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Retraites des privilégiés : le diable se cache dans les cotisations sociales de l’État

Pour ceux qui ne comprennent pas les privilèges, les iniquitÊs et les inÊgalitÊs sociales les voici expliquÊes le plus clairement du monde par les chiffres froids et concrets.

 

Les cotisations :

Un salariÊ du secteur privÊ est abondÊ entre 15,45% et 23,2% (cotisations salariales et patronales) (avec complÊmentaires) en pourcentage de sa rÊmunÊration par son employeur, pour son assurance retraite. (les petites lignes que personne ne lit sur la feuille de salaire).

 

Voici la cotisation de l’ĂŠtat avec ses obligĂŠs :

 

Un fonctionnaire est abondĂŠ pour la retraite par l’ĂŠtat employeur à 74,28%

Un militaire lui est abondÊ pour la retraite à 126,04%.

 

La croissance est exponentielle : il y a 10 ans, en 2009, les taux ĂŠtaient respectivement de 58,47% et 108,39%. Plus de 20% de croissance en seulement 10 ans. L’absence de caisse cantonnĂŠe avec une balance entre recettes et dĂŠpenses autorise une dĂŠpense pour les castes de l’ĂŠtat dĂŠmesurĂŠe.

Chacun peut le constater.

 

Les affiliÊs à des caisses :

Un fonctionnaire territorial ou hospitalier affiliĂŠ Ă  la CNRACL l’ĂŠtat employeur fournit une cotisation retraite de 41,48%.

Un agent SNCF affiliÊ à la CPRPSNCF la cotisation de la sociÊtÊ est de 46,43%.

Un agent EDF affiliÊ à la CINIEG est à 52,58%.

 

Comme vous le constatez, l’ĂŠtat est pharaoniquement gĂŠnĂŠreux pour l’assurance retraite des ses obligĂŠs et des entreprises publiques qu’il gère…

L’ĂŠtat est entre 3 et 8 fois plus gĂŠnĂŠreux avec ses collaborateurs que le droit commun..

C’est une montagne de diffĂŠrence de traitement…

C’est odieux !

 

Mais d’oĂš vient l’argent de ces gĂŠnĂŠreuses cotisations ?

La rĂŠponse est simple, il n’y a rien qui sort de la poche de l’ĂŠtat qui ne soit prĂŠlevĂŠ de votre poche…

Tout est pris dans vos impĂ´ts, cotisations, taxes sur les factures du secteur marchand.

L’ĂŠtat employeur ne paye pas les charges sociales de ses salariĂŠs, comme la vache ne paye pas la taxe sur le lait.

L’argent de l’ĂŠtat est un jeu a somme nulle, ou ces cotisations pharaoniques sont autant de pouvoir d’achat qui vous est arrachĂŠ par la force de l’obligation.

Aucun privilĂŠgiĂŠ de l’ĂŠtat ne peut avoir ces avantages sociaux sans que quelqu’un d’autre ne les payent.

 

A contrario, les agents EDF, RATP ou SNCF ont eu une carrière avec l’exception d’ĂŞtre exonĂŠrĂŠe de cotisations pour le chĂ´mage, alors qu’on a demandĂŠ aux cotisants du secteur privĂŠ de prendre en charge le secteur du spectacle…

 

Payer pour le service rĂŠgalien de l’ĂŠtat est une chose, mais payer le double pour une gestion inconsistante, est irresponsable.

Le secteur privĂŠ ne peut pas concurrencer les avantages injustes des secteurs ĂŠconomiques gĂŠrĂŠs par l’État et cette ponction pour les privilèges de ses agents et sa gestion honteuse.

 

Les droits ?

Les inĂŠgalitĂŠs les plus injustes sont celles des droits diffĂŠrenciĂŠs.

Il est difficile de faire une liste des discriminations que subissent les adhĂŠrants au rĂŠgime gĂŠnĂŠral tellement les privilèges sont nombreux dans les rĂŠgimes spĂŠciaux de l’État.

Voici un patchwork incomplet :
Privilège de faible pĂŠnalitĂŠ de dĂŠcote : Si vous n’avez pas votre nombre ĂŠquitable d’annĂŠes vous aurez une  dĂŠcote , mais pas la mĂŞme ! Les fonctionnaires qui pourtant ont des carrières plus linĂŠaires du fait de la stabilitĂŠ de leur emploi sera moins pĂŠnalisante.

Pire quand c’est  dĂŠcote  pour les salariĂŠs du privĂŠ, c’est  surcote  pour ceux du public. Le fonctionnaire a bĂŠnĂŠficie plus jeune de la dĂŠcote et une surcote plus jeune. Ainsi lorsqu’à 63 ans un fonctionnaire passe en surcote, le salariĂŠ du privĂŠ est en dĂŠcote. Il est prĂŠvu a terme une ĂŠgalitĂŠ, mais qu’au futur… (pas besoin de dessin ?)

