Archive | aoĂťt, 2014

Fier de ne pas ĂŞtre de gauche

Qu’il est agrĂŠable d’être pragmatique libĂŠral Ă  l’observation des rĂŠactions des gens de gauche, et ne pas avoir les tares de leur idĂŠologies, comme de rĂŞver d’avoir plus d’argent que l’autre, plus de droits que l’autre plus riche, plus d’avantages sociaux que l’autre, plus d’idĂŠes de distribution de l’argent de l’autre, plus de sentiment d’avoir le droit de contraindre l’autre ou de spolier l’argent ou les biens de l’autre, la volontĂŠ de mettre en dĂŠpendance l’autre, ou d’intervenir sur la vie de l’autre…….De toujours se dĂŠterminer en fonction de l’autre.

Qu’il est bon de ne pas Ă  avoir Ă  se dĂŠfinir en fonction de l’autre, et de chercher a changer l’autre par la force de l’ĂŠtat. Qu’il est bon, d’avoir son libre arbitre.

Le socialisme, le communisme les verts ont en commun la culpabilisation de l’autre. La gauche c’est le dogme, lĂ  ou le libĂŠralisme est un pragmatisme.

Leurs politiciens et leurs programmes sont d’une pauvretĂŠ argumentaire affligeante. L’individu de gauche n’a de discourt que par rapport aux libĂŠraux ou capitalistes. Écoutez leurs leaders, ne sont ils pas tous  anti-libĂŠraux  ? Il existe mĂŞme un parti  anti-capitaliste , c’est dire qu’ils ont besoin d’ennemis rĂŠels ou factice pour exister. Leurs idĂŠes se dĂŠfinissent uniquement par opposition aux autres.

Le personnage de gauche, n’arrête pas de vouloir culpabiliser tous les autres. Lui seul sait car il se croit moralement au dessus des autres.

Cette semaine il indiquait que l’humanitĂŠ (et donc vous et moi) consommait plus que la planète ne pouvait produire. Nous vivons Ă  crĂŠdit disent-ils. NĂŠanmoins quand on demande qui nous prĂŞte pour finir les derniers mois de l’annĂŠe? Les extraterrestres? Il dit que nous ne comprenons rien. Le dĂŠbat terminera en insulte ad-hominem, tellement vous ne comprenez pas leur langage reposant sur de l’irrationnel.

Il reproche aux autres de prendre la voiture, de consommer mal, de respirer et rejeter du CO2, alors qu’en cours de science naturelle, nous avons appris que c’ĂŠtait un ĂŠlĂŠment essentiel et nĂŠcessaire pour la chlorophylle des plantes…

Cette semaine comme sera la prochaine, vous comme moi seront coupables d’avoir vil consommĂŠ ou respirĂŠ. Mais si vous ĂŞtes de gauche, vous vous sentirez mieux car vous ĂŞtes de gauche et ĂŞtes, car vous vous ĂŞtes obligatoirement du cotĂŠ du bien. Du cotĂŠ des humanistes.

A chaque instant le gauchiste a des idĂŠes de contraintes qui rendront le monde meilleur. En gĂŠnĂŠral la contrainte est pour l’autre bien entendu. C’est le plus grand des censeurs.

Le gauchiste n’aime pas les amĂŠricains. Un type tombe de vĂŠlo aux infos, c’est obligatoirement la faute des États Unis. Le plus pauvre des amĂŠricains a beau ĂŞtre plus riche que 70% des habitants de la planète, c’est pour lui le pays de l’horreur.

L’énarque de gauche vous explique ÂŤ le formidable système ĂŠducatif Français Âť, dans laquelle il puise un ĂŠlectorat captif et asservis pour se faire ĂŠlire, et de l’autre tellement conscient de l’avenir en ce qu’il dit confirme sa pensĂŠe en expĂŠdiant ses enfants « ĂŠtudier » aux États-Unis le pays qu’il dĂŠpeint comme le satanisme.

Le personnage de gauche aime a toujours aimĂŠ les autocrates. Staline, Trotsky, Pol Pot, Castro ou Chavez. Qu’importe pour lui que tous ces gens ont ordonnĂŠ de tuer volontairement des personnes. Pour lui ils ont des excuses, ils sont de gauche. Les victimes des autocrates de gauche n’ont pas le droit de citĂŠ ni de compassion chez le personnage de gauche, la rĂŠvolution amène le salut. Pour lui ce ne sont que des dĂŠgâts collatĂŠraux nĂŠcessaires.

A chaque fois qu’il y a un nouveau socialisme dans le monde, ils s’enflamment, a chaque fois le monde dans ce pays engendrera un monde plus beau, plus  solidaire  ou  social . L’URSS, les ex-pays communistes, le Vietnam, le Cambodge, Cuba, l’annĂŠe dernière le Venezuela ont toujours eu la une de ses journaux favoris, l’HumanitĂŠ, LibĂŠration ou le Nouvel Obs….L’AFP composĂŠ de journalistes très politisĂŠs de gauche sera leur relais d’opinion dans l’ensemble des mĂŠdias Français.

Un individu de gauche est un grand amnĂŠsique. A chaque ĂŠchec du systĂŠmique du socialisme, l’individu de gauche est dans le dĂŠni, il se doit de nier et d’oublier au plus vite.

