Tag Archive | "Farc"

Marx LÃĐnine terreur et cocaÃŊne

Le retour en France ce 10 dÃĐcembre de Serge Lazarevic, heureux dÃĐnouement d’une affaire qui traÃŪnait depuis trop longtemps, nous a rapprochÃĐs de douloureux souvenirs. Au moment de la libÃĐration d’Ingrid Betancourt, par exemple, les Français ont eu l’occasion de comprendre que les rÃĐseaux terroristes, en l’occurrence ceux des Farc se finançaient en partie par les prises d’otages, c’est-à-dire par des versements de rançons.

PubliÃĐe le 30 juillet une enquÊte du « New York Times » estimait à et ÃĐgard à plus de 105 millions de dollars le montant des rançons encaissÃĐes depuis 2008 par le seul groupe « al-QaÃŊda ». Les Français dÃĐtiendraient ainsi la triste premiÃĻre place avec des paiements cumulÃĐs de 58 millions de dollars, ce qui reprÃĐsentait au change de l’ÃĐtÃĐ dernier la valeur de 43 millions d’euros. Une coÃŧteuse et peu honorable mÃĐdaille d’or dont on se passerait bien.

Qu’il s’agisse de ces islamo-terroristes ou de ceux de « l’État islamiste »Â leurs ressources n’ont pas manquÃĐ de se diversifier. Les « djihadistes » d’Irak et de Syrie par exemple s’appuient sur la contrebande du pÃĐtrole, au cours trÃĻs attractif pour les acheteurs de 20 dollars le baril. Ceci a conduit les AmÃĐricains, engagÃĐs dans la lutte depuis aoÃŧt, à entreprendre avec succÃĻs de dÃĐtruire par des bombardements les installations de raffinage.

Autre exemple, quand on apprend que la secte Boko Haram au NigÃĐria annonce cyniquement, – ce que d’autres accomplissent plus discrÃĻtement, – à savoir qu’elle vend comme esclaves les lycÃĐennes enlevÃĐes par l’organisation on doit bien se reprÃĐsenter qu’il s’agit aussi, pour celle-ci, d’une source de revenus. Et cet ignoble commerce se retrouve dans un grand nombre de rÃĐgions oÃđ rÃĻgne ce mode d’action intrinsÃĻquement pervers.

Par nature le terrorisme considÃĻre que tout est permis pour sa cause.

Au dÃĐpart, on retrouve cette idÃĐe commune à beaucoup rÃĐvoltÃĐs qui se veulent des rÃĐvolutionnaires et qui en brandissent les drapeaux. « Eux » et « nous »Â : l’expression conduisait dÃĐjà la ligne de conduite des nihilistes russes, de la secte de NetchaÃŊev. Celle-ci inspira à DotoÃŊevski son roman « les PossÃĐdÃĐs/les DÃĐmons » qui servit, avec les fausses doctrines de Marx, de matrice au lÃĐninisme. « Eux » sont supposÃĐs toujours et en toutes circonstances, des « salauds », des exploiteurs, des ennemis du peuple, hier « fascistes », aujourd’hui « nÃĐo-libÃĐraux ». Donc cela permet à « nous » d’utiliser, en invoquant au dÃĐpart « la Cause » non seulement n’importe quel moyen d’action mais aussi n’importe quelle mÃĐthode de financement.

Le narco-terrorisme en AmÃĐrique latine vient de la sorte au secours de la guÃĐrilla marxiste-lÃĐniniste.

Voici de la sorte ce que je trouve sur l’excellente chronique des ÃĐvÃĐnements courants que met en ligne l’Institut d’Histoire sociale ce 11 dÃĐcembre.

L’AFP, ce 8 dÃĐcembre diffusait une importante nouvelle en provenance de Bogota. Quoique reprise par certains mÃĐdias (« Le Parisien », « L’Express », etc) elle est sans doute passÃĐe inaperçue. Or, elle confirme matÃĐriellement le lien entre cette organisation terroriste d’extrÊme gauche et le trafic de drogue.