 

Privilèges de cumuls : Si vous cumulez 2 emplois dans le secteur privĂŠ, par exemple un job la semaine et un job le week-end vous avez 2 rĂŠmunĂŠrations dans le secteur privĂŠ, mais savez vous qu’on ne tiendra compte que d’une seule  limitĂŠe  au seuil sĂŠcuritĂŠ sociale indĂŠpassable ?

Pas pour eux, les ĂŠlus, fonctionnaires et bĂŠnĂŠficiaires de rĂŠgimes spĂŠciaux. Vous connaissez sĂťrement le Français champion du monde toutes catĂŠgories cumulard d’une foultitude de rĂŠgimes spĂŠciaux, François Hollande ? Et bien vous aurez beau avoir autant d’emplois privĂŠs ou fictifs dans le secteur privĂŠ du droit commun, jamais vous ne cumulerez comme lui, Vous n’en avez pas le droit, eux les privilĂŠgiĂŠs des rĂŠgimes spĂŠciaux, Oui.

 

Privilège d’une pension qui ne correspond en rien a la carrière rĂŠelle.

Le grade dĂŠtermine la pension des privilĂŠgiĂŠs des rĂŠgimes spĂŠciaux, pas la fonction exercĂŠe. Par exemple en France il est versĂŠ largement 3 fois plus de pension au grade de prĂŠfets, qu’il n’y a jamais eu de prĂŠfets en fonction en France…

 

Privilège de fraude tolÊrÊe de sa pension

Le « coup du chapeau », c’est une ĂŠvolution de grade pour poste fictif, en toute fin de carrière pour calculer favorablement la pension de l’intĂŠressĂŠ. Dans le ministère de l’ĂŠconomie et des finances, 24% des fonctionnaires changent de grade dans la dernière annĂŠe, mais Ă  l’intĂŠrieur de cette statistique, 75% des haut fonctionnaires de ce mĂŞme ministère sont  gradĂŠs  pendant cette pĂŠriode.

On note une augmentation de grade dans le ministère des anciens combattants 50% des fonctionnaires, la poste 40%, l’intĂŠrieur 33%, la dĂŠfense 30%, l’aviation civile 23% comme Ă  la recherche publique, l’ĂŠquipement et le logement, 15%, la justice 14% et l’ĂŠducation nationale 9%. (Chiffres de 2013) mais avec le gouvernement Hollande et Macron, pro-technocrates le chiffre a certainement ĂŠvoluĂŠ en pire.

Cette fraude ou manipulation est entrĂŠe dans les mœurs des privilĂŠgiĂŠs, tolĂŠrĂŠe elle semble ĂŞtre d’un faible coĂťt pour l’administration qui l’octroie, pour quelques mois, comme une augmentation de salaire indiciaire, mais gĂŠnère une terrible charge sur la sociĂŠtĂŠ par une amplification de la pension qui sera versĂŠe pendant des dizaines d’annĂŠes, une spoliation scandaleuse des contribuables français.

 

Privilèges de bonifications de droits à gogo :

Pour les instituteurs fonctionnaires, le temps passĂŠ Ă  l’ĂŠcole normale Ă  partir de l’âge de 18 ans est considĂŠrĂŠ comme une durĂŠe de service effectif. Un privilège qui permettra a ses bĂŠnĂŠficiaires de partir plus jeune que les autres Ă  la retraite.

Un partie des fonctionnaires de la police nationale, de l’administration pĂŠnitentiaire, des douanes, de la navigation aĂŠrienne des militaires se voient crĂŠditĂŠs de 30 ans de service alors qu’ils n’en ont effectuĂŠ que 25… Ils peuvent donc gagner par rapport Ă  tous les autres gagner 5 annĂŠes de travail en moins pour obtenir leur retraite.

6 ans = 8 ans pour le service hors Europe. Vivre sous les cocotiers nĂŠcessite tellement cela. Vous aurez en plus une meilleure pension si vous y restez.

Allez je vous rĂŠserve la plus caricaturale anecdote pour la fin. Un retraitĂŠ de la SNCF qui dĂŠcide de terminer sa carrière de retraitĂŠ Ă  la Martinique ou La rĂŠunion bĂŠnĂŠficiera comme un fonctionnaire d’une pension majorĂŠe en fonction de  droits acquis  copiĂŠs sur le droit des fonctionnaires. Mais savez vous que dans ces DOM-TOM il n’y a mĂŞme pas de trains et il n’y en a jamais eu sur ces ĂŽles ? Pitoyable n’est-ce pas ?

Alors, oui il faudrait une réforme des régimes spéciaux, mais pas élaborée par des technocrates en conflit d’intérêt, eux mêmes aux régimes spéciaux.

Nous regardons sous nos yeux en ce moment le pire du pire.

