Bolsonaro prĂŠsident du BrĂŠsil : mensonges et vĂŠritĂŠs.

Le 1er janvier 2019, Jair Bolsonaro, ĂŠlu par plus de 55 millions de BrĂŠsiliens, est devenu le prĂŠsident officiel du plus grand pays d’AmĂŠrique du Sud.

Jair Bolsonaro ne se voit pas comme un homme politique au sens traditionnel du terme. Il dit ce qu’il pense et essaie de faire ce qu’il dit.

Sa victoire ĂŠlectorale est due Ă  son ouverture. Il le doit surtout a son honnĂŞtetĂŠ intellectuelle et matĂŠrielle. Il n’a jamais utilisĂŠ sa fonction de dĂŠputĂŠ pour en tirer un profit matĂŠrialiste.

Il s’est distinguĂŠ des nombreux hypocrites, des flatteurs et des orateurs magnifiques.

Il a dĂŠlibĂŠrĂŠment traitĂŠ les mĂŠdias, en particulier le diffuseur omnipotent « Globo » le plus grand groupe de mĂŠdias d’AmĂŠrique Latine et du BrĂŠsil avec mĂŠpris. Au lieu d’apparaĂŽtre omniprĂŠsent dans ce mĂŠdia comme ont cherchĂŠ a le faire les autres candidats, il s’est tournĂŠ vers les ĂŠlecteurs par Internet.

 

Trump/Bolsonaro

Dans les mĂŠdias, Bolsonaro est comparĂŠ Ă  Trump.

Oui et non, vous pouvez comparer Jair Bolsonaro à Donald Trump mais pas pour tout. 

Trump fut l’un des premiers Ă  fĂŠliciter Bolsonaro pour sa victoire ĂŠlectorale et comme pour son discourt d’investiture, il vient de lui confirmer qu’il va l’accueillir comme un partenaire des USA fiable. 

Comme Trump, Bolsonaro ne s’est pas souciĂŠ des règles conventionnelles pendant la campagne ĂŠlectorale. Trump et Bolsonaro viennent professionnellement d’horizons complètement diffĂŠrents. Bolsonaro, contrairement Ă  Trump, est un homme politique depuis 1991 en tant que reprĂŠsentant ĂŠlu au Congrès brĂŠsilien. Trump un milliardaire de l’immobilier.

Comme Trump, quand Bolsonaro a annoncĂŠ sa candidature Ă  la prĂŠsidence, ses concurrents et les experts politiques auto-proclamĂŠs dans les mĂŠdias s’accordèrent pour dire qu’il ne rĂŠussissait jamais. « Ele nĂŁo » (« Il ne le fait pas ») a ĂŠtĂŠ utilisĂŠ par ses adversaires en moquerie permanente. 

Ses arguments ĂŠlectoraux ne correspondaient pas Ă  la rectitude politique, presque pas d’argent pour mener une campagne ; et avec son parti social-libĂŠral (PSL), le parti reposait sur une base politique ĂŠtroite en particulier par rapport au parti travailliste (PT). Les sondages laissaient Ă  peine une chance Ă  Bolsonaro.

Contrairement Ă  Trump, Bolsonaro est plus consensuel au BrĂŠsil, la polarisation apparue de la campagne ĂŠlectorale entre les camps n’est pas une fracture aussi intense qu’au USA que celle de Trump et les mĂŠdias. Contrairement aux États-Unis, Bolsonaro est plus consensuel il est moins clivant.

Il est un espoir pour beaucoup de monde dans ce pays. MĂŞme ceux qui n’ont pas votĂŠ pour lui.

 

Bolsonaro et l’ĂŠconomie.

Bolsonaro dit qu’il se fiche de l’ĂŠconomie … Son ministre des Affaires ĂŠconomiques, Paulo Guedes, est un diplĂ´mĂŠ de l’ĂŠcole de Chicago.

Avec Guedes, le gouvernement de Bolsonaro va ressembler au dĂŠbut de la RĂŠpublique fĂŠdĂŠrale d’Allemagne avec Konrad Adenauer et Ludwig Erhard. Adenauer a ĂŠtĂŠ assez intelligent pour laisser Erhard les mains libres pour l’ĂŠconomie et se concentrer entièrement sur les affaires politiques. 

Erhard a parcouru le pays et a expliquĂŠ aux gens ce qu’est une ĂŠconomie de marchĂŠ. Paulo Guedes devrait faire pareil. Il utilisera les mĂŠdias pour expliquer ce qu’est une ĂŠconomie de marchĂŠ libre, Ă  quel point les dĂŠpenses publiques sont fatales et Ă  quel point l’inflation est diabolique dans un pays ou comme en France on croit que l’ĂŠconomie est un jeu Ă  somme nulle.

Guedes est bien accueilli sur les marchĂŠs financiers. Guedes est un libĂŠral ĂŠconomique dans la tradition de Milton Friedman. Il sera aidĂŠ par le ministre de l’ĂŠducation pour dĂŠ-Marxiser les mentalitĂŠs.

 

 

Bolsonaro et l’ĂŠducation :

C’est assez simple comme programme, la lutte contre l’endoctrinement Marxiste dans le système ĂŠducatif.

Pour y parvenir, il a nommĂŠ le philosophe brĂŠsilien Ricardo VĂŠlez RodrĂ­guez comme ministre. Il connaĂŽt bien l’endoctrinement Marxiste dans l’ĂŠducation et sait que ce n’est pas limitĂŠ Ă  un seul pays, il a aussi vĂŠcu aussi en France. Il a un passĂŠ d’enseignant dans les universitĂŠs ĂŠtrangères mondiales, comme les États-Unis, la Colombie et la France.

