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Venezuela en pays du tiers monde. Comment en est-on arrivÃĐ là ?

Comment le Venezuela, un pays si riche dans les annÃĐes soixante, en est devenu un pays du tiers monde ?

venezuela23Une ÃĐtude rÃĐalisÃĐe par trois centres acadÃĐmiques vÃĐnÃĐzuÃĐliens signale que 73% des foyers vivent au-dessous du seuil de pauvretÃĐ, alors que leur proportion ÃĐtait de 44% en 1998, annÃĐe oÃđ le Chavisme prit le pouvoir. ElectricitÃĐ rationnÃĐe, pire qu’en Afrique, pillages, pÃĐnuries de masse, rationnements….

Le Venezuela, vitrine du socialisme du 21eme siÃĻcle, figure maintenant à la premiÃĻre place de l’indice de misÃĻre ÃĐtabli par l’agence d’analyse ÃĐconomique Bloomberg. La situation est vouÃĐe à se dÃĐgrader davantage : le FMI prÃĐvoit une chute du PIB de 8% en 2016 aprÃĻs deux annÃĐes consÃĐcutives de dÃĐclin (4% en 2014 et 10% en 2015).
L’inflation a atteint 275% en 2015 et s’achemine vers 720% pour l’annÃĐe en cours. Un record planÃĐtaire.

Nouveau tiers-monde, dÃĐsespoir et violence.
La crise ÃĐconomique dÃĐferle sur le pays. Les gens doivent rÃĐsister à des pÃĐnuries gÃĐnÃĐralisÃĐes de produits de base.
L’administration Maduro a commencÃĐ le rationnement de l’ÃĐlectricitÃĐ, les villes sont plongÃĐes dans l’obscuritÃĐ pendant quatre heures par jour.
Le plus important producteur alimentaire du Venezuela « Polar » dÃĐpose le bilan. Connu pour sa biÃĻre, qui produit ÃĐgalement des aliments, sauces et pÃĒtes à tartiner, il licencie directement 10 000 personnes, et 300 000 indirectement dans les franchises, et services.

Le 26 Avril, les gens sont descendus dans les rues dans trois ÃĐtats du Venezuela, pour piller les magasins et pour trouver de la nourriture.
Maracaibo est devenue une ville du tiers monde, dans l’État de Zulia comme à Carabobo, un ÃĐtat dans le centre du Venezuela, les VÃĐnÃĐzuÃĐliens ont attaquÃĐ les pharmacies, les centres commerciaux, les supermarchÃĐs et commerces alimentaires, les camions avec de la nourriture …

Dans Caracas , la capitale vÃĐnÃĐzuÃĐlienne, trois quartiers de la ville viennent juste de subir les mÊmes pillages.

De la nourriture pour 15 Jours…
Les employÃĐs de supermarchÃĐs sont agressÃĐs, ils doivent faire face aux VÃĐnÃĐzuÃĐliens en colÃĻre qui viennent dans les magasins pour dÃĐcouvrir qu’il y a si peu à acheter…

Les achats sont rationnÃĐs par un systÃĻme d’empreinte digitale pour d’acquÃĐrir la nourriture misÃĐrable rÃĐglementÃĐe pour deux semaines.
Des millions de personnes doivent se tenir dans les longues queues pendant des heures, juste pour acheter des produits de base.
L’ÃĐtat qui a monopolisÃĐ et nationalisÃĐ les supermarchÃĐs, a 300 jours de retard sur les dÃĐlais de paiement des fournisseurs. En plus, les prix contrÃīlÃĐs par le gouvernement, ne reflÃĻtent pas le prix de fabrication. Les producteurs locaux sont en faillite, et les fournisseurs ÃĐtrangers, impayÃĐs ne livrent plus.

Des maladies telles que la gastrite sont apparues, les intoxications alimentaires de nourriture avariÃĐe, les parasites touchent les plus faibles par centaines.

L’histoire de la faillite du Venezuela :
La crise actuelle du Venezuela a deux explications principales.
L’une est la dÃĐpendance du pays au pÃĐtrole, l’autre est le socialisme.

Voici l’histoire et les raisons pour lesquelles le Venezuela est une catastrophe ÃĐconomique et un pays en voie de tiers-mondialisation.

Dans les annÃĐes 70, les politiques libÃĐrales ÃĐconomiques mises en œuvre permettent au Venezuela de croÃŪtre plus rapidement que tout autre pays dans le monde comme une sorte de Chine de son temps.
A cette ÃĐpoque c’est le pays le plus ÃĐvoluÃĐ de l’AmÃĐrique Latine. L’interventionnisme d’ÃĐtat aura tout bousillÃĐ.

1973-Choc pÃĐtrolier mondial provoquÃĐ par l’OPEP, le pays a le plus haut revenu par habitant d’AmÃĐrique du Sud. Le niveau de vie approche les pays d’Europe.

1974-Le candidat Perez, promet le bonheur au peuple avec un programme de nationalisation du pÃĐtrole. Il sera ÃĐlu.

1976-Le prÃĐsident Perez nationalise la production de pÃĐtrole en accrochant le pays à la dÃĐpendance à la rente pÃĐtroliÃĻre.

1989-Avec la fin de la guerre du golfe et la baisse des revenus du pÃĐtrole, le second mandat de Perez sera une catastrophe ÃĐconomique et sociale. Le  » Caracazo « une sÃĐrie de manifestations, d’ÃĐmeutes engendrera 3000 morts.

1992: le colonel Hugo ChÃĄvez et d’autres officiers de l’armÃĐe organisent un coup d’Etat en FÃĐvrier et un autre en Novembre. Une centaine de morts..

