Nous sommes loin aujourd’hui d’une ĂŠgalitĂŠ de traitement, entre fonctionnaires, salariĂŠs ou indĂŠpendants. La mĂŞme retraite pour tous. Cela serait salutaire aussi bien pour les fonctionnaires que pour la population. En effet, l’image des fonctionnaires qui sont en dĂŠni des ĂŠvidences donnent une image de corporatisme fermĂŠ et rĂŠactionnaire prĂŠjudiciable.
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Une ĂŠgalisation normale et juste permettrait de crĂŠer une sociĂŠtĂŠ plus homogène. Si une partie d’entre eux a compris que l’inĂŠgalitĂŠ en droit n’est plus tolĂŠrĂŠe, une partie d’entre eux souhaite vivre sur le compte du contribuable, quel que soit le taux de chĂ´mage de masse que cela entraĂŽne dans le secteur privĂŠ, qui sue a faire marcher des entreprises contribuables prise entre l’ĂŠtau des prĂŠlèvements sociaux et des prix de production qui doivent ĂŞtre compĂŠtitifs dans une compĂŠtition internationale.
Mais pour comprendre, il faut faire une synthèse et dĂŠcomplexifier ce qui est complexe. Cela reste encore complexe Ă la lecture, mais donne quand mĂŞme une synthèse plus claire. C’est le but de cette liste. Le but n’est pas de stigmatiser les fonctionnaires, mĂŞme si une bonne partie se contente de les prendre sans se scandaliser de cet ĂŠtat de fait dans une indiffĂŠrence ĂŠgoĂŻste.Â
Les fonctionnaires sont classĂŠs en deux catĂŠgories, la catĂŠgorie A, et la catĂŠgorie B, les sĂŠdentaires et les actifs.
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Privilège 1 CatÊgorie A : dÊcote plus favorable
La retraite à taux plein des fonctionnaires de la catÊgorie A nÊcessite la même durÊe de cotisation que le salariÊ du privÊ et doit justifier comme le salariÊ privÊ de 165 trimestres cotisÊs, par contre la dÊcote est calculÊe de manière inÊquitable en cas de manquement de trimestres.
Pour les fonctionnaires catÊgorie A, 0% pour ceux nÊ en1946, à  0,625% pour ceux nÊs en1950, 1% pour la ceux nÊs en 1953 et 1,25% pour ceux nÊs après 1955. Pour les salariÊs du privÊ, la dÊcote est en sens inverse. 2,5% pour ceux nÊs en1944, 1,625% pour ceux nÊs en 1950 et 1,25% pour ceux nÊs à partir de 1953.
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Privilège 2 CatÊgorie A : durÊe de cotisation moins importante pour le taux plein.
Un fonctionnaire catĂŠgorie A bĂŠnĂŠficie automatiquement du taux plein Ă 65 ans et 4 mois.
Un salariĂŠ du privĂŠ doit Ă la fois disposer de 165 trimestres et cotiser 66 ans et 7 mois pour bĂŠnĂŠficier automatiquement du taux plein.
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Privilège 3 CatĂŠgorie A : Ă dĂŠcote faite Ă l’envers, durĂŠe de cotisation moins importante.
Si vous vous rappelez le privilège diffĂŠrenciĂŠ N°1, la dĂŠcote se fait en pourcentage Ă l’inverse de la logique pour les fonctionnaires de catĂŠgorie A. La dĂŠcote retenue pour le calcul de la dĂŠcote est donc plus favorable entre le nombre de trimestres manquants pour atteindre celui requis pour le taux plein Ă lââge du taux plein 65 ans et 4 mois Ă l’inverse du salariĂŠ du privĂŠ Ă 66 ans et 7 mois.
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Privilège 4 CatĂŠgorie A : la surcote n’est pas au mĂŞme age pivot.
