Archive | juillet, 2013

Une grÃĐve des cotisations sociales de TPE et PME annoncÃĐe en septembre 2013

En septembre 2013 une grÃĻve des cotisations sociales est prÃĐvue par les plus petites entreprises de notre pays. Les petits patrons de notre pays sont excÃĐdÃĐs. Il faut dire que leur situation ne permet pas de faire facilement grÃĻve.
GÃĐnÃĐralement ce sont des petits commerçants, professions indÃĐpendantes et artisans qui n’ont pas la possibilitÃĐ de partir ou mettre le siÃĻge social ailleurs qu’en France, ni de dÃĐlocaliser leurs sociÃĐtÃĐ. Cette situation de prisonnier de la France, les socialistes au pouvoir depuis un an se sont dÃĐchaÃŪnÃĐs sur eux.
Le pouvoir socialiste dogmatique avec les derniÃĻres mesures au budget 2013, un engendrÃĐ pour eux un matraquage de bÊtise destructeur et ÃĐconomique absurde.

Un matraquage socialiste :

Si les socialistes voulaient une destruction massive des plus petites PME de notre pays, ils ne s’y prendraient pas autrement.

Le petit entrepreneur peut se rÃĐmunÃĐrer de 2 maniÃĻres, par des indemnitÃĐs brutes assimilables au salaire pour les quidams qui ne connaissent pas le fonctionnement d’une PME, ou par les dividendes, c’est a dire la rÃĐmunÃĐration du capital qu’ils ont risquÃĐ dans leur PME.

Le gouvernement socialiste a largement augmentÃĐ les taxations sur cette catÃĐgorie sociale pour faire son budget 2013. Il est vrai qu’ils ne votent pas à gauche et ne sont pas bien vindicatifs. En pleine crise ÃĐconomique, ces entrepreneurs qui souffrent encore plus que les autres des baisses de la consommation, subissent actuellement un matraquage fiscal ubuesque dans l’indiffÃĐrence gÃĐnÃĐralisÃĐe. Il faut dire que leur reprÃĐsentation dans les mÃĐdias et les politiques est proche de 0.

Au budget 2013 voici ce qui a ÃĐtÃĐ modifiÃĐ pour eux en matiÃĻre d’impÃīts :
1-Soumissions aux cotisations sociales les dividendes, alors qu’ils ont ÃĐtÃĐs dÃĐjà imposÃĐ.
2-La suppression de l’abattement de 10% de la base de cotisations sociales.
3-La suppression de l’abattement d’impÃīt de 1525₮ sur les dividendes.

Sur le papier cette nouvelle fiscalitÃĐ semble anodine, mais dans la rÃĐalitÃĐ, l’impact est violent.
Là oÃđ le petit entrepreneur, rÃĐalisant 30 000₮ de revenus brut de brut pouvait espÃĐrer en 2012 obtenir un ÂŦ reste à vivre Âŧ (tous prÃĐlÃĻvements sociaux et fiscaux rÃĐalisÃĐs) de 21 103₮ en passant ce montant par le rÃĐsultat et les dividendes, il devra dÃĐsormais en raison des nouvelles mesures se contenter d’un ÂŦ reste à vivre Âŧ de 15 871₮ soit 
une baisse de 25% de sa rÃĐmunÃĐration.FiscalitÃĐ-entrepreneurs2

Pire, l’effet pervers de cette mesure scÃĐlÃĐrate, comparÃĐe 2012 versus 2013 c’est ÂŦ moins tu gagnes, plus tu payesÂŧ.

Plus les revenus sont faibles, plus l’impact de ces mesures sur les revenus des plus faibles sont ÃĐlevÃĐs.

 

 

 

À 50 000₮ de revenus distribuable, la perte de revenus passe à 15,3%.
À 75 000₮ de revenus distribuable, la perte de revenus passe à 6,2%.
À 100 000₮ de revenus distribuable, la perte de revenus passe à 4,8%.

Par dÃĐfinition, les dividendes varient selon les annÃĐes. Les mauvaises annÃĐes, les dividendes sont peu ÃĐlevÃĐs, taxÃĐs sur les cotisations, c’est dramatique pour les petits patrons qui ne sont pas des salariÃĐs et qui se rÃĐmunÃĻrent par ce biais.

Le grand truc ÃĐconomique des socialistes en ÃĐconomie, c’est le CICE. Un remboursement d’impÃīts sur les bÃĐnÃĐfices, basÃĐ sur la masse salariale, financÃĐ par une augmentation de TVA. Pour ces petits entrepreneurs, le CICE, c’est ÂŦ perdant-perdant Âŧ. Bien souvent ces commerçants et artisans ÃĐvoluent seul ou a à deux. Ils sont ÂŦ TNS Âŧ, c’est dire Travailleurs Non SalariÃĐs. C’est pour cela qu’ils cotisent au RSI, leur sÃĐcuritÃĐ sociale santÃĐ et retraite. Avec le CICE, des petits commerçants et artisans, vont voir leur prix de vente monter avec l’augmentation de TVA en janvier 2014, mais comme ils sont TNS, leurs revenus est hors masse salariale. Leur revenus hors masse salariale, fera qu’ils auront des produits et services plus chez à prÃĐsenter aux clients, et que la future augmentation des prix avec l’augmentation de TVA qui se prÃĐpare, la redistribution du CICE privilÃĐgiera les grands groupes ÃĐtatisÃĐs qui eux possÃĻdent les plus grandes masses salariales entrant dans le CICE.
GDF Suez, EDF, ces entreprises publiques ou les cotisants cotisent moins que les autres dans leurs rÃĐgimes sociaux et reçoivent plus que les autres, bÃĐnÃĐficieront de la redistribution du CICE. Vinci en situation de monopole, dans ses parkings de ville ou ses pÃĐages sans concurrence sera la 3eme entreprise bÃĐnÃĐficiaire du CICE.
Les petits commerçants, les indÃĐpendants, et artisans sont bien les matraquÃĐs du systÃĻme CICE.

Le rÃĐgime social des auto entrepreneurs, aurait pu Être ÃĐtendu à  tous en augmentant les seuils par 5 ou 10. FacilitÃĐ de gestion, simplicitÃĐ, mais au contraire il a ÃĐtÃĐ rÃĐduit et limitÃĐ par les ÃĐtatistes socialistes, qui ne voulaient pas perdre l’initiative de la bureaucratie asphyxiante. Ils ont mÊme indiquÃĐ qu’ils cassaient ce rÃĐgime parce qu’ils voulaient que tous les entrepreneurs souffrent de l’ÃĐtat et son bureaucratisme forcenÃĐ, et qu’ils n’admettaient pas les exceptions à cette rÃĻgle de perversion par l’administration. L’auto entrepreneur, ce n’ÃĐtait pas normal qu’il puisse passer au travers du matraquage administratif fiscal et social.

Le RSI la pire sÃĐcu obligatoire
Au RSI, 42,4 % des cotisants sont des artisans, 36,2 % des commerçants et 21,4 % des professions libÃĐrales.
Les travailleurs indÃĐpendants, les commerçants, les artisans souffrent de l’incurie du RSI. Une sÃĐcuritÃĐ sociale gÃĐrÃĐe n’importe comment.
Les problÃĻmes informatiques, sont constants, les absences d’envoi de cartes Vitale, les prÃĐlÃĻvements indus de cotisations, les retards dans la prise en compte de droits à la retraiteâ€Ķ
3 calculs sur 4 des pensions de retraite sont faux et font l’objet de litiges. Lors de la crÃĐation d’une activitÃĐ indÃĐpendante, certains cotisants ne parviennent pas à obtenir leur enregistrement et ne reçoivent aucun appel de cotisations. Certains adhÃĐrants se sont retrouvÃĐs sans couverture sociale par le RSI pendant plusieurs mois. Les retards de traitement des dossiers sont ÃĐnormes. Nombreux petits indÃĐpendant renoncent à la santÃĐ faute de savoir si ils seront remboursÃĐ aux soins. Ils seraient mieux avec la CMU.
Normalement, sur le papier les services rendus par le RSI sont identiques à ceux rendus par le rÃĐgime gÃĐnÃĐral des salariÃĐs, aux normes sÃĐcuritÃĐ sociale. Les dysfonctionnements du tiers du payant du RSI est tellement ÃĐlevÃĐ envers les mutuelles complÃĐmentaires depuis toujours, que la majoritÃĐ des mutuelles complÃĐmentaires refusent de prendre en charge les indÃĐpendants. Chacun peut en juger, en regardant la publicitÃĐ de sa mutuelle complÃĐmentaire, il y a une chance sur deux pour que la mutuelle prÃĐcise qu’elle ne prend pas en charge les indÃĐpendants. ConsÃĐquences, les indÃĐpendants payent des mutuelles complÃĐmentaires plus ÃĐlevÃĐs que les salariÃĐs, fonctionnaires ou indÃĐpendants. MÊme l’assurance de la poste, entreprise semi-ÃĐtatique ne prend pas en charge les indÃĐpendants.
L ÂŧInterlocuteur social unique Âŧ (ISU) chargÃĐ de rÃĐgler les litiges, en crÃĐe plus qu’il n’en rÃĐsout. Lorsqu’il prend des dÃĐcisions d’amÃĐnagement, l’informatique et la structure du RSI ne le connaÃŪt pas et ne le considÃĻre pas, et les exonÃĐrations ou dÃĐlais durement nÃĐgociÃĐs des adhÃĐrants avec lui restent lettre morte et malheurs à ceux qui ont cru en sa parole, ils se voient harcelÃĐs de majorations indues.
La sÃĐcuritÃĐ sociale est un univers particuliÃĻrement technique, quand les adhÃĐrants appellent au tÃĐlÃĐphone. Le RSI vise un taux de dÃĐcrochÃĐ des appels. Le taux de dÃĐcrochÃĐ c’est bien, mais encore faut il que l’appel serve à quelque chose. Il faut une bonne dose de chance pour tomber sur une personne formÃĐe et compÃĐtente pour rÃĐpondre de façon cohÃĐrente. Le RSI dans certaines rÃĐgions fait passer par des tiers l’accueil tÃĐlÃĐphonique, et la rÃĐponse est gÃĐnÃĐralement fantaisiste et pas toujours dans un Français de souche. Quand l’appel est surtaxÃĐ, l’adhÃĐrant enrage.

