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Le Drian. Les Bretons pris seulement ÂŦ à moitiÃĐ Âŧ pour des cons!

Le ministre Jean Yves Le Drian a dÃĐcidÃĐ.

Il ne touchera que ÂŦ la moitiÃĐ de ses indemnitÃĐs rÃĐgionales Âŧ de son poste factice de prÃĐsident du conseil rÃĐgional en plus de ses diffÃĐrentes indemnitÃĐs de retraitÃĐ de 70 ans et de ministre.

Aux ÃĐlections rÃĐgionales, le ministre de la dÃĐfense Jean Yves Le Drian a ÃĐtÃĐ ÃĐlu. Il l’avait jurÃĐ crachÃĐ pendant sa campagne en Bretagne, ÂŦ je ne cumulerais jamais mon poste au gouvernement avec celui de prÃĐsident du conseil rÃĐgional Âŧ.

le drian promesseC’ÃĐtait beau ! TragÃĐdie homÃĐrique ! De quoi faire pleurer à chaudes larmes de compassion les mÃĐnagÃĻres de 50 ans.
Le prÃĐsident Hollande, avait fixÃĐ une rÃĻgle ÂŦ non cumul de mandat Âŧ jurÃĐ crachÃĐ. La main sur le cœur de profession de foi pour se faire ÃĐlire.

Mais voilà Le Drian est soi disant ÂŦ indispensable Âŧ (Comme de nombreux anciens ministres dans les cimetiÃĻres dont nous avons tous oubliÃĐ les noms).
Et notre brave et valeureux ministre de la dÃĐfense Jean Yves Le Drian est un altruiste hors pair, toujours prÊt à se dÃĐvouer corps et ÃĒme ne peut pas abandonner et donner dÃĐmission de cette gamelle gÃĐnÃĐreuse de ministre.

Et il ne faut pas exagÃĐrer, un professionnel du profit politique ne se rÃĐsigne jamais à ne pas remplir sa poche de la gamelle de la rÃĐgion, mÊme si son poste est en rÃĐalitÃĐ fictif.

hollande-promesse« Se dÃĐvouer oui, mais en bon professionnel de la politique, il existe une rÃĻgle.
Quand on a gouttÃĐ aux privilÃĻges statutaires et la gamelle de l’ÃĐtat sans compter, on ne peut plus jamais s’en passer… »

Alors bon accapareur confirmÃĐ depuis 43 ans d’indemnitÃĐs diverses et multiples d’ÃĐlu, la gamelle d’ÃĐtat sans compter et sans assumer le poste on y touche jamaisâ€Ķ..

Évidement pour se donner bonne conscience, il a juste fait savoir qu’au conseil rÃĐgional du prochain 8 janvier il se fera voter un revenu d’une ÂŦ demi-gamelle Âŧ pour motif absence totale. 2600₮.

Vous comprenez il va se dÃĐvouer et abandonner ÂŦ la moitiÃĐ de sa gamelle à rien foutre Âŧ pour se contenter d’un revenu de misÃĐrable conseiller rÃĐgional. Poste tout aussi fictif que celui de prÃĐsident de conseil rÃĐgional. Poste tous aussi rÃĐmunÃĐrÃĐ Ã  rien faire que celui ou il vient d’Être ÃĐlu.

Maria_Vadillo3Cette bonne gamelle complÃĐtera celle de sa famille, sa femme, Maria Vadillo, vice-prÃĐsidente cumularde du conseil rÃĐgional et de conseillÃĻre de la ville de Rennes s’y abreuve aussi en emploi « Ã  moitiÃĐ » du temps actif. Notons en apartÃĐ qu’une recherche sur son nom indique que sa femme a signÃĐ une charte dÃĐontologique socialiste  sur l’approbation de sanctions effectives de l’absentÃĐisme parlementaire….Ça vaut le dÃĐtour humoristique de la conviction qui ne concerne pas ceux qui le disent.

Bien entendu Jean Yves Le Drian n’a pas proposÃĐ de diminuer ÂŦ de moitiÃĐ Âŧ son revenu de ministre. Non Non Nonâ€Ķ.
Évidement la dÃĐvotion c’est pour les discours, jamais pour la gamelleâ€Ķ.

Ceci met en lumiÃĻre que jamais ce personnage n’a crachÃĐ dans la soupe de l’ÃĐtat. Puisque comme ministre il touchait dÃĐjà cette gamelle de conseillÃĐ inexistant payÃĐ Ã  rien faire. Des annÃĐes qu’il phagocyte l’argent du contribuable en revenu d’ÃĐlu thÃĐorique et illusoire.

Il ne renoncera donc pas à cette gamelle du conseil rÃĐgional qu’il ajoutera a ses revenus de retraitÃĐ d’une carriÃĻre ÃĐphÃĐmÃĻre et totalement marginale et inexistante de prof à l’ÃĐducation nationale.

Notons qu’une carriÃĻre de 40 annÃĐes sans jamais voir un ÃĐlÃĻve pendant 35 annÃĐes de fonctionnaire « mis en disponibilitÃĐ  »  de l’ÃĐducation nationale lui donne une  retraite maximum pour comme si il y avait travaillÃĐ toute sa vie.

Parfaitement informÃĐ de cette illusion de carriÃĻre, l’ÃĐtique ne les invite pas à ne pas accepter la pension de retraite spÃĐciale et avantageuse de statutaire prof sans jamais enseigner.

Le Drian fait fort, il cumule multiple retraites spÃĐciales plus les ÃĐmolument de poste d’ÃĐlu comme la retraite de dÃĐputÃĐ, retraite de maire, et ÃĐmoluments de dÃĐputÃĐ de maire, sans oublier les revenus d’administrateur de l’entreprise SA Bretonne d »Economie Mixte d’Equipement Naval à capitaux d’ÃĐtat, siÃĻge social à Rennes, aux bilans jamais dÃĐposÃĐs aux greffes ou il ne fout de toute ÃĐvidence jamais les pieds mais dont on ne doute pas qu’il apprÃĐcie les ÃĐmoluments de ce poste de complaisance tout aussi fictif que tous les autresâ€Ķ

Le Drian c’est ÂŦ justifiÃĐ Âŧ: les indemnitÃĐs sont modulÃĐes en fonction de la participation effective aux sÃĐances plÃĐniÃĻres et aux commissions dont ils sont membres. Il n’a pas prÃĐcisÃĐ que c’est lui qui signait les autorisations d’absence excusÃĐes et rÃĐmunÃĐrÃĐes. A ÂŦ moitiÃĐ honnÊte Âŧ.

Il est vrai aussi que comme ardent pourfendeur des exilÃĐs fiscaux, ses revenus familiaux sont aussi « Ã  moitiÃĐ fiscalisÃĐs », pas comme ceux comme vous ou moi qui n’avez pas ces privilÃĻges de statutaires des castes d’ÃĐtat.

Le Dorian est le symptÃīme d’une caste politique gÃĐriatrique a vomir.

Une ÃĐlite ÃĐtatiste, court thermiste, et lÃĒche qui n’a aucune pudeur ni ÃĐtique à se servir directement dans la caisse de l’ÃĐtat par le passe droit du statut de hauts fonctionnaires intouchables et en entre soi.

Actuellement nous subissons cette caste corporatiste de favorisÃĐs qui s’accroche comme des mollusques aux rochers, à la gamelle et les privilÃĻges de l’ÃĐtat.

C’est toute une gÃĐnÃĐration de professionnels de la politique comme Le Drian depuis 40 ans qui doit dÃĐgager avec cette mentalitÃĐ obscÃĻne que nous subissons.

L’offre politique est un festival de politiciens plutÃīt vieux et plutÃīt obscÃĻnes et sans ÃĐtique et accapareurs
Ce n’est pas l’avenir que les bretons ont choisit, mais un accapareur professionnel des ressources de l’ÃĐtat.

Sources :
http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/il-n-a-qu-a-mettre-sa-femme-a-la-region-17-10-2015-5193211.php
http://www.valeursactuelles.com/politique/jean-yves-le-drian-president-de-region-a-mi-temps-57898

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Un chÃīmage trÃĻs rÃĐpublicain

La France coule et notre aristocratie administrative s’en fiche royalement. L’essentiel c’est que leurs privilÃĻges perdurent.

