Nâest-ce pas extraordinaire? La pauvretĂŠ a ĂŠtĂŠ complètement redessinĂŠe sur la carte du monde. Le monde a changĂŠ.
La pauvretĂŠ diminue, et les gens de gauche ne peuvent pas le dire, ne peuvent pas l’ĂŠcrire ni mĂŞme le penser. La vĂŠritĂŠ est niĂŠe. Ils croient aux dogmes de la croissance de la pauvretĂŠ dans le monde comme une croyance religieuse. A cette diffĂŠrence près, la pauvretĂŠ est mesurable, visible, gĂŠographiquement accessible et les organismes officiels et caritatifs donnent des chiffres qui se corroborent.
Le monde ĂŠtant rĂŠputĂŠ, au cours de ces dernières annĂŠes, avoir ĂŠtĂŠ dominĂŠ par le soi disant ÂŤ nĂŠo-libĂŠralisme Âť, dans leur esprit dopĂŠ au Marxisme, rien de bon ne peut en ĂŞtre sorti d’un monde libĂŠralisĂŠ.
Donc, toute information visant Ă dĂŠmontrer le contraire nâest pas seulement suspecte : elle nĂŠcessairement fausse. Le dĂŠni comme simple argument face aux rĂŠalitĂŠs.
Plusieurs rapports et ouvrages de la sphère de gauche ont toujours prophĂŠtisĂŠ de terribles famines sur Terre Ă lâhorizon du 21eme siècle
Les ĂŠcologistes, fortement Malthusiens ont toujours eux aussi soutenu par le passĂŠ que la population mondiale ne pourrait plus se nourrir, ils n’ont jamais envisagĂŠ les amĂŠliorations de rendement ou ni l’acheminement des denrĂŠes par les conteneurs.
La rĂŠalitĂŠ globale de la pauvretĂŠ a changĂŠ partout sur terre, mais l’image passĂŠe d’une misère en extension est restĂŠe dans les esprits des gens de gauche et ĂŠcologistes. Ils n’ont pas adaptĂŠ leurs tĂŠhories aux ĂŠvolutions des rĂŠalitĂŠs.
D’ici 2035, il n’y aura plus de pays pauvres dans le monde. Quelques malheureux pays seront retenus par la guerre, les rĂŠalitĂŠs politiques (tels que la CorĂŠe du Nord, Zimbabwe) ou la gĂŠographie (comme quelques Ătats sans littoral d’Afrique centrale).Â
Mais tous les pays d’AmĂŠrique du Sud, en Asie et en AmĂŠrique centrale (Ă l’exception peut-ĂŞtre HaĂŻti) et la plupart en Afrique cĂ´tière seront devenus des nations Ă revenu intermĂŠdiaire. Plus de 70% des pays auront un revenu par personne supĂŠrieur Ă la Chine d’aujourd’hui.
Ă tous les ĂŠgards, le monde est mieux maintenant qu’il ne l’a jamais ĂŠtĂŠ. L’extrĂŞme pauvretĂŠ a ĂŠtĂŠ rĂŠduite de moitiĂŠ au cours des 25 dernières annĂŠes, la mortalitĂŠ infantile est en chute libre, et de nombreux pays qui a longtemps comptĂŠ sur l’aide ĂŠtrangère sont maintenant autonomes.
Alors pourquoi tant de gens semblent penser que les choses empirent? Une grande partie de la raison est que beaucoup trop de gens sont sous l’emprise de mythes profondĂŠment nĂŠfastes sur la pauvretĂŠ et le dĂŠveloppement mondial.
Pour ceux qui ne veulent pas le croire, dans un environnement libĂŠral, les pays pauvres sont condamnĂŠs Ă rester pauvres.
La rĂŠalitĂŠ dĂŠmontre l’entière faussetĂŠ de ce raisonnement. Ils ne sont vraiment pas. Les revenus et d’autres mesures de bien-ĂŞtre humain sont en hausse presque partout, y compris en Afrique.