Avec les entraves à l’individualisme, l’indÃĐpendance se paie au prix fort en France, et les mÃĐtiers artisanaux, commerçants ou libÃĐraux n’entraÃŪnent pas la faveur des jeunes et du renouvellement des gÃĐnÃĐrations dans ce domaine. 75% des jeunes français ont bien compris que devenir fonctionnaire, dans tous les cas rapporte plus que devenir indÃĐpendant, et c’est moins fatigant. Le groupe de pression des rÃĐgimes spÃĐciaux est le plus puissant lobby de France, et se sert allÃĻgrement pour ses privilÃĻges sur l’impÃīt contraint des entreprises privÃĐes.
Aujourd’hui, la stigmatisation et les difficultÃĐs rÃĐelles de ce corps social a engendrÃĐ depuis bien longtemps une crise des vocations, et donc des cotisants.
Le RSI ne cesse de perdre des cotisants, pour des pensionnÃĐs de plus en plus importants. 2,7 millions de cotisants et 2 millions de retraitÃĐs. Le RSI est le rÃĐgime de retraite obligatoire qui assure les plus petites retraites de France. Le pire des rÃĐgimes de retraite de France et en plus il est contraint et obligatoire en France. Dans un ÃĐclair de luciditÃĐ, 
certains l’on quittÃĐ ou sont en train de le quitter.
95% des 500 personnes par mois qui quittent la sÃĐcu cotisaient avant au rÃĐgime sÃĐcu RSI. Il est fort à prÃĐvoir une augmentation des dÃĐparts logarithmique. 
Le monopole des sÃĐcus obligatoires ÃĐtant non conforme aux lÃĐgislations europÃĐennes.
Il en rÃĐsulte pour ceux qui restent des encaissements moindres.

En septembre 2013 une grÃĻve des cotisations au RSI est donc organisÃĐe par les associations d’indÃĐpendants.
C’est tout une mÃĐthode de grÃĻve nouvelle qui est en train de ce mettre en place.
Les infos et la marche à suivre seront disponibles au dÃĐbut du mois d’aoÃŧt pour les grÃĐvistes qui adhÃĐrent à ces associations.
http://www.sauvonsnosentreprises.fr/

Posted in ActualitÃĐ, ClientÃĐlisme ÃĐtatique, Economie, MÃĐdia, Politique, Tribune libre5 Comments

Bertrand et les socialo-communistes, le bÃĐnÃĐfice ne dÃĐtermine pas l’emploi.

 Bertrand est entrepreneur. C’est un ancien commercial salariÃĐ de la mÃĐtallurgie. En 2000, il avait remarquÃĐ dans sa prospection en clientÃĻle que le crÃĐneau du rayonnage des rÃĐserves de grandes surfaces ÃĐtait intÃĐressant, mais son employeur de l’ÃĐpoque ne s’intÃĐressait qu’a l’automobile, et jugeait que le crÃĐneau ÃĐtait trop petit, et la diversification de ce cotÃĐ hasardeuse. La grande distribution c’ÃĐtait pas pour eux. Alors Bertrand a dÃĐmissionnÃĐ. TerminÃĐ le salaire de cadre, le 13eme mois, les tickets resto de la multinationale, le CE et la relative sÃĐcuritÃĐ de l’emploi. Il c’est lancÃĐ seul. il a pris tous les risques, et quittÃĐ une carriÃĻre toute tracÃĐe.

Pour crÃĐer son entreprise spÃĐcialisÃĐe en rayonnages des rÃĐserves pour la grande distribution, il a gagÃĐ sa maison pour disposer des fonds d’amorçage. Pour complÃĐter il a demandÃĐ Ã  sa famille. Mais en France devenir actionnaire d’une entreprise privÃĐe et encore plus nouvelle, n’attire pas grand monde. En plus sa famille est à gauche, tendance ÂŦ alter mondialiste Âŧ, pourtant, ils ont bien intÃĐgrÃĐ le fait qu’un actionnaire peut perdre son capital en cas d’ÃĐchec, bien que leurs reprÃĐsentants politiques insistent sur le cotÃĐ ÃĐvident de dividendes des investisseurs. Ils prÃĐfÃĻrent assurer avec des placements ÃĐtatiques. Et pourtant ils ont tous bien plus de 50 000₮ d’ÃĐconomie dans des bas de laine sÃĐcurisÃĐs.

magasin-driveAlors Bertrand a trouvÃĐ son meilleur ami, qui a mis 50 000₮. Contrairement à la famille, il n’avait pas l’argent. Il a empruntÃĐ pour Bertrand. Sans garanties d’un retour. Rare et exceptionnel en France. On avait dit à Bertrand qu’il y avait des ÂŦ aides Âŧ pour les crÃĐateurs. Effectivement, il a eu droit à l’ADIE, un petit prÊt. Juste de quoi acheter la valeur du tapis de la porte d’entrÃĐe de son entreprise. Il a vite laissÃĐ tomber les aides. Les obtenir c’est un emploi à plein temps, et quand on dÃĐmarre, le temps on l’a pas.

Fin 2000, Bertrand est devenu ÂŦ patron Âŧ. Il a crÃĐÃĐ son entreprise spÃĐcialisÃĐe en rayonnages des rÃĐserves pour la grande distribution. Pendant 20 mois, il n’a reçu absolument aucun revenu. Ça lui fera de la ÂŦ dÃĐcote Âŧ de pension quand l’heure de sa retraite viendra. Prendre son indÃĐpendance, ça donne pas des bonifications, que des malus dans le social clientÃĐlisme à la Française.

Dans les annÃĐes 2000, le marchÃĐ Français a vu l’expansion de nouvelles surfaces, les ÂŦ hard discountÂŧ. Il a eu la chance qu’une chaÃŪne lui laisse sa chance et lui permette de dÃĐmarrer et le faire dÃĐcoller en 2001-2003. D’autres clients sont venus complÃĐter son chiffre d’affaire. La croissance a ÃĐtÃĐ tranquille et constante jusque la crise de 2008-2009.

En janvier 2008, Bertrand avait dans son entreprise 26 personnes, dont Didier, le fils du CÃĐgÃĐtiste Chalux. L’annÃĐe 2007 avait ÃĐtÃĐ une trÃĻs bonne annÃĐe, et 2008 dÃĐmarrait sur les chapeaux de roue. Bertrand a dÃĐcidÃĐ en dÃĐbut 2008 d’investir lourdement dans du matÃĐriel de production en ce dÃĐbut d’annÃĐe, en janvier 2008. Une belle somme, 1 million d’₮uros. Payable en 4 annuitÃĐs à raison de 250 000₮ par an chaque 15 dÃĐcembre sur 2008, 2009, 2010, 2011. Un quart par annÃĐes. De janvier à septembre 2008, le carnet de commande fut au delà de toutes espÃĐrances. Une croissance de +30% par mois. Et fut venu le mois de â€Ķ..septembre 2008. Un choc! La crise des supprimes, un arrÊt brutal et violent des commandesâ€Ķ.De septembre 2008 à dÃĐcembre 2008, l’entreprise de Bertrand est passÃĐe de +30% par mois à -40%, 2009 annonçant aucune amÃĐlioration du carnet de commande.