Jack Lang ayant un jour dÃĐclarÃĐ que le Parti Socialiste ÃĐtait celui de l’intelligence, il est donc logique de penser que lorsque ce dernier est au pouvoir, notre pays le devient de facto. C’est du reste comme cela qu’il faut prendre l’ÃĐtrange dÃĐcision des dirigeants de Facebook d’implanter, à Paris, leur laboratoire de recherche sur l’intelligence artificielle. Il est vrai qu’en matiÃĻre d’artifice, avec les socialistes, nous sommes en avance de plusieurs siÃĻcles sur les autres nations. Des courbes du chÃīmage qui n’en finissent plus de s’inverser nÃĐgativement, en passant par toutes les usines à gaz fiscales destinÃĐes à rÃĐÃĐduquer les dÃĐviants, à inciter les citoyens à œuvrer pour la planÃĻte, nous ne manquons pas de solutions fictives à proposer aux grands dÃĐfis de notre ÃĐpoque. Le tout en respectant les grands principes rÃĐpublicains qui sont, on l’aura compris, le credo de nos temps obscurs. Du reste, quel plus bel exemple d’intelligence artificielle que celui de notre PrÃĐsident bien mal aimÃĐ, lui qui n’a pas son pareil pour, toujours, nous dÃĐnicher LA connerie à ne pas faire.

La RÃĐpublique nous (r)appelle

DerniÃĻre stupiditÃĐ en date : contester puÃĐrilement le nom dont vient de se doter l’UMP. Comble de l’horreur pour un socialiste ÂŦ normal Âŧ, la RÃĐpublique, qu’il invoque totÃĐmiquement du soir au matin, pour nous vendre tout et son contraire, est prÃĐemptÃĐe par le camp d’en face. Marine Le Pen eÃŧt-elle dÃĐcidÃĐ de dÃĐcouper son pÃĻre en rondelles en adoptant cette dÃĐnomination que les PS n’auraient pas ÃĐtÃĐ plus indignÃĐs. Comment ce facho de Sarkozy a-t-il bien pu oser faire main basse sur les oripeaux dont se drape le socialisme dÃĻs qu’il s’agit de diffuser sa moraline dÃĐlÃĐtÃĻre ? Et la mÃĐdiacratie, en service commandÃĐ, d’embrayer derriÃĻre le PS pour dÃĐnoncer le ÂŦ scandale Âŧ.

En admettant que plus grand monde ne se souvienne de l’UNR et de l’UDR, les temps du RPR ne sont pas si lointains qu’il faille pousser des cris d’orfraie à la seule perspective de voir des gens de droite se rÃĐfÃĐrer à la RÃĐpublique, fut-elle la cinquiÃĻme du nom. Ils n’allaient tout de mÊme pas s’appeler ÂŦ Les Monarchistes Âŧ pour se conformer aux clichÃĐs vÃĐhiculÃĐs par des socialistes qui eux, c’est bien connu, ÂŦ ne sont animÃĐs que des meilleures intentions Âŧ. En tout cas, une chose est sÃŧre, ils ne risquaient pas de se dÃĐnommer ÂŦ Les LibÃĐraux Âŧ, tant la LibertÃĐ leur est un concept, à peu prÃĻs aussi ÃĐtranger que le courage et la constance.

La course à l’ouverture d’esprit

Si Marthe Richard n’avait pas rendu l’exercice thÃĐorique, l’averse de bons sentiments qui attendait les militants RÃĐpublicains, lors de leur congrÃĻs fondateur le 30 mai dernier, aurait pu provoquer la rÃĐaction suivante : ÂŦ La tolÃĐrance, Monsieur, il y a des maisons pour cela ! Âŧ Rien ne nous aura ÃĐtÃĐ ÃĐpargnÃĐ dans le style ÂŦ vivons heureux au pays du vivre ensemble Âŧ. Il est interdit de dire du mal des ministres qui coulent : la Justice pour l’une, le systÃĻme ÂŦ ÃĐducatif Âŧ pour l’autre. Elles sont issues des ÂŦ minoritÃĐs visibles Âŧ donc infaillibles. Les critiquer c’est Être raciste, ne pas Être d’accord c’est du nazisme ! Il est exact que ces deux mammouths ne les avaient pas attendus pour branler sÃĐrieusement du manche. Il n’en reste pas moins que Tata Taubira et Cousine Belkacem achÃĻvent leurs bÊtes respectives, avec un talent et une ÃĐnergie qui laisserait songeur le plus stakhanoviste des bouchers Charal. PrÃĐtendre que les politiques ne peuvent plus rien à la marche des affaires est une ÃĒnerie. Ils ne peuvent plus amÃĐliorer les choses qu’à l’insu de leur plein grÃĐ, c’est un fait, mais ils peuvent, en toute bonne conscience, rendre apocalyptiques des situations dÃĐjà cauchemardesques.

Le pire dans tout cela c’est que l’alternance n’y changera probablement rien. Bien entendu, pour se faire ÃĐlire, le candidat du moment nous promettra tout et son contraire. Encore queâ€Ķ À ÃĐcouter les thurifÃĐraires d’Alain JuppÃĐ, sa grandeur consiste justement à dire maintenant qu’il ne changera rien (je l’avoue je schÃĐmatise, mais c’est quand mÊme bien ce qu’il fera au final s’il accÃĻde au Graal). C’est un concept comme un autre, bien que peu enthousiasmant ! Sarkozy avait ÃĐtÃĐ ÃĐlu en 2007 en nous affirmant : ÂŦ je dis ce que je fais et je fais ce que je dis Âŧ. Il a ensuite passÃĐ le plus clair de son mandat à faire ce qu’il n’avait jamais dit et à faire croire qu’il avait fait ce qu’il avait dit. JuppÃĐ, lui, commence par dire ce qu’il ne fera pas, pour Être bien sÃŧr de ne pas avoir à dire ce qu’il fera. Pas ÃĐtonnant qu’il soit l’homme de droite prÃĐfÃĐrÃĐ de la gauche.

La stratÃĐgie ÂŦ normale Âŧ de François Hollande

Pour le PrÃĐsident le moins populaire de la cinquiÃĻme RÃĐpublique, il n’existe pas trente-six façons de prolonger son inaction au-delà de 2017. Alors que ses rÃĐsultats lamentables devraient l’inciter à se cacher sous le tapis en attendant que ça passe, Hollande repart en campagne, comme si de rien n’ÃĐtait. Il dÃĐterre les morts pour les placer au PanthÃĐon, il court de commÃĐmoration en repentance à tel point qu’il s’excuse de tout sauf d’exister. Cette agitation frÃĐnÃĐtique n’a d’autre objectif que de tuer dans l’œuf toute pensÃĐe stratÃĐgique rationnelle dans le marigot qui lui tient lieu de parti. Son action est si positive qu’il sait qu’il a autant de chance d’arriver à ses fins que Depardieu de gagner le Marathon de Paris. Pour renverser le cours des choses, il lui faut provoquer un ÂŦ 21 avril à l’envers Âŧ et ÃĐliminer le candidat de droite. MÊme comme cela, son ÃĐlection n’est pas acquise, mais seulement vraisemblable. En effet, la France n’est pas encore mÃŧre pour la passionaria des terrils, mais sait-on jamais, deux ans avec Hollande c’est trÃĻs long et tout peut arriver. Pour espÃĐrer l’emporter quand mÊme, il n’a qu’une seule solution : que les RÃĐpublicains dÃĐsignent JuppÃĐ comme candidat, à l’issue d’une primaire oÃđ tous les prÃĐtendants se seront ÃĐcharpÃĐs sur le thÃĻme de la morale et du Front National (corollaire du thÃĻme prÃĐcÃĐdent). La presse subventionnÃĐe par nos sous l’y aide du reste puissamment, en faisant de JuppÃĐ le Balladur, Jospin, SÃĐgolÃĻne Royal (rayez la mention inutile) du moment.

ÂŦ Le meilleur d’entre les RÃĐpublicains Âŧ (aux dires de Chirac) occupe le crÃĐneau trÃĻs couru du centre bien pensant socialo-compatible. En ce sens, il ÂŦ croit en l’action de l’État Âŧ (c’est d’ailleurs une foi qu’il partage avec Marine Le Pen et Florian Philippot, mais passons bien vite). Tout le monde sait bien que ce positionnement est ÃĐlectoralement ÃĐtroit (le centre, pas la croyance en l’infaillibilitÃĐ de l’État, hÃĐlas) car peu d’ÃĐlecteurs s’en satisfont (la DuhamÃĐlisation des esprits n’est pas encore complÃĻte, Deo gracias !). MÊme si ceux qui votent pour le centre sont trÃĻs bruyamment satisfaits d’eux-mÊmes, ils ne reprÃĐsentent guÃĻre plus de 15% des voix (au mieux). En admettant que le maire de Bordeaux s’arrache et se fasse violence en campagne (aprÃĻs tout, Balladur est bien montÃĐ sur une table avant de se ramasser) ses positions droits-de-l’hommistes et tolÃĐrantes ne lui vaudront pas de dÃĐpasser les 20%.