Après nous avoir fait pendant des mois l’annĂŠe dernière un patacaisse sur la  rĂŠussite  jusque l’overdose du socialisme au Venezuela, il se devra aujourd’hui de nier mĂŞme devant l’ĂŠvidence du dĂŠsespoir actuel des VĂŠnĂŠzuĂŠliens actuellement, privĂŠs de marchandises de première nĂŠcessitĂŠs et leur mĂŠlasse ĂŠconomique Ă  cause du dirigisme.

Le socialo-communiste a bien vu le rĂŠsultat du communisme Est Allemand versus Ouest Allemand, CorĂŠe du Nord versus CorĂŠe du Sud. Il voit aussi les rĂŠsultats des pays riches producteurs de pĂŠtrole, Venezuela versus Norvège. Mais reste dans le dĂŠni. Pour lui la comparaison n’est jamais la bonne. C’est qu’a chaque fois c’est pas le  bon socialisme . Comme s’il en existait un bon.

L’ĂŠcolo-socialo-communiste dispose de tout un programme de culpabilisation envers le monde moderne, et toujours une solution  pour le bien commun  qui rĂŠpond aux problèmes que lui soulève. Et toujours, la solution est une contrainte, une obligation, une interdiction, bref une coercition pour l’autre. Pour le personnage de gauche, lui seul est moral, l’autre est toujours un coupable.

Le gauchiste veut l’égalitĂŠ. Modeler politiquement l’esprit, refuse que l’individu par des choix individuels diffĂŠrents du sien devienne plus riche que lui.

Curieusement il vit très bien l’antagonisme entre iniquitĂŠ et inĂŠgalitĂŠ et ne se sent pas hypocrite quand les bĂŠnĂŠfices des inĂŠgalitĂŠs sont pour lui. Pour lui une inquiĂŠtĂŠ est un droit acquis nous dit il. Il est vrai que le personnage de gauche est souvent fonctionnaire ou issu de la fonction publique voire salariĂŠ de très très grandes entreprises.

Pour le libéral, l’égalité est simple, c’est l’égalité de traitement identique entre tous qui est licite.

De cette ĂŠgalitĂŠ arrive un rĂŠsultat individuel qui est propre Ă  chacun.

Pour le socialiste l’égalitĂŠ c’est celle qui au contraire se voit dans le rĂŠsultat individuel et les individus n’ont pas Ă  ĂŞtre traitĂŠ ĂŠgalement. L’ĂŠgalitĂŠ, c’est pour lui l’ĂŠgalitarisme.

L’individu de gauche vise ni plus ni moins Ă  placer chaque individu dans la mĂŞme ĂŠtat ĂŠconomique que son voisin, ce qui n’est ĂŠvidement pas possible sans ÂŤ dĂŠshabiller Pierre pour habiller Paul Âť se qui revient Ă  prendre par la force, aux uns pour donner aux autres.

Il veut une spoliation légale pour arriver à une société sans classe, sans différence, sans altérité, que ce soit au niveau social, politique, économique, sociétal. Il veut une dictature d’autant plus sournoise qu’elle revêt les habits de la lutte pour une égalité.

Le socialo-communiste se croit  le peuple ,  l’ouvrier  ,  le pauvre , en fait il n’y ressemble pas et c’est totalement l’inverse, c’est un bobo en posture, il n’est ni le peuple, ni un ouvrier ni un pauvre. Il fait partie bien souvent des privilĂŠgiĂŠs en droits sociaux et craint rarement le chĂ´mage. Ses revenus, sont cloisonnĂŠs, contractualisĂŠs et bien souvent ne sont pas liĂŠ Ă  la qualitĂŠ ou le mĂŠrite de son travail.

Souvent, le profil du socialo-communiste travaille toute la journĂŠe sans avoir la maĂŽtrise individuelle de son emploi du temps, il est limitĂŠ dans ses prĂŠrogatives par sa fonction. Son cahier des charges ne lui laisse aucune indĂŠpendance individuelle sur son environnement ĂŠconomique ou une libertĂŠ de revenus. Ce ci ĂŠtant un profil gĂŠnĂŠral, mais heureusement tous ces profils de ce type ne sont pas en adĂŠquation avec celui-ci.

A contrario, le socialo-communiste dĂŠteste l’entrepreneur ou l’indĂŠpendant. Il voient en lui le contraire de eux. Un entrepreneur prend des dĂŠcisions, a moyen de modifier son environnement ĂŠconomique, social ou environnemental de son travail, la libertĂŠ de son emploi du temps et cultive son libre arbitre car souvent c’est Ă  lui mĂŞme qu’il rend des comptes. Ses revenus sont variables, cloisonnĂŠs contractualisĂŠs. C’est insupportable pour le personnage de gauche.

Le personnage de gauche a un problème de reconnaissance sociale. Il se voudrait  crĂŠateur de richesse  et n’accepte pas qu’on lui dise qu’il est dĂŠpense.

Transformer l’homme par la contrainte est donc cet idéal de gauche. Cette idée est l’exact contraire du libéralisme qui se refuse de changer la nature humaine et rejette toute contrainte non librement consentie.

Alors non je ne serait jamais de gauche.

Quelques sources:

http://www.bvoltaire.fr/tobiasazarnoush/comme-jaimerais-etre-de-gauche,5460

Posted in ActualitĂŠ, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments


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