Le fonctionnaire a bĂŠnĂŠficie plus jeune de la dĂŠcote et une surcote plus jeune. Ainsi lorsquâĂ 63 ans un fonctionnaire passe en surcote, le salariĂŠ du privĂŠ est en dĂŠcote. Il est prĂŠvu a terme une ĂŠgalitĂŠ, mais qu’a partir de la gĂŠnĂŠration nĂŠ en 58.
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Privilège 5 : une pÊnibilitÊ exagÊrÊment trop large et Êtendue.
Un prof, une auxiliaire de puĂŠriculture, un technicien, un ingĂŠnieur public ou un balayeur municipal aurait des fatigues exceptionnelles par rapport Ă un prof du privĂŠ, une nounou privĂŠe un technicien privĂŠ ou un ingĂŠnieur privĂŠÂ ? Plus qu’un couvreur, un maçon du privĂŠÂ ?
Si les fonctionnaires sont considĂŠrĂŠs d’office en catĂŠgorie B et concerne la majoritĂŠ des fonctionnaires, la pĂŠnibilitĂŠ des salariĂŠs du privĂŠ est encadrĂŠe de façon très prĂŠcise (par dĂŠcrets ou arrĂŞtĂŠs) Ă partir dâune dĂŠfinition objective des critères de risques ou de pĂŠnibilitĂŠ et des durĂŠes dâexposition. Ce n’est pas la porte ouverte Ă n’importe qui. C’est extrĂŞmement sĂŠlectif.Â
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Privilège 6 CatÊgorie B : age lÊgal de dÊpart 5 ans plus jeune.
Lââge lĂŠgal dâouverture des droits est de 55 Ă 57 ans, soit un avantage par rapport aux salariĂŠs du privĂŠ de carrĂŠment 5 ans.
Privilège 7 CatĂŠgorie B : la limite d’age lĂŠgal, permettent de partir encore plus jeune.
Dans la catĂŠgorie A on trouve dĂŠjĂ beaucoup de privilèges, mais la catĂŠgorie B en aligne encore plus. Vous pouvez ajouter 5 ans de mieux a tous les avantages de la catĂŠgorie A. Le calendrier dâĂŠvolution de lââge lĂŠgal, de lââge limite dâactivitĂŠ, de lââge pivot et de lâaugmentation de la dĂŠcote tous dĂŠcalĂŠ de 5 ans.
Exemple : un fonctionnaire de catĂŠgorie B nĂŠ en 1957. Il peut liquider sa retraite Ă 55 ans et 9 mois contre 62 ans pour un salariĂŠ du privĂŠÂ : six ans et trois mois plus tĂ´t  ! Mais, sâil ne compte que 145 trimestres et quâil liquide sa retraite Ă 55 ans et 9 mois, sa dĂŠcote devrait ĂŞtre de 20 trimestres (chiffre maximum). Mais lââge dâannulation de la dĂŠcote est 59 ans : par rapport Ă cet âge, il ne lui manque que 13 trimestres. Il ne subira donc quâune dĂŠcote de 13% sur une pension ĂŠgale Ă 75% de son dernier traitement indiciaire et percevra plus quâun salariĂŠ de son âge ayant liquidĂŠ sa retraite Ă 62 ans et ayant validĂŠ 167 trimestres !
En cas dâinsuffisance encore plus importante de trimestres validĂŠs, ce mĂŞme fonctionnaire accĂŠdera automatiquement Ă la retraite Ă taux plein Ă compter de 59 ans⌠le salariĂŠ du privĂŠ Ă 67 ans ! Soit 7 ans de privilèges en plus.
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Privilège 8  : une retraite par taxation.
La rĂŠpartition implique que les ressources des cotisants assurent les ressources des pensionnĂŠs. Les pensions des retraitĂŠs de l’ĂŠtat sont prĂŠlevĂŠes directement sur le budget de l’ĂŠtat. L’ĂŠtat ne dĂŠpose pas sa part patronale dans un organisme dĂŠdiĂŠ, chargĂŠ de gĂŠrer les retraites, mais assure le paiement des retraites directement avec les ressources de lâimpĂ´t. Il ne dĂŠpose pas sa part patronale dans un fond cantonnĂŠ chargĂŠ de gĂŠrer les retraites.