Marine, que le systÃĻme mÃĐdiatique poussera à fond (voir plus haut), fera autour des 30%. Il ne restera plus à PÃĐpÃĻre qu’à rassembler son camp de base (pour le PS c’est acquis, depuis le ÂŦ succÃĻs Âŧ de la motion CambadÃĐlis), à limiter la dispersion extrÊme gauchiste à MÃĐlenchon. Le tour sera jouÃĐ et les 20% franchis. Les verts peuvent bien risquer de gripper la machine, mais leur poids ÃĐlectoral dÃĐcoulant de leurs propositions fumeuses les rend, en dehors de Paris, singuliÃĻrement nÃĐgligeables. Seul Cohn-Bendit serait en mesure de fÃĐdÃĐrer les bobos mais mÊme comme celaâ€Ķ Et voilà comment un PrÃĐsident haÃŊ risque de nous enfumer pour cinq longues annÃĐes supplÃĐmentaires. Quand on voit ce qu’il a fait en trois ans, on imagine dans quel ÃĐtat sera la France de 2022.

La France, l’homme malade de l’Europe

Oui, ce n’est pas trÃĻs charitable de penser que François Hollande ruinera la France au terme de son second quinquennat. Pourquoi attendre 2022, alors qu’il est en passe de rÃĐaliser l’exploit aux trois cinquiÃĻmes du premier, je vous le concÃĻde. Loin de s’inverser, la courbe du chÃīmage n’en finit pas de monter et avec elle son cortÃĻge de drames humains. Pendant ce temps-là, les socialistes s’accrochent aux totems sociaux (CDI, seuils, prÃĐlÃĻvements confiscatoires, reprÃĐsentation syndicaleâ€Ķ) comme la vÃĐrole sur le bas-clergÃĐ. Nous sommes le seul pays d’Europe à ne pas profiter du retour de la croissance et de la baisse conjuguÃĐe du pÃĐtrole et de l’Euro : mÊme pas mal ! Nous flirtons avec les 5,5 millions de chÃīmeurs et une dette qui avoisine les 100% du PIB : vous reprendrez bien 150 000 emplois aidÃĐs avec vos sous supplÃĐmentaires ! Il est urgent de rÃĐtablir la confiance avec les entrepreneurs qui, seuls, peuvent crÃĐer des emplois : amis patron de PME, tu auras toi aussi ton dÃĐlÃĐguÃĐ syndical ! Les socialistes ont ce talent rare, de pouvoir faire dÃĐrailler les trains en gare rien qu’en les regardant.

Le pire, c’est qu’ils ne peuvent pas comprendre que leur politique est mortifÃĻre. C’est impossible pour eux puisqu’ils font le bien. Un petit exemple de l’ÃĐtendue de leurs bienfaits nous est donnÃĐ par leur politique de maquillage des comptes de rÃĐduction des dÃĐficits. Selon l’Association des Maires de France, les collectivitÃĐs locales reprÃĐsentent 37% de l’investissement public. Elles sont responsables d’un peu plus de 4% du dÃĐficit public et vont pourtant supporter l’essentiel des efforts de rÃĐduction de la dÃĐpense. Que pensez-vous qu’il va se passer dans les prochaines annÃĐes, si rien ne vient endiguer cette catastrophe ? L’investissement public va s’effondrer (-25% en 2017 par rapport à 2014), pour le plus grand bonheur de ce capitalisme, certes de connivence, mais pourtant grand pourvoyeur d’emplois peu qualifiÃĐs (BTP, services collectifs, transports).

La France coule et notre aristocratie administrative s’en fiche royalement. L’essentiel c’est que leurs privilÃĻges perdurent. Les scandales qui se multiplient comme celui de la PrÃĐsidente de l’INA qui claque 40 000 ₮ de taxis en une annÃĐe, alors qu’elle a un chauffeur, ne provoquent aucune rÃĐaction, à part celle de la recaser dans un placard dorÃĐ au ministÃĻre de la Culture. Dans ce foutoir gÃĐnÃĐralisÃĐ, la seule rÃĐforme que veulent porter les socialistes pour se trainer lamentablement jusqu’en 2017, est celle du prÃĐlÃĻvement à la source des impÃīts directs. Oh la belle idÃĐe que voilà ! Comme il n’est pas question de nous faire cadeau d’une annÃĐe de prÃĐlÃĻvement, ces dingues sont en train de nous concocter une usine à gaz qui nous permettra d’apurer notre ÂŦ dette fiscale Âŧ ancien systÃĻme tout en nous pompant nos impÃīts ÂŦ nouvelle formule Âŧ à la source. Payer deux fois ses impÃīts, en une annÃĐe (ou plus, le tout est de savoir en combien de fois nous allons couper la queue du chien) voilà qui va trÃĻs certainement relancer la croissanceâ€Ķ

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Source Marc Suivre

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L’impunitÃĐ des hauts fonctionnaires, cet autre mal français

 haut-fonctionnairesOn apprend que Fleur Pellerin vient de saisir le procureur de la RÃĐpublique sur la base du fameux article 40 du Code de procÃĐdure pÃĐnale (l’obligation faire aux fonctionnaires de dÃĐnoncer les faits dÃĐlictueux dont ils ont eu connaissance). Pur affichage opportuniste du ministre, trois jours aprÃĻs que l’association Anticor eut dÃĐjà portÃĐ plainte contre Mme Saal !

Je relatais dans un article prÃĐcÃĐdent ce qu’il fallait penser du cas de Mme AgnÃĻs Saal, le scandale n’ÃĐtant pas tant les indÃĐlicatesses de la dame, ou son recasement au ministÃĻre, mais que ces pratiques fussent couvertes par le statut de la fonction publique et que l’administration française en est arrivÃĐe à un tel niveau de corruption qu’il n’y a plus de sanctions possibles, ni de rÃĐcompenses pour les meilleurs ÃĐlÃĐments, ceux qui ne sont pas partis sous d’autres cieux faire rÃĐcompenser leurs talents.

En ce moment, du reste, le retour au devant de la scÃĻne du petit juge Burgaud est bien plus exemplaire du ÂŦ responsable mais pas coupable Âŧ, et d’une forme d’impunitÃĐ dÃĐlÃĐtÃĻre. Car ce monsieur a brisÃĐ des vies, et non parce qu’il aurait ÃĐtÃĐ jeune et inexpÃĐrimentÃĐ mais par le fait de son arrogance et de cette prÃĐtention à l’omniscience qu’on lui a inculquÃĐe sur les bancs de l’École nationale de la magistrature, et qu’il n’en a eu ni regrets, ni remords, et qu’il a ÃĐtÃĐ promu malgrÃĐ toutes les casseroles qu’il avait au derriÃĻre.

Chaque annÃĐe, la Cour des comptes fournit à foison des listes d’abus, de gabegies et d’indÃĐlicatesses dans l’administration, de celles qu’elle a pu connaÃŪtre, de la partie ÃĐmergÃĐe de l’iceberg, et ça ne se termine presque jamais face à une cour de discipline ou devant les tribunaux. De mÊme que les scandales sanitaires sont restÃĐs impunis. De mÊme que les dÃĐsastres et faillites de grandes entreprises dirigÃĐes par des ÃĐnarques et des polytechniciens. De mÊme pour ces enseignants pÃĐdophiles recasÃĐs par le rectorat.

À cÃītÃĐ de l’oligarchie politique, mÃĐdiatique et mÊme ÃĐconomique qui possÃĻde tous les pouvoirs, l’autre mal dont souffre la France tient aux privilÃĻges de la haute fonction publique et à l’impunitÃĐ qui y rÃĻgne. Comme par hasard, les oligarques de la politique et les hauts fonctionnaires sont souvent les mÊmes.

Je l’ai moi-mÊme expÃĐrimentÃĐ comme fonctionnaire, et si je donne ici l’impression de cracher dans la soupe, je le fais d’autant volontiers que j’ai payÃĐ cher ma libertÃĐ de ton. Il n’est pas de corporatisme plus fort en France que celui de l’appartenance aux corps de l’État, des ÃĐcoles qui y mÃĻnent et des ministÃĻres qui les abritent. Tout peut Être pardonnÃĐ dans une carriÃĻre, sauf de dire du mal de l’ÃĐcole qui vous a promu dans la hiÃĐrarchie des distinctions, et du ministÃĻre qui vous tient par la bride du salaire et par le mors des promotions.

C’est à cette aune qu’il faut comprendre la position du FN, telle que formulÃĐe par Florian Philippot, ÃĐnarque et membre du corps des inspecteurs de l’administration, au regard des grÃĻves de cheminots. Pourquoi faudrait-il fustiger le corporatisme des petits et faire piÃĻce à leurs petits avantages acquis quand aucun des gros privilÃĻges et du corporatisme ÃĐhontÃĐ des plus gros n’est jamais remis en cause ?