Ce gouvernement a rĂŠussi l’exploit non seulement de faire une non-rĂŠforme, mais en plus de cĂŠder aux corporations les pires dĂŠjĂ  favorisĂŠes en rien l’universalisme de l’excuse pour la demande de rĂŠforme.

Dramatique !

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Les privilèges des fonctionnaires!

Nous sommes loin aujourd’hui d’une ĂŠgalitĂŠ de traitement, entre fonctionnaires, salariĂŠs ou indĂŠpendants. La mĂŞme retraite pour tous. Cela serait salutaire aussi bien pour les fonctionnaires que pour la population. En effet, l’image des fonctionnaires qui sont en dĂŠni des ĂŠvidences donnent une image de corporatisme fermĂŠ et rĂŠactionnaire prĂŠjudiciable.

 

Une ĂŠgalisation normale et juste permettrait de crĂŠer une sociĂŠtĂŠ plus homogène. Si une partie d’entre eux a compris que l’inĂŠgalitĂŠ en droit n’est plus tolĂŠrĂŠe, une partie d’entre eux souhaite vivre sur le compte du contribuable, quel que soit le taux de chĂ´mage de masse que cela entraĂŽne dans le secteur privĂŠ, qui sue a faire marcher des entreprises contribuables prise entre l’ĂŠtau des prĂŠlèvements sociaux et des prix de production qui doivent ĂŞtre compĂŠtitifs dans une compĂŠtition internationale.

Mais pour comprendre, il faut faire une synthèse et dĂŠcomplexifier ce qui est complexe. Cela reste encore complexe Ă  la lecture, mais donne quand mĂŞme une synthèse plus claire. C’est le but de cette liste. Le but n’est pas de stigmatiser les fonctionnaires, mĂŞme si une bonne partie se contente de les prendre sans se scandaliser de cet ĂŠtat de fait dans une indiffĂŠrence ĂŠgoĂŻste. 

Les fonctionnaires sont classĂŠs en deux catĂŠgories, la catĂŠgorie A, et la catĂŠgorie B, les sĂŠdentaires et les actifs.

 

Privilège 1 CatÊgorie A : dÊcote plus favorable

La retraite à taux plein des fonctionnaires de la catÊgorie A nÊcessite la même durÊe de cotisation que le salariÊ du privÊ et doit justifier comme le salariÊ privÊ de 165 trimestres cotisÊs, par contre la dÊcote est calculÊe de manière inÊquitable en cas de manquement de trimestres.

Pour les fonctionnaires catÊgorie A, 0% pour ceux nÊ en1946, à 0,625% pour ceux nÊs en1950, 1% pour la ceux nÊs en 1953 et 1,25% pour ceux nÊs après 1955. Pour les salariÊs du privÊ, la dÊcote est en sens inverse. 2,5% pour ceux nÊs en1944, 1,625% pour ceux nÊs en 1950 et 1,25% pour ceux nÊs à partir de 1953.

 

Privilège 2 CatÊgorie A : durÊe de cotisation moins importante pour le taux plein.

Un fonctionnaire catĂŠgorie A bĂŠnĂŠficie automatiquement du taux plein Ă  65 ans et 4 mois.

Un salariĂŠ du privĂŠ doit Ă  la fois disposer de 165 trimestres et cotiser 66 ans et 7 mois pour bĂŠnĂŠficier automatiquement du taux plein.

 

Privilège 3 CatĂŠgorie A : Ă  dĂŠcote faite Ă  l’envers, durĂŠe de cotisation moins importante.

Si vous vous rappelez le privilège diffĂŠrenciĂŠ N°1, la dĂŠcote se fait en pourcentage Ă  l’inverse de la logique pour les fonctionnaires de catĂŠgorie A. La dĂŠcote retenue pour le calcul de la dĂŠcote est donc plus favorable entre le nombre de trimestres manquants pour atteindre celui requis pour le taux plein Ă  l’âge du taux plein 65 ans et 4 mois Ă  l’inverse du salariĂŠ du privĂŠ Ă  66 ans et 7 mois.

 

Privilège 4 CatĂŠgorie A : la surcote n’est pas au mĂŞme age pivot.

Le fonctionnaire a bĂŠnĂŠficie plus jeune de la dĂŠcote et une surcote plus jeune. Ainsi lorsqu’à 63 ans un fonctionnaire passe en surcote, le salariĂŠ du privĂŠ est en dĂŠcote. Il est prĂŠvu a terme une ĂŠgalitĂŠ, mais qu’a partir de la gĂŠnĂŠration nĂŠ en 58.

 

Privilège 5 : une pÊnibilitÊ exagÊrÊment trop large et Êtendue.

Un prof, une auxiliaire de puĂŠriculture, un technicien, un ingĂŠnieur public ou un balayeur municipal aurait des fatigues exceptionnelles par rapport Ă  un prof du privĂŠ, une nounou privĂŠe un technicien privĂŠ ou un ingĂŠnieur privÊ ? Plus qu’un couvreur, un maçon du privÊ ?

