Archive | fĂŠvrier, 2016

En finir avec le droit de grève!

Vous ĂŞtes tellement conditionnĂŠs depuis l’enfance par une ĂŠducation nationale MarxisĂŠe que vous n’avez jamais fait attention que le droit de grève n’est pas un vrai droit. Comment pouvez vous croire Ă  l’absurditĂŠ de faire un droit d’un acte de contrainte, voire de violence envers autrui.

 

En fait la grève est tout le contraire d’un droit. La grève porte atteinte aux principes gĂŠnĂŠraux du droit.

La grève est une action concertĂŠe, qui consiste en une cessation du travail par les salariĂŠs d’une entreprise. Elle vise Ă  crĂŠer des prĂŠjudices et entraĂŽne une perte de productivitĂŠ de l’entreprise.

En faisant pression contre la hiÊrarchie contractuelle, la grève est un dÊni de la responsabilitÊ du salariÊ devant ses engagements et sa propre signature du contrat de travail.

La plupart des Français sont conditionnĂŠs et il ne manque jamais de juristes, de politiciens pour rappeler que l’on doit le respect aux grĂŠvistes qui font valoir  leurs droits . L’endoctrinement et le conditionnement doctrinaire en oublie le raisonnement.

La libertĂŠ de circuler, d’entreprendre est une libertĂŠ fondamentale. La grève est une atteinte Ă  ces libertĂŠs fondamentales et ĂŠvidemment n’est ĂŠvidemment pas un droit lĂŠgitime et licite.

La grève est une épreuve de force, une violence, c’est une cessation « concertée » du travail.

Le travailleur est liĂŠ au travail par un contrat. Contrat que le travailleur et l’employeur ont signĂŠ ensemble en leurs âmes et conscience.

Avec ou sans concertation, la grève constitue une rupture unilatĂŠrale de ce contrat et devraient en dĂŠcouler les responsabilitĂŠs habituelles d’une telle rupture : fin du contrat, indemnisation des dommages causĂŠs, voire poursuite pĂŠnale lorsqu’il y a voie de fait, comme accaparation ou blocage de l’outil de travail, piquets de grèves, et obstructions qui constituent une atteinte Ă  la libertĂŠ des non-grĂŠvistes.

Ne perdons pas de vue en effet que « faire grève » ne veut pas simplement dire s’abstenir de travailler : cela suppose de s’abstenir de travailler dans le cadre d’un « contrat de travail en cours de validité ». En d’autres termes, cela signifie manquer à ses obligations, prévues par le contrat.

Les effets sur la sociĂŠtĂŠ sont dĂŠvastateurs.

Les dĂŠlocalisations en sont pour une part la consĂŠquence.

Aux dommages visibles, s’ajoutent une multitude de dommages invisibles que personne ne peut quantifier : voyage raté, nuit de galère, école sans maître, opération retardée parce que le personnel n’arrive pas à l’heure, marché raté, etc.

Les grèves portuaires ou aĂŠroportuaires qui paralysent les ports et les aĂŠroports sont rĂŠcurrentes. Ces grèves sont particulièrement nocives pour l’activitĂŠ des ports et aĂŠroports et l’investissement en France. De situation privilĂŠgiĂŠe gĂŠographique, la France ne peut les exploiter sans ces grèves rĂŠpĂŠtĂŠes de catĂŠgories sociale, aussi bien que ceux de nos concurrents. 

La panne de croissance épouvantable, qui n’a aucune raison d’être en France, est accentuée par la « grèviculture ».

Grève versus Look out

L’ĂŠquivalence est condamnĂŠe. Comment considĂŠrez vous le lock-out, la grève patronale? Fermer les portes de l’entreprise signifie, de la part de l’entrepreneur, une violation du contrat de travail, mĂŞme si c’est dont entreprise et qu’il soit la base de l’ensemble de la base de tous les emplois qu’il a crĂŠĂŠ.

Comment considĂŠrer pour l’employeur ce qui est une faute, ne pas considĂŠrer l’ĂŠquivalence pour le salariÊ ?

Comment exposer que l’entreprise doit strictement respecter le contrat, et l’employĂŠ disposer du droit de passer Ă  cotĂŠ?

La rhĂŠtorique collectiviste se fonde sur le prĂŠtendu « ĂŠchange inĂŠgal » et supposĂŠ dissymĂŠtrie entre employeur et salariĂŠ pour justifier un droit de grève inconditionnel.

Mais la dissymĂŠtrie, c’est bien l’inverse. C’est Ă  bien l’employeur celui a qui ont interdit de se rĂŠvolter.