La solution n’est certes pas dans un renforcement des prÃĐrogatives de la haute fonction publique, comme ce disciple de ChevÃĻnement serait tentÃĐ de nous le faire avaler, avec son colbertisme dÃĐpassÃĐ ou son ÃĐtatisme de derriÃĻre les fagots, mais bien dans la fin des privilÃĻges de l’oligarchie politico-administrative, une nouvelle nuit du 6 aoÃŧt !

Souces: lien

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Socialistes: dans quel ÃĐtat vont-ils laisser ce pays?

Manuel Valls, quelques semaines aprÃĻs Être venu parler devant le Medef, a rÃĐvÃĐlÃĐ ce qu’il n’a cessÃĐ d’Être. Les entrepreneurs, a-t-il laissÃĐ entendre, ne crÃĐent pas assez d’emplois et se livrent à des ÂŦ provocations Âŧ. Le gouvernement, a-t-il ajoutÃĐ, a fait un ÂŦ effort Âŧ de 40 milliards d’euros et la con­trepartie n’est pas venue. De surcroÃŪt, a-t-il laissÃĐ entendre, des organisations patronales manifestent pour protester contre l’accumulation incessante de nouvelles rÃĻgles.

Manuel Valls semble en colÃĻre ! Il ne comprend visiblement pas que les entrepreneurs crÃĐent des emplois quand les carnets de commande se remplissent et pas quand le gouvernement dÃĐcrÃĻte qu’ils doivent le faire.

Il ne comprend visiblement pas non plus que des entrepreneurs peuvent demander au gouvernement de les laisser travailler, sans que leurs demandes puissent Être qualifiÃĐes de ÂŦ provocations Âŧ. Un gouvernement qui ne travaille pas peut rester en place, parasitairement ; une en­treprise qui ne peut pas fonctionner risque de faire faillite. Il ne comprend, à l’ÃĐvidence, pas du tout que le chiffre de 40 milliards qu’il avance est un simulacre dans un pays oÃđ les prÃĐlÃĻvements obligatoires sont les plus ÃĐlevÃĐs du monde dÃĐveloppÃĐ.

Ses propos viennent aprÃĻs ceux d’Emmanuel Macron qui, peu auparavant, avait incriminÃĐ nommÃĐment Pierre Gattaz. Ma­nuel Valls et Emmanuel Macron veulent sans aucun doute rejeter la responsabilitÃĐ de leur propre ÃĐchec sur d’autres, qui, en logique socialiste, ne peuvent qu’Être, peu ou prou, de vils ÂŦ exploiteurs Âŧ.

La croissance ne reviendra pas. Le chÃīmage ne baissera pas. Mais Valls et Macron ont dÃĐjà trouvÃĐ les coupables, bien sÃŧr. Pour autant, la gauche du PS ne les trouve pas assez radicaux et veut accroÃŪtre encore les dÃĐficits. Comprenne qui n’a pas encore compris ! Non contents de continuer à asphyxier l’ÃĐconomie et les entreprises, les socialistes au gouvernement continuent aussi leur œuvre sinistre de destruction de la sociÃĐtÃĐ.

AprÃĻs avoir, dans le cadre d’un grand mouvement destinÃĐ Ã  dÃĐtruire la famille, promulguÃĐ le mariage homosexuel et, aprÃĻs, tentÃĐ d’introduire la thÃĐorie du genre à l’ÃĐcole, tout en disant que celle-ci n’existe pas (ils n’ont sans doute jamais lu des auteurs tels que Judith Butler), aprÃĻs avoir aboli les peines plancher instaurÃĐes il y a quel­ques annÃĐes pour tenter de freiner le laxisme de tant de juges, ils veulent maintenant supprimer les notes, car celles-ci induiraient un processus de sÃĐlection humiliant pour ceux qui ne rÃĐussissent pas. Ils n’ont apparemment pas remarquÃĐ que, partout dans une sociÃĐtÃĐ, il y a de la sÃĐlection, des rÃĐussites, des ÃĐchecs, et que tirer les leçons de ceux-ci permet de progresser.

Je n’ose imaginer ce que sera leur prochaine lubie : aprÃĻs avoir bÃĐtonnÃĐ Ã  grands frais les rues de la plupart des villes, afin d’y dÃĐmultiplier les embouteillages, envisagent-ils de transformer intÃĐgralement Paris, Lyon, Mar­seille et quelques autres mÃĐtropoles en quartiers piÃĐtonniers ? Qui sait, avec ces gens-là. Ils œuvrent aussi à transformer la population française en accroissant les flux migratoires et en accordant une place toujours plus importante à la population musulmane, quitte à flatter l’antisÃĐmitisme prÃĐvalant en son sein.

Le rÃĐcent vote socialiste en faveur d’un ÂŦ État palestinien Âŧ, voici peu, n’ÃĐtait en aucune façon une tentative de faire avancer ÂŦ la paix Âŧ au Proche Orient, comme ils l’ont dit hypocritement, et juste une façon de flatter les plus vils instincts de ceux dont ils espÃĻrent faire, maintenant qu’ils ont perdu l’ÃĐlectorat ouvrier, leur ultime rempart ÃĐlectoral.

Dans quel ÃĐtat vont-ils laisser ce pays en 2017 ? Je me pose la question tous les jours. Avec consternation.

Source Guy MilliÃĻre

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Pourquoi la mondialisation rÃĐduit la famine sur terre.

Les famines, qui se sont produites rÃĐguliÃĻrement au cours de l’histoire de l’humanitÃĐ, ont presque disparu avec la mondialisation. Les chiffres de la banque mondiale sont là pour l’attester.

Le marchÃĐ libre et la mondialisation permettent donc à l’humanitÃĐ d’Être beaucoup moins à la merci du climat, sÃĐcheresses ou froid, et fait en sorte que la nourriture soit acheminÃĐe à l’endroit oÃđ il faut. Le marchÃĐ libre aide à combattre les famines de deux façons:
Par la motivation rendue possible par la ÂŦ recherche du profit Âŧ et la libertÃĐ relative sur les marchÃĐs dans le monde occidental qui a largement augmentÃĐ la productivitÃĐ agricole.

Nous nourrissons avec succÃĻs une planÃĻte de 7 milliards d’hommes, mÊme si nous voudrions la nourrir mieux encore, nous le faisons en utilisant sans cesse moins d’hectares et moins d’agriculteurs. Les États-Unis, l’Europe peuvent nourrir leur propre population et mÊme exporter des cÃĐrÃĐales vers le reste du monde, en dÃĐpit du fait que les agriculteurs soient encore orientÃĐs par des dÃĐcisions anti-libÃĐrales à se tourner vers des productions subventionnÃĐes.
Le monde risque moins de famines aujourd’hui parce que nous pouvons produire plus de nourriture avec moins de ressources. En cas de mauvaise rÃĐcolte à un endroit, d’autres grandes rÃĐcoltes ailleurs viendront compenser le manque.

Un intÃĐrÊt important dans l’ÃĐconomie de marchÃĐ, ce sont les signaux ÃĐmis par les prix et les profits qui informent les producteurs sur les endroits oÃđ la nourriture manque, fournissant ainsi les incitations pour acheminer la production.
Les prix sont des incitations ÂŦdÃĐduites de la connaissanceÂŧ, ce qui leur permet de servir de signaux pour assurer que personne ne manque de nourriture. Certes, la nourriture peut Être plus chÃĻre durant une sÃĐcheresse, mais cela est bien mieux que de n’avoir pas de nourriture du tout, comme c’ÃĐtait le cas frÃĐquemment au cours de l’histoire de l’humanitÃĐ.

Une offre rarÃĐfiÃĐe par une sÃĐcheresse, dans un pays augmente les prix et signale aux producteurs des autres pays que des opportunitÃĐs de profit existent à ces endroits. Les incitations de profit associÃĐes à ce signal conduisent les producteurs à acheminer leurs rÃĐcoltes oÃđ se trouve la demande. Certes, les prix ÃĐlevÃĐs dÃĐgraderont la situation de certains consommateurs locaux, mais la production est en fait plus rare, donc les prix plus ÃĐlevÃĐs ne rÃĐsultent pas du fait que les agriculteurs ÂŦ exploitent Âŧ la sÃĐcheresse, mais reflÃĻtent une rÃĐelle pÃĐnurie d’offre.

Les signaux tarifaires des prix peuvent ÃĐgalement conduire les producteurs à dÃĐtourner une production non-alimentaire vers de la production alimentaire. Une telle substitution n’est possible que parce que les prix de marchÃĐ fournissent l’information et les incitations nÃĐcessaires.

Dans un monde sans marchÃĐ, les producteurs ne pourraient pas avoir accÃĻs aussi facilement et efficacement à l’information et ils n’auraient pas ces incitations macroÃĐconomiques pour rÃĐpondre de façon appropriÃĐe. Il en rÃĐsulterait plus de famines.

