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Israël: un SMS et allez vous faire vacciner.

Alors que les systèmes de santé du monde entier ont été confrontés à des défis sans précédent, Israël est devenu le leader des pays vaccinés, en grande partie grâce à Magen David Adom.

A la différence des pays occidentaux, les services d’urgence de ce pays sont « sous traités » par une association. Magen David Adom.

Elle est principalement composé de bénévoles et compte plus de 10 000 personnes qui offrent plus d’un million d’heures-homme par an.

Il y a 3,1 médecins actifs pour 1000 habitants en Israël, un ratio plus élevé que dans les pays occidentaux, (comme la France 3,1/1000).

Il y a nettement beaucoup moins d’infirmières, 5,1 infirmières pour 1000 habitants, comparé à la moyenne des pays de l’OCDE de 8,7 infirmières pour 1000 habitants ou la France à 9,9 pour 1000habitants.

Pour compenser, Israël utilise beaucoup plus des assistants médicaux, et les urgences ne sont pas a charge des secus, mais d’une association. Ce particularisme, fait que l’organisation Israélienne est en matière de gestion de crise et d’urgence l’une des meilleure du monde.

La vaccination montre a quel point cela fait la différence.

Les patients arrivent dans les centres de vaccination montés en extérieurs ou dans les stades de football, les bénévoles se déplacent dans les maisons de retraite.

Les patients glissent leur carte d’assurance et obtiennent un numéro. Lorsque leur numéro est appelé, les bénévoles les escortent jusqu’aux cabines de vaccination où des médecins, des infirmières et des assistants médicaux formés specialement à l’injection du vaccin leur font l’injections du vaccin Pfizer/BioNTech dans leurs bras.

Israël est le leader mondial du taux de vaccination par habitant. Commencé depuis le 19 décembre, aujourd’hui plus de 20% de la population du pays de 10 millions d’habitants soit environ 2 millions d’habitants, ont déjà reçu la première dose du vaccin Covid-19 :

Depuis le 14 janvier, 400 000 personnes ont reçu la seconde.

Au cours des dernières semaines, le pays a réussit a vacciner 150 000 personnes par jour. La priorité est allée aux personnes de plus de 60 ans et aux agents de santé, cependant, afin d’éviter de gaspiller des injections qui pourraient gâcher, elles sont aussi administrées aux personnes au bon endroit au bon moment. Par exemple, si vous accompagnez une personne qui se fait vacciner même si vous n’êtes pas âgé, et que vous êtes en avance au rendez vous, vous y passez aussi, il n’y ‘a pas de temps a perdre, l’important c’est de vacciner.

Israël s’est également engagé à réserver une deuxième dose à tous ceux qui ont reçu la première. Les rendez-vous du 2eme vaccin est prévus 21 jours au jour, à l’heure et la minute après le premier vaccin.

Si vous avez été vacciné le 2 janvier à 15h47, vous avez un nouveau rendez vous le 23 janvier à 15h47 précise au même endroit. Et des SMS vous seront renvoyé en rappel une semaine avant, une journée avant, 12h avant, une heure avant.

 

Le 7 janvier, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé que le pays avait conclu un accord avec Pfizer pour livrer plus de vaccins, dans le but de vacciner tous les citoyens de plus de 16 ans d’ici la fin du mois de mars.

« Nous serons le premier pays au monde à émerger du coronavirus », a déclaré Netanyahu

Les efforts de vaccination d’Israël se déroulent parallèlement à une augmentation rapide des cas de coronavirus.

Les cas positifs de Covid-19 dans le pays ont atteint leur plus haut niveau en début 2021, avec environ 7 000 personnes testées positives chaque jour .

Israël fait également face à une nouvelle élection en mars . Un déploiement agressif de la vaccination sera probablement un coup de pouce pour Netanyahu.

L’une des particularité d’Israël, c’est que les services d’urgence ne sont pas à la charge des sécus(HMO)

La population d’Israël a 4 secus universelles (HMO)et chacun choisit la sienne. Si tout le monde peut aller dans n’importe quel hôpital ou clinique, les sécus disposent d’un parc de cliniques ou hôpitaux en propre.

Le système universel est financé par une taxe sur les salaires de 5% et l’état réparti au prorata du nombre d’adhérents la taxe. Ces 4 secus sont les plus est numérisées au monde. Cela facilite le suivi et la communication avec les usagés.

Tous les citoyens israéliens sont inscrits dans l’une des 4 sécus (HMO) pour leurs soins. Chacun est numérisé et a un numéro d’identification un peu en la France à la différence, c’est que chacun choisit sa secu (HMO) et peut passer d’une à l’autre selon les options que chacune des 4 offre en plus des soins primaires obligatoires.

Les sécus se sont mis en harmonie avec l’association Magen David Adom pour une mise en place du système de distribution le plus efficace pour faire sortir le vaccin dans les communautés, employant leurs infirmières, médecins et bénévoles formés de Magen David Adom pour administrer les vaccins,

Dès que les HMO et l’association MDA ont obtenu des informations du ministère de la Santé sur la façon d’administrer les vaccins, ils ont commencé à organiser les employés et l’infrastructure dont ils disposaient sur la meilleure façon de le faire.

Des arènes comme le Pais à Jérusalem, ou la place Rabin, au centre de Tel Aviv . Les théâtres et les centres culturels, autrement vides en raison des restrictions pandémiques, ont été convertis en sites de vaccination. Un parc dans la ville de Raanana, où un HMO a loué un endroit près d’un lac artificiel pour que les gens puissent attendre dehors et dans les maisons de retraite.

La communication est un autre élément clé de la riposte vaccinale : indiquer aux gens exactement où aller et quand.

C’est pas comme la farce en France ou c’est le patient qui doit appeler pour trouver un centre.

Les Israéliens sont habitués à recevoir des communications par SMS en général, de la part des HMO, ce qui a contribué à faciliter la communication sur la vaccination.

Par Spartacus Lequidam

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Qui est Tedros Adhanom Ghebreyesus, l’actuel président de l’OMS ?

 

L’OMS passe aux yeux de l’opinion non concernée, comme une autorité universelle dont le jugement n’a jamais été remis en question.

Les politiciens font appel à sa parole, à sa supposée infaillibilité scientifique et politique. Ils se tournent vers ses analyses, qui sont considérées comme incontestables par l’acronyme OMS, comme si l’organisation était une église de Scientologie, et ce que le prophète « OMS » dit était la parole de Dieu.

Les bureaucrates et technocrates de tous les pays suivent le doigt sur la couture du pantalon les « recommandations de l’OMS », gage d’une excuse toute faite, et évite de réfléchir par soi-même.

 

Mais qui est Tedros Adhanom Ghebreyesus, l’actuel président de l’OMS ?

Tedros Adhnom Ghebreyesus est un homme politique et ancien fonctionnaire du régime communiste dictatorial d’Éthiopie, où il a été ministre de la Santé.

Membre fondateur de la Ligue Marxiste-léniniste du Tigray et son bras armé le parti du Front de libération du peuple du Tigray, un parti socialiste marxiste a visée génocidaire des classes bourgeoises. Une enquête d’investigation de la BBC a montré que dans les années 80, l’argent de l’aide humanitaire servait a acheter des armes en laissant crever de faim les régions non soumises au marxisme.

En 2017, cet homme est devenu directeur général de l’OMS, soutenu par la Chine, bien qu’il soit accusé d’avoir masqué trois épidémies mortelles de choléra sous le nom de « diarrhée aqueuse aiguë ». Alors qu’il a été élu à Genève, des groupes éthiopiens manifestaient devant le siège de l’ONU pour dénoncer sa complicité avec le régime éthiopien, allié du Venezuela, de Cuba et de la Chine. Le régime éthiopien a commis d’innombrables violations épouvantables des droits de l’homme, le génocide des minorités, les massacres de manifestants, la torture des dissidents et les arrestations politiques et les détournements de fonds humanitaires.

Ce monsieur est arrivé au pouvoir à l’OMS grâce au vote des membres de l’Union africaine. La plupart de ces pays sont souvent gouvernés par des dictatures violentes, ou ils restreignent les droits et libertés. Ils souffrent également d’une corruption endémique et structurelle. De plus, ce monsieur a été nommé secrétaire général de l’OMS grâce au lobbying et au soutien explicite du régime communiste chinois.

La première chose que ce monsieur a faite lorsqu’il est devenu président de l’OMS a été de nommer Robert Mugabe ambassadeur de bonne volonté de l’organisation dans le monde.

Oui, vous avez bien lu : Robert Mugabe, le dictateur africain qui sous sa présidence a fait reculer le nombre de médecins pour 100 000 de 14 à la fin des années 1990 à 0,8 à la fin de son mandat.

Le plus cruel dictateur d’afrique assoiffé de sang dominé par le meurtre, les effusions de sang, la torture et l’intimidation à grande échelle, corrompu, qui, en plus de promouvoir le nettoyage ethnique tribal et de pratiquer la torture et le crime, était un fervent partisan de la Chine et promoteur corrompu de la Chine pour son contrôle des matières premières sur ce continent. Mugabe a quand même été en poste 5 jours avant que la pression des ONG et des USA ne le fasse reculer.

 

Ce monsieur, ancien ministre des Affaires étrangères de l’Éthiopie et maintenant directeur général de l’OMS, est un autre pion du régime communiste à Pékin sur la scène mondiale, tout comme Mugabe l’était autrefois.

La Chine est le principal partenaire commercial de l’Éthiopie et a également investi plusieurs millions de dollars dans les infrastructures en Éthiopie, qui deviendront un élément essentiel de la nouvelle route de la soie.

Parmi les autres services rendus à ses amis de Pékin, ce monsieur a opposé son veto à Taiwan, l’archi-rival de la Chine communiste, lors des sessions de l’OMS d’être un membre. Mais pire encore, en 2019 il a coupé à Tawain les accès aux données de santé de l’OMS.

Et tandis que Taiwan a mis en garde en janvier contre le danger de contagion en Chine, l’OMS a exhorté à ne pas restreindre les vols et le commerce avec ses alliés de Pékin.

Non seulement soutient non discret des interets de la Chine à l’OMS, mais en plus criminel, ce monsieur, a refusé de déclarer le COVID-19 une pandémie jusqu’au 10 mars, même s’il s’était déjà largement répandu dans les pays européens. L’Italie s’était déjà effondrée. L’Espagne était au milieu d’une propagation virale et le COVID-19 s’installait en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. L’Asie est infectée depuis plus d’un mois et le virus commençait à être détecté dans les Amériques. Par conséquent, personne n’a compris le retard de la part de l’OMS. À moins que cela n’ait rien à voir avec la guerre contre le virus mais qu’il soit lié à la guerre de propagande, dans laquelle les communistes sont de dangereux experts.

Taïwan n’a pas attendu l’OMS et a stoppé le virus à temps, utilisé la meilleure politique du monde, mais cet homme nous a privé de l’expériance et la vigilence de ce pays.

La Chine a caché au monde les origines de l’épidémie et a faussé le nombre de cas et de décès. Mais il a gagné la bataille de la propagande parce que l’OMS, c’est-à-dire son Directeur général, a loué sa transparence et son efficacité dans le monde.

Le soutien de l’OMS à la Chine a provoqué d’innombrables décès et infections dans le reste du monde et est déjà devenu l’une des raisons de la crise économique brutale qui vient de se dérouler.

Au lieu de demander sa démission et remettre en cause Tedros Adhanom, dans un tweet Macron se fend d’avoir eu avec le président de l’OMS une conversation très riche et chaleureuse.

Affligeant.

Il ne faudra pas oublier

C’est l’OMS qui a critiqué officiellement Trump pour avoir appliqué des restrictions de voyage en Chine.

C’est la même OMS qui a à plusieurs reprises félicité la Chine pour son incroyable « transparence » alors que la vérité est que les mensonges Chinois ont coûté des dizaines de milliers de vies.

Et c’est la même OMS qui a qualifié les mensonges chinois d’évangile, déclarant le 14 janvier que « les autorités chinoises n’ont trouvé aucune preuve claire de la transmission interhumaine du nouveau coronavirus ».

Par Spatacus Lequidam

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la sante aux états unis

Antiaméricanisme démythifié . Part1 la Santé

Tout dans cet article informatif, qui vous surprendra est vérifié et vérifiable.

Cet article va « désembrouiller » le cliché antiaméricain qui vous conditionne, par la pensée unique. Les faits sont les faits, et les résultats de la médecine Américaine est une des meilleures au monde. Vous allez être éclairé et étonné.

 

Il tellement devenu une habitude de cracher sur les USA dans la pensée unique des médias, qu’ils ne se rendent plus compte de la réalité. Le manque de diversité culturelle et intellectuelle des journalistes Français préférant présenter à charge des USA en permanence et passer sous silence le meilleur de ce pays par mimétisme de caste a complètement faussé la réalité.

Toutes les affirmations de cet article sont « sourcées » les liens sont en bas de page.

 

1- Est-on bien moins bien ou mieux soigné aux USA ?

Ce qui importe dans la santé, c’est le résultat.

La lutte contre les cancers est plus efficiente. La prévention des maladies est efficace. Le choix et l’offre des médicaments est beaucoup plus large. Les hôpitaux sont mieux équipés.

Quelques exemples que les états unis surpassent l’Europe et la France dans les soins.

-90% des patientes américaines atteintes d’un cancer du sein vivent au moins cinq ans après le traitement, contre un taux de survie de seulement 85% dans les autres pays de l’OCDE.

-80% des femmes américaines ont reçu un dépistage « opportun » du cancer du col de l’utérus, contre seulement 73% des femmes des autres pays de l’OCDE.

La performance supérieure de l’Amérique en matière de soins contre le cancer est incontestable.

Une étude de 2017 sur l’épidémiologie et la santé a révélé que, par rapport à la Grande-Bretagne, le Canada et la France, les États-Unis ont enregistré de meilleurs taux de survie pour le cancer de la prostate et de l’estomac, ainsi que pour le cancer du sein.

Les États-Unis ont les taux de survie à cinq ans les plus élevés pour le cancer du sein, du côlon, du poumon et de la prostate.

Les taux de mortalité américains 30 jours après une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC) sont nettement inférieurs à ceux de la plupart des autres pays de l’OCDE. Source étude internationale American Medical Association.

90% des Américains nécessitant une intervention chirurgicale sont en mesure de planifier dans un délai d’un mois après avoir été informés qu’ils ont besoin de l’opération. C’est le plus court temps d’attente et la meilleure productivité du monde.

 

Il y a des limites inhérentes à toute comparaison de pays à pays. Il existe de grandes différences entre les pays dans les modes de vie, la génétique et les facteurs environnementaux.

