Une question qui tourmente toute l’humanitûˋ depuis la nuit des temps. Y a-t-il ou non une vie aprû´s la mortô ?
Vous pensez que la rûˋponse est complexe et que je ne vais pas vous donner la rûˋponseô ?
Vous avez tortô ! Je vais vous donner une rûˋponse et en fait la rûˋponse est simple mais pourrez-vous l’accepter dans l’intimitûˋ profondeô ?
Il faut distinguer en premier 2 parties, ou schûˋmas de pensûˋe, partie de gens qui croient en dieu et superstitions et les autres.
Ceux qui croient en Dieu.
Pour eux, quels que soient les arguments, c’est religieux et on y croit religieusement. C’est indubitable et quoi que soient les arguments, les logiques, les faits ou les corrûˋlations. C’est une pensûˋe impermûˋable, mais tout a fait respectable, car c’est de l’ordre de son soi intûˋrieur et de l’intimitûˋ individuelle la plus profonde.
Pour eux, c’est un simple jeu de cause et consûˋquence. La liaison avec la croyance est un tenant et un aboutissant. C’est simple.
Ensuite, il y a ceux pour lesquels lãexistence de Dieu ou de divinitûˋs est sujet û doute ou û caution, et qui se retrouvent dans une grande incertitude.
Aprû´s la vie, est-ce le nûˋant ou autre choseô ?
Dûˋfinir la vie avant la mortô est une premiû´re base de rûˋflexion avant de rûˋpondre sur celle qu’elle sera ou pas aprû´s la mort.
La vie est physique, c’est la rûˋalitûˋ. On touche, on ûˋcoute, on sent, on ressent. Notre vie est liûˋe au monde physique.
Pourtant, sommes-nous nous vivants, le monde physique est-il une rûˋalitûˋô ?
Revoyez vos rûˆves, pendant votre sommeil. Vous rûˆvez, dans ces rûˆves, vous communiquez, vous ûˋcoutez et ressentez. Un cauchemar vous fera rûˋveiller en sursaut. Dans le rûˆve, vous avez eu l’impression de vivre, de voir une rûˋalitûˋ, mais au rûˋveil vous vous rendez compte que ce n’ûˋtait rien, juste une illusion.
Et si la vie n’ûˋtait aussi que celaô ? Une illusion.
Un jeu dont nous ne sommes que des pions comme les objets alûˋatoires comme dans un jeu vidûˋo qui aurait la particularitûˋ que chaque pion est laissûˋ û lui-mûˆme.
Avons-nous de l’humanisme et de la compassion pour des pions d’un jeu vidûˋoô ? On peut les rebrancher, les ûˋliminer, les replacer ailleurs, mais nous n’avons aucune compassion pour eux. Alors si nous sommes cela, et qu’il existe une vie aprû´s la mort mûˋtaphysique, il n’est pas ûˋvident que l’espoir que suscite cette perspective pour certains soit une bonne sortie.
Aprû´s tout, û bien regarder, cette vie est remplie d’une quantitûˋ incalculable d’injustices et de souffrances. Dans notre vie nous ne voyons pas de dieu ou ce qui y ressemble pour les ûˋradiquer. Il n’y a aucune raison qu’aprû´s cela change s’il y a une vie ou une autre vie aprû´s la mort.
S’il y a une vie aprû´s la mort, serait-elle plus juste, moins cruelle ou moins heureuse que celle que l’on vitô ? Il n’y a pas de contrat avec personne, et les prophû´tes et fils de dieu physiques sont tous rongûˋs par les vers de terre de nos jours.
La vie se dûˋfinit par le temps. C’est stupide û dire, mais la vie se dûˋfinit par le temps. Le passûˋ, le prûˋsent et qui fonde les bases du futur. Pourtant les scientifiques nous expliquent que l’univers a eu un dûˋbut, et aura une fin. L’obsolescence fait partie de l’univers et il y a aura une fin.
Le passûˋ n’est que souvenir mais devient au fur et û mesure un nûˋant. Notre cerveau n’est pas assez ûˋlaborûˋ pour tout retenir d’une vie.
Ce que l’on a fait le 28 juillet 1999 û 15h32ô ?
Cet instant est parti au nûˋant, comme le sera notre vie aprû´s la mort. La mûˋmoire terrestre est stockûˋe dans notre monde physique, dans lãhippocampe de notre cerveau. Une fois mort, cette partie comme les autres est cramoisie comme le reste du corps physique. Nous ne l’emmenons pas avec nous.
La vie c’est aussi penser.ô Mais qu’est-ce que penserô ? Nous passons notre prûˋsent û rûˋflûˋchir au futur sur les bases du passûˋ. C’est ce qui nous remplit le temps dãanxiûˋtûˋ, ou de sûˋrûˋnitûˋ. Mais mort, il n’y a plus de temps. Il n’y a donc plus de peur ou de joies.
Alors y a-t-il une vie aprû´s la mortô ?
La rûˋponse est simple. Il y a le nûˋant. Il n’y a plus de temps, plus de peurs, plus de pensûˋe, plus de vie.
Il n’y a certainement rien aprû´s la mort, mais s’il y a quelque chose, ce n’est certainement pas la vie, mais une autre vie ou totalement autre chose.
Mûˆme si nous aspirons û l’ûˋternitûˋ nous sommes coincûˋs dans un espace-temps qui a commencûˋ et qui finira. Nous sommes comme un ordinateur, lorsque les composants ou les piû´ces sont cassûˋes. Il peut ûˆtre recyclûˋ, mais ne sera jamais le mûˆme.
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