1994: AprÃĻs avoir passÃĐ deux ans en prison, ChÃĄvez et les autres meneurs sont graciÃĐs par le prÃĐsident de gauche de l’ÃĐpoque, Rafael Caldera.

1998: Les ÃĐlecteurs de la classe moyenne, veulent une ÂŦ remise en ordre du paysÂŧ et une ÂŦmain forteÂŧ pour lutter contre la criminalitÃĐ. DÃĐçus par une crise ÃĐconomique qui s’enlise, provoquÃĐe par une baisse des prix du pÃĐtrole, ils ÃĐlisent Chavez comme prÃĐsident.

1999 : Chavez modifie la constitution pour avoir le contrÃīle de l’ÃĐconomie, et le droit d’ingÃĐrence dans les libertÃĐs et le secteur privÃĐ. 49 lois liberticides donnent au gouvernement le contrÃīle total, la libre entreprise n’existe plus. La justice devient politisÃĐe.

2001: Face à la dÃĐrive marquÃĐe vers le collectivisme, des milliers de VÃĐnÃĐzuÃĐliens dans les rues manifestent contre Chavez. Le prÃĐsident dÃĐclare que son gouvernement mÃĻne une ÂŦrÃĐvolution pacifique, mais armÃĐe ».

2002: Une manifestation massive laisse 17 morts et ChÃĄvez est chassÃĐ du pouvoir par un coup d’Etat dirigÃĐ par l’entrepreneur Pedro Carmona qui s’auto-proclamÃĐ ÂŦ prÃĐsident Âŧ. ChÃĄvez revient au pouvoir 72 heures aprÃĻs avoir ÃĐtÃĐ ÃĐvincÃĐ.

bolivar2003: AprÃĻs une grÃĻve de deux mois qui ne parvient pas à expulser ChÃĄvez du pays, le prÃĐsident impose le contrÃīle des changes, encore maintenu aujourd’hui.
Depuis 13 ans, les VÃĐnÃĐzuÃĐliens n’ont pas eu un marchÃĐ lÃĐgal des changes. Le prix du Bolívar (Bs) est passÃĐ de 900 unitÃĐs à 1,2 millions d’unitÃĐs par dollar, sans que les rÃĐserves du pays n’augmentent.
En 2003 la 2eme guerre du Golfe fait monter les cours du brut, crÃĐant pour l’ÃĐtat et Chavez un formidable rÃĐservoir financier pour acheter les votes et des clientÃĻles ÃĐlectorales.

2004: ChÃĄvez fait voter un rÃĐfÃĐrendum binaire qui ratifie son mandat, bien que l’opposition affirme que le vote a ÃĐtÃĐ truquÃĐ. Les observateurs internationaux septiques n’ont pas ÃĐtÃĐs invitÃĐs à observer cette ÃĐlection. Dans la mÊme annÃĐe, ChÃĄvez crÃĐe le ÂŦAlternative bolivarienne pour les AmÃĐriques » (ALBA), comme une alternative à l’ALENA, la zone de libre -ÃĐchange proposÃĐe par les États-Unis.
ALBA comprend les pays d’AmÃĐrique centrale et des CaraÃŊbes, le Venezuela y vend son pÃĐtrole à prix rÃĐduits avec une pÃĐriode de carence de deux ans et une pÃĐriode de paiement de 20 ans.

A man carries toilet paper at a supermarket in Caracas 2005: ChÃĄvez dÃĐfait une opposition divisÃĐe qui dÃĐcide de s’abstenir aux ÃĐlections lÃĐgislatives, avec seulement 10% du vote de la population. Le prÃĐsident contrÃīle le Parlement dans son ensemble, ainsi que les pouvoirs judiciaires et exÃĐcutifs.

2006: ChÃĄvez remporte l’ÃĐlection prÃĐsidentielle encore une fois avec 62% des voix.
Le prix du pÃĐtrole passe les100 $ US, oÃđ il restera au-dessus pendant prÃĻs de sept ans. Il affirme tout au long de sa campagne que ÂŦceux qui ont votÃĐ pour ChÃĄvez a ÃĐgalement votÃĐ pour le socialisme. »

2007: ImmÃĐdiatement aprÃĻs sa rÃĐÃĐlection, ChÃĄvez commence une politique agressive de la confiscation et d’expropriation des entreprises privÃĐes. Il a pour but de contrÃīler l’industrie alimentaire et les mÃĐdias, et introduit des rÃĐformes constitutionnelles qui rendent pratiquement le Venezuela un pays communiste.
AlarmÃĐs, les VÃĐnÃĐzuÃĐliens votent non au rÃĐfÃĐrendum constitutionnel. ChÃĄvez reconnaÃŪt sa dÃĐfaite, mais note qu’il va continuer quand mÊme continuer ses politiques interventionnistes.
Logiquement, comme dans tous les pays oÃđ le marchÃĐ ne fixe pas les prix de lui-mÊme, les pÃĐnuries de produits essentiels viennent à manquer. L’industrie alimentaire est l’une des plus durement touchÃĐs.

2008: le pÃĐtrole est à son maximum 140 $ US par baril.
ChÃĄvez dÃĐtruit l’industrie manufacturiÃĻre privÃĐe du Venezuela avec le contrÃīle des changes, en empÊchant les ÃĐchanges internationaux en devises ÃĐtrangÃĻres pour les achats de fournitures et de matiÃĻres premiÃĻres essentielles.
Pour l’agriculture et les produits de base, c’est l’inverse, les fonctionnaires de la nomenklatura peuvent disposer de devises puisqu’ils agissent pour l’ÃĐtat…TrÃĻs vite, le pays du soleil ou tout pousse rapidement est inondÃĐ d’importations agricoles d’ÃĐtat. La surfacturation et la corruption abondent.

