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L’humain a t-il rÃĐellement encore besoin de la nature?

Cette question va à l’encontre de l’air du temps et de la pensÃĐe unique que nous impose la sociÃĐtÃĐ. Elle peut vous valoir un procÃĻs en diabolisation si vous osez vous opposer à la biodiversitÃĐ et la remise en cause d’un principe religieux ÃĐcolo, ÂŦ la nature en premier Âŧ.

Cette question est loin d’Être anodine depuis que le lobby ÃĐcolo a pris les rennes de la politique, des mÃĐdias, de l’ÃĐducation et mÊme d’un ministÃĻre idÃĐologique, et nous conditionne à charge matin midi et soir sur les questions de notre emprise sur l’environnement.

La terre est dominÃĐe sans partage par l’homme. L’homme agit autrement que tous les Êtres vivant sur terre. Il est totalement diffÃĐrent. L’homme a tellement ÃĐvoluÃĐ qu’il n’y a rien d’autre que lui qui lui ressemble. Nous entendons tous les jours que l’homme bon et juste vit en ÂŦ harmonie avec la nature Âŧ mais en fait, vivre en harmonie avec la nature c’est vivre en sauvage. Nous ne vivons pas en harmonie avec la nature, et bien heureusement.

Notre sociÃĐtÃĐ a tellement ÃĐvoluÃĐ, peut-on encore dire que nous faisons partie de la nature?

Bien sur que non!

Nous sommes d’une autre nature, une nature ÃĐvoluÃĐe et ÃĐvolutive.

Notre ÃĐvolution nous a rendus ÂŦ non-naturels Âŧ, ÂŦ hors-nature Âŧ ou ÂŦ extra-naturels Âŧ.

Notre ÃĐvolution nous a rendu tellement puissant que rien de naturel sur terre ne nous ÃĐgale. La rÃĐponse aux questions de savoir si nous faisons toujours partie de la nature, et si nous en avons mÊme besoin repose sur une comprÃĐhension de ce que nous voulons.

L’homme fait plus qu’utiliser la nature à son profit, il la transforme, il la manipule et crÃĐe un monde qui n’a rien de naturel.

Le futur de la terre est une domination, une domination pure et totale. Pas l’utopie ÃĐcologiste d’un retour à une nature totalement fantasmÃĐ et idÃĐalisÃĐ.

En fait la nature est hostile lorsque l’homme ne la domine pas. Elle n’est plus faite pour l’homme actuel et ne le sera plus. Nous vivons dans des villes, de bÃĐton et de verre, et les fougÃĻres sont dans le jardin à l’herbe coupÃĐe à la tondeuse, et les serpents on les admire au zoo.

La grande particularitÃĐ de l’humain, c’est qu’il avance vers l’inconnu. Il n’a pas de point de repÃĻre, il n’y a pas d’exemple pour se comparer à ce qu’est rÃĐellement un Être qui a quittÃĐ le naturel. De la mÊme maniÃĻre, un environnement « humain » est à crÃĐer. L’environnement naturel est caduc.

Ce qui nous rend humains en premier lieu, ce qui n’est pas aussi ÃĐvident qu’il y paraÃŪt, c’est un statut totalement diffÃĐrent de tout ce qui existe de naturel.

L’homme du 21eme siÃĻcle n’est pas ou plus du tout fait pour vivre dans la nature, il a dÃĐpassÃĐ le cap. Nous n’avons rien à voir avec l’indien que Colomb a dÃĐcouvert, nous ne pourrions vivre comme lui au milieu de la nature.

Notre statut est celui d’animaux modifiÃĐs ou ÂŦdÃĐnaturÃĐsÂŧ. Nous sommes des crÃĐatures qui se sont sÃĐparÃĐes du monde naturel. L’homme c’est sÃĐparÃĐ progressivement de la nature initiale.

La nature à l’ÃĐtat brut nous pose plus de problÃĻmes que d’avantages.

L’homme a fait la bombe atomique. L’homme avance sur la route du pouvoir d’un dieu. Actuellement les chercheurs essayent d’allonger la vie comme celles sur le transhumanisme et nous progressons sur l’ÃĐlimination du vieillissement naturel.

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Les plantes poussent sans terre, avec du soleil artificiel qui n’a rien de naturel. Les premiers immeubles en agriculture hydroponique sur plusieurs ÃĐtages se construisent dans les zones industrielles, mÊme pas à la campagne. A Londres, c’est sous terre que des salades sont produites.

