂŞtre prĂŠsumĂŠe ou ignorĂŠe.
En rĂŠsumĂŠ, les pesticides d’origine vĂŠgĂŠtale reprĂŠsentent la grande majoritĂŠ des pesticides diĂŠtĂŠtiques auxquels les humains sont exposĂŠs et comportent donc un risque ĂŠgal, voire supĂŠrieur, Ă ceux fabriquĂŠs par l’homme.
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Même si ces produits chimiques naturels sont aussi cancÊrigènes ou dangereux que les produits synthÊtiques, cela ne veut pas dire que les uns et les autres nous tuent. La plupart des pesticides, naturels ou synthÊtiques, ne posent pas de problèmes, car les expositions humaines sont faibles et tout est dans la dose.
Tout ce que vous mangez du supermarchĂŠ, du marchĂŠ du magasin bio ou de votre jardin est rempli de pesticides.
De nombreux aliments ordinaires ne satisfont pas aux critères rÊglementaires utilisÊs pour agrÊmenter les pesticides synthÊtiques.
Les pesticides naturels sont dans les pommes, les bananes, les betteraves, les choux de Bruxelles, le chou vert, les raisins, les melons, les oranges, le persil, les pĂŞches et ces fruits et lĂŠgumes ne sont pas interdits.Â
Il ne viendrai pas Ă l’idĂŠe de les interdire, mais si leurs pesticides naturels devaient passer un test de nocivitĂŠ identique Ă ce que subit un pesticide synthĂŠtique avant son agrĂŠment de mise sur le marchĂŠ. Ces fruits et lĂŠgumes ne passeraient pas les tests et ĂŠliminĂŠs de suite.
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Parallèlement, les pesticides de synthèse ont considÊrablement rÊduit le coÝt des cultures vivrières, ce qui constitue une avancÊe majeure en matière de nutrition et donc de santÊ.
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En 1997, les instituts de recherche sur le cancer des Ătats-Unis et du Canada pilotĂŠ par le plus grand biologiste du monde (Bruce Ames) ont publiĂŠ une importante ĂŠtude pluriannuelle de toutes les publications scientifiques faisant ĂŠtat de tout lien entre le cancer chez l’homme et les rĂŠsidus de pesticides dans les aliments. Ils n’ont pas trouvĂŠ une seule preuve crĂŠdible liant les deux.
Ils ont conclu que 30% des cancers humains sont dus Ă la consommation de tabac, provenant d’une plante naturelle, et que 35% des cancers sont causĂŠs par une mauvaise alimentation, principalement un excès de graisse et de cholestĂŠrol, des substances naturelles.
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Il nâexiste pas de risque dĂŠmontrĂŠ pour la santĂŠ de manger des fruits et des lĂŠgumes traitĂŠs avec des pesticides lĂŠgalement autorisĂŠs aux doses lĂŠgales.
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Le venin de Cobra est ÂŤÂ naturel . Quelqu’un se soucie de la dose ? C’est diluĂŠ un puissant anti-douleur et anti diabĂŠtique.
Oubliez les dĂŠbats absurdes ou les ĂŠcolo-gauchistes vous dirigent en faisant une distinction entre pesticides naturels ou de synthèse. Les ĂŠcolos sont anti capitalistes et veulent diaboliser les productions humaines, c’est pour cela qu’ils font la distinction.
Posez toujours le dĂŠbat sur les pesticides sur l’angle de la dose. C’est le seul appropriĂŠ. Le reste c’est de la politique interventionniste pour chasser pour caresser l’ĂŠlecteur bobo qui se prend pour sauveur de la planète en ĂŠteignant sa cigarette sur le trottoir en entrant dans le magasin bio.
Le pesticide synthĂŠtique n’a qu’un danger. La dose. Que la dose et pas ses distinctions intrinsèques.
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Par Spartacus Lequidam
VidĂŠos du journal l’Opinion pour complĂŠter :
https://www.lopinion.fr/video/decryptage/definition-pesticides-qu-est-que-c-est-197557
https://www.lopinion.fr/video/decryptage/quels-sont-avantages-inconvenients-pesticides-197704
https://www.lopinion.fr/video/decryptage/l-agriculture-bio-utilise-t-elle-pesticides-198030