Nairobi, par exemple. En 1987, des gens pouvaient mourir de faim, la plupart des maisons n’avaient pas l’eau courante, les gens passaient leur temps a courir et remplir des seaux et cruches d’eau Ă longueur de journĂŠe. L’atmosphère ĂŠtait irrespirable. Aujourd’hui, la ville de Nairobi est une ville moderne bien diffĂŠrente, elle dispose de grands immeubles, un air pur, de nouvelles routes et des ponts permettent de passer de l’autre cotĂŠ du Fleuve.  La plupart des gens de Nairobi sont de la classe moyenne. On trouve encore des poches de pauvretĂŠ, mais les arrivent Ă s’en sortir avec une ĂŠconomie informelle.
Quel miracle ? »Â Vous pouvez voir une transformation similaire Ă Mexico, New Delhi, Shanghai et beaucoup plus de villes Ă travers le monde entier.
Le revenu par personne en Turquie et le Chili est arrivĂŠ actuellement lĂ oĂš les Ătats-Unis ĂŠtaient 1960.Â
La Malaisie est presque arrivĂŠe Ă ce niveau. Le Gabon pays classĂŠ dans les plus pauvres des annĂŠes 70, est un pays prospères dâAfrique aujourd’hui. Depuis 50 ans, le revenu rĂŠel par personne de la Chine a augmentĂŠ huit fois.Celui des Indes a quadruplĂŠ, celui du BrĂŠsil a presque quintuplĂŠ, et petit Botswana, avec une gestion très fine de ses ressources minĂŠrales, a vu une augmentation multipliĂŠ par 30.
Une nouvelle classe de pays Ă revenu intermĂŠdiaire qui existait Ă peine il y a 40 ans compte aujourd’hui plus de la moitiĂŠ de la population mondiale.
Et oui, cela est vrai mĂŞme en Afrique. Le revenu par personne en Afrique a grimpĂŠ de deux tiers depuis 1998, d’un peu plus de 1300 $, Ă près de $ 2200 aujourd’hui.Â
Sept des 10 Êconomies les plus dynamiques de la dernière demi-dÊcennie sont en Afrique.
Le monde libĂŠral a ĂŠtĂŠ gĂŠnĂŠreux. L’aide ĂŠtrangère privĂŠe n’a pas sauvĂŠ que des vies, elle a jetĂŠ ĂŠgalement les bases d’une durĂŠe, incluant un progrès ĂŠconomique Ă long terme.
Beaucoup de gens pensent que l’aide ĂŠtrangère est une grande partie des budgets des pays riches. Quand les sondeurs demandent AmĂŠricains quelle est la part du budget va Ă l’aide, la rĂŠponse la plus frĂŠquente est ÂŤ25%Âť. En fait, il est infĂŠrieur Ă 1%. (MĂŞme la Norvège, le pays le plus gĂŠnĂŠreux au monde, consacre moins de 3%.) Le gouvernement amĂŠricain dĂŠpense plus de deux fois plus sur les subventions agricoles que sur l’aide sanitaire internationale. Il passe plus de 60 fois plus pour l’armĂŠe.
Le monde libĂŠral a ĂŠtĂŠ gĂŠnĂŠreux. L’aide ĂŠtrangère et les associations caritatives libres ont sauvĂŠ des vies. L’aide des ĂŠtats gĂŠnĂŠralement conditionnelle en a moins sauvĂŠ.
Avant la dĂŠfaite du communisme l’aide ĂŠtait employĂŠe par des dictateurs pour construire de nouveaux palais, rĂŠsultat d’une politique d’aide conditionnĂŠe pour gagner des alliĂŠs pour une guerre froide, et moins pour amĂŠliorer la vie des gens.