Par exemple, la population Américaine a plus de gens notoirement en surpoids . Le taux d’obésité aux États-Unis est 3eme plus élevé parmi les 36 pays membres de l’OCDE. C’est aussi le facteur déterminant qui mine l’espérance de vie des Américains.

L’obésité engendre plus de maladies, telles que le diabète, les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux.

Plus d’un Américain sur 10 souffre de diabète, une situation qui engendre des coûts énormes sur le système de santé. La prévalence de l’obésité et du diabète n’affecte en rien la qualité des soins ou de gestion du système, à moins que la « solution » soit de cesser de traiter autant de diabétiques l’Amérique dépensera toujours plus, et l’obésité est une des raisons des coûts plus élevés.

 

L’offre est plus développée puisqu’il n’y a pas un « monopole du payeur ». Les négociations sur le prix des médicaments sur ordonnance menées dans les systèmes à payeur unique type sécurité sociale Française, engendre un refus d’achat de médicaments dont le prix dépasse les montants fixés et donc limite l’offre dans nos pays européens par rapport aux USA.

Les hôpitaux sont mieux équipés et plus utilisés.

Les quatre graphiques suivants sans commentaires montrent le nombre et l’utilisation d’appareils d’IRM et de Scanners dans les pays occidentaux.

Les USA sont quasi toujours devant.

Par rapport au cliché anti-américain : en ce qui concerne les maladies coûteuses, la lutte contre le cancer, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux et autres l’Amérique obtient des résultats supérieurs et soigne nettement mieux ses malades en offrant plus de choix de médicaments et des hôpitaux mieux équipés. Mais le mode de vie entraîne plus d’autres maladies comme les diabètes liées au surpoids.

 

 

2-Les coûts de la santé

Les soins de santé aux États-Unis sont chers, principalement parce qu’ils utilisent beaucoup de main-d’œuvre plus qualifiée, qui coûte plus cher aux États-Unis que dans d’autres pays. Le temps d’étude supérieure (minimum 9 ans) pour obtenir les diplômes de médecine sont plus longs et complets que dans les autres pays.

Les États-Unis représentent 41% des dépenses mondiales en médicaments, contre 13% pour les cinq plus grands pays européens réunis et 11% pour la Chine.

Les négociations sur le prix des médicaments d’ordonnance menées par les autres pays occidentaux comme en France, organisent un concept en une gestion de « refus d’achat » de médicaments et moyens pour les assurés par le conventionnement de la sécurité sociale, et privent les habitants de ces pays de la disponibilité des nouveaux nombreux médicaments qui peuvent améliorer le sort des patients. Les USA en marché libre diffèrent de ce principe de monopole « conventionné ou invisible » pour les patients comme en France.

4 des 5 plus grosses multinationales pharmaceutiques du monde sont Américaines. Les coûts de développement proviennent principalement des revenus provenant des États-Unis. Le patient Américain paye les coûts de développement et d’investissement de mise sur les marchés des nouveaux médicaments pour le monde entier. Les médicaments sont plus chers qu’en Europe.

 

En France, par exemple, la sécurité sociale ne conventionne que 23% des nouveaux médicaments, tandis que les régimes d’assurance privés Américains couvrent 84% des nouveaux médicaments.

L’offre abondante peut laisser des individus à supporter des frais de leur poche pour avoir accès aux meilleures thérapies innovantes qui ne sont pas encore une diffusion en volume pour être compétitifs. Mais au moins les médecins ont un accès à des propositions d’offre et de choix plus complètes pour leurs patients.

 

 

3-Espérance de vie.

L’espérance de vie est excellente aux USA.

Ne dites jamais cela en public, sinon vous passerez pour fou. Il faut dire que Google et les publications médiatiques ne manquent pas pour prouver le contraire. Un conditionné en général n’accepte pas la contradiction de ses certitudes même en face des preuves.

 

Quand on compare, l’espérance de vie de la France et qu’on en fait un argument, c’est comme si les Luxembourgeois se moquaient de l’espérance de vie de la France. En France, on vit plus vieux en région Parisienne que dans le Grand Est. C’est pareil aux USA, mais en plus à une échelle d’un pays qui fait la moitié du continent. On vit plus vieux dans le New-Jersey qu’au Mississippi.

 

Si chaque état Américain était compté comme un pays (il y en a 50), le New-Jersey, le Massachusetts, le Connecticut seraient les pays à la meilleure espérance de vie du monde…

La comparaison est loin d’être ridicule, le Minnesota a autant de population que la Suède ou le Danemark, les gens y meurent plus vieux qu’en Suède et Danemark qui sont pourtant classés dans le top du monde devant l’Amérique tout entière…

La différence d’espérance de vie de la moyenne aux USA n’est en aucun cas liée au système de santé mais aux comportements, comme la prise d’opiacés et les suicides. C’est une moyenne. Plusieurs états Americains onr une plus grande espérance de vie que les autres pays occidentaux.

 

4-Taux de mortalité infantile

Pour la mortalité infantile, vous ne pouvez éviter la caricature sur les statistiques négatives du taux de mortalité plus élevé que d’autres pays occidentaux.

C’est même un argument majeur de l’antiaméricanisme que vous avez tous entendu…

 

Le gros problème, c’est qu’en fonction du pays, elle n’est pas comptabilsée pareil.

 

En France, Belgique ou l’Espagne ne compte dans les statistiques de mortalité que les bébés nés après 22 semaines de gestation soit de 140 jours après la naissance jusque la fin de la 1ere année.

En Pologne, en Allemagne un bébé doit peser au minimum plus de 1kg pour compter comme une naissance vivante dans les statistiques. On compte les enfants nés vivants, on exclut les enfants morts nés.

Dans les statistiques de mortalité infantile, aux États Unis la définition de la mortalité est prise au jour de la naissance. Ce qui modifie la totalité des effets d’annonce diabolisant antiaméricains qui vous sont imposés.

 

La vérité est qu’en ajustant au niveau américain les données, c’est à dire mortalité dès la naissance sans pondération comme les pays qui excluent le temps de gestation (France) comme le poids, l’Amérique se retrouve dans le top 3 avec une mortalité au plus haut niveau et les pays qui se gargarisent d’en avoir une plus faible comme la France passent au dessous.

A contrario, les États-Unis ont le taux le plus élevé du monde de naissances avant terme. Les professionnels de la santé américains, dépensent des centaines de milliers de dollars en moyens pour sauver la vie d’un bébé prématuré plus que tout autre pays au monde.

 

 

 

5-Les Américains disposent-ils tous d’une assurance maladie et peuvent ils tous être soignés ?

Aujourd’hui, plus de 91% des Américains ont une assurance maladie d’une manière ou d’une autre. Un peu plus de la moitié des Américains sont couverts par une mutuelle ou assurance employeur ou par un membre de leur famille. (Salariés, employeurs, enfants).

Les autres cas hors employeur sont :

-18% (60 millions) ont une couverture par le biais de Medicare, un programme fournit par la sécurité sociale (la sécurité sociale aux USA, c’est l’assurance retraite) qui couvre à 100% toutes les personnes âgées de plus de 65 ans et les personnes handicapées (hors optique et dentaire).

-17% ont une couverture par le biais de Medicaid, un programme qui couvre les personnes à faible revenu. Le système a été copié dans le monde entier, en France, le gouvernement Français a copié le principe avec la CMU.

-5% achètent une couverture maladie sur le marché individuel, soit Obamacare, soit directement auprès d’une compagnie d’assurance.

 

 

6-Détail des 30 millions de « non-assurés » qui font le cliché antiaméricain médiatique.

Environ 9% des Américains, (30 millions) n’ont pas d’assurance maladie officielle.

-Plus de la moitié d’entre eux, (55%) sont principalement du « non recours ». La transition ou mobilité sociale joue. Certains attendent d’avoir un job et un employeur, ou alors une maladie concrète pour s’inscrire aux droits qu’offre a tous Medicaid.

En examinant les données, les analystes de l’AEI ont noté qu’environ 15 millions d’Américains non assurés sont éligibles à une couverture Medicaid. Il manque juste aux USA un service d’inscription automatique des personnes sans couverture d’assurance à Medicaid actuellement en phase de préparation pour combler cette lacune.

-4 millions de personnes sont éligibles à une assurance parrainée par l’employeur, mais ne s’inscrivent pas et ne remplissent pas les papiers de l’assurance de leur employeur.

-4 millions sont des 100% illégaux aux USA ou migrants économiques (sauf femmes enceintes). Les migrants légaux qui n’ont pas 5 ans de présence aux USA et n’ayant pas pris d’assurance individuelle ou mutuelle employeur sont inadmissibles à une couverture sociale Medicare ou Medicaid financée par les contribuables (les vrais réfugiés politiques persécutés, les exilés Cubains n’ont pas à attendre 5 ans).

-4,5 millions ont des revenus annuels élevés ou rentiers qui dépassent les 400% du niveau de pauvreté fédéral (103 000 $) et ne sont pas admissibles à Medicaire ou Medicaid et refusent sciemment d’avoir une assurance privée et payent leurs soins de leur poche.

-2,5 millions de personnes non assurées sont de pauvres Américains qui vivent dans des États qui n’ont pas étendu la prise en charge gratuite de Medicaid. C’est un problème de blocage Américano-américain politique qui serait résolu par des mesures ciblées et qui n’ont jamais été faites.

 

La loi fédérale oblige tous les hôpitaux à but non lucratif à traiter les patients Medicare et Medicaid. Les clichés Anti-américains qu’adorent caricaturer les journalistes gauchistes comme France5 qui expliquent que les hôpitaux refusent les patients sont juste stupides et des cas rares et exceptionnels de malveillance mais n sont pas la réalité. Medicare et Medicaid représentent 50% de tous les soins fournis par les hôpitaux. Par conséquent, Il serait économiquement suicidaire pour les hôpitaux de refuser ces patients.

La loi fédérale oblige tous les hôpitaux dotés de services d’urgence à fournir un « examen » et un « traitement stabilisateur » à toute personne qui se présente, indépendamment de sa capacité de payer et même de son statut d’immigration.

Par rapport aux clichés anti-américain : tous les Américains sont assurés ou assurables et personne ne reste dans la rue sans rien. Il n’existe pas d’américains qui ne peuvent pas bénéficier d’une couverture maladie.

 

 

5-Obamacare, pourquoi un échec ?

Une promesse pour les « non-assurés » dévoyée vers les « déjà assurés » par les politiciens.

Obamacare (Loi sur les soins abordables) est une assurance publique subventionnée qui a été présenté par le président Obama comme une tentative généreuse d’assurer les personnes en difficulté « non assurées ». Le problème est venu de suite, car dans la société ceux qui ne sont pas assurés sont généralement aussi les gens qui ne votent pas, et les politiciens ne roulent pas pour eux.

La promesse idéaliste de dépenser beaucoup d’argent pour les gens qui ne votent pas, à été dévoyée par les politiciens démocrates associés à Obama, qui eux on voulu étendre la loi pour transformer les populations qui votent en passagers clandestins des supposés avantages de Obamacare pour tous les salariés, mais néanmoins capables de disposer d’une assurance ou mutuelle classique.

En déviant du but initial de ne cibler que les extrêmes pauvres, et prenant en charge les « déjà assurables individuellement » et que cette assurance remplacerait une mutuelle privée classique Obamacare c’est dévoyé.

Les gens venus de l’assurance privée employeur ou individuelle ont découvert en remplacement une prise en charge bien inférieure, une franchise élevée, une offre de soins avec moins de médecins et hôpitaux conventionnés, et en général les hôpitaux les moins réputés. Beaucoup en adoptant Obamacare ont été contraint de changer de médecin.

 

Exemple, 42% de cardiologues et de cancérologues en moins.

Exemple les facturations médicales surprises souvent liées à des urgences ou circonstances, le patient reçoit une facture lourde parce que non couverte et agréé par Obamacare.

Un peu moins cher qu’une assurance privée, mais toujours moins bonne.

Des mutuelles privées comme Aetna, Humana ou UnitedHealth Group, non subventionnées, avant Obamacare spécialisées dans la couverture des soins des personnes modestes, avec des marges extrêmement faibles, offraient une meilleure prise en charge. Leurs marges étaient compensées par les volumes, et ils se sont retirés du marché à l’arrivée d’Obamacare imposé, qui a enlevé leurs parts de marché.

 

Obamacare est un échec. Il n’a pas résolu le problème des non recours, et en plus a créé une situation de plus mauvaise qualité que l’assurance privée pour ceux qui l’ont adopté.

 

Obamacare a créé une situation pire qu’au point de départ. L’enfer est pavé de bonnes intentions.

 

 

 

 

Par Spartacus Lequidam

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Quelques sources contributives à la création de cet article :

https://www.justfacts.com/healthcare

https://www.brookings.edu/policy2020/votervital/current-debates-in-health-care-policy-a-brief-overview/

https://www.heritage.org/health-care-reform/commentary/americans-get-more-their-health-care-dollars-we-can-do-better

https://www.manhattan-institute.org/issues-2020-drug-prices-account-for-minimal-healthcare-spending

https://spectator.org/making-a-bigger-mess-of-medicaid/

https://www.healthcare.gov/immigrants/lawfully-present-immigrants/

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Coronavirus. L’exemple de la Corée du Sud

Le Coronavirus montre que comparé à eux, nous sommes un pays communiste qui s’ignore avec une planification tchnocratique de santé digne de l’ex-URSS …

 

Vous allez vite comprendre :

Comparez (en utilisant un traducteur) le site du ministère de la santé Coréen du Sud  http://ncov.mohw.go.kr/

Et le site du ministère de la santé Français : https://solidarites-sante.gouv.fr/

 

Sur l’un vous savez en toute transparence, combien de test effectués, au détail par région, le nombre de gens infectés au détail et les risques encourus dans chaque région, en toute transparence.

Sur le Français vous avez des infos basiques et la photo sans aucun intérêt d’un ministre et 2 secrétaires d’état en mal de notoriété qui se font de la pub.

 

Pendant que Bruno Lemaire faisait une loi communiste sur le contrôle des prix de solutions hydro-alcooliques, totalement décalée réquisitionnait par la force des masques pour les employés administratifs de Bercy les Coréens organisaient un dépistage de masse et imposaient le port des masques dans tous les commerces.

 

Les Coréens ont mis 50 stations libres d’accès de test gratuits ou il faut 10 minutes pour savoir si on est infecté ou porteur de la maladie. Vous trouverez sur le site du ministère en temps réel le nombre de gens qui se sont fait tester. Au moment de faire l’article ils sont 287 000.

 

Il a été demandé aux mutuelles et assurances santé d’envoyer à leurs adhérents les règles d’hygiène et prévention, par mail et SMS.

Messages simples faisant appel à la responsabilité individuelle « Portez un masque pour vous déplacer, utilisez fréquemment le lavage des mains, éloignez vous des gens et ne vous embrassez pas. ».