Il y a bien longtemps que nous ne prÃĐlevons plus à la nature sauvage nos aliments, les animaux sont domestiquÃĐs et les premiers steaks artificiels sans vaches sont en ÃĐlaboration dans les centres de recherche.

 

90% des fruits et lÃĐgumes que nous consommons n’existaient pas sous la forme actuelle il y a seulement 400 ans. Le chihuahua, que promÃĻne mamie, c’est l’homme qui a crÃĐÃĐ cette race comme toutes les races de chien sur la base d’un loup. Les races d’animaux domestiques n’ont pas ÃĐtÃĐ crÃĐÃĐes par la nature Darwiniste, mais par les sÃĐlections supra-naturelles de l’homme.

On peut mÊme se passer de la mer et ses poissons à l’ÃĐtat naturel. Le poisson d’ÃĐlevage et l’aquaculture remplacent le poisson sauvage sur nos ÃĐtalages dans les pays occidentaux.

Nous n’avons pas besoin de la nature pour faire de la sÃĐlection naturelle. La sÃĐlection gÃĐnÃĐtique des OGM, de l’ADN sont maÃŪtrisÃĐs et transformables à volontÃĐ par l’homme. La rÃĐvolution biologique est de plus en plus pointue.

Nous ne savons pas oÃđ nous allons, les ÃĐcolos paniquent sur notre destination. Ils ont peur du changement et peur de l’inconnu. La peur du risque. Leurs palabres sont anxiogÃĻnes. La nostalgie d’un passÃĐ en contact avec la nature idÃĐalisÃĐ factice qui joue sur une nostalgie romancÃĐe.

En rÃĐalitÃĐ, ils vivent en ville, veulent des arbres à Paris en face de chez eux, mais ont peur de faire quelques kilomÃĻtres et se dÃĐplacer pour se promener au milieu des arbres du bois de Boulogne. Vous les imaginez pousser une charrue?

Ce sont des enfants gÃĒtÃĐs de l’abondance. Ils ont inventÃĐ le ÂŦ principe de prÃĐcaution, c’est la peur du modernisme qui les anime. La nature n’est que l’excuse. Aucun ne se propose de jeter son portable et sa fourchette dans la poubelle à produits ÃĐlectroniques et mÃĐtaux.

On peut dire que les choix et possibilitÃĐs de nos progrÃĻs technologiques rendent difficile d’imaginer quel futur s’offre à nous.

Elles sont tellement nombreuses et inconnues qu’elles engendrent des rÃĐactions de peurs et certains s’auto-persuadent que la croissance ou le rejet du modernisme et un retour a la nature serait salutaire

C’est le coÃŧt de la libertÃĐ. La libertÃĐ engendre la peur du futur pour ceux qui ne sont pas sur d’eux ou habituÃĐs à Être pris en charge.

Pourquoi prÃĐserverions-nous un statu quo avec la nature?

L’argument de la biodiversitÃĐ Ã  y rÃĐflÃĐchir sur le fond, pose aussi une question, c’est pourquoi faire ? Faires des zones musÃĐes ou se promÃĻneraient tranquillement les animaux qui ne peuvent suivre notre ÃĐvolution?  Pour se donner bonne conscience ? Pour le paraÃŪtre proche de la nature ? Par mimÃĐtisme ÃĐcolo?

Pourquoi n’ÃĐradiquerions pas tous les moustiques parasites ? Ces sortes d’insectes n’ont que des inconvÃĐnients et indispensables à personne. Que le paludisme, c’est 200 million de victimes. Au nom de la biodiversitÃĐ,  laisser le paludisme, chikungunya ou maladie de Chaga dÃĐcimer les humains?

Il faut admettre la vÃĐritÃĐ, la nature ce n’est pas les allÃĐes du parc ou les bobos promÃĻnent leurs enfants dans des poussettes que les ÃĐcolos essayent de nous faire croire. Les Orangs-Outans, la jungle, les bobos aiment, mais là bas, en IndonÃĐsie ou Amazonie. Ils ne veulent pas savoir que les autochtones ont peur de traverser un fleuve et que l’espÃĐrance de vie est moindre quand on est un peu trop proche de la ÂŦ vraie Âŧ nature et les efforts nÃĐcessaire pour y vivre.

Les grands changements font partie de notre ÃĐvolution.

Nous devons accepter ce que nous faisons, nous devons accepter notre domination sans prÃĐcÃĐdent.