La mondialisation a quasiment ÃĐradiquÃĐ les famines. Les mÃĐcanisme marchand dÃĐmontrÃĐ est d’autant plus efficace que le commerce s’accroÃŪt.
Quand les marchÃĐs de marchandises sont mondialisÃĐs, les pays faisant face à des sÃĐcheresses et à des mauvaises rÃĐcoltes peut se ravitailler auprÃĻs du monde entier. Le pays victime d’une sÃĐcheresse n’est pas contraint de se fournir au plus cher. Ils peut  faire parvenir de la production du monde entier et faire jouer la concurrence.

La croyance selon laquelle produire et distribuer localement la nourriture augmenterait la sÃĐcuritÃĐ alimentaire est erronÃĐe. Le plus important que nous puissions faire pour assurer la sÃĐcuritÃĐ alimentaire face à la sÃĐcheresse et aux autres menaces sur les rÃĐcoltes, c’est de permettre aux marchÃĐs de fonctionner librement et d’ÃĐtendre cette libertÃĐ au monde entier.

Nous ne pouvons pas contrÃīler la mÃĐtÃĐo, la menace de sÃĐcheresse est donc toujours prÃĐsente. Mais nous pouvons libÃĐrer le marchÃĐ, et mondialiser la production de nourriture pour empÊcher les dÃĐsastres humains  que sont les famines quand les rÃĐcoltes ÃĐchouent.

La victoire sur les famines constitue l’un des grands accomplissements de l’Homme depuis la fin du communisme.
Le fait que de moins en moins de personnes ne meurent de faim sur terre en raison de la sÃĐcheresse est une preuve de cette victoire de l’ÃĐconomie de marchÃĐ.

La famine n’est pas une fatalitÃĐ inÃĐvitable. Les causes de la famine sont toujours politiques. Le contrÃīle des ressources naturelles par les ÃĐtats, les planifications, les lobbys ou les situations de monopoles, sont les initiateurs des famines par la fabrication de faux prix.
Avec le mondialisme, les aliments sont devenus une marchandise comme une autre, et leur fonction principale, est de nous nourrir. Plus le marchÃĐ sera libre et concurrentiel, moins les gens mourront de faim.

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Calculons ensemble la retraite de Monsieur Jean Marc Ayrault

A l’heure ou les retraites sont un enjeu capital pour et de grandes dÃĐcision du privÃĐ vont se prendre, il est intÃĐressant de connaÃŪtre comment vont Être traitÃĐ le premier de nos gouvernant. L’ÃĐtique, l’exemplaritÃĐ et le cumul des fabuleux privilÃĻges des meilleurs rÃĐgimes spÃĐciaux, comme message de mÃĐpris. Une analyse, avec des ÃĐlÃĐments publiÃĐs et estimÃĐs, donne une idÃĐe approximative qui ne doit pas Être loin de la rÃĐalitÃĐ.

Si les rÃĐgimes spÃĐciaux à l’inverse des rÃĐgimes gÃĐnÃĐraux permettent de connaÃŪtre à l’avance le montant, on ne peut pas dire que la transparence soit de mise. Dans cette ÃĐtude certains chiffres sont devinÃĐs faute de rÃĐfÃĐrence ÃĐcrite visible et transparente.

-Le premier ministre Ayrault percevra 2 800 euros par mois au titre d’ancien maire de Saint-Herblain et de Nantes.

-Comme ancien prÃĐsident du district de l’agglomÃĐration Nantaise puis de la communautÃĐ urbaine Nantes MÃĐtropole, il recevra 2500 euros.

-Comme ancien prÃĐsident de la sociÃĐtÃĐ d’ÃĐconomie mixte la SAMOA, il percevra 1500 euros.

Comme ancien conseiller gÃĐnÃĐral, il percevra 1500₮

-Comme retraite d’ancien dÃĐputÃĐ. Une pension plein pot une pension de 6 700 euros par mois.

-Il bÃĐnÃĐficiera en extra-bonus comme ancien prÃĐsident de groupe, 3 000 euros supplÃĐmentaires. Le chiffre est extrapolÃĐ, la transparence n’est pas de mise.

-Comme ancien prof d’Allemand, il touchera 2000 ₮euros. C’est une retraite complÃĻte alors qu’il aura eu une carriÃĻre factice et fictive. Il n’a enseignÃĐ que quelques annÃĐes.

-Comme ancien Premier Ministre, de ce statut particulier, ce dernier bÃĐnÃĐficie tout de mÊme de certains avantages à vie, notamment d’une voiture, d’un officier de sÃĐcuritÃĐ et d’une secrÃĐtaire.

A cela, le relevÃĐ de carriÃĻre n’ÃĐtant pas exhaustif, peut Être s’ajoute des retraites inconnues. 

ayrault-chapeauxNous noterons tous que ces poste ont ÃĐtÃĐs contigus, c’est a dire que ces postes il les a occupÃĐ en mÊme temps. Les retraites sont ÂŦ cumulÃĐes Âŧ.

L »avantage le plus dÃĐterminant et le plus scandaleux dont bÃĐnÃĐficient Jean Marc Ayrault et ses acolytes, rÃĐside dans le cumul sans limites de rÃĐgimes spÃĐciaux, qui affichent tous de grandes et dispendieuses gÃĐnÃĐrositÃĐs: rÃĐgime des parlementaires, rÃĐgimes de la fonction publique, etc.. c’est un cumul des rÃĐgimes les plus privilÃĐgiÃĐs et injustes du pays.

Ayrault c’est constituÃĐ un vÃĐritable « patrimoine retraite », c’est-à-dire le cumul de droits à pension acquis, qu’il touchera l’ÃĒge venu. 

Ainsi, le patrimoine affichÃĐ, avec plus ou moins de crÃĐdibilitÃĐ et son combi Volkswagen, ne constitue que la partie ÃĐmergÃĐe de l’iceberg de la fortune de cet investisseur en poste a revenus dÃĐcalÃĐs sur la retraite. Qui dit cumul des mandats ou des fonctions dit cumul des pensions de retraite. 

Les revenus à la retraite du premier ministre dÃĐpasseront les 20 000₮ mensuels.

 

Fonctionnaire fictif de l’Éducation nationale, conseiller gÃĐnÃĐral, maire, prÃĐsident d’agglomÃĐration puis de retraites-cumul-ayraultcommunautÃĐ urbaine, dÃĐputÃĐ (prÃĐsident de groupe), prÃĐsident de sociÃĐtÃĐ d’ÃĐconomie mixte, et enfin Premier ministre, Jean-Marc Ayrault est le roi des cumulards de la multiple affiliation aux rÃĐgimes spÃĐciaux, comme le prÃĐsident Hollande et la majoritÃĐs des ministres actuels.

Avec une espÃĐrance de vie à la retraite de 20 ans, le Premier ministre est potentiellement assis sur un tas d’or de 5 millions d’euros : un chiffre bien supÃĐrieur à son patrimoine dÃĐclarÃĐ (1,5 million d’euros). Les rÃĐgimes spÃĐciaux c’est le jackpot des jackpots.

A l’heure de la rÃĐforme des retraites, comment voulez vous que lui et son compÃĻre Hollande cumulard prÃĐsident et ces ultra profiteurs professionnels de la rente de retraite s’attaquent aux rÃĐgimes spÃĐciaux ?

Madame Michu cumule deux emplois, l’un le matin comme femme de mÃĐnage de 5h 12h et un autre de 13h à 20h comme caissiÃĻre d’une grande surface, est certainement contente de savoir que ses deux cotisations prises sur ses feuilles de paye, ne donneront pas ÂŦ double retraite Âŧ, mais qu’une seule du rÃĐgime gÃĐnÃĐral, par la mÃĐthode de calcul, trÃĻs loin de 2 retraites.

L’ÃĐtat est formidable pour les cumulards, il donne plusieurs retraites là ou les rÃĐgimes gÃĐnÃĐraux n’en donne que une.

Moi multi-entrepreneur crÃĐateur indÃĐpendant qui embauche des salariÃĐs, paye des impÃīts, sans sÃĐcuritÃĐ de l’emploi, ayant indisponible l’argent investi dans mes PME, qui ne demande jamais la moindre subvention et qui prouve à l’ÃĐvidence que je dois Être stigmatisÃĐ d’abominable ÃĐgoÃŊste obligatoirement exploiteur, un Être sans cœur et sans gÃĐnÃĐrositÃĐ, patron forcement associÃĐ culturellement à voyou, ne m’intÃĐressant en rien au bien commun,Quel est le capital dont je devrais disposer pour prÃĐtendre la mÊme retraite que Ayrault, garantie par l’État Français ?