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Privilège 9  : une charge à vie pour les contribuables.
Le fonctionnaire Ă la particularitĂŠ de n’avoir dans sa vie qu’un seul partenaire, l’ĂŠtat, le contribuable. A la fois avant et après sa retraite. Qu’il soit actif ou Ă la retraite, il reste Ă charge du contribuable payeur. Le salariĂŠ du privĂŠ, lui dĂŠpend de son employeur jusque sa retraite. ArrivĂŠ en retraite, ses ressources dĂŠpendent d’une caisse de retraite. De la mĂŞme manière, quand il arrive Ă la retraite, son employeur a dĂŠjĂ payĂŠ et se trouve libĂŠrĂŠ de son salariĂŠ, que le salariĂŠ retraitĂŠ bĂŠnĂŠficie d’un courte ou longue retraite.
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Privilège 10 La pension en pourcentage bien plus importante.
La pension dâun fonctionnaire A ou B est ĂŠgale Ă Â 75%Â du dernier traitement indiciaire brut non plafonnĂŠ.
Il s’agit du traitement indiciaire brut du dernier emploi, grade, classe et ĂŠchelon effectivement dĂŠtenus depuis six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite.
Pour les salariĂŠs du privĂŠ, la pension est ĂŠgale est Ă Â 50%Â du salaire annuel moyen limitĂŠ au plafond de SĂŠcuritĂŠ Sociale, calculĂŠ sur les 25 meilleures annĂŠes.
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Privilège 11 les pensions ne sont pas limitÊs aux plafonds de la sÊcu.
Pour les fonctionnaires, le revenu sera ĂŠgal a 75% du dernier traitement. Il est quasiment impossible qu’un salariĂŠ du privĂŠ puisse obtenir un tel revenu Ă la retraite. Jamais aucun retraitĂŠ du privĂŠ nâatteint ce taux. Comment le pourrait-il avec un rĂŠgime de base qui ne lui assure que 45% de la part de son salaire infĂŠrieure au plafond de la SĂŠcuritĂŠ Sociale ?
MĂŞme avec les retraites complĂŠmentaires des salariĂŠs du privĂŠ ARRCO et AGIRC, le taux de remplacement dâun non cadre est aujourdâhui de lâordre de 60 % si son salaire moyen a toujours ĂŠtĂŠ infĂŠrieur au plafond de SĂŠcuritĂŠ Sociale.
Un cadre ÂŤÂ moyen  dont le salaire passerait progressivement et linĂŠairement de 1 plafond sĂŠcu Ă 37.032 ⏠en dĂŠbut de carrière Ă 2 plafond sĂŠcu, 74.064 ⏠atteint cinq Ă dix ans avant de liquider sa retraite, aurait un taux de remplacement de l’ordre de 45% Ă 50 %.
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Privilège 12 Une retraite qui ne correspond en rien a la carrière rÊelle.
Le retraite du fonctionnaire est calculĂŠe sur une base de la rĂŠmunĂŠration des 6 derniers mois. Dans la fonction publique le grade dĂŠtermine le salaire, pas la fonction exercĂŠe. Par exemple en France il est versĂŠ plus de retraites de prĂŠfets qu’il n’y a jamais eu de prĂŠfets en France…
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Privilège 13 Coup du chapeau, entre 9 et 75% de pensions manipulÊes.
