
Aprû´s les confûˋrences de Rio, Kyoto, Copenhague et Cancun dont on se demande toujours û quoi elles ont servi, cãest au tour de la France dãorganiser û Paris, en dûˋcembre prochain, sous lãûˋgide de lãONU, une grand-messe sur le climat nommûˋe COP 21.
Les dirigeants de 195 pays y sont attendus, accompagnûˋs de centaines de conseillers et dãinvitûˋs plus ou moins experts en matiû´re de climat. Un petit sûˋjour û Paris, tous frais payûˋs, ûÏa ne se refuse pas !
Lãobjectif de cette confûˋrence est de trouver un accord, afin de maintenir le rûˋchauffement mondial en deûÏû de 2ô ô¯C. ObjecôÙtif trû´s ambitieux, car on voit mal la Chine accepter de rûˋduire sa production pour faire plaisir û Nicolas Hulot. De toute faûÏon, quel que soit le rûˋsultat de cette confûˋrence, ce sera un beau coup de pub pour le prûˋsident franûÏaisãÎ
Pour un simple quidam, le rûˋchauffement de la planû´te nãest pas aussi ûˋvident que le prûˋtendent les experts du GIEC, du moins localement. Lãûˋtûˋ 2014 fut particuliû´rement frais et pluvieux et, en fûˋvrierô 2015, une vague de froid sans prûˋcûˋdent sãabattit sur lãest des ûtats-Unis.
Est-il rûˋellement utile dãorganiser ce genre de confûˋrences pour dûˋbattre dãun phûˋnomû´ne aussi naturel que le rûˋchauffement de la planû´te ? Car les cycles de rûˋchauffement existent depuis la nuit des temps. Ils sont suivis gûˋnûˋralement par des pûˋriodes de refroidissement se renouvelant tous les 600 ans.
Le Groû¨nland (le pays vert) nãa pas toujours ûˋtûˋ recouvert de glace. Quand les Vikings lãont dûˋcouvert en 982, cãûˋtait une terre couverte de prairies et dãanimaux. Le journaliste et mûˋtûˋorologue Laurent Cabrol rappelle dans un livre savoureux que lãon a cueilli des fraises en janvierô 1290 en Alsace. Dans la Vallûˋe de la Mort en Californie, durant lãûˋtûˋ 1913, on enregistra une tempûˋrature de plus de 57ô¯, record jamais ûˋgalûˋ.
Les canicules sont un phûˋnomû´ne climatique vieux comme le monde. Les chroniqueurs parlent de la canicule de 1636 ou de celle de 1718 qui fit, paraûÛt-il, 700 000 morts. Plus prû´s de nous on se rappelle les canicules de 1976, de 1983 et de 2003. Les ûˋtûˋs de mon enfance ûˋtaient souvent torrides, accompagnûˋs de longues pûˋriodes de sûˋcheresse et de restrictions dãeau. ûÏa ne faisait pas la une des journaux. Aujourdãhui, le moindre phûˋnomû´ne climatique est analysûˋ, commentûˋ, dramatisûˋ.
Ce qui est ûˋtonnant, cãest de voir avec quelle facilitûˋ les chefs dãûtats se sont laissûˋs entraûÛner, par naû₤vetûˋ ou par opportunisme, dans cette lutte contre un changement climatique imprûˋvisible.
Autre dûˋbat : les populations sont-elles responsables du rûˋchauffement de la planû´te ? Rien nãest moins sû£r ! Quand les arbres poussaient au Groû¨nôÙland, ce nãest certainement pas les populations dãalors qui ûˋtaient la cause de ce rûˋchauffement.
Des villes comme Paris, Londres et mûˆme Bangkok sont moins polluûˋes aujourdãhui quãil y a 50 ans.
Le guide valaisan Werner MunôÙter, spûˋcialiste mondialement reconnu des avalanches, affirme que lãhomme nãa rien û voir avec le rûˋchauffement de la planû´te. Sans remettre en cause le rûˋchauffement actuel, il se base sur lãanalyse des donnûˋes climatiques reconstituûˋes sur des millions dãannûˋes : ô¨ô Rien que dans les 10 000 derniû´res annûˋes, il y a eu 5 pics de tempûˋratures comparables û celui que nous vivons aujourdãhui. [ãÎ] Quand les scientifiques du GIEC disent quãils veulent sauver la planû´te, je dis quãils ne sont pas crûˋdibles. Ils mentent pour prûˋserver des intûˋrûˆts ûˋconomiques, dont les leurs. Car il y a tout un business derriû´re la lutte contre le rûˋchauffement de la planû´te.ô ô£ Et le guide de conclure : ô¨ô Cãest de lãarrogance de croire quãen 150 ans dãindustrialisation, nous avons changûˋ le climat !ô ô£
Personnellement, je fais davantage confiance aux observations et au bon sens de cet homme de montagne qui vit en pleine nature plutûÇt quãaux experts du GIEC assis derriû´re leur ordinateur.
Le vrai problû´me de la planû´te ne serait-il pas plutûÇt sa surpopulation et, par consûˋquent, la construction de villes et villages dans des zones impropres û lãhabitat ? PlutûÇt que dãûˋchanger des paroles stûˋriles sur une improbable montûˋe des mers, ne serait-il pas plus utile dãorganiser des campagnes de planning familial en Afrique et dans certains pays dãAsie ?