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L’humain a t-il rÃĐellement encore besoin de la nature?

Cette question va à l’encontre de l’air du temps et de la pensÃĐe unique que nous impose la sociÃĐtÃĐ. Elle peut vous valoir un procÃĻs en diabolisation si vous osez vous opposer à la biodiversitÃĐ et la remise en cause d’un principe religieux ÃĐcolo, ÂŦ la nature en premier Âŧ.

Cette question est loin d’Être anodine depuis que le lobby ÃĐcolo a pris les rennes de la politique, des mÃĐdias, de l’ÃĐducation et mÊme d’un ministÃĻre idÃĐologique, et nous conditionne à charge matin midi et soir sur les questions de notre emprise sur l’environnement.

La terre est dominÃĐe sans partage par l’homme. L’homme agit autrement que tous les Êtres vivant sur terre. Il est totalement diffÃĐrent. L’homme a tellement ÃĐvoluÃĐ qu’il n’y a rien d’autre que lui qui lui ressemble. Nous entendons tous les jours que l’homme bon et juste vit en ÂŦ harmonie avec la nature Âŧ mais en fait, vivre en harmonie avec la nature c’est vivre en sauvage. Nous ne vivons pas en harmonie avec la nature, et bien heureusement.

Notre sociÃĐtÃĐ a tellement ÃĐvoluÃĐ, peut-on encore dire que nous faisons partie de la nature?

Bien sur que non!

Nous sommes d’une autre nature, une nature ÃĐvoluÃĐe et ÃĐvolutive.

Notre ÃĐvolution nous a rendus ÂŦ non-naturels Âŧ, ÂŦ hors-nature Âŧ ou ÂŦ extra-naturels Âŧ.

Notre ÃĐvolution nous a rendu tellement puissant que rien de naturel sur terre ne nous ÃĐgale. La rÃĐponse aux questions de savoir si nous faisons toujours partie de la nature, et si nous en avons mÊme besoin repose sur une comprÃĐhension de ce que nous voulons.

L’homme fait plus qu’utiliser la nature à son profit, il la transforme, il la manipule et crÃĐe un monde qui n’a rien de naturel.

Le futur de la terre est une domination, une domination pure et totale. Pas l’utopie ÃĐcologiste d’un retour à une nature totalement fantasmÃĐ et idÃĐalisÃĐ.

En fait la nature est hostile lorsque l’homme ne la domine pas. Elle n’est plus faite pour l’homme actuel et ne le sera plus. Nous vivons dans des villes, de bÃĐton et de verre, et les fougÃĻres sont dans le jardin à l’herbe coupÃĐe à la tondeuse, et les serpents on les admire au zoo.

La grande particularitÃĐ de l’humain, c’est qu’il avance vers l’inconnu. Il n’a pas de point de repÃĻre, il n’y a pas d’exemple pour se comparer à ce qu’est rÃĐellement un Être qui a quittÃĐ le naturel. De la mÊme maniÃĻre, un environnement « humain » est à crÃĐer. L’environnement naturel est caduc.

Ce qui nous rend humains en premier lieu, ce qui n’est pas aussi ÃĐvident qu’il y paraÃŪt, c’est un statut totalement diffÃĐrent de tout ce qui existe de naturel.

L’homme du 21eme siÃĻcle n’est pas ou plus du tout fait pour vivre dans la nature, il a dÃĐpassÃĐ le cap. Nous n’avons rien à voir avec l’indien que Colomb a dÃĐcouvert, nous ne pourrions vivre comme lui au milieu de la nature.

Notre statut est celui d’animaux modifiÃĐs ou ÂŦdÃĐnaturÃĐsÂŧ. Nous sommes des crÃĐatures qui se sont sÃĐparÃĐes du monde naturel. L’homme c’est sÃĐparÃĐ progressivement de la nature initiale.

La nature à l’ÃĐtat brut nous pose plus de problÃĻmes que d’avantages.