Les taux d’intÃĐrÊts ÂŦ longs Âŧ en France aujourd’hui sont aux alentours de 2 % .Pour que 2 % sur mon capital me donne 240 000 euro par an, faut faire une petite rÃĻgle de trois.

Le rÃĐsultat est le suivant : pour que je touche 240 000 euro par an, il faut que mon capital soit de 12 millions d’euro ( 2% sur 12 million d’euro= 240 000 euro)

Certes, certes, mais un capital de 12 Million d’euro, en France,supporterait un impÃīt sur la fortune d’au moins 1% par an.

ayrault-retraite-formidableDonc il me faudrait disposer de 36 millions d’Euro pour me retrouver à paritÃĐ ÃĐgale ÂŦ aprÃĻs impÃīts Âŧ au moment de ma retraite, avec monsieur Ayrault, avec une lÃĐgÃĻre diffÃĐrence cependant : les retraites de la fonction publique sont totalement indexÃĐes sur l’inflation, ce qui ne serait pas le cas de la mienne.

Pour combler ce dÃĐsavantage et si je fais le calcul que les prix vont monter de 50 % en vingt ans, il me faudrait disposer d’au moins 50 % de plus, ce qui amÃĻne le capital requis pour que je vive aussi bien que notre cher premier ministre d’au moins 54 millions d’euros.

Ceci sans tenir compte des voitures de fonction, des voyages gratuits et des autres menus avantages qui adoucissent la dure vie d’un ancien premier ministre à vie.

Ce sont les payeurs d’impÃīts qui vont lui assurer le niveau de vie auquel il a droit. On doute qu’a l’age de prendre sa retraite en valeur absolue qu’il a cotisÃĐ 54 millions d’euros autan dans toute sa carriÃĻre !

On est content pour lui. Que voila une belle rÃĐussite et comme il a besoin de faire perdurer le systÃĻme des rÃĐgimes spÃĐciaux.

Dans l’esprit de transparence et de justice fiscale qui anime les deux bÃĐnÃĐficiaires Ayrault et Hollande, et leurs disciples, je fais donc la proposition suivante dont je ne doute pas une seconde qu’elle va Être retenue par des hommes aussi moralement indiscutable que celles qui ces deux socialistes qui nous gouvernent.

1- Supprimer les rÃĐgimes spÃĐciaux et uniformiser la retraite en un seul et unique organisme pour tous, avec les mÊmes rÃĻgles de calcul pour tous.

2-Inclure dans la dÃĐclaration de patrimoine la valeur actualisÃĐe de toutes les retraites payÃĐes par l’État  que ces braves gens vont toucher dans les annÃĐes qui viennent et que nos ÃĐlites dirigeantes  payent l’ISF sur ces sommes, ce qui parait le minimum absolu.

3-Interdire le cumul des retraites payÃĐes par des impÃīts ou taxesâ€Ķ

L’impression de tout cela est que les gens qui sont au pouvoir et qui contrÃīlent nos vie s’enrichissent de façon ÃĐhontÃĐe et souterraine et que pour cacher leur turpitude, ils dÃĐsignent à  la vindicte publique les ÂŦrichesÂŧ , alors qu’eux mÊmes sont beaucoup, beaucoup plus ÂŦrichesÂŧ mais non pas de l’argent immÃĐdiatement visible, mais de l’argent sous forme de rente qu’ils nous ponctionnent .

Quelques articles sur ce thÃĻme:

http://lequidampost.fr/ces-retraites-elus-de-la-fonction-publique-qui-cumulent-retraite-et-indemnites-de-mandat/

http://lequidampost.fr/cest-quoi-un-acquis-social-un-concept-de-linjustice/

http://lequidampost.fr/retraites-les-decideurs-nont-jamais-ete-salaries-dune-entreprise-privee/

http://lequidampost.fr/letat-est-incapable-de-gerer-les-retraites/

http://lequidampost.fr/quand-100-des-rapporteurs-du-rapport-sur-les-retraites-sont-des-privilegies-de-regimes-speciaux/

http://lequidampost.fr/calculons-ensemble-la-retraite-de-monsieur-jean-marc-ayrault/

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La crÃĐation de la Banque Publique d Investissement est une faute lourde !

De gauche et de droite aucune voie ne c’est ÃĐlevÃĐ contre cette absurditÃĐ ÃĐconomique.

C’est donc mon expÃĐrience de quidam entrepreneur ayant dÃĐjà gouttÃĐ Ã  l’ANVAR ou OSEO et leurs florilÃĻges d’analyses de dossier que je vous livre cette pensÃĐe.

De tous cÃītÃĐs, on les prÃĐsente comme une panacÃĐe capable de guÃĐrir nos maux ÃĐconomiques. 

L’industrie privÃĐe est-elle partiellement moribonde? On peut y remÃĐdier par les dÃĐpenses du budget.

Y a-t-il du chÃīmage ? Cela est ÃĐvidemment dÃŧ à ÂŦ l’insuffisance du pouvoir d’achat Âŧ. Et le remÃĻde est tout aussi ÃĐvident : le Gouvernement n’a qu’à engager des dÃĐpenses assez fortes pour supplÃĐer ce ÂŦ manque à acheter Âŧ.

Les entreprises ne seraient pas assez innovantes? Avec l’argent gouvernemental, le dieu ÂŦ innovation Âŧ est la solution miracle et l’ÃĐtat va vous le donner avec ses prets aux entreprises.

La littÃĐrature repose sur cette illusion, un entrelacs d’idÃĐes fausses aux nœuds serrÃĐs.

Cette idÃĐe-mÃĻre donne naissance à toute une progÃĐniture d’inexactitudes qu’il est bon d’expliquer.

En dehors des dons gratuits que nous dispense la nature, quels que soient les biens que nous avons le dÃĐsir d’acquÃĐrir, il nous faut toujours les payer, de quelque maniÃĻre que ce soit.

Or le monde est rempli de soi-disant ÃĐconomistes qui, eux, sont remplis de thÃĐories d’aprÃĻs lesquelles on peut acquÃĐrir quelque chose pour rien.

Ils nous affirment que le Gouvernement peut dÃĐpenser sans compter, et cela sans jamais nous faire payer d’impÃīts, qu’il peut accumuler des dettes sans jamais les acquitter parce que, soi-disant, ÂŦ nous nous les devons à nous-mÊmes Âŧ.

Ces affirmations doctrinales de rÊves magnifiques de ce genre se sont toujours ÃĐcroulÃĐs dans le passÃĐ, laissant banqueroute nationale ou l’inflation. C’est le cas dÃĐmontrÃĐ par l’exemple des ex-pays de l’est.

Les dÃĐpenses de l’État doivent Être soldÃĐes au moyen de l’impÃīt, que reculer le jour fatidique du rÃĻglement de compte ne fait que compliquer le problÃĻme, que l’inflation elle-mÊme n’est autre chose qu’une forme particuliÃĻrement vicieuse de l’impÃīt.

Faisons abstraction de l’inflation et considÃĐrations monÃĐtaires, et acceptons comme une rÃĻgle que, tout ₮uro dÃĐpensÃĐ par l’État doit nÃĐcessairement Être obtenu par un ₮uro d’impÃīt.

Si nous envisageons ces choses sous cet angle, les soi-disant miracles des dÃĐpenses de l’État nous apparaissent dÃĐjà sous un tout autre jour.

Les partisans des dÃĐpenses publiques, de la BPI crÃĐent donc eux-mÊmes le problÃĻme du chÃīmage auquel ils se prÃĐtendent capables de mettre fin.

Il faut parfois redouter tout autant ÂŦ l’aide Âŧ que l’État peut apporter aux affaires que l’hostilitÃĐ qu’il peut leur montrer.

Cette prÃĐtendue aide se prÃĐsente soit sous la forme d’un prÊt direct, soit sous celle d’une garantie d’intÃĐrÊts aux emprunts privÃĐs.

Simplifions hors inflation, l’analyse de l’offre.

Ces crÃĐdits visent les Entreprises. D’aprÃĻs les politiques, les entreprises n’ont jamais assez de crÃĐdit.

Celui que les banques privÃĐes, ou les compagnies d’assurances, ou les banques de province, les entreprises leur font savoir qu’il n’est jamais ÂŦadaptÃĐÂŧ à leurs besoins. Le politique s’aperçoit sans cesse que certains manques ne sont pas comblÃĐs, et que les ÃĐtablissements publics de crÃĐdit qu’ils ont suscitÃĐs ne sont pas assez nombreux, quel que soit dÃĐjà le nombre de ceux qu’il a crÃĐÃĐ.