Bertrand tient une comptabilitÃĐ, il remet la totalitÃĐ des chiffres de janvier 2008 à dÃĐcembre 2008 dans les mains d’un comptable. Le comptable a 3 mois pour sortir le bilan. Il doit Être ensuite validÃĐ par un commissaire aux comptes C’est comme cela en France. Le bilan validÃĐ de 2008 sortira le 20 mars 2009. Un beau bÃĐnÃĐfice sur le papier pour Bertrand. 11% avant impÃīts. Mais en mars 2009, Bertrand a d’autres soucis. Le monde a changÃĐ. Les commandes n’arrivent plus avec la crise des supprimes qui vient de dÃĐmarrer. Il faut payer les investissements de 2008. Les nouvelles commandes qui arrivent sont signÃĐes à perte, Bertrand les prend pour maintenir l’activitÃĐ, mais elles entament les rÃĐserves financiÃĻres de l’entreprise. Lorsqu’il envoie son personnel sur un nouveau chantier, il perd plus d’argent qu’il en gagne. Bertrand ne peut continuer à signer les mauvais contrats proposÃĐs par le marchÃĐ, à perte pour faire travailler le personnel. S’acharner dans cette voie, c’est tuer l’entreprise.

En Mai 2009, Bertrand dÃĐcide alors à la vu du carnet de commandes vides, de licencier 10 personnes. Se sera son premier conflit social. Didier, la fils de Chalux le CÃĐgÃĐtiste, au lieu de nÃĐgocier les dÃĐparts, utilisera le conflit politiquement et l’exportera vers les mÃĐdias. L’effet sera dÃĐsastreux pour l’entreprise. Les palettes brÃŧlÃĐes devant l’entreprise, et le ÂŦ sitting-up merguez Âŧ devant l’entreprise sera vu au 20h de France3 rÃĐgion, vu par les clients, l’image aggravera la baisse des commandes.

Bertrand n’ÃĐtait jamais passÃĐ Ã  la TV avant, bien qu’il a rÃĐussit a crÃĐer une activitÃĐ qui emploie 26 personnes La rÃĐussite n’est pas mÃĐdiatique, la chute d’un entrepreneur au contraire attire les mÃĐdias. Il appris plus tard que France 3 rÃĐgion ÃĐtait phagocytÃĐ par le syndicat CGT. Une sorte de succursale de l’info du PCF. Les patrons, les employeurs, sur cette chaÃŪne sont toujours prÃĐsentÃĐs partialement comme sur tous les services publics. On apprend toujours à ses dÃĐpends.

La CGT dans une chaÃŪne du raisonnement socialiste de mauvaise foix exposera des poncifs,ÂŦune entreprise qui fait des bÃĐnÃĐfices ne doit pas licencierÂŧ, accompagnÃĐ de slogans du type ÂŦ licenciement boursier, Âŧ. L’entreprise de Bertrand n’est mÊme pas cotÃĐe.

L’entreprise bÃĐnÃĐficiaire, Bertrand ne peut garder des salariÃĐs avec un carnet de commande videâ€Ķ.

En 2010 l’entreprise de Bertrand n’a plus que 12 personnes. Les effectifs comme le chiffre d’affaire ont fondu comme neige au soleil. 2010 fut une annÃĐe terrible de janvier à septembre. Il a encore du licencier. La concurrence malmenÃĐe sur le marchÃĐ automobile est arrivÃĐ sur son marchÃĐ pour trouver une diversification. Bertrand, a perdu des clients, les commandes sont maigrelettes. Les derniÃĻres ÃĐchÃĐances des investissement de 2008, on passÃĐ le compte bancaire de Bertrand dans le rouge, la banque c’est servie de ce prÃĐtexte pour lui limiter les autorisations de dÃĐcouvert et facturer une montagne d’agios dÃĐbiteurs. A l’ÃĐtÃĐ 2010, Bertrand c’est posÃĐ la question de fermer. GÃĐrer de la dÃĐcroissance, on n’en voit pas le bout. Sa maison est toujours gagÃĐe, il pensait la perdre. Moralement, Bertrand a ÃĐtÃĐ touchÃĐâ€ĶLicencier des salariÃĐs, pour partager avec ce qui restent un gÃĒteau de plus en plus petit, mine le moral et le physique. Jusqu’au mois de septembre 2010.

 

Septembre 2010 la sortie de crise!

En septembre 2010, une chaÃŪne de magasin alimentaire de plusieurs centaines d’hypermarchÃĐ vient le voir en dÃĐlÃĐgation. Ils ouvrent un nouveau concept, les ÂŦdrivesÂŧ. C’est un local amÃĐnagÃĐ dÃĐpendant du supermarchÃĐ ou l’hypermarchÃĐ local avec un principe de commande par Internet. En plus, chaque magasin peut en ouvrir plusieurs. Ce client à succursales multiples lui remettra un cahier des charges de plusieurs dizaines d’ouvertures par mois sur 2011, 2012, 2013.

leclerc drive constructionBertrand a bien eu une commande d’un magasin de la chaÃŪne en province d’un drive d’un nouveau type, mais il l’avait traitÃĐ comme les autres commandes classiquement avec sÃĐrieux. Le client a apprÃĐciÃĐ le travail et se trouve trÃĻs satisfait. Pour le client, c’ÃĐtait un test grandeur nature pour un drive devenu ÃĐtalon et rÃĐfÃĐrence de sa chaÃŪne d’hypermarchÃĐs. Ce client a un objectif de crÃĐation impressionnant sur les 3 annÃĐes qui viennent, et ce client a choisit Bertrand et le professionnalisme de son entreprise pour l’accompagner dans cette expansion. De octobre 2011 à dÃĐcembre 2011, Bertrand collectionnera plusieurs bons de commande par jour. Deux mois auparavant, il en avait difficilement un par semaine voir pas du tout. Largement plus fort et impressionnant que 2008. En plus, les concurrents de ce client sont venu aussi le voir, pour lui demander les mÊmes services. Le bouche à oreille ça marche encore.

En Mars 2012 Bertrand sort le bilan dÃĐfinitif correspondant à 2011. Une perte globale de 80% du capital. Un passif pulvÃĐrisÃĐ. Sur le papier l’entreprise ne produit plus grand chose, mais se sont les chiffres de 2011, et nous sommes en 2012, le vent a tournÃĐ quand il a le bilan dans les mains. Bertrand passe en 2012 de 10 à 110 salariÃĐs, un dÃĐmÃĐnagement du siÃĻge social, le parking ne suffisant plus à garer les voitures du personnel. Il amÃĐnage 4 à 6 drives par semaine. Vous imaginez? De 10 à 110 personnes. Une dizaine d’embauches par mois.

France 3 n’est pas venu le voir. Les mÃĐdias prÃĐfÃĻrent montrer les licenciements. La rÃĐussite, c’est pas vendeur en 2012. La mode est plutÃīt la chasse et la stigmatisation des patrons.

Une entreprise qui fait des pertes, et qui multiplie par 11 ses emplois. Ça pouvait pourtant faire un beau titre.

Les signatures des clients de Bertrand valent de l’or. Les banquiers qui sont en rÃĐalitÃĐ des vendeurs d’argent, ne se sont pas arrÊtÃĐ Ã  la lecture du bÃĐnÃĐfice, mais à la valeur de la signature des bons de commande. L’entreprise a un nouveau dÃĐcouvert autorisÃĐ impressionnant. Preuve que au moins pour eux le bÃĐnÃĐfice ou la perte sur un bilan n’est pas aussi important que les mÃĐdias et la pensÃĐe socialiste dominante, comme le croit la majoritÃĐ de la population.

cora driveEn 2011, le bÃĐnÃĐfice de l’entreprise de Bertrand publiÃĐ en 2012 sera un ÂŦ super-bÃĐnÃĐfice Âŧ. L’ami qui lui avait prÊtÃĐ 50 000₮ il y a 12 ans avait reçu deux fois des sommes symboliques en 2007 et 2008 en dividendes, mais là il a ÃĐcarquillÃĐ les yeux avec le virement de Bertrand. Il a reçu de quoi s’acheter un appartement cash. La famille de Bertrand, ne veut toujours pas investir. Leur idole MÃĐlenchon fustige à la TV les actionnaires, ils vont quand mÊme pas jouer les capitalistes. Permettre a une entreprise de trouver du cash, pour eux c’est immoral. N’oublions pas qu’ils sont altermondialistes fonctionnarisÃĐs. La croissance ou la dÃĐcroissance d’une entreprise fusse t-elle d’un membre de la famille ne leur empÊche jamais à la fin du mois de recevoir leur salaire. En plus ça ne leur a mÊme jamais venu à l’esprit de se proposer de devenir actionnaire.