Non pas que le modernisme n’a pas d’effets pervers parfois indÃĐsirables, mais il faut les accepter, tenter de les rÃĐduire, comme rÃĐduire la pollution mais pas de refuser le modernisme pour autant.

Le changement climatique ? On vit trÃĻs bien à Las Vegas.

Nous gagnerions à nous adapter au climat qu’essayer de le faire revenir à un ÃĐtat naturel qui va grever notre prospÃĐritÃĐ, et appauvrir le monde.

Les ÃĐcolos pensent que les besoins de modernisme sont suffisants et que l’humain doit faire un retour vers la nature et veulent imposer une ÂŦ dÃĐcroissance Âŧ.

Le PIB a ÃĐtÃĐ multipliÃĐ par 150 dans le seul dernier siÃĻcle. A la fin de notre siÃĻcle, elle sera du mÊme ordre. MultipliÃĐ par entre 100 et 200 fois selon les facteurs d’innovations techniques de rupture.

C’est dans les pays ou la modernitÃĐ est apparue que la famine a disparue et le niveau de vie c’est dÃĐveloppÃĐ.

Vous pouvez facilement rÃĐsumer les scÃĐnarios dans lesquels une hausse de quelque degrÃĐ est facilement assimilable.

En 2100 le pouvoir humain sur la nature sera tellement augmentÃĐ, que l’homme domestiquera le temps sans avoir de pertes de libertÃĐs et contraintes comme on lui propose aujourd’hui.

La dÃĐcroissance que nous impose le pire lobby que la terre connaisse, le lobby ÃĐcolo-gauchiste, nous promet l’ÃĐtatisme, le taxatisme, nous rendra pauvre, et fait perdre nos libertÃĐs. Le moteur des ÂŦ excuses Âŧ des coercitions est ÂŦ la nature Âŧ, mais la nature n’est pas le paradis.

Les arguments en faveur du maintien de la biodiversitÃĐ sont gÃĐnÃĐralement basÃĐs sur la survie, l’ÃĐconomie ou l’ÃĐthique.

Les arguments ne fonctionnent qu’a l’anxiogÃĻne et la diabolisation de l’humain.

Il est raisonnable de penser qu’avec le temps, la plupart des solutions biologiques, mÃĐtrologiques pourront Être synthÃĐtisÃĐes autrement que par la dÃĐcroissance et la technologie que par la contrainte, le totalitarisme et l’ÃĐtatisme.

La rÃĐponse est simple, nous avons changÃĐ la nature, et nous ne reviendrons pas en arriÃĻreâ€Ķ

L’ÃĐcologie est la peur de l’inconnu et du changement et une nostalgie idÃĐalisÃĐe d’un monde naturel fantasmÃĐâ€Ķ

La nature, c’est joli, une belle image, mais faut pas sur-jouer son importance. A l’ÃĐtat brut elle n’est pas sympa.

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Les ÂŦ ressources naturelles et limitÃĐes Âŧ n’existent pas. Seules les ressources cornucopiennes existent.

Le cornucopien c’est l’explication du pourquoi les analyses Maltusiennes ne se sont jamais produites. C’est la rÃĐfutation du Maltusianisme.

Une rÃĻgle ÃĐconomique intangible prouvÃĐe par tout ce qui c’est passÃĐ et se passera. Malheureusement, ce le cornucopien ne fait pas partie de l’enseignement ÃĐconomique en France, les sciences sociales, ÃĐconomiques et politiques sont tellement orientÃĐes en France que ce qui n’est pas Marxiste ou KeynÃĐsien, comme le cornucopien est totalement inexistant des livres ÃĐconomiques.

En France tout le monde connaÃŪt le thÃĐoriste Malthus, personne ne connaÃŪt le cornucopien qui explique, dÃĐmontre pourquoi les Maltusiens se sont toujours trompÃĐs et leurs apocalypses statistiques de ressources naturelles limitÃĐs ont ÃĐtÃĐs rÃĐfutÃĐes par les faits.

Le cornucopien est un thÃĐorie liÃĐe à l’ÃĐconomie de marchÃĐ qui prouve que les innovations technologiques permettront à l’humanitÃĐ de subvenir ÃĐternellement à ses besoins matÃĐriels, eux-mÊmes considÃĐrÃĐs comme source de progrÃĻs et de dÃĐveloppement.

C’est une rÃĻgle ÃĐconomique qui rÃĐfute le schÃĐma de pensÃĐe et la modÃĐlisation ÃĐconomique, gÃĐnÃĐralement des ÃĐcologistes, mais pas seulement eux.