2009: AprÃĻs une chute importante des prix du pÃĐtrole, l’ÃĐconomie souffre. ChÃĄvez, cependant, passe un amendement qui lui permet d’Être rÃĐÃĐlu indÃĐfiniment. Il augmente ÃĐgalement la dette du pays. La Chine prend de vastes secteurs de l’ÃĐconomie vÃĐnÃĐzuÃĐlienne.
Le gouvernement qui en 1998 avait 800 000employÃĐs est comptabilisÃĐ Ã  3 millions de fonctionnaires.
Chavez annonce qu’il va importer des centrales ÃĐlectriques de Cuba pour 40 milliards US $. L’argent, a fini en Andorre et en Suisse dans la famille et les proches de Chavez.

venezuela242011: ChÃĄvez annonce au peuple qu’il a le cancer, mais se dÃĐclare candidat aux ÃĐlections prÃĐsidentielles de l’annÃĐe prochaine. Son plan de dÃĐpenses est si accÃĻs sur la dÃĐpense, qu’il aurait fallu un prix du pÃĐtrole à 150 $ US, de plus que le prix du marchÃĐ Ã  l’ÃĐpoque.
La diffÃĐrence ÃĐtait couverte par de la dette.

2012: Chavez remporte l’ÃĐlection prÃĐsidentielle, mais apparaÃŪt en public deux fois aprÃĻs sa victoire: deux jours aprÃĻs l’ÃĐlection et le 8 DÃĐcembre, quand il annonce qu’il doit subir à nouveau une intervention chirurgicale. Il ajoute que s’il ne peut pas terminer son mandat, son hÃĐritier Nicolas Maduro devrait dÃĐtenir le pouvoir. ChÃĄvez meurt le 5 Avril 2013, et Maduro remporte l’ÃĐlection prÃĐsidentielle un mois plus tard, bien que le rÃĐsultat soit à nouveau controversÃĐ . Maduro le nouveau prÃĐsident maintient « 21st Century socialisme » et continue à dÃĐtruire le secteur productif Venezuela.

pilage-venezuela

2013: Maduro ne prend aucune mesure et imprime en folie furieuse des montagnes de billets, ce qui augmente le dÃĐficit budgÃĐtaire du pays en priant que les prix du pÃĐtrole augmentent.
La masse monÃĐtaire augmente dix fois dans les trois annÃĐes Maduro, un processus qui conduit à une inflation galopante et fait du bolivar une monnaie sans valeur.

2014: L’ÃĐtranglement ÃĐconomique de Maduro sur les importations entraÃŪne des pÃĐnuries de mÃĐdicaments et de nourriture. Le pouvoir d’achat est dÃĐtruit par l’inflation.

2015-Le parti au pouvoir perd les ÃĐlections lÃĐgislatives. Maduro s’accroche au pouvoir comme un mollusque au rocher.

2016: Les pannes d’ÃĐlectricitÃĐ se gÃĐnÃĐralisent à travers le pays. L’incompÃĐtence et la corruption des autoritÃĐs sont mises à nu. 76% des VÃĐnÃĐzuÃĐliens sont tombÃĐs dans la pauvretÃĐ. Le gouvernement Maduro est rejetÃĐ par 85% de la population. Il n’y a mÊme plus d’argent pour imprimer les billets. Les fonctionnaires ne doivent plus travailler que 2 jours par semaine.
Non, le Venezuela n’est pas victime d’un blocus ou d’un embargo. Il n’y a pas de mÃĐchant impÃĐria-liste à blÃĒmer pour la mise en jachÃĻre du paysâ€Ķ.
Ce pays a dÃĐcouvert le ÂŦ socialisme du 21eme siÃĻcle Âŧ. Il est tout aussi pourri que ceux de 19 et 20 eme siÃĻcles.

Le pire c’est qu’en France, actuellement, la gauche continue, bille en tÊte, vaille que vaille de la rÃĐalitÃĐ, à rÃĐclamer qu’on emprunte globalement le mÊme trajet du mirage socialiste à ÂŦdormir deboutÂŧ.

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Pourquoi n’y a t-il plus de papier toilette dans les magasins VÃĐnÃĐzuÃĐliens?

Le Venezuela est en rupture du plus fondamental des besoins primaires, du papier toilette. Une crise sans prÃĐcÃĐdent dans le pays. Les consommateurs VÃĐnÃĐzueliens luttent pour trouver du papier toilette depuis plusieurs semaines. Des queues importantes se font sur les produits de base. Les magasins sont en rupture de tout. C’est une catastrophe d’approvisionnement. Quand un magasin est livrÃĐ d’un camion complet, les gens se ruent, parfois cela donne lieu a des batailles rangÃĐes et deux heure aprÃĻs approvisionnement il n’y a plus rien.

La patience s’amenuise chez les consommateurs qui sont confrontÃĐs à ces pÃĐnuries et ces longues files d’attente dans les supermarchÃĐs et les pharmacies.

Le mois dernier, l’indice de raretÃĐ

 du Venezuela a atteint son plus haut niveau depuis 2009, tandis que le taux d’inflation sur 12 mois a augmentÃĐ de prÃĻs de 30%. Les consommateurs passent plusieurs jours la recherche de simples produits de base, et le s achÃĻtent en quantitÃĐ quand ils les trouvent.

