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Retraites des privilĆ©giĆ©s : le diable se cache dans les cotisations sociales de lā€™Ć©tat

Pour ceux qui ne comprennent pas les privilĆØges, les iniquitĆ©s et les inĆ©galitĆ©s sociales les voici expliquĆ©es le plus clairement du monde par les chiffres froids et concrets.

Les cotisationsĀ :

Un salariĆ© du secteur privĆ© est abondĆ© entreĀ 15,45% et 23,2%Ā (cotisations salariales et patronales)Ā (avec complĆ©mentaires) en pourcentage de sa rĆ©munĆ©ration par son employeur, pour son assurance retraite. (les petites lignes que personne ne lit sur la feuille de salaire).

Voici la cotisation de l’Ć©tat avec ses obligĆ©sĀ :

Un fonctionnaire est abondĆ© pour la retraite par l’Ć©tat employeur Ć Ā 74,28%

Un militaire lui est abondĆ© pour la retraite Ć Ā 126,04%.

La croissance est exponentielleĀ : il y a 10 ans, en 2009, les taux Ć©taient respectivement deĀ 58,47%Ā etĀ 108,39%. Plus deĀ 20% de croissance en seulement 10 ans. L’absence de caisse cantonnĆ©e avec une balance entre recettes et dĆ©penses autorise une dĆ©pense pour les castes de l’Ć©tat dĆ©mesurĆ©e.

Chacun peut le constater.

Les affiliĆ©s Ć  des caissesĀ :

Un fonctionnaire territorial ou hospitalier affiliĆ© Ć  la CNRACL l’Ć©tat employeur fournit une cotisation retraite deĀ 41,48%.

Un agent SNCF affiliĆ© Ć  la CPRPSNCF la cotisation de la sociĆ©tĆ© est deĀ 46,43%.

Un agent EDF affiliĆ© Ć  la CINIEG est Ć Ā 52,58%.

Comme vous le constatez, l’Ć©tat est pharaoniquement gĆ©nĆ©reux pour l’assurance retraite des ses obligĆ©s et des entreprises publiques qu’il gĆØre…

L’Ć©tat est entreĀ 3 et 8 foisĀ plus gĆ©nĆ©reux avec ses collaborateurs que le droit commun..

C’est une montagne de diffĆ©rence de traitement…

C’est odieuxĀ !

Mais dā€™oĆ¹ vient l’argent de ces gĆ©nĆ©reuses cotisationsĀ ?

La rĆ©ponse est simple, il n’y a rien qui sort de la poche de l’Ć©tat qui ne soit prĆ©levĆ© de votre poche…

Tout est pris dans vos impĆ´ts, cotisations, taxes sur les factures du secteur marchand.

L’Ć©tat employeur ne paye pas les charges sociales de ses salariĆ©s, comme la vache ne paye pas la taxe sur le lait.

L’argent de l’Ć©tat est un jeu a somme nulle, ou ces cotisations pharaoniques sont autant de pouvoir d’achat qui vous est arrachĆ© par la force de l’obligation.

Aucun privilĆ©giĆ© de l’Ć©tat ne peut avoir ces avantages sociaux sans que quelqu’un d’autre ne les payent.

 

A contrario, les agents EDF, RATP ou SNCF ont eu une carriĆØre avec l’exception d’ĆŖtre exonĆ©rĆ©e de cotisations pour le chĆ´mage, alors qu’on a demandĆ© aux cotisants du secteur privĆ© de prendre en charge le secteur du spectacle…

 

Payer pour le service rĆ©galien de l’Ć©tat est une chose, mais payer le double pour une gestion inconsistante, est irresponsable.

Le secteur privĆ© ne peut pas concurrencer les avantages injustes des secteurs Ć©conomiques gĆ©rĆ©s par l’Ɖtat et cette ponction pour les privilĆØges de ses agents et sa gestion honteuse.

 

Les droitsĀ ?

Les inƩgalitƩs les plus injustes sont celles des droits diffƩrenciƩs.