Les entreprises disposent peut-Être d’assez de crÃĐdits à long terme ou à court terme, mais, dit-on alors, ils n’ont pas assez de crÃĐdit à ÂŦmoyenÂŧ terme, ou bien l’intÃĐrÊt en est trop ÃĐlevÃĐ, ou bien encore on se plaint que les crÃĐdits privÃĐs ne soient accordÃĐs qu’à des entreprises riches et prospÃĻres.

Si bien que les politiques favorisent en capitaux des banques par des lois tendant à autoriser l’ouverture de nouveaux ÃĐtablissements ÃĐtatiques de crÃĐdit type BPI ou Oseo ou l’exposÃĐ de formules nouvelles de prÊt s’empilent les unes sur les autres tout au long de la lÃĐgislature.

La confiance que l’on apporte à cette politique du crÃĐdit, repose sur deux raisonnements de bien courte vue. L’un consiste à ne considÃĐrer la question que du point de vue de l’entreprise qui emprunte, l’autre à ne penser qu’à la premiÃĻre partie de l’opÃĐration.

Tout crÃĐdit, aux yeux d’un emprunteur honnÊte, doit ÃĐventuellement Être remboursÃĐ. Car le crÃĐdit est une dette. Demander davantage de crÃĐdit n’est pas autre chose que demander à augmenter le volume de ses dettes. Et si l’on employait couramment ce dernier terme plutÃīt que le premier, tout cela serait beaucoup moins attrayant.

Ne traitons que des crÃĐdits fait par la BPI aux entreprises, directement par les caisses de l’État, soit ceux garantis par lui. Rappelons que la BPI n’a pas d’argent, mais que l’argent qu’elle prÊte est de l’argent empruntÃĐ sur la base de la caution de ses actions dans les entreprises publiques ou privÃĐes.

Ces prÊts sont de deux types principaux. L’un permet à l’entreprise de garder sa part du marchÃĐ ou l’accroÃŪtre, l’autre est un prÊt de capitaux accordÃĐ bien souvent à l’entreprise qui dÃĐbute, afin de lui permettre d’acheter locaux ou outils de travail.

Au premier abord ce prÊt paraÃŪt vraiment d’excellente nature. Voici une entreprise pauvre, vous dit-on, sans aucun moyen d’existence. Il serait cruel et bien infructueux de mettre tous ses salariÃĐs au pÃīle emploi. Achetez-leur des outils, mettez-les au travail, faites-en des citoyens producteurs et dignes de considÃĐration.

Ils ajouteront le produit de leur travail à la production nationale, et s’acquitteront de leur dette grÃĒce à la vente de leurs productions. Ou bien voici une entreprise qui s’ÃĐreinte à travailler avec des outils dÃĐsuets, faute d’argent pour s’acheter des machines modernes. Avancez-lui l’argent, elle accroÃŪtra ainsi sa productivitÃĐ, et il aura vite remboursÃĐ ce prÊt, grÃĒce au meilleur rendement de sa production. Et ainsi, non seulement vous accroissez son bien-Être et la remettez sur pied, mais vous enrichissez ÃĐgalement la sociÃĐtÃĐ par ce rendement accru. Et notre politicien ou KeynÃĐsien de conclure: le crÃĐdit coÃŧte au Gouvernement et aux contribuables moins que rien puisqu’il est ÂŦpayantÂŧ.

En rÃĐalitÃĐ, examinons d’un peu plus prÃĻs ce qui se passe tous les jours de par l’institution du crÃĐdit privÃĐ. Qu’un particulier dÃĐsire acheter une entreprise et ne possÃĻde, par exemple, que la moitiÃĐ ou le tiers de ce qu’elle coÃŧte ; un voisin ou une caisse d’ÃĐpargne lui prÊtera le complÃĐment sous forme d’une hypothÃĻque sur l’usine. S’il dÃĐsire ensuite acheter une machine, la compagnie des machines elle-mÊme, ou une banque lui permettra de l’acheter pour le tiers de son prix d’achat, avec la facultÃĐ de s’acquitter du reste par acomptes, grÃĒce aux bÃĐnÃĐfices accrus que ce mÊme machine lui permettra de rÃĐaliser.

Mais il existe une diffÃĐrence fondamentale entre les prÊts allouÃĐs par les prÊteurs privÃĐs et ceux accordÃĐs par la BPI. Le prÊteur privÃĐ risque ses propres fonds dans l’affaire (un banquier, il est vrai, risque les fonds d’autrui, ou de sa crÃĐation monÃĐtaire, mais si cet argent est perdu, il lui faut, soit compenser cette perte en prenant sur sa fortune personnelle, soit faire faillite). Quand les gens risquent leur argent personnel, ils sont gÃĐnÃĐralement fort prudents dans leurs enquÊtes, et ils se renseignent toujours trÃĻs exactement sur l’honnÊtetÃĐ de l’emprunteur, la valeur de son travail et l’opportunitÃĐ de sa demande.

Si seulement la BPI agissait selon ces mÊmes critÃĻres, il n’aurait absolument plus aucune raison de s’occuper de cette question. Pourquoi remplirait-il cet office que des entreprises privÃĐes font? Le mÃĐtier des banques est de prÊter de l’argent. A quoi servirait elle puisque les banques classiques le font.

Mais presque toujours le politique opÃĻre sur d’autres donnÃĐes. Il prÃĐtend que s’il s’occupe de crÃĐdit, c’est qu’il doit rendre service à des gens qui ne peuvent s’en procurer auprÃĻs des banques privÃĐes. Cela revient à dire que les institutions qui prÊtent au nom de l’État, vont courir des risques avec l’argent des autres. Celui des contribuables, celui du capital des actions que l’ÃĐtat dispose en temps que caution. Des risques que les prÊteurs privÃĐs n’ont pas voulu courir avec leur argent personnel. L’ÃĐtat assÃĻche l’offre de crÃĐdit pour les entreprises qui n’ont pas besoin de lui pour le prÊter à des entreprises qui ont besoin de lui.

Et, de fait, il est admis que dans cette politique de prÊts publics, que le pourcentage des pertes est gÃĐnÃĐralement plus grand sur ces prÊts gouvernementaux que sur ceux des particuliers. Mais ils se plaisent à ajouter que ces pertes seront compensÃĐes, et bien au-delà de leur valeur, à la fois par la production accrue de ceux qui rembourseront, et mÊme aussi par celle des emprunteurs qui ne pourront rembourser.

Ce raisonnement n’est valable que si nous considÃĐrons seulement les gens à qui l’État apporte son aide, nÃĐgligeant par la mÊme ceux que cette aide mÊme prive de fonds.

Car ce que l’on prÊte ainsi en rÃĐalitÃĐ, ce n’est pas de l’argent, lequel n’est que l’instrument de paiement, mais c’est du capital. Ce qu’on prÊte rÃĐellement dans ce cas, c’est la nouvelle machine. Mais le nombre d’entreprises existantes est limitÃĐ, comme le capital disponible pour les entreprises l’est aussi. La machine prÊtÃĐ Ã  A ne peut l’Être à B.

La vÃĐritable question qui se pose est donc de savoir qui de A ou de B aura la machine?

Ceci nous conduit à mesurer les mÃĐrites de A et de B et leur capacitÃĐ productive respective. A, par exemple, est celui des deux qui saurait au besoin se procurer la machine, mÊme sans l’aide de l’État. Le banquier rÃĐgional ou ses voisins le connaissent et peuvent soupeser ses aptitudes. Ils cherchent à faire un placement de leur argent. Ils le tiennent pour un bon entrepreneur et pour un homme honnÊte, fidÃĻle à sa parole. Ils le considÃĻrent comme un ÂŦbon risqueÂŧ. Il a peut-Être dÃĐjà, grÃĒce à son travail, à sa vie modeste, à sa prÃĐvoyance, suffisamment ÃĐpargnÃĐ pour payer le quart de son entreprise. Ils lui prÊtent les trois autres quarts, et il acquiert son entreprise.

On entend souvent, à l’ÃĐtranger, les gens de finances plus ou moins fantaisistes dire que le crÃĐdit est quelque chose qu’un banquier donne à un client. Le crÃĐdit, au contraire, est une rÃĐalitÃĐ intrinsÃĻque que cet homme possÃĻde dÃĐjà en lui.

Il l’a, soit parce qu’il possÃĻde dÃĐjà des avoirs nÃĐgociables d’une plus grande valeur que le prÊt dont il fait la demande, soit parce que la confiance que l’on met en lui est due à sa bonne rÃĐputation. Et c’est cela qu’il apporte avec lui quand il entre à la banque. C’est à cause de cela que le banquier lui fait ce prÊt. Car le banquier ne donne rien pour rien.

