Archive | fÃĐvrier, 2013

La sÃĐcu ou la ruine programmÃĐe.

Soumise à la dictature des Syndicats, la sÃĐcu, qui avait dÃĻs le dÃĐpart le dÃĐficit inscrit dans les gÊnes, joue un rÃīle majeur dans la paupÃĐrisation du peuple français.

Comme un rituel, le fameux trou de la sÃĐcu revient chaque annÃĐe à la fin de l’ÃĐtÃĐ. Ces jours-ci, il apparaÃŪt que le fameux dÃĐficit devrait Être ramenÃĐ Ã  13,9 milliards d’euros en 2012, contre 18,2 milliards en 2011 et 23,9 milliards en 2010. Le pouvoir a l’audace de crier victoire pour 2012 alors que ce sont de simples promesses et que, mÊme en cas de rÃĐalisation, il s’agira toujours de dÃĐficit. La dÃĐrive financiÃĻre est permanente et croissante : en 2002 le dÃĐficit ÃĐtait de 3,50 milliards d’euros. La Cour des Comptes, thÃĐoriquement chargÃĐe de surveiller, a ÃĐcrit publiquement naguÃĻre qu’elle ne pouvait rien contrÃīler car il n’y avait pas de gestion.

Les remÃĻdes imaginÃĐs dans le nouveau plan sont de mÊme nature que dans les plans prÃĐcÃĐdents. On tape au hasard sur les laboratoires, sur les patients avec de moindres remboursements, sur les indemnitÃĐs d’arrÊts de travail ; les complÃĐmentaires santÃĐs sont appelÃĐes au secours. La course ÃĐperdue se reproduit chaque annÃĐe vers un ÃĐquilibre qui, par nature, n’existera jamais. Cela ressemble au travail du sapeur camembert qui comblait un trou avec de la terre enlevÃĐe ailleurs !

Pour ceux qui ont la mÃĐmoire courte, il faut rappeler qu’en 1996, la dette ÃĐtait telle que le pouvoir de l’ÃĐpoque imagina de la cacher sous le tapis en crÃĐant à cette fin une bureaucratie nouvelle la CADES. Elle devait amortir 134 milliards jusqu’en 2025 et deux impÃīts furent inventÃĐs dans ce but : la CSG et la CRDS. Comme ces impÃīts ne suffisent pas, cette CADES emprunte sur le marchÃĐ international pour combler davantage.

L’origine historique

Un rappel historique est nÃĐcessaire si l’on veut bien comprendre les raisons profondes de cette situation. C’est un gouvernement quasi communiste qui en 1946 crÃĐa la sÃĐcuritÃĐ sociale, alors que personne n’en avait besoin : les risques qu’elle prÃĐtendait couvrir ÃĐtaient, en effet, avant la derniÃĻre guerre trÃĻs bien assurÃĐs par des circuits privÃĐs. Le projet de nationaliser ces risques rentrait, en fait, dans l’objectif fondamental de communiser la France.

En 1960 et pour mieux ramasser les sous, les URSSAF furent crÃĐÃĐes. IndÃĐpendamment du sigle, en lui-mÊme significatif (!), ces organisations n’avaient pas d’existence lÃĐgale et n’en n’ont toujours pas à notre connaissance, ceci à l’image du parti communiste lui-mÊme.

Dans les gÃĻnes de l’organisation et dÃĻs le dÃĐbut, le dÃĐficit probable ÃĐtait inscrit. En effet, c’ÃĐtait et c’est toujours comme un gigantesque baquet oÃđ l’argent arrive de toutes parts et sans beaucoup d’efforts ; il en sort au hasard de l’humeur des politiciens et syndicalistes momentanÃĐment aux affaires, c’est-à-dire sans une vÃĐritable gestion. C’est pour cela qu’il est tout à fait faux d’utiliser des expressions comme : ÂŦ assurance-maladie Âŧ. Une vÃĐritable assurance implique une sÃĐrie de contrats : choix des clients, mesure du risque, primes, indemnitÃĐ en cas de sinistre, etc. Rien de tel avec la sÃĐcu. La preuve chiffrÃĐe de la ruine apparaÃŪt dans les tarifs des assurances maladie sur le marchÃĐ international ; les Français qui peuvent en bÃĐnÃĐficier pour des raisons diverses paient moins d’un tiers de ce qu’ils devraient verser à la sÃĐcu pour la prÃĐtendue assurance maladie dont ils sont arrivÃĐs à s’affranchir. Il est vrai que la sÃĐcu, pour sa dÃĐfense, pourrait faire valoir les charges d’assistance qu’elle supporte d’une façon tout à fait abusive en faveur d’un grand nombre d’ÃĐtrangers (CMU et AME) : mÊme avec cette correction, la diffÃĐrence reste flagrante. La tÃĐlÃĐvision France 3, pourtant soumise comme d’autres à la P.U.T. ou PensÃĐe Unique Totalitaire, a dit un jour : ÂŦ La SÃĐcu avait dÃĻs son dÃĐpart le dÃĐficit inscrit dans ses gÊnes Âŧ.

La paupÃĐrisation inÃĐvitable

Ainsi dÃĐcrite cette administration imposÃĐe au peuple français joue un rÃīle majeur dans la paupÃĐrisation de ce mÊme peuple français. Par ses dimensions titanesques aprÃĻs des extensions successives, elle absorbe une large part de l’activitÃĐ nationale ; le monstre, quels que soient les changements de statut depuis sa crÃĐation, reste ÃĐtroitement soumis à la dictature de syndicats dont la lÃĐgitimitÃĐ est plus que douteuse et qui en tirent profit. L’effet de ruine survient inÃĐvitablement par plusieurs canaux.

D’abord, les charges sociales sont meurtriÃĻres ; ajoutÃĐes aux impÃīts, elles expliquent largement la destruction permanente du tissu industriel avec le chÃīmage en consÃĐquence. Ensuite vient le caractÃĻre obligatoire du systÃĻme avec la tornade permanente des lois et rÃĻglements : des contrats libres sont toujours crÃĐateurs de richesse, car ils mettent en jeu la responsabilitÃĐ personnelle.

À signaler l’asservissement progressif de la mÃĐdecine au monstre ÃĐtatique : le systÃĻme comporte direction des prix, suppression des choix individuels, mise au pas des mÃĐdecins et de l’industrie pharmaceutique, dictature des syndicats.

Il faut ajouter la stÃĐrilisation d’immenses capitaux. De tous temps les hommes ÃĐpargnaient pour le jour oÃđ la maladie interviendrait et ces ÃĐpargnes contribuaient à la richesse gÃĐnÃĐrale. Quand la sÃĐcu fut rendue obligatoire, elle obligea tout le monde à cotiser dans son immense gouffre, ce qui fit disparaÃŪtre l’ÃĐpargne correspondante et la richesse future qu’elle devait gÃĐnÃĐrer, avec notamment le jeu fabuleux des intÃĐrÊts composÃĐs. Quelle est aujourd’hui la richesse manquante et quels sont les gigantesques capitaux qui ne sont pas nÃĐs ? Difficile à calculer. La quasi interdiction de la retraite par capitalisation a, aussi, privÃĐ l’ÃĐconomie de montants apprÃĐciable de capitaux que la capitalisation aurait mis en œuvre.

Pour la libÃĐration

La feuille de route qu’emprunterait un pouvoir ÂŦ libÃĐrateur Âŧ pour sortir du piÃĻge peut Être dÃĐfinie.

Il y aurait la libÃĐration de l’assurance-maladie avec la possibilitÃĐ de s’assurer sur le marchÃĐ international : cela devrait Être relativement facile puisque des directives europÃĐennes sont claires à ce sujet. Un ÃĐditorial de la revue d’information de la mutuelle du ministÃĻre de l’IntÃĐrieur a ÃĐcrit : ÂŦ L’application des directives europÃĐennes qui tend à faire jouer la libre concurrence va nous obliger, un jour ou l’autre, à briser le monopole de notre sÃĐcuritÃĐ sociale Âŧ. Sur le plan de la retraite il ouvrirait une large place à la retraite par capitalisation. Le problÃĻme des hÃīpitaux publics qui sont une source de perte est connu et devrait Être gÃĐrÃĐ. Également, il faudrait porter remÃĻde à l’assistance mÃĐdicale trÃĻs gÃĐnÃĐrale sous diverses formes en faveur d’ÃĐtrangers qui seraient mieux soignÃĐs en restant chez eux.

Mais il faudrait encore que ce pouvoir libÃĐrateur ait l’intelligence et la volontÃĐ de s’attaquer à certaines vaches sacrÃĐes et ce n’est pas gagnÃĐ d’avance.

 

Source:  Michel de Poncins

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Il ÃĐcrit un livre sur sa Mairie : un an de mise à pied pour le fonctionnaire!

Il est bel et bien interdit de critiquer l’administration quand on y travaille. JÃĐrÃīme Morin, 39 ans, fonctionnaire territorial à Pontault-Combault (Seine-et-Marne) entendait dÃĐnoncer avec humour les dÃĐrives de la fonction publique.

Il a ÃĐtÃĐ condamnÃĐ, le 6 fÃĐvrier dernier, pour avoir ÃĐcrit ÂŦ Abruti de fonctionnaire Âŧ, un recueil de chroniques sur son quotidien à la Mairie, publiÃĐ sous pseudonyme.

Le conseil disciplinaire de la Mairie avait proposÃĐ une mise à pied de dix-huit mois dont six mois avec sursis pour ÂŦ manquement à l’obligation de rÃĐserve Âŧ : le tribunal administratif a suivi ses recommandations.

JÃĐrÃīme Morin est à ce jour le fonctionnaire le plus lourdement sanctionnÃĐ de France pour avoir outrepassÃĐ son devoir de rÃĐserve ( Voir le cas AurÃĐlie Boullet, alias ZoÃĐ Shepard). Il se retrouve sans salaire et sans droit au travail avec l’interdiction de contracter un contrat dans le privÃĐ durant cette pÃĐriode.

L’administration marche sur la tÊte

ÂŦ Locaux : lieux de travail des fonctionnaires, toujours bien aÃĐrÃĐs grÃĒce à ceux qui brassent de l’air et à ceux qui le pompent Âŧ. Cette dÃĐfinition illustre bien l’esprit du livre de JÃĐrÃīme Morin alias Henri Rouant-Pleuret.