 

Une directive a demandé aux établissements en contact avec le public, que les personnels portent tous des masques. Tous les employés des commerces portent des masques.

 

Les restos, les lieux de réunion, ont un message devant chaque porte « Pas de masque, pas d’entrée », mais les commerces sont restés ouverts, pas de destruction économique, pas de confinement.

 

Une cellule spéciale du ministère a été chargée d’enquêter sur les déplacements des personnes infectées et proposer le test de dépistage aux relations rencontrées par les infectés.

Des appels publics ont été fait pour retrouver les personnes ayant été en contact avec les personnes infectées.

 

Les aéroport ont contrôlé l’immigration et les personnes venant de Chine, ou pays a risque doivent remplir un questionnaire de santé. S’ils présentent des symptômes ils sont testés.

Les personnes à risque, malades et personnes âgées ont été placées en zone à visites limitées.

 

Le pays a pré-réquisitionné  les salles des fêtes et de sport pour une transformation en centre santé de quarantaine pour les personnes présentant de légers symptômes du coronavirus.

 

Ce pays plus touché que les autres au départ est celui qui s’en sort le mieux, a réussit à la contenir et est en route vers l’éradication. La Corée n’a pas agressé sa population de lois liberticides et d’entraves aux libertés comme les Chinois.

La Corée fait reculer le développement du virus mieux que tous les autres pays sans confinement des masses.

Nous copions en France l’exemple coercitif d’une dictature Chinoise, comme l’Italie le fait aussi.

 

Nous ferions mieux de copier l’exemple d’une démocratie transparente comme celle de la Corée du Sud qui a évité le confinement et préservé l’économie à ses concitoyens, que l’exemple d’une autocratie qui ment et a même exclus ceux qui ont dévoilé la maladie.

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Pesticides, comprendre pour sortir de l’hystérie obscurantiste écolo-médiatique

Nous vivons actuellement une période détestable ou un lobby (écologistes) a envahi les médias et la raison pour faire place au sensationnel culpabilisant.

Un débat médiatique qui cherche à capter l’auditeur, le téléspectateur ou le vote des bobos et la diabolisation de l’industrie chimique et le capitalisme.

Les pesticides sont un exemple assez caricatural quand on prend le temps de rentrer dans la réalité et sortir des clichés imposés basés sur la méconnaissance et l’ignorance générale du sujet.

 

Origine des pesticides et évolution.

Les végétaux dans l’esprit commun ont l’image d’êtres incapables, immobiles, passifs, vulnérables à l’attaque d’une multitude d’organismes pathogènes. Les expressions populaires incluant des fruits et légumes reflètent bien cet état d’esprit. « Compter pour des prunes », « bête comme chou », « a la noix ».

La réalité est que la végétation est vivante, dotés d’ADN et de l’envie de survivre.

Au cours de l’évolution, les plantes ont développé des moyens pour survivre.

Pour faire face elles ont développé des mécanismes de défense au cours de l’histoire évolutive des végétaux contre les champignons, les insectes et les animaux. Certaines visibles comme des piquants, ou d’autres invisibles comme les substances chimiques.

Pour se protéger, les végétaux se sont donc mises à produire des produits chimiques, des toxines, des substances défensives complexes. Les pesticides.

Les pesticides sont lié à leur évolution, leur complexification, leur diversification depuis plusieurs millions d’années.

 

Les pesticides sont à 99,9% naturels

L’exposition de l’homme à des pesticides d’origine naturelle est sans commune mesure à l’exposition des pesticides d’origine humaine.

Contrairement à la perception que vous impose le monde écolo-médiatique, les 99,9% des pesticides consommés par l’homme ont une origine naturelle. 

Les quantités de résidus de pesticides synthétiques dans les aliments sont insignifiantes par rapport à la quantité de pesticides naturels produits par les fruits et légumes eux-mêmes.

Des dizaines de milliers de ces pesticides naturels ont été découverts et chaque espèce de plante en produit au moins une vingtaine au minimum. Par exemple, le chou à lui seul en compte 120 (y compris les produits de dégradation).

La concentration des pesticides dans les aliments se mesure à l’échelle du ppb de l’anglais part per billion (partie par milliards (1 ppb = 0,000 000 001 = (10-9)).

 

En alimentation méditerranéenne, nous consommons une moyenne de 10 000 pesticides et produits de décomposition naturels au cours de notre vie.

Nous consommons 1 500 ppb de pesticides naturels par jour, pour 0,09 ppb par jour de pesticides synthétiques (crées par l’homme).

 

Pesticides et humains.

Les végétaux comme les humains font partie de l’histoire de l’évolution.

Les défenses que les humains ont développées sont généralement de type général car le nombre de pesticides naturels est très important et varié. Les défenses générales offrent une protection contre les pesticides à la fois naturels et synthétiques, ce qui permet aux humains d’être bien protégés contre les toxines alimentaires à faible dose.

Les plantes, elles développent et raffinent leurs armes chimiques depuis 500 millions d’années. Les plantes, elles ont développé leurs pesticides naturel les plus efficaces pour dissuader les prédateurs, elles ont laissé leur héritage à leur descendance.

D’autre part, les humains, ont évolué il y a moins d’un million d’années, eux n’ont pas eu le temps de se transformer en une « harmonie toxique » avec tous les végétaux de leur régime alimentaire. En fait, très peu de fruits et légumes que nous mangeons aujourd’hui existaient à l’époque des chasseurs-cueilleurs.

Notre alimentation a radicalement changé au cours des derniers milliers d’années. Nous consommons des fruits et légumes sélectionnés ou améliorés, récemment introduits dans des cultures vivrières que ne connaissaient pas nos ancêtres, comme par exemple le café, le cacao, le thé, les pommes de terre, les tomates, le maïs, les avocats, les mangues, les olives, les kiwis.

En outre, les légumes crucifères tels que le chou, le brocoli, le chou frisé et le chou-fleur sont popularisés que depuis le Moyen Age. La sélection naturelle fonctionne beaucoup trop lentement pour que les humains puissent développer une résistance aux toxines naturelles.

 

Nous pouvons facilement extraire de nombreux pesticides naturels, mais nous avons besoin de davantage de produits chimiques synthétiques pour protéger les cultures des insectes nuisibles. D’autre part, nous pouvons également augmenter les niveaux de pesticides naturels.

 

Les allergies, les eczémas, après contact aux plantes ou pollens sont les conséquences de la chimie naturelle des plantes.

Par exemple, quelques variétés de céleri provoquent des éruptions cutanées et des brûlures chez les personnes qui s’exposent au soleil par la suite.

Une variété de pomme de terre développant des toxines naturelles a dû être retirée du marché en raison de sa toxicité pour les humains.

En outre, lorsque les végétaux sont stressées ou endommagées, par exemple lors d’une attaque de ravageurs, leurs concentrations de pesticides naturels augmentent considérablement, mais rarement jusqu’à des concentrations toxiques pour l’homme.

La racine de manioc, par exemple, une culture vivrière majeure en Afrique et en Amérique du Sud, résiste assez bien aux parasites et aux maladies, mais contient du cyanure à des niveaux si élevés que seul un processus laborieux de lavage, de broyage, de fermentation et de chauffage peut le rendre comestible. L’intoxication chronique au cyanure est endémique dans de nombreuses régions africaines mangeuses de manioc.

Les intoxications au Datura, plante sauvage invasive intoxique les consommateurs de produits bio dans nos pays occidentaux. Comme les farines de sarrasin ou les haricots bio.

Les végétaux développent des pesticides naturels qui sont responsables couramment de mycoses, mycoses pulmonaires, dermatophytes, candidoses, méningites, Kératites, Septicémies etc…

 

Dans les pesticides naturels, on trouve des toxines naturelles qui classent certains végétaux « probablement cancérigène ». Le soja, le basilic, l’estragon, basilic, l’anis ou le fenouil par exemple le sont, comme le soleil, l’alcool ou la viande rouge.

 

Le chou et le brocoli contiennent un produit chimique qui se décompose en substances imitant le comportement de la dioxine dans l’organisme. La dioxine provoque des anomalies congénitales chez les rongeurs à des doses extrêmement basses.

 

Pesticide naturel ou synthétique. Quelle différence ?

Les non-scientifiques, les médias, ont tendance à penser que les pesticides sont uniquement synthétiques et à les qualifier de toxiques, en ignorant le fait que tout pesticide naturel est également toxique à une dose donnée.

La dichotomie polémique entretenue par les écolo-fascistes entre « naturel » ou « Artificiel » ou « synthétique » crée une montagne d’ignorance.

 

Par exemple, la toxine de tomate, présente une concentration plus proche du seuil de toxicité chez l’homme que 1000 fois des toutes les traces de résidus de pesticides synthétiques cumulées.

Les toxines naturelles peuvent également ont les mêmes mécanismes de toxicité que les toxines synthétiques telles que la dioxine.

 

Ironiquement, les agriculteurs biologiques sont légalement autorisés à utiliser des pesticides naturels (bio-sourcés), tels que la roténone, que les Indiens utilisaient comme poison pour tuer les animaux, ou les pyréthrines des plantes de chrysanthème. 

Les pesticides autorisés en bio n’ayant pas été testés aussi complètement que les pesticides synthétiques, leur innocuité par comparaison ne doit pas être présumée ou ignorée.

En résumé, les pesticides d’origine végétale représentent la grande majorité des pesticides diététiques auxquels les humains sont exposés et comportent donc un risque égal, voire supérieur, à ceux fabriqués par l’homme.

 

Même si ces produits chimiques naturels sont aussi cancérigènes ou dangereux que les produits synthétiques, cela ne veut pas dire que les uns et les autres nous tuent. La plupart des pesticides, naturels ou synthétiques, ne posent pas de problèmes, car les expositions humaines sont faibles et tout est dans la dose.

Tout ce que vous mangez du supermarché, du marché du magasin bio ou de votre jardin est rempli de pesticides.

De nombreux aliments ordinaires ne satisfont pas aux critères réglementaires utilisés pour agrémenter les pesticides synthétiques.

Les pesticides naturels sont dans les pommes, les bananes, les betteraves, les choux de Bruxelles, le chou vert, les raisins, les melons, les oranges, le persil, les pêches et ces fruits et légumes ne sont pas interdits. 

Il ne viendrai pas à l’idée de les interdire, mais si leurs pesticides naturels devaient passer un test de nocivité identique à ce que subit un pesticide synthétique avant son agrément de mise sur le marché. Ces fruits et légumes ne passeraient pas les tests et éliminés de suite.

 

Parallèlement, les pesticides de synthèse ont considérablement réduit le coût des cultures vivrières, ce qui constitue une avancée majeure en matière de nutrition et donc de santé.

 

En 1997, les instituts de recherche sur le cancer des États-Unis et du Canada piloté par le plus grand biologiste du monde (Bruce Ames) ont publié une importante étude pluriannuelle de toutes les publications scientifiques faisant état de tout lien entre le cancer chez l’homme et les résidus de pesticides dans les aliments. Ils n’ont pas trouvé une seule preuve crédible liant les deux.

Ils ont conclu que 30% des cancers humains sont dus à la consommation de tabac, provenant d’une plante naturelle, et que 35% des cancers sont causés par une mauvaise alimentation, principalement un excès de graisse et de cholestérol, des substances naturelles.

 

Il n’existe pas de risque démontré pour la santé de manger des fruits et des légumes traités avec des pesticides légalement autorisés aux doses légales.

 

Le venin de Cobra est « naturel ». Quelqu’un se soucie de la dose ? C’est dilué un puissant anti-douleur et anti diabétique.

Oubliez les débats absurdes ou les écolo-gauchistes vous dirigent en faisant une distinction entre pesticides naturels ou de synthèse. Les écolos sont anti capitalistes et veulent diaboliser les productions humaines, c’est pour cela qu’ils font la distinction.

Posez toujours le débat sur les pesticides sur l’angle de la dose. C’est le seul approprié. Le reste c’est de la politique interventionniste pour chasser pour caresser l’électeur bobo qui se prend pour sauveur de la planète en éteignant sa cigarette sur le trottoir en entrant dans le magasin bio.

Le pesticide synthétique n’a qu’un danger. La dose. Que la dose et pas ses distinctions intrinsèques.

 

Par Spartacus Lequidam

Vidéos du journal l’Opinion pour compléter :

https://www.lopinion.fr/video/decryptage/definition-pesticides-qu-est-que-c-est-197557

https://www.lopinion.fr/video/decryptage/quels-sont-avantages-inconvenients-pesticides-197704

https://www.lopinion.fr/video/decryptage/l-agriculture-bio-utilise-t-elle-pesticides-198030

 

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Y a-t-il une vie après la mort ?

Une question qui tourmente toute l’humanité depuis la nuit des temps. Y a-t-il ou non une vie après la mort ?

Vous pensez que la réponse est complexe et que je ne vais pas vous donner la réponse ?

Vous avez tort ! Je vais vous donner une réponse et en fait la réponse est simple mais pourrez-vous l’accepter dans l’intimité profonde ?

Il faut distinguer en premier 2 parties, ou schémas de pensée, partie de gens qui croient en dieu et superstitions et les autres.

 

Ceux qui croient en Dieu.

Pour eux, quels que soient les arguments, c’est religieux et on y croit religieusement. C’est indubitable et quoi que soient les arguments, les logiques, les faits ou les corrélations. C’est une pensée imperméable, mais tout a fait respectable, car c’est de l’ordre de son soi intérieur et de l’intimité individuelle la plus profonde.

Pour eux, c’est un simple jeu de cause et conséquence. La liaison avec la croyance est un tenant et un aboutissant. C’est simple.

Ensuite, il y a ceux pour lesquels l’existence de Dieu ou de divinités est sujet à doute ou à caution, et qui se retrouvent dans une grande incertitude.

Après la vie, est-ce le néant ou autre chose ?

 

Définir la vie avant la mort est une première base de réflexion avant de répondre sur celle qu’elle sera ou pas après la mort.

La vie est physique, c’est la réalité. On touche, on écoute, on sent, on ressent. Notre vie est liée au monde physique.

Pourtant, sommes-nous nous vivants, le monde physique est-il une réalité ?

 

Revoyez vos rêves, pendant votre sommeil. Vous rêvez, dans ces rêves, vous communiquez, vous écoutez et ressentez. Un cauchemar vous fera réveiller en sursaut. Dans le rêve, vous avez eu l’impression de vivre, de voir une réalité, mais au réveil vous vous rendez compte que ce n’était rien, juste une illusion.

Et si la vie n’était aussi que cela ? Une illusion.

Un jeu dont nous ne sommes que des pions comme les objets aléatoires comme dans un jeu vidéo qui aurait la particularité que chaque pion est laissé à lui-même.