Si les fonctionnaires sont considĂŠrĂŠs d’office en catĂŠgorie B et concerne la majoritĂŠ des fonctionnaires, la pĂŠnibilitĂŠ des salariĂŠs du privĂŠ est encadrĂŠe de façon très prĂŠcise (par dĂŠcrets ou arrĂŞtĂŠs) Ă  partir d’une dĂŠfinition objective des critères de risques ou de pĂŠnibilitĂŠ et des durĂŠes d’exposition. Ce n’est pas la porte ouverte Ă  n’importe qui. C’est extrĂŞmement sĂŠlectif. 

 

Privilège 6 CatÊgorie B : age lÊgal de dÊpart 5 ans plus jeune.

L’âge légal d’ouverture des droits est de 55 à 57 ans, soit un avantage par rapport aux salariés du privé de carrément 5 ans.

Privilège 7 CatĂŠgorie B : la limite d’age lĂŠgal, permettent de partir encore plus jeune.

Dans la catégorie A on trouve déjà beaucoup de privilèges, mais la catégorie B en aligne encore plus. Vous pouvez ajouter 5 ans de mieux a tous les avantages de la catégorie A. Le calendrier d’évolution de l’âge légal, de l’âge limite d’activité, de l’âge pivot et de l’augmentation de la décote tous décalé de 5 ans.

Exemple : un fonctionnaire de catégorie B né en 1957. Il peut liquider sa retraite à 55 ans et 9 mois contre 62 ans pour un salarié du privé : six ans et trois mois plus tôt  ! Mais, s’il ne compte que 145 trimestres et qu’il liquide sa retraite à 55 ans et 9 mois, sa décote devrait être de 20 trimestres (chiffre maximum). Mais l’âge d’annulation de la décote est 59 ans : par rapport à cet âge, il ne lui manque que 13 trimestres. Il ne subira donc qu’une décote de 13% sur une pension égale à 75% de son dernier traitement indiciaire et percevra plus qu’un salarié de son âge ayant liquidé sa retraite à 62 ans et ayant validé 167 trimestres !

En cas d’insuffisance encore plus importante de trimestres validés, ce même fonctionnaire accédera automatiquement à la retraite à taux plein à compter de 59 ans… le salarié du privé à 67 ans ! Soit 7 ans de privilèges en plus.

 

Privilège 8  : une retraite par taxation.

La rĂŠpartition implique que les ressources des cotisants assurent les ressources des pensionnĂŠs. Les pensions des retraitĂŠs de l’ĂŠtat sont prĂŠlevĂŠes directement sur le budget de l’ĂŠtat. L’ĂŠtat ne dĂŠpose pas sa part patronale dans un organisme dĂŠdiĂŠ, chargĂŠ de gĂŠrer les retraites, mais assure le paiement des retraites directement avec les ressources de l’impĂ´t. Il ne dĂŠpose pas sa part patronale dans un fond cantonnĂŠ chargĂŠ de gĂŠrer les retraites.

 

Privilège 9  : une charge à vie pour les contribuables.

Le fonctionnaire Ă  la particularitĂŠ de n’avoir dans sa vie qu’un seul partenaire, l’ĂŠtat, le contribuable. A la fois avant et après sa retraite. Qu’il soit actif ou Ă  la retraite, il reste Ă  charge du contribuable payeur. Le salariĂŠ du privĂŠ, lui dĂŠpend de son employeur jusque sa retraite. ArrivĂŠ en retraite, ses ressources dĂŠpendent d’une caisse de retraite. De la mĂŞme manière, quand il arrive Ă  la retraite, son employeur a dĂŠjĂ  payĂŠ et se trouve libĂŠrĂŠ de son salariĂŠ, que le salariĂŠ retraitĂŠ bĂŠnĂŠficie d’un courte ou longue retraite.

 

Privilège 10 La pension en pourcentage bien plus importante.

La pension d’un fonctionnaire A ou B est égale à 75% du dernier traitement indiciaire brut non plafonné.

Il s’agit du traitement indiciaire brut du dernier emploi, grade, classe et ĂŠchelon effectivement dĂŠtenus depuis six mois au moment de la cessation des services valables pour la retraite.

Pour les salariÊs du privÊ, la pension est Êgale est à 50% du salaire annuel moyen limitÊ au plafond de SÊcuritÊ Sociale, calculÊ sur les 25 meilleures annÊes.

 

Privilège 11 les pensions ne sont pas limitÊs aux plafonds de la sÊcu.

Pour les fonctionnaires, le revenu sera ĂŠgal a 75% du dernier traitement. Il est quasiment impossible qu’un salariĂŠ du privĂŠ puisse obtenir un tel revenu Ă  la retraite. Jamais aucun retraitĂŠ du privĂŠ n’atteint ce taux. Comment le pourrait-il avec un rĂŠgime de base qui ne lui assure que 45% de la part de son salaire infĂŠrieure au plafond de la SĂŠcuritĂŠ Sociale ?