Dans ÂŦ Abruti de fonctionnaire Âŧ, cet ancien agent municipal de Pontault-Combault tÃĐmoigne de dix annÃĐes passÃĐes dans l’administration de la Ville.

Avant de rejoindre ÂŦ cette vÃĐnÃĐrable institution Âŧ, selon ses mots, JÃĐrÃīme Morin a travaillÃĐ dans le privÃĐ, ÂŦ avec acharnement Âŧ. ArrivÃĐ dans le public, il s’est retrouvÃĐ face à un systÃĻme de fonctionnement qu’il lui a fallu combattreâ€Ķ

Pour se protÃĐger, JÃĐrÃīme Morin a dÃŧ avancer masquÃĐ. Le narrateur de ses chroniques s’appelle Fabien et travaille à la Mairie de Poufoulah, au service environnement.

A Poufoulah, l’administration marche sur la tÊte. ÂŦ Les idÃĐes, ici, on oublie Âŧ dÃĐplore-t-il. La moindre initiative qui pourrait amener un surcroÃŪt de travail est rejetÃĐe.

ÂŦ Laisse-les polluer, ils votent ! Âŧ

Les ÂŦ ÃĐlus du peuple Âŧ ont d’autres chats à fouetter, d’ailleurs ils sont rarement à leur bureau. Mais ils ont toujours ÂŦ l’air sÃĐrieux et compÃĐtent Âŧ ironise-t-il, et sont systÃĐmatiquement rÃĐÃĐlus malgrÃĐ les tricheries et les magouilles.

Quand l’agent municipal arrive au bureau, il doit suivre tout un rituel. Il allume son ordinateur, prend sa tasse, sa cuillÃĻre, sa bouteille et sa bouilloire, direction les toilettes.

Une fois revenu à son poste, il lui prend une envie soudaine, il repart. De retour à son bureau, il constate qu’il a oubliÃĐ sa cuillÃĻre. Maintenant qu’il a tout, l’ordinateur fait des siennes.

Alors Fabien part faire sa ronde. Il voit une mÃĻre et sa fille en train de vider leur cendrier sur l’espace public. Les gens ne partagent pas l’amour pour la nature de Fabien. Il en parle à ses supÃĐrieurs qui lui rÃĐtorquent : ÂŦ Laisse-les polluer, ils votent ! Âŧ

Fabien est conscient de ne brasser que de l’air dans son travail, mais à chaque fin de mois, il remercie son employeur de le payer. ÂŦ Le tout c’est de rester à ta place (d’autruche), sinon tu vas te faire lyncher Âŧ lui a confiÃĐ un collÃĻgue à son arrivÃĐe à la Mairie.

Le promoteur immobilier amateur du Maire, c’est pas tes histoires en somme. Le logement gratuit et la voiture de fonction de la directrice des services techniques, pareil. Ses 200 ₮ mensuels de capsules à cafÃĐ que tu vas lui livrer à domicile, idemâ€Ķ

Dans la fonction publique, on a la sÃĐcuritÃĐ de l’emploi mais aussi du poste occupÃĐ. Si la hiÃĐrarchie ÃĐmet l’idÃĐe de te remplacer, le mot magique est  Âŧ tribunal administratif ÂŦ . ÂŦ  Quand tu sais des trucs, personne ne t’emmerde  Âŧ lui confie un collÃĻgue syndiquÃĐ.

Pour Être tranquille, se dire surmenÃĐ

En ce qui concerne les relations avec les chefs de service, il y a la CGT ! Ce ne sont pas tous des modÃĻles de sÃĐrieux. Certains profitent de leur situation pour se protÃĐger de la hiÃĐrarchie ou pour ÃĐchapper à leur travail dans lequel ÂŦ ils s’ennuient comme des rats Âŧ a entendu Fabien. En tout cas, ils sont bien trop nombreux et en cela desservent la cause.

Faire croire au surmenage, là est la clÃĐ de la tranquillitÃĐ. C’est toute une stratÃĐgie, un art ! Le tout est d’Être prÃĐvenu par mail des dÃĐplacements de sa supÃĐrieure afin d’anticiper une mine concentrÃĐe quand elle entre dans le bureau. ÂŦ Elle gagne deux à trois fois plus et en fait dix fois moins Âŧ tonne Fabien.

Les chefs, ÂŦ s’ils ont des bureaux individuels qui ferment à clÃĐ, c’est pour pouvoir faire la sieste tranquille Âŧ peut-on lire dans le dictionnaire de la  Âŧ dysfonction publique  Âŧ qui prÃĐcÃĻde ces chroniques.

Les employÃĐs se plaignent. Mais ÂŦ certains sont logÃĐs par la Ville, ils ont la sÃĐcuritÃĐ de l’emploi, dix semaines de congÃĐs par an, travaillent trÃĻs prÃĻs de chez eux et sont sÃĐcurisÃĐs avec le syndicat Âŧ constate Fabien. Moi je ne vois pas les choses de cette maniÃĻre : ÂŦ Je suis un employÃĐ qui se contente de ce qu’il a Âŧ.

Finalement, Fabien alias JÃĐrÃīme Morin sera mis au placard avant d’Être condamnÃĐ, dÃĐbut 2013, à 18 mois de mise à pied dont six mois avec sursis, la publication du rÃĐcit constituant un manquement à son obligation de rÃĐserve.

Il a ÃĐtÃĐ probablement reconnu par un employÃĐ de la Mairie. C’est Monique Delessard, Maire PS de Pontault-Combault et son troisiÃĻme adjoint qui avaient dÃĐposÃĐ plainte contre X en 2011 pour diffamation.

JÃĐrÃīme Morin constate que le systÃĻme a eu raison de lui, mais si nous regardons le bon cÃītÃĐ des choses, ÂŦ Abruti de fonctionnaire Âŧ a dÃĐjà ÃĐtÃĐ vendu à plus de 5 000 exemplairesâ€Ķ

Pierre Bergerault

 

Source le cri du contribuable

ÂŦ Abruti de fonctionnaire Âŧ de Henri Rouant-Pleuret, Les ÃĐditions du PanthÃĐon, novembre 2011, 304 pages – 20,28 ₮.

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Et si Maurice Taylor avait raison ?

Et si Maurice Taylor avait raison ?

130225

L’ÃĐtonnante publication de la correspondance entre le prÃĐsident
de la firme amÃĐricaine Titan et le ministre du prÃĐtendu Redressement industriel
fait rebondir le dossier de la dÃĐsertification ÃĐconomique des activitÃĐs de notre
pays.

D’excellents esprits s’inquiÃĻtent ou s’indignent de voir
disparaÃŪtre l’industrie française. Christian Saint-Etienne en a fait la trame
de son livre comme de sa confÃĐrence, plus radicale, du 19 fÃĐvrier.
Fait bien rÃĐel, et fort significatif : les usines de l’Hexagone ferment.
Les ouvriers français ne trouvent plus d’emploi dans leur pays. Des rÃĐgions
hier encore considÃĐrÃĐes comme bassins de production deviennent des ocÃĐans de
chÃīmage. Les politiciens passent, ils promettent des solutions. Ils ne les
trouvent pas.

En 2007 un candidat promit qu’on allait rÃĐhabiliter la valeur
travail. Il fut ÃĐlu p.de la r. Il fit quelques rÃĐformes. Mais rien ne fut
« rÃĐhabilitÃĐ ». Il ne fut pas rÃĐÃĐlu.

En 2011 un de ses rivaux publiait un livre oÃđ il lançait un mot
d’ordre subtil. Il se prÃĐoccupait de produire en France. Cette dÃĐrivation du
slogan communiste d’hier « produisons français » est demeurÃĐe à peine
perceptible au regard des journalistes. Formule du PCF naguÃĻre, rhÃĐtorique FN
dÃĐsormais. « C’ÃĐtait, aurait ÃĐcrit Paul
Morand, un jeune homme d’autrefois, c’est-à-dire à peu prÃĻs une jeune
fille d’aujourd’hui »
. Tout passe, tout
casse. Et tout lasse.

Ainsi donc malgrÃĐ son mÃĐritoire essai l’agrÃĐgÃĐ d’histoire
François Bayrou assista d’abord à l’annexion de son programme puis à
l’effritement de son ÃĐlectorat. L’effort n’a pas plus ÃĐtÃĐ rÃĐcompensÃĐ que le
travail n’avait ÃĐtÃĐ rÃĐhabilitÃĐ.

En 2012, en effet, ça se gÃĒte. En 1945 on avait fait du
stalinien Marcel Paul un ministre de la Production industrielle. Cette fois on
bombarde un avocat snobinard de SaÃīne-et-Loire au « redressement »
industriel. Dossier aprÃĻs dossier, son incompÃĐtence ÃĐclate. Qu’importe, il est
prÃĐsentÃĐ comme une sorte de chouchou, d’enfant terrible de la gauche pure et
dure. On l’encourage un peu partout, malgrÃĐ les dÃĐmentis du Premier ministre
Ayrault, cavalier sans assiette incapable de tenir sa monture.

Dans son ÃĐchange de missives avec Maurice Taylor, il commet
quatre fautes :

1° la premiÃĻre consiste à laisser diffuser une lettre dont il
croit qu’elle va mettre l’opinion de son cÃītÃĐ, mais qui n’ÃĐtait aucune destinÃĐe
à une circulation publique

2° la seconde consiste à rÃĐpondre à ce qu’il considÃĻre lui-mÊme
comme des propos extrÃĐmistes et provocateurs. Le propre de ce genre de
situation est qu’il ne faut prÃĐcisÃĐment jamais tomber dans ce piÃĻge.

3° il menace. En toutes circonstances, cette attitude dÃĐnote
une faiblesse. Ou bien on prend effectivement des mesures hostiles, ou bien on
se tait. Mais bien plus ces mesures dont on agite faussement la perspective, – ou bien elles correspondent à
un devoir de contrÃīle des autoritÃĐs françaises dans l’intÃĐrÊt des
consommateurs, et alors inutile d’en brandir l’hypothÃĻse, il faut agir – ou bien elles contredisent les
accords du Gatt d’hier, devenu OMC, laquelle est actuellement dirigÃĐe… par un socialiste
français M. Pascal Lamy.

