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Venezuela : le libÃĐrateur et le dictateur

Cela a ÃĐtÃĐ long à venir Un nouveau prÃĐsident par intÃĐrim c’est dÃĐclarÃĐ. Le Venezuela sous la direction de Maduro s’est effondrÃĐ. Une faillite sans appel.

La situation des gens :

Des pÃĐnuries alimentaires. La majeure partie de la population du Venezuela vit dans la pauvretÃĐ et dÃĐambule dans les rues à la recherche de bennes à ordures dans l’espoir que la nourriture puisse Être mÃĐlangÃĐe aux ordures des quartiers de la nomenklatura d’ÃĐtat.

 

Les parents quittent leurs enfants dans des orphelinats parce qu’ils ne peuvent les nourrir.

Pas de papier toilette. Les mÃĐdicaments sont extrÊmement rares, le taux de meurtres est le plus ÃĐlevÃĐ au monde.

L’inflation est supÃĐrieure à 1 000 000 % (ce n’est pas une faute de frappe ! Un million de %), Un record mondial qui donne à l’ancien prÃĐsident zimbabwÃĐen, Robert Mugabe, l’apparence d’un gÃĐnie de l’ÃĐconomie à cotÃĐ de Maduro.

Depuis 1999, 3 millions de VÃĐnÃĐzuÃĐliens ont fui en Colombie, au Chili, au PÃĐrou et en Équateur. Pour eux, il vaut mieux commencer dans un nouveau pays que rester au Venezuela et mourir de faim.. 

 

La criminalitÃĐ monte en flÃĻche alors que les masses subissent une pauvretÃĐ accablante. Les seules personnes qui disposent de protections et de dispositions sont celles au pouvoir.

Une douzaine d’œufs coÃŧte 700 000 bolivars, l’ÃĐquivalent d’une semaine et demi de salaire officiel.

Pannes d’ÃĐlectricitÃĐ. Élections truquÃĐes pour maintenir le tyran au pouvoir.

 

Vous avez une nouvelle affiche d’un ÃĐniÃĻme test et de l’ÃĐchec du socialisme : le Venezuela.

Le Venezuela reste riche en une ressource particuliÃĻre : le pÃĐtrole. Mais mÊme cela ne marche pas. La production a de sÃĐrieux problÃĻmes, elle a chutÃĐ de prÃĻs de 800 000 barils par jour en 2018. à peine un an plus tÃīt. La structure de son gouvernement socialiste tue ce pays et son peuple.

 

L’illÃĐgitimitÃĐ de Maduro

Le 10 janvier, le mandat prÃĐsidentiel de NicolÃĄs Maduro a pris fin.

Le dictateur a ÃĐtÃĐ ÃĐlu à chaque fois au moyen d’ÃĐlections frauduleuses.

En 2018, Maduro a organisÃĐ de nouvelles ÃĐlections, mais cette fois, elles ont ÃĐtÃĐ boycottÃĐes par l’opposition aprÃĻs l’emprisonnement des principaux dirigeants de l’opposition. Les politiciens qui pouvaient facilement battre l’autocrate Maduro dans une ÃĐlection libre et juste ont ÃĐtÃĐ emprisonnÃĐs. 

Cette farce de derniÃĻre ÃĐlection au Venezuela a ÃĐtÃĐ rejetÃĐ par la communautÃĐ internationale. 50 pays ont officiellement dÃĐclarÃĐ qu’ils ne reconnaÃŪtront pas la prÃĐtendue ÃĐlection de Nicolas Maduro et ont indiquÃĐ qu’ils ne le reconnaÃŪtraient pas comme prÃĐsident lÃĐgitime du Venezuela à compter du 10 janvier 2019.

L’opposition, le Conseil de sÃĐcuritÃĐ des Nations Unies, la Cour inter-amÃĐricaine des droits de l’homme, l’OEA, ont demandÃĐ Ã  l’AssemblÃĐe nationale du Venezuela, ÃĐlue lors des derniÃĻres ÃĐlections libres, de combler le vide du pouvoir exÃĐcutif en raison de l’absence de lÃĐgitimitÃĐ du dictateur Maduro.

Maduro a utilisÃĐ tous les moyens possibles et imaginables à sa disposition pour tenter de fermer l’AssemblÃĐe nationale et son opposition dÃĐmocratique. A cette fin, il a inventÃĐ une fausse AssemblÃĐe nationale constituante, bourrÃĐe à craquer avec sa nomenklatura d’acolytes Marxistes, les plus et obsÃĐquieux et profiteurs de la dictature.

Cela n’a pas rÃĐussi. L’AssemblÃĐe nationale dÃĐfend non seulement sa lÃĐgalitÃĐ, mais ÃĐgalement sa propre existence, dernier vestige rÃĐpublicain du Venezuela face à la dictature de Maduro.

L’AssemblÃĐe nationale, est la principale institution dÃĐmocratique qui reste face à la dictature

 

 Mercredi 23 janvier, à l’occasion de l’anniversaire de l’ÃĐviction du dictateur militaire Marcos Perez Jimenez en 1958, le prÃĐsident de l’AssemblÃĐe nationale du Venezuela, Juan Guaido, a prÊtÃĐ serment devant une foule nombreuse qui a envahit les rues de Caracas. 

Juan Guaido est maintenant le nouveau prÃĐsident face au dictateur Nicolas Maduro et à son emprise autoritaire sur les pouvoirs.

Les VÃĐnÃĐzuÃĐliens en ont enfin assez du socialisme comme tous ceux qui y ont gouttÃĐ.

Une fois de plus, le socialisme a amenÃĐ Ã  la pauvretÃĐ gÃĐnÃĐralisÃĐe, aux souffrances dues à la misÃĻre, à un taux de criminalitÃĐ ÃĐlevÃĐ et à la famine aux mains d’un despote Marxiste et autoritaire comme a chaque fois que le communisme s’abat sur un pays. 

Donald Trump, Bolsonaro et 12 autres pays, dont la plupart en AmÃĐrique du Sud, n’ont pas tardÃĐ Ã  annoncer leur soutien à Juan Guaido, prÃĐsident lÃĐgitime par intÃĐrim en attendant de prochaines ÃĐlections libres. Merkel devrait enboiter le pas.

De toute ÃĐvidence, le dictateur Maduro voit les choses diffÃĐremment, et il a rÃĐagi à l’annonce de Trump en coupant les liens diplomatiques avec les États-Unis et en ordonnant à nos diplomates de quitter le pays dans les 72 heures.

 

Cependant, Maduro a toujours le soutien de l’armÃĐe, comme tout dictateur, il a installÃĐ des loyalistes pour contrÃīler l’armÃĐe tout en rÃĐvoquant les opposants en son sein. Mais jusque quand va telle tenir devant les ÃĐvidences ? Plus personne ne veut de lui sauf ceux qui en tirent des avantages.

 

 

Combien de temps Juan Guaido pourra-t-il rester en dehors des intimidations et des prisons de Maduro ? 

Le Venezuela va-il vers la guerre civile ou des ÃĐlections libres ?

Le temps nous dira bientÃīt, mais pour le bien des VÃĐnÃĐzuÃĐliens, espÃĐrons une transition pacifique du pouvoir vers un monde dÃĐgagÃĐ des ÃĐternels rÃĐsultats du communisme. Un autocrate et une nomenklatura qui se sert sur le dos du peuple.

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