Et s’il n’y avait que le papier toilette, les ÃĐglises ne donnent plus d’offrande, le vin, le blÃĐ le pain, les fruits les lÃĐgumes viennent à manquer. C’est une catastrophe d’approvisionnement, et c’est pas prÃĻs de s’arrÊter…..

 

Mais pourquoi en sont ils arrivÃĐs là ?

A man carries toilet paper at a supermarket in Caracas Il leur arrive exactement la mÊme chose que dans tous les pays d’ÃĐconomie administrÃĐe. Ils sont en train de connaÃŪtre ce qu’on connu l’ex-URSS et que connaÃŪt Cuba depuis Castro. Des magasins vides. Des queues importantes devant les magasins. Et le refus de comprendre la rÃĻgle de base ÃĐconomique, connue de tous: l’interventionnisme ÃĐtatique dÃĐrÃĐgule le marchÃĐ et crÃĻe la pÃĐnurie.

 

 

1-Distribution

La distribution au Venezuela a ÃĐtÃĐ nationalisÃĐ sous Chavez. Le gouvernement a expropriÃĐ des compagnies de distribution ostracisÃĐes et t

axÃĐes de spÃĐculatrices, comme les hypermarchÃĐs Exito, filiale du français Casino, ou le groupe alimentaire Monaca, appartenant au mexicain Gruma.

Ces groupes spoliÃĐs sont partis avec leur savoir faire, leurs carnets de fournisseurs, leur centrale d’achat internationale, leurs rÃĐfÃĐrencements et leurs mÃĐthode de gestion au cordeau.

La concurrence agissait comme un frein contre l’inflation, mais nationalisÃĐ les prix montent en flÃĻche. Certain prix sont ÂŦcontrÃīlÃĐsÂŧ par l’ÃĐtat, mais l’ÃĐtat ne peut contrÃīler les largeurs de gamme. Les postes dans les magasins devenus ÃĐtatiques ont ÃĐtÃĐ donnÃĐs aux ÂŦ amis de la rÃĐvolution Âŧ en prioritÃĐ. Mais un ÂŦ ami de la rÃĐvolution Âŧ fonctionnarisÃĐ ne fait pas un commerçant avisÃĐ ou un gestionnaire de stock prÃĐvoyant.

 

VENEZUELA-COMMODITIES-SHORTAGE2-ContrÃīle des changes.

Chavez a renforcÃĐ la mainmise d’ÃĐtat sur l’allocation de dollars US. En AmÃĐrique latine, l’utilisation de dollars permet de se procurer des importations. Il en a interdit la procession. Les PME ne peuvent accÃĐder aux importations, les magasins ÃĐprouvent des difficultÃĐs pour se fournir en devises et donc de marchandise à l’importation. Comme le gouvernement VÃĐnÃĐzuÃĐlien est incontrÃīlable, et peu dÃĐcrÃĐter une nationalisation sur un coup de tÊte d’un dirigeant, la solvabilitÃĐ des entreprises du Venezuela est faible, et les fournisseurs ÃĐtranger exigent un paiement d’avance.

 

VenezuelaGroceryStore33-Inflation

Le Bolivar ne vaut rien. Les ÃĐtatistes au pouvoir n’ont pas compris que crÃĐer de la monnaie pour payer les factures crÃĐait de l’inflation. L’inflation c’est la baisse de la valeur de la monnaie au fur et a mesure qu’il y a production de billets. Le VÃĐnÃĐzuela produit tellement de Bolivar qu’il est le premier pays inflationniste du monde. Le prix du baril de lessive du lundi, vaut 10% de plus en fin de semaine et c’est comme cela toutes les semaines. Celui qui a les moyens achÃĻte des stocks et alimente un marchÃĐ noir florissant en ÃĐcoulant ses stock plus tard. Par contre les unitÃĐs de production ne produisent plus rien. La matiÃĻre premiÃĻre avec de telles variation de cours n’a plus de valeur rÃĐelle, les prix de vente ne peuvent se gÃĐrer correctement. Les usines ferment les unes derriÃĻre les autres.

 

4-Produits agricoles

La nationalisation des terres a engendrÃĐ un dÃĐsastre sans prÃĐcÃĐdent dans la production. Il ne suffit pas de prendre la place et le tracteur du paysan pour faire du fonctionnaire qui le remplace un agriculteur avisÃĐ. Le Venezuela c’est une grande partie contiguÃŦ à la foret Amazonienne. Un sol trÃĻs fertile, un climat tropical avec des tempÃĐratures chaudes, une hydromÃĐtrie importante accentuÃĐ par des prÃĐcipitations violentes.

L’agriculture produit beaucoup, mais nÃĐcessite du travail important par des dÃĐfrichages rÃĐguliers. La nationalisation a engendrÃĐ un abandon de l’entretien des sols que rÃĐalisait auparavant les propriÃĐtaires agricoles privÃĐs, et en peu de temps, les champs sont redevenus des jungles tropicales. Le Venezuela ancien pays producteur aujourd’hui importe son cafÃĐ. Les lÃĐgumes et fruits ont disparus des supermarchÃĐs et s’achÃĻtent qu’au noir sur les marchÃĐs privÃĐs.

 

VenezuelaGroceryStore45-Le contrÃīle des prix

La mainmise de l’ÃĐtat sur toute l’ÃĐconomie a rendu la population dÃĐpendante, bien que de l’autre ÃĐmergence de profiteurs d’un marchÃĐ noir que cette politique a engendrÃĐ, ou de serviteurs zÃĐlÃĐs qui elle seule a le droit d’ouvrir des comptes à l’ÃĐtranger en dollars.