Plus d’une tonne de cocaÃŊne, attribuÃĐe à la guÃĐrilla communiste des FARC, a ÃĐtÃĐ saisie au sud de la Colombie par les militaires prÃĻs de la frontiÃĻre avec l’Équateur, ont annoncÃĐ dimanche les autoritÃĐs colombiennes. « Des unitÃĐs de la marine ont saisi 1 123 kg de chlorhydrate de cocaÃŊne cachÃĐs dans une zone marÃĐcageuse à l’embouchure du fleuve Mira à une quarantaine de kilomÃĻtres au sud de Tumaco, dans le dÃĐpartement de NariÃąo. La cache appartient à une unitÃĐ mobile des Forces armÃĐes rÃĐvolutionnaires de Colombie (FARC) »Â indique le communiquÃĐ des Forces navales du Pacifique.

La drogue rÃĐpartie en 1 168 paquets cachÃĐs à l’intÃĐrieur de soixante sacs de fibres vÃĐgÃĐtales noires, atteint sur le marchÃĐ noir international une valeur estimÃĐe à 30 millions de dollars, prÃĐcise le communiquÃĐ. La marine colombienne a saisi en une annÃĐe, dans la rÃĐgion Pacifique, plus de trente tonnes de cocaÃŊne, selon la mÊme source.

Au total on se reportera à l’ÃĐvaluation de l’agence des Nations Unies pour la lutte contre la drogue et le crime organisÃĐ. Cette institution estime à cet ÃĐgard qu’aprÃĻs la Bolivie, gouvernÃĐe par le « cocalero »Â indianiste et marxiste Evo Morales les zones contrÃīlÃĐes par la guÃĐrilla en Colombie constituent l’un des principaux producteurs de cocaÃŊne au monde et en ont produit environ 290 tonnes en 2013.

AprÃĻs cela on aimerait que soient mises en perspective les prÃĐtendues rÃĐvÃĐlations sur les mÃĐthodes et les mesures que les services de police ou de renseignement des pays occidentaux se trouvent, hÃĐlas, amenÃĐs à mettre en œuvre pour lutter contre la criminalitÃĐ et la terreur.

Source: JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/

Posted in ActualitÃĐ, International, Politique, SantÃĐComments (0)

VÃĐnÃĐzuÃĐla, une histoire chargÃĐe.

Le VÃĐnÃĐzuÃĐla ÃĐtait en 1974 le pays au plus haut revenu de toute l’AmÃĐrique du Sud.

La nationalisation de l’industrie pÃĐtroliÃĻre vÃĐnÃĐzuÃĐlienne date de 1976, par le gouvernement de Carlos AndrÃĐs PÃĐrez, un dÃĐmocrate qui avait fait pendant 17 ans, de ce pays entre les annÃĐes 73 et 90 le pays aux plus haut revenus par habitant de toute l’AmÃĐrique du sud.

Une rÃĐcapitulation historique :

Au dÃĐbut des annÃĐes 90. Trop longtemps au pouvoir, une corruption c’est installÃĐe, conjuguÃĐe à la baisse des cours du pÃĐtrole de cette ÃĐpoque, le pays plonge dans le marasme.

 

Le 4 fÃĐvrier 1992, le colonel Hugo ChÃĄvez tente un putsch militaire et fait 173 morts et des centaines de victimes en utilisant le canon en centre ville. AprÃĻs la prison Chavez crÃĐÃĐ son propre parti, en 1998, et 2000, compte tenu de la situation difficile du pays, il cueillera aux ÃĐlections le pays.

 

En 2002, une tentative de coup d’ÃĐtat d’opposition ÃĐchoue. En rÃĐpression, les 18000 ouvriers de la compagnie pÃĐtroliÃĻre du VÃĐnÃĐzuÃĐla, qui ont soutenu par une grÃĻve le coup d’ÃĐtat seront licenciÃĐs, la TV dÃĐfavorable à ses idÃĐes sera interdite.