Il est difficile de faire une liste des discriminations que subissent les adhĆ©rants au rĆ©gime gĆ©nĆ©ral tellement les privilĆØges sont nombreux dans les rĆ©gimes spĆ©ciaux de l’Ć©tat.

Voici un patchwork incompletĀ :

 

PrivilĆØge de faible pĆ©nalitĆ© de dĆ©coteĀ : Si vous n’avez pas votre nombre Ć©quitable d’annĆ©es vous aurez une Ā«Ā dĆ©coteĀ Ā», mais pas la mĆŖmeĀ ! Les fonctionnaires qui pourtant ont des carriĆØres plus linĆ©aires du fait de la stabilitĆ© de leur emploi sera moins pĆ©nalisante.

Pire quand c’est Ā«Ā dĆ©coteĀ Ā» pour les salariĆ©s du privĆ©, c’est Ā«Ā surcoteĀ Ā» pour ceux du public.Ā Le fonctionnaire a bĆ©nĆ©ficie plus jeune de la dĆ©cote et une surcote plus jeune. Ainsi lorsquā€™Ć  63 ans un fonctionnaire passe en surcote, le salariĆ© du privĆ© est en dĆ©cote. Il est prĆ©vu a terme une Ć©galitĆ©, mais qu’au futur… (pas besoin de dessinĀ ?)

 

PrivilĆØges de cumulsĀ : Si vous cumulez 2 emplois dans le secteur privĆ©, par exemple un job la semaine et un job le week-end vous avez 2 rĆ©munĆ©rations dans le secteur privĆ©, mais savez vous qu’on ne tiendra compte que d’une seule Ā«Ā limitĆ©eĀ Ā» au seuil sĆ©curitĆ© socialeĀ indĆ©passableĀ ?

Pas pour eux, les Ć©lus, fonctionnaires et bĆ©nĆ©ficiaires de rĆ©gimes spĆ©ciaux. Vous connaissez sĆ»rement le FranƧais champion du monde toutes catĆ©gories cumulard d’une foultitudeĀ de rĆ©gimes spĆ©ciaux, FranƧois HollandeĀ ? Et bien vous aurez beau avoir autant d’emplois privĆ©s ou fictifs dans le secteur privĆ© du droit commun, jamais vous ne cumulerez comme lui, Vous n’en avez pas le droit, eux les privilĆ©giĆ©s des rĆ©gimes spĆ©ciaux, Oui.

 

PrivilĆØge d’une pension qui ne correspond en rien a la carriĆØre rĆ©elle.

Le grade dĆ©termine la pension des privilĆ©giĆ©s des rĆ©gimes spĆ©ciaux, pas la fonction exercĆ©e. Par exemple en France il est versĆ© largement 3 fois plus de pension au grade de prĆ©fets, qu’il n’y a jamais eu de prĆ©fets en fonction en France…

 

PrivilĆØge de fraude tolĆ©rĆ©e de sa pension

Le « coup du chapeau », c’est une Ć©volution de grade pour poste fictif, en toute fin de carriĆØre pour calculer favorablement la pension de lā€™intĆ©ressĆ©. Dans le ministĆØre de l’Ć©conomie et des finances,Ā 24%Ā des fonctionnaires changent de grade dans la derniĆØre annĆ©e,Ā mais Ć  l’intĆ©rieur de cette statistique,Ā 75%Ā des haut fonctionnaires de ce mĆŖme ministĆØre sont Ā«Ā gradĆ©sĀ Ā» pendant cette pĆ©riode.

On note une augmentation de grade dans le ministĆØre des anciens combattantsĀ 50%Ā des fonctionnaires, la posteĀ 40%, l’intĆ©rieurĀ 33%, la dĆ©fenseĀ 30%, l’aviation civileĀ 23%Ā comme Ć  la recherche publique, l’Ć©quipement et le logement,Ā 15%, la justiceĀ 14%Ā et l’Ć©ducation nationaleĀ 9%. (Chiffres de 2013) mais avec le gouvernement Hollande et Macron, pro-technocrates le chiffre a certainement Ć©voluĆ© en pire.