Il se sent assurÃĐ d’Être remboursÃĐ. Il fait tout simplement l’ÃĐchange d’un crÃĐdit ou d’un avoir moins liquide contre un autre qui l’est davantage. Parfois il se trompe, mais alors ce n’est pas seulement lui qui en souffre, mais l’ensemble de la sociÃĐtÃĐ, car les valeurs que l’on escomptait voir produites par l’emprunteur ne le sont pas, et le prÊt est perdu.

Supposons maintenant que le banquier fasse un prÊt à A, qui a du crÃĐdit, mais le Gouvernement entre en scÃĻne, animÃĐ d’un esprit charitable, car, nous l’avons vu, il est en souci à cause de B.

B ne peut obtenir d’hypothÃĻque ou d’autre prÊt de ses amis parce qu’ils n’ont pas assez confiance en lui. Il n’a pas d’ÃĐconomies, sa rÃĐputation comme entrepreneur n’est pas excellente, peut-Être mÊme est-il à la charge d’une institution charitable. Pourquoi alors, disent les avocats socialistes du prÊt gouvernemental, ne pas lui permettre de redevenir un membre utile de la sociÃĐtÃĐ, l’aider et le rendre producteur en lui avançant assez d’argent pour qu’il achÃĻte une machine ou des locaux, et le mettre ainsi au travail ?

Il se peut que cela rÃĐussisse pour un cas individuel. Mais il est ÃĐvident que, en gÃĐnÃĐral, ceux que le Gouvernement choisira d’aprÃĻs ce critÃĐrium lui feront courir plus de risques que ceux qui auront ÃĐtÃĐ sÃĐlectionnÃĐs par les banques privÃĐes.

Le Gouvernement est sÃŧr de perdre plus d’argent que les banques, car le pourcentage des faillites sera plus ÃĐlevÃĐ parmi ces gens qui rÃĐussiront vraisemblablement moins bien que les autres. Finalement, à cause d’eux, beaucoup de ressources seront gaspillÃĐes. Les bÃĐnÃĐficiaires du crÃĐdit gouvernemental recevront leurs locaux ou machines aux dÃĐpens de ceux qui auraient ÃĐtÃĐ, sans cela, les bÃĐnÃĐficiaires du crÃĐdit privÃĐ.

C’est parce que B va Être dotÃĐ d’une machine que A en sera privÃĐ. A peut subir ce mÊme sort, soit parce que ces opÃĐrations de prÊt gouvernemental auront fait monter le taux d’intÃĐrÊt ou le prix d’achat des machines, soit parce qu’il n’y avait pas d’autre locaux à vendre dans le voisinage. Dans toutes ces hypothÃĻses, le rÃĐsultat final du prÊt de l’État n’est pas d’augmenter la richesse de la sociÃĐtÃĐ, mais de la rÃĐduire, parce qu’on arrive ainsi à mettre les capitaux rÃĐels disponibles (que reprÃĐsentent les locaux, les machines, etc.) non pas aux mains des plus habiles et des plus sÃŧrs, mais des emprunteurs les moins intÃĐressants.

Cela revient à dire que les fonctionnaires de l’État et des rÃĐgions vont dorÃĐnavant Être autorisÃĐs à courir des risques avec l’argent des contribuables, dont aucun ne voudrait les assumer avec son argent personnel.

Cette politique comporte des consÃĐquences nÃĐfastes de diverses sortes. Elle conduit au favoritisme car ces politiciens auront tendance à prÊter à leurs amis, ou contre effet d’annonce, ce qui ne manquera pas de faire naÃŪtre des scandales.

Elle soulÃĻvera de nombreuses rÃĐcriminations lorsque l’argent des contribuables sera prÊtÃĐ Ã  des affaires proches de la faillite. Enfin elle verse de l’eau au moulin du politique contre le contribuable car, se demandera ton à juste titre, puisque le Gouvernement court les risques d’une affaire, pourquoi ne s’en attribuerait-il pas les bÃĐnÃĐfices?

Que rÃĐpondre en effet à des contribuables qui assumeraient tous les alÃĐas d’une affaire en difficultÃĐ alors qu’on laisserait des capitalistes en rÃĐcolter les profits? (Or, c’est prÃĐcisÃĐment cela que nous faisons lorsque nous prÊtons aux entreprises sans obligation de rembourser, ainsi que nous le verrons plus loin.

NÃĐgligeons toutefois pour l’instant ces diverses consÃĐquences, et n’examinons que l’une d’entre elles, à savoir qu’une telle politique de crÃĐdit gaspillera des capitaux et rÃĐduira la production.

C’est en effet à des affaires difficiles ou tout au moins douteuses que l’on va affecter des fonds disponibles.

On les confiera à des personnes moins compÃĐtentes ou sur lesquelles on peut moins compter que celles qui les auraient obtenus sans cela. Or, ces fonds disponibles ne sont jamais illimitÃĐs, à quelque moment qu’on se place de la conjoncture ÃĐconomique (si on les distingue des simples jetons monÃĐtaires qui sortent des presses à billets). Ce que l’on accorde à B ne peut Être accordÃĐ Ã  A.

Or, nous dÃĐsirons tous placer notre argent sans trop de risques, et sur ce chapitre nous sommes tous prudents, car nous n’avons pas envie de le perdre. C’est pourquoi la plupart des prÊteurs font, avant de se dÃĐcider, une sÃĐrieuse ÃĐtude de l’affaire dans laquelle ils vont mettre leur argent. Ils pÃĻsent soigneusement les chances de profit et celles des pertes. Il leur arrive parfois, naturellement, de se tromper. Mais pour plusieurs raisons, il est vraisemblable qu’ils se tromperont moins souvent que ceux qui sont chargÃĐs de placer les fonds d’État.

D’abord parce que cet argent est à eux ou à ceux qui le leur ont confiÃĐ, tandis que lorsqu’il s’agit de fonds d’État, l’argent est celui de tous, c’est celui qui nous a ÃĐtÃĐ enlevÃĐ par les impÃīts, sans d’ailleurs nous demander notre avis sur son affectation. L’argent d’une banque privÃĐe ne sera placÃĐ que si l’on est sÃŧr qu’il rapportera un intÃĐrÊt ou un bÃĐnÃĐfice. On compte que ceux qui l’emprunteront se mettront au travail en vue de produire et de rÃĐpandre sur le marchÃĐ les objets dont le besoin se fait sentir. Les fonds d’État, eux, sont le plus souvent affectÃĐs à des buts vagues et gÃĐnÃĐraux, comme par exemple ÂŦcrÃĐer de l’emploiÂŧ.

De plus, la loi du marchÃĐ est inexorable, elle exerce une sÃĐvÃĻre sÃĐlection parmi les prÊteurs de capitaux. S’ils commettent une erreur, ils perdent leur argent et n’en ont plus à prÊter, car ce n’est que parce qu’ils ont rÃĐussi dans le passÃĐ qu’ils en ont encore de disponible pour l’avenir.

Si bien que les prÊteurs privÃĐs sont rigoureusement sÃĐlectionnÃĐs par la survivance des plus aptes.

Ceux qui prÊtent pour le Gouvernement, au contraire, sont ceux qui ont passÃĐ de brillants examens pour entrer dans l’administration, et ils ne sont capables que de rÃĐsoudre des problÃĻmes d’ÃĐcole par des hypothÃĻses, ou bien ceux qui savent trouver les meilleures raison pour justifier un emprunt, n’Être sensible qu’a ceux qui parlent leur langage, mais aussi pour expliquer en quoi ce n’est pas leur faute si l’opÃĐration a mal tournÃĐ.

Mais finalement le rÃĐsultat est là: les emprunts consentis par des prÊteurs privÃĐs utilisent à plein toutes les ressources et tous les capitaux existants beaucoup mieux que les emprunts faits par l’État. Les emprunts d’État gaspillent beaucoup plus de capitaux que les emprunts privÃĐs. Les emprunts d’État, en un mot, comparÃĐs aux emprunts privÃĐs, loin d’augmenter la production, ils la rÃĐduisent.

En rÃĐsumÃĐ, les emprunts accordÃĐs par la future BPI, voient bien B mais oublient A. Ils vous signalent celui qui reçoit des capitaux, mais ils oublient ceux qui, autrement, les auraient obtenus. Ils pensent aux projets que ces capitaux vont aider, mais ils oublient tous ceux que les sommes ainsi investies empÊcheront de rÃĐaliser. Ils supputent le bÃĐnÃĐfice proche d’un groupe particulier, mais ils ne prennent pas garde aux pertes des autres groupes, ni aux pertes que cela entraÃŪne pour l’ensemble de la sociÃĐtÃĐ.

Nous sommes en prÃĐsence d’une illustration de plus de cette idÃĐe politique fausse qui consiste à ne considÃĐrer qu’un intÃĐrÊt particulier dans ses effets immÃĐdiats, tout en oubliant l’intÃĐrÊt gÃĐnÃĐral et ses effets plus lointains.

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