4° La plus grave est de s’enferrer dans une position intenable,
et anti ÃĐconomique. Il cite le nom d’un officier de Louis XVI devenu l’enseigne
d’un grand magasin, il invoque les liens historiques entre deux pays, là oÃđ il
implore en dÃĐfinitive un investisseur privÃĐ ÃĐtranger.

Or, à relire à deux fois la lettre de Maurice Taylor,
factuellement, on ne voit pas, en dehors du style, ce qu’elle contiendrait de
faux.

Il ne se trompe que sur un point, en qualifiant de
« fou » un syndicat qui n’a jamais cessÃĐ depuis 1947 de mÃĐriter tout
simplement l’appellation de communiste.

Si on ne voulait pas d’un discours rÃĐaliste typiquement
amÃĐricain, et de sa façon peu diplomatique, si peu politicienne de dire la
vÃĐritÃĐ, il ne fallait pas aller chercher Titan, il ne fallait pas bercer de
cette illusion les ouvriers de l’usine Goodyear.

Le 5 fÃĐvrier encore Les Échos nous informaient trÃĻs
sÃĐrieusement que : « La CGT demande au groupe Titan de reprendre
les pneus agricoles »
, etc.

Dans l’univers de Montebourg on n’aime pas entendre dire que

deux et deux font quatre et que la terre est à peu prÃĻs ronde. On juge cela
grossier et dÃĐprimant. On prÃĐfÃĻre encore recevoir les encouragements de
MÃĐlenchon qui rend Jean-Marc Ayrault responsable des erreurs rÃĐpÃĐtÃĐes du
camarade Montebourg « cet AmÃĐricain est un rustre arrogant. Il s’adresse
à la France comme un gringo aux latino-amÃĐricains. D’oÃđ lui vient cette
insolence ? C’est ÃĐvident, il a vu comment il a baissÃĐ les yeux devant
Mittal. Ayrault a donnÃĐ un signal aux patrons et à la finance mondiale :
en France, ils sont les rois ! à ce niveau de gravitÃĐ, c’est au Premier
ministre de monter en ligne. Son silence est consternant. »

Avec de tels raisonnements on comprend M.
Taylor : un syndicat fou, un gouvernement incapable, une gauche en dÃĐlire.
Pourquoi un industriel amÃĐricain investirait-il dans un pays pareil ? « Posez la question, dit-il à propos de Montebourg, à cet imbÃĐcile ».

sources: http://www.insolent.fr/ 

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La sÃĐcuritÃĐ sociale est elle un monopole? Chapitre1

Une caisse unique à adhÃĐsion forcÃĐe prÃĐsente tous les inconvÃĐnients d’un monopole.

Les syndicats partie prenante dans la gestion des caisses de l’assurance maladie nous ont engagÃĐ depuis des annÃĐes sur une route contradictoire entre les politiques sociales menÃĐes à l’ÃĐchelle nationale et les politiques menÃĐes à l’ÃĐchelle communautaire, leurs discours non alarmistes et non anticipateurs sont coupables. Leur silence actuel en pleine connaissance de cause l’est encore plus.