Cette fraude ou manipulation est entrĆ©e dans les mÅ“urs des privilĆ©giĆ©s,Ā tolĆ©rĆ©e elle semble ĆŖtre d’un faible coĆ»t pour lā€™administration qui l’octroie, pour quelques mois, comme une augmentation de salaire indiciaire, mais gĆ©nĆØre une terrible charge sur la sociĆ©tĆ© par une amplification de la pension qui sera versĆ©e pendant des dizaines dā€™annĆ©es, une spoliation scandaleuse des contribuables franƧais.

 

PrivilĆØges de bonifications de droits Ć  gogoĀ :

Pour les instituteurs fonctionnaires, le temps passĆ© Ć  l’Ć©cole normale Ć  partir de l’Ć¢ge de 18 ans est considĆ©rĆ© comme une durĆ©e de service effectif. Un privilĆØge qui permettra a ses bĆ©nĆ©ficiaires de partir plus jeune que les autres Ć  la retraite.

Un partie des fonctionnaires de la police nationale, de l’administration pĆ©nitentiaire, des douanes, de la navigation aĆ©rienne des militaires se voient crĆ©ditĆ©s de 30 ans de service alors qu’ils n’en ont effectuĆ© que 25…Il peuvent donc gagner par rapport Ć  tous les autres gagnerĀ 5 annĆ©esĀ de travail en moins pour obtenir leur retraite.

6 ans = 8 ans pour le service hors Europe. Vivre sous les cocotiers nƩcessite tellement cela. Vous aurez en plus une meilleure pension si vous y restez.

Allez je vous rĆ©serve la plus caricaturale anecdote pour la fin. Un retraitĆ© de la SNCF qui dĆ©cide de terminer sa carriĆØre de retraitĆ© Ć  laĀ Martinique ou La rĆ©union bĆ©nĆ©ficiera comme un fonctionnaire d’une pension majorĆ©e en fonction de Ā«Ā droits acquisĀ Ā» copiĆ©s sur le droit des fonctionnaires. Mais savez vous que dans ces DOM-TOM il n’y a mĆŖme pas de trains et il n’y en a jamais eu sur ces Ć®lesĀ ? Pitoyable n’est-ce pasĀ ?

Alors, oui il faudrait une rĆ©forme des rĆ©gimes spĆ©ciaux, mais pas Ć©laborĆ©e par des technocrates en conflit dā€™intĆ©rĆŖt, eux mĆŖmes aux rĆ©gimes spĆ©ciaux.

Nous regardons sous nos yeux en ce moment le pire du pire.

Ce gouvernement a rĆ©ussit l’exploit non seulement de faire une non-rĆ©forme, mais en plus de cĆ©der aux corporations les pires dĆ©jĆ  favorisĆ©es en rien l’universalisme de l’excuse pour la demande de rĆ©forme.

DramatiqueĀ !

 

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GrĆ©viculture d’octobre : une riche moisson

D’excellents esprits, et mĆŖme de moins bons, se prĆ©occupent ces derniers temps de ce qu’on persiste Ć  appeler le « modĆØle social franƧais ». Le « refonder », disent les uns, le « rĆ©former » ā€“ ah ce mot « rĆ©forme » qu’on utilise toujours, par facilitĆ© ā€“ le « revisiter » ou peut-ĆŖtre le replĆ¢trer Ć  l’intĆ©rieur, le ravaler Ć  l’extĆ©rieur.

Les mĆŖmes bons esprits gagneraient sans doute Ć  replacer le problĆØme dans sa dimension rĆ©elle.

Le fait mĆŖme de parler de « modĆØle », et de modĆØle « franƧais » !, renvoie en effet Ć  une connotation mortifĆØre d’invariance.

