Ils ont fait taire Ron Paul, le dĂŠfenseur des libertĂŠs et ses 1,2 million d’abonnĂŠs.

Sans avertissement prĂŠalable, Ron Paul a ĂŠtĂŠ empĂŞchĂŠ d’accĂŠder Ă  la plate-forme oĂš il compte 1,2 million d’abonnĂŠs et pour la première fois de sa vie, il a ĂŠtĂŠ rĂŠduit au silence.

Ron Paul, est un partisan du libertarianisme, il prĂŠconise un État fĂŠdĂŠral au rĂ´le limitĂŠ, de faibles impĂ´ts, des marchĂŠs libres, une politique ĂŠtrangère non interventionniste ainsi qu’un retour Ă  des politiques monĂŠtaires basĂŠes sur des mĂŠtaux (or, argent) pour Êtalon.

Ses positions républicaines sont proche de Trump sur certains sujets et éloignées sur d’autres.

L’ancien lĂŠgislateur et triple candidat Ă  la prĂŠsidence amĂŠricaine, le libertarien Ron Paul, a donc ĂŠtĂŠ rĂŠduit au silence par Facebook.

Son fils, le sĂŠnateur Rand Paul, a souligne dans un Tweet, que la promotion de la libertĂŠ est considĂŠrĂŠe comme une sĂŠdition pour Facebook.

La censure des opinions est Ă  l’ordre du jour par les grandes entreprises technologiques.

Pendant la campagne électorale déjà il avait déjà reçu la censure, sa vidéo de Ron Paul Liberty Report, a été censurée sur YouTube en septembre 2019, compte tenu d’un soi-disant viol des « Règles de la communauté » de, pratiques trompeuses et escroqueries. »

Après une enquête plus approfondie on a découvert que ce qui avait commis le péché terrible (défini par Youtube) de ne pas être d’accord avec les directives de l’OMS sur Covid-19. Alors que l’OMS elle-même a modifié à plusieurs reprises ses directives sur la pandémie, les utilisateurs ordinaires ne sont pas autorisés à « Contester l’efficacité des recommandations de l’OMS. ».

Ils ont commencĂŠ avec le prĂŠsident Donald Trump et la boule de neige s’est abattue sur le libertarien le plus remarquable des USA : Ron Paul.

Sans avertissement, l’homme de 84 ans n’a pas ĂŠtĂŠ autorisĂŠ Ă  accĂŠder Ă  la plateforme oĂš il compte 1,2 million d’abonnĂŠs.

Lorsque la censure contre le prĂŠsident Trump a commencĂŠ, d’innombrables libĂŠraux ont soulignĂŠ que, comme il s’agissait d’entreprises privĂŠes, ils ĂŠtaient en libertĂŠ.

Cependant, comme de plus en plus de personnes sont touchĂŠes, la connivence qui existe entre les entreprises et le pouvoir de l’État est ĂŠvidente.

 

Comme l’a soulignĂŠ le secrĂŠtaire d’État sortant Mike Pompeo,

Twitter a fonctionnĂŠ de telle manière qu’il a profitĂŠ au Parti dĂŠmocrate et a nui au Parti rĂŠpublicain.

 

Maintenant, ils font même taire les rÊfÊrents libertariens, comme Ron Paul, qui depuis 1976 a ÊtÊ actif dans la diffusion politique des idÊes libertariennes et pour la première fois de sa vie a ÊtÊ rÊduit au silence .

Les nouveaux monopoles

Le corporatisme a nourri les monopoles qui dĂŠterminent aujourd’hui Ă  qui se taire. Non seulement ils rĂŠduisent le profil des utilisateurs, mais leur refusent lentement l’accès Ă  Internet.

Tout comme Ă  Cuba, oĂš le Parti communiste a le monopole des services et dĂŠtermine par consĂŠquent qui peut les avoir, dans ce qui ĂŠtait autrefois la terre de la libertĂŠ jusqu’Ă  prĂŠsent, oĂš les exilĂŠs du monde ont fui, maintenant il a fait taire les voix.

La campagne du prĂŠsident Trump a mĂŞme perdu l’utilisation de son courrier ĂŠlectronique pendant plus de deux jours.

Depuis sa campagne ĂŠlectorale de 2016, Trump est accusĂŠ par ses opposants d’ĂŞtre un tyran, fasciste, nazi, autoritaire, etc.

Cependant, c’est depuis son dĂŠpart imminent du pouvoir que les rues de la capitale ont ĂŠtĂŠ militarisĂŠes et la libertĂŠ d’expression limitĂŠe. Pas l’inverse.

L’autoritarisme se cache

Cette situation rend le poème de Martin NiemÜller plus pertinent que jamais.

 (…) Ils sont d’abord venus chercher les communistes et je n’ai rien dit parce que je n’ĂŠtais pas communiste.

Puis ils sont venus chercher les juifs et je n’ai rien dit parce que je n’ĂŠtais pas juif. 

Puis ils sont venus chercher les syndicalistes et je n’ai rien dit parce que je n’ĂŠtais pas syndicaliste. 

Puis ils sont venus chercher les catholiques et je n’ai rien dit parce que j’ĂŠtais protestant. 

Puis ils sont venus me chercher, mais Ă  ce moment-lĂ , il n’y avait plus personne Ă  qui dire quoi que ce soit.  

L’avertissement de NiemĂśller est clair : n’attendez pas que l’autoritarisme frappe Ă  votre porte, car il pourrait ĂŞtre trop tard.

 

La « Big Tech » contre Trump

Trump a rompu avec la figure traditionnelle du prĂŠsident. Il n’est pas diplomate. C’est un homme d’affaires, frontal. C’est pourquoi il a provoquĂŠ des passions, de l’amour et de la haine si contradictoires.

Étant une figure si polarisante, ses dĂŠtracteurs ont applaudi ou sont restĂŠs passifs face Ă  la censure Ă  son encontre. Eh bien, ils allèguent qu’il a incitĂŠ Ă  la violence, Ă  la suite des ĂŠvĂŠnements du 6 janvier au Capitole.

Mais son discours montre le contraire, il a appelĂŠ Ă  la paix, au respect de l’autoritĂŠ et en se rappelant qu’il reprĂŠsente le parti de la loi et de l’ordre.

 

Cependant, les mĂŠdias de masse ainsi que les rĂŠseaux sociaux ont supprimĂŠ son message et l’ont accusĂŠ de provoquer les ĂŠmeutes et de justifier la censure Ă  son encontre.

AllĂŠguant qu’il mettait en danger les institutions du pays, la  BIG TECH  s’est attaquĂŠe au premier amendement de la Constitution AmĂŠricaine : la libertĂŠ d’expression.

 

Comme l’a dit Benjamin Franklin,  ceux qui renoncent Ă  la libertĂŠ essentielle pour acheter un peu de sĂŠcuritĂŠ temporaire ne mĂŠritent ni libertĂŠ ni sĂŠcuritĂŠ. 

 

Par Spartacus Lequidam

Tweeter : @lequidampost

Blog : www.lequidampost.fr

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