Bertrand en 2012 effacera plusieurs annÃĐes de dettes, fera des investissements. En 2013, les clients de Bertrand semblent toujours satisfait de la qualitÃĐ des prestations qu’il offre. Il faut dire que c’est devenu la rÃĐfÃĐrence du drive ÂŦ clÃĐ en main Âŧ. L’annÃĐe 2012 l’a rendu extrÊmement professionnel dans cette niche de marchÃĐ. Les concurrents de Bertrand n’ont pas cette expÃĐrience et l’avance professionnelle spÃĐcialisÃĐe de Bertrand et son ÃĐquipe.

Pourtant, derriÃĻre se ÂŦ super bÃĐnÃĐfice Âŧ, Bertrand estime aujourd’hui en 2013 qu’il a assez de personnel maintenant. Les drives se construisent toujours, mais, le marchÃĐ un moment ou un autre arrivera à son maximum. Le bouche à oreille agit aussi dans le mauvais sens, des concurrents vont pas tarder à montrer le bout de leur nez. On reste rarement seul sur un crÃĐneau porteur. Bertrand au delà de 2013, naviguera à vue. C’est un gestionnaire prudent.

La ministre du commerce, Sylvia Pinel, toujours en mal d’interventionnisme sur l’ÃĐconomie, comme toute socialiste sorti des grandes ÃĐcoles n’ayant jamais travaillÃĐ dans une entreprise de sa vie, pour se donner une contenance et exister politiquement, toujours à l’affÃŧt d’un lobby, a dÃĐjà commencÃĐ a envisager des taxes sur les drives. Comme quoi ces gens là dÃĻs qu’ils voient que quelque chose commence a fonctionner, ils s’empressent de le dÃĐtruire.

Cela fait maintenant 13 ans que Bertrand est chef d’entreprise. Cela fait 13 ans qu’il gÃĻre une entreprise et qu’il constate que le bÃĐnÃĐfice n’a aucun effet sur l’embauche. Une entreprise peut afficher des pertes et embaucher comme l’inverse.

 

Il y a une certitude ÃĐconomique qui dÃĐcoule de l’histoire de Bertrand.

Le bÃĐnÃĐfice est simplement une photo de l’entreprise sur des activitÃĐs passÃĐes N-1, l’embauche se fait sur les perspectives futures de l’entreprise jamais sur son passÃĐ. Le bÃĐnÃĐfice c’est le passÃĐ.

Alors quand vous entendrez un politicien, un syndicaliste, un journaliste, quand vous lirez votre journal ou ÃĐcoutez les commentateurs à la TV ou à la radio, expliquer qu’une entreprise dÃĐbauche alors qu’elle fait des bÃĐnÃĐfices, vous analyserez que c’est une construction sÃĐmantique socialiste, une habitude de pensÃĐe instinctive. Car au moins vous avez appris ce que 90% de la France ne sait pas.

Il n’y a pas corrÃĐlation entre le bÃĐnÃĐfice et l’emploi.

Posted in ActualitÃĐ, Economie, MÃĐdia, Politique, Technologies, Tribune libre0 Comments

Jean Paul et les socialo-communistes. L’ÃĐconomie du ruissellement.

Jean Paul a entendu parler de la crise des supprimes en 2008, mais c’est en 2009 qu’il a compris que cela allait le toucher. Depuis, tout a ÃĐtÃĐ de mal en pis. C’est en septembre 2009 que le patron du chantier naval a exposÃĐ le premier plan d’urgence. ÂŦ Le carnet de commande est vide. La trÃĐsorerie de l’entreprise en diminution et il faut faire des efforts. Âŧ Le patron a alors dÃĐcidÃĐ des mesures immÃĐdiates, un gel total des embauches, la fin des contrats intÃĐrimaires, la fin des primes, le gel total des salaires, et pour ceux qui s’occupent des mises en chantier le chÃīmage partiel.

Le patron il le connaÃŪt depuis le temps qu’il travaille avec lui. jean Paul le croise chaque fin de semaine hors du travail avec sa femme et ses enfants à l’association de danse pour les enfants. Sa fille prÃĐpare un thÃĻme avec la sienne pour le gala de fin d’annÃĐe. Sa femme et sa fille lui font la bise chaque fois qu’elles arrivent à l’association. Ce doit Être une exception, puisque Chalux le voisin cÃĐgÃĐtiste retraitÃĐ de la fonction publique, lui explique que les patrons ont tous des hauts de forme et fument le cigare, qu’ils sont tous avides et leur but dans la vie c’est l’exploitation des autres . Son patron lui ne fume pas, et son but c’est que le chantier naval trouve des clients. Mais Chalux n’a peut Être jamais rencontrÃĐ de patron de sa vie, il a toujours ÃĐtÃĐ fonctionnaire.

Avec son patron, ils se tutoient, ça n’empÊche pas le respect mutuel, mais au travail, ça reste le patron. Un jour qu’ils ÃĐtaient ensemble l’annÃĐe derniÃĻre dans la salle des tables à dessin, il l’a vu rÃĐpondre à un appel sur son tÃĐlÃĐphone portable. Visiblement c’ÃĐtait un banquier, qui lui annonçait que des traites arrivÃĐes à ÃĐchÃĐance avaient mises le compte de la sociÃĐtÃĐ dans le rouge. Lorsqu’il a mit fin à l’appel, une phrase lui est sorti du cœur, alors qu’il n’est jamais grossier. ÂŦSi je pouvais fermer le chantier maintenant, j’en ai raz le cul ! Âŧ. Il avait oubliÃĐ qu’il n’ÃĐtait pas seul. Il ne l’a pas fait, à cette ÃĐpoque, espÃĐrant toujours un ultime rebondissement.

Mais il y a deux mois, il est venu, voir le groupe des anciens. Jean Paul en fait partie. Il a voulu les informer en premier, il a dit simplement la gorge serrÃĐe ÂŦ c’est fini! TerminÃĐ!Âŧ.

Il faut dire que Jean Paul est communiste. Il a toujours votÃĐ Ã  gauche sans jamais se poser de questions jusque là. Il faut dire aussi qu’il est copain avec son voisin Chalux, le CÃĐgÃĐtiste. A eux deux ils changent virtuellement le monde avec des ÂŦ y’a qu’a, Âŧ ÂŦ faudrait que Âŧ. A la fin de leurs discutions, c’est toujours les riches qui doivent payer.

Pour Jean Paul et les 103 autres salariÃĐs du chantier naval, un plan social vient d’Être approuvÃĐ. L’heure du licenciement ÃĐconomique est arrivÃĐ. Bien peu d’espoir de retrouver du travail dans le mÊme business. Jean Paul est spÃĐcialisÃĐ dans la menuiserie des bois marins. Son savoir faire, c’est, la fabrication des yachts de luxe.

AprÃĻs le choc de l’annonce de la faillite, voici que naÃŪt en lui un besoin d’un peu de rÃĐflexion instantanÃĐe philosophique de gauche avec son ami Chalux. ÂŦC’est à cause du nÃĐolibÃĐralisme, de la mondialisation. Encore un gÃĒchis que les capitalistes ont organisÃĐ. Quand à ce gouvernement socialiste, il ne fera rien.Âŧ  Jean Paul avait une prÃĐmonition que cela allait arriver, depuis un certain temps il voyait bien que l’activitÃĐ baissait.

Chalux le CÃĐgÃĐtiste avait dit à Jean Paul que le chantier ÃĐtait viable, il suffisait d’une volontÃĐ politique forte. Prendre l’argent aux riches c’ÃĐtait la solution. Ces ÂŦsalauds de riches!

Un jour Jean Paul est tombÃĐ sur Internet sur la ÂŦthÃĐorie du ruissellement Âŧ. C’est une mÃĐtaphore ÃĐconomique libÃĐrale selon laquelle, les revenus des individus riches sont in fine rÃĐinjectÃĐs dans l’ÃĐconomie, via la consommation, via l’investissement ou via l’ÃĐpargne, contribuant ainsi, directement ou indirectement, à la prospÃĐritÃĐ ÃĐconomique et la crÃĐation d’emplois. L’ÃĐconomie du ruissellement serait particuliÃĻrement importante en France, puisque c’est la premiÃĻre nation leader du luxe au monde devant l’Italie.