C’est toujours ce qui est arrivÃĐ et arrive toujours avec ces politiques ÃĐtatistes, le contrÃīle des prix, gÃĐnÃĻre des ÂŦ faux prix Âŧ qui n’ont pas de corrÃĐlation avec l’ÃĐconomie rÃĐelle.

Quand les prix qui sont fixÃĐs en dessous ou au dessus du prix d’ÃĐquilibre du marchÃĐ. C’est une loi ÃĐconomique de base, cela donne toujours lieu à des pÃĐnuries.

 

Le problÃĻme de la pÃĐnurie au Venezuela ne fera que s’aggraver, comme il l’a fait au fil des ans dans l’Union soviÃĐtiqueÂŧ, et dans tous les pays à ÃĐconomie administrÃĐe.

 

Le gouvernement a annoncÃĐ cette semaine qu’il importera 760.000 tonnes de nourriture en plus de 50 millions de rouleaux de papier hygiÃĐnique, sans imaginer que la cause de cette pÃĐnurie c’est lui.

Nicolas Maduro, qui a ÃĐtÃĐ choisi par la mort Hugo ChÃĄvez à poursuivre sa « rÃĐvolution bolivarienne », se contente de crier au loup sur l’opposition ou la CIA. Il semble plus occupÃĐ a crÃĐer une ÂŦ milice armÃĐe Âŧ pour empÊcher un changement dÃĐmocratique prÃĐvisible inÃĐvitable.   

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VÃĐnÃĐzuÃĐla, une histoire chargÃĐe.

Le VÃĐnÃĐzuÃĐla ÃĐtait en 1974 le pays au plus haut revenu de toute l’AmÃĐrique du Sud.

La nationalisation de l’industrie pÃĐtroliÃĻre vÃĐnÃĐzuÃĐlienne date de 1976, par le gouvernement de Carlos AndrÃĐs PÃĐrez, un dÃĐmocrate qui avait fait pendant 17 ans, de ce pays entre les annÃĐes 73 et 90 le pays aux plus haut revenus par habitant de toute l’AmÃĐrique du sud.

Une rÃĐcapitulation historique :

Au dÃĐbut des annÃĐes 90. Trop longtemps au pouvoir, une corruption c’est installÃĐe, conjuguÃĐe à la baisse des cours du pÃĐtrole de cette ÃĐpoque, le pays plonge dans le marasme.

 

Le 4 fÃĐvrier 1992, le colonel Hugo ChÃĄvez tente un putsch militaire et fait 173 morts et des centaines de victimes en utilisant le canon en centre ville. AprÃĻs la prison Chavez crÃĐÃĐ son propre parti, en 1998, et 2000, compte tenu de la situation difficile du pays, il cueillera aux ÃĐlections le pays.

 

En 2002, une tentative de coup d’ÃĐtat d’opposition ÃĐchoue. En rÃĐpression, les 18000 ouvriers de la compagnie pÃĐtroliÃĻre du VÃĐnÃĐzuÃĐla, qui ont soutenu par une grÃĻve le coup d’ÃĐtat seront licenciÃĐs, la TV dÃĐfavorable à ses idÃĐes sera interdite.

 

En 2004 il instaure une loi qui oblige toutes les TV et radio a diffuser sur ordre d’ÃĐtat les messages du gouvernement. Par exemple, le base ball ÃĐtant le sport prÃĐfÃĐrÃĐ des VÃĐnÃĐzueliens, il n’hÃĐsite pas à intervenir sur toutes les chaÃŪnes en mÊme temps et couper la finale nationale, obligeant la TV à mettre la fin de match en diffÃĐrÃĐ.

 

De nombreux opposants à Chavez sont enlevÃĐs ou tuÃĐs par les Farcs, groupe paramilitaire qu’il finance pour porter prÃĐjudice à la Colombie sur la partie contiguÃŦ aux deux pays de la foret Amazonienne.

 

Dans les premiÃĻre annÃĐes il bÃĐnÃĐficiera d’un effet d’aubaine. La remontÃĐe des cours du pÃĐtrole due à la seconde guerre d’Irak.

Il privilÃĐgiera la distribution sociale avec l’augmentation des ressources du pÃĐtrole.

 

En 2006, il gagne à nouveau les ÃĐlections, face à l’opposant Manuel Rosales. Cet opposant, Chavez l’a fait mettre en prison pour corruption, ou il sÃĐjourne toujours.

 

En 2010 Chavez fait ÃĐlire Fernando Soto Rojas, auteur d’un coup d’ÃĐtat manquÃĐ dans les annÃĐes 70 à la prÃĐsidence de l’AssemblÃĐe nationale du Venezuela pour ÂŦ services rendus Âŧ. Un ex-guÃĐrillero dirigeant des FARC, terroriste qui passa la fin des annÃĐes 70 au Proche-Orient dans les rangs de mouvements palestiniens extrÃĐmistes, avant de revenir au Venezuela.

 

L’ÃĐchec ÃĐconomique:

L’ÃĐchec de Chavez c’est maintenant qu’on le perçoit.

Vous n’Êtes pas sans constater que tous les matins votre carburant augmente. Vous pourriez penser que le Venezuela, 2ÃĐme rÃĐserve du monde, 5ÃĐme pays producteur en tire profit? Mais contre toute logique l’ÃĐconomie du VÃĐnÃĐzuela s’ÃĐcroule. Pire le PIB recule, il est revenu au niveau ou Chavez a pris le pays.