go-secu
L’affaire est grave ! On vous prend pour des incapables de comprendre et on vous ment volontairement. Si vous Êtes aujourd’hui tenus dans l’ignorance et dans le manque de transparence, c’est que les reprÃĐsentants de l’ÃĐtat et les syndicats ouvriers et patronaux Français nous ont conduit dans une impasse..
C’est que le dÃĐcret europÃĐen risque de poser à long terme le problÃĻme de la survie du systÃĻme, sachant que le financement de l’assurance-maladie repose à 59% sur les cotisations patronales et salariales, ce systÃĻme français qui est fondÃĐ sur la rÃĐpartition est remis en cause. Plus tard vous le saurez, plus dure sera la chute. Mais ils ne seront plus là pour assumer.
Comme je l’ai dÃĐja remarquÃĐ, dÃĻs que l’on explique à un Français qu’il est lÃĐgal de pouvoir partir de la sÃĐcuritÃĐ sociale, sa premiÃĻre rÃĐaction est le doute et la moquerie. La certitude du monopole de la sÃĐcu est encrÃĐ tellement fort dans l’esprit des Français qu’ils ont du mal à le croire. Et pourtant ce n’est que la vÃĐritÃĐ.
Les gens de gauche, n’acceptent pas cette critique et cette contradiction. Cet article avant de sortir a du subir une censure honteuse rÃĐcurente des modÃĐrateurs en sur-nombre d’Agoravox. Notez leur ostracisme et leur esprit sectaire de la contradiction. Une forme de totalitarisme de la pensÃĐe unique.
Beaucoup de Français ont du mal a dissocier la solidaritÃĐ (URSAFF) de la sÃĐcuritÃĐ sociale (assurance maladie et retraite).
Cette confusion vient de la feuille de paye Française illisible. La complexification sert souvent a cacher des vÃĐritÃĐs.
Afin de parvenir à un marchÃĐ unique dans le domaine de la protection sociale, ont ÃĐtÃĐ signÃĐes 3 directives europÃĐennes, abrogeant de fait le monopole de la SÃĐcuritÃĐ sociale, toutes branches confondues.
Il ressort de ces textes officiels que les Français peuvent s’assurer librement, pour tous les risques relatifs à la maladie, la vieillesse, les accidents du travail et le chÃīmage auprÃĻs de la SÃĐcuritÃĐ sociale ou d’une sociÃĐtÃĐ d’assurance ou d’une institution de prÃĐvoyance ou d’une mutuelle en France ou dans la CEE.
La SÃĐcuritÃĐ sociale française entretient volontairement la confusion entre le « rÃĐgime de sÃĐcuritÃĐ sociale » (la lÃĐgislation) et les organismes habilitÃĐs (caisses, mutuelles, assurances privÃĐes, etc.) avec la bÃĐnÃĐdiction des gouvernants depuis 1945 qui ne souhaitent pas montrer qu’ils nous ont enfermÃĐ dans une pyramide de Ponzi.
La sÃĐcuritÃĐ sociale a ÃĐtÃĐ instaurÃĐe administrativement en octobre 1945, pour remplacer les assurances sociales privÃĐes qui existaient auparavant. ÃĐtendue progressivement à presque toute la population, elle n’a jamais ÃĐtÃĐ confirmÃĐe par le suffrage universel
Le 17 fÃĐvrier 1986 est signÃĐ l’Acte Unique EuropÃĐen, dont le principal objectif est la crÃĐation, le 1er janvier 1993, d’un marchÃĐ unique dans lequel la libre circulation des personnes,des biens, des services et des capitaux est assurÃĐe.
Dans le libre marchÃĐ, il est impensable d’obliger un EuropÃĐen venant travailler en France à rÃĐsilier ses assurances privÃĐes (ou abandonner sa caisse de retraite) pour cotiser au « systÃĻme » français.
Afin de parvenir à un marchÃĐ unique dans le domaine de la protection sociale, ont ÃĐtÃĐ signÃĐes 3 directives europÃĐennes, abrogeant de fait le monopole de la SÃĐcuritÃĐ sociale, toutes branches confondues :
92/49/CEE (assurance directe autre que l’assurance sur la vie)
92/50/CEE (procÃĐdures de passation des marchÃĐs publics de services ; cette directive a ÃĐtÃĐ subrogÃĐe dans un ensemble de directives plus importantes et plus gÃĐnÃĐrales)
92/96/CEE (assurance directe sur la vie)
Il ressort de ces textes que les Français peuvent s‘assurer librement, pour tous les risques relatifs à la maladie, la vieillesse, les accidents du travail et le chÃīmage auprÃĻs de la SÃĐcuritÃĐ sociale ou d’une sociÃĐtÃĐ d’assurance ou d’une institution de prÃĐvoyance ou d’une mutuelle en France ou dans la CEE.
C’est en application de la directive 92/49/CEE qu’en Allemagne les caisses publiques d’assurance-maladie sont en concurrence depuis janvier 1996. Depuis, de nombreux indÃĐpendants ont quittÃĐs la sÃĐcuritÃĐ sociale traditionnelle.
La France a transposÃĐ les directives europÃĐennes 92/49/CEE, 92/50/CEE et 92/96/CEE par les lois du 4 Janvier 1994 et les lois du 8 AoÃŧt 1994 concernant les lois relatives aux Assurances de PrÃĐvoyance et de santÃĐ, mais elle n’a transposÃĐ les directives europÃĐennes relatives au code des mutuelles que dans la loi du 17 Juillet 2001 ratifiant l’ordonnance n°2001-350 du 19 Avril 2001.
En 2006 un communiquÃĐ fondamental de la CEE, confirme la fin des monopoles et l’obligation faite aux États membres de respecter la libre prestation de services dans le cadre de la sÃĐcuritÃĐ socialeâ€Ķ..
Et le communiquÃĐ va plus loin encore, en confirmant que les caisses sociales françaises fonctionnent dans la plus totale illÃĐgalitÃĐ pour avoir ÃĐtÃĐs instaurÃĐs sans concurrence.
L’arret ARRET WATTS C 372 / 04 DU 16 MAI 2006 met fin à toute ambiguitÃĐ pour ceux qui auraient des soutes.
La lecture de l’article 94 ÃĐcrit ceci :
ÂŦ  À cet ÃĐgard, il convient de rappeler que, selon une jurisprudence bien ÃĐtablie, 
l’article 49 CE s’oppose à l’application de toute rÃĐglementation nationale ayant 
pour effet de rendre la prestation de services entre États membres plus difficile que 
la prestation de services purement interne à un État membre. Âŧ 
Pour faire clair, depuis le 19 avril 2001, le Code de l’assurance, le Code de la SÃĐcuritÃĐ Sociale et le code de la MutualitÃĐ autorisent les sociÃĐtÃĐs d’assurance, les institutions de prÃĐvoyance et les mutuelles à pratiquer les opÃĐrations d’assurance ÂŦ branche entiÃĻre Âŧ, c’est a dire Être en concurrence avec la sÃĐcu, et personne ne peut s’y opposer. C’est lÃĐgal.
L’ÃĐtat Français se doit de respecter les dispositions du droit communautaire. Ainsi, une sÃĐcuritÃĐ sociale monopolistique constituerait un obstacle à la libre circulation des services sur le territoire de l’Union.
Le mot  » SÃĐcuritÃĐ Sociale  » est un terme connotÃĐ historiquement, et malheureusement idÃĐologiquement ce qui provoque des dÃĐbats trop passionnÃĐs Le vrai mot qui colle à la rÃĐalitÃĐ est « assurance maladie » et « assurance retraite ».
Depuis l’arrÊt du Conseil d’État, les organismes de SÃĐcuritÃĐ sociale ont le statut d’organismes de droit privÃĐ chargÃĐs d’une mission de service public.
Les diffÃĐrents risques de la sÃĐcuritÃĐ sociale assurÃĐs sont la maladie, la famille, la retraite, les accidents du travail et maladies professionnelles.
Les caisses de sÃĐcu actuelles sont spÃĐcialisÃĐes, le rÃĐgime gÃĐnÃĐral (CNAM, CNAV),le rÃĐgime agricole (MSA), le rÃĐgime des indÃĐpendants (RSI), et les rÃĐgimes spÃĐciaux liste bas de page (1*)
Comme les caisses actuelles de sÃĐcuritÃĐ sociale sont de droit privÃĐ. En droit communautaire, elles sont dans le domaine concurrentiel. A ce titre, la sÃĐcuritÃĐ sociale classique peut aussi faire faillite.
A ce jour, elles sont à l’ÃĐtat de statut quo, et aucune d’entre elle n’est allÃĐe transversalement sur le terrain de l’autre. Aucune n’a montrÃĐ une volontÃĐ d’entrer en concurrence. Aujourd’hui seul le rÃĐgime des ÃĐtudiants est en situation de concurrence, instaurÃĐ plus tard que les autres caisses.
L’ÃĐtat, les syndicats ont phagocytÃĐ les centres de dÃĐcision de ces derniÃĻres, pour que chacune prÃĐserve son monopole de fait. Le RSI aurait parfaitement le droit de prendre en charge un assurÃĐ social actuellement pris par le rÃĐgime gÃĐnÃĐral comme l’inverse.
Aucune sÃĐcu actuellement n’a essayÃĐ de prendre des parts de marchÃĐ Ã  l’ÃĐtranger, ni essayÃĐ Ã  date de modifier le systÃĻme en place.
L’affiliation à un rÃĐgime de soins de santÃĐ est certes obligatoire, mais sans aucune obligation de passer par le monopole des caisses professionnelles traditionnelles qui vous sont prÃĐsentÃĐes. Et ça c’est une INFORMATION MAJEURE NON RELAYEE PAR NOS MEDIAS.
L’affiliation à un rÃĐgime de retraite est obligatoire, mais le rÃĐgime par rÃĐpartition n’est absolument pas obligatoire.
La jurisprudence europÃĐenne confirme que la CSG, n’est pas un impÃīt mais une cotisation des sÃĐcuritÃĐs sociales classiques affiliÃĐes de l’ÃĐtat. La CSG n’est due que par ceux qui sont à quelque titre que ce soit, d’un rÃĐgime affiliÃĐ français d’assurance maladie.
Ceux qui ont un rÃĐgime privÃĐ autre de SS sont dispensÃĐs de prÃĐlÃĻvement de CSG sur les revenus. (comme les frontaliers).
Les caisses de sÃĐcuritÃĐs sociales actuelles sont sous le rÃĐgime de la concurrence, par le droit EuropÃĐen pour la santÃĐ comme pour la retraite.
Le rÃĐgime gÃĐnÃĐral n’a de gÃĐnÃĐral que le nom. C’est une caisse de salariÃĐs, considÃĐrÃĐ comme une caisse professionnelle parmi les autres et comme les autres soumise au droit de la concurrence.
Lorsque que vous partez de la sÃĐcuritÃĐ sociale, vous devez justifier d’une autre assurance maladie et d’une cotisation à une assurance retraite. La jurisprudence considÃĻre que l’assurance vie par capitalisation est une assurance retraite. Vous ne dÃĐpendrez plus des organismes affiliÃĐs à l’ÃĐtat. Tout simplement. Il vous restera à charge l’URSAFF, qui sert à payer la CAF et la solidaritÃĐ.
Partir c’est ÂŦ dÃĐranger un monopole Âŧ. N’oublions pas que la sÃĐcu c’est un budget de180 milliards d’Euros. Si nous partons en masse le systÃĻme doit se remettre en cause ou s’ÃĐcroule. Ce qui est inquiÃĐtant, c’est cette volontÃĐ de cacher et remettre toujours à demain la divulgation de la vÃĐritÃĐ.
En France le nombre qui a quittÃĐ l’assurance maladie classique est compris entre 5 et 10 000 personnes.
Ces assurances sont dites au 1er euro.
Actuellement 3 sociÃĐtÃĐs privÃĐes ont demandÃĐ un agrÃĐment officiel et sont capables d’assurer hors sÃĐcu les français.
Une Danoise : IHI, une Luxembourgeoise : DKV et une Anglaise :AMARIZ.
Des contrats français existent dit aux « non assujettis »Â : April, Solly Azar, Alptis, ACF etc….
Autant vous le dire de suite, si vous Êtes fonctionnaire, vous ne pourrez pas partir de vos caisses de santÃĐ et de retraite. C’est l’ÃĐtat employeur qui dÃĐcide pour vous. Pour l’instant cette situation ne c’est pas prÃĐsentÃĐ. Les rÃĐgimes spÃĐciaux sont alimentÃĐs en direct par l’ÃĐtat. Compte tenu des avantages inhÃĐrents, vous auriez certainement tord de quitter cette situation.
Si vous Êtes salariÃĐ, c’est l’employeur qui dÃĐcide pour vous. Compte tenu du contexte, il sera rare de trouver un employeur a se dÃĐsengager pour vous, et gÃĐrer de maniÃĻre diffÃĐrenciÃĐ un salariÃĐ. Vous avez peu de possibilitÃĐ de changement pour l’instant.
Par contre si vous Êtes indÃĐpendant ou TNS (travailleur non salariÃĐ), vous avez dans le bilan, les comptes de l’ensemble de la cotisation maladie et retraite avec vous. Ces cotisations sont actuellement calculÃĐes en pourcentage de vos revenus. Passer au privÃĐ vous fera passer d’un prÃĐlÃĻvement au pourcentage à un prÃĐlÃĻvement fixe. Pour une cotisation complÃĻte entre 250 et 400₮ par mois (moyenne non contractuelle), vous serez assurÃĐ Ã  l’identique de la sÃĐcu pour la partie santÃĐ-hospitalisation, il vous restera a prendre une assurance vie par capitalisation pour la retraite.
Vous recevrez une carte verte de sÃĐcu classique. Les 3 sociÃĐtÃĐs ÃĐtrangÃĻres sont agrÃĐÃĐes et remboursent au minimum à l’identique que la CNAM, la MSA ou le RSI. Elles disposent d’un choix plus large et vous pouvez complÃĐter chez eux ou une autre complÃĐmentaire la partie non habituellement remboursÃĐe.
Le calcul semble intÃĐressant, Les cadres et profession libÃĐrales sembles avoir avantage à faire jouer la concurrence. Vous passerez d’une cotisation au pourcentage à une cotisation fixe ce qui facilite les prÃĐvisionnels et la compÃĐtitivitÃĐ. Les sommes ÃĐconomisÃĐes pourraient Être considÃĐrables.
Si le rÃĐgime de santÃĐ peut absorber en thÃĐorie le concurrence, le rÃĐgime de retraite par la rÃĐpartition, implique des rÃĐsultantes qui amÃĻnent des questions. La retraite des anciens ne sera plus financÃĐe si tous les individus partent vers une retraite par capitalisation.
C’est une rÃĐalitÃĐ d’une information que nos concitoyens n’ont pas encore absorbÃĐ. L’ÃĐlite française, par son silence semble particuliÃĻrement coupable. Les syndicats gestionnaires des caisses ont une lourde culpabilitÃĐ de ne pas vous informer par omission volontaire.
Ce schÃĐma donne raison à ceux qui expliquent que la rÃĐpartition est une pyramide de Ponzy. C’est au moment ou la base rÃĐclame son du et que les rentrÃĐes sont moindres que la pyramide s’ÃĐcroule.
Si la population se met à choisir la retraite par capitalisation, les dÃĐgÃĒts sur la retraite par rÃĐpartition pourraient Être considÃĐrables. 
Les promoteurs sont ces politiciens de gauche comme de droite, ces syndicalistes gestionnaires qui ont cachÃĐ cette rÃĐalitÃĐ et laissÃĐ sciemment se monter la pyramide. 
Le mÃĐdecin Claude Reichman a quittÃĐ la SS en 1994 à la tÊte d’une fronde d’opposition au monopole de la SÃĐcu. Avec une poignÃĐe d’irrÃĐductibles gaulois, devant la puissance publique il a alignÃĐ plusieurs procÃĻs et aujourd’hui c’est confirmÃĐ, le monopole n’est plus.
Les plus importants procÃĻs, il les a gagnÃĐs avec son association.
Les assurances maladie actuelles exercent aujourd’hui leurs activitÃĐs en crÃĐant dans l’esprit des clients une confusion avec l’exercice d’une fonction publique. 
Les prestations obligatoires d’une assurance maladie doivent comprendre au moins :
-Les cas d’ÃĐtat morbide :
-Les soins de praticiens de mÃĐdecine gÃĐnÃĐrale, y compris les visites à domicile ;
-les soins de spÃĐcialistes donnÃĐs dans des hÃīpitaux à des personnes hospitalisÃĐes ou non hospitalisÃĐes et les soins de spÃĐcialistes qui peuvent Être donnÃĐs hors des hÃīpitaux ;
-La fourniture des produits pharmaceutiques essentiels sur ordonnance d’un mÃĐdecin ou d’un autre praticien qualifiÃĐ.
-L’hospitalisation lorsqu’elle est nÃĐcessaire ;
-En cas de grossesse, d’accouchement et de leurs suites :
-Les soins prÃĐnatals, les soins pendant l’accouchement et les soins postnatals, donnÃĐs soit par un mÃĐdecin, soit par une sage-femme diplÃīmÃĐe ;
-L’hospitalisation lorsqu’elle est nÃĐcessaire.
-Ne jamais vous exclure aprÃĻs l’apparition d’un symptÃīme ou maladie lorsque vous Êtes assurÃĐ.
N’importe quelle mutuelle ou assurance privÃĐe est à mÊme de gÃĐrer le risque, comme l’assurance maladie classique.
Dans de nombreux pays les taux de remboursements des assurances privÃĐs sont meilleurs que dans le notre . En France le taux de remboursement est de 54%, en Allemagne 65%, en SuÃĻde de 71% et en Angleterre 90%. Non seulement notre assurance santÃĐ collective est l’une de celle qui rembourse le moins, mais en plus c’est la plus chÃĻre d’Europe.
Les mauvais remboursements de nos organismes de sÃĐcu actuels obligent nos concitoyen à prendre systÃĐmatiquement une mutuelle complÃĐmentaire. qui augmentent le coÃŧt par personne.
Toutes les mutuelles, toutes les assurances Françaises sont parfaitement informÃĐes qu’elles peuvent se substituer aux caisses maladie affiliÃĐes de l’ÃĐtat Français.
Gageons qu’avec l’affluence grandissante, ces assurances ÃĐtrangÃĻres prennent pied en France ou qu’une assurance ou une mutuelle Française face rÃĐellement son mÃĐtier. Assurer les clients qui ne veulent plus de l’assurance maladie affiliÃĐe à l’ÃĐtat.
Le systÃĻme français de retraite est un systÃĻme par rÃĐpartition. Ce systÃĻme repose sur le fait que l’on cotise pour les autres et non pour soi.
Ce systÃĻme repose sur une forme de chaÃŪne « pyramidale », qui peut Être assimilÃĐe au systÃĻme Ponzi, oÃđ les personnes ayant cotisÃĐ, se sentent flouÃĐes et « escroquÃĐes », puisque ces sommes liÃĐes aux cotisations sont immÃĐdiatement  » dÃĐtruites » par le systÃĻme. 
Dans toutes les chaÃŪnes pyramidales, ceux qui souffrent le plus sont ceux qui ont ÃĐtÃĐs les derniers à rentrer. Les nouvelles gÃĐnÃĐrations sont particuliÃĻrement exposÃĐes à l’inconsistance de ce systÃĻme.
Le droit communautaire oblige maintenant la SÃĐcuritÃĐ sociale, à adopter les rÃĻgles du Droit commun ou Droit naturel, un droit basÃĐ sur l’acceptation de la libre concurrence, antagoniste du systÃĻme par rÃĐpartition.
Le principe d’un libre choix de des opÃĐrateurs ou organismes de protection sociale et de retraite ÃĐtant du ressort de l’individu.
Pour quitter la sÃĐcu il faut Être certainement ÃĐpaulÃĐ. Le mieux si vous voulez le faire, c’est de faire partie d’un groupe comme l’association de Claude Reichman pour professions libÃĐrales ou la ConfÃĐdÃĐration Nationale des Entrepreneurs si vous Êtes entrepreneur.
Ces gens sont rodÃĐs à la sortie de la sÃĐcu, leurs avocats acquis à la cause de la libertÃĐ de choix de son opÃĐrateur santÃĐ sont une aide en cas de litige ou incomprÃĐhension.
(1*)Liste des rÃĐgimes spÃĐciaux : Banque de France, Caisses dÃĐpartementales de retraite des dÃĐpartements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, Chambres de commerce et d’industrie de Colmar, de Strasbourg, de Toulon, de la Moselle, Chemins de fer secondaires d’intÃĐrÊt gÃĐnÃĐral et des chemins de fer d’intÃĐrÊt local et de tramways, Clercs et employÃĐs de notaires, CollectivitÃĐs locales, ComÃĐdie française, Fonctionnaires civils et militaires de l’État, Imprimerie Nationale, Industries ÃĐlectriques et gaziÃĻres, Ouvriers des ÃĐtablissements industriels de l’État, Marins, Mineurs, Port autonome de Strasbourg, RÃĐgie autonome des transports parisiens, RÃĐgimes de retraite de diverses communes et de divers ÃĐtablissements publics des dÃĐpartements du Bas-Rhin, Haut-Rhin et de la Moselle, SociÃĐtÃĐ d’exploitation industrielle des tabacs et allumettes (SEITA), SociÃĐtÃĐ nationale des chemins de fer (SNCF), ThÃĐÃĒtre national de l’OpÃĐra de Paris.
(2*)Ce texte vous informe de la lÃĐgislation europÃĐenne et de la libertÃĐ de choix de son assurance maladie. Il n’est pas une incitation a sortir de la sÃĐcu.
Quelques sources :