Jean Paul en a parlÃĐ Ã  Chalux le CÃĐgÃĐtiste, qui lui a rÃĐpondu sans hÃĐsiter ÂŦc’est une fumisterieÂŧ. Chalux a alors expliquÃĐ avec la vision marxiste CGT sa façon de voir l’ÃĐconomie de ruissellement. ÂŦc’est une idÃĐe selon laquelle les riches rÃĐinjectent leur argent dans l’ÃĐconomie rÃĐelle en consommant ou en investissant, et ça crÃĐe des emplois. Mais en rÃĐalitÃĐ c’est n’importe quoi, les riches ont inventÃĐ cette thÃĐorie pour pas qu’on les taxe. T’as compris ?Âŧ

En rÃĐsumÃĐ : Circulez y’a rien a voir!

Quand Jean Paul est revenu expliquer le dÃĐpÃīt de bilan à Chalux, Chalux lui a dit ÂŦ t’a vu l’ÃĐconomie de ruissellement? 103 personnes virÃĐes comme des malpropres.Âŧ Le chantier naval dans la ville c’est quelque chose. Alors la gauche toute entiÃĻre est venue comme la charogne sur un cadavre. MÃĐlenchon le prÃĐsident du parti de gauche c’est exprimÃĐ dessus. Une belle tirade sur les mÃĐchants capitalistes et la mondialisation. Ça n’a rien changÃĐ. Un peu de buzz sur Internet sur les ÂŦ salauds de riches Âŧ.

Un ministre qui justement aime les polos rayÃĐs marin, Montebourg est arrivÃĐ avec son cortÃĻge de camÃĐra et micro devant le siÃĻge de l’entreprise. Lui avait trouvÃĐ un repreneur.

Alors un type est venu. Un Énarque reprÃĐsentant d’un fond d’investissement trÃĻs liÃĐ Ã  l’ÃĐtat. Le type c’est pavanÃĐ avec avec des potes de sa promotion sur le chantier en faisant semblant de s’intÃĐresser au business du chantier naval. Lui et son ÃĐquipe ont occupÃĐ les lieux 10 jours. Le cinÃĐma des brasseurs de vent a durÃĐ 10 jours, le temps qu’on en parle plus dans les mÃĐdias. In finÃĐ, la conclusion est tombÃĐe. Pas de profits et de rentabilitÃĐ possible. Le marchÃĐ ceci cela, la taxe a 75%, les taxes sur les plus-values de cession quand ils revendent leurs parts font fuir les investisseursâ€ĶLe ministre et les mÃĐdias avaient eux aussi disparu. Ça n’a mÊme pas fait une seule ligne dans le Monde ou le nouvel obs.

Le patron de Jean Paul quand a vu arriver l’Enarque, a dit discrÃĻtement en catimini à Jean Paul et aux anciens dans un dialogue à bÃĒton rompus. ÂŦ Tu penses bien qu’avant d’en arriver là, j’ai ÃĐcumÃĐ tous les fonds financier sur Paris, et mÊme sur Londres. Ce type là je l’ai vu ! Peut Être ne se souvient il pas de moi. Je suis restÃĐ que quelques minutes dans son bureau. Je lui parlait de bateaux, la seule question qu’il m’a posÃĐ c’est ÂŦ est qu’il arrive que vos clients vous payent en liquide ? Âŧ. Quand je lui ai rÃĐpondu que ÂŦ non Âŧ, il a semblÃĐ dÃĐsappointÃĐ et a mis poliment fin à la nÃĐgociation. ÂŦ Le type ici c’est de la gesticulation d’un ministre qui fait sa pub. C’est sÃŧrement la premiÃĻre fois qu’il se dÃĐplace d’en une entreprise de sa vie. Il cherche autre chose que reprendre une entreprise.Âŧ

A la fin du mois, Jean Paul ne travaillera plus. Mais il reste le dernier grand ÃĐvÃĐnement du chantier naval. Aujourd’hui le propriÃĐtaire du dernier bateau de luxe fabriquÃĐ par le chantier, vient voir l’œuvre collective des travailleurs. Jean Paul et ses collÃĻgues y ont travaillÃĐ dur pendant 9 mois. Le bateau est magnifique. Splendide. Certainement la plus belle rÃĐalisation du chantier jamais rÃĐalisÃĐe. Une fiertÃĐ collective, une oeuvre d’art qui suscite l’admiration gÃĐnÃĐrale. Le sentiment d’avoir accompli un exploit. 

Le propriÃĐtaire est un riche financier ÃĐtranger. Il est arrivÃĐ en dÃĐbut de semaine en France avec sa famille. Il est passÃĐ dans les plus belles boutiques du pays. Il loge dans les meilleurs hÃītels de France. Sa femme est passÃĐe chez Vuitton et Lonchamps. Ils ont besoin de malles et valises et sacs pour voyager dans ce yacht. Sa femme les a rempli à raz bord des plus belles marques Françaises, elle a ÃĐcumÃĐ les couturiers, et les joailliers, HermÃĻs, Dior, Chanel, Lancome, Nina Ricci, Louboutin, Cartier, Givenchi, Piaget, Gaultier, Van Cleeef et Arpels, Balmain, Boucheron, Chaumet, Baccara etc….C’est une bonne cliente des magasins de Luxe de la capitale.

Lui a achetÃĐ le consommable pour le bateau, RÃĐmi Martin, Martel, Bolinger, Fauchon, les meilleurs premiers crus des vins de France, CÃīte de Nuits Saint Georges, RomanÃĐe-Conti, CÃīte de Beaune, PÃĐtrus, Leroy Chambertin etc…

Il a dÃŪnÃĐ dans les restaurants les plus ÃĐtoilÃĐs de France, Bocuse, Ducasse, Savoye, Lorain…

C’est aujourd’hui que les riches acquÃĐreur viennent prendre possession du bateau !

yachtdeluxe2Aujourd’hui les repÃĻres de Jean Paul sont un peu perdu. Jean Paul n’a pu s’empÊcher de noter que cette liste à n’en plus finir des achats de ce couple de riche. Tout les achats ont ÃĐtÃĐs fabriquÃĐ par des entreprises de luxe Françaises. Jean Paul vient de lire les statistiques du luxe Français : un chiffre d’affaire de 240 milliards d’₮uros par an, supÃĐrieur à l’aÃĐronautique Airbus et tous les sous traitants inclus, 80% en exportation. 1er apporteur de devises ÃĐtrangÃĻre du pays. En passe de dÃĐpasser le chiffre d’affaire de l’automobile en France. La France est leader mondial devant l’Italie l’autre pays du luxe. DerriÃĻre les mastodontes connus qui font la une des journaux, une myriades de petites entreprises et plusieurs millions de salariÃĐs en France.

Jean Paul pense au milliers de personnes que ce riche ÃĐtranger a fait travailler cette semaine, et en extrapolant, combien de millions de gens font travailler les riches, à commencer par lui, Jean Paul et ses collÃĻgues.

Et puis, c’est pas de chance, si on avait eu un type comme celui là comme investisseur, il aurait pu Être un repreneur idÃĐal pour le chantier. Sa prÃĐsence au capital aurait certainement attirÃĐ ses collÃĻgues pour en faire des clients. Pensez donc : non seulement il a l’air d’aimer les bateaux mais en plus, il apprÃĐcie manifestement le savoir-faire Français.

La boÃŪte avait besoin d’argent frais, s’il ÃĐtait entrÃĐ au capital, il aurait dÃĐversÃĐ une partie des centaines de millions qu’il gÃĻre pour le compte de ses riches clients dans l’entreprise. Ça aurait sauvÃĐ la centaine d’emplois et l’emploi de Jean Paul. Avec un actionnaire tel que lui, c’est pas l’entreprise qui aurait ÃĐtÃĐ Ã  la botte de la banque, mais la banque à la botte de l’entreprise. On aurait continuÃĐ a faire de beaux bateaux, pour les plus riches de la terre.

Jean Paul pense maintenant à la fixation actuelle mÃĐdiatique sur les riches. Il en conclu que c’est politiquement trÃĻs vendeur sur le marchÃĐ politique. Un incapable pourrait se faire ÃĐlire uniquement avec ce simple argument comme programme….

Jean Paul regarde son avenir, la prÃĐcaritÃĐ va peut Être devenir son lot quotidien. Jean Paul se dit qu’il aimerai que le ruissellement des riches continue. L’important, c’est pas que les riches deviennent pauvre, mais que tout le monde devienne riche.

Que la richesse des uns amÃĻne la richesse des autres.

Quelques sources:

Etude sur la croissance du luxe en europe

DÃĐfinition thÃĐorie du ruisselement

La face cachÃĐe de l’ÃĐconomie par Spartacus libÃĐral: 

Émilie et les socialo-communistes! le besoin n’est pas la demande.

Jean Paul et les socialo-communistes. L’ÃĐconomie du ruissellement.

 

Posted in ActualitÃĐ, Economie, International, Politique, Tribune libre0 Comments

Émilie et les socialo-communistes! le besoin n’est pas la demande.

