Le Venezuela est en rupture du plus fondamental des besoins primaires, du papier toilette. Une crise sans prÃĐcÃĐdent dans le pays. Les consommateurs VÃĐnÃĐzueliens luttent pour trouver du papier toilette depuis plusieurs semaines. Des queues importantes se font sur les produits de base. Les magasins sont en rupture de tout. C’est une catastrophe d’approvisionnement. Quand un magasin est livrÃĐ d’un camion complet, les gens se ruent, parfois cela donne lieu a des batailles rangÃĐes et deux heure aprÃĻs approvisionnement il n’y a plus rien.
La patience s’amenuise chez les consommateurs qui sont confrontÃĐs à ces pÃĐnuries et ces longues files d’attente dans les supermarchÃĐs et les pharmacies.
Le mois dernier, l’indice de raretÃĐ
Et s’il n’y avait que le papier toilette, les ÃĐglises ne donnent plus d’offrande, le vin, le blÃĐ le pain, les fruits les lÃĐgumes viennent à manquer. C’est une catastrophe d’approvisionnement, et c’est pas prÃĻs de sâarrÊter…..
Mais pourquoi en sont ils arrivÃĐs là  ?
 Il leur arrive exactement la mÊme chose que dans tous les pays d’ÃĐconomie administrÃĐe. Ils sont en train de connaÃŪtre ce qu’on connu l’ex-URSS et que connaÃŪt Cuba depuis Castro. Des magasins vides. Des queues importantes devant les magasins. Et le refus de comprendre la rÃĻgle de base ÃĐconomique, connue de tous: lâinterventionnisme ÃĐtatique dÃĐrÃĐgule le marchÃĐ et crÃĻe la pÃĐnurie.
1-Distribution
La distribution au Venezuela a ÃĐtÃĐ nationalisÃĐ sous Chavez. Le gouvernement a expropriÃĐ des compagnies de distribution ostracisÃĐes et t
Ces groupes spoliÃĐs sont partis avec leur savoir faire, leurs carnets de fournisseurs, leur centrale dâachat internationale, leurs rÃĐfÃĐrencements et leurs mÃĐthode de gestion au cordeau.
La concurrence agissait comme un frein contre l’inflation, mais nationalisÃĐ les prix montent en flÃĻche. Certain prix sont ÂŦcontrÃīlÃĐsÂŧ par l’ÃĐtat, mais l’ÃĐtat ne peut contrÃīler les largeurs de gamme. Les postes dans les magasins devenus ÃĐtatiques ont ÃĐtÃĐ donnÃĐs aux ÂŦ amis de la rÃĐvolution Âŧ en prioritÃĐ. Mais un ÂŦ ami de la rÃĐvolution Âŧ fonctionnarisÃĐ ne fait pas un commerçant avisÃĐ ou un gestionnaire de stock prÃĐvoyant.
Chavez a renforcÃĐ la mainmise dâÃĐtat sur lâallocation de dollars US. En AmÃĐrique latine, l’utilisation de dollars permet de se procurer des importations. Il en a interdit la procession. Les PME ne peuvent accÃĐder aux importations, les magasins ÃĐprouvent des difficultÃĐs pour se fournir en devises et donc de marchandise à l’importation. Comme le gouvernement VÃĐnÃĐzuÃĐlien est incontrÃīlable, et peu dÃĐcrÃĐter une nationalisation sur un coup de tÊte d’un dirigeant, la solvabilitÃĐ des entreprises du Venezuela est faible, et les fournisseurs ÃĐtranger exigent un paiement d’avance.
Le Bolivar ne vaut rien. Les ÃĐtatistes au pouvoir n’ont pas compris que crÃĐer de la monnaie pour payer les factures crÃĐait de l’inflation. L’inflation c’est la baisse de la valeur de la monnaie au fur et a mesure qu’il y a production de billets. Le VÃĐnÃĐzuela produit tellement de Bolivar qu’il est le premier pays inflationniste du monde. Le prix du baril de lessive du lundi, vaut 10% de plus en fin de semaine et c’est comme cela toutes les semaines. Celui qui a les moyens achÃĻte des stocks et alimente un marchÃĐ noir florissant en ÃĐcoulant ses stock plus tard. Par contre les unitÃĐs de production ne produisent plus rien. La matiÃĻre premiÃĻre avec de telles variation de cours n’a plus de valeur rÃĐelle, les prix de vente ne peuvent se gÃĐrer correctement. Les usines ferment les unes derriÃĻre les autres.
4-Produits agricoles
La nationalisation des terres a engendrÃĐ un dÃĐsastre sans prÃĐcÃĐdent dans la production. Il ne suffit pas de prendre la place et le tracteur du paysan pour faire du fonctionnaire qui le remplace un agriculteur avisÃĐ. Le Venezuela c’est une grande partie contiguÃŦ Ã la foret Amazonienne. Un sol trÃĻs fertile, un climat tropical avec des tempÃĐratures chaudes, une hydromÃĐtrie importante accentuÃĐ par des prÃĐcipitations violentes.
L’agriculture produit beaucoup, mais nÃĐcessite du travail important par des dÃĐfrichages rÃĐguliers. La nationalisation a engendrÃĐ un abandon de l’entretien des sols que rÃĐalisait auparavant les propriÃĐtaires agricoles privÃĐs, et en peu de temps, les champs sont redevenus des jungles tropicales. Le Venezuela ancien pays producteur aujourd’hui importe son cafÃĐ. Les lÃĐgumes et fruits ont disparus des supermarchÃĐs et s’achÃĻtent qu’au noir sur les marchÃĐs privÃĐs.
La mainmise de l’ÃĐtat sur toute l’ÃĐconomie a rendu la population dÃĐpendante, bien que de l’autre ÃĐmergence de profiteurs d’un marchÃĐ noir que cette politique a engendrÃĐ, ou de serviteurs zÃĐlÃĐs qui elle seule a le droit dâouvrir des comptes à lâÃĐtranger en dollars.
C’est toujours ce qui est arrivÃĐ et arrive toujours avec ces politiques ÃĐtatistes, le contrÃīle des prix, gÃĐnÃĻre des ÂŦ faux prix Âŧ qui n’ont pas de corrÃĐlation avec l’ÃĐconomie rÃĐelle.
Quand les prix qui sont fixÃĐs en dessous ou au dessus du prix d’ÃĐquilibre du marchÃĐ. C’est une loi ÃĐconomique de base, cela donne toujours lieu à des pÃĐnuries.
Le problÃĻme de la pÃĐnurie au Venezuela ne fera que s’aggraver, comme il l’a fait au fil des ans dans l’Union soviÃĐtiqueÂŧ, et dans tous les pays à ÃĐconomie administrÃĐe.
Le gouvernement a annoncÃĐ cette semaine qu’il importera 760.000 tonnes de nourriture en plus de 50 millions de rouleaux de papier hygiÃĐnique, sans imaginer que la cause de cette pÃĐnurie c’est lui.
Nicolas Maduro, qui a ÃĐtÃĐ choisi par la mort Hugo ChÃĄvez à poursuivre sa « rÃĐvolution bolivarienne », se contente de crier au loup sur l’opposition ou la CIA. Il semble plus occupÃĐ a crÃĐer une ÂŦ milice armÃĐe Âŧ pour empÊcher un changement dÃĐmocratique prÃĐvisible inÃĐvitable.  Â
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