La signature et l’engagement contractuel du salariĂŠ ne vaut rien t-elle rien?

La lĂŠgislation française fait une abstraction Ă  la libertĂŠ des individus contre les intĂŠrĂŞts de groupes coalisĂŠs dans un acte malveillants envers les autres. La Constitution (marxiste) de 1946 institue ce  faux droit  qui  s’exerce dans le cadre des lois qui le rĂŠglementent  alors qu’aucune loi mais un code rĂŠglemente le travail.

Il est temps d’admettre que le droit de grève est inconstitutionnel.

La jurisprudence et plusieurs articles du Code du Travail (L 2511-1) ont ĂŠtabli que la grève ne rompt pas le contrat de travail, mais le  suspend . C’est ridicule.

Pourquoi y revenir ? Apparemment il faudrait s’y résigner. pourrait-on priver une nation démocratique de l’une de ses libertés fondamentales ?

Le « droit » de grève est trop souvent l’exemple typique d’un faux droit qui s’exerce au dĂŠpens de personnes non consentantes. Dans ce sens il s’agit d’une agression contraire aux principes du droit et la libertĂŠ des autres.

Nous n’en avons pas fini avec les grèves.

Après la RATP qui bloque pour n’importe quoi comme cette semaine la ligne A ou B et 2 millions de voyageurs innocents et absolument pas concernĂŠs, après Pole emploi le 4 fĂŠvrier, ou les aiguilleurs du ciel, les enseignants ou les pilotes d’avion, ou les intermittents, les taxis et tous les privilĂŠgiĂŠs en monopoles en ont trop abusĂŠ. Il faut en finir et supprimer le droit d’agression que constitue ce faux droit.

Certains ĂŠvoqueront l’illusion d’un service minimum en cas de grève dans les services publics.

Quand il y a un organisme public ou quasi public, en bonne logique, c’est de bĂŠnĂŠficier d’un service maximum que devrait faire partie de l’obligation de service public.

Tout autre rĂŠgime est inadmissible et porte atteinte Ă  la libertĂŠ de circuler.

Tout cela fait partie du paysage  social  français.

Pourquoi y revenir ? Apparemment il faut s’y résigner : pourrait-on priver une nation démocratique de l’une de ses libertés fondamentales ?

La législation française ne l’entend pas ainsi. C’est la Constitution de 1946 qui institue ce « droit » qui « s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent ».

On attend toujours ces lois, mais la jurisprudence et plusieurs articles du Code du Travail (L 2511-1) ont Êtabli que la grève ne rompt pas le contrat de travail, mais le  suspend .

Donc, l’employeur ne peut ni renvoyer le personnel gréviste, ni embaucher un personnel de remplacement, ni attaquer les syndicats grévistes.

Supprimer le droit de grève n’est pas un  drame .

Dans les autres pays, c’est le droit des contrats qui est seul pris en considération, de sorte que la grève est rupture contractuelle.

-Au Japon, les grévistes mettent un brassard pour indiquer qu’ils sont en grève mais continuent à travailler.

-Aux États Unis, la première décision du nouveau Président Reagan aura été de licencier plus de 11.000 contrôleurs aériens. Depuis les compagnies aériennes Américaines sont rentables et les Françaises sont connues que pour cela.

-En Angleterre, depuis Madame Thatcher (1982), les grĂŠvistes peuvent ĂŞtre licenciĂŠs.

-En Suisse, la paix du travail dÊsigne une convention de prÊvention des conflits sociaux, et la grève est très rare.

-En Allemagne, il ne peut y avoir de grève pendant les pÊriodes de nÊgociation salariale.

Dans la plupart des pays, la grève est interdite dans les services publics ou dans les activités d’utilité publique. 

Ces pays, néanmoins, ont bénéficié des progrès sociaux aussi bien et même souvent mieux que les autres pays, ce qui condamne l’idée que les grèves étaient nécessaires à ces progrès sociaux.

 

Par consĂŠquent, dans un cadre lĂŠgal, le salariat est une relation d’ĂŠchange, entre un salariĂŠ qui vend son travail et un employeur qui achète ce travail, sous les conditions du contrat de travail.

L’interdiction que subit aujourd’hui un employeur de se licencier un salariĂŠ au motif qu’il est grĂŠviste est contraire aux droit de vie de la personne morale.

Il est temps de penser a supprimer ce faux droit de grève….

Posted in ActualitĂŠ, ClientĂŠlisme ĂŠtatique, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments


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