Même avec les retraites complémentaires des salariés du privé ARRCO et AGIRC, le taux de remplacement d’un non cadre est aujourd’hui de l’ordre de 60 % si son salaire moyen a toujours été inférieur au plafond de Sécurité Sociale.

Un cadre  moyen  dont le salaire passerait progressivement et linĂŠairement de 1 plafond sĂŠcu Ă  37.032 € en dĂŠbut de carrière Ă  2 plafond sĂŠcu, 74.064 € atteint cinq Ă  dix ans avant de liquider sa retraite, aurait un taux de remplacement de l’ordre de 45% Ă  50 %.

 

Privilège 12 Une retraite qui ne correspond en rien a la carrière rÊelle.

Le retraite du fonctionnaire est calculĂŠe sur une base de la rĂŠmunĂŠration des 6 derniers mois. Dans la fonction publique le grade dĂŠtermine le salaire, pas la fonction exercĂŠe. Par exemple en France il est versĂŠ plus de retraites de prĂŠfets qu’il n’y a jamais eu de prĂŠfets en France…

 

Privilège 13 Coup du chapeau, entre 9 et 75% de pensions manipulÊes.

Le « coup du chapeau », dans le ministère de l’ĂŠconomie et des finances, 24% des fonctionnaires changent de grade dans la dernière annĂŠe, mais Ă  l’intĂŠrieur de cette statistique, 75% des haut fonctionnaires de ce mĂŞme ministère sont sont  gradĂŠs  pendant cette pĂŠriode. Mais les autres ministères ne sont pas en reste, Augmentation de grade dans le ministère des anciens combattants 50% des fonctionnaires, la poste 40%, l’intĂŠrieur 33%, la dĂŠfense 30%, l’aviation civile 23% comme Ă  la recherche publique, l’ĂŠquipement et le logement, 15%, la justice 14% et l’ĂŠducation nationale 9%.

Cette fraude ou manipulation entrĂŠe dans les mœurs, tolĂŠrĂŠe semble ĂŞtre d’un faible coĂťt pour l’administration qui l’octroie, pour quelques mois, une augmentation de salaire indiciaire, mais gĂŠnère une terrible charge sur la sociĂŠtĂŠ par une amplification de la pension qui sera versĂŠe pendant des dizaines d’annĂŠes, une spoliation scandaleuse des contribuables français.

 

Privilège 14 Une rÊfÊrence 6 mois ne fait pas une rÊfÊrence 25 meilleures annÊes.

Pour le fonctionnaire, sa pension de retraite sera calculĂŠe sur la moyenne des 6 derniers mois, pour le salariĂŠ du privĂŠ sur la moyenne des 25 meilleures annĂŠes. Vous imaginez bien que le salaire d’il y a 40 ans a besoin d’ĂŞtre revalorisĂŠ pour entrer dans le calcul de la moyenne des 25 meilleures annĂŠes. Les coefficients d’indexation utilisĂŠs pour revaloriser les cotisations constituent un terrible dĂŠsavantage et pour le salariĂŠ du privĂŠ une  pĂŠnalitĂŠ cachĂŠe .

Pour vous en convaincre, sous Baladur, le passage de la rĂŠfĂŠrence des 10 Ă  25 meilleures annĂŠes a engendrĂŠ des baisses de pension Ênormes. Il a ĂŠtĂŠ dĂŠmontrĂŠ qu’un ĂŠternel Smicard, après le passage de 10 Ă  25 se retrouve avec une retraite pĂŠnalisĂŠe de 15% en moins. Preuve que les coefficients de revalorisation ne sont pas neutre dans le calcul des pensions de retraitĂŠs du privĂŠ.

 

Privilège 15 Pour certain, les annĂŠes d’ĂŠcoles sont comptĂŠes.

Pour les instituteurs fonctionnaires, le temps passĂŠ Ă  l’ĂŠcole normale Ă  partir de l’âge de 18 ans est considĂŠrĂŠ comme une durĂŠe de service effectif. Un privilège qui permettra a ses bĂŠnĂŠficiaires de partir plus jeune que les autres Ă  la retraite.

 

Privilège 16 * Des  bonifications  à gogo. 25ans = 30 ans.

Les possibilitĂŠs bonifications sont nombreuses et la liste suivante n’est que l’ĂŠmergence d’un iceberg cachĂŠ.

Un partie des fonctionnaires de la police nationale, de l’administration pĂŠnitentiaire, des douanes, de la navigation aĂŠrienne des militaires se voient crĂŠditĂŠs de 30 ans de service alors qu’ils n’en ont effectuĂŠ que 25…Il peuvent donc gagner par rapport Ă  tous les autres gagner 5 annĂŠes de travail en moins pour obtenir leur retraite.

 

Privilège 16 ** La suite des  bonifications  à gogo. 6 ans = 8 ans.