 

A titre de comparaison, le revenu moyen du VÃĐnÃĐzuÃĐlien n’a augmentÃĐ que de 0.8% par an sur 14 ans. Ce qui contraste avec la baisse de pauvretÃĐ qu’on vous indique rÃĻguliÃĻrement. 

Pendant cette mÊme pÃĐriode, le Chili l’a fait avec 2,8%, la Colombie avec 2,2%, le PÃĐrou avec 3,6%et l’Uruguay avec 2,3%.

Si nous faisons la comparaison en dollars internationaux, le Venezuela avait en 1998 un revenu par habitant similaire au chilien et à l’uruguayen, en mÊme temps qu’il doublait le pÃĐruvien et le colombien ; aujourd’hui, le revenu chilien est 50% supÃĐrieur au vÃĐnÃĐzuÃĐlien et l’uruguayen le dÃĐpasse de 20%, tandis que le pÃĐruvien et le colombien ne se trouve dÃĐjà plus qu’à 20% en-dessous. La comparaison est sans appel.

Pour beaucoup des admirateurs, de Chavez il aurait mis fin à la pauvretÃĐ endÃĐmique du pays. Les bidons villes de Caracas sont là pour tÃĐmoigner que l’image ne ressemble pas aux paroles.

Il faut dire que les chiffres du seuil de pauvretÃĐ sont calculÃĐs en fonction du revenu mÃĐdian. En supprimant les classes moyennes et aisÃĐes, le seul de pauvretÃĐ calculÃĐ sur le revenu mÃĐdian a baissÃĐ, donc le seuil de pauvretÃĐ devenant plus bas, il fait illusion sur la rÃĐalitÃĐ. Avec moins de riches, le revenu moyen diminue et donc le seul de pauvretÃĐ est passÃĐ par plus de monde sans que la rÃĐalitÃĐ des revenus change quoi que ce soit.

I faut comprendre que le pays ne produit pas grand chose, et l’initiative privÃĐe est ostracisÃĐe. Avant les habitants pouvaient trouver ce qu’il manquait par le marchÃĐ libre et l’importation d’articles payable en USD. Chavez a instaurÃĐ un contrÃīle des changes et interdit de possÃĐder des monnaies ÃĐtrangÃĻres, sauf à une ÃĐlite en train de devenir richissime type nomenklatura qui s’enrichit sur le dos du change et des baisse de valeur de la monnaie.

Les VÃĐnÃĐzuÃĐliens se sont appauvrit de 46% en un jour en fÃĐvrier 2013. Une dÃĐvaluation spectaculaire de 31,75% du bolivar. La nomenklatura du monopole des changes a gagnÃĐ des millions en 1 jour.

Toutes les nationalisions ÃĐconomiques sont des ÃĐchecs cuisants. Les rÃĐsultats sont dÃĐsastreux !

Havez a nationalisÃĐ l’industrie du bÃĒtiment, alors qu’il manque plus de deux millions de logement au Venezuela, l’industrie du bÃĒtiment rÃĐussit à peine à en construire 100 000 à l’annÃĐeâ€ĶIl n’y a plus de donneurs d’ordre privÃĐ Ã  cause des risques de nationalisation, et le nombre de SDF dans la rue est de plusieurs millions.

Havez a nationalisÃĐ l’agriculture, la planification des productions agricoles est un ÃĐchec cuisant et sans appel. La production c’est ÃĐcroulÃĐe. Jadis le pays exportait du cafÃĐ, aujourd’hui il en importe du cafÃĐ. Chasser le paysan et prendre son tracteur, ne fait pas du fonctionnaire qui le remplace un agriculteur avisÃĐ. Les champs sont devenus des friches et des jungles.

Hugo Havez a dÃĐclarÃĐ une “guerre” à la bourgeoisie vÃĐnÃĐzuÃĐlienne, expropriant les commerces.

Par exemple, en matiÃĻre de supermarchÃĐs, il a nationalisÃĐ la distribution, les hypermarchÃĐs Exit, filiale du français Casino, ou le groupe alimentaire Monaco,du Mexicain Bruma.  impossible de remplir son panier sans faire plusieurs magasins, les pÃĐnuries d’articles sont journaliÃĻres. Les centrales d’achat privÃĐes des supermarchÃĐs nationalisÃĐs avaient un savoir faire au niveau mondial. Il ne suffit pas d’avoir un magasin pour devenir un bon commerçant. Sans concurrence rÃĐelle en plus, vous imaginez bien que les promotions ne sont pas lÃĐgion et les prix augmentent à la journÃĐe. Le VÃĐnÃĐzuÃĐlien passe sa vie a faire la queue devant les magasins.

Havez a utilisÃĐ l’argent destinÃĐ aux investissements de la compagnie nationale productrice du pÃĐtrole VÃĐnÃĐzuÃĐlien pour faire de la distribution clientÃĐliste. Les sous-investissements chroniques dans les infrastructures font de celle ci à la moins bonne sÃĐcuritÃĐ du monde. Pas un mois ne se passe sans un accident grave et des morts dans cette industrie pÃĐtroliÃĻre. Le bassin de l’orÃĐnoc sort un pÃĐtrole lourd et dur à extraire. Il nÃĐcessite des compÃĐtences, mais Chavez a licenciÃĐ 20000 personnes, la production de barils actuelle est infÃĐrieure à celle d’il y a dix ans. Les raffineries obsolÃĻtes ne sont plus capable de le transformer. Ce pays producteur importe son essence. Un comble pour un pays qui dispose de 20% des rÃĐserves pÃĐtroliÃĻres de monde !.