Ce ne sont pas les salariĆ©s, encore moins les travailleurs indĆ©pendants, qui s’expriment, ce sont les centrales syndicales, la plus lourde Ć©tant la vieille CGT.

Or, en face, ce ne sont mĆŖme pas les reprĆ©sentants du peuple qui lĆ©gifĆØrent. On pourrait alors, si tel Ć©tait le cas, parler de dĆ©mocratie. Au contraire, les projets de lois ne sont, en faƧade, poussĆ©s par les ministres qui communiquent sur ce qu’ils sortent des placards de leurs administrations. Il semblerait donc plus lĆ©gitime de parler de technocratie.

Or, on doit constater que, tout se joue, au mĆ©pris de l’opinion populaire, entre les cercles de ce pouvoir technocratique, Ć  peine entravĆ©s des contestations essentiellement « conservatrices » oĆ¹ l’on retrouve Ć  l’Å“uvre les sections syndicales.

Observons ainsi le calendrier des prochaines grĆØves Ć  venir.

Le 1erĀ octobre une partie, la partie cĆ©gĆ©tiste, des personnels des hĆ´pitaux et de l’action sociale suivra, dans toute la France, ce jeudi un mot d’ordre de grĆØve nationale lancĆ©e par la CGT et le mouvement syndical SUD. Rappelons que depuis Anicet Le Pors et le gouvernement Mauroy (1981-1984) on affecte de croire que ces personnels constituent une « fonction publique hospitaliĆØre » alors mĆŖme qu’ils ne bĆ©nĆ©ficient pas des multiples avantages des salariĆ©s de l’Ɖtat. Ceci ouvre Ć©videmment un champ de revendications constantes et qui ne peuvent pas aboutir, en particulier s’agissant de la durĆ©e hebdomadaire du travail.

Ć€ partir du 5Ā octobre, pour ceux des mĆ©decins gĆ©nĆ©ralistes de libre exercice qui suivent les mots d’ordre de MG France, et dĆØs le 3Ā octobre pour les affiliĆ©s de 4 autres syndicats mĆ©dicaux, les cabinets des grĆ©vistes, tant gĆ©nĆ©ralistes que spĆ©cialistes, seront fermĆ©s.

Soulignons que quelque 500Ā 000 professionnels de santĆ© de notre pays, sans relever non plus du cas des fonctionnaires, se trouvent de plus en plus assujettis aux contraintes d’une administration toute puissante.

Ceci dĆ©coule du simple fait que leurs syndicats ont signĆ© des conventions avec l’assurance-maladie monopoliste. Celle-ci est, fictivement, gĆ©rĆ©e par le ministĆØre de la SantĆ©. Mais notoirement en fait elle est contrĆ´lĆ©e par le ministĆØre des Finances. Aujourd’hui ils protestent contre les nouvelles « mesures », prĆ©sentĆ©es pour des « rĆ©formes » de Marisol Touraine.

Le 8Ā octobre 2015 est annoncĆ©e aussi, pour toute la journĆ©e une grĆØve « gĆ©nĆ©rale et nationale » dĆ©cidĆ©e par les centrales syndicales CGT, FSU et Solidaires. Ces bureaucraties appellent indistinctement tous les salariĆ©s, des secteurs publics et privĆ©s, Ć  faire grĆØve ce jour pour contester ce qu’ils appellent « les rĆ©formes du gouvernement concernant l’emploi ».

Certes, on peut douter de l’adhĆ©sion des intĆ©ressĆ©s Ć  de tels mots d’ordre. Mais il est un fait que ce mouvement Ć  vocation Ć  perturber les administrations, les services publics, les Ć©coles, une partie des entreprises privĆ©es et par consĆ©quent la vie quotidienne de trĆØs nombreuses familles.

Les dĆ©sordres, notamment dans les transports, devraient commencer le 7Ā octobre Ć  19Ā heures et durer jusqu’au 9Ā octobre Ć  8Ā heures dans les transports publics urbains, les taxis monopolistes, le chemin de fer, les crĆØches, lesĀ Ć©coles maternellesĀ et primaires, l’enseignement Ć©tatique secondaire, les bibliothĆØques, la poste, diverses administrations, y compris dans certaines villes et communautĆ©s de villages le ramassage des ordures etc.