 

En 2004 il instaure une loi qui oblige toutes les TV et radio a diffuser sur ordre d’ÃĐtat les messages du gouvernement. Par exemple, le base ball ÃĐtant le sport prÃĐfÃĐrÃĐ des VÃĐnÃĐzueliens, il n’hÃĐsite pas à intervenir sur toutes les chaÃŪnes en mÊme temps et couper la finale nationale, obligeant la TV à mettre la fin de match en diffÃĐrÃĐ.

 

De nombreux opposants à Chavez sont enlevÃĐs ou tuÃĐs par les Farcs, groupe paramilitaire qu’il finance pour porter prÃĐjudice à la Colombie sur la partie contiguÃŦ aux deux pays de la foret Amazonienne.

 

Dans les premiÃĻre annÃĐes il bÃĐnÃĐficiera d’un effet d’aubaine. La remontÃĐe des cours du pÃĐtrole due à la seconde guerre d’Irak.

Il privilÃĐgiera la distribution sociale avec l’augmentation des ressources du pÃĐtrole.

 

En 2006, il gagne à nouveau les ÃĐlections, face à l’opposant Manuel Rosales. Cet opposant, Chavez l’a fait mettre en prison pour corruption, ou il sÃĐjourne toujours.

 

En 2010 Chavez fait ÃĐlire Fernando Soto Rojas, auteur d’un coup d’ÃĐtat manquÃĐ dans les annÃĐes 70 à la prÃĐsidence de l’AssemblÃĐe nationale du Venezuela pour ÂŦ services rendus Âŧ. Un ex-guÃĐrillero dirigeant des FARC, terroriste qui passa la fin des annÃĐes 70 au Proche-Orient dans les rangs de mouvements palestiniens extrÃĐmistes, avant de revenir au Venezuela.

 

L’ÃĐchec ÃĐconomique:

L’ÃĐchec de Chavez c’est maintenant qu’on le perçoit.

Vous n’Êtes pas sans constater que tous les matins votre carburant augmente. Vous pourriez penser que le Venezuela, 2ÃĐme rÃĐserve du monde, 5ÃĐme pays producteur en tire profit? Mais contre toute logique l’ÃĐconomie du VÃĐnÃĐzuela s’ÃĐcroule. Pire le PIB recule, il est revenu au niveau ou Chavez a pris le pays.

 

A titre de comparaison, le revenu moyen du VÃĐnÃĐzuÃĐlien n’a augmentÃĐ que de 0.8% par an sur 14 ans. Ce qui contraste avec la baisse de pauvretÃĐ qu’on vous indique rÃĻguliÃĻrement. 

Pendant cette mÊme pÃĐriode, le Chili l’a fait avec 2,8%, la Colombie avec 2,2%, le PÃĐrou avec 3,6%et l’Uruguay avec 2,3%.

Si nous faisons la comparaison en dollars internationaux, le Venezuela avait en 1998 un revenu par habitant similaire au chilien et à l’uruguayen, en mÊme temps qu’il doublait le pÃĐruvien et le colombien ; aujourd’hui, le revenu chilien est 50% supÃĐrieur au vÃĐnÃĐzuÃĐlien et l’uruguayen le dÃĐpasse de 20%, tandis que le pÃĐruvien et le colombien ne se trouve dÃĐjà plus qu’à 20% en-dessous. La comparaison est sans appel.

Pour beaucoup des admirateurs, de Chavez il aurait mis fin à la pauvretÃĐ endÃĐmique du pays. Les bidons villes de Caracas sont là pour tÃĐmoigner que l’image ne ressemble pas aux paroles.