Avons-nous de l’humanisme et de la compassion pour des pions d’un jeu vidéo ? On peut les rebrancher, les éliminer, les replacer ailleurs, mais nous n’avons aucune compassion pour eux. Alors si nous sommes cela, et qu’il existe une vie après la mort métaphysique, il n’est pas évident que l’espoir que suscite cette perspective pour certains soit une bonne sortie.

 

Après tout, à bien regarder, cette vie est remplie d’une quantité incalculable d’injustices et de souffrances. Dans notre vie nous ne voyons pas de dieu ou ce qui y ressemble pour les éradiquer. Il n’y a aucune raison qu’après cela change s’il y a une vie ou une autre vie après la mort.

S’il y a une vie après la mort, serait-elle plus juste, moins cruelle ou moins heureuse que celle que l’on vit ? Il n’y a pas de contrat avec personne, et les prophètes et fils de dieu physiques sont tous rongés par les vers de terre de nos jours.

 

La vie se définit par le temps. C’est stupide à dire, mais la vie se définit par le temps. Le passé, le présent et qui fonde les bases du futur. Pourtant les scientifiques nous expliquent que l’univers a eu un début, et aura une fin. L’obsolescence fait partie de l’univers et il y a aura une fin.

Le passé n’est que souvenir mais devient au fur et à mesure un néant. Notre cerveau n’est pas assez élaboré pour tout retenir d’une vie.

 

Ce que l’on a fait le 28 juillet 1999 à 15h32 ?

Cet instant est parti au néant, comme le sera notre vie après la mort. La mémoire terrestre est stockée dans notre monde physique, dans l’hippocampe de notre cerveau. Une fois mort, cette partie comme les autres est cramoisie comme le reste du corps physique. Nous ne l’emmenons pas avec nous.

La vie c’est aussi penser. Mais qu’est-ce que penser ? Nous passons notre présent à réfléchir au futur sur les bases du passé. C’est ce qui nous remplit le temps d’anxiété, ou de sérénité. Mais mort, il n’y a plus de temps. Il n’y a donc plus de peur ou de joies.

 

Alors y a-t-il une vie après la mort ?

La réponse est simple. Il y a le néant. Il n’y a plus de temps, plus de peurs, plus de pensée, plus de vie.

Il n’y a certainement rien après la mort, mais s’il y a quelque chose, ce n’est certainement pas la vie, mais une autre vie ou totalement autre chose.

Même si nous aspirons à l’éternité nous sommes coincés dans un espace-temps qui a commencé et qui finira. Nous sommes comme un ordinateur, lorsque les composants ou les pièces sont cassées. Il peut être recyclé, mais ne sera jamais le même.

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Grâce au CO2 de la Chine et l’Inde, la planète augmente sa verdure

Vous entendez chaque matin si vous écoutez RMC, un sermon quotidien de Jean Jacques Bourdin. Il vous fait son speacth quotidien de prosélytisme écologiste contre le méchant CO2. Ce matraquage a haute dose m’a fait essayer d’autres stations. C’est pas mieux ailleurs. C’est le même endoctrinement partout. Une uniformité confondante et absconse a faire pleurer. La France médiatique est mono-colore confondante.

Hélas même si les matinales sont remplies de 90% de journalistes gauchistes a la pensée unique écolo-fascistes et vous le matraquent en bombardement médiatique massif comme un monstre polluant. Le CO2 n’est pas un polluant et n’en sera pas un.

L’emprunte carbone pour les médias, les gauchistes et les totalitaristes de la terre est l’excuse absolue pour contraindre et emmerder les gens. Il faut dire que les médias se nourrissent de l’information et plus c’est anxiogène plus c’est rentable et plus ils sont intéresses.

Avant il y avait le social comme excuse permanente à l’ingérence et le totalitarisme, mais avec les résultats désastreux du socialisme sur terre, l’écologie est devenue leur nouvelle marotte et l’excuse de la pauv’ planète terre massacrée par les méchants capitalistes est leur nouvelle marotte anti-capitaliste qui fonde leur schéma de pensée.

Qu’importe la qualité de statistiques, nouveau moyen moderne de manipulation de la psychologie des foules, du moment qu’il y a un logo « ONG » et que c’est catastrophiste, les fakes stats, les fakes pétitions, les discourts d’enfants activistes de 16 ans vous sont assénés comme des vérités.

Les communicants des ONG, même si leur politique représentative en pays pauvre a été de demander des faveurs sexuelles en Haïti ou aux Philippines comme » Oxfam« , ou connues pour manipuler le faits comme « Greenpeace« . Ils sont prêt a vous conter des prophéties apocalyptiques.

La NASA vient de publier un rapport dont vous trouverez un résumé sur ce lien. L’étude montre que les deux pays émergents avec plus peuplés du monde entraînent l’augmentation de verdissement sur la terre.

Des données satellitaires récentes prises entre 2000 et 2017 révèlent une tendance importante au verdissement remarquablement importante en Chine et en Inde et se chevauche les terres cultivées du monde entier.

La Chine à elle seule représente 25% de l’augmentation nette globale de la superficie foliaire avec seulement 6,6% de la superficie végétalisée mondiale. 

En Chine, le verdissement écologique provient des forêts (42%) et des terres cultivées (32%), en Inde, elle provient principalement de terres cultivées (82%) avec une contribution mineure des forêts (4,4%).

La Chine est en train d’élaborer des programmes ambitieux de conservation et d’extension des forêts dans le but d’atténuer la dégradation des sols, la pollution de l’air et le changement climatique. La production alimentaire en Chine et en Inde a augmenté de plus de 35% depuis 2000, principalement en raison d’une augmentation des superficies récoltées résultant de cultures multiples facilitées par l’utilisation d’engrais et l’irrigation des eaux de surface et souterraines.

Le rapport de la NASA précise : «Globalement, le verdissement de la planète au cours des deux dernières décennies représente une augmentation de la surface foliaire des plantes et des arbres équivalente à la superficie couverte par toutes les forêts tropicales amazoniennes. 

Il y a maintenant plus de deux millions de kilomètres carrés de superficie supplémentaire de feuilles vertes par an, par rapport au début des années 2000, soit une augmentation de 5%. »

La Chine et l’Inde représentent qu’un tiers du verdissement par CO2 de la planète, mais ne couvrent que 9% des terres de la planète recouvertes de végétation. 

Selon le rapport : «Dès que les gens réalisent qu’il y a un problème, ils ont tendance à le régler. En Inde et en Chine, dans les années 70 et 80, la perte de végétation n’était pas bonne. dans les années 90, les gens l’ont compris; et aujourd’hui les choses se sont améliorées. Les humains sont incroyablement résistants. C’est ce que nous voyons dans les données satellitaires. »

En un mot le marché social (main invisible) prend en charge les problèmes mieux que les gouvernements.

C’est un point saillant qui renforce la pertinence de l’adaptation humaine naturelle et en ordre spontané.

La cause du changement climatique reste obscure, en dépit des récits du GIEC qui c’est toujours trompé sur ses prévisions. Nous n’avons aucune communication de sa part sur le verdissement qui transforme le CO2 en chlorophylle et le réduit naturellement. Il est vrai que l’alarmisme climatique est sa raison d’être. Faire savoir qu’il existe une machine naturelle qui réduit le CO2, n’est ni bon pour lui ni pour les politiciens interventionnistes qui désirent se croire utile.

Le CO2 n’est pas un polluant. Et l’accroissement du CO2, comme démontré ci-dessus, est une bonne chose pour l’humanité. Et avec les cultures, les plantes sont le meilleurs moyen de lutter contre les propagations de CO2. La boucle se ferme sans politique étatiste et de contrainte écologique.

Enfin, il convient de noter le paradoxe que cet incroyable verdissement planétaire le serait moins sans les combustibles fossiles. Pétrole et charbon, combustible que les écolo-fascistes ont désignés comme l’horreur absolue.

Les émissions de combustibles fossiles créent des avantages supplémentaires, contribuant à l’écologisation de la Terre. C’est donc formidable. Ne culpabilisez pus lorsque que vous prenez une voiture diesel. Faites aussi la différence entre CO2 non nuisible sur l’homme et la pollution comme les particules ou les fumées qui elles le sont. 

Une étude publiée en 2017 dans le magazine Nature a révélé que la masse mondiale de plantes terrestres avait augmenté de 31% au cours du 20ème siècle. Les déserts africains s’épanouissent grâce aux combustibles fossiles.

Hélas pour la France qui n’a pas connu les nomenklaturas communistes, nous connaissons aujourd’hui une élite qui veut faire croire qu’elle peut gèrer la nature à sa place, alors qu’au pouvoir, ils n’ont jamais géré un budget sans déficit depuis 30 ans.

Heureusement que la chine et l’Inde sont là pour chercher la prospérité et créer du CO2 et verdir la terre, pendant que l’élite Française emmerde le monde a réduire la prospérité et le CO2 en idéalisme chimérique. 

Pendant que des Français en jaune manifestent sur des rond points contre des taxes écolos contre le CO2 qui détruisent le travail, les chinois et indiens nous vendent des panneaux solaires et créent de leur coté un CO2 qui compense nos résultats nuls sur sa limitation au coûts pharaoniques. Nous ressemblons de plus en plus à l’URSS qu’une élite intellectuelle technocratique entraîne vers la misère, au nom d’une planification irrationnelle alors que eux deviennent de plus en plus capitalistes et s’éloignent des politiques interventionnistes d’état.

Les fanatiques écolos anti-CO2 sont tellement allés loin, ont réussit a modifier tellement le sens des vérités dans la manipulation des foules. Sont ils capables de se remettre en cause?

Merci, merci  au CO2 de verdir notre planète. 

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Le GIEC. Plus c’est gros, plus c’est con plus c’est anxiogène plus ça passe !

Fakes news vous matraqueront ils. En France dans les médias on a remplacé les religions par des sermons sur le réchauffement.

« arguments fallacieux » et « douteux » comme argument d’autorité vous diront ils avec des liens dans des journaux qui portent la bonne parole intouchable, pour balayer les critiques sur laquelle repose leur idéologie de contrainte sur les autres.

Le déni à tout prix.

Il est plus facile pour eux de diaboliser et négationner les critiques que de répondre à tous les arguments point par point ou à la marge.

Ils font beaucoup d’effort pour vous le matraquer de vous dire de ne pas prendre en importance ce qui conteste leur bible..

La température de la surface de la mer représente 70% de la surface de la Terre, mais les mesures proviennent de navires qui se trouvent dans des ports absolument pas représentatif de la haute mer.

C’est un argument fallacieux ? As t-il été inventé ? Une fake news ?

Oui ou non ?

Bien sur que non !

Ils saliront la source « pas fiable à leurs yeux », Ils censureront. Ils feront tout pour refuser le débat et pas que cela sorte. Le lobbying ecolo-faschiste a déjà commencé comme ici ou aucun argument contradictoire réel et donfirmé n’existe.

Discréditer les sources, c’est plus facile pour eux que de répondre aux arguments.

Lâchez votre intolérance, les ecolo-faschistes et gauchistes, vous avez trouvé la résistance à vos balivernes et mensonges ubuesques sur votre nouvelle religion.

Vous avez chaque matin les 98% de journalistes de gauche pour vous, qui vous le matraquent matin, midi et soir. C’est forcément parole d’évangile cette bible GIEC, C’est certainement le Dieu Vert de gris qu’il l’a écrit. C’est incontestable. Puisqu’on vous le dit à la radio, c’est que c’est vrai. Puisqu’on vous dit que les infos contradictoires c’est Satan.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques des Nations Unies a donc annoncé dans un nouveau rapport que le monde n’avait que 12 ans pour opérer des changements radicaux.

Le concept des rapports du GIEC est a peu près le même principe anxiogène pour se faire publier et disposer de buzz.

Un scénario catastrophe et des échéance catastrophiques. Cette fois ci, tremblez braves gens vous allez mourir dans d’affreuses souffrance et dixit le rapport « sans précédent en termes d’échelle », « il faut réduire le réchauffement climatique ou de subir une catastrophe climatique irréversible ».

Ce dernier rapport affirme que si les nations du monde ne prennent pas de mesures majeures pour réduire les émissions de carbone, nous manquerons la dernière occasion de réduire la hausse des températures, en signant essentiellement l’épitaphe de la mort de l’humanité. Rien de moins.

Les médias sont consternés. Bourdin, Apathie et les joyeux journalistes intello-bobos chaque matin vous présentent les premiers de la classes du lobby des écolo-faschistes avec des questions bien mielleuses, avec des question bien anti-libertés systématiques du genre « mais qu’attendez vous ̶p̶o̶u̶r̶ ̶s̶u̶p̶p̶r̶i̶m̶e̶r̶ ̶d̶e̶s̶ ̶l̶i̶b̶e̶r̶t̶é̶s̶ pour faire quelque chose » ?

Gare à la caricature de celui qui dit « : rien à ce sujet » ou c’est de la « niaiserie pour bobos ». Il sera caricaturé et en général les contradicteurs ne seront jamais invités. Et s’ils l’étaient, ils seraient catégorisés.

C’est comme critiquer un noir vous êtes classé raciste, critiquer un étranger classé xénophobe, se prétendre libéral, classé matérialiste, critiquer un choix social, classé d’être inhumain, etc… Ne pas être de gauche, dans les professions diplômées de sciences humaines et sociales c’est subir la diabolisation.

Le rapport de l’ONU préconise de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés au cours des 10 prochaines années.

Pour atteindre cet objectif, les gouvernements doivent bien sûr apporter des modifications « rapides et profondes » à leurs industries énergétiques en passant à des sources d’énergie renouvelables et en supprimant progressivement la production de charbon, tout en obligeant les constructeurs automobiles à augmenter la production de voitures électriques. Le lobby ecolo-faschiste a déjà mis en France un ministre médiatique démissionnaire démago qui nous a infligé une promesse d’interdiction totale pour 2040.

Comme les nations du monde peuvent réduire leurs émissions de carbone d’un million de tonnes par an, le rapport de l’ONU note que le dépassement de l’objectif de température nous mettra tout de même sur la bonne voie pour sauver la planète, à condition que tout le monde colle au plan d’ensemble.

Ce dernier rapport sur le climat suit le concept intello gauchiste qui consiste à utiliser le changement climatique comme voie vers le socialisme mondial pour amener les gouvernements souverains et l’économie internationale à s’appuyer sur une cabale marxiste qui dicterait ce que les pays peuvent fabriquer et ce que les gens peuvent acheter et comment. Hier ils utilisaient l’excuse « sociale », mais comme les pays socialistes ont tous fait faillite, ils ne se déclarent plus « socialistes » mais « écologistes » et l’excuse de contrainte sur les individus n’est plus le social, mais l’écologie.