1980 – Le pari de Julian Simon, contre Paul Ralf Ehrlich. Cornucopien versus Malthusiens.

Julian Simon ÃĐconomiste cornucopien fut confrontÃĐ dans un dÃĐbat public en 1980 à Paul Ralf Enrich le lobbyiste ÃĐcologiste le plus puissant des ÃĐtats unis de l’ÃĐpoque.

Selon la thÃĐorie dÃĐveloppÃĐe par les ÂŦ ressources naturelles limitÃĐes Âŧ, Enrich argumentait comme aujourd’hui en France, Jadot, Macron Hulot et 98% de toute notre ÃĐlite, 98% nos politiciens et la pensÃĐe unique dominante de 75% des gens.

Julian Simon l’ÃĐconomiste argumentait que les ressources ne sont pas ÂŦ naturelles Âŧ et donc de ce fait pas ÂŦ limitÃĐes Âŧ.

Paul Ralf Ehrlich soutenait que comme elles ÃĐtaient rares, les prix aller augmenter, et qu’il fallait contraindre et diriger les populations vers les transformations sociÃĐtales. (Ça vous fait pas penser à la France de l’ÃĐlite et la pensÃĐe sermonnÃĐe imposÃĐe?)

L’ÃĐcologiste a prÃĐsentÃĐ un futur modÃĐlisÃĐ sur pÃĐnuries et prix des ressources. Simon a donc proposÃĐ face à l’absence de comprÃĐhension de l’ÃĐconomie un pari de 10 000$ à Ehrlich. De choisir 5 ressources de son choix et qu’il ÃĐtait certain que toutes ne seraient pas ÂŦ ÃĐpuisÃĐes Âŧ, et que ÂŦ toutes Âŧ les prix dans une dÃĐcennie allaient baisser.

Ehrlich sur de sa logique Malthusienne a acceptÃĐ le pari et a choisit une liste de cinq mÃĐtaux librement. Il se croyait certain de gagner. Il a choisit ceux qui lui semblait les plus à mÊme de devenir de plus en plus rare.

Simon a gagnÃĐ le pari, Ehrlich a ÃĐtÃĐ stupÃĐfait et raillÃĐ. Les prix des 5 mÃĐtaux ont fortement baissÃĐ au cours de cette dÃĐcennie.

Fort de sa victoire, en 1990 Simon a proposÃĐ Ã  Ehrlich de re-parier et de re-choisir librement la ressource qu’il voulait pour la dÃĐcennie suivante. Ehrlich refusa un 2eme pari. Mais hÃĐlas cette leçon n’a jamais fait l’objet d’une ligne dans les livres d’ÃĐconomie de nos enfants et aujourd’hui en 2018 notre population mal informÃĐe croit que les ressources sont naturelles et limitÃĐes..

Il est vrai qu’expliquer cela c’est comme expliquer que la terre est ronde a un paysan du 10eme siÃĻcle, alors que tout semble faire penser logiquement cartÃĐsienne qu’elle est plate. Il faut prendre de la hauteur et comprendre comment fonctionne l’ÃĐconomie de marchÃĐ, et ce qu’est rÃĐellement une ressource.

Il n’y a pas de ÂŦ ressources naturelles Âŧ.

La notion semble loufoque mais ne l’est pas.

Julian Simon a gagnÃĐ son pari, car il savait que ce que certains appellent « Ressources naturelles » ne sont jamais des ÂŦ ressources naturelles Âŧ. Qu’une ressource ne fonctionne pas comme une bouteille de vin ou une fois consommÃĐ le litre, il n’y a plus rien.

Vous devez admettre que le bois, le fer ou du pÃĐtrole. Ces matÃĐriaux ont ÃĐtÃĐ crÃĐÃĐs par la nature, c’est pourquoi on les appelle ÂŦressources naturellesÂŧ. Mais dans la rÃĐalitÃĐ l’association d’usage du mot ÂŦ ressource Âŧ avec ÂŦ naturelle Âŧ n’est pas la logique rÃĐelle. Au contraire, une ressource est anti-naturelle.

Il est vrai que la nature a crÃĐÃĐ ces matÃĐriaux, mais la nature ne les a jamais transformÃĐs en ressources.

La transformation d’une ressource, d’un matÃĐriaux n’est pas et n’a jamais ÃĐtÃĐ le fruit de la nature. Cela rÃĐsulte exclusivement de la crÃĐativitÃĐ, de l’intellect et des efforts de l’homme.