Un jeune vaurien de banlieue qui voulait un peu d’animation, brÃŧle la nuit la Clio de Émilie, la caissiÃĻre de la supÃĐrette. Celle-ci est furieuse lorsqu’elle voit qu’elle n’a plus de voiture le matin en partant au travail. Mais le vandale s’est enfui. Le voisin Chalux, un syndicaliste social-communiste CGT, prÃĐsent dans la foule autour des cendres, considÃĻre avec une bÃĐate satisfaction les restes calcinÃĐs de la voiture et les morceaux de vitre qui parsÃĻment le sol.

AprÃĻs un moment, voici que naÃŪt en lui un besoin d’un peu de rÃĐflexion philosophique de gauche. ÂŦAprÃĻs tout ce petit malheur a son bon cÃītÃĐ, cela va donner du travail au employÃĐs de l’usine Renault ou à un fabricant de voitureÂŧ, il pense à ses copains de la CGT qu’il cÃītoie aux grÃĻves nationale.

Et, partant de là, il commence à rÃĐflÃĐchir à la question. Combien peut coÃŧter une Clio de ce type là aujourd’hui? 15 000 ₮? C’est une somme. Mais aprÃĻs tout, s’il n’y avait jamais de voitures brÃŧlÃĐes, que deviendraient les concessionnaires?

Et à partir de ce moment, la chaÃŪne du raisonnement socialiste se dÃĐroule sans fin. Le concessionnaire qui va remplacer cette voiture va avoir 15 000₮ de plus dans sa poche. Il les dÃĐpensera à l’usine de Douai ou Flin, et ceux-ci à leur tour auront de l’argent à dÃĐpenser chez d’autres sous traitants, et ainsi de suite à l’infini.

La voiture calcinÃĐe va donc ainsi devenir une source d’argent et de travail dans des cercles sans cesse ÃĐlargis. Et la conclusion logique de tout ceci devrait Être pour la foule socialiste qui contemple, que le vandale qui a brÃŧlÃĐ la voiture loin d’Être un danger public, est en fait un « bienfaiteur public ».

Mais voyons un autre aspect des choses. Le CÃĐgÃĐtiste socialiste a certainement au moins raison en ce qui concerne cette premiÃĻre conclusion. Cet acte de vandalisme va certes tout d’abord apporter du travail à un concessionnaire. Et le concessionnaire ne sera pas plus triste d’apprendre cet accident que l’entrepreneur de pompes funÃĻbres ne l’est d’apprendre un dÃĐcÃĻs.

Mais pour Émilie, sa Clio pouvait encore durer quelques annÃĐes, peut Être plus de 10 ans. Sa Clio n’avait que 4 ans. Elle n’avait aucunement l’intention de la changer avant. L’assurance l’a remboursÃĐ 5000₮. Elle a bien les 10000₮ complÃĐmentaires en rÃĐserve pour en acheter une autre, mais elle gardait cet argent pour un appartement. Son emploi est enfin devenu pÃĐrenne, Émilie est en CDI et travaille trÃĻs dur. Sa supÃĐrette, ferme à 20h00, elle fait la fermeture, et n’est jamais chez elle le soir avant 20h45. Elle travaille tous les samedi, et parfois des jours fÃĐriÃĐs. Elle c’est dÃĐjà fait braquÃĐe deux fois depuis qu’elle y travaille, mais a supportÃĐ le stress. Elle est blindÃĐe, maintenant, la seule angoisse qu’elle à, lors d’un braquage c’est de recevoir un coup. Elle complÃĻte ses revenus par du mÃĐnage chez une voisine un ou deux fois la semaine, et la pension pour les enfants de son ex-compagnon. Elle est courageuse et gagne honnÊtement sa vie.

Elle avait affectÃĐs ses ÃĐconomies, les 10 000₮ qu’elle doit maintenant utiliser pour se racheter une voiture à l’apport pour un appartement. Elle a mis plus de 3 ans pour ÃĐconomiser cette somme. Trois annÃĐes de petites privations, mais qui pÃĻsent sur la durÃĐe. Épargner 300₮ de cotÃĐ tous les mois, pour une femme seule avec enfants nÃĐcessite de faire une bonne gestion de ses revenus.  Son rÊve c’est un appartement. Pas un palace, mais un logement à elle, qui lui appartienne. Pour elle et ses enfants qu’elle ÃĐlÃĻve seule. Émilie souhaitait un modeste 50 à 60m2, mais le sien!. Le banquier lui a demandÃĐ un minimum d’apport pour avoir un bon prÊt et un bon dossier de financement.

Émilie doit maintenant remplacer sa voiture. Émilie va devoir se passer de son projet de nouvel appartement. Au lieu de possÃĐder une voiture et 10 000₮ d’ÃĐconomies, elle n’a plus maintenant qu’une voiture de 15 000₮. C’ÃĐtait cet aprÃĻs-midi mÊme, qu’elle devait signer le compromis de vente de son nouvel appartement, la voilà maintenant devant le concessionnaire automobile à la place. En plus elle ne choisira pas la couleur, le besoin ÃĐtant immÃĐdiat, elle ne pourra pas la commander et la recevoir plus tard, Se sera un choix limitÃĐ sur parc.

Et si nous pensons à elle en tant qu’ÃĐlÃĐment de la sociÃĐtÃĐ, nous voyons que la dite sociÃĐtÃĐ a perdu une cession d’appartement, un appartement qui n’a pas trouvÃĐ de nouveau propriÃĐtaire, un agent immobilier qui ne rÃĐcoltera pas les fruits de son travail, alors que la conclusion ÃĐtait proche à cause de cet imprÃĐvu, le couple qui vendait cet appartement attendait cette vente pour acheter un terrain pour y construire une maison, et le constructeur qui ne construira rien, les ouvriers de l’entreprise de bÃĒtiment qui ne construiront rien.

En rÃĐsumÃĐ, le gain du concessionnaire, de l’usine de voiture, est tout bonnement la perte de l’agent immobilier, du constructeur de maison et du travail des employÃĐs de l’entreprise du constructeur de maison.

Aucun nouveau travail n’a ÃĐtÃĐ crÃĐÃĐ. Aucune ÃĐconomie nouvelle n’a ÃĐtÃĐ crÃĐÃĐe. Le CÃĐgÃĐtiste Chalux n’a pensÃĐ qu’aux ÃĐlÃĐments visibles de la voiture brÃŧlÃĐe, il n’a pas eu conscience que d’autres y ÃĐtaient inclus: l’agent immobilier, le constructeur de maison, ses employÃĐs. Il l’a oubliÃĐ tout simplement parce que ces personnes ne se sont pas manifestÃĐes. Il sait pas valoriser la face cachÃĐe de l’ÃĐconomie.

Dans un jour ou deux, Chalux remarquera la nouvelle voiture, mais il ne verra jamais le bel appartement de Émilie, ni la maison du couple qui devait vendre l’appartement, ni les emplois et les salaires perdus des employÃĐs du constructeur de maison.

Tout simplement parce que la dÃĐpense de la nouvelle voiture a engendrÃĐ un incidence invisible, la future maison des vendeurs de l’appartement ne sera jamais faite. Il ne s’aperçoit comme tous les socialistes que ce qui est immÃĐdiatement perceptible à leurs yeux. Il faut un effort intellectuel pour extrapoler les consÃĐquences indirectes, de ce qui n’a pas ÃĐtÃĐ rÃĐalisÃĐ, et donc invisible. Comment expliquer et faire comprendre ce qui n’a pas eu lieu ?

Pourquoi alors qualifier le raisonnement de Chalux de ÂŦ socialiste Âŧ ? Vous pensez que n’importe qui, serait capable de penser pareil aprÃĻs quelques instants de rÃĐflexion?

Il n’en est rien: sous mille dÃĐguisements, le faux raisonnement de la voiture brÃŧlÃĐe de Émilie est le plus persistant de tous, vous l’entendez tous les matins à la radio, à la TV et dans l’histoire des idÃĐes ÃĐconomiques.

Le raisonnement est plus vivace et permanent maintenant qu’il ne l’a jamais ÃĐtÃĐ dans le passÃĐ. Il est solennellement refait chaque jour par les grands du CAC40, par les leaders des syndicats, par les socialistes au pouvoir, par la droite lorsqu’elle l’ÃĐtait, par les journalistes aussi bien dans l’ÃĐditorial de leurs journaux que dans leurs articles de fond, par les reporters de radio, par les statisticiens les plus experts, par les professeurs d’ÃĐconomie ÃĐlevÃĐs à l’ÃĐducation nationale, enfin, de nos meilleures ÃĐcoles, ENA, HEC, haute fonction publique.

Tous se pavanent sur les avantages de la contrainte coercitive par le besoin obligatoire.