Il faut dire que les chiffres du seuil de pauvretÃĐ sont calculÃĐs en fonction du revenu mÃĐdian. En supprimant les classes moyennes et aisÃĐes, le seul de pauvretÃĐ calculÃĐ sur le revenu mÃĐdian a baissÃĐ, donc le seuil de pauvretÃĐ devenant plus bas, il fait illusion sur la rÃĐalitÃĐ. Avec moins de riches, le revenu moyen diminue et donc le seul de pauvretÃĐ est passÃĐ par plus de monde sans que la rÃĐalitÃĐ des revenus change quoi que ce soit.

I faut comprendre que le pays ne produit pas grand chose, et l’initiative privÃĐe est ostracisÃĐe. Avant les habitants pouvaient trouver ce qu’il manquait par le marchÃĐ libre et l’importation d’articles payable en USD. Chavez a instaurÃĐ un contrÃīle des changes et interdit de possÃĐder des monnaies ÃĐtrangÃĻres, sauf à une ÃĐlite en train de devenir richissime type nomenklatura qui s’enrichit sur le dos du change et des baisse de valeur de la monnaie.

Les VÃĐnÃĐzuÃĐliens se sont appauvrit de 46% en un jour en fÃĐvrier 2013. Une dÃĐvaluation spectaculaire de 31,75% du bolivar. La nomenklatura du monopole des changes a gagnÃĐ des millions en 1 jour.

Toutes les nationalisions ÃĐconomiques sont des ÃĐchecs cuisants. Les rÃĐsultats sont dÃĐsastreux !

Havez a nationalisÃĐ l’industrie du bÃĒtiment, alors qu’il manque plus de deux millions de logement au Venezuela, l’industrie du bÃĒtiment rÃĐussit à peine à en construire 100 000 à l’annÃĐeâ€ĶIl n’y a plus de donneurs d’ordre privÃĐ Ã  cause des risques de nationalisation, et le nombre de SDF dans la rue est de plusieurs millions.

Havez a nationalisÃĐ l’agriculture, la planification des productions agricoles est un ÃĐchec cuisant et sans appel. La production c’est ÃĐcroulÃĐe. Jadis le pays exportait du cafÃĐ, aujourd’hui il en importe du cafÃĐ. Chasser le paysan et prendre son tracteur, ne fait pas du fonctionnaire qui le remplace un agriculteur avisÃĐ. Les champs sont devenus des friches et des jungles.

Hugo Havez a dÃĐclarÃĐ une “guerre” à la bourgeoisie vÃĐnÃĐzuÃĐlienne, expropriant les commerces.

Par exemple, en matiÃĻre de supermarchÃĐs, il a nationalisÃĐ la distribution, les hypermarchÃĐs Exit, filiale du français Casino, ou le groupe alimentaire Monaco,du Mexicain Bruma.  impossible de remplir son panier sans faire plusieurs magasins, les pÃĐnuries d’articles sont journaliÃĻres. Les centrales d’achat privÃĐes des supermarchÃĐs nationalisÃĐs avaient un savoir faire au niveau mondial. Il ne suffit pas d’avoir un magasin pour devenir un bon commerçant. Sans concurrence rÃĐelle en plus, vous imaginez bien que les promotions ne sont pas lÃĐgion et les prix augmentent à la journÃĐe. Le VÃĐnÃĐzuÃĐlien passe sa vie a faire la queue devant les magasins.

Havez a utilisÃĐ l’argent destinÃĐ aux investissements de la compagnie nationale productrice du pÃĐtrole VÃĐnÃĐzuÃĐlien pour faire de la distribution clientÃĐliste. Les sous-investissements chroniques dans les infrastructures font de celle ci à la moins bonne sÃĐcuritÃĐ du monde. Pas un mois ne se passe sans un accident grave et des morts dans cette industrie pÃĐtroliÃĻre. Le bassin de l’orÃĐnoc sort un pÃĐtrole lourd et dur à extraire. Il nÃĐcessite des compÃĐtences, mais Chavez a licenciÃĐ 20000 personnes, la production de barils actuelle est infÃĐrieure à celle d’il y a dix ans. Les raffineries obsolÃĻtes ne sont plus capable de le transformer. Ce pays producteur importe son essence. Un comble pour un pays qui dispose de 20% des rÃĐserves pÃĐtroliÃĻres de monde !.