Chavez pratique le clientÃĐlisme. L’effet macroÃĐconomique est dÃĐsastreux : destinÃĐes à mettre les populations en dÃĐpendance ÃĐtatiques, elles n’aboutissent à aucun investissement productif et elles gÃĐnÃĻrent de forts pics d’inflation en faisant brutalement augmenter la demande. 

Au niveau politique, c’est politique clientÃĐliste a ÃĐtÃĐ une rÃĐussite, mais la catastrophe ÃĐconomique est en train de gagner tous le pays.

Le pÃĐtrole est au plus haut, les caisses devraient Être pleines, les fonctionnaires sont payÃĐs entre 6 et 8 mois en retard.

Les terres agricoles sont nombreuses, le soleil ardent, mais les fruits et lÃĐgumes deviennent moins accessibles.

L’argent devrait couler a flot, la misÃĻre gagne, l’inflation, qui a atteint le niveau record de 31,2% sur les douze mois. Le deuxiÃĻme rang mondial aprÃĻs l’Éthiopie.

La 5ÃĐme pays distributeur de pÃĐtrole en crise ÃĐnergÃĐtique qui provoque depuis quelques mois de frÃĐquentes coupures d’ÃĐlectricitÃĐ.

Le pays devrait Être en paix, il vit sous tension, presque en ÃĐtat de guerre sous culte de la personnalitÃĐ.

 

Les raisons de l’ÃĐchec ÃĐconomique

Le Venezuela fait partie de ces nations qui ne peut supporter une baisse du prix du baril au deçà d’un certain seuil sans mettre en pÃĐril ses finances.

 

Les rÃĐserves, c’est bien. Mais encore faut-il les extraire, et pour cela, il faut des investissements consÃĐquents. MÊme s’ils n’ont pas investi, les grandes compagnies pÃĐtroliÃĻres porteuse de haute technologie seraient preneuses d’une sous-traitance des infrastructures, de sous traitance de prospection, mais comme Chavez est inconsÃĐquent, et a dÃĐjà montrÃĐ qu’il pouvait spolier sans scrupules, ils n’y investiront pas un centime. Ce dernier n’a pas hÃĐsitÃĐ Ã  spolier une compagnie miniÃĻre canadienne titulaire d’une concession d’une mine d’or particuliÃĻrement prometteuse, pour la confier à ses amis russes.

 

On ne retrouve pas 18000 techniciens du pÃĐtrole du jour au lendemain. La compagnie PDVSA a souffert des purges draconiennes aprÃĻs la grÃĻve de 2003, qui ont appauvri durablement ses ressources humaines. Pendant les annÃĐes 2000, les pÃĐtrodollars ont servit à financer les programmes clientÃĐlistes et la diplomatie mÃĐgalomaniaque de Chavez, les installations pÃĐtroliÃĻres manquaient d’investissements nÃĐcessaires à leur maintenance et modernisation.

Les accidents mortels se sont multipliÃĐs. Au centre de Paraguana, oÃđ se trouve Amuay, 79 accidents graves, qui ont fait 19 morts et des dizaines de blessÃĐs, avaient ÃĐtÃĐ signalÃĐs depuis 2003. http://www.20minutes.fr/economie/991767-venezuela-explosion-raffinerie-remet-question-compagnie-nationale-pdvsa

 

 

L’ÃĐchec sÃĐcuritaire:

L’insÃĐcuritÃĐ c’est 140 homicides pour 100.000 habitants à Caracas. Le reste du pays n’est pas mieux lotis.

La vie sous terreur de kidnapping. InitiÃĐe par les Farcs, Le gens en subissent des centaines tous les jours dans le pays, a cela s’ajoute vols, cambriolages, agressions, assassinats.

La vie la permanente sous agressivitÃĐ verbale et ses messages haineux de Chavez à la TV et la radio ont contribuÃĐ Ã  cette insÃĐcuritÃĐ.

Les chiffres sont le rÃĐsultat direct d’un chÃīmage ÃĐlevÃĐ, surtout chez les jeunes. Les VÃĐnÃĐzuÃĐliens possÃĻdent 2 millions d’armes à feu chez eux. Le trafic d’armes est principalement alimentÃĐ par la frontiÃĻre nord-ouest du Venezuela, par les Forces armÃĐes rÃĐvolutionnaires de Colombie (FARC) qui en font une raison de vivre.

 

Une mainmise mÃĐdiatique

L’ex-colonel putschiste gouverne par dÃĐcrets-lois, il a promulguÃĐ des lois de censure de la presse.

Les administrateurs de pages internet seront ÂŦ responsables de l’information et du contenu Âŧ publiÃĐs sur leurs sites et chargÃĐs de ÂŦ limiter, sans dÃĐlai, la diffusion de messages Âŧ faisant ÂŦ l’apologie du crime Âŧ, visant à ÂŦ dÃĐstabiliser la sociÃĐtÃĐ Âŧ ou ÂŦ contestant les autoritÃĐs lÃĐgitimement ÃĐtablies Âŧ.

La loi prÃĐvoit, en cas d’infraction, des amendes ÃĐquivalant à ÂŦ 10% des revenus avant impÃīt de l’annÃĐe prÃĐcÃĐdente Âŧ et la ÂŦ suspension du service Âŧ pour ÂŦ 72 heures d’affilÃĐe Âŧ. En cas de rÃĐcidive, la licence de diffusion pourra Être retirÃĐe.

Une incitation à la ÂŦ censure, ou l’autocensure Âŧ.