Les gens de gauche et mÊme de droite ignorent tous que le besoin n’est pas la demande.

Leur vision est limitÃĐ Ã  la partie visible des choses. L’histoire de Émilie dÃĐmontre qu’en ÃĐconomie, chaque acte entraÃŪne une part visible et une autre invisible. La partie visible est facilement dÃĐmontrable aux yeux de tous. ÂŦ L’incendie de la Clio gÃĐnÃĻre de l’activitÃĐ dans l’industrie automobile Âŧ, mais pour ceux qui s’y opposent, le ÂŦchÃīmage des ouvriers du constructeur de maison Âŧ n’est pas ÃĐvident à dÃĐmontrer, puisque aucun contrat ou mÊme dÃĐbut de construction a ÃĐtÃĐ rÃĐalisÃĐ.

Dans l’histoire de Émilie, il y a 2 rÃĻgles ÃĐconomiques de base à retenir.

1- Le besoin n’est pas la demande. Il n’est pas librement consenti.

2-En ÃĐconomie, il n’y a pas d’obligation de dÃĐpense qui n’entraÃŪne une perte ÃĐquivalente sur un autre secteur ÃĐconomique. 

Posted in ActualitÃĐ, Economie, MÃĐdia, Politique, Tribune libre0 Comments

Augmentez les salaires de 80%. DÃĻs la fin du mois.

Augmentez tous les salaires de 80%

Vous pensez à une hÃĐrÃĐsie, un slogan ou de la dÃĐmagogie, ou un mot d’autre d’extrÊme gauche?  Non c’est du libÃĐralisme. Compte tenu des critiques de cette doctrine, il est vrai que vous Êtes interloquÃĐs. En plus c’est possible dÃĻs maintenant. Ce n’est ni exagÃĐrÃĐ ni irrÃĐaliste. Augmenter tous les salaires NET de 80% est rÃĐalisable dÃĻs la fin de ce mois.

Un systÃĻme paternaliste dÃĐresponsabilisant perdure depuis 1941. La cotisation sur le salaire. En 1941, le rÃĐgime de Vichy a instaurÃĐ les premiÃĻres cotisations obligatoires. De 11,4% en 1941, elles sont arrivÃĐ Ã  environ 80% en 2013. Et ce n’est qu’une moyenne. Dans le BTP ou d’autres corporations, elles dÃĐpassent le double du salaire net. Elles ont pris 1% par an d’augmentation moyenne pendant 72 ans. Le multiplicateur de coÃŧt salarial est passÃĐ de 1,11 en 1941, sous le gouvernement Vichy, à 1,80 aujourd’hui. Ce systÃĻme inflationniste n’a aucune raison de perdurer. Il faut en prendre conscience pour le stopper. La solution c’est le salaire direct. Il responsable, là ou la cotisation est le summum de la dÃĐresponsabilisation.

Le tribut infligÃĐ au travail est ainsi occultÃĐ par les cotisations. Car toutes les cotisations, aussi bien « patronales » que « salariales » sont prÃĐlevÃĐes sur le coÃŧt ÃĐconomique du travail. Recevez maintenant votre salaire rÃĐel. On vous considÃĻre comme des enfants irresponsables. Incapables de comprendre une assurance sur la santÃĐ ou la retraite. On a dÃĐresponsabilisÃĐ une gÃĐnÃĐration complÃĻte depuis 72 ans. Un systÃĻme opaque en monopole, perdure et vous n’avez pas accÃĻs à ce que vous payez rÃĐellement.

RÃĐpondez simplement à cette question : quelle est la somme exacte que j’ai payÃĐ cette annÃĐe pour ma santÃĐ obligatoire en 2012? Pourtant vous pouvez rÃĐpondre à ce que vous avez payÃĐ pour votre mutuelle, votre assurance voiture. La transparence de ce que vous donnez n’existe pas.

L’employeur n’est ni un agent d’un organisme social, ni un percepteur, ni un salariÃĐ de l’ÃĐtat. Ce n’est pas son mÃĐtier de collecter pour vous les recettes des organismes sociaux. Vous Êtes des gens responsables, vous votez, mais on ne vous autorise pas à dÃĐcider de votre santÃĐ ou votre retraite. Il est temps que les chefs d’entreprises doivent demandent la rÃĐvision des procÃĐdures qui en font percepteurs pour le compte des Urssaf, Assedic, sÃĐcu et autres. Il est temps que la population prenne ses responsabilitÃĐs et assume la rÃĐalitÃĐ de ses dÃĐpenses sociales. L’employeur n’en sera que plus compÃĐtitif.

La vraie libertÃĐ sociale s’appelle le salaire direct. Il libÃĻre l’employeur de la bureaucratie et responsabilise l’individu.

ÂŦ ZÃĐro aides zÃĐro charges Âŧ pour l’entreprise , ÂŦ je suis responsable de mes intÃĐrÊts et assume mes responsabilitÃĐs Âŧ pour le salariÃĐ. Telle devrait Être une sociÃĐtÃĐ harmonieuse ou l’un ne se dÃĐcharge pas sur l’autre. Les chefs d’entreprises doivent demander la rÃĐvision des procÃĐdures qui les font percepteurs pour le compte des organismes sociaux, les salariÃĐs doivent demander à assumer leurs responsabilitÃĐ envers les organisme sociaux directement. Quand Hollande dÃĐcide le CICE, cela coÃŧtera à l’ÃĐtat 20 milliards et ne servira à rien, les 3 entreprises les plus bÃĐnÃĐficiaires du CICE seront EDF, GDF, Vinci, deux monopoles semi ÃĐtatiques et un monopole autoroutier. Le salaire direct aurait un impact immÃĐdiat sur la compÃĐtitivitÃĐ des entreprises sans rien changer à l’ÃĐconomie. Sauf son interprÃĐtation individuelle des coÃŧts.

Les cotisations, les taxes, les impÃīts sont ou sociaux, ou solidaires, ou de solidaritÃĐ ou verts, ou ÃĐcologiques par leurs nom, mais dans la rÃĐalitÃĐ ce ne sont que de vulgaires taxes et des prÃĐlÃĻvements obligatoires. La sÃĐcuritÃĐ sociale relÃĻve de ces mÊmes subterfuges de langage. Il faut en finir avec la croyance que parce que les cotisations ont dans leur nom ÂŦ social Âŧ sont du social. La sacralisation de la sÃĐcu est un contre sens. La sÃĐcu n’a jamais soignÃĐ personne, elle ne gÃĻre que des flux financiers de cotisants envers des prestataires de santÃĐ. C’est une assurance maladie, ni plus ni moins. Le systÃĻme qui se voudrait paternaliste pour ne pas Être transparent et ne pas montrer ses tares.

RÃĐpondez à la question : Quel est le montant que j’ai payÃĐ en 2012 de charges sociales obligatoire maladie ? Ou retraite? ou ChÃīmage? Vous Êtes incapables de le savoir. Dans le privÃĐ, le comptable, voir l’employeur peut dÃĐterminer assez prÃĐcisÃĐment. Dans la fonction publique, c’est un mistigri. La transparence n’est pas de mise.

Le salaire direct, c’est le salaire ultra transparent. Pour les salariÃĐs du privÃĐ, il ne devrait pas poser de problÃĻmes, le salaire augmentera de 80%. Pour les fonctionnaires, le salaire devrait lui augmenter de 150%. En effet les rÃĐgimes spÃĐciaux constituent une rÃĐmunÃĐration cachÃĐe importante, ils sont statutaires et diffÃĐrenciÃĐs en droits. Le coÃŧt actuel moyen supportÃĐ par l’ÃĐtat sur les bÃĐnÃĐficiaires de rÃĐgimes spÃĐciaux est de 150% du salaire net. C’est une moyenne, le dÃĐputÃĐ a une cotisation cachÃĐe de 300%. Son salaire devrait passer logiquement de 6700 à 26800₮ par mois.

Le salaire direct aurait un autre avantage. Le passage sans contraintes d’un poste à l’autre et des carriÃĻres riches et variÃĐes de diversitÃĐ ou de reclassement facilitÃĐs. Un passage de fonctionnaire à salariÃĐ ou indÃĐpendant ne poserait aucun problÃĻme aux employeurs et aux caisses de retraite. 

Le salaire direct permettrai une prise de conscience des rÃĐalitÃĐs. Vous passerez d’une analyse ÂŦla santÃĐ c’est gratuit Âŧ à ÂŦ la santÃĐ a un coÃŧt Âŧ.

Le jour oÃđ les entreprises verseront directement l’intÃĐgralitÃĐ du coÃŧt du travail à leurs employÃĐs, soit une augmentation de la fiche de paye de 80%, ceux-ci militeront nÃĐcessairement pour l’abrogation effective des monopoles sociaux qui nous ruinent tous.