Chavez pratique le clientÃĐlisme. L’effet macroÃĐconomique est dÃĐsastreux : destinÃĐes à mettre les populations en dÃĐpendance ÃĐtatiques, elles n’aboutissent à aucun investissement productif et elles gÃĐnÃĻrent de forts pics d’inflation en faisant brutalement augmenter la demande. 

Au niveau politique, c’est politique clientÃĐliste a ÃĐtÃĐ une rÃĐussite, mais la catastrophe ÃĐconomique est en train de gagner tous le pays.

Le pÃĐtrole est au plus haut, les caisses devraient Être pleines, les fonctionnaires sont payÃĐs entre 6 et 8 mois en retard.

Les terres agricoles sont nombreuses, le soleil ardent, mais les fruits et lÃĐgumes deviennent moins accessibles.

L’argent devrait couler a flot, la misÃĻre gagne, l’inflation, qui a atteint le niveau record de 31,2% sur les douze mois. Le deuxiÃĻme rang mondial aprÃĻs l’Éthiopie.

La 5ÃĐme pays distributeur de pÃĐtrole en crise ÃĐnergÃĐtique qui provoque depuis quelques mois de frÃĐquentes coupures d’ÃĐlectricitÃĐ.

Le pays devrait Être en paix, il vit sous tension, presque en ÃĐtat de guerre sous culte de la personnalitÃĐ.

 

Les raisons de l’ÃĐchec ÃĐconomique

Le Venezuela fait partie de ces nations qui ne peut supporter une baisse du prix du baril au deçà d’un certain seuil sans mettre en pÃĐril ses finances.

 

Les rÃĐserves, c’est bien. Mais encore faut-il les extraire, et pour cela, il faut des investissements consÃĐquents. MÊme s’ils n’ont pas investi, les grandes compagnies pÃĐtroliÃĻres porteuse de haute technologie seraient preneuses d’une sous-traitance des infrastructures, de sous traitance de prospection, mais comme Chavez est inconsÃĐquent, et a dÃĐjà montrÃĐ qu’il pouvait spolier sans scrupules, ils n’y investiront pas un centime. Ce dernier n’a pas hÃĐsitÃĐ Ã  spolier une compagnie miniÃĻre canadienne titulaire d’une concession d’une mine d’or particuliÃĻrement prometteuse, pour la confier à ses amis russes.

 

On ne retrouve pas 18000 techniciens du pÃĐtrole du jour au lendemain. La compagnie PDVSA a souffert des purges draconiennes aprÃĻs la grÃĻve de 2003, qui ont appauvri durablement ses ressources humaines. Pendant les annÃĐes 2000, les pÃĐtrodollars ont servit à financer les programmes clientÃĐlistes et la diplomatie mÃĐgalomaniaque de Chavez, les installations pÃĐtroliÃĻres manquaient d’investissements nÃĐcessaires à leur maintenance et modernisation.

Les accidents mortels se sont multipliÃĐs. Au centre de Paraguana, oÃđ se trouve Amuay, 79 accidents graves, qui ont fait 19 morts et des dizaines de blessÃĐs, avaient ÃĐtÃĐ signalÃĐs depuis 2003. http://www.20minutes.fr/economie/991767-venezuela-explosion-raffinerie-remet-question-compagnie-nationale-pdvsa

 

 

L’ÃĐchec sÃĐcuritaire:

L’insÃĐcuritÃĐ c’est 140 homicides pour 100.000 habitants à Caracas. Le reste du pays n’est pas mieux lotis.