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PrÃĐvisions de croissance : ce que va nous coÃŧter l’entÊtement de Hollande

A force de vouloir tout faire, il ne se passe rien. Et pourtant, c’est le credo de François Hollande. MalgrÃĐ les mauvaises prÃĐvisions : le gouvernement maintient ses objectifs de croissance et de baisse du chÃīmage. Le dÃĐficit, lui, sera rÃĐduit l’annÃĐe prochaine aux fameux 3% du PIB espÃĐrÃĐs. Un mÃĐlange bancal qui emmÃĻne la France droit dans le mur.

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Le PrÃĐsident de la RÃĐpublique a, lors de sa visite du 23 fÃĐvrier au Salon de l’agriculture, pris acte des nouvelles prÃĐvisions de croissance et de dÃĐficit pour 2013. Il a cependant maintenu les objectifs qu’il avait fixÃĐs à l’automne dernier. Dans la confÃĐrence de presse qu’il a faite, il a alors dÃĐclarÃĐ : ÂŦ La trajectoire est bien celle d’arriver à un ÃĐquilibre des finances publiques à la fin du quinquennat (â€Ķ) Pour y parvenir, il n’est pas besoin d’ajouter de l’austÃĐritÃĐ en 2013 simplement tenir nos engagements Âŧ. Puis, revenant sur le propos : ÂŦ Mais nous avons à donner des gages de sÃĐrieux budgÃĐtaire en 2014 et notamment des ÃĐconomies qui devront Être faites dans tous les budgets, de l’État, des collectivitÃĐs locales de la sÃĐcuritÃĐ sociale pour que nous puissions continuer à rÃĐduire nos dÃĐficits publics Âŧ. Il a aussi maintenu son objectif d’inverser la courbe du chÃīmage, en d’autres termes d’arrÊter la montÃĐe continue que nous connaissons et de commencer un mouvement de rÃĐduction, dÃĻs 2014 : ÂŦ 2013 sera marquÃĐe par une progression du chÃīmage. En 2014 nous serons sur une reprise.  À partir de là, nous pouvons commencer à crÃĐer de l’emploi Âŧ. Tout montre que le PrÃĐsident et le gouvernement  entendent continuer la mÊme politique, et ce en dÃĐpit d’une ÃĐvolution de la situation toujours plus dÃĐfavorable, mais qui ÃĐtait prÃĐvisible (et avait ÃĐtÃĐ prÃĐvu) depuis la rentrÃĐe 2013.

La persistance dans l’adversitÃĐ est une qualitÃĐ. Elle est importante pour tout responsable. L’obstination peut mÊme Être en temps de crise une grande qualitÃĐ. Mais l’entÊtement infantile, celui qui vous fait vous crisper sur un objectif que vous savez inatteignable mais qui n’en est que plus dÃĐsirÃĐ, qui vous fait perdre toute mesure et tout sens des rÃĐalitÃĐs, est l’un des pires dÃĐfauts que l’on puisse imaginer chez un gouvernant. François Hollande se veut persistant ; hÃĐlas, il n’est qu’entÊtÃĐ.

Les prÃĐvisions de croissance, qui dÃĐterminent largement la trajectoire de rÃĐduction des dÃĐficits et de la dette, ÃĐtaient connues dÃĻs le mois de septembre. Aux 0,8% de croissance qui, à l’ÃĐpoque, constituaient le credo du gouvernement et de ses reprÃĐsentants, les ÃĐconomistes pouvaient dÃĐjà rÃĐtorquer des chiffres bien plus faibles, compris en 0 et -0,5%. La raison en ÃĐtait, et en est toujours, fort simple. Pour rÃĐduire le dÃĐficit au-dessous de la valeur de la croissance nominale, ce qui est la condition d’une rÃĐduction du poids de la dette en pourcentage du PIB, un gouvernement peut augmenter les impÃīts ou diminuer les dÃĐpenses ; le gouvernement français a choisi de faire les deux. Or, ces deux politiques ont un impact nÃĐgatif de la croissance. En fait, celle-ci est liÃĐe à la pression fiscale comme au montant des dÃĐpenses par ce que l’on appelle le ÂŦ multiplicateur des dÃĐpenses publiques Âŧ, qui est et sera la grande vedette de l’annÃĐe 2013. Or, on sait depuis l’hiver 2010-2011 que la valeur de ce multiplicateur varie fortement suivant qu’un pays est en expansion ou en stagnation. Quand tout va bien, des valeurs infÃĐrieures à 1 sont la rÃĻgle, en gÃĐnÃĐral autour de 0,5 à 0,6. Mais, quand on est face à des difficultÃĐs ÃĐconomiques importantes, la valeur de ce multiplicateur augmente fortement, pour atteindre de 1,5 à 2,5. En fait, il a ÃĐtÃĐ calculÃĐ Ã  1,7 en Espagne et à 2,1 en Italie. Un taux de croissance de 0,8% en 2013, compte tenu des augmentations d’impÃīts et  des rÃĐductions de dÃĐpenses publiques qui ÃĐtaient engagÃĐes, ÃĐtait compatible avec une valeur de 0,5, mais pas avec des valeurs supÃĐrieures à 1. Un calcul rÃĐalisÃĐ Ã  partir d’une valeur de 1,4, soit un chiffre infÃĐrieur aux chiffres Espagnols et Italiens, et se situant à la limite basse des ÃĐtudes ÃĐconomÃĐtriques, donnait une croissance à 0%. C’est ce qui fut publiÃĐ sur ce carnet dÃĻs octobre 2012.