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Ne riez pas, vous n’avez pas le droit. Ils vous stigmatiseront. Faites simplement rappel à vos souvenirs et le parallèle de leurs prédictions.

Le rapport de l’ONU a été publié 12 ans seulement après qu’Al Gore eut déclaré qu’il ne restait que 10 ans pour sauver la planète. Vous devriez tous être morts. Vous ne l’êtes pas ?

Il y a 36 ans après que l’ONU elle-même a déclaré que nous avions 20 avant de cuire. Vous devriez tous être rôtis. Vous ne l’êtes pas ?

Dans les années 1970-80, on nous avait dit que la surpopulation et un âge de glace à venir qui épuiseraient nos ressources et provoqueraient une famine massive. Vous êtes mort de famine et congelé ? A cette époque, les conseils des intellos-bobos gauchistes consistaient pour les classes moyennes et supérieures de cesser d’avoir des enfants et de consommer les ressources.

Dans les années 1980-90, le réchauffement de la planète est devenu le nouveau coupable en affirmant que nos villes côtières seraient submergées d’ici la fin du siècle. Vous êtes morts noyés et Nice est sous les eaux ? La solution proposée ? La hausse massive des prix et des taxes pour les producteurs d’énergie et les consommateurs afin de les convaincre de réduire leur « empreinte carbone ».

story climatCombien faut il de prédictions nostradamiques du GIEC débiles et fausses pour comprendre qu’on se fou de vous ?

La gravité de prendre tous les gens pour des cons.

Tout le monde souffre dans ce climat anxiogène de peur. Quand des groupes d’experts des Nations Unies, des universités et des escrocs du GIEC exposent des scénarios catastrophiques et utilisent des données sorties du chapeau pour avertir des « dernières chances » et des « points de basculement » pour arrêter l’apocalypse, comment le public est-il censé savoir ce qui est vrai ou faux du réchauffement climatique ?

D’autres détruisent tout simplement la réputation de tout collègue qui ose remettre en cause l’évangile du réchauffement climatique. Un débat et une recherche raisonnée est l’épine dorsale d’une bonne science, et pour le GIEC n’a aucune place lorsque le véritable objectif est d’imposer un résultat ou imposer un comportement particulier à la population.

Les écologistes semblent perplexes devant le fait que les gens ne se préoccupent pas davantage de la question. Peut-être seraient-ils plus attentifs si on ne leur mentait pas si effrontément.

La base de donnée HadCRUT4 est une supercherie. Les rapports une arnaque malheureusement bien médiatisée.

La base HadCRUT4 base principale de l’ensemble de données sur la température mondiale utilisé par le GIEC pour formuler ses scénario apocalyptiques sur le « réchauffement planétaire provoqué par l’homme » est si complexe et dynamique qu’il est impossible de le modéliser ajoutées aux erreurs de données inventées et improbables, que les rapports du GIEC sont en conclusion qu’une gigantesque arnaque pour bobos gauchistes prêt à croire comme leur idéologie que l’homme doit être dominé.

Plus de 70 problèmes majeurs sont identifiés, couvrant tout le processus, de la mesure des températures à la création de l’ensemble de données, en passant par les données (telles que les moyennes) et sa publication éventuelle. Bref et en résumé. Toute la base de donnée sur laquelle travaillent les « experts » et les rapports est corrompue.

Quelques exemples des sources totalement foireuses du GIEC :

-Une station d’observation signale la température mensuelle de Colombia ville des USA à une moyenne supérieure à 80 °C toute l’année. :-))

-Une station d’observation signale qu’a l’île de Saint-Kitts, une île des Caraïbes une température mensuelle moyenne de 0°C. :-))

-En 1978, à Apto Uto Colombie, la station signale des températures moyenne mensuelle entre 81,5 °et 83,4 °C. :-))

-Une station roumaine indique une température moyenne de -46 °C en septembre et en novembre passe à +10 °C. :-))

-La température de la surface de la mer représente 70% de la surface de la Terre, mais les mesures proviennent de navires enregistrés à 100 km à l’intérieur des terres. D’autres se trouvent dans des ports absolument pas représentatifs de la haute mer. Absurde !

-Les températures pour l’ensemble de la totalité l’hémisphère Sud pour le 19eme et début 20eme siècle sont calculées à partir d’un seul et unique point en Indonésie. :-))

-En mai 1861, la couverture mondiale n’était que de 12%, l’essentiel de la soi-disant couverture mondiale provient de l’Europe, et de ses ports commerciaux. Calculer des moyennes à partir de ces données et les qualifier de « moyennes globales ». Absurde.

-Faute de données du passé, quelques stations ont donc une grande influence sur ce qui est censé être soi-disant « mondial ». Manipulation.

-Quand il n’y a pas de données entre périodes, on les invente. L’ajustement l̶a̶ ̶m̶a̶n̶i̶p̶u̶l̶a̶t̶i̶o̶n̶ des données vise à inventer un enregistrement de la température qui aurait été obtenu entre les périodes.

-La quantité de données est liée au mesures de données disponibles. La couverture globale de 50% n’a été atteinte qu’en 1906 et les données de l’hémisphère sud sont rare et se comptent sur moins que les doigts d’une main.

Une faible densité de données dissimule des hypothèses farfelues et douteuses et des données de température mal ajustées exagérèrent délibérément le réchauffement.

C’est con ? Oui c’est con !

Mais les médias vous font passer ça pour la vérité et les bobos achètent les yeux fermés.

Le calcul des températures correctes et fiables nécessiterait une énorme quantité de données détaillées, de temps et d’efforts, qui dépasse le cadre du GIEC et à moins de revenir dans le passé, certainement impossible.

La conclusion est que l’ensemble des études du GIEC montrent un réchauffement exagéré et que les moyennes mondiales sont fausses.

Dans tous les cas, un grand nombre de climatologues ont tenté, soit volontairement, soit sans le savoir, de faire avancer le programme de la gauche. Certains ont admis avoir manipulé des données pour renforcer le danger.

D’autres détruisent tout simplement la réputation de tout collègue qui ose remettre en cause l’évangile du réchauffement climatique. Un débat et une recherche raisonnés, l’épine dorsale d’une bonne science, n’ont aucune place lorsque le véritable objectif est d’imposer un résultat ou un comportement particulier à la population.

Les ONG, les groupes écolos mentent effrontément et avec une telle redondance que c’est devenu ridicule.

Scott Armstrong le sage :

En 2007, le professeur Scott Armstrong de Wharton de l’University of Pennsylvania a lancé un défi au GIEC. Parier 10 000 $ sur les températures au cours de la prochaine décennie. La proposition proposée était de comparer le modèle de réchauffement global standard du Royaume-Uni avec la prédiction d’Armstrong de ne pas augmenter du tout.

L’argent serait allé à la charité. Le GIEC a refusé le pari. Ils ont déclaré : « le GIEC ne souhaite tout simplement pas participer à un pari financier.  » . Aujourd’hui Scott Armstrong a publié les chiffres et gagné le pari. La charité a perdu 10 000$.

Armstrong ajoute que, si le GIEC n’est pas satisfait des résultats et pense qu’ils sont simplement dus à la chance, il est heureux de renouveler le pari pour la prochaine décennie.

Le GIEC n’a pas encore répondu.

Armstrong n’a jamais été interviewé par Bourdin ou France2 et le pari n’a pas fait une ligne dans le Monde ou le Figaro ou Libération.

On comprend.

Quelques sources:
https://changera.blogspot.com/2017/09/werner-munter-rechauffement-lhomme-ny.html

https://cei.org/blog/ipcc-overestimates-climate-sensitivity-study

 

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Sécurité sociale. asymétrie d’information et mythe idéologique

La sécurité sociale vous avez tous un avis là dessus mais qu’en savez vous en dehors des clichés et mythes qu’on vous impose depuis l’enfance ?

La sécurité sociale est un exemple d’asymétrie d’information. Certainement l’une des pire car face à la réalité, l’idéologie est plus forte que le raisonnement.

 

L’asymétrie d’information

L’asymétrie d’information est en économie un échange ou l’un des participant dispose d’informations pertinentes que l’autre n’a pas.

L’exemple le plus connu est celui du « vendeur de véhicule d’occasion d’occasion », qui fausse ou dissimule une partie des informations, en vue d’amener plus facilement une transaction avec un acheteur.

L’asymétrie d’information est un pilier de notre vie sociale. Les conséquences ne sont pas neutres, La Nobel Georges Akerlof conclus dans sa thèse Nobel, que l’asymétrie d’information provoque un problème de « sélection adverse » .

Pas besoin d’être Nobel pour comprendre que quand vous n’avez pas toute l’information d’un produit ou service que vous achetez, Vous pensez que c’est le meilleur rapport qualité/prix mais en réalité si vous aviez eu connaissance d’un autre choix et informé de la réalité de celui que vous avez acheté vous en auriez fait un autre,

Tirole le Nobel Français avec des exemples d’aiguillages et de trains, démontre lui que l’asymétrie d’information change les comportements. Que l’environnement social modifie le comportement rationnel. Dans la réalité si vous saviez, étiez correctement informé et preniez le temps de comprendre, il y a longtemps que la France serait passé pour la santé à la mutuelle privée et la retraite au fond de pension.

La sécurité sociale. Les clichés et l’information réelle.

Voici donc les mythes dans lequel vous vivez et la réalité :

Mythe 1 : la Sécurité sociale est un acquis social plébiscité par tous les Français

La réalité :

Le modèle social français, ce sont des gens qui paient, d’autres qui en bénéficient, rien de plus. Ce mythe permet d’entretenir l’illusion d’un modèle social fondé sur une redistribution acquise au terme d’une lutte acharnée contre des puissants. La démagogie sur les « droits sociaux » s’en trouve confortée, tout comme la légitimité d’un pouvoir politique qui usurpe son statut de protecteur des plus faibles.

En réalité, il n’en est rien. C’est le travailleur seul qui finance sa protection sociale. Et il le fait dans des proportions qu’il connaît mal en raison de l’opacité qui caractérise le financement des services sociaux. L’administration et les intéressés n’ont pas intérêt à se montrer transparents dans la mesure où la piètre performance de ses services serait mise à nu, ce qui changerait  notre opinion sur « le modèle social que le monde nous envie ».

Instaurée de façon autoritaire en octobre 1945 sous l’influence du Parti communiste et des syndicats, destinée à remplacer les assurances sociales privées qui existaient auparavant (dont un certain nombre seront nationalisées), étendue progressivement à presque toute la population, elle n’a jamais été confirmée par le suffrage universel. Ce n’est donc en rien un « acquis social », et elle n’a jamais été plébiscitée par quiconque.

On peut parler en ce qui concerne la Sécurité sociale de « coup d’État », car les ordonnances de 1945 relèvent du non-droit (en mai 1946, la proposition de Constitution de la IVe République est rejetée par référendum ; il y a un « trou » constitutionnel sur la période 1945-1946). Un précédent avait été créé en 1941, par le régime de Pétain, qui détourne alors les provisions des assurances sociales vieillesse pour les donner aux « vieux travailleurs »Â : c’est l’origine des retraites par répartition.

La sécurité socialempute le pouvoir d’achat réel des salariés qui se voient obligés d’affecter la moitié de leur rémunération pour renflouer des caisses de la Sécurité sociale insuffisamment performantes. Il conviendrait au contraire de soumettre ces caisses à un régime de libre-concurrence pour laisser les employés affecter le fruit de leur travail librement.

 

Mythe 2 : la Sécurité sociale, c’est l’État

La réalité :

L’organisation de la Sécurité sociale est par construction indépendante de l’État. Le Code de la Sécurité sociale est juxtaposé à la Constitution. Les Caisses, l’URSSAF sont de droit privé (comme des mutuelles qu’elles sont en réalité), avec mission de « service public ».

Il n’y a pas en France d’assurance maladie étatique comme dans certains pays. Une assurance maladie étatique aurait au moins l’avantage de fournir une couverture minimale dont les coûts seraient maîtrisés, tout en laissant par ailleurs le mutualisme et l’assurance privée se développer librement et couvrir la grande majorité des personnes.

Cependant, on peut parler d’étatisation rampante de l’assurance maladie durant ces dernières années. L’exécutif des Caisses est désigné par le gouvernement, Les représentants aux conseils d’administration sont majoritaires de régimes spéciaux les comptes de la Sécurité Sociale sont formatés par le ministère avant d’être présentés au Parlement (censé exercer un contrôle), et la fixation des taux de cotisation échappe aux partenaires sociaux. L’État fixe le prix des médicaments, la rémunération des médecins, leur numerus clausus, décide de l’agrément des cliniques privées…

Il y a par ailleurs un grand nombre d’organismes de nature juridique différente mais dits « de sécurité sociale » : on compte plus de 1 000 organismes différents (les caisses à elles seules comptant plus de 100 000 employés), et même un « musée de l’assurance maladie » et un « Comité d’histoire de la Sécurité sociale », sans parler des « Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie », « Haute autorité de santé ».

 

Mythe 3  : Grâce à la Sécurité sociale, le système de santé français est un des meilleurs au monde

La réalité :

Le système de santé n’a rien à voir avec la Sécurité sociale, qui n’a jamais soigné personne, et qui se contente de « gérer » des flux monétaires, en prélevant les uns et en indemnisant les autres. Le progrès technique en matière de médecine n’est pas de son fait, pas davantage la compétence du personnel médical.

Le système de santé français n’est pas le meilleur du monde (voir le scandale du sang contaminé dans les années 80, ou la canicule de 2003), mais s’il était aussi mal en point que la branche maladie, et aussi fossilisé que l’organisation de la Sécurité sociale, on pourrait légitimement s’inquiéter.

Il y a heureusement un système de santé privé plus efficace et moins coûteux que le public. Les médecins (autres que ceux de l’hôpital public) ne sont pas des fonctionnaires, bien qu’ils soient de plus en plus prisonniers (volontaires) des contraintes que leur impose l’organisation de la SS (depuis 1971 le « conventionnement » les oblige à pratiquer les tarifs SS), tout comme les « assurés » assujettis.

Le système de santé français, est de plus en plus menacé dans son ensemble par la SS, « assureur public », qui n’a pas d’autre moyen pour essayer de contrôler les dépenses que de limiter l’offre de soins en imposant règlementation sur règlementation (dossier médical personnel, dispositif de médecin traitant, parcours de soins, plafonds pour les dépenses de santé, ticket modérateur, CSG, CRDS, etc.). On peut d’ailleurs noter que ces contraintes ne sont pas conformes à l’ordonnance du 19 octobre 1945, qui énonçait le principe selon lequel le patient aurait le libre choix absolu du praticien, les honoraires de ce dernier étant fixés par entente directe avec le médecin.

 

Mythe 4 : La Sécurité sociale assurance maladie est universelle : tout le monde y a droit

La réalité :

Ceux qui ne cotisent pas n’ont droit à rien.