Ne surestimons pas Ć  l’avance comme les mĆ©dias le font trop souvent, l’impact rĆ©el de « la grĆØve ». Mais ne sous-estimons pas non plus la volontĆ© de nuire et de montrer une capacitĆ© de nuisance qui, s’agissant des enseignants de la FSU, prĆ©tend se dresser, aux cĆ´tĆ©s de la CGT et de son flanc gauche « Sud Solidaires » contre les timides dĆ©rives nĆ©olibĆ©rales du gouvernement.

De telles alertes sont lancĆ©es pour rĆ©pondre Ć  une double prĆ©occupationĀ : d’une part il s’agit faire piĆ©tiner sinon reculer les pouvoirs publics, et d’abord le parti socialiste, dans la voie « sociale-rĆ©formiste », qu’ils affectent d’avoir plus ou moins choisie. Reconnaissons que dans la pratique, ils ne s’y sont guĆØre engagĆ©s. Or, d’autre part, plus subtilement, tous ces blocages tendent Ć  intimider les grosses entreprises. En effet, une partie de leurs dirigeants pense que seule la majoritĆ© actuelle peut, Ć  moindres frais en termes de conflits sociaux, procĆ©der aux « nĆ©cessaires rĆ©formes ».

Or, parmi celles-ci la libertĆ© de « l’ouverture des magasins le dimanche », prĆ©vue par la Loi Macron, quoique restreinte Ć  des zones Ć©valuĆ©es administrativement donc arbitrairement « touristiques », va donner lieu le 15Ā octobre Ć  une grĆØve de certains salariĆ©s des commerces de Paris Ć  laquelle les appellent plusieurs bureaucraties syndicales. Cet Ć©pisode sera peut-ĆŖtre le plus intĆ©ressant, dans la mesure oĆ¹, culturellement, cette libĆ©ralisation provoque aussi de nombreuses rĆ©ticences « droitiĆØres ».

Au total, la France ne pourra pas faire l’Ć©conomie d’une remise en cause de ces blocages et de ces chantages, oĆ¹ la vieille CGT stalinienne joue le rĆ´le moteur, ou plutĆ´t de frein moteur, Ć  l’encontre de la modernisation du pays.

JG Malliarakis Ā  Ā http://www.insolent.fr/

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Une grƩve des cotisations sociales de TPE et PME annoncƩe en septembre 2013

En septembre 2013 une grĆØve des cotisations sociales est prĆ©vue par les plus petites entreprises de notre pays. Les petits patrons de notre pays sont excĆ©dĆ©s. Il faut dire que leur situation ne permet pas de faire facilement grĆØve.
GĆ©nĆ©ralement ce sont des petits commerƧants, professions indĆ©pendantes et artisans qui nā€™ont pas la possibilitĆ© de partir ou mettre le siĆØge social ailleurs quā€™en France, ni de dĆ©localiser leurs sociĆ©tĆ©. Cette situation de prisonnier de la France, les socialistes au pouvoir depuis un an se sont dĆ©chaĆ®nĆ©s sur eux.
Le pouvoir socialiste dogmatique avec les derniĆØres mesures au budget 2013, un engendrĆ© pour eux un matraquage de bĆŖtise destructeur et Ć©conomique absurde.

Un matraquage socialisteĀ :

Si les socialistes voulaient une destruction massive des plus petites PME de notre pays, ils ne sā€™y prendraient pas autrement.

Le petit entrepreneur peut se rĆ©munĆ©rer de 2 maniĆØres, par des indemnitĆ©s brutes assimilables au salaire pour les quidams qui ne connaissent pas le fonctionnement dā€™une PME, ou par les dividendes, cā€™est a dire la rĆ©munĆ©ration du capital quā€™ils ont risquĆ© dans leur PME.