La vie sous terreur de kidnapping. InitiÃĐe par les Farcs, Le gens en subissent des centaines tous les jours dans le pays, a cela s’ajoute vols, cambriolages, agressions, assassinats.

La vie la permanente sous agressivitÃĐ verbale et ses messages haineux de Chavez à la TV et la radio ont contribuÃĐ Ã  cette insÃĐcuritÃĐ.

Les chiffres sont le rÃĐsultat direct d’un chÃīmage ÃĐlevÃĐ, surtout chez les jeunes. Les VÃĐnÃĐzuÃĐliens possÃĻdent 2 millions d’armes à feu chez eux. Le trafic d’armes est principalement alimentÃĐ par la frontiÃĻre nord-ouest du Venezuela, par les Forces armÃĐes rÃĐvolutionnaires de Colombie (FARC) qui en font une raison de vivre.

 

Une mainmise mÃĐdiatique

L’ex-colonel putschiste gouverne par dÃĐcrets-lois, il a promulguÃĐ des lois de censure de la presse.

Les administrateurs de pages internet seront ÂŦ responsables de l’information et du contenu Âŧ publiÃĐs sur leurs sites et chargÃĐs de ÂŦ limiter, sans dÃĐlai, la diffusion de messages Âŧ faisant ÂŦ l’apologie du crime Âŧ, visant à ÂŦ dÃĐstabiliser la sociÃĐtÃĐ Âŧ ou ÂŦ contestant les autoritÃĐs lÃĐgitimement ÃĐtablies Âŧ.

La loi prÃĐvoit, en cas d’infraction, des amendes ÃĐquivalant à ÂŦ 10% des revenus avant impÃīt de l’annÃĐe prÃĐcÃĐdente Âŧ et la ÂŦ suspension du service Âŧ pour ÂŦ 72 heures d’affilÃĐe Âŧ. En cas de rÃĐcidive, la licence de diffusion pourra Être retirÃĐe.

Une incitation à la ÂŦ censure, ou l’autocensure Âŧ.

 

Il limite les licences de diffusion audiovisuelles et interdit les investissements ÃĐtrangers dans les mÃĐdias hertziens et communautaires et la production nationale audiovisuelle.

Par exemple, en 2007, la chaÃŪne RCTV a perdu sa licence hertzienne, pour avoir soutenu une tentative de putsch, et Globovision, elle aussi trÃĻs dure à l’ÃĐgard du rÃĐgime, fait l’objet de plusieurs procÃĐdures judiciaires. Son dirigeant fait l’objet de pressions et a dÃĐjà fait quelques tours en prison à titre d’intimidation.

Il intervient quand il veut sur les chaÃŪnes de TV, son passage est obligatoire sur toutes les chaÃŪnes et radio en mÊme temps, obligation par une loi qu’il a instaurÃĐ en 2004. Par exemple, lors d’un match international de Baseball (l’ÃĐquivalent de la finale de la coupe de France de foot pour un vÃĐnÃĐzuÃĐlien), Chavez en a profitÃĐ comme tout le monde regardait la tÃĐlÃĐ ou la radio pour user de son droit à passer sur toutes les chaÃŪnes et radio en direct pour faire un discours (la fin du match a donc ÃĐtÃĐ diffusÃĐe en diffÃĐrÃĐ).

 

Des rÃĐfÃĐrences pas trÃĻs belles.

Hugo Chavez a reçu et ça ne s’invente pas la ÂŦ mÃĐdaille des droits de l’homme de Libye Âŧ. Il l’a reçue personnellement de la part de Mouamar Kadafi en personne. Il lui a remis en retour la mÃĐdaille ÂŦ Simon Bolivar Âŧ un ÃĐquivalent de la lÃĐgion d’honneur.

Chavez à la TV se montre proche des pires dictatures totalitaires de la planÃĻte. La Libye de Kadhafi, le Belarus, l’Iran, la Chine ou Cuba.

