Paris, câest une forte concentration de bruits, de voitures, de gens, de béton, de pollution. Les casseurs dâextrême gauche, les Zadistes qui font les nuits-debout, le chantage permanent des employés dans le monopole des transports qui bloquent la liberté de circuler, les manifestations extrémistes qui cassent les commerces, les agressions dans les transports en commun, les difficultés pour se loger sont les maux que chacun peut constater.
Mais ces faits sont réels et il est donc logique que les habitants en souffrent.
La vérité est simple. Paris est une capitale avec une densité par habitant la plus élevé du monde occidental.
PARIS câest 21 000 habitants au km2.
A coté, Singapour avec la mer qui limite son agglomération, et ses gratte-ciels fait figure de champ à la campagne avec seulement 12000 habitants au km2.
A la densité officielle, sâajoute les gens qui y habitent et ne figurent pas dans les données officielles de Paris, les « non-déclarés » illégaux ou légaux.
Les milliers dâillégaux dispersés, de la porte dâAubervilliers ou porte de la Chapelle ne sont pas dans les statistiques du nombre dâhabitants.
Les milliers dâétudiants en habitat de passage pour la scolarité, les travailleurs intérimaires ou contrats courts ne sont pas enregistrés comme habitants officiels, mais seulement des logés de passage et ne sont pas inclus dans ces statistiques de densité.
Tout est à Paris. Le gouvernement, les ministères, les grandes écoles, les grands hôpitaux, les sièges sociaux, les lieux culturels, les médias.
Lâattractivité et la concentration des activités entraînent des flux urbains énormes pour se rapprocher de Paris.
Les transports en commun de tout le pays y est ultra centralisé. Pour voyager du Havre à Grenoble, vous devez traverser Paris, aussi bien en voiture, train ou bus.
Ultracentralisation qui génère encore plus de monde au kilomètre carré en incluant ces flux nombreux et divers.
Le lieu le plus pollué de Paris nâest pas la rue mais le métro.
Chaque candidat aux prochaines élections en va de sa promesse démagogique de mettre fin aux maux des Parisiens.
Les écolos font rêver dâun fantasme démagogique de promesses dâune ville verte avec des pistes cyclables, de supprimer des voitures. De créer des espaces verts. Ou réduire les voies.
Les bolcheviques la promesse de construire plein de HLM.
La droite dâassurer la sécurité.
La réalité câest que tous veulent le pouvoir pour le pouvoir et tous ont des promesses démagogiques
Pour planter un arbre, il faut 12 à 15m2 de surface foncière au sol. Et une chance sur 2 quâil crève dans les 2 ans, le sol est déjà pollué et entre les chiens vont uriner dessus ou les dégradations volontaires si nombreuses. Végétaliser est une farce démagogique pour attirer le bobo.
Le cycliste de la photo prise au mois de mai dernier, plein soleil radieux, vous vante le bonheur du vélo. Je vous confirme, en plein soleil, vêtu loisir, à circulation urbaine réduite avec le Covid, le vélo à Paris, câest certainement super agréable. Voire génial.
Par contre la photo de novembre sous pluie battante, ce sera trempé jusquâaux os, malade, le nez qui coule. En janvier à -3° avec verglas ou neige, ce sera bras ou nez casé sur le bitume, vélo plié et pneumonie et regret de ne pas avoir été au chaud dans un véhicule avec une carrosserie ce jour là .
Les promesses de logements HLM, câest surtout pour les extrêmes gauchistes lâidée inavouée de faire du clientélisme et du favoritisme à lâattribution pour se créer une clientèle durable qui remplace celles pluralistes, et devenir des élus apparatchik a vie.
A moins de construire plus haut ou creuser profond, il nây a pas de place foncière pour des nouveaux logements dans des surfaces déjà encombrées.
Paris est une ville fermée, pour faire des nouveaux logements ou planter des arbres, il faut enlever des logements ou déplanter des arbres.
A Paris, même la périphérie est saturée.
Il nây a pas de place pour faire des pistes cyclables dans une ville déjà engorgée de voitures.
On a enlevé les voies sur berge, la photo sans congestion automobile est jolie, sauf que les voitures engendrent des embouteillages encore plus monstres ailleurs. On déplace le problème. Câest tout.
La seule solution, est de régler le problème structurel. Lâattractivité et le centralisme de la ville de Paris. Qui fait que tout le monde doit y aller ou y vivre.
Pour gérer la densité sociale ou diminuer le trafic de véhicules, il en faut pas promettre des logements dans une urbanisation déjà bondée, pas plus que réduire les voies empêche les raisons ou motivations de traverser ou se rendre à Paris.
Le problème est structurel. Lâattractivité de Paris est sa maladie.
Pour « dé-densifier », pour « réduire le trafic », il faut réduire ce qui amène les gens à vouloir vivre à Paris, à  se déplacer à Paris et en harmonie avec eux. Pas en les stigmatisant ou diabolisant ou les éjectant par la coercition.
Pour réduire les problèmes des Parisiens, il faut réduire les raisons de lâattractivité.
C’est à dire s’attaquer au tout état et au Jacobinisme.
Câest à dire enlever le ministère des finances de Bercy, et lâenvoyer à Granville, proche des îles Jersey, pour être plus à proximité de l’optimisation fiscale.
Déplacer le ministère de la justice de Paris centre et lâenvoyer à Guéret à coté de la maison dâarrêt par exemple.
Déplacer le musée dâOrsay à Bagnère de Bigorre.
Mettre le siège social de France Inter à Roubaix. Pour rapprocher les journalistes militants des inégalités sociales.
Le meilleur exemple pour cette politique écologiste doit être donné par le ministère de lâécologie et du développement durable. Sâil allait se mettre à  Caunette sur Loquet ville ou il y a le plus dâagriculteurs de France ?
En effet que font ces gens si proches de la nature en plein Paris à contribuer à polluer, prendre de la surface foncière anti-écologique dans une concentration quâils détestent ?
Il reste une question, ont-ils plus envie de contraindre les autres aux solutions écolos que se les appliquer à eux-mêmes ?
Par Spartacus Lequidam
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