Les fonctionnaires ont cette incroyable possibilité de pouvoir bénéficier du privilège d’aligner des « bonifications », des années offertes de cotisations qui constituent chacune une niche sociale scandaleuse.

6 ans = 8 ans pour le service hors Europe. Sympa les voyages ? Meilleurs revenus et plus jeune à la retraite.

 

Privilège 16 *** La suite des  bonifications  à gogo. 1an = 3ans.

Pour les militaires, les pĂŠriodes accomplies Ă  bord d’un bateau et/ou les opĂŠrations extĂŠrieures donnent des bonifications. La valeur de la bonification varie en fonction de l’opĂŠration extĂŠrieure. 1 an =3 ans ou 1 an = 2 ans ou 1 an =18 mois.

 

Privilège 16**** La suite des  bonifications  à gogo. 75% =80%.

Les bonifications pour services aÊriens ou sous-marins commandÊs en plus des consÊquences sur la durÊe, permettent de faire passer le coefficient de la pension de 75 à 80% après un super coup de chapeau bien entendu.

 

Privilège 17 Les rÊmunÊrations qui ne sont pas soumises à cotisation sociales.

Une part importante des ressources financières des fonctionnaires ne son pas soumises à des cotisations sociales. Supplément familial de traitement, indemnité de résidence, indemnités de fonctions, heures supplémentaires, indemnités de qualification acquises, avantages en nature, etc. Pas plus de cotisations sur l’intéressement, les indemnités de jury, les indemnités de garantie individuelle du pouvoir d’achat (Gipa), les primes de vie chère (40%) et d’indexation (13,8%) propres à l’outre-mer, et les astreintes versées mensuellement à certains agents,

Les primes elles sont nĂŠanmoins soumises Ă  des ersatz de cotisations depuis 2003. la RAFP.

On imagine Ă  cette lecture Ă  la PrĂŠvert que le commercial privĂŠ ou le technicien privĂŠ qui se voit ajouter des charges sur son salaire en fin de mois pour la voiture de service n’en revient pas. Le patron de PME persĂŠcutĂŠ par les URSSAF pour le moindre avantage en nature de quelques dizaines d’euros non soumis Ă  cotisations sociales doit ĂŞtre ĂŠberluĂŠ.

Le prĂŠsident Hollande a fiscalisĂŠ Ă  20 % l’ĂŠpargne salariale versĂŠs par l’employeur sur un compte dĂŠdiĂŠ, on est surpris qu’aucun journaliste n’a posĂŠ la question de rĂŠciprocitĂŠ aux fonctionnaires pouvant bĂŠnĂŠficier de l’intĂŠressement.

 

Privilège 18 La Retraite Additionnelle des Fonctionnaires ne supporte pas la CSG.

Les primes des fonctionnaires doivent désormais cotiser au régime de la Retraite Additionnelle des Fonctionnaires la RAFP depuis 2003. Il est donc complètement faux et ubuesque d’affirmer que pour les fonctionnaires les primes ne sont pas prises en compte. Cette seconde retraite complémentaire sur les primes vient donc en complément de la retraite des fonctionnaires.

Le taux de cotisation de la RAFP est de 10 % du montant de l’assiette : 5% sont à la charge du fonctionnaire et 5% sont à la charge de l’employeur donc des contribuables. Ces cotisations ne supportent pas la CSG, et sont limitées à une assiette de 20 % du traitement indiciaire brut annuel. La cotisation à la charge des fonctionnaires est déductible de leurs revenus. Si vous travaillez dans le privé, on imagine quel plaisir vous auriez a disposer de primes qui ne supportent pas de CSG et du pouvoir d’achat que vous aimeriez en tirer en plus.

 

Privilège 19 La Retraite Additionnelle des Fonctionnaires ne supporte pas plus les autres charges.

Les cotisations encaissĂŠes par le RAFP en 2011 s’élèvent Ă  1,7 milliards d’euros, soit une charge pour les contribuables de 850.000 millions d’euros. Compte tenu du taux de cotisation de 10 %, et du plafonnement indiciaire c’est donc 25 milliards de primes versĂŠes aux fonctionnaires qui ont ĂŠchappĂŠs aux autres cotisations sociales. Avec les dĂŠficits cumulĂŠs de la sĂŠcu, cherchez l’erreur, ou cherchez plutĂ´t le clientĂŠlisme !

 

Privilège 20 Une assurance retraite privée interdite … au privé sans frais financiers.

Les agents de l’État et des collectivitĂŠs locales et assimilĂŠs, âgĂŠs de 70 ans au plus ». Les personnels civils et militaires de l’État, des rĂŠgions, des dĂŠpartements, des communes, des ĂŠtablissements publics Ă  caractère administratif, industriel ou commercial peuvent s’affilier Ă  titre personnel Ă  la Prefon. Les anciens agents, les fonctionnaires hors cadre ou dĂŠtachĂŠs et les conjoints des affiliĂŠs peuvent aussi s’affilier Ă  la PrĂŠfon, une assurance vie qui sort des intĂŠrĂŞts supĂŠrieurs a pratiquement tous les rendements des assurances vie des banques Françaises, en plus sans frais financier. Dans le privĂŠ une assurance vie sans frais est inconnue.