Le gouvernement socialiste a largement augmentĆ© les taxations sur cette catĆ©gorie sociale pour faire son budget 2013. Il est vrai quā€™ils ne votent pas Ć  gauche et ne sont pas bien vindicatifs. En pleine crise Ć©conomique, ces entrepreneurs qui souffrent encore plus que les autres des baisses de la consommation, subissent actuellement un matraquage fiscal ubuesque dans lā€™indiffĆ©rence gĆ©nĆ©ralisĆ©e. Il faut dire que leur reprĆ©sentation dans les mĆ©dias et les politiques est proche de 0.

Au budget 2013 voici ce qui a Ć©tĆ© modifiĆ© pour eux en matiĆØre dā€™impĆ´tsĀ :
1-Soumissions aux cotisations sociales les dividendes, alors quā€™ils ont Ć©tĆ©s dĆ©jĆ  imposĆ©.
2-LaĀ suppression de lā€™abattement de 10%Ā de la base de cotisations sociales.
3-LaĀ suppression de lā€™abattement dā€™impĆ´t de 1525ā‚¬ sur les dividendes.

Sur le papier cette nouvelle fiscalitĆ© semble anodine, mais dans la rĆ©alitĆ©, lā€™impact est violent.
LĆ  oĆ¹ le petit entrepreneur, rĆ©alisant 30 000ā‚¬ de revenus brut de brut pouvait espĆ©rer en 2012 obtenir un Ā«Ā reste Ć  vivreĀ Ā» (tous prĆ©lĆØvements sociaux et fiscaux rĆ©alisĆ©s) deĀ 21 103ā‚¬Ā en passant ce montant par le rĆ©sultat et les dividendes, il devra dĆ©sormais en raison des nouvelles mesures se contenter dā€™un Ā«Ā reste Ć  vivreĀ Ā» deĀ 15 871ā‚¬Ā soitĀ 
une baisse de 25%Ā de sa rĆ©munĆ©ration.FiscalitĆ©-entrepreneurs2

Pire, lā€™effet pervers de cette mesure scĆ©lĆ©rate, comparĆ©e 2012 versus 2013 cā€™estĀ Ā«Ā moins tu gagnes, plus tu payesĀ».

Plus les revenus sont faibles, plus lā€™impact de ces mesures sur les revenus des plus faibles sont Ć©levĆ©s.

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Ć€Ā 50 000ā‚¬Ā de revenus distribuable,Ā la perte de revenus passe Ć  15,3%.
Ć€Ā 75 000ā‚¬Ā de revenus distribuable,Ā la perte de revenus passe Ć  6,2%.
Ć€Ā 100 000ā‚¬Ā de revenus distribuable, la perte de revenus passe Ć  4,8%.

Par dĆ©finition, les dividendes varient selon les annĆ©es. Les mauvaises annĆ©es, les dividendes sont peu Ć©levĆ©s, taxĆ©s sur les cotisations, cā€™est dramatique pour les petits patrons qui ne sont pas des salariĆ©s et qui se rĆ©munĆØrent par ce biais.