Le minerai de fer, n’est qu’une roche particuliÃĻrement riche en oxydes de fer. A l’ÃĐtat brut et naturel, la roche est inutile. Elle ne sert à rien.

La roche est devenue utile et ressource parce que les humains ont dÃĐcouvert que les oxydes de fer peuvent Être transformÃĐs en fer en acier qui servent à des fins humaines.

La technologie a compris, inventÃĐ comment extraire les oxydes des roches pour les transformer en fer ou en acier.

Sans la crÃĐativitÃĐ humaine, l’esprit et les efforts de transformation, le minerai de fer ne serait pas une ressource.

Pour rÃĐsumÃĐ, ce qui fait la ressource, ce n’est pas la nature, mais l’homme.

En rÃĐalitÃĐ, une ÂŦ ressource naturelle Âŧ est en fait une ÂŦ ressource humaine Âŧ, c’est une des origine de l’incomprÃĐhension des malthusiens ÃĐcologistes. On dit que la ÂŦ ressource est cornucopienne. Âŧ

Le caractÃĻre d’un matÃĐriau en tant que ressource c’est l’ingÃĐniositÃĐ humaine qui le dÃĐcide et certainement pas la nature.

En consÃĐquence, ce fait est vrai mÊme pour la terre. Pour la grande majoritÃĐ de l’existence humaine, la terre et la nature ne sont que le territoire sur lequel nous, comme toutes les autres crÃĐatures terrestres, marchons, nous reposons et dormons.

Maintenant que vous avez compris la diffÃĐrence de notion de la ressource, à la fois simple et surprenante. Une fois saisie, cette vÃĐritÃĐ est indÃĐniable. L’implication dans le schÃĐma de raisonnement ÃĐconomique change du tout au tout.

L’implication de la notion de ressource cornucopienne dans la pensÃĐe ÃĐconomique.

L’implication de voir la ÂŦ ressource humaine (cornucopienne) Âŧ et non pas ÂŦ naturelle Âŧ comme il est suggÃĐrÃĐ dans le langage courant est un changement total sur les consÃĐquences de raisonnement.

La dÃĐmonstration de Simon est à la fois simple et surprenante. Une fois saisie, la vÃĐritÃĐ engendre une ouverture d’esprit sur les ressources bien diffÃĐrenciÃĐe.

Les implications sont profondes, l’une des consÃĐquence est la prise de conscience du fait que la quantitÃĐ de ressources sur terre n’est pas fixe. Les ressources ne sont jamais ÃĐpuisÃĐes.

Bien que la quantitÃĐ de matiÃĻre, la quantitÃĐ de matiÃĻre atomique sur la Terre soit fixe (sauf pour ce qui est livrÃĐ par les mÃĐtÃĐores, les astÃĐroÃŊdes et les astronautes), la quantitÃĐ de ressources peut et doit augmenter à cause par la crÃĐativitÃĐ et des efforts humains. Ce fait, à son tour, signifie que tant que les humains seront suffisamment incitÃĐs à faire preuve de crÃĐativitÃĐ, nous ne manquerons jamais de ressources ni ne subirons mÊme un ÃĐpuisement significatif de celles-ci.

Cette prÃĐdiction de Julian Simon contredit totalement non seulement la comprÃĐhension populaire, mais ÃĐgalement les opinions de nombreux scientifiques.

L’opinion populaire, politique et professionnelle se trompe en supputant que les ressources sont crÃĐÃĐes par la nature. La nature ne fait rien pour mettre plus de pÃĐtrole, de magnÃĐsium, de bauxite et des ressources ÂŦnaturellesÂŧ dans le sol et dans les mers, cet ÃĐpuisement est caduque puisque les ressources ne sont pas ÂŦ naturelles Âŧ.

Nous ÃĐpuisons des rÃĐserves de matiÃĻre premiÃĻre quotidiennement. Mais ce ne sont pas des ressources. C’est juste de la matiÃĻre premiÃĻre.

Ce raisonnement conduit ÃĐcolos, ÃĐlite, politique à la conclusion que le seul moyen d’ÃĐviter une pÃĐnurie de ressources est de ralentir le taux de croissance ÃĐconomique, voire peut-Être mÊme d’arrÊter complÃĻtement la croissance et se priver de matiÃĻre premiÃĻre existante.

