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Pourquoi n’y a-t-il pas aujourd’hui un État Palestinien????

MĂŞme si cela vous surprend comme rĂŠponse, elle est pourtant d’une simplicitĂŠ limpide,

Les arabes ont toujours refusĂŠ cette solution.

Pas une fois, mais 5 fois !

5 fois proposĂŠ. 5 fois refusĂŠ par les arabes.

La rĂŠponse est surprenante si vous ĂŠcoutez les mĂŠdias, vous pensez que IsraĂŤl refuse obstinĂŠment, et a toujours refusĂŠ un nouvel ĂŠtat.

Beaucoup pensent que si Israël permettait aux Palestiniens d’avoir leur propre État, il y aurait la paix au Moyen-Orient.

Pas vrai ?

C’est le discourt lignifiant de ce que vous entendez de partout, de l’ONU, de l’AFP, des diplomates europĂŠens, des mĂŠdias et de la plupart des intellos de gauche.

Mais si je vous aviez les faits historiques entre les mains et intellectualisiez qu’IsraĂŤl a dĂŠjĂ  offert aux Palestiniens un ĂŠtat qui leur est propre, et pas seulement une fois, mais Ă  cinq reprises ?

Peut être verriez vous les choses diffÊremment ?

Ne ne croyez pas qu’a 5 reprises il ya eu une opportunitĂŠ d’un ĂŠtat Palestinien ?

 

Passons en revue les faits historiques incontestables :

Après l’ĂŠclatement de l’Empire ottoman après la première guerre mondiale, la Grande-Bretagne a pris le contrĂ´le de la majeure partie du Moyen-Orient, y compris de la rĂŠgion qui constitue aujourd’hui IsraĂŤl.

Dix-sept ans plus tard, en 1936, les Arabes se sont rebellĂŠs contre les Britanniques et contre leurs voisins juifs.

 

-1936 Rejet numÊro 1 :

Les Britanniques forment alors une commission d’enquête et un groupe de travail, la Commission de Lord Peel, pour étudier la cause des troubles de la région.

La commission conclu que la raison de la violence est que deux peuples, juifs et arabes, veulent gouverner et contrĂ´ler la mĂŞme terre.

La Commission Peel a conclu que la solution serait de crĂŠer deux États indĂŠpendants, l’un pour les Juifs et l’autre pour les Arabes. Une solution Ă  deux ĂŠtats. La division proposĂŠe ĂŠtait fortement en faveur des Arabes. Les Britanniques leur ont offert 80% du territoire aux arabes, les Juifs, les 20% restants. Pourtant, malgrĂŠ la petite taille de leur État proposĂŠ, les Juifs ont votĂŠ dĂŠmocratiquement pour accepter cette offre. Mais les Arabes l’ont rejetĂŠ et ont repris leur rĂŠbellion violente.

Rejet numÊro 1. Les arabes refusent.

 

-1947 Rejet numÊro 2 :

Dix ans plus tard, en 1947, les Britanniques ont demandé aux Nations Unies de trouver une nouvelle solution aux tensions persistantes. À l’instar de la Commission Peel, l’ONU a décidé que la meilleure façon de résoudre le conflit était de diviser la terre.

Le 7 novembre 1947, l’ONU a voté pour créer deux États. La Palestine devait être divisée en huit parties : trois devaient devenir des divisions juives et trois des divisions arabes. La septième, la ville de Jaffa, devait devenir une enclave arabe à l’intérieur du territoire juif, le régime international de Jérusalem, qui était la huitième division, devait être administré par le Conseil de tutelle des Nations Unies.

Les Juifs ont acceptent l’offre. Les Arabes l’ont rejetĂŠ, mais cette fois-ci, ils l’ont fait en lançant une guerre civile officielle.

Rejet numÊro 2. Les arabes refusent.

 

Le conflit juifs-arabes dÊmarre après en 1948, Êgalement nommÊe,  guerre de Palestine  ou  al-Nakba ( la Catastrophe ) .

La Jordanie, l’Égypte, l’Irak, le Liban et la Syrie rejoignent le conflit au prĂŠtexte de dĂŠfendre les populations arabes de Palestine.

Ils ĂŠchouent. Les juifs gagnent la guerre et construisent une nouvelle nation autonome. C’est la fondation de l’État d’IsraĂŤl.

La plupart des terres mises en rĂŠserve par l’ONU pour crĂŠer un État arabe, la Cisjordanie et JĂŠrusalem-Est, deviennent alors des territoires occupĂŠs. OccupĂŠ non par IsraĂŤl, mais par la Jordanie.

1948 aura 2 consĂŠquences, qui portent encore Ă  consĂŠquences aujourd’hui :

-les réfugiés Palestiniens. Les Palestiniens quittent le pays sur les ordres de leurs propres chefs et dans l’espérance d’un retour. La guerre terminée, état d’Israël créé, ils se verront refuser le retour.

-L’exode des juifs du monde arabe. La vie dans les sociĂŠtĂŠs arabes deviennent plus difficile et les juifs quittent ces pays devenus hostilles aux juifs.

