Archive | dĂŠcembre, 2013

Comment peut on vouloir encore augmenter la TVA en 2014 avec les rĂŠsultats de 2013 ?

 

Les hausses d’impĂ´ts de 2013 devaient rapporter 20 milliards de plus. Pour François Hollande c’ĂŠtait règle comme du papier Ă  musique. Une règle de 3 sur les impĂ´ts et la crĂŠation de ressources infinies pour l’ĂŠtat se faisait simplement. Alors il dĂŠpensĂŠ avant d’avoir les ressources virtuelles. Plus de fonctionnaires, des retraites plus tĂ´t. Plus de lutte contre l’absentĂŠisme dans la fonction publique…Et moult cadeaux qui font plaisir Ă  ceux qui les reçoivent.

Un ĂŠnième rapport sur la perte de compĂŠtitivitĂŠ de la France face Ă  ses partenaires? Alors il fallait agir. Baisser les charges c’ĂŠtait se mettre Ă  dos la clientèle de gauche, et comme il fallait faire diffĂŠrent de l’ancien prĂŠsident Sarkozy, il a inventĂŠ le CICE. Une machine a gaz qui mĂŠlange des chèques de crĂŠdit d’impĂ´t calculĂŠ sur des cotisations sociales de l’annĂŠe prĂŠcĂŠdente, le tout financĂŠ par la mĂŞme règle de 3. Une augmentation d’impĂ´t, de TVA qui va arriver en janvier. Il a mĂŞme demandĂŠ aux entreprises les plus bureaucratiques de dĂŠjĂ  se servir, mĂŞme si l’argent n’est pas arrivĂŠ.

Mais il y a une poussière dans la machine…

L’impĂ´t de la consommation, la TVA voit ses recettes s’ĂŠcrouler de 4% en 2013. La règle de 3 devait ramener au Budget 141,2 milliards. En rĂŠalitĂŠ elle va rapporter que 135,6 milliards d’euros cette annĂŠe, soit 5,6 milliards de moins que prĂŠvu. Une paille, un gouffre. Et pas qu’un peu!

N’importe quel ĂŠconomiste vous dirait que l’on a atteint un seuil. Chaque petit commerçant en France ou personne qui fait de la gestion ou la simple mĂŠnagère qui fait ses courses dans l’ĂŠconomie de marchĂŠ sans avoir fait Science Po ou l’ENA vous dirait avec ses mots : chiffre d’affaire en baisse , trop cher.

Et Oui compte tenu de l’ensemble des prĂŠlèvements et des charges qui pèsent sur les consommateurs, la TVA est devenue  trop chère . Pour ramener plus de recettes, il faudrait la baisser, ce qui augmenterait le volume de transaction et ramènerait plus de recettes financières in finĂŠ. C’est le jeu subtil des l’adaptation des prix que font des millions de personnes en France dans le secteur privĂŠ. Cette subtilitĂŠ se fait par analyse des recettes et des profits engendrĂŠs. Trop cher les ventes ne se font pas. Pour qu’elles reviennent il faut baisser.

La recettes de TVA a baissĂŠ en 2013 et c’ĂŠtait le seul impĂ´t qui n’avait pas encore augmentĂŠ. Et c’est celui qui va augmenter en janvier 2014, Il est mĂŞme prĂŠvu la somme ubuesque de prĂŠvision de recette de 20 milliards d’€uros. Oui vous avez bien lu, les ĂŠconomistes socialistes ont prĂŠvu une croissance de recette sur une augmentation de TVA d’un impĂ´t qui a passĂŠ le seuil de Laffer. Ils rĂŞvent tout debout.

Si au 1er janvier 2014 le prix du chocolat noir augmente et que le Français moyen en 2013 en a achetĂŠ moins qu’en 2012 parce qu’il l’a trouvĂŠ trop cher pour son porte monnaie, vous croyez qu’il va en acheter plus en 2014 alors qu’il aura augmentĂŠ? Sachant que son pouvoir d’achat sera au mieux stable au pire moindre. Pour qu’il se jette dessus et qu’il en consomme plus il faudrait au contraire que la plaquette de chocolat baisse. Cette analyse micro-ĂŠconomique est valable pour toutes les consommations.

Pour augmenter les recettes de TVA il faudrait simplement la baisser.

Comment peux t-on maintenant que l’on sait que les ressources de la TVA baisseront cette annĂŠe continuer a croire que si on augmente le pourcentage elle ramènera plus d’argent ?