 

La terreur comme programme

L’inculpation pour des raisons politiques de personnes critiquant les autoritÃĐs est utilisÃĐe pour rÃĐduire au silence l’opposition et empÊcher d’autres personnes de s’exprimer.

Les opposants sont enfermÃĐs les uns derriÃĻre les autres :

Oswaldo Álvarez Paz, ancien gouverneur de l’État de Zulia, a ÃĐtÃĐ arrÊtÃĐ le 22 mars aprÃĻs avoir dit lors d’une interview que le Venezuela ÃĐtait devenu un paradis pour le trafic de stupÃĐfiants et avoir fait ÃĐtat des accusations d’un tribunal espagnol selon lesquelles le gouvernement soutiendrait des groupes armÃĐs Farc. L’ancien gouverneur est dÃĐtenu à l’HÃĐlicoÃŊde, siÃĻge des services de renseignements vÃĐnÃĐzuÃĐliens.

Wilmer Azuaje, dÃĐputÃĐ et critique du prÃĐsident ChÃĄvez, a ÃĐtÃĐ arrÊtÃĐ quant à lui le 25 mars. AccusÃĐ d’avoir insultÃĐ et frappÃĐ une policiÃĻre, il a ÃĐtÃĐ libÃĐrÃĐ depuis lors mais risque des poursuites.

Guillermo Zuloaga, propriÃĐtaire de la chaÃŪne de tÃĐlÃĐvision GlobovisiÃģn, a ÃĐtÃĐ arrÊtÃĐ ÃĐgalement le 25 mars. Il a ÃĐtÃĐ inculpÃĐ de diffusion d’informations mensongÃĻres et de diffamation à l’ÃĐgard du prÃĐsident lors de dÃĐclarations faites à une rÃĐunion rÃĐcente de l’Association inter-amÃĐricaine de la presse à Aruba. Il a ÃĐtÃĐ libÃĐrÃĐ mais risque aussi des poursuites.

 

 

Et l’opposition?

MalgrÃĐ l’intimidation, les des coups de feu ont blessÃĐ aux supporter lors de leurs meetings, ils rÃĐsistent comme ils peuvent. Leur programme s’engage souvent à amÃĐliorer l’ÃĐducation, la santÃĐ, la sÃĐcuritÃĐ, le logement et les conditions d’emploi. Le projet prioritaire est d’accorder une importance particuliÃĻre dans la rÃĐduction de la dÃĐpendance du TrÃĐsor sur les mannes pÃĐtroliÃĻres et ils souhaitent ressusciter un secteur privÃĐ dÃĐtruit par les annÃĐes Chavistes.

 

L’opposition affirme que les dÃĐpenses annuelles de Chavez comprend un montant estimÃĐ Ã  7 milliards de recettes pÃĐtroliÃĻres dispatchÃĐ sur les gouvernements ÃĐtrangers et les mouvements frÃĻres. On se demande, tellement Jean Luc MÃĐlenchon du Parti de Gauche, par la dÃĐfense inconditionnelle de Chavez et ses visite au VÃĐnÃĐzuela n’y est pas allÃĐ pour obtenir des faveurs qu’il n’hÃĐsite pas à donner aux partis frÃĻres.

Capriles le jeune opposant a affirmÃĐ qu’il rÃĐduira les dÃĐpenses aux partis frÃĻres pour crÃĐer 3 millions d’emplois et de payer pour redessiner les programmes sociaux.

 

L’opposition souhaite rÃĐorganiser les programmes sociaux pour rÃĐpondre aux besoins de ceux qui ont vraiment besoin d’aide, et d’inverser la tendance sÃĐculaire de tirer parti de programmes sociaux par opportunisme politique.

 

Posted in ActualitÃĐ, Economie, MÃĐdia, PolitiqueComments (0)


Espace rÃĐdacteur. Proposez votre article

Auteur

__