Le « coup du chapeau », dans le ministère de l’ĂŠconomie et des finances, 24% des fonctionnaires changent de grade dans la dernière annĂŠe, mais Ă l’intĂŠrieur de cette statistique, 75% des haut fonctionnaires de ce mĂŞme ministère sont sont ÂŤÂ gradĂŠs  pendant cette pĂŠriode. Mais les autres ministères ne sont pas en reste, Augmentation de grade dans le ministère des anciens combattants 50% des fonctionnaires, la poste 40%, l’intĂŠrieur 33%, la dĂŠfense 30%, l’aviation civile 23% comme Ă la recherche publique, l’ĂŠquipement et le logement, 15%, la justice 14% et l’ĂŠducation nationale 9%.
Cette fraude ou manipulation entrĂŠe dans les mĹurs, tolĂŠrĂŠe semble ĂŞtre d’un faible coĂťt pour lâadministration qui l’octroie, pour quelques mois, une augmentation de salaire indiciaire, mais gĂŠnère une terrible charge sur la sociĂŠtĂŠ par une amplification de la pension qui sera versĂŠe pendant des dizaines dâannĂŠes, une spoliation scandaleuse des contribuables français.
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Privilège 14 Une rÊfÊrence 6 mois ne fait pas une rÊfÊrence 25 meilleures annÊes.
Pour le fonctionnaire, sa pension de retraite sera calculĂŠe sur la moyenne des 6 derniers mois, pour le salariĂŠ du privĂŠ sur la moyenne des 25 meilleures annĂŠes. Vous imaginez bien que le salaire d’il y a 40 ans a besoin d’ĂŞtre revalorisĂŠ pour entrer dans le calcul de la moyenne des 25 meilleures annĂŠes. Les coefficients dâindexation utilisĂŠs pour revaloriser les cotisations constituent un terrible dĂŠsavantage et pour le salariĂŠ du privĂŠ une  pĂŠnalitĂŠ cachĂŠe .
Pour vous en convaincre, sous Baladur, le passage de la rĂŠfĂŠrence des 10 Ă 25 meilleures annĂŠes a engendrĂŠ des baisses de pension Ênormes. Il a ĂŠtĂŠ dĂŠmontrĂŠ qu’un ĂŠternel Smicard, après le passage de 10 Ă 25 se retrouve avec une retraite pĂŠnalisĂŠe de 15% en moins. Preuve que les coefficients de revalorisation ne sont pas neutre dans le calcul des pensions de retraitĂŠs du privĂŠ.
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Privilège 15 Pour certain, les annĂŠes d’ĂŠcoles sont comptĂŠes.
Pour les instituteurs fonctionnaires, le temps passĂŠ Ă l’ĂŠcole normale Ă partir de l’âge de 18 ans est considĂŠrĂŠ comme une durĂŠe de service effectif. Un privilège qui permettra a ses bĂŠnĂŠficiaires de partir plus jeune que les autres Ă la retraite.
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Privilège 16 * Des  bonifications  à gogo. 25ans = 30 ans.
Les possibilitĂŠs bonifications sont nombreuses et la liste suivante n’est que l’ĂŠmergence d’un iceberg cachĂŠ.
Un partie des fonctionnaires de la police nationale, de l’administration pĂŠnitentiaire, des douanes, de la navigation aĂŠrienne des militaires se voient crĂŠditĂŠs de 30 ans de service alors qu’ils n’en ont effectuĂŠ que 25…Il peuvent donc gagner par rapport Ă tous les autres gagner 5 annĂŠes de travail en moins pour obtenir leur retraite.
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Privilège 16 ** La suite des  bonifications  à  gogo. 6 ans = 8 ans.
Les fonctionnaires ont cette incroyable possibilitĂŠ de pouvoir bĂŠnĂŠficier du privilège dâaligner des ÂŤÂ bonifications , des annĂŠes offertes de cotisations qui constituent chacune une niche sociale scandaleuse.
6 ans = 8 ans pour le service hors Europe. Sympa les voyages ? Meilleurs revenus et plus jeune à la retraite.
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Privilège 16 *** La suite des  bonifications  à  gogo. 1an = 3ans.