Une telle erreur d’estimation du comportement individuel des gens, on a quand même peine à y croire! Si on peut soumettre par la contrainte de la fiscalité les gens à un taux d’imposition plus élevé, on ne peut les forcer à acheter.

Pendant les années Reagan, l’économiste américain Arthur Laffer s’est fait connaître pour sa formule « trop d’impôt tue l’impôt ». Ronald Reagan président de droite a fait passer les impôts de de 70 à 28% en 1982 les revenus du gouvernement fédéral ont augmenté en valeur absolue de 20%.

 

John F. Kennedy prÊsident de gauche a baisÊ les impôts de 93% à 70% en 1962, la encore les revenus du gouvernement fÊdÊral ont augmentÊ.

 

Le rendement d’une augmentation d’impĂ´ts engendrant une recette nĂŠgative est une règle de base ĂŠconomique.

Dans le sens inverse, les baisses d’impĂ´ts augmentent la ressource est aussi une règle de base ĂŠconomique. Apparemment elles ne sont pas au programme de Science Po et de l’ENA.

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A-t-on les moyens de se passer de 100 000 emplois?

Notre pays a officiellement 3,2 millions de personnes au chĂ´mage. Notre pays ne crĂŠe plus d’emplois pĂŠrenne. 

La lutte contre le chĂ´mage en France consiste plus Ă  lutter contre les statistiques du chĂ´mage Ă  coĂťt d’emplois aidĂŠs ou de radiations administratives, que d’une rĂŠelle politique entrepreneuriale qui elle seule est a mĂŞme de crĂŠer des emplois.

La gravitĂŠ des chiffres officiels de novembre sont terrifiants.

CatÊgorie A : en hausse de 6% sur un an.

CatÊgorie B : en hausse de 8,7% sur un an.

CatÊgorie  C : en hausse de 8,5% sur un an.

L’ensemble des catĂŠgories A/B/C ramènent Ă  5 182 500 chĂ´meurs exactement. 5,8 millions avec les catĂŠgories D et E.

60 000 entreprises ont disparues cette annĂŠe. Elles ont gĂŠnĂŠrĂŠ un nombre de licenciements ĂŠconomiques impressionnant. Pendant 1 an, les licenciĂŠs ĂŠconomiques sont considĂŠrĂŠs comme  stagiaires de la formation professionnelle , hors chiffres ils n’en restent pas moins demandeurs d’emplois.

Nous sommes Ă  plus de 6 millions de personnes sans emploi.

Le nombre des offres d’emploi collectées par Pôle emploi est en chute de 8,0% sur un an. Les offres d’emplois en CDI et CDD de plus de six mois sont également en baisse de 1,9%. Seules les offres d’emplois minimalistes, les « moins d’un mois », sont en légère progression.

Chaque emploi aidĂŠ coĂťte en moyenne au contribuable 21 000€. La France emprunte a partir du 15 octobre de chaque annĂŠe, le budget ĂŠtant ĂŠpuisĂŠ. Nous n’avons absolument aucun moyen de les payer hors mis par de la dette sur les gĂŠnĂŠrations suivantes. C’est une charge qui pèse sur des Français de toutes catĂŠgories.

Nous venons d’apprendre que malgrĂŠ des pourcentages plus ĂŠlevĂŠs sur l’impĂ´t sociĂŠtĂŠ, celui ci va rapporter 4 milliard de moins que les prĂŠvisions. La TVA, que chacun contribue indirectement a va rapporter 5 milliards de moins au budget 2013. L’impĂ´t sur le revenu et l’ISF vont rapporter 7,6% de moins malgrĂŠ des augmentations de dĂŠbut d’annĂŠe vertigineuse.

Pire le gouvernement qui n’a rien compris Ă  la courbe de Laffer va en remettre une louche au premier janvier 2014 en augmentant les pourcentages de TVA burlesquement, avec la consĂŠquence dĂŠjĂ  ĂŠcrite par l’effet pervers de Laffer de ramener moins d’argent en valeur absolue, les gens s’adaptant Ă  ces augmentations et changeant leurs comportements. Pas besoin d’ĂŞtre devin pour prĂŠvoir une augmentation logarithmique du marchĂŠ noir par substitution.