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La BPI, dÃĐjà aux mains des notables rÃĐgionaux ?

La Banque publique d’investissement (BPI) aura dÃĐcidÃĐment beaucoup fait parler d’elle avant mÊme d’exister.

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

DÃĐjà une longue histoire de conflits d’intÃĐrÊts

Conçue au dÃĐpart dans le dos de Jean-Yves Gilet et François Drouin, les dirigeants du FSI et d’OsÃĐo, totalement tenus à l’ÃĐcart, la BPI, montÃĐe sur le schÃĐma 51% à l’État et 49% à la CDC doit prendre comme axe de travail les PME en rÃĐcupÃĐrant les attributions du FSI et d’OsÃĐo. Mais trÃĻs vite les patrons de rÃĐgion, emmenÃĐs par le socialiste Alain Rousset (Aquitaine), montent au crÃĐneau, bien dÃĐcidÃĐs à dÃĐcrocher une place de choix dans le nouvel ensemble. Reçus le 12 septembre par François Hollande, ils se voient promettre la prÃĐsidence du comitÃĐ national d’orientation de la future banque, deux siÃĻges au conseil d’administration et une prÃĐsidence dans les comitÃĐs rÃĐgionaux chargÃĐs d’accorder des fonds propres. Nous sommes alors un certain nombre, ayant connu les SDR, à craindre le pire, la mainmise des notables locaux en mal de clientÃĐlisme sur ce nouvel outil.

Puis survient l’ÃĐpisode du choix de Lazard comme banque-conseil de Bercy : Matthieu Pigasse, le principal associÃĐ gÃĐrant ÃĐtant aussi actionnaire des Inrockuptibles, employeur d’Audrey Pulvar, compagne de Montebourg. On nous jura la main sur le cœur qu’il n’y avait pas de lien, que le choix de l’un par le concubin de l’autre n’ÃĐtait que pur hasard. N’empÊche que lorsque Montebourg et Pulvar se sont sÃĐparÃĐs, cette derniÃĻre a ÃĐtÃĐ illico virÃĐe des Inrockuptibles, comme quoiâ€Ķ

Et puis il y eut la vive discorde entre Moscovici et Montebourg pour savoir qui en serait le parrain. Et puis il y eut la guerre entre le TrÃĐsor et la CDC pour dÃĐtenir la majoritÃĐ, guerre que Hollande finira par trancher à la ÂŦ radsoc Âŧ pour reprendre l’expression d’un responsable de CDC par un 50/50 qui n’augure rien de bon pour sa gouvernance.

Et puis voici maintenant la nomination de SÃĐgolÃĻne Royale au poste de Vice-PrÃĐsident. Inutile de prÃĐsenter l’ancienne candidate aux ÃĐlections prÃĐsidentielles, l’ancienne concubine de l’actuel PrÃĐsident, c’est au titre de PrÃĐsidente de rÃĐgion, donc de notable locale, qu’elle est nommÃĐe. Outre l’aspect un tantinet nÃĐpotiste qui plane sur cette nomination dans une structure qui a dÃĐjà connu quelques soupçons, la nomination d’un poids lourd de la notabili-nomenklatur socialiste au poste de vice PrÃĐsident de la BPI ne rassure pas les professionnels sur le futur mode de fonctionnement de l’institution. Bien au contraire. Le fiasco d’Heuliez est à bien des ÃĐgards la dÃĐmonstration de ce que nous avons le plus à craindre de cet interventionnisme politique clientÃĐliste qui est le propre de nos pays d’Europe du Sud.

Mais au-delà de ces ÃĐvÃĐnements sulfureux, la BPI se met au travail

La Banque publique d’investissement (BPI) vient de lancer deux nouvelles aides financiÃĻres pour aider les entreprises innovantes. La premiÃĻre est le PrÊt pour l’innovation (PPI) qui, pour un montant compris entre 30 000 et 1 500 000 euros, est destinÃĐ Ã  financer les dÃĐpenses matÃĐrielles et immatÃĐrielles liÃĐes à l’industrialisation et la commercialisation d’une innovation. Ce prÊt est d’une durÃĐe de sept ans, mais remboursable à partir de la troisiÃĻme annÃĐe. ÂŦ Le PPI aidera les entreprises à franchir la « vallÃĐe de la mort », en permettant de financer le passage d’un projet de recherche et dÃĐveloppement à une production industrielle rÃĐguliÃĻre Âŧ, est-il prÃĐcisÃĐ dans un communiquÃĐ du gouvernement (qui, dÃĐcidÃĐment, tient à tenir les rÊnes en direct).

Le second coup de pouce annoncÃĐ par la BPI est le prÃĐfinancement du CrÃĐdit d’impÃīt recherche (CIR). Il est destinÃĐ aux PME qui en ont dÃĐjà bÃĐnÃĐficiÃĐ l’annÃĐe prÃĐcÃĐdente. Il permet alors de recevoir une avance de trÃĐsorerie sur le CIR de l’annÃĐe en cours, plafonnÃĐe à 80% du montant du CIR de l’exercice prÃĐcÃĐdent. ÂŦ Les PME n’auront donc plus à attendre, comme aujourd’hui, l’annÃĐe suivante pour rÃĐcupÃĐrer le CrÃĐdit d’impÃīt recherche correspondant : c’est une avance de trÃĐsorerie importante qui profitera aux PME innovantes Âŧ, explique le gouvernement dans un communiquÃĐ. Pour rappel, le montant moyen du CIR reprÃĐsente 30% des dÃĐpenses de R&D.

Sur le web.

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Le CICE est un gloubiboulga immonde et indigeste.

L’État est le principal boulet Français de la compÃĐtitivitÃĐ.

Nos entreprises soufrent fortement. Les rÃĐglementations Françaises de gestion sont repoussantes et irritantes au maximum. Le nouveau ÂŦ pacte de compÃĐtitivitÃĐ Âŧ suit cette mÊme logique bureaucratique et ignorante de la rÃĐalitÃĐ entrepreneuriale.

La France, est sur le chemin du plus grand dÃĐsastre ÃĐconomique de la zone euro et nos ÃĐlites Françaises sont restÃĐes dans un dÃĐni. La compÃĐtitivitÃĐ de nos entreprises est une urgence absolue.

Pourquoi a France n’est pas compÃĐtitive ?