Pour les militaires, les pĂŠriodes accomplies Ă bord d’un bateau et/ou les opĂŠrations extĂŠrieures donnent des bonifications. La valeur de la bonification varie en fonction de l’opĂŠration extĂŠrieure. 1 an =3 ans ou 1 an = 2 ans ou 1 an =18 mois.
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Privilège 16**** La suite des  bonifications  à  gogo. 75% =80%.
Les bonifications pour services aÊriens ou sous-marins commandÊs en plus des consÊquences sur la durÊe, permettent de faire passer le coefficient de la pension de 75 à 80% après un super coup de chapeau bien entendu.
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Privilège 17 Les rÊmunÊrations qui ne sont pas soumises à cotisation sociales.
Une part importante des ressources financières des fonctionnaires ne son pas soumises Ă des cotisations sociales. SupplĂŠment familial de traitement, indemnitĂŠ de rĂŠsidence, indemnitĂŠs de fonctions, heures supplĂŠmentaires, indemnitĂŠs de qualification acquises, avantages en nature, etc. Pas plus de cotisations sur lâintĂŠressement, les indemnitĂŠs de jury, les indemnitĂŠs de garantie individuelle du pouvoir dâachat (Gipa), les primes de vie chère (40%) et dâindexation (13,8%) propres Ă lâoutre-mer, et les astreintes versĂŠes mensuellement Ă certains agents,
Les primes elles sont nĂŠanmoins soumises Ă des ersatz de cotisations depuis 2003. la RAFP.
On imagine Ă cette lecture Ă la PrĂŠvert que le commercial privĂŠ ou le technicien privĂŠ qui se voit ajouter des charges sur son salaire en fin de mois pour la voiture de service n’en revient pas. Le patron de PME persĂŠcutĂŠ par les URSSAF pour le moindre avantage en nature de quelques dizaines dâeuros non soumis Ă cotisations sociales doit ĂŞtre ĂŠberluĂŠ.
Le prĂŠsident Hollande a fiscalisĂŠ Ă 20Â % l’ĂŠpargne salariale versĂŠs par lâemployeur sur un compte dĂŠdiĂŠ, on est surpris qu’aucun journaliste n’a posĂŠ la question de rĂŠciprocitĂŠ aux fonctionnaires pouvant bĂŠnĂŠficier de lâintĂŠressement.
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Privilège 18 La Retraite Additionnelle des Fonctionnaires ne supporte pas la CSG.
Les primes des fonctionnaires doivent dĂŠsormais cotiser au rĂŠgime de la Retraite Additionnelle des Fonctionnaires la RAFP depuis 2003. Il est donc complètement faux et ubuesque dâaffirmer que pour les fonctionnaires les primes ne sont pas prises en compte. Cette seconde retraite complĂŠmentaire sur les primes vient donc en complĂŠment de la retraite des fonctionnaires.
Le taux de cotisation de la RAFP est de 10 % du montant de lâassiette : 5% sont Ă la charge du fonctionnaire et 5% sont Ă la charge de lâemployeur donc des contribuables. Ces cotisations ne supportent pas la CSG, et sont limitĂŠes Ă une assiette de 20 % du traitement indiciaire brut annuel. La cotisation Ă la charge des fonctionnaires est dĂŠductible de leurs revenus. Si vous travaillez dans le privĂŠ, on imagine quel plaisir vous auriez a disposer de primes qui ne supportent pas de CSG et du pouvoir dâachat que vous aimeriez en tirer en plus.
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Privilège 19 La Retraite Additionnelle des Fonctionnaires ne supporte pas plus les autres charges.
Les cotisations encaissĂŠes par le RAFP en 2011 sâĂŠlèvent Ă 1,7 milliards dâeuros, soit une charge pour les contribuables de 850.000 millions dâeuros. Compte tenu du taux de cotisation de 10 %, et du plafonnement indiciaire câest donc 25 milliards de primes versĂŠes aux fonctionnaires qui ont ĂŠchappĂŠs aux autres cotisations sociales. Avec les dĂŠficits cumulĂŠs de la sĂŠcu, cherchez l’erreur, ou cherchez plutĂ´t le clientĂŠlisme !