 

-1967 Rejet numÊro 3 :

Vingt ans plus tard, en 1967, les Arabes, menés cette fois par l’Égypte et rejoints par la Syrie et la Jordanie, déclarent la guerre à l’État juif.

Le conflit de 1967, connu sous le nom de guerre des six jours, s’est soldĂŠ par une victoire stupĂŠfiante pour IsraĂŤl. JĂŠrusalem et la Cisjordanie, ainsi que la zone connue sous le nom de bande de Gaza, sont tombĂŠes entre les mains d’IsraĂŤl. Le gouvernement IsraĂŠlien est divisĂŠ sur quoi faire avec ce nouveau territoire. La moitiĂŠ d’entre eux ont voulu rendre la Cisjordanie Ă  la Jordanie et Gaza en Égypte en ĂŠchange de la paix. L’autre moitiĂŠ voulait le donner aux Arabes de la rĂŠgion, qui avaient commencĂŠ Ă  se considĂŠrer comme des Palestiniens, dans l’espoir qu’ils finiraient par y construire leur propre État.

Aucune des deux initiatives n’a ĂŠtĂŠ très loin. Quelques mois plus tard, la Ligue arabe s’est rĂŠunie au Soudan et a publiĂŠ son tristement cĂŠlèbre « Trois No »Â : « Pas de paix avec IsraĂŤl ». Pas de reconnaissance d’IsraĂŤl. Pas de nĂŠgociations avec IsraĂŤl. Une fois encore, une solution Ă  deux États a ĂŠtĂŠ rejetĂŠe par les Arabes, faisant de ce rejet le numĂŠro trois.

Rejet numÊro 3 : la ligue arabe refuse.

 

-2000 Rejet numÊro 4 :

En 2000, le premier ministre israĂŠlien, Ehud Barak rencontra a Camp David le chef de l’Organisation de libĂŠration de la Palestine, Yasser Arafat pour nĂŠgocier un nouveau traitĂŠ Ă  deux États. le chef de l’Organisation de libĂŠration de la Palestine. Le but est de nĂŠgocier un nouveau traitĂŠ Ă  deux États. Ehud Barak propose Ă  Arafat un État palestinien Ă  la place de la bande de Gaza et 94% de la Cisjordanie avec Jerusalem Est pour Capitale. Mais le leader palestinien rejette cette offre.

Selon les mots du PrĂŠsident amĂŠricain de l’ĂŠpoque, Bill Clinton,  » Arafat resta 14 jours et dit ‘ non ‘ Ă  toutes propositions « . Au lieu de nĂŠgocier, les palestiniens lancèrent une sĂŠrie d’attaques suicides sanglantes tuant plus de 1000 israĂŠliens.

Rejet numÊro 4 : Yasser Arafat refuse.

 

-2008 Rejet numĂŠro 5.

En 2008, IsraĂŤl tenta de nouveau. Le Premier Ministre Ehud Olmert alla encore plus loin que Ehud Barak en allongeant le traitĂŠ de paix jusqu’Ă  inclure des territoires supplĂŠmentaires. Olmert offre un retrait quasi total de la Cisjordanie, avec un contrĂ´le des principales colonies juives. Il propose d’indemniser les Palestiniens avec des terres israĂŠliennes ĂŠquivalant Ă  5,8% de la Cisjordanie, d’une route liant la bande de Gaza, Ă  la Cisjordanie.

Il a ĂŠgalement proposĂŠ de se retirer des quartiers arabes de JĂŠrusalem-Est, d’en abandonner le contrĂ´le, et de placer la vieille ville, abritant les lieux saints les plus sensibles de JĂŠrusalem, sous contrĂ´le international.

Rejet numÊro 5 : Mamoud Abbas refuse.

 

Depuis, IsraÍl quitta totalement la bande de Gaza, laissant aux palestiniens le total contrôle de la zone. Plutôt que de dÊvelopper le territoire pour le bien de son peuple, les palestiniens transformèrent Gaza en un camp terroriste, depuis lequel ils bombardent IsraÍl, qui rÊplique rÊgulièrement.

En conclusion :

A chaque fois qu’IsraĂŤl accepta la crĂŠation d’un État palestinien, les palestiniens ont rejetĂŠ l’offre, souvent avec violence. Si la paix au Moyen-Orient est voulue par tous, la rĂŠponse n’est probablement pas de faire pression sur IsraĂŤl pour qu’un nouvel accord d’État palestinien soit proposĂŠ. La rĂŠponse est probablement de faire pression sur les palestiniens et les pays arabes qui soutiennent pour qu’ils acceptent enfin l’existence de l’État d’IsraĂŤl.

Les Palestiniens sont aujourd’hui victimes de la posture du refus systĂŠmatique d’avoir un pays. N’est il pas important d’en prendre conscience?

C’est certainement pas comme cela qu’on vous avait exposĂŠ la situation dans notre presse de 90% de journalistes de gauche pro-Palestiniens par mimĂŠtisme idĂŠologique de caste ?

Posted in ActualitĂŠ, International, MĂŠdia, Politique, Tribune libre0 Comments


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