 

Il limite les licences de diffusion audiovisuelles et interdit les investissements ÃĐtrangers dans les mÃĐdias hertziens et communautaires et la production nationale audiovisuelle.

Par exemple, en 2007, la chaÃŪne RCTV a perdu sa licence hertzienne, pour avoir soutenu une tentative de putsch, et Globovision, elle aussi trÃĻs dure à l’ÃĐgard du rÃĐgime, fait l’objet de plusieurs procÃĐdures judiciaires. Son dirigeant fait l’objet de pressions et a dÃĐjà fait quelques tours en prison à titre d’intimidation.

Il intervient quand il veut sur les chaÃŪnes de TV, son passage est obligatoire sur toutes les chaÃŪnes et radio en mÊme temps, obligation par une loi qu’il a instaurÃĐ en 2004. Par exemple, lors d’un match international de Baseball (l’ÃĐquivalent de la finale de la coupe de France de foot pour un vÃĐnÃĐzuÃĐlien), Chavez en a profitÃĐ comme tout le monde regardait la tÃĐlÃĐ ou la radio pour user de son droit à passer sur toutes les chaÃŪnes et radio en direct pour faire un discours (la fin du match a donc ÃĐtÃĐ diffusÃĐe en diffÃĐrÃĐ).

 

Des rÃĐfÃĐrences pas trÃĻs belles.

Hugo Chavez a reçu et ça ne s’invente pas la ÂŦ mÃĐdaille des droits de l’homme de Libye Âŧ. Il l’a reçue personnellement de la part de Mouamar Kadafi en personne. Il lui a remis en retour la mÃĐdaille ÂŦ Simon Bolivar Âŧ un ÃĐquivalent de la lÃĐgion d’honneur.

Chavez à la TV se montre proche des pires dictatures totalitaires de la planÃĻte. La Libye de Kadhafi, le Belarus, l’Iran, la Chine ou Cuba.

 

La terreur comme programme

L’inculpation pour des raisons politiques de personnes critiquant les autoritÃĐs est utilisÃĐe pour rÃĐduire au silence l’opposition et empÊcher d’autres personnes de s’exprimer.

Les opposants sont enfermÃĐs les uns derriÃĻre les autres :

Oswaldo Álvarez Paz, ancien gouverneur de l’État de Zulia, a ÃĐtÃĐ arrÊtÃĐ le 22 mars aprÃĻs avoir dit lors d’une interview que le Venezuela ÃĐtait devenu un paradis pour le trafic de stupÃĐfiants et avoir fait ÃĐtat des accusations d’un tribunal espagnol selon lesquelles le gouvernement soutiendrait des groupes armÃĐs Farc. L’ancien gouverneur est dÃĐtenu à l’HÃĐlicoÃŊde, siÃĻge des services de renseignements vÃĐnÃĐzuÃĐliens.

Wilmer Azuaje, dÃĐputÃĐ et critique du prÃĐsident ChÃĄvez, a ÃĐtÃĐ arrÊtÃĐ quant à lui le 25 mars. AccusÃĐ d’avoir insultÃĐ et frappÃĐ une policiÃĻre, il a ÃĐtÃĐ libÃĐrÃĐ depuis lors mais risque des poursuites.

Guillermo Zuloaga, propriÃĐtaire de la chaÃŪne de tÃĐlÃĐvision GlobovisiÃģn, a ÃĐtÃĐ arrÊtÃĐ ÃĐgalement le 25 mars. Il a ÃĐtÃĐ inculpÃĐ de diffusion d’informations mensongÃĻres et de diffamation à l’ÃĐgard du prÃĐsident lors de dÃĐclarations faites à une rÃĐunion rÃĐcente de l’Association inter-amÃĐricaine de la presse à Aruba. Il a ÃĐtÃĐ libÃĐrÃĐ mais risque aussi des poursuites.

 

 

Et l’opposition?

MalgrÃĐ l’intimidation, les des coups de feu ont blessÃĐ aux supporter lors de leurs meetings, ils rÃĐsistent comme ils peuvent. Leur programme s’engage souvent à amÃĐliorer l’ÃĐducation, la santÃĐ, la sÃĐcuritÃĐ, le logement et les conditions d’emploi. Le projet prioritaire est d’accorder une importance particuliÃĻre dans la rÃĐduction de la dÃĐpendance du TrÃĐsor sur les mannes pÃĐtroliÃĻres et ils souhaitent ressusciter un secteur privÃĐ dÃĐtruit par les annÃĐes Chavistes.

 

L’opposition affirme que les dÃĐpenses annuelles de Chavez comprend un montant estimÃĐ Ã  7 milliards de recettes pÃĐtroliÃĻres dispatchÃĐ sur les gouvernements ÃĐtrangers et les mouvements frÃĻres. On se demande, tellement Jean Luc MÃĐlenchon du Parti de Gauche, par la dÃĐfense inconditionnelle de Chavez et ses visite au VÃĐnÃĐzuela n’y est pas allÃĐ pour obtenir des faveurs qu’il n’hÃĐsite pas à donner aux partis frÃĻres.

Capriles le jeune opposant a affirmÃĐ qu’il rÃĐduira les dÃĐpenses aux partis frÃĻres pour crÃĐer 3 millions d’emplois et de payer pour redessiner les programmes sociaux.

 

L’opposition souhaite rÃĐorganiser les programmes sociaux pour rÃĐpondre aux besoins de ceux qui ont vraiment besoin d’aide, et d’inverser la tendance sÃĐculaire de tirer parti de programmes sociaux par opportunisme politique.

 

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