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Privilège 20 Une assurance retraite privÊe interdite ⌠au privÊ sans frais financiers.
Les agents de lâĂtat et des collectivitĂŠs locales et assimilĂŠs, âgĂŠs de 70 ans au plus ». Les personnels civils et militaires de lâĂtat, des rĂŠgions, des dĂŠpartements, des communes, des ĂŠtablissements publics Ă caractère administratif, industriel ou commercial peuvent sâaffilier Ă titre personnel Ă la Prefon. Les anciens agents, les fonctionnaires hors cadre ou dĂŠtachĂŠs et les conjoints des affiliĂŠs peuvent aussi s’affilier Ă la PrĂŠfon, une assurance vie qui sort des intĂŠrĂŞts supĂŠrieurs a pratiquement tous les rendements des assurances vie des banques Françaises, en plus sans frais financier. Dans le privĂŠ une assurance vie sans frais est inconnue.
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Privilège 21 La Prefon est dÊductible des impôts.
Lâassurance retraite privĂŠe du public, la Prefon est nette dâimpĂ´ts pour les fonctionnaires souscripteurs, lĂ ou les Français du privĂŠ bĂŠnĂŠficient dâune dĂŠduction dâimpĂ´ts qu’a hauteur de 50% pour leurs assurances vie « avec frais financiers ».Â
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La prochaine modification des rĂŠgimes est initiĂŠ par Le prĂŠsident Hollande et le premier ministres Ayrault qui sont les champions du monde de cumuls de retraites de rĂŠgimes spĂŠciaux en tous genres. Les nĂŠgociations retraite seront des synergies rĂŠalisĂŠes par des bĂŠnĂŠficiaires de rĂŠgimes spĂŠciaux, sur des rapports qui ont ĂŠtĂŠs faits par des hauts fonctionnaires bĂŠnĂŠficiaires de rĂŠgimes spĂŠciaux, dans un cadre de reprĂŠsentants syndicaux tous bĂŠnĂŠficiaires de rĂŠgimes spĂŠciaux sous l’ĂŠgide d’un parti politique, le PS qui compte 75% de ses ĂŠlus bĂŠnĂŠficiaires de rĂŠgimes spĂŠciaux, et validĂŠs par une assemblĂŠe nationale composĂŠe de 100% de bĂŠnĂŠficiaires de rĂŠgimes spĂŠciaux et dont 60% des membres sont des obligĂŠs de l’ĂŠtat….
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Les privilèges des uns sont les impôts des autres.
Les nĂŠgociations sur les retraites ont ĂŠtĂŠs verrouillĂŠs par un lobby qui a rĂŠussit a faire ĂŠlire Ă la prĂŠsidence un ÂŤÂ minable  profiteur de rĂŠgime spĂŠcial qui a comme cahier des charges de protĂŠger le clientĂŠlisme.Â
Il est peut ĂŞtre temps de passer dans une autre sociĂŠtĂŠ, ou les privilèges seront enfin ĂŠliminĂŠs ? Mais quand on a gouttĂŠ un privilège, difficile aujourd’hui de l’admettre ?
Comprendre et dÊmystifier les arguments des uns et des autres est un minimum nÊcessaire pour se faire une opinion des privilèges des uns et des autres.
Il est peut ĂŞtre temps de comprendre que le plus puissant des lobbys en France est celui des bĂŠnĂŠficiaires de rĂŠgimes spĂŠciaux.
http://lequidampost.fr/liste-noire-de-la-foire-des-privileges-des-fonctionnaires/
http://www.ifrap.org/RETRAITES-SNCF,60.html
http://www.contrepoints.org/2013/06/22/128742-retraite-des-fonctionnaires-une-escroquerie-en-bande-organisee
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