L’homme a fait la bombe atomique. L’homme avance sur la route du pouvoir d’un dieu. Actuellement les chercheurs essayent d’allonger la vie comme celles sur le transhumanisme et nous progressons sur l’ÃĐlimination du vieillissement naturel.

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Les plantes poussent sans terre, avec du soleil artificiel qui n’a rien de naturel. Les premiers immeubles en agriculture hydroponique sur plusieurs ÃĐtages se construisent dans les zones industrielles, mÊme pas à la campagne. A Londres, c’est sous terre que des salades sont produites.

Il y a bien longtemps que nous ne prÃĐlevons plus à la nature sauvage nos aliments, les animaux sont domestiquÃĐs et les premiers steaks artificiels sans vaches sont en ÃĐlaboration dans les centres de recherche.

 

90% des fruits et lÃĐgumes que nous consommons n’existaient pas sous la forme actuelle il y a seulement 400 ans. Le chihuahua, que promÃĻne mamie, c’est l’homme qui a crÃĐÃĐ cette race comme toutes les races de chien sur la base d’un loup. Les races d’animaux domestiques n’ont pas ÃĐtÃĐ crÃĐÃĐes par la nature Darwiniste, mais par les sÃĐlections supra-naturelles de l’homme.

On peut mÊme se passer de la mer et ses poissons à l’ÃĐtat naturel. Le poisson d’ÃĐlevage et l’aquaculture remplacent le poisson sauvage sur nos ÃĐtalages dans les pays occidentaux.

Nous n’avons pas besoin de la nature pour faire de la sÃĐlection naturelle. La sÃĐlection gÃĐnÃĐtique des OGM, de l’ADN sont maÃŪtrisÃĐs et transformables à volontÃĐ par l’homme. La rÃĐvolution biologique est de plus en plus pointue.

Nous ne savons pas oÃđ nous allons, les ÃĐcolos paniquent sur notre destination. Ils ont peur du changement et peur de l’inconnu. La peur du risque. Leurs palabres sont anxiogÃĻnes. La nostalgie d’un passÃĐ en contact avec la nature idÃĐalisÃĐ factice qui joue sur une nostalgie romancÃĐe.

En rÃĐalitÃĐ, ils vivent en ville, veulent des arbres à Paris en face de chez eux, mais ont peur de faire quelques kilomÃĻtres et se dÃĐplacer pour se promener au milieu des arbres du bois de Boulogne. Vous les imaginez pousser une charrue?

Ce sont des enfants gÃĒtÃĐs de l’abondance. Ils ont inventÃĐ le ÂŦ principe de prÃĐcaution, c’est la peur du modernisme qui les anime. La nature n’est que l’excuse. Aucun ne se propose de jeter son portable et sa fourchette dans la poubelle à produits ÃĐlectroniques et mÃĐtaux.

On peut dire que les choix et possibilitÃĐs de nos progrÃĻs technologiques rendent difficile d’imaginer quel futur s’offre à nous.

Elles sont tellement nombreuses et inconnues qu’elles engendrent des rÃĐactions de peurs et certains s’auto-persuadent que la croissance ou le rejet du modernisme et un retour a la nature serait salutaire

C’est le coÃŧt de la libertÃĐ. La libertÃĐ engendre la peur du futur pour ceux qui ne sont pas sur d’eux ou habituÃĐs à Être pris en charge.

Pourquoi prÃĐserverions-nous un statu quo avec la nature?

L’argument de la biodiversitÃĐ Ã  y rÃĐflÃĐchir sur le fond, pose aussi une question, c’est pourquoi faire ? Faires des zones musÃĐes ou se promÃĻneraient tranquillement les animaux qui ne peuvent suivre notre ÃĐvolution?  Pour se donner bonne conscience ? Pour le paraÃŪtre proche de la nature ? Par mimÃĐtisme ÃĐcolo?