TerminÃĐ le salaire brut, il n’y a plus qu’une ligne sur la feuille de paye. Le choc de simplification c’est le salaire direct.

Pour en savoir plus : http://www.insolent.fr/2013/07/le-choc-liberateur-du-salaire-direct.html

http://lequidampost.fr/cice-du-caviar-au-cochons-les-exoneres-de-cotisations-sociales-toucheront-le-jackpot/

http://lequidampost.fr/augmentez-les-salaires-de-80-des-la-fin-du-mois/

Posted in ActualitÃĐ, ClientÃĐlisme ÃĐtatique, Economie, MÃĐdia, Politique, SantÃĐ, Technologies, Tribune libre0 Comments

Trop d’impÃīt tue l’emploi. VÃĐrifiÃĐ depuis Henri IV

Si on peut soumettre les gens parfois à un taux d’imposition plus ÃĐlevÃĐ, on ne peut les forcer ni à travailler ni à investir. On ne peut non plus empÊcher les riches de placer leur argent ailleurs dans le monde. La rÃĐalitÃĐ, trop d’impÃīt tue le travail et fait fuir les riches.

ÂŦ Trop d’impÃīt tue l’impÃīt Âŧ. Ce principe est exact, empiriquement vÃĐrifiÃĐ, et connu depuis Henri IV.
Depuis cinq siÃĻcles les ÃĐconomistes divulguent cette vÃĐritÃĐ. C’est un fondement de base de l’ÃĐconomie.
Et pourtant, notre ÃĐlite, et notre population ne l’a pas intellectualisÃĐ.
ÂŦ Trop d’impÃīt tue l’impÃīt Âŧ, phrase bien souvent attribuÃĐe à l’ÃĐconomiste amÃĐricain Laffer, n’est pas de lui mais de BarthÃĐlÃĐmy de Laffemas. Laffer, lui, l’a thÃĐorisÃĐ avec une courbe, dite ÂŦ courbe de Laffer Âŧ.
Au XVIe siÃĻcle, l’ÃĐconomiste français et conseiller de Henri IV, BarthÃĐlÃĐmy de Laffemas, avait dÃĐjà constatÃĐ que plus on taxe les riches, moins ils paient d’impÃīts. C’est lui qui est l’auteur de la formule ÂŦ les hauts taux tuent les totaux Âŧ. BarthÃĐlÃĐmy de Laffemas avait constatÃĐ que le rendement des augmentations d’impÃīts ÃĐtait nÃĐgatif.
En 1844, ce fut au tour de Jules Dupuit, ingÃĐnieur et ÃĐconomiste français des ponts et chaussÃĐes, d’observer le mÊme phÃĐnomÃĻne. Sur la base d’un constat du prix d’un pÃĐage sur les ponts, il ÃĐcrira ÂŦ Si l’on augmente graduellement un impÃīt depuis 0 jusqu’au chiffre qui ÃĐquivaut à une prohibition, son produit commence par Être nul, puis croÃŪt insensiblement, atteint un maximum, dÃĐcroÃŪt ensuite successivement puis devient nul Âŧ. Il introduit une mÃĐthode pour gÃĐrer la pertinence de la construction de pont, Si le pÃĐage permettait de financer l’exploitation du pont, et rendre l’investissement est rentable.
Tony Blair, a relevÃĐ de 40 à 50 % le taux d’imposition des contribuables touchant un revenu annuel de 150 000 ÂĢ ou plus (environ 185 000₮). À la suite de cette initiative, qui devait rapporter 2,5 milliards ÂĢ à l’État, on a observÃĐ une chute impressionnante des recettes fiscales de 500 millions ÂĢ.
Ces chiffres ont semÃĐ la consternation en Angleterre. Cette mesure fut abandonnÃĐe.
À cet ÃĐgard, l’impÃīt de solidaritÃĐ sur la fortune (ISF), en vigueur en France, est instructif.Depuis les annÃĐes 1990, plusieurs dizaines de milliers de fortunes françaises se sont expatriÃĐes, privant ainsi le TrÃĐsor public de 12 à 15 milliards d’euros de recettes par an. En revanche, quand les taux ont ÃĐtÃĐ allÃĐgÃĐs et que 300 000 contribuables ont ÃĐtÃĐ exonÃĐrÃĐs, les recettes de l’ISF ont moins diminuÃĐ que prÃĐvu.
Les partis de gauche ont stigmatisÃĐ Sarkozy, l’accusant d’Être ÂŦ l’ami des riches Âŧ, maispreuves chiffrÃĐes à l’appui, il avait eu raison de les diminuer. AcculÃĐ d’accusation, et ÃĐlectoralisme des plus nombreux, il dut contraint par la pression mÃĐdiatique renoncer.
En France l’hyperfiscalitÃĐ sur les tabacs a favorisÃĐ l’explosion de la contrebande de cigarettes, une cigarette sur quatre vient de l’ÃĐtranger, et cette cigarette ne contribue plus à la ressource ÃĐtatique.
Dans le sens inverse, les baisses d’impÃīts augmentent la ressource.
Pendant les annÃĐes Reagan, l’ÃĐconomiste amÃĐricain Arthur Laffer s’est fait connaÃŪtre pour sa formule ÂŦ trop d’impÃīt tue l’impÃīt Âŧ.
Quand les baisses d’impÃīts promues par John F. Kennedy (de 93% à 70% en 1962), puis par Ronald Reagan (de 70 à 28% en 1982) dÃĐmontrent que ces mÃĐthodes ont augmentÃĐ les revenus du gouvernement fÃĐdÃĐral.
Vladimir Poutine au tournant du millÃĐnaire, a trouvÃĐ une improbable popularitÃĐ en instaurant une Flat Tax à 13% se substituant à un impÃīt progressif au taux marginal de 30%, doublant les recettes de l’impÃīt sur le revenu en 4 ans, et sÃĐcurisant les recettes d’un ÃĐtat auparavant incapable de payer auparavant les retraites.
En France la puissance publique a dÃŧ se rÃĐsoudre adopter la TVA à taux rÃĐduit sur les travaux à domicile pour endiguer le travail au noir.
Il existe une relation inverse entre les taux d’imposition ÃĐlevÃĐs et les entrÃĐes fiscales.
On entend dire rÃĐguliÃĻrement qu’il suffit de taxer les riches pour financer les projets de l’État. HÃĐlas cette thÃĐorie est fausse.
Le problÃĻme avec cette idÃĐe de gÃĐnie, c’est qu’elle ne fonctionne pas. L’expÃĐrience rÃĐcente du Royaume-Uni, laquelle s’ajoute à une longue liste d’expÃĐriences similaires, le confirme. C’est une rÃĐalitÃĐ ÃĐconomique prouvÃĐe par les faits.
Plusieurs presonnes sans le savoir appliquent à elles mÊme cette ÃĐquation. Nombreuses sont les personnes qui ont abandonnÃĐ un trajet par l’autoroute et passent par la nationale à cause d’un pÃĐage qui a trop augmentÃĐ.
Quand la classe politique prÃĐconise une hausse du fardeau fiscal, elle part de l’hypothÃĻse que pareille mesure sera sans effet sur le comportement des contribuables. Mais c’est mal connaitre la nature humaine.
Or, si on peut soumettre les gens à un taux d’imposition plus ÃĐlevÃĐ, on ne peut les forcer ni à travailler ni à investir. On ne peut non plus empÊcher les riches de placer leur argent ailleurs dans le monde. En pratique, trop d’impÃīt tue le travail et fait fuir les riches.
Nos dirigeants tirent-ils des leçons des enseignements de l’Histoire ? Évitent-ils de reproduire les erreurs du passÃĐ ? Pas du tout !
Ils continuent de nous servir de vieux clichÃĐs sans fondements ÃĐconomiques et de nier une rÃĐalitÃĐ connue depuis fort longtemps.
Pourquoi ? Tout simplement parce que faire la chasse aux riches est politiquement trÃĻs vendeur.
Comprenons-nous bien.
S’il faut maintenir le taux d’imposition maximal à un niveau raisonnable, ce n’est pas pour accorder un privilÃĻge aux riches. C’est pour encourager le travail et maximiser les entrÃĐes fiscales, et ainsi ÃĐpargner la classe moyenne. Il existe un seuil ou une limite technique à partir de laquelle, l’impÃīt ne rentre plus.
Pensez-y bien, si les riches se sauvent pour ÃĐviter un impÃīt confiscatoire, dans les poches de qui l’État prendra-t-il sinon dans celles de la classe moyenne ?

Posted in ActualitÃĐ, Economie, Politique, Tribune libre0 Comments


Espace rÃĐdacteur. Proposez votre article

Auteur

__