Quand vous prenez conscience par les faits des ÂŦ rÃĐserves cornucopiennes Âŧ

Ça vous semble encore ambigu ? Vous Êtes tellement attachÃĐ Ã  la notion de ressources = matiÃĻre premiÃĻre ou matiÃĻre naturelle que vous n’imaginez pas qu’une ressource est dissociÃĐ de la nature et de ses rÃĐserves prÃĐ-supposÃĐes limitÃĐes pas vrai? Vous vivez sur une terre plate, le niveau à bulle, le mÃĻtre, la planche plate, l’horizon, le schÃĐma logique en jeu à somme nulle qui fait le quotidien de chaque instant de votre vie, tout vous amÃĻne à croire qu’elle est plate, mais vous savez bien parce que vous Êtes instruit qu’elle est ronde.

Les faits sont tÊtus. Les prÃĐvisions des ressources cornucopiennes illimitÃĐs sont prouvÃĐes, les prÃĐvisions des tarissements des ressources naturelles ou Malthusiennes ne se sont jamais rÃĐalisÃĐ. Pas une seule fois.

La ligne de raisonnement Malthusienne des ressources naturelles sont contredites par les faits intangibles: les approvisionnements mondiaux en produits de base industriels n’ont pas diminuÃĐ Ã  l’ÃĻre industrielle, mais ont au contraire augmentÃĐ. Nous savons que ce fait est vrai car les prix des produits industriels ajustÃĐs en fonction de l’inflation sont beaucoup plus bas aujourd’hui qu’ils ne l’ÃĐtaient il y a prÃĻs de deux siÃĻcles .

La baisse des prix est un puissant indice de l’augmentation de l’offre par rapport à la demande. Ainsi, malgrÃĐ l’ÃĐnorme augmentation de la demande de produits industriels (alimentÃĐe à la fois par la croissance ÃĐconomique et la croissance dÃĐmographique) au cours des deux derniers siÃĻcles, la chute des prix rÃĐels des produits industriels indique une augmentation colossale de leur offre.

Le paradoxe : la croissance ÃĐconomique crÃĐe et augmente les ressources à l’inverse des utopies de dÃĐcroissance.

Voici une implication encore plus ÃĐtonnante et paradoxale des thÃĐories dÃĐmontrÃĐes cornucopiennes: la croissance ÃĐconomique empÊche l’ÃĐpuisement des ressources au lieu de les engendrer.

La croissance le fait en nous enrichissant et, par consÃĐquent, en nous accordant plus de temps et de moyens pour l’ÃĐducation des personnes qui appliqueront leur esprit à la tÃĒche de trouver des moyens de produire des rÃĐsultats en utilisant moins de matiÃĻres premiÃĻre ou de trouver et d’extraire des ressources.

La croissance ÃĐconomique nous libÃĻre du piÃĻge malthusien. Cela permet ainsi à un nombre croissant d’esprits crÃĐatifs de survivre à l’ÃĒge adulte, puis d’interagir les uns avec les autres. Cette interaction croissante des esprits humains est elle-mÊme crÃĐative car, à mesure que diffÃĐrentes idÃĐes se font concurrence et coopÃĻrent, des idÃĐes nouvelles et meilleures se forment.

Alors maintenant quand vous entendrez un ÃĐcolo, un dÃĐcroissant, un gauchiste, un journaliste, un prof, un intello vous parler de rÃĐduction des ressources naturelles, vous saurez que cette personne ne connaÃŪt pas la science ÃĐconomique et ne pense qu’en jeu à somme nulle.

Vous prendrez aussi conscience que ces gens nous dirigent et nous influencent pour dÃĐpenser notre argent en direction de chimÃĻres. Vous pourrez aussi penser que ceux qui disaient que la terre ÃĐtait ronde, ÃĐtaient minoritaires, mais avaient raison…

Vous verrez expliquer les rÃĐserves cornucopiennes a des gens qui croient que les rÃĐserves sont naturelles, c’est comme expliquer à l’archevÊque de Paris que dieu n’existe pas.

C’est tellement remettre en cause son shÃĐma de pensÃĐe quotidien.

Pour aller plus loin :

Video (Français) Pourquoi, selon Julian Simon, nos ressources sont-elles illimitÃĐes ?

Video (Anglais) Julian Simon explique sa comprÃĐhansion des ressources et du dÃĐveloppement humain

Video Anglais) Julian Simon explique pourquoi les ressources ne dÃĐpendent pas de la nature.

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