Le grand truc Ć©conomique des socialistes en Ć©conomie, cā€™est le CICE. Un remboursement dā€™impĆ´ts sur les bĆ©nĆ©fices, basĆ© sur la masse salariale, financĆ© par une augmentation de TVA. Pour ces petits entrepreneurs, le CICE, cā€™est Ā«Ā perdant-perdantĀ Ā». Bien souvent ces commerƧants et artisans Ć©voluent seul ou a Ć  deux. Ils sont Ā«Ā TNSĀ Ā», cā€™est dire Travailleurs Non SalariĆ©s. Cā€™est pour cela quā€™ils cotisent au RSI, leur sĆ©curitĆ© sociale santĆ© et retraite. Avec le CICE, des petits commerƧants et artisans, vont voir leur prix de vente monter avec lā€™augmentation de TVA en janvier 2014, mais comme ils sont TNS, leurs revenus est hors masse salariale. Leur revenus hors masse salariale, fera quā€™ils auront des produits et services plus chez Ć  prĆ©senter aux clients, et que la future augmentation des prix avec lā€™augmentation de TVA qui se prĆ©pare,Ā la redistribution du CICE privilĆ©giera les grands groupes Ć©tatisĆ©sĀ qui eux possĆØdent les plus grandes masses salariales entrant dans le CICE.
GDF Suez, EDF, ces entreprises publiques ou les cotisants cotisent moins que les autres dans leurs rƩgimes sociaux et reƧoivent plus que les autres, bƩnƩficieront de la redistribution du CICE. Vinci en situation de monopole, dans ses parkings de ville ou ses pƩages sans concurrence sera la 3eme entreprise bƩnƩficiaire du CICE.
Les petits commerƧants, les indĆ©pendants, et artisans sont bien les matraquĆ©s du systĆØme CICE.

Le rĆ©gime social des auto entrepreneurs, aurait pu ĆŖtre Ć©tendu Ć  Ā tous enĀ augmentant les seuils par 5 ou 10. FacilitĆ© de gestion, simplicitĆ©, mais au contraire il a Ć©tĆ© rĆ©duit et limitĆ© par les Ć©tatistes socialistes, qui ne voulaient pas perdre lā€™initiative de la bureaucratie asphyxiante. Ils ont mĆŖme indiquĆ© quā€™ils cassaient ce rĆ©gime parce quā€™ils voulaient que tous les entrepreneurs souffrent de lā€™Ć©tat et son bureaucratisme forcenĆ©, et quā€™ils nā€™admettaient pas les exceptions Ć  cette rĆØgle de perversion par lā€™administration. Lā€™auto entrepreneur, ce nā€™Ć©tait pas normal quā€™il puisse passer au travers du matraquage administratif fiscal et social.

Le RSI la pire sƩcu obligatoire
Au RSI, 42,4 % des cotisants sont des artisans, 36,2 % des commerƧants et 21,4 % des professions libƩrales.
Les travailleurs indĆ©pendants, les commerƧants, les artisans souffrent de lā€™incurie du RSI. Une sĆ©curitĆ© sociale gĆ©rĆ©e nā€™importe comment.
Les problĆØmes informatiques, sont constants, les absences dā€™envoi de cartes Vitale, les prĆ©lĆØvements indus de cotisations, les retards dans la prise en compte de droits Ć  la retraiteā€¦
3 calculs sur 4 des pensions de retraite sont fauxĀ et font lā€™objet de litiges. Lors de la crĆ©ation dā€™une activitĆ© indĆ©pendante, certains cotisants ne parviennent pas Ć Ā obtenirĀ leur enregistrement et ne reƧoivent aucun appel de cotisations. Certains adhĆ©rants se sont retrouvĆ©s sans couverture sociale par le RSI pendant plusieurs mois. Les retards de traitement des dossiers sont Ć©normes. Nombreux petits indĆ©pendant renoncent Ć  la santĆ© faute de savoir si ils seront remboursĆ© aux soins. Ils seraient mieux avec la CMU.
Normalement, sur le papier les services rendus par le RSI sont identiques Ć  ceux rendus par le rĆ©gime gĆ©nĆ©ral des salariĆ©s, aux normes sĆ©curitĆ© sociale. Les dysfonctionnements du tiers du payant du RSI est tellement Ć©levĆ© envers les mutuelles complĆ©mentaires depuis toujours, que la majoritĆ© des mutuelles complĆ©mentaires refusent de prendre en charge les indĆ©pendants. Chacun peut en juger, en regardant la publicitĆ© de sa mutuelle complĆ©mentaire, il y a une chance sur deux pour que la mutuelle prĆ©cise quā€™elle ne prend pas en charge les indĆ©pendants. ConsĆ©quences, les indĆ©pendants payent des mutuelles complĆ©mentaires plus Ć©levĆ©s que les salariĆ©s, fonctionnaires ou indĆ©pendants. MĆŖme lā€™assurance de la poste, entreprise semi-Ć©tatique ne prend pas en charge les indĆ©pendants.
LĀ Ā»Interlocuteur social uniqueĀ Ā» (ISU) chargĆ© de rĆ©gler les litiges, en crĆ©e plus quā€™il nā€™en rĆ©sout. Lorsquā€™il prend des dĆ©cisions dā€™amĆ©nagement, lā€™informatique et la structure du RSI ne le connaĆ®t pas et ne le considĆØre pas, et les exonĆ©rations ou dĆ©lais durement nĆ©gociĆ©s des adhĆ©rants avec lui restent lettre morte et malheurs Ć  ceux qui ont cru en sa parole, ils se voient harcelĆ©s de majorations indues.
La sĆ©curitĆ© sociale est un univers particuliĆØrement technique, quand les adhĆ©rants appellent au tĆ©lĆ©phone. Le RSI vise un taux de dĆ©crochĆ© des appels. Le taux de dĆ©crochĆ© cā€™est bien, mais encore faut il que lā€™appel serve Ć  quelque chose. Il faut une bonne dose de chance pour tomber sur une personne formĆ©e et compĆ©tente pour rĆ©pondre de faƧon cohĆ©rente. Le RSI dans certaines rĆ©gions fait passer par des tiers lā€™accueil tĆ©lĆ©phonique, et la rĆ©ponse est gĆ©nĆ©ralement fantaisiste et pas toujours dans un FranƧais de souche. Quand lā€™appel est surtaxĆ©, lā€™adhĆ©rant enrage.