Chacun doit comprendre que les  petits  artisans ou commerçants sont remplis de bonheur pour collecter cette augmentation de TVA sachant qu’elle bĂŠnĂŠficiera principalement aux grosses entreprises leurs concurrentes directes. Le futur CrĂŠdit d’impĂ´t pour les toutes petites entreprises, ne leur servira Ă  rien, mais rendra leurs prix de facturation aux particuliers plus ĂŠlevĂŠs.

Non seulement les petits patrons en plus de devenir percepteur de TVA qui finance le CICE pour le compte des multinationales en monopole comme EDF ou la Poste, vont voir en plus au premier janvier leurs cotisation RSI augmenter, mais considérés comme des TNS (travailleurs non salariés) par cet organisme, le Crédit d’impôt basé sur les salaires ne concernera pas même pas leur revenus personnels.

Le pire du pire, le gouvernement par le CICE a dĂŠcider d’aider en prioritĂŠ les 8% de grandes entreprises Françaises publiques et privĂŠe. Seulement 8% des entreprises françaises comptent plus de 20 salariĂŠs. Nous devons aux TPE/PME 80% des crĂŠations d’emplois. C’est dire avec ce gouvernement et aussi le dernier nous allons vers du chĂ´mage.

Voici donc exposĂŠ la situation du pays.

Et bien par dogmatisme les gauchistes syndiquĂŠs veulent interdire la crĂŠation de 100 000 emplois par l’ouverture du commerce le dimanche.

Au Canada, l’emploi a augmentĂŠ de 3,1 % dans le commerce de dĂŠtail Ă  la suite de l’ouverture des magasins le dimanche, et mĂŞme de 12 % dans les provinces oĂš la libĂŠralisation a ĂŠtĂŠ la plus forte. Aux États-Unis, la hausse a ĂŠtĂŠ de 2 % Ă  6 %.

AppliquÊ à la France, pays oÚ 1,7 million de personnes travaillent dans le commerce de dÊtail, une telle hausse signifierait la crÊation de 100 000 emplois au minimum.

La caractĂŠristique de notre pays est d’avoir l’une des concentration de grandes surfaces les plus ĂŠlevĂŠes du monde. Elles ont dĂŠjĂ  dĂŠtruit le petit commerce dans les annĂŠes 70. Le petit commerce n’existe plus rĂŠellement en France, mais c’est transformĂŠ en commerce organisĂŠ indĂŠpendant ou intĂŠgrĂŠ autour des centres commerciaux dans les annĂŠes 90. Les rĂŠsultats d’une ouverture le dimanche seraient mĂŞme plus spectaculaires en France compte tenu de la densitĂŠ de surface commerciales par rapport aux USA ou Canada.

A chaque intervention sur un marchĂŠ il y a toujours un effet pervers. Une ĂŠtude du Credoc de 2008 ayant estime que 15 000 emplois seraient dĂŠtruits, les grandes surfaces cannibalisant le commerce moins organisĂŠ.

Laisser ouvrir le dimanche amènerait donc 100 000 emplois en France de plus et 15 000 de dÊtruits soit un solde positif de 85 000 emplois. Pouvons nous dans la situation actuelle nous en passer.

Fermer le dimanche comme le propose le rapporteur ancien dirigeant fonctionnaire d’entreprise en situation de quasi monopole Jean Claude Bailly va crĂŠer de l’autre un effet contraire de licenciement de 5000 personnes qui en vivaient par les dĂŠrogations, principalement dans les magasins d’ameublement. Ceux qui travaillaient le dimanche vont bientĂ´t se retrouver Ă  PĂ´le emploi. 

Les syndicats Français dans cette affaire se sont montrĂŠs archaĂŻques. Les syndicats reprĂŠsentatifs sont censĂŠs dĂŠfendre les intĂŠrĂŞts matĂŠriels et moraux des salariĂŠs. Ils imposent un totalitarisme doctrinaire a des salariĂŠs de ne pas travailler. Les travailleurs de la distribution sont de simples travailleurs ou ĂŠtudiants qui ont un besoin vital d’emploi. A 30 ans un jeune sur deux n’a jamais connut de CDI. C’est fou.

Dans une ĂŠpoque de plein emploi dĂŠtruire 5000 emplois et se passer de 85 000 emplois est il raisonnable alors que cela correspond a des besoins assumĂŠs de salariĂŠs et de clients?

En avons nous les moyens en ­cette pĂŠriode de crise ? Certains n’ont pris conscience de la conjoncture dĂŠlĂŠtère de l’emploi.

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