En pratique, soit les non-cotisants ont suffisamment de moyens (diplomates, rentiers, inactifs…) et peuvent se payer une assurance privée à un prix intéressant (bien moins cher que ce que paie un assujetti à la SS) ; soit ils sont trop pauvres et peuvent bénéficier (sous certaines conditions et pour un certain temps) de la CMU (Couverture maladie universelle) instaurée en 2000.

Une particularité de l’assurance maladie française est d’étendre sa couverture à ceux qu’on appelle les« ayants droit » du cotisant (les enfants, le conjoint), qui en bénéficient sans devoir cotiser en contrepartie (ce qui n’est pas le cas avec les assurances privées). Ce système faussement généreux fait donc payer à la collectivité les choix personnels des couples (j’ai le « droit » d’avoir des enfants, et la société « doit » s’occuper d’eux). Il explique une partie du déficit (pour un seul cotisant, il peut y avoir un grand nombre d’ayants droit).

 

Mythe 5  : Cotiser est une façon de faire preuve de solidarité, cela permet à ceux qui n’ont pas les moyens d’être quand même couverts, grâce à la CMU.

La réalité :

La CMU n’est pas prélevée sur les cotisations sociales, mais de l’impôt. Cotiser ne vous rend donc pas « solidaire » envers les plus pauvres. La CMU, d’invention récente, est comparable aux systèmes américains Medicare et Medicaid, plus anciens. Les femmes seules, les jeunes de – de 25ans n’ayant jamais travaillé, les chômeurs de plus de deux ans de chômage, les indépendants ayant fait faillite ou cessé faute d’actif, n’ont droit à rien. Pire, les artisans ne réalisant pas assez pour se nourrir sont même taxé de cotisations obligatoire sans aucune solidarité à attendre. Ils sont même poursuivit après leur faillite et endettés de force.

 

Mythe 6 : La Sécurité sociale a permis à une large population de se soigner.

La réalité :

Cette affirmation est une pétition de principe qui fait fi de la réalité historique.

Historiquement, les médecins ont toujours soigné même ceux qui n’avaient pas de ressources pour payer leurs honoraires. Le serment d’Hippocrate le prévoit : « je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera ». Dans le passé, il n’y avait pas de tarif conventionné : les médecins adaptaient leurs honoraires aux moyens de leur patient, ils pratiquaient ainsi une solidarité directe au niveau le plus proche du terrain. Vous pouvez relire tout Zola, vous ne trouverez pas d’exemple d’un médecin qui ait refusé des soins à un malade sous prétexte que celui-ci ne pouvait pas payer.

 

Mythe 7 : La Sécurité sociale a moins de frais de gestion qu’une mutuelle.

L’assurance maladie obligatoire, c’est quatorze régimes obligatoires et 90 opérateurs qui gèrent ces régimes. Pour la partie mutuelles, c’est environ plus de 550 organismes privés décomptés.
C’est l’argument à la mode en ce moment. En fait les études qui le démontrent sont absurdes, et en plus en on se demande sur quels bases ouvertes ils ont estimé leurs bases de calcul, sachant que la sécurité sociale est un organisme qui ne publie pas et ne diffuse pas des bilans détaillés.

En fait il n’y a actuellement aucune comparaison possible entre mutuelle et sécurité sociale, car ce n’est pas le même métier, ni les mêmes sources de financement ni les mêmes soins à rembourser….

C’est comme comparer des frais de gestion du 1er et second œuvre du bâtiment.

Des frais de gestion d’une mutuelle sont structurels sans rapport avec la masse financière ou humaine à gérer. 

Si vous faites un virement de 1000€, c’est 0,10€ de frais. Si vous faites un virement de 100€ c’est toujours 0,1€ de frais. Les frais de gestion sont une donnée structurelle. C’est pas une variable sur laquelle développer une argumentation.

La sécu prend en charge les soins au 1er euro, les mutuelles prennent en charge le complément. Gestion et frais structurels n’ont rien a voir.

Par ailleurs dans la sécu le recouvrement des fonds est caché par l’état qui collecte certaines taxe à sa place sur les alcools, taxes douanières ou CSG, CRDS qui ont des coûts mais ne sont pas comptés à son budget, mais qui sont à charge de la collectivité.

Mythe 8 : (assurance maladie) la sécu est moins chère.

La réalité :

Une assurance maladie privée offre les mêmes prestations pour nettement moins cher,même pour un smicard la sécu est bien trop chère.

Le coût de l’assurance maladie pour un salarié smicard, (SMIC au 01/01/2017 :1 480 Euros) Le total des charges santé retenues de la sécurité sociale sont 0,75% part salarié, 13,14% part employeur, 7,5% CSG, 0,5% CRDS. Soit une cotisation complète de 327€ par mois, soit annuellement 3924€. (calcul hors maladie complémentaire (mutuelle)).

Un expatrié qui n’a pas droit à la sécu paye un forfait entre 200 et 380€ selon son age comprenant a la fois sécu et mutuelle, et indifféremment de ses revenus.

La comparaison est d’autant plus favorable aux assurances privées que le salaire de l’assuré est élevé (puisque la prime est fixe et non proportionnelle au salaire). Pour un cadre ou un travailleur indépendant qui gagnent bien leur vie, les cotisations prélevées au titre de l’assurance maladie représentent souvent de 10 000 à 15 000 Euros par an, alors qu’avec 2000 Euros ils peuvent avoir une assurance santé privée équivalente.

 

Mythe 9 : Les taux de remboursement de la Sécurité sociale sont excellents

La réalité :

Ils sont parmi les plus bas d’Europe.

Il est notoire que l’optique et les soins dentaires sont très mal remboursés (quelques euros pour les lunettes ou les lentilles). Le taux de remboursement moyen des médicaments est un des plus bas d’Europe : France 54 %,  65 % en Italie, 71 % en Suède, et 90 % au Royaume-Uni. Il en est de même pour les soins médicaux et les soins hospitaliers.

L’impact est d’autant plus important que les dépenses de santé représentent en France 9,5 % du PIB, en tête des pays européens (avec l’Allemagne). On est bien loin de l’ambition d’origine de la SS qui était de rembourser les frais médicaux à 80 %.

 

Mythe 10 L’employeur paye une partie des cotisations sociales, ce qui est un avantage appréciable pour le salarié

La réalité :

Les cotisations sociales, tant salariales que patronales, font partie du salaire.

Les cotisations sociales sont séparées fictivement en cotisations salariales et cotisations patronales. En réalité, les cotisations patronales n’appartiennent pas au patron, elles font partie des avantages et appartiennent donc au salarié. C’est un point confirmé par la législation européenne, qui définit une rémunération comme étant « le salaire ou traitement ordinaire de base ou minimum, et tous autres avantages payés directement ou indirectement, en espèces ou en nature, par l’employeur au travailleur en raison de l’emploi de ce dernier. » (point 2 de l’article 141, ex article 119, du traité d’Amsterdam).

Le salarié serait largement gagnant à toucher son salaire complet et à s’assurer librement par lui-même. Le fait que ce soit le patron (en fait la SS) qui décide à sa place ressortit d’un paternalisme digne du XIXe siècle (« si on les laisse libres, ils ne s’assureront pas », « si on leur donne leur salaire complet, ils vont aller tout dépenser au bistrot »). Étonnamment, on estime que le salarié est assez responsable pour aller voter et décider ainsi de l’avenir de son pays, mais pas pour adhérer de lui-même à une assurance !

 

Mythe 11 : Le fameux « trou » de la Sécurité sociale est un faux problème : il existe depuis des décennies et on ne s’en porte pas plus mal

La réalité :

Le choix politique a été de vivre à crédit en reportant sur les générations futures la charge du remboursement des déficits (car le trou correspond à une dette auprès de créanciers français et internationaux qu’il faudra bien rembourser).

L’assurance maladie française, c’est 23 réformes (toutes inefficaces), une dette de 100 milliards d’Euros, des déficits de plusieurs milliards d’Euros chaque année.

La Sécurité sociale vit sur le mythe que les ressources collectives sont illimitées. Le « trou », se transforme en gouffre irréversible tant que les créanciers gardent un minimum de confiance.

La sécurité sociale épouse la pensée de la dinde du théorème de la dinde. Du point de vue de la dinde, l’idée qu’elle se fait de la vie peut se résumer à « on va me nourrir tous les jours jusqu’à ma mort naturelle, et cela ne changera jamais ». Chaque jour qui passe semble confirmer ce point de vue. Mais un jour, avant la fin de sa vie vient son exécution.

Une dette un jour doit être remboursée ! Ce jour là arrivera indubitablement.

 

Mythe 12 : Il est plus économique d’avoir en France une caisse unique plutôt que de multiples assurances privées. Il y a des économies d’échelle, il n’y a pas de frais de publicité, pas d’impôt, etc.

La réalité :

Monopole ne signifie pas économie ! Pourquoi l’assurance maladie de la SS est-elle plus chère qu’une assurance santé privée ?

Une caisse unique à adhésion forcée présente tous les inconvénients du monopole : inefficacité, prix excessifs faute de concurrence, files d’attente, irresponsabilité, etc.

Ses coûts de gestion,  ne tiennent pas compte, outre tous les inconvénients intrinsèques du monopole, des gaspillages, de la désorganisation, des effectifs pléthoriques, des détournements (tous les mois la presse sort des affaires de fraude portant parfois sur des dizaines de millions d’Euros). Ses coûts de gestion n’incluent pas les coûts reportés à l’état pour la collecte des taxes indirectes.

Un petit pourcentage d’une somme colossale reste une somme colossale. La situation de monopole de la SS lui permet de ne pas gérer la dépense : elle ne peut que la subir, ou la refuser préalablement. Ce ne sont pas les frais de gestion qui importent, mais bien ce que l’ensemble du dispositif coûte à chacun et lui rapporte. Et là, les chiffres sont éloquents.

Un exemple de gabegie pharaonique. Un rapport de la cours des compte indique qu’il y a 72 millions de personnes comptabilisées affiliées aux caisses de la  sécurité sociale alors qu’en réalité nous ne sommes que 66 millions d’habitants.

A raison d’un coût par habitant de 2789€ d’indemnisation, les 6 millions d’indemnisés inconnus coûtent 17 milliards.

 

Mythe 13 : En matière d’assurance maladie, il n’existe pas d’offre alternative à celle de la Sécurité sociale

La réalité :

Ne pas confondre monopole de droit et monopole de fait !

De même qu’avant la SS existaient des « sociétés de secours mutuel » et des assurances sociales, il existe aujourd’hui des mutuelles et des assurances privées qui font de l’assurance santé. Le monopole forcé n’est en rien un monopole « naturel ». Les expatriés disposent du choix d’une sécu privée. Les frontaliers Suisses expriment tous l’envie de ne pas retourner au système public Français après avoir goutté au système privé Suisse.

 

Mythe 14 : La Sécurité sociale doit être considérée simplement comme une assurance

La réalité :

Elle en a le nom, elle y ressemble, mais ce n’en est pas une ! Elle mélange de façon illisible certaines caractéristiques qui la rapprochent de l’assurance et d’autres de la solidarité.

La Sécurité sociale assurance maladie n’est pas une assurance, car elle ignore volontairement le risque, et ceci dès l’origine (1945), ce qui rend impossible la mutualisation des risques qui est le fait de l’assurance (la distinction entre l’assurance maladie et l’assurance vieillesse n’est intervenue qu’en 1967 !). Avec la Sécurité sociale assurance maladie, il n’y a pas de « prime » mais des prélèvements proportionnels aux revenus, qui s’apparentent davantage à un impôt, il n’y a aucun rapport entre ce qu’on verse et ce qu’on reçoit, ni de « contrat »Â c’est un arbitraire complet qui règne, au bon vouloir des fonctionnaires et des gestionnaires. Faute de prime et de contrat, on ne peut pas parler d’assurance.

Ce n’est pas qu’une question de définition ou de technique, on a là la raison profonde qui fait que la Sécurité sociale ne peut remplir son rôle (prétendu) d’assurance sociale. Elle se limite à être un système idéologique de redistribution. En général, les discussions autour de la Sécurité sociale ne se placent pas longtemps sur le terrain économique, assurantiel ou médical, elles tournent très vite à l’idéologie : pour ses adeptes, la Sécurité sociale est justifiée non parce qu’elle serait efficace, mais parce qu’elle est « Ã©galitaire ». Mais l’égalité, les principaux bénéficiaires ont une lecture particulière.

 

Mythe 15  : La Sécurité sociale est indispensable, car les assurances privées ne peuvent pas prendre en charge les maladies graves, les patients âgés, l’hospitalisation, etc., elles ne peuvent assurer que les personnes sans risques majeurs. La santé est un domaine par nature non rentable.

La réalité :

Les assurances privées remboursent frais médicaux, hospitalisation, etc., à 100 % des frais réels. Pour l’hospitalisation, il peut y avoir un plafond par exemple 1 500 000 Euros dans le cas de la compagnie IHI, ce qui fait que même avec des soins intensifs à 2 000 Euros/jour on est pris en charge.

Comme son nom l’indique, l’assurance maladie est d’abord et avant tout une question d’assurance,une technique qui est maîtrisée depuis longtemps, alors que la Sécurité sociale ne fait pas de l’assurance, mais de la redistribution aveugle et clientéliste.

L’existence d’assurances privées plus efficaces et moins coûteuses démontre que la santé est un domaine rentable.

 

Les opposants au système privé souhaitent en réalité condamner le profit pour perpétuer un système redistributif faillitaire par fanatisme idéologique.

Vous trouverez ces gens dans la partie gauche de l’échiquier politique, une vision dirigiste et totalitaire de la société n’admet pas votre volonté de liberté individuelle de choix.

 

Le contrôle), et la fixation des taux de cotisation échappe aux partenaires sociaux. L’État fixe le prix des médicaments, la rémunération des médecins, leur numerus clausus, décide de l’agrément des cliniques privées…

Il y a par ailleurs un grand nombre d’organismes de nature juridique différente mais dits « de sécurité sociale » : on compte plus de 1 000 organismes différents (les caisses à elles seules comptant plus de 100 000 employés), et même un « musée de l’assurance maladie » et un « Comité d’histoire de la Sécurité sociale », sans parler des « Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie », « Haute autorité de santé ».

La France gagnerait a être un peu mieux informée….

Le mot  » Sécurité Sociale  » est un terme connoté historiquement, et malheureusement idéologiquement ce qui provoque une vision idolâtrique passionnée.

 

Le vrai mot qui colle à la réalité est « assurance maladie » et « assurance retraite ».

En fait, si n’êtes pas employeur, ou comptable vous ne savez pas ce que vous payez, vous ne savez pas grand chose sur ce que vous rembourse la sécu. Votre feuille de paye ne veut rien dire et le brut de brut vous est caché.