Pour Bolsonaro, il est nĂŠcessaire de combattre l’idĂŠologie des enfants et la distorsion des droits de l’homme, de rĂŠtablir des normes ĂŠthiques et morales, ce qui rend les rĂŠformes nĂŠcessaires. Enlever le monopole Marxiste sur les sciences sociales et ĂŠconomiques.

Donner la prioritĂŠ Ă  l’ĂŠducation de base, et redonner un sens Ă  l’ĂŠducation. Former les gens Ă  ĂŞtre des citoyens et non en faire des militants politiques ou sĂŠparer les gens en classes sociales de bons ou mauvais. Éjecter les idĂŠologues marxistes installĂŠs dans les ĂŠtablissements d’enseignement, qui ont fait tellement de mal avec leur idĂŠologie Ă  toute l’AmĂŠrique du Sud. Le BrĂŠsil ne sera pas un nouveau Venezuela.

L’objectif de Bolsonaro est d’amĂŠliorer le classement du BrĂŠsil dans les classements l’ĂŠducation du BrĂŠsil.

 

Bolsonaro extrême droite ?

Le modèle droite-gauche n’est plus valable depuis longtemps. Le parti de Bolsonaro s’appelle « social libĂŠral ». Il est appelĂŠ  extrĂŞme droite  par les mĂŠdias, surtout parce qu’au BrĂŠsil le PT, le parti en place ĂŠtait un parti Marxisant. Le PT est ĂŠconomiquement socialiste et socialement culturo-marxiste. Tout ce qui ĂŠtait Ă  sa droite ĂŠtait qualifiĂŠ de droite, et les partis centristes, d’extrĂŞme droite.

En fait Bolsonaro a ÊtÊ le seul à se distinguer clairement de la foultitude des nombreux autres partis semi-socialistes. Bolsonaro est plutôt un  conservateur-libÊral . Il a pris dans sa campagne une direction sÊcuritaire par opposition à la rÊalitÊ de ses concurrents Marxistes.

Le PT sous l’ancienne direction de Lula ĂŠtait corrompu et obsĂŠdĂŠ par l’argent. Le PT actuel, avec Haddad au sommet, proposait rien de moins comme indĂŠcence, que d’absoudre les criminels corrompus comme Lula ou Youseff qui ont mis en faillite leur pays. Comme tous les partis Marxistes et socialistes, le PT a peu Ă  voir avec les travailleurs, c’est un parti d’intellectuels de gauche, plus obnubilĂŠ pour changer la sociĂŠtĂŠ que regarder le mal rĂŠel que rĂŠalise au concret leurs idĂŠologie fantasmĂŠe de changement de sociĂŠtĂŠ.

 

Bolsonaro loi sur les armes ?

C’est presque une caricature du dĂŠbat du RIC en France. Des ĂŠlites qui refusent ce que le peuple veut. Bolsonaro n’a pas demandĂŠ une  loi sur les armes , il va appliquer ce que les gens ont votĂŠ. POINT.

Un rĂŠfĂŠrendum sur la loi sur les armes a eu lieu et la majoritĂŠ s’est prononcĂŠe en faveur de la libĂŠralisation. Mais les politiciens et ĂŠlus se sont arrangĂŠs pour ne pas mettre en place cette loi et l’enterrer. Pour comparer Ă  la France, les gens votent pour un  non Ă  l’Europe  ou  oui Ă  une crĂŠation d’aĂŠroport Ă  Notre Dame des Landes  et ça ne satisfait pas les ĂŠlites, nos mĂŠdias de centre gauche et l’ĂŠtablisment et on enterre la demande des citoyens.

Bolsonaro ne fait en rĂŠalitĂŠ que mettre en œuvre le plĂŠbiscite d’un prĂŠcĂŠdent referendum.

Le crime est un problème très grave au BrĂŠsil. Cependant, il ne faut pas oublier qu’il se concentre spĂŠcifiquement dans les bidonvilles pĂŠriphĂŠriques des grandes villes.

Au BrĂŠsil, il y a donc deux mondes dans presque toutes les villes. Un rĂŠfĂŠrendum sur la loi sur les armes a eu lieu et la majoritĂŠ s’est prononcĂŠe en faveur de la libĂŠralisation.

Il est difficile d’imaginer qu’une loi libérale sur les armes augmenterait les crimes violents. Cela va juste mettre fin au marché noir et la prohibition des armes.

Les bandits vont rĂŠflĂŠchir Ă  2 fois avant de risquer de ce prendre une balle 9mm d’un Magnum Parabellum d’une personne âgĂŠe pour tenter de voler son sac. Les armes libres, c’est aussi dissuasif. Et plus de bandis avec du rĂŠpondant en face, ça en fera moins dans les rues.

 

Bolsonaro et la justice :

Bolsonaro par le choix du ministre de la justice a un large soutien populaire. Le ministre de la Justice, est celui qui a amenĂŠ Lula derrière les barreaux. Le juge Sergio Moro. Il s’est fait connaĂŽtre en tant que juge de l’opĂŠration « Lavage express », enquĂŞte qui a rĂŠvĂŠlĂŠ un gigantesque rĂŠseau de corruption autour du groupe ĂŠtatique Petrobras et a ĂŠclaboussĂŠ la classe politique.

C’est un juge chargĂŠ de s’occuper de la corruption, et les gens ont confiance en lui car il a montrĂŠ dans un pays ou la corruption est la règle, que lui est restĂŠ incorruptible.

 

Comme vous le constatez, Bolsonaro n’est pas la caricature Ă  charge dĂŠcrite par nos mĂŠdias.

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