Pourquoi n’ÃĐradiquerions pas tous les moustiques parasites ? Ces sortes d’insectes n’ont que des inconvÃĐnients et indispensables à personne. Que le paludisme, c’est 200 million de victimes. Au nom de la biodiversitÃĐ,  laisser le paludisme, chikungunya ou maladie de Chaga dÃĐcimer les humains?

Il faut admettre la vÃĐritÃĐ, la nature ce n’est pas les allÃĐes du parc ou les bobos promÃĻnent leurs enfants dans des poussettes que les ÃĐcolos essayent de nous faire croire. Les Orangs-Outans, la jungle, les bobos aiment, mais là bas, en IndonÃĐsie ou Amazonie. Ils ne veulent pas savoir que les autochtones ont peur de traverser un fleuve et que l’espÃĐrance de vie est moindre quand on est un peu trop proche de la ÂŦ vraie Âŧ nature et les efforts nÃĐcessaire pour y vivre.

Les grands changements font partie de notre ÃĐvolution.

Nous devons accepter ce que nous faisons, nous devons accepter notre domination sans prÃĐcÃĐdent.

Non pas que le modernisme n’a pas d’effets pervers parfois indÃĐsirables, mais il faut les accepter, tenter de les rÃĐduire, comme rÃĐduire la pollution mais pas de refuser le modernisme pour autant.

Le changement climatique ? On vit trÃĻs bien à Las Vegas.

Nous gagnerions à nous adapter au climat qu’essayer de le faire revenir à un ÃĐtat naturel qui va grever notre prospÃĐritÃĐ, et appauvrir le monde.

Les ÃĐcolos pensent que les besoins de modernisme sont suffisants et que l’humain doit faire un retour vers la nature et veulent imposer une ÂŦ dÃĐcroissance Âŧ.

Le PIB a ÃĐtÃĐ multipliÃĐ par 150 dans le seul dernier siÃĻcle. A la fin de notre siÃĻcle, elle sera du mÊme ordre. MultipliÃĐ par entre 100 et 200 fois selon les facteurs d’innovations techniques de rupture.

C’est dans les pays ou la modernitÃĐ est apparue que la famine a disparue et le niveau de vie c’est dÃĐveloppÃĐ.

Vous pouvez facilement rÃĐsumer les scÃĐnarios dans lesquels une hausse de quelque degrÃĐ est facilement assimilable.

En 2100 le pouvoir humain sur la nature sera tellement augmentÃĐ, que l’homme domestiquera le temps sans avoir de pertes de libertÃĐs et contraintes comme on lui propose aujourd’hui.

La dÃĐcroissance que nous impose le pire lobby que la terre connaisse, le lobby ÃĐcolo-gauchiste, nous promet l’ÃĐtatisme, le taxatisme, nous rendra pauvre, et fait perdre nos libertÃĐs. Le moteur des ÂŦ excuses Âŧ des coercitions est ÂŦ la nature Âŧ, mais la nature n’est pas le paradis.

Les arguments en faveur du maintien de la biodiversitÃĐ sont gÃĐnÃĐralement basÃĐs sur la survie, l’ÃĐconomie ou l’ÃĐthique.

Les arguments ne fonctionnent qu’a l’anxiogÃĻne et la diabolisation de l’humain.

Il est raisonnable de penser qu’avec le temps, la plupart des solutions biologiques, mÃĐtrologiques pourront Être synthÃĐtisÃĐes autrement que par la dÃĐcroissance et la technologie que par la contrainte, le totalitarisme et l’ÃĐtatisme.

La rÃĐponse est simple, nous avons changÃĐ la nature, et nous ne reviendrons pas en arriÃĻreâ€Ķ

L’ÃĐcologie est la peur de l’inconnu et du changement et une nostalgie idÃĐalisÃĐe d’un monde naturel fantasmÃĐâ€Ķ

La nature, c’est joli, une belle image, mais faut pas sur-jouer son importance. A l’ÃĐtat brut elle n’est pas sympa.

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