 

Privilège 21 La Prefon est dÊductible des impôts.

L’assurance retraite privĂŠe du public, la Prefon est nette d’impĂ´ts pour les fonctionnaires souscripteurs, lĂ  ou les Français du privĂŠ bĂŠnĂŠficient d’une dĂŠduction d’impĂ´ts qu’a hauteur de 50% pour leurs assurances vie « avec frais financiers ». 

 

La prochaine modification des rĂŠgimes est initiĂŠ par Le prĂŠsident Hollande et le premier ministres Ayrault qui sont les champions du monde de cumuls de retraites de rĂŠgimes spĂŠciaux en tous genres. Les nĂŠgociations retraite seront des synergies rĂŠalisĂŠes par des bĂŠnĂŠficiaires de rĂŠgimes spĂŠciaux, sur des rapports qui ont ĂŠtĂŠs faits par des hauts fonctionnaires bĂŠnĂŠficiaires de rĂŠgimes spĂŠciaux, dans un cadre de reprĂŠsentants syndicaux tous bĂŠnĂŠficiaires de rĂŠgimes spĂŠciaux sous l’ĂŠgide d’un parti politique, le PS qui compte 75% de ses ĂŠlus bĂŠnĂŠficiaires de rĂŠgimes spĂŠciaux, et validĂŠs par une assemblĂŠe nationale composĂŠe de 100% de bĂŠnĂŠficiaires de rĂŠgimes spĂŠciaux et dont 60% des membres sont des obligĂŠs de l’ĂŠtat….

 

Les privilèges des uns sont les impôts des autres.

Les nÊgociations sur les retraites ont ÊtÊs verrouillÊs par un lobby qui a rÊussit a faire Êlire à la prÊsidence un  minable  profiteur de rÊgime spÊcial qui a comme cahier des charges de protÊger le clientÊlisme. 

Il est peut ĂŞtre temps de passer dans une autre sociĂŠtĂŠ, ou les privilèges seront enfin ĂŠliminĂŠs ? Mais quand on a gouttĂŠ un privilège, difficile aujourd’hui de l’admettre ?

Comprendre et dÊmystifier les arguments des uns et des autres est un minimum nÊcessaire pour se faire une opinion des privilèges des uns et des autres.

Il est peut ĂŞtre temps de comprendre que le plus puissant des lobbys en France est celui des bĂŠnĂŠficiaires de rĂŠgimes spĂŠciaux.

http://lequidampost.fr/liste-noire-de-la-foire-des-privileges-des-fonctionnaires/

http://www.ifrap.org/RETRAITES-SNCF,60.html

http://www.contrepoints.org/2013/06/22/128742-retraite-des-fonctionnaires-une-escroquerie-en-bande-organisee

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Retraites, ces décideurs n’ont jamais été salariés d’une entreprise privée.

Les caisses de retraite font fait l’objet de dĂŠcisions par une gestion irresponsable d’une direction paritaire qui ne reprĂŠsente pas les salariĂŠs. Les nommĂŠs aux conseil d’administration des caisses privĂŠes ne ni assujetti Ă  ces rĂŠgimes, et en plus n’ont mĂŞme jamais ĂŠtĂŠs salariĂŠs. Pire, leurs intĂŠrĂŞts de travailleurs de l’ĂŠtat ne vont que vers des solutions contradictoires Ă  l’intĂŠrĂŞt des salariĂŠs.

Des négociations sont en cours pour sauver les retraites complémentaires des salariés du privé, ARRCO et AGIRC. Mais qui sont les négociateurs ? Majoritairement ils n’ont jamais été salariés d’une entreprise privée…

La gestion des caisses de retraite du privĂŠ ont ĂŠtĂŠs confiĂŠs aux syndicats, ce qu’on appelle la gestion paritaire. Ces derniers ont nommĂŠs Ă  la gestion et direction des caisses des gens qui ne sont pas concernĂŠs.

CGT, FO sont des syndicats avant tout de bĂŠnĂŠficiaires de rĂŠgimes spĂŠciaux. La CGT compte bien plus dans ses rangs des retraitĂŠs des services publics et des adhĂŠrant des entreprises publiques que de salariĂŠs du privĂŠ. La politique de gestion de l’assurance retraite qu’il ont eue Ă  la tĂŞte n’a ĂŠtĂŠ qu’une politique clientĂŠliste et corporatiste qui n’a suivit qu’un but sauver au nom du social clientĂŠlisme (paritarisme) les rĂŠgimes spĂŠciaux ultra gĂŠnĂŠreux de la masse majoritaire de leurs adhĂŠrents sur le dos des salariĂŠs du privĂŠ.