Avec les entraves Ć  lā€™individualisme, lā€™indĆ©pendance se paie au prix fort en France, et les mĆ©tiers artisanaux, commerƧants ou libĆ©raux nā€™entraĆ®nent pas la faveur des jeunes et du renouvellement des gĆ©nĆ©rations dans ce domaine. 75% des jeunes franƧais ont bien compris que devenir fonctionnaire, dans tous les cas rapporte plus que devenir indĆ©pendant, et cā€™est moins fatigant. Le groupe de pression des rĆ©gimes spĆ©ciaux est le plus puissant lobby de France, et se sert allĆØgrement pour ses privilĆØges sur lā€™impĆ´t contraint des entreprises privĆ©es.
Aujourdā€™hui, la stigmatisation et les difficultĆ©s rĆ©elles de ce corps social a engendrĆ© depuis bien longtemps une crise des vocations, et donc des cotisants.
Le RSI ne cesse de perdre des cotisants, pour des pensionnĆ©s de plus en plus importants. 2,7 millions de cotisants et 2 millions de retraitĆ©s. Le RSI est le rĆ©gime de retraite obligatoire qui assure les plus petites retraites de France. Le pire des rĆ©gimes de retraite de France et en plus il est contraint et obligatoire en France. Dans un Ć©clair de luciditĆ©,Ā 
certains lā€™on quittĆ© ou sont en train de le quitter.
95% des 500 personnes par mois qui quittent la sĆ©cu cotisaient avant au rĆ©gime sĆ©cu RSI. Il est fort Ć  prĆ©voir une augmentation des dĆ©parts logarithmique.Ā 
Le monopole des sĆ©cus obligatoires Ć©tant non conformeĀ aux lĆ©gislations europĆ©ennes.
Il en rƩsulte pour ceux qui restent des encaissements moindres.

En septembre 2013 une grĆØve des cotisations au RSI est donc organisĆ©e par les associations dā€™indĆ©pendants.
Cā€™est tout une mĆ©thode de grĆØve nouvelle qui est en train de ce mettre en place.
Les infos et la marche Ć  suivre seront disponibles au dĆ©but du mois dā€™aoĆ»t pour les grĆ©vistes qui adhĆ©rent Ć  ces associations.
http://www.sauvonsnosentreprises.fr/

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