Depuis plusieurs annÃĐes, le fossÃĐ de compÃĐtitivitÃĐ entre la France et ses partenaires dont son principal, l’Allemagne ne cesse de grandir.
La France a plusieurs facteurs de diffÃĐrences avec ses partenaires qui rendent ses services et ses produits moins compÃĐtitifs, c’est à dire moins attrayants pour les acheteurs potentiels.
Si la culture Française privilÃĐgie les gens en place, ou les acheteurs sont souvent prisonniers des habitudes, l’attitude de consommation dans d’autres pays est souvent diffÃĐrente. La compÃĐtition et la comparaison est une constante chez nos principaux partenaires commerciaux.
L’entrepreneur est pour l’ÃĐlite française de Bercy auto-proclamÃĐe un personnage qui a le temps de lire, intÃĐgrer et digÃĐrer la lÃĐgislation la plus ubuesque du monde, aussi bien fiscale que sociale, et qu’il dispose d’un temps infini pour remplir des dÃĐclarations de demande d’avance de CICE comme du temps de faire valider le zinzin a sa banque et passer son temps a faire de la paperasse et courir les guichets.
Donc pour palier au manque de compÃĐtitivitÃĐ de nos entreprises, nos ÃĐlites Enarchiques nous ont sorti un CICE. Un CrÃĐdit d’ImpÃīt CompÃĐtitivitÃĐ Entreprise.
Une 1ere faute lourde : le nom !
Dans l’esprit de beaucoup, le mot ÂŦ crÃĐdit Âŧ est associÃĐ Ã  cadeau, cash-back ou prime.
Vous ne pouvez parcourir un forum de gauche sans voir la crÃĐation de la haine anti entreprise par des accusations factices de soit disant ÂŦ cadeaux aux entreprises que ferait l’ÃĐtat.
Dans n’importe quel autre pays occidental, cela se serait appelÃĐ de l’impÃīt nÃĐgatif. Mais pas chez nous, il est de bon ton de montrer que l’entreprise doit soumission à Bercy. Appeler par son nom le CICE, c’est à dire ÂŦ impÃīt nÃĐgatif Âŧ, c’est admettre par les mots que l’entreprise est trop ponctionnÃĐe.
La 2eme faute lourde : le paiement dÃĐcalÃĐ.
Le paiement du CICE se fera à l’entreprise bilan clÃīturÃĐ. C’est a dire N+1. Voyant l’erreur nos ÃĐlites ont un peu rectifiÃĐ et feraient des exceptions pour « certaines entreprises ». Par exemple des entreprises en difficultÃĐ. Vous avez vous la dÃĐfinition d’une entreprise en difficultÃĐ ?
La 3eme faute lourde : ne concerne pas ceux qui en ont le plus besoin de marge.
Si on comprend bien le CICE (crÃĐdit d’impÃīt) est un abaissement de l’impÃīt sur les bÃĐnÃĐfices. Encore faut il que les entreprises fasses des bÃĐnÃĐfices ! Seulement en France les bÃĐnÃĐfices des entreprises sont particuliÃĻrement faibles. Nombreuses sont les PME qui en font peu voire des pertes. Les entreprises qui feront des ÂŦ pertes Âŧ à rÃĐpÃĐtition, recevront en cumul que l’annÃĐe future ou ils feront des bÃĐnÃĐfices. On imagine dÃĐjà les sociÃĐtÃĐs qui ne recevront jamais rien.
La 4eme faute lourde : mÃĐlange de torchons et de serviettes.
Vous les avez ÃĐcoutÃĐs ? ThÃĐoriquement le CICE est fait pour palier le coÃŧt ÃĐlevÃĐ du travail et compenser des charges sociales trÃĻs diffÃĐrenciÃĐes de nos partenaires commerciaux. On aurait pu imaginer une baisse des charges, ou un crÃĐdit sÃĐcu ou un crÃĐdit URSAFF ou un crÃĐdit Caisses de retraite. Mais non. On mÃĐlange l’impÃīt sociÃĐtÃĐ avec des prÃĐlÃĻvements sociaux. Ubuesque mÃĐlange.
La 5eme faute lourde : un financement qui dÃĐsavantagera les plus petites minuscules structures du pays.
Le financement du CICE est rÃĐalisÃĐ par une augmentation de TVA. La plus grosse progression sera la TVA intermÃĐdiaire qui va passer de 7 à 10%. C’est principalement la TVA des petites structures. La TVA des mÃĐtiers de main d’œuvre comme la restauration, ou le bÃĒtiment. Ces petites structures vont jouer le rÃīle de principal percepteur d’une recette qui ira directement dans la poche de leurs compÃĐtiteurs, les plus grosses structures. Les structures unipersonnelles, ne sont pas des salariÃĐs classiques, mais des TNS (travailleurs non salariÃĐs). Le CICE ÃĐtant basÃĐ sur la masse salariale, ils seront exclus du dispositif. Eux qui ont crÃĐÃĐ courageusement leur propre emploi, non seulement seront percepteurs, obligÃĐ d’augmenter leur tarifs avec cette hausse de TVA, pour qu’en plus cet argent aille dans les entreprises concurrentes plus grosses qu’elles. Fumeux !
La 6eme faute lourde : de la paperasse à n’en plus finir.
La compÃĐtitivitÃĐ passe aussi par moins de bureaucratie. La on peut dire que la compÃĐtitivitÃĐ en prend un coup. Le CICE est une machine à litiges et une machine à contrÃīles fiscaux. Quid des salariÃĐs au forfait ? Quid des heures supplÃĐmentaires et des primes ? Effets pervers de seuil  ? La masse salariale estimÃĐ Ã  date de bilan ou à date calendaire, moyenne salariale ou salaires individuels sÃĐparÃĐs ? A quelle date la masse salariale sera-t-elle apprÃĐciÃĐe ? A une date calendaire, fin 2013 ou fin 2012, ou en fonction de la clÃīture de l’exercice social, ou en moyenne sur l’annÃĐe calendaire ? Quid des entreprises en rÃĐgime d’intÃĐgration ? Quid du paiement et des acomptes sur l’IS ? Quid si l’entreprise a disparu avant la rÃĐgularisation ? Etc, etc… Nos Énarques doivent penser que le chef d’entreprise pourra augmenter sa compÃĐtitivitÃĐ en passant son temps à parcourir les textes, la lÃĐgislation, les guichets de personnes pas encore formÃĐes et adapter son cas particulier au machin.
La 7eme faute lourde : Exit les CDD.
Vous ne le savez peut Être pas, mais en France 78% des nouvelles embauches sont en CDD. Et dans ces 78% de nouvelles embauches, ces CDD nouveaux embauchÃĐs sont des embauches de peu de temps. Les CDD de plus de 6 mois sont des exceptions. Et bien ces CDD qui contribuent au CICE, par leur travail ne pourront pas bÃĐnÃĐficier ni directement ni indirectement de l’argent du CICE. Quand l’argent arrivera…Ils ne seront plus dans les effectifs de l’entreprise.
La 8eme faute lourde : Trop tard ! 
Pour ceux qui gÃĻrent une PME actuellement en France, nous pouvons affirmer que 2012 est ÂŦ l’annÃĐe des gros impayÃĐs Âŧ. L’expÃĐrience terrain n’a pas besoin d’attendre les statistiques INSEE de la fin 2012, pour vous le faire savoir, jamais les PME n’ont accumulÃĐ autant de retard de paiement qu’actuellement. 2013 sera l’annÃĐe anti-choc de compÃĐtitivitÃĐ et l’annÃĐe du choc fiscal sur les PME. La compÃĐtitivitÃĐ n’attendra pas sagement 2014 la rÃĐception du CICE pour pousser à la faillite de nombreuses entreprises. Sfac Heuler l’assureur de crÃĐances annonce au minimum 75 000 faillites en 2013. Une chose est sure, le changement c’est pas maintenant en plus le changement c’est consternant. Il n’empÊche qu’on peut redouter que l’État ou les organismes de SÃĐcuritÃĐ sociale reprennent d’une main ce qui a ÃĐtÃĐ donnÃĐ de l’autre : les pertes d’emplois sur 2013 vont se monter au minimum à 150.000 selon Rexecode, ce qui aboutirait à des pertes trÃĻs consÃĐquentes de cotisations sans compter les indemnitÃĐs de chÃīmage. Une augmentation des cotisations sera-t-elle ÃĐvitable, sachant que le dÃĐficit de l’assurance-chÃīmage pour 2012 va atteindre 2,6 milliards, et qu’il est d’ores et dÃĐjà prÃĐvu à 4,1 milliards pour 2013 ?
La 9eme faute lourde : un ÃĐtat qui fait de la cavalerie financiÃĻre.
Pour financer le CICE, l’ÃĐtat à rÃĐalisÃĐ un tour de passe passe financier sur le dos des entreprises. En France, on ne parle que de la dette du pays. C’est une dette bancaire limitÃĐ Ã  3% du PIB maintenant. Mais la dette du CICE est posÃĐe sur l’ensemble des PME du pays qui emploie des salariÃĐs. Ce n’est pas une dette ÂŦ bancaire Âŧ. Elle permet de prÃĐsenter un bilan sans augmentation du chiffre de la dette, mais sans les faits la France s’achÃĻte une nouvelle dette.
La 10eme faute lourde : La haine de Sarkozy,
Nous savons tous que la compÃĐtitivitÃĐ passe par la baisse des charges sociales sur les salaires. Ce n’est pas parce que Sarkozy ÃĐtait l’ennemi à abattre qu’il fallait tout jeter. Dans ce domaine au moins sa mÃĐthode de baisse des charges avait le mÃĐrite d’Être simple et adaptÃĐ aux rÃĐalitÃĐs ÃĐconomiques des PME.
La 11eme faute lourde : faire croire que ce sera financÃĐ par des ÃĐconomies sur le budget de l’ÃĐtat.
Ils font tous mine d’y croire ! MÊme Parisot. L’ÃĐtat c’est 42% de masse salariale. L’ÃĐtat c’est 25% de la population Française qui en dÃĐpend directement ou indirectement. C’est le lobby le plus puissant d’Europe. 
Hollande et ses sbires ne vont quand mÊme pas nous faire croire que cette population qui vote à 80% à gauche et constitue sa base ÃĐlectorale puisse ÃĐcouter le sens des rÃĐalitÃĐs.
Les obligÃĐs de l’ÃĐtat du secteur protÃĐgÃĐ Français sont sur-bÃĐnÃĐficiaires d’avantages corporatistes et clientÃĐlistes depuis toujours.
Vous croyez Franchement qu’ils sont prÊt à admettre qu’ils ont plus de vacances que toute la population ? Vous croyez qu’ils sont capables de simplement admettre que leur rÃĐgime de retraite est scandaleusement inÃĐquitable ? Vous croyez qu’avec des ÃĐlus fonctionnaires en ÂŦ dÃĐtachement Âŧ, qui votent un budget sciemment en conflit d’intÃĐrÊt vont voter contre l’employeur qui les reprendra leur mandat terminÃĐ ? Vous croyez qu’ils sont pret à admettre que leur salaire c’est vos contraintes ?
NaÃŊfs !
Il faut partir de vÃĐritÃĐs premiÃĻres. Ce sont nos entreprises, et nos entrepreneurs, qui crÃĐent des richesses et donc la croissance. L’État ne crÃĐÃĐ rien, au mieux il redistribue, au pire il paralyse et gaspille.
Ce sont les entreprises qui crÃĐent des richesses. Ce sont les entreprises qui crÃĐent l‘emploi et la croissance. DerriÃĻre les entreprises ou les mÃĐnages, il y a les personnes rÃĐelles qui travaillent, ÃĐpargnent, consomment et payent les fonction rÃĐgaliennes du pays.
Le gouvernement prÃĐtend l’avoir compris en adoptant des mesures dÃĐmagogiques vaguement inspirÃĐes du rapport Gallois. 
Mais c’est d’abord une rÃĐvolution des esprits qu’il faut provoquer.
Une bonne partie de la population, qui croit vivre ÃĐternellement de la redistribution et de l’assistanat, et se satisfait d’une soumission aveugle à un ÃĐtat incompÃĐtent, il faut qu’elle se dise que la rÃĐcession leur enlÃĻvera l’essentiel de leurs moyens d’existence.
Le CICE rejoint la philosophie OSEO que la majoritÃĐ des PME ne consulte mÊme plus.
Il sera comme tous ceux qui savent et ont montÃĐ un jour un dossier ANVAR OSEO, Un effet d’aubaine si t’es dans les bonnes cases et sI t’as la chance de rÃĐpondre le bon jour au bon moment aux bons critÃĻres, avant le nouveau changement de critÃĻre d’atribution. 
Le CICE est un gloubiboulga immonde et indigeste.
Il faut arrÊter cette maniÃĻre de gÃĐrer à la soviÃĐtique. Il n’y a pas besoin de sortir de l’ENA pour savoir que pour la compÃĐtitivitÃĐ il faut passer de l’age de la complexification à l’age de la simplicitÃĐ. 

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Acquis sociaux et rÃĐgimes spÃĐciaux ne sont qu’injustices sociales

C’est tabou d’en parler, il faut dire que le lobby des bÃĐnÃĐficiaires de ÂŦ droits acquis Âŧ est nombreux. Sa rÃĐactivÃĐ est bruyante, syndicalisÃĐe. Elle impÃĐrialise sa morale par ses grÃĻves sa proximitÃĐ dans l’ÃĐtat Français, l’un des plus Jacobins au monde.

Au total, c’est donc 25,7% de l’emploi français qui est sous ÂŦ droits acquis Âŧ, soit plus d’un quart des Français.

Les syndicats sont devenus l’anti chambre du lobby du public. La sur-reprÃĐsentation des bÃĐnÃĐficiaires de « droits acquis et l’ultra politisation de leur direction va à l’encontre des salariÃĐs du privÃĐ.