Les nĂŠgociations entre les ÂŤ partenaires sociaux Âť concernant les retraites complĂŠmentaires seraient ÂŤ au point mort Âť.

 

En jeu, les rÊserves des rÊgimes de retraites complÊmentaires qui se dÊgradent vertigineusement  depuis quelques annÊes.  

 

Mais Ă  qui la faute ?

Aux retraités du privé qui ont vu leurs pensions s’éroder tous les ans ?

 

Ou bien aux responsables qui ont mal gĂŠrĂŠ les caisses ?

 

Quelles ont ÊtÊ les dÊcisions prises qui ont amenÊ le rÊgime des caisses complÊmentaires dans cette situation ?

L’État est en grande partie responsable en pillant ces caisses.

 

Plusieurs milliards d’euros ont été transférés à l’IRCANTEC, la caisse complémentaire des fonctionnaires contractuels. Plusieurs milliards ont bouché les trous des régimes spéciaux (EDF, SNCF, la Poste…).

Pourquoi des dirigeants responsables on laissÊ piller les caisses pour des rÊgimes ou les adhÊrents cotisent moins, reçoivent plus à la retraite, sur des assiettes de rÊfÊrence plus faibles (6 mois versus 25 ans) ?

 

Concernant les nÊgociations actuelles, à part Jean-François Pillard, le reprÊsentant du MEDEF, les autres nÊgociateurs ont très peu de choses en commun avec les caisses complÊmentaires des cadres et salariÊs du privÊ.

 

La plupart n’y sont pas affilĂŠs ! L’un des nĂŠgociateurs, Philippe Pihet, est prĂŠsident de l’ARRCO mais aussi, et surtout, un syndicaliste FO qui a effectuĂŠ l’ensemble de son parcours au sein d’organismes de protection sociale (Urssaf, CRAM, Carsat).

 

Plusieurs membres du CA de l’ARRCO ne sont pas affiliés à cette caisse car ils sont fonctionnaires et dépendent donc de régimes spéciaux.

Danièle Karniewicz, ancienne prĂŠsidente de la CNAV, est ex-secrĂŠtaire gĂŠnĂŠrale de la fĂŠdĂŠration de la Chimie CFE-CGC et membre de la dĂŠlĂŠgation CFE-CGC pour les nĂŠgociations de branche Ă  l’Union des industries chimiques.

N’est-elle pas plus proche des régimes spéciaux des entreprises publiques et des organismes de protection sociale que du régime des cadres du privé ?

 

Enfin, le reprĂŠsentant de la CGT, Éric Aubin,  a pour lui d’ĂŞtre issu du privĂŠ (il a ĂŠtĂŠ ĂŠlectricien chez Bouygues). LicenciĂŠ en 2003, il est devenu permanent Ă  la CGT, donc payĂŠ avec l’argent public.

 

Ces nĂŠgociateurs ont une autre chose en commun : ils se sont opposĂŠs Ă  la rĂŠforme des rĂŠgimes spĂŠciaux et sont farouchement contre la retraite par capitalisation.

 

EDF un exemple de social clientĂŠlisme. Savez vous que la CNAV aujourd’hui assure le paiement des retraites des salariĂŠs EDF ?

Non seulement les salariĂŠs de EDF n’ont jamais eu de rĂŠforme de leur rĂŠgime, ils cotisent moins, partent plus tĂ´t, sur un pourcentage de retraite calculĂŠ sur le dernier mois de travail, dans une entreprise ou l’ascenseur social monte de plusieurs ĂŠtages le dernier mois pour faire une retraite qui n’a aucune rĂŠalitĂŠ avec leur carrière rĂŠelle

Quand vous payez votre ĂŠlectricitĂŠ Ă  ce monopole, une taxe dite d’acheminement mais qui n’a rien a voir avec (CTA) sert Ă  financer la diffĂŠrence sociale entre privĂŠ et salariĂŠ EDF. Cette taxe c’est environ 20% de la facture.

Non seulement cette taxe ne compense pas, tellement ils y a une masse de salariĂŠs mis tĂ´t Ă  la retraite, mais en plus ce rĂŠgime spĂŠcial EDF creuse le dĂŠficit de 2 milliards d’Euros le rĂŠgime gĂŠnĂŠral.

Vous savez tous que si vous ĂŞtes salariĂŠs du privĂŠ on va vous demander de travailler plus, au moins maintenant vous savez que c’est pour permettre Ă  vos collègues de EDF de partir avant vous.

 

Sachant que le CE de EDF est l’un des principal financier de la CGT et de FO, vous imaginez que le conseil d’administration dirigĂŠ par FO fera travailler plus longtemps et au rĂŠel des coĂťts les salariĂŠs de EDF ?

 

Naïfs !

 

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