Vous ne connaissez aucun de ses dirigeants avec un budget de 450 milliards alors que vous connaissez le dirigeant de Renault qui gère 10 fois moins.

Vous ne savez pas quels sont les autres solutions d’assurance santé qui existent sur terre.

Vous ne savez tellement peu sauf les clichés qu’on vous impose. Il serait peut temps de vous réveiller et demander des comptes à ceux qui les cachent…

Et encore cette partie n’expose que la santé….

La partie assurance retraite c’est encore pire !

La sécurité sociale est issue d’un autre temps. Franco-Française,  elle est inadapté à la mondialisation et l’internationalisation des parcours humains. Elle est inadapté aux emplois du futur qui s’annoncent. 

D’autres pays ont introduit la concurrence privée dans le domaine de la santé et ça marche mieux que chez nous et c’est plus économique et efficace!

Les Allemands, les Suisses ou les Néerlandais sont-ils moins bien soignés que les Français ?

Si les gens avaient l’information réelle! Si!

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Gréviculture d’octobre : une riche moisson

D’excellents esprits, et même de moins bons, se préoccupent ces derniers temps de ce qu’on persiste à appeler le « modèle social français ». Le « refonder », disent les uns, le « réformer » – ah ce mot « réforme » qu’on utilise toujours, par facilité – le « revisiter » ou peut-être le replâtrer à l’intérieur, le ravaler à l’extérieur.

Les mêmes bons esprits gagneraient sans doute à replacer le problème dans sa dimension réelle.

Le fait même de parler de « modèle », et de modèle « français » !, renvoie en effet à une connotation mortifère d’invariance.

Ce ne sont pas les salariés, encore moins les travailleurs indépendants, qui s’expriment, ce sont les centrales syndicales, la plus lourde étant la vieille CGT.

Or, en face, ce ne sont même pas les représentants du peuple qui légifèrent. On pourrait alors, si tel était le cas, parler de démocratie. Au contraire, les projets de lois ne sont, en façade, poussés par les ministres qui communiquent sur ce qu’ils sortent des placards de leurs administrations. Il semblerait donc plus légitime de parler de technocratie.

Or, on doit constater que, tout se joue, au mépris de l’opinion populaire, entre les cercles de ce pouvoir technocratique, à peine entravés des contestations essentiellement « conservatrices » où l’on retrouve à l’œuvre les sections syndicales.

Observons ainsi le calendrier des prochaines grèves à venir.

Le 1er octobre une partie, la partie cégétiste, des personnels des hôpitaux et de l’action sociale suivra, dans toute la France, ce jeudi un mot d’ordre de grève nationale lancée par la CGT et le mouvement syndical SUD. Rappelons que depuis Anicet Le Pors et le gouvernement Mauroy (1981-1984) on affecte de croire que ces personnels constituent une « fonction publique hospitalière » alors même qu’ils ne bénéficient pas des multiples avantages des salariés de l’État. Ceci ouvre évidemment un champ de revendications constantes et qui ne peuvent pas aboutir, en particulier s’agissant de la durée hebdomadaire du travail.

À partir du 5 octobre, pour ceux des médecins généralistes de libre exercice qui suivent les mots d’ordre de MG France, et dès le 3 octobre pour les affiliés de 4 autres syndicats médicaux, les cabinets des grévistes, tant généralistes que spécialistes, seront fermés.

Soulignons que quelque 500 000 professionnels de santé de notre pays, sans relever non plus du cas des fonctionnaires, se trouvent de plus en plus assujettis aux contraintes d’une administration toute puissante.

Ceci découle du simple fait que leurs syndicats ont signé des conventions avec l’assurance-maladie monopoliste. Celle-ci est, fictivement, gérée par le ministère de la Santé. Mais notoirement en fait elle est contrôlée par le ministère des Finances. Aujourd’hui ils protestent contre les nouvelles « mesures », présentées pour des « réformes » de Marisol Touraine.

Le 8 octobre 2015 est annoncée aussi, pour toute la journée une grève « générale et nationale » décidée par les centrales syndicales CGT, FSU et Solidaires. Ces bureaucraties appellent indistinctement tous les salariés, des secteurs publics et privés, à faire grève ce jour pour contester ce qu’ils appellent « les réformes du gouvernement concernant l’emploi ».

Certes, on peut douter de l’adhésion des intéressés à de tels mots d’ordre. Mais il est un fait que ce mouvement à vocation à perturber les administrations, les services publics, les écoles, une partie des entreprises privées et par conséquent la vie quotidienne de très nombreuses familles.

Les désordres, notamment dans les transports, devraient commencer le 7 octobre à 19 heures et durer jusqu’au 9 octobre à 8 heures dans les transports publics urbains, les taxis monopolistes, le chemin de fer, les crèches, les écoles maternelles et primaires, l’enseignement étatique secondaire, les bibliothèques, la poste, diverses administrations, y compris dans certaines villes et communautés de villages le ramassage des ordures etc.

Ne surestimons pas à l’avance comme les médias le font trop souvent, l’impact réel de « la grève ». Mais ne sous-estimons pas non plus la volonté de nuire et de montrer une capacité de nuisance qui, s’agissant des enseignants de la FSU, prétend se dresser, aux côtés de la CGT et de son flanc gauche « Sud Solidaires » contre les timides dérives néolibérales du gouvernement.

De telles alertes sont lancées pour répondre à une double préoccupation : d’une part il s’agit faire piétiner sinon reculer les pouvoirs publics, et d’abord le parti socialiste, dans la voie « sociale-réformiste », qu’ils affectent d’avoir plus ou moins choisie. Reconnaissons que dans la pratique, ils ne s’y sont guère engagés. Or, d’autre part, plus subtilement, tous ces blocages tendent à intimider les grosses entreprises. En effet, une partie de leurs dirigeants pense que seule la majorité actuelle peut, à moindres frais en termes de conflits sociaux, procéder aux « nécessaires réformes ».

Or, parmi celles-ci la liberté de « l’ouverture des magasins le dimanche », prévue par la Loi Macron, quoique restreinte à des zones évaluées administrativement donc arbitrairement « touristiques », va donner lieu le 15 octobre à une grève de certains salariés des commerces de Paris à laquelle les appellent plusieurs bureaucraties syndicales. Cet épisode sera peut-être le plus intéressant, dans la mesure où, culturellement, cette libéralisation provoque aussi de nombreuses réticences « droitières ».

Au total, la France ne pourra pas faire l’économie d’une remise en cause de ces blocages et de ces chantages, où la vieille CGT stalinienne joue le rôle moteur, ou plutôt de frein moteur, à l’encontre de la modernisation du pays.

JG Malliarakis    http://www.insolent.fr/

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Climat : une grand-messe pour des prunes

Après les conférences de Rio, Kyoto, Copenhague et Cancun dont on se demande toujours à quoi elles ont servi, c’est au tour de la France d’organiser à Paris, en décembre prochain, sous l’égide de l’ONU, une grand-messe sur le climat nommée COP 21.
Les dirigeants de 195 pays y sont attendus, accompagnés de centaines de conseillers et d’invités plus ou moins experts en matière de climat. Un petit séjour à Paris, tous frais payés, ça ne se refuse pas !

L’objectif de cette conférence est de trouver un accord, afin de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2 °C. Objec­tif très ambitieux, car on voit mal la Chine accepter de réduire sa production pour faire plaisir à Nicolas Hulot. De toute façon, quel que soit le résultat de cette conférence, ce sera un beau coup de pub pour le président français…
Pour un simple quidam, le réchauffement de la planète n’est pas aussi évident que le prétendent les experts du GIEC, du moins localement. L’été 2014 fut particulièrement frais et pluvieux et, en février 2015, une vague de froid sans précédent s’abattit sur l’est des États-Unis.

Est-il réellement utile d’organiser ce genre de conférences pour débattre d’un phénomène aussi naturel que le réchauffement de la planète ? Car les cycles de réchauffement existent depuis la nuit des temps. Ils sont suivis généralement par des périodes de refroidissement se renouvelant tous les 600 ans.
Le Groënland (le pays vert) n’a pas toujours été recouvert de glace. Quand les Vikings l’ont découvert en 982, c’était une terre couverte de prairies et d’animaux. Le journaliste et météorologue Laurent Cabrol rappelle dans un livre savoureux que l’on a cueilli des fraises en janvier 1290 en Alsace. Dans la Vallée de la Mort en Californie, durant l’été 1913, on enregistra une température de plus de 57°, record jamais égalé.

Les canicules sont un phénomène climatique vieux comme le monde. Les chroniqueurs parlent de la canicule de 1636 ou de celle de 1718 qui fit, paraît-il, 700 000 morts. Plus près de nous on se rappelle les canicules de 1976, de 1983 et de 2003. Les étés de mon enfance étaient souvent torrides, accompagnés de longues périodes de sécheresse et de restrictions d’eau. ça ne faisait pas la une des journaux. Aujourd’hui, le moindre phénomène climatique est analysé, commenté, dramatisé.
Ce qui est étonnant, c’est de voir avec quelle facilité les chefs d’États se sont laissés entraîner, par naïveté ou par opportunisme, dans cette lutte contre un changement climatique imprévisible.

Autre débat : les populations sont-elles responsables du réchauffement de la planète ? Rien n’est moins sûr ! Quand les arbres poussaient au Groën­land, ce n’est certainement pas les populations d’alors qui étaient la cause de ce réchauffement.

Des villes comme Paris, Londres et même Bangkok sont moins polluées aujourd’hui qu’il y a 50 ans.
Le guide valaisan Werner Mun­ter, spécialiste mondialement reconnu des avalanches, affirme que l’homme n’a rien à voir avec le réchauffement de la planète. Sans remettre en cause le réchauffement actuel, il se base sur l’analyse des données climatiques reconstituées sur des millions d’années : « Rien que dans les 10 000 dernières années, il y a eu 5 pics de températures comparables à celui que nous vivons aujourd’hui. […] Quand les scientifiques du GIEC disent qu’ils veulent sauver la planète, je dis qu’ils ne sont pas crédibles. Ils mentent pour préserver des intérêts économiques, dont les leurs. Car il y a tout un business derrière la lutte contre le réchauffement de la planète. » Et le guide de conclure : « C’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation, nous avons changé le climat ! »

Personnellement, je fais davantage confiance aux observations et au bon sens de cet homme de montagne qui vit en pleine nature plutôt qu’aux experts du GIEC assis derrière leur ordinateur.
Le vrai problème de la planète ne serait-il pas plutôt sa surpopulation et, par conséquent, la construction de villes et villages dans des zones impropres à l’habitat ? Plutôt que d’échanger des paroles stériles sur une improbable montée des mers, ne serait-il pas plus utile d’organiser des campagnes de planning familial en Afrique et dans certains pays d’Asie ?

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Savez vous que le métier de patron n’est pas percepteur ?


Savez vous que le métier de patron n’est pas percepteur ?

Découverte fondamentale dans la science de l’infantilisation des masses !

Au pays ou les contribuables directs sont en voie de disparition. Qui va découvrir que le métier de patron n’est pas percepteur ?

La France, quel pays incroyable. Le patron s’occupe de tout pour vous.

Assurance retraite, Assurance santé, assurance chômage mutuelle complémentaire, impôts, taxes, TVA, c’est le patron le percepteur.

 

Votre retraite c’est le patron qui cotise pour vous.

Dans quelques temps il sera même obligé de tenir « votre » livret compte pénibilité.

La santé obligatoire c’est la patron qui cotise pour vous.

La mutuelle complémentaire c’est encore le patron au 1er janvier qui devra en avoir la charge obligatoire.

Votre assurance chômage, c’est encore le patron qui le fait à votre place.

Les impôts ? 60% de la population n’est même plus contribuable direct.

Pour ceux qui restent, avec l’impôt à la source, le patron va bientôt progresser dans le rôle du fonctionnaire percepteur unique et total dans quelques mois.

Les congés payés ? C’est l’employeur qui thésaurise et gère la marge compensée annuelle, vous ne vous occupez de rien. Rien de rien.

Vous voici vivre dans cette catégorie sociale qui vit sans rien contribuer ,sans rien penser sans rien choisir de son propre libre arbitre, directement responsable de rien, et profiter de la redistribution sans réfléchir.

Et c’est le patron chargé d’y penser pour vous gratuitement.

 

Les Impôts.

Ça y est c’est FOR-MI-DABLE.

En cette période d’arrivée des feuilles d’impôts, voici un nouveau cadeau.

Vous êtes de plus en plus nombreux a toucher une énième exonération de tranche, que vous avez vous même financé avec votre argent par les augmentations successives de TVA que vous subissez de l’autre.

Vous allez donc être plusieurs millions à ne plus payer d’impôts. Vous n’êtes plus des vrais « contribuables ». Non non non. Vous êtes des « nontribuables« . Des exclus de la participation directe à la vie de la société. Pas besoin de niche fiscale pour les non-assujettis.

Vous ne contribuez plus a rien du tout directement.

Vous avez maintenant l’honneur d’être encore plus nombreux à faire partie des 60% de la population clientélisé fiscale.

Qu’importe la paye. Pas d’impôts.

 

Quel est la raison de cette disparition fiscale ?

La dette aurait disparue ? Évidement Non.

Il y aurait eu disparitions de fonctionnaires à payer ? Non. Ils augmentent toujours.

L’état ferait des terribles économies ? Non. Le déficit public augmente toujours.

Les dépenses seraient contenues ? Non. Chaque année l’état emprunte plus.

Alors comment ce fait-il ?

J’ai bien moi vil capitaliste une vérité à dire avec mes mots, mais vous n’allez pas apprécier.

Mon explication est simple, « On vous infantilise et on vous prend pour des burnes. » « Moins vous voyez l’argent circuler directement plus vous vous en foutez, moins vous êtes responsables. Moins vous en avez la gestion moins vous serez tenté de réfléchir au rapport/qualité prix de ce que l’on vous prend ».

Pour les politiciens et les groupes de pression, dépenser l’argent sans que le peuple compte est facteur de ré-élection politique, et c’est tellement plus facile de clientéliser.

 

Clientéliser par corporations ou groupes sociaux

En fait vous trouvez tous « normal » qu’en gagnant moins certains soient « privilégiés ».

Vous êtes tous pour l’abolition des privilèges, mais avec plein d’exceptions aux règles générales ?

En fait bénéficier d’un « petit privilège » exonère la contradiction à la volonté d’équité pour tous.

Si les contribuables ne sont plus des contribuables et que la majorité de la population est exonéré d’impôts sur le revenu alors qui paye, puisque les dépenses n’ont pas diminuées ?

En fait c’est la TVA, sorte de Flat tax sur les biens de consommation qui vient d’être augmenté. En fait pour « clientéliser des classes moyennes » l’état compense le manque à gagner sur la TVA. Donc sur tous les individus. TVA qui inclue bien entendu les plus pauvres.