La fonction publique est sur reprÃĐsentÃĐe, ce à quoi il faut ajouter, les missionnÃĐs de service public type caisses nationales du rÃĐgime gÃĐnÃĐral de la SÃĐcuritÃĐ sociale, les organismes consulaires, les groupements d’intÃĐrÊt public, les ÃĐtablissements publics à caractÃĻre industriel ou commercial, les autoritÃĐs constitutionnelles, les ÃĐlus.
Les entreprises financÃĐes par les collectivitÃĐs publiques La Poste, la SNCF, la RATP, EDF, GDF, AÃĐroports de Paris, etc), qui reprÃĐsentent aussi 5,7 % de l’emploi total.
Le mot d’ordre de ces privilÃĐgiÃĐs c’est : ÂŦ  nous cotisons moins mais on en bÃĐnÃĐficiera plus que les autres Âŧ,
La prÃĐsentation chiffrÃĐe et simplement sensÃĐe des chiffres qui parlent sans grandes explications de leurs avantages diffÃĐrenciÃĐs, vous vaudra en retour la stigmatisation et l’ostracisme. La nÃĐgation de l’ÃĐvidence.
SystÃĐmatiquement ils noieront le poisson en une minimisation de la rÃĐalitÃĐ de leurs avantages et une dÃĐfausse derriÃĻre ÂŦ les riches Âŧ ou tout autres boucs ÃĐmissaires qui justifierait qu’ils aient droit a des diffÃĐrences sociales injustifiÃĐes. C’est vrai que quand on a goutÃĐ aux privilÃĻges, difficile de s’en passer.
Les statutaires, reprÃĐsentent officiellement 20 % de l’emploi en France. Il s’agit là de la fonction publique au sens juridique strict (nombre de personnes dÃĐpendant de l’administration ou d’ÃĐtablissements publics administratifs), leurs privilÃĻges sont innombrables. Le statut protÃĻge du licenciement. MÊme pour faute grave ou lourde, le licenciement est anecdotique, moins de 60 personnes par an.
Les statutaires sont automatiquement reclassÃĐs. Parfois le chef de service prÃĐfÃĻre promotionner à un poste supÃĐrieur l’incompÃĐtent pour ne plus l’avoir à le supporter dans son service. La montÃĐe hiÃĐrarchique dans ces cas n’a rien a voir avec la compÃĐtence.
Nos bÃĐnÃĐficiaires de ÂŦ droits acquis Âŧ sont des privilÃĐgiÃĐs du temps de travail. On travaille dans le public 37h hebdomadaires contre 38,6h dans le privÃĐ (source Eurosat), pire l’ÃĐcart se creuse au fil du temps, le privÃĐ a tendance a travailler plus longtemps, le public de moins en moins. Ces chiffres ne tiennent pas compte de l’absentÃĐisme de la fonction publique.
L’absentÃĐisme dans l’ÃĐducation nationale est un tabou, une ligne jaune qui attire les foudres de la stigmatisation de celui qui ose le dire. Quiconque ose s’aventurer sur ce terrain risque d’y laisser sa carriÃĻre. Claude AllÃĻgre en a fait les frais lorsqu’il a voulu lutter contre l’absentÃĐisme chez les professeurs. Cette dÃĐnonciation publique a mÊme signÃĐ son arrÊt de mort politique.
Les 850 000 enseignants reprÃĐsentent un tiers des agents de l’ÃĐtat. Une maladie, la ÂŦ weekenniste Âŧ frappe de plein fouet sans que la mÃĐdecine ne trouve de solution. 81% des arrÊts courts de l’ÃĐducation nationale sont adossÃĐes aux week-end. (sources rapport Darcos)
Les maladies cumulent 15 jours par an et par enseignant de moyenne (hors maternitÃĐ). 2 fois plus que leurs collÃĻgues du privÃĐ qui font le mÊme mÃĐtier.
Sur le terrain de l’absentÃĐisme, l’ÃĐducation nationale a trouvÃĐ bien plus fort, la fonction publique territoriale.
Selon la DGCL,dans la fonction publique territoriale, l’absentÃĐisme est de 22,3 jours par an pour les titulaires. Sarkozy n’a mÊme pas fait peur, puisque que le chiffre continue de s’accentuer inexorablement.
Si vous abordez le sujet vous aurez des explications ÂŦ fumeuses Âŧ d’explication pas trÃĻs convaincantes comme l’age moyen des fonctionnaires. Bien entendu, la remise en question de la gestion laxiste des personnel ne sera jamais la cause.
Nos braves bÃĐnÃĐficiaires de ÂŦ droits acquis Âŧ, bÃĐnÃĐficient en prioritÃĐ des aides familiales. Si le salariÃĐ ordinaire reçoit des allocations familiales, Nos bÃĐnÃĐficaires de « droits acquis » trouvent tout a a fait normal d‘en avoir plus que vous. Les agents payÃĐs par l’ÃĐtat perçoivent un ÂŦ supplÃĐment familial de traitement  Âŧ, par enfant à charge, avec un ÂŦ petit bonus  Âŧ indexÃĐ au traitement. InitiÃĐ par les hauts fonctionnaires, il avantage gÃĐnÃĐreusement ces derniers, mÊme si il est limitÃĐ en valeur.
Nos fonctionnaires bÃĐnÃĐficiant d’un logement de fonction, en plus d‘un loyer qui ne correspond pas à la rÃĐalitÃĐ du marchÃĐ bÃĐnÃĐficient d’une dÃĐrogation de non fiscalisation de l’avantage en nature sur l’impÃīt sur le revenu. C’est pas beau ça ? T’as un loyer moins cher et en plus l’avantage en nature est dÃĐfiscalisÃĐ.
Nos privilÃĐgiÃĐs bÃĐnÃĐficient de ÂŦ passe droit Âŧ dans le logement HLM. Ils y sont ÂŦ sur-reprÃĐsentÃĐs Âŧ par des logements rÃĐservÃĐs. Le temps d’attente c’est plus cool pour eux.
Contrairement a des idÃĐes reçues, les salaires sont bien meilleurs dans la fonction publique, les cotisations sociales sont moindres que le privÃĐ, et la croissance des revenus individuels plus rapide. Les rÃĐgimes spÃĐciaux sont un comble de l’iniquitÃĐ sociale. Le calcul est de loin plus avantageux, l’assiette est rÃĐalisÃĐe sur les 6 derniers mois au lieu de 25 ans dans le privÃĐ.
Il est d’usage dans certains ministÃĻres d’un changement de grade en fin de carriÃĻre pour booster la retraite. A ce jeu cynique, Bercy, les hauts fonctionnaires des grandes ÃĐcoles en ont fait une rÃĻgle de rÃĐseau.
Aucun Enarque haut fonctionnaire en France ne part sans une croissance de son grade avant les six mois fatidiques de sa fin de carriÃĻre. Là ou dans le privÃĐ il est inconcevable de promotionner une personne qui part dans les six mois.
La cour des comptes va sÃŧrement pas le dÃĐnoncer, ce sont des Énarques qui font les rapports.
Les rÃĐgimes spÃĐciaux, ce sont : des retraites 100 % garanties, la pension calculÃĐe sur les derniÃĻres rÃĐmunÃĐration, les cotisations qui n’augmentent jamais, la rÃĐversion sans plafond ni conditions, les bonifications et trimestres gratuits, sans compter les innombrables ÂŦ spÃĐcialitÃĐs maison Âŧ de chaque rÃĐgime. Non seulement ces privilÃĻges demeurent, mais les inÃĐgalitÃĐs se creusent encore ! Quand certains continueront à partir dÃĻs 50 ou 55 ans, les autres ne pourront liquider avant 62 ans.
Quand un patron du privÃĐ cotise pour vous 15% pour la retraite, l’ÃĐtat cotise pour l’agent public 63% de son traitement en charge. On vous expliquera que les primes ne sont pas incluses, dans le calcul de la pension de retraite, ce qui est tout a fait normal, puisque au cours de sa carriÃĻre aucune des primes ne subit de prÃĐlÃĻvements sociaux, et en plus partiellement faux depuis 2003, les rÃĐformes Fillon incluent 5% des primes.
En matiÃĻre de retraite, les rÃĐgimes spÃĐciaux des entreprises financÃĐes par les collectivitÃĐs publiques comme EDF font encore mieux. Leur rÃĐgime de retraite privilÃĐgiÃĐ est dÃĐficitaire et c’est carrÃĐment par la caisse de retraite des salariÃĐs qui paye leurs privilÃĻges diffÃĐrenciÃĐs. Vous cotisez 61,5 ans pour leur permettre de partir en moyenne à 56 ans.
Ne comptez pas sur les syndicats prÃĐsent au conseil d’administration de la CNAV pour vous dÃĐfendre et insuffler dans ce systÃĻme inique de la justice sociale.
Les groupuscules syndicaux Français ne sont que des anti-chambres de lobby fonctionnarisÃĐs.
FO, et la CGT ont phagocytÃĐ le Conseil d’administration de la CNAV, la caisse qui gÃĻre l’assurance vieillesse des employÃĐs du privÃĐ, par des reprÃĐsentants tous bÃĐnÃĐficiaires de rÃĐgimes spÃĐciaux, tous en conflits d’intÃĐrÊts, sans ÃĐlection libre, au terme de petits arrangements entre amis. 
Des dÃĐfenseurs acharnÃĐs de l’injustice sociale, ont mis en minoritÃĐ les plus concernÃĐs.
La reprÃĐsentativitÃĐ des salariÃĐs adhÃĐrents est pratiquement inexistante.
Le prÃĐsident GÃĐrard RiviÃĻre (FO) a refusÃĐ par avance toute rÃĐforme systÃĐmique remettant en cause les rÃĐgimes spÃĐciaux. Ce privilÃĐgiÃĐ su systÃĻme va quand mÊme pas se tirer une balle dans le pied, en rÃĐclamant justice et un rÃĐgime unique pour tous. Un comble pour syndicaliste supposÃĐ dÃĐfendre les intÃĐrÊts des affiliÃĐs du privÃĐ. 
Quelques sources pour aller plus loin :
Nombre de fonctionnaires :
AbsentÃĐisme :
EDF avantages exorbitants :
Lien   Lien
Conseil d’administration de la CNAV
Comparaison public privÃĐ
Lien  Lien

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