Une vision commune Ă propos de l’aide est qu’une partie se perd en corruption. Les associations privĂŠes dĂŠpendantes des dons ne peuvent plus aujourd’hui se permettre de dire aux donateurs que leur argent par en fumĂŠe et ont adoptĂŠ des rĂŠactions adaptĂŠes aux signaux de dĂŠparts de corruption.
Le problème aujourd’hui est nettement plus petit. La corruption reste encore Ă petite ĂŠchelle, comme un fonctionnaire du gouvernement qui met des sacs de riz dans sa poche. Cela revient Ă une taxe sur les donateurs des aides. Aujourd’hui les associations caritatives essayent de le rĂŠduire, mais nous ne peuvent pas l’ĂŠliminer. Mais Ă bien y rĂŠflĂŠchir, la corruption n’est pas l’exclusivitĂŠ des pays pauvres. La France a aussi des politiciens, des intermĂŠdiaires ou des fonctionnaires corrompus.
Le BrĂŠsil, le Mexique, le Chili, le Costa Rica, le PĂŠrou, la ThaĂŻlande, lâĂŽle Maurice, le Botswana, le Maroc, Singapour et la Malaisie, autrefois pays bĂŠnĂŠficiaires de l’aide internationale, aujourd’hui ne reçoivent pratiquement plus rien. Leur ĂŠconomie ayant dĂŠcollĂŠe. Les amĂŠliorations en matière de santĂŠ, agriculture et infrastructures qui sont aujourd’hui en corrĂŠlation avec une croissance Ă long terme.Â
Un bĂŠbĂŠ nĂŠ en 1970 avait 18% de chance de mourir avant son cinquième anniversaire. Pour un enfant nĂŠ aujourd’hui, elle est infĂŠrieure Ă 5%.Â
Remontant au moins Ă Thomas Malthus en 1798, les gens se sont inquiĂŠtĂŠs de scĂŠnarios apocalyptiques dans lesquels l’approvisionnement en nourriture ne peut pas suivre la croissance de la population.
Laisser les enfants mourir maintenant afin qu’ils ne meurent pas de faim faisait partie de certaines anciennes revendications de gauche. Heureusement l’humanitĂŠ n’a pas portĂŠ une oreille bienveillante Ă ces demandes. Et le pire c’est ça ne ne fonctionne pas logiquement comme cela. Cela peut sembler paradoxal, mais c’est parce que les femmes ont plus d’enfants qui survivent, que les parents dĂŠcident d’avoir des familles moins nombreuses.
ConsidĂŠrez la ThaĂŻlande. Vers 1970, après que le gouvernement a investi dans un programme de protection des naissances, que le taux de natalitĂŠ a commencĂŠ Ă baisser. Au cours de deux dĂŠcennies, les femmes thaĂŻlandaises sont passĂŠes de six enfants en moyenne pour arriver Ă seulement deux. Aujourd’hui, la mortalitĂŠ infantile en ThaĂŻlande est plus basse qu’en France. Les femmes thaĂŻlandaises ont en moyenne 1,6 enfants. Cette tendance Ă la baisse des taux de mortalitĂŠ, suivie par la chute des taux de natalitĂŠ s’applique Ă la grande majoritĂŠ du monde.
Sauver des vies n’a pas conduit Ă la dĂŠfinition Malthusienne qu’on rencontre encore de nos jours chez certains ĂŠcologistes Français. C’est tout le contraire. CrĂŠer des sociĂŠtĂŠs oĂš les gens jouissent de la santĂŠ de base, une relative prospĂŠritĂŠ, l’ĂŠgalitĂŠ fondamentale en droits sociaux et l’accès aux contraceptifs est la seule voie vers un monde durable.
Les gens de gauche doivent aujourd’hui ĂŠvoluer et ils se doivent de reconnaĂŽtre par honnĂŞtetĂŠ intellectuelle que leurs idĂŠes sur la pauvretĂŠ sont fausses.
La pauvretĂŠ diminue sur terre c’est un fait avĂŠrĂŠ.
Sources :