Et qui va récupérer chez vous l’argent compensatoire de vos exonérations fiscales de masse ? L’entreprise ! Le patron.

 

Qui perçoit quoi ?

Les patrons Français sont les percepteurs de tout.

Au nom de quoi se serait à votre employeur de cotiser a votre assurance retraite ? Vous êtes trop sot pour le faire vous même ? Et votre futur livret pénibilité, c’est a lui de le tenir et d’en rendre compte ?

Oui mais si on vous laisse faire, peut être préféreriez vous cotiser à la caisse des Sénateurs qu’à la caisse des agriculteurs ?

 

Au nom de quoi se serait à votre employeur de cotiser à votre assurance santé ?Vous êtes trop sot pour le faire vous même ?

Oui mais si on vous laisse faire, peut être préféreriez vous cotiser à la sécu des fonctionnaires sans carence que la CPAM avec une carence de 3 jours ?

 

Au nom de quoi se serait à votre employeur de cotiser a votre assurance chômage ?Vous êtes trop sot pour le faire vous même ?

Oui mais si on vous laisse faire, peut être préféreriez vous disposer d’un suivit comme les Énarques d’un emploi à vie même après un licenciement pour faute grave ?

 

Au nom de quoi se serait à votre employeur de cotiser a votre mutuelle complémentaire ? Vous êtes trop sot pour le faire vous même ?

Oui mais si on vous laisse faire, peut être préférez vous cotiser plus pour des remboursements dentaires que pour les remboursements optiques ?

 

Au nom de quoi se serait à votre employeur de payer vos impôts ? Vous avez étés jusque présent trop sot pour le faire vous même ?

Oui mais si on vous laisse faire, peut être préférez vous ne pas expliquer les revenus de votre foyer à votre employeur ?

 

Le patron et l’entreprise ne sont pas rémunérés pour de tels services. Savez vous le but d’une entreprise n’est pas de se substituer a vos responsabilités individuelles ?

Le coût comptable de la gestion des salaires est loin d’être anodine, pour l’employeur. C’est aussi, une des plus grande source de conflits sociaux et de litiges, de redressements fiscaux ou sociaux.

Çà ne rapporte rien à l’entreprise, et s’impliquer dans la perception c’est de l’autre perdre de l’efficience et de l’énergie pour gagner et faire fructifier des marchés. Handicaper le job réel de l’entreprise, faire du business.

Les coûts cachés de la perception par l’entreprise rendent nos entreprises les moins compétitives d’Europe.

Le but d’une entreprise, c’est de créer de la richesse. Pas de faire vivre cette grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde par son intermédiaire ni d’en payer les coûts.

Les assurances sociales, si sociales soient elles et légalement forcée, sont elle un droit que la Liberté de les choisir soit légalement détruite en contraignant le patron et le salariés a être les moutons de décisions technocratiques ? Et les salariés sont ils si ignares pour ne pas savoir les gérer eux même ? Quel contrat lie l’employeur à la perception de l’état ?

Rien la relation est forcée, elle n’est pas contractuelle et n’est acceptée réciproquement.

Les fonctionnaires percepteurs de l’état travaillent-ils gratuitement ? Pourquoi la personne morale devrait faire un travail pour lequel elle n’est pas rémunéré ?

C’est pas pour ça que l’entrepreneur c’est mis à son compte. Pourquoi chronophager le temps de l’entreprise à des obligations qui ne la concerne pas ? 

Apparemment cette manière de fonctionner en désimplication sociale des individus comme objectif de vie est assez surprenante à voir lorsqu’on a la vision de l’employeur.

Ça vous plaît de faire partie de la congrégation des ignorants volontaires qui ne veut pas savoir ce que vous payez.

Combien payez vous pour vos assurances sociale ? Ça vous fait plaisir de ne pas savoir et vivre dans l’ignorance ? 

 

Et si l’employeur vous verserait votre salaire complet ?

Vous seriez plus responsable. Impliqué individuellement. Amené à vous intéresser à ce que vous payez, et donc un citoyen plus impliqué.

De là à penser que les monopoles, le corporatisme, les corporations n’aimeraient pas à rendre des comptes, il n’y a qu’un pas…

 

L’état donne bien le droit de vote à tous mais refuse votre salaire complet ?

Savez vous que le métier de patron n’est pas percepteur ?

Il est temps de changer d’univers. Le monde de Oui-oui n’est pas la France.

Trop, c’est trop. Le salarié devrait empocher son salaire complet.

Tout le monde a à gagner à le faire. L’employeur et le salarié.

Sauf les rentiers des prélèvements contraints et obligatoires qui comptent sur votre ignorance et votre mimétisme d’indifférence.

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Êtes-vous pauvre ? Mesures de la pauvreté et impact sur le taux de pauvreté

Etes-vous pauvre ? Cette question en apparence simple est en réalité assez complexe ! En effet, d’un point de vue statistique, pour être capable de définir si une personne est pauvre, il faut être capable de définir un niveau (ou un seuil) précis en dessous duquel une personne est alors considérée comme pauvre (et au dessus duquel elle ne l’est pas). Mais comment justement fixer ce niveau et comment l’ajuster dans le temps ? Est-on pauvre lorsque l’on dispose de moins 1000 euros par mois ? Est-on pauvre lorsque l’on est moins riche qu’un certain pourcentage de la population ? Est-on pauvre lorsqu’on ne peut pas s’acheter de la viande au moins une fois par semaine ? Avec ces trois questions, le Captain’ vient d’introduire indirectement trois méthodes différentes pour mesurer la pauvreté : (1) la mesure monétaire absolue (un niveau de vie inférieur à x euros par mois, avec un seuil qui s’ajuste dans le temps en prenant en compte l’inflation), (2) la mesure monétaire relative (un niveau de vie inférieur à x% du niveau de vie médian des habitants de votre pays) et (3) la mesure de la pauvreté en tant que privation (ou mesure en conditions de vie). Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients, et selon le choix de la mesure et du seuil, le nombre de pauvre dans un pays peut drastiquement augmenter ou diminuer. C’est parti pour le grand test : « Etes-vous pauvre 2015 ? » !

Selon les derniers chiffres de l’INSEE, 14,3% de la population française est pauvre, soit environ 8,6 millions de personnes (source : « Pauvreté en 2012 : comparaisons régionales – INSEE« ). Selon l’INSEE, vous êtes « pauvre » si votre niveau de vie est inférieur à 987 euros par mois. Donc si vous gagnez le SMIC (1096 euros net en 2012), vous n’êtes pas pauvre ; et ce même si vous habitez tout seul à Paris et que votre loyer est de 700 euros (ce qui peut être discutable…) ! Si vous touchez uniquement le Revenu de Solidarité Active (RSA – 467 euros par mois), vous êtes alors considéré comme pauvre (là dessus, peu de discussions possibles) !

Mais comment est calculé ce seuil de 987 euros ? Le seuil de pauvreté en France est défini par l’INSEE comme étant égal à 60% du niveau de vie médian de la population française : c’est donc une mesure relative, qui dépend directement du revenu médian du pays. Pour illustrer cela, supposons alors un pays avec 21 habitants, ayant chacun le niveau de vie suivant (voir tableau ci-dessous). Pour simplifier, on suppose alors que chaque habitant est célibataire et sans enfant, en évitant ainsi les problématiques relatives aux unités de consommation (pour plus d’infos à ce sujet, voir « La mesure de la pauvreté – INSEE« ).

seuil-pauvrete-60

La première étape consiste donc à calculer le niveau de vie médian. Dans notre exemple, le niveau de vie médian est de 1500 euros, ce qui signifie que 10 habitants ont un revenu supérieur à ce niveau et 10 habitants ont un revenu inférieur. Pour définir le seuil de pauvreté, on multiplie ensuite 1500 par 60%, ce qui nous donne un seuil à 900 euros. Ensuite, sont considérés comme pauvres tous les habitants ayant un niveau de vie inférieur à 900 euros (soit dans notre cas 5 habitants – et donc un taux de pauvreté de 23,8%). La prise en compte d’un seuil de pauvreté en fonction d’un niveau relatif de niveau de vie permet donc d’évaluer une notion de pauvreté à un moment donné et pour un pays donné.

Mais il y a aussi tout de même pas mal de limites à cette mesure. Supposons que du jour au lendemain, une croissance incroyable touche notre pays, et que le niveau de vie de l’ensemble des habitants double. Dans cette situation, avec un seuil de pauvreté défini de manière relative, il y aura toujours autant de pauvre dans notre pays : le seuil de pauvreté passant à 1800 euros, les pauvres d’avant sont toujours pauvres (au sens statistique) et ce malgré le fait que leur niveau de vie ait doublé. A l’inverse, il est possible de voir une baisse du taux de pauvreté dans un pays si les pauvres restent aussi pauvres (en euros) mais que les plus riches deviennent moins riches (une baisse du niveau de vie médian pouvant entraîner une baisse du taux de pauvreté, même sans hausse du niveau de vie réel des plus pauvres). Ces deux exemples sont assez extrêmes, mais illustre tout de même assez simplement les problématiques relatives à l’utilisation d’un seuil relatif.

De plus, il est important de faire bien attention à ne pas tirer de conclusions hâtives lors des comparaisons internationales du taux de pauvreté. Par exemple un pays « A » où l’ensemble des habitants a le même niveau de vie (500 euros par mois par exemple) sera considéré comme ayant 0% de taux de pauvreté, tandis qu’un pays « B » où l’habitant le plus pauvre a un niveau de vie de 1000 euros mais où il existe de plus fortes inégalités pourrait avoir par exemple un taux de pauvreté de 20%…. Pourtant, les non-pauvres du pays « A » seraient tous pauvres dans le pays « B » (à un ajustement de revenu médian près) ! Le taux de pauvreté mesuré d’une manière relative se rapproche donc davantage d’une mesure des inégalités dans un pays donné que d’une réelle mesure de la pauvreté (même si les deux mesures peuvent être liées).

Plutôt qu’une mesure relative, il est aussi possible de mesurer la pauvreté monétaire de manière absolue : c’est à dire en utilisant un niveau fixe dans le temps (avec simple ajustement pour l’inflation) ne dépendant pas de la richesse moyenne ou médiane d’un pays. Les Etats-Unis utilisent par exemple principalement une mesure monétaire absolue pour définir le taux de pauvreté. Le seuil de pauvreté a été défini en 1963 comme étant égal à trois fois le montant d’un régime alimentaire minimum, et est ajusté chaque année pour prendre en compte l’inflation. Par exemple, s’il faut au minimum 300$ par mois pour pouvoir se nourrir correctement aux USA, le seuil de pauvreté sera fixé à 900$. Cela nous donne donc une mesure absolue de la pauvreté, qui est par la suite ajustée en fonction de la situation familiale et du nombre d’enfant (source : « How the Census Bureau Measures Poverty« ). Par exemple, un individu seul avec un niveau de vie inférieur à 12.119$ par an (1009$ par mois) sera considéré comme pauvre aux USA.

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En utilisant cette mesure monétaire absolue du seuil de pauvreté, le taux de pauvreté aux Etats-Unis est relativement stable, ce qui signifie que le niveau de vie des pauvres augmente à peu près au même niveau que l’inflation. Cependant, si les Etats-Unis utilisaient une mesure relative comme la France, il y a fort à parier que les conclusions seraient très différentes : la hausse des inégalités (cf travaux de Piketty par exemple) aux USA devraient en effet se traduire par une hausse du taux de pauvreté avec une mesure relative.

Pour les pays en voie de développement, une mesure de pauvreté monétaire absolue souvent utilisée est celle de 1,25$ PPA par jour (« Banque Mondiale – Ratio de la population pauvre disposant de moins de $1,25 par jour (PPA) (% de la population)« ). L’objectif ici est assez différent, mais cela permet une comparaison internationale entre les pays et la fixation d’objectifs de réduction de la pauvreté à l’échelle mondiale, comme par exemple, dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) : « Ojectif 1 – Réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion de la population dont le revenu est inférieur à un dollar par jour » (objectif atteint, principalement grâce à la forte croissance en Inde et en Chine – avec ajustement à 1,25$ par la suite)

Intuitivement, le Captain’ a donc tendance à préférer la mesure absolue (ajustée de l’inflation et/ou avec taux de change PPA) plutôt que la mesure relative. En effet, le problème avec la mesure relative est, qu’à part en réduisant les inégalités, il est très difficile de réduire le taux de pauvreté. De plus, à très long-terme, il est possible d’imaginer un monde avec un taux de pauvreté quasi-nul si l’on mesure cela d’un point de vue absolu (#Bisounours), tandis qu’à part à avoir un monde communiste, la pauvreté sera toujours présente et ne baissera pas vraiment si l’on garde une mesure relative.

Une dernière méthode consiste non pas à s’appuyer sur des variables monétaires (niveau de vie, revenu, consommation) mais sur des notions de privations ou de conditions de vie. Une personne est alors considérée comme pauvre si elle est privée d’accès à un certains nombres de biens, de services ou de « capacités » (mais pas au sens des « capabilities » d’Amartya Sen) jugés comme « essentiel ». Selon Eurostat par exemple (source : « Material deprivation statistics« ), une personne est pauvre si elle n’a pas accès au minimum à 4 des 9 biens/services/capacités :

  1. Etre capable de payer son loyer ou son emprunt hypothécaire
  2. Pouvoir chauffer suffisamment pour son logement
  3. Partir une semaine en vacance par an
  4. Manger une fois tous les deux jours un repas avec viande, poulet, poisson ou équivalent végétarien
  5. Faire face à des charges financières imprévues
  6. Avoir un téléphone (y compris le téléphone mobile)
  7. Avoir un téléviseur couleur
  8. Avoir une machine à laver
  9. Avoir une voiture

En prenant en compte cette notion de privation, « seulement » 5,1% des français sont alors considérés comme pauvre (contre plus de 14% avec la mesure relative de l’INSEE – voir graphique ci-dessous pour un comparatif du taux de privation dans différents pays). De plus, les questions étant les mêmes pour l’ensemble des pays, une comparaison internationale est alors plus facile qu’avec la notion de pauvreté relative (qui dépend du revenu médian du pays) et les problématiques de parité de pouvoir d’achat sont indirectement intégrées. L’INSEE utilise d’ailleurs aussi un indicateur de pauvreté en condition de vie pour compléter l’approche monétaire (voir par exemple « INSEE – Pauvreté en conditions de vie« ) qui ressemble pas mal à celui d’Eurostat mais en mettant l’accent sur les restrictions de consommation, les retards de paiements, l’insuffisance des ressources et les difficultés de logement.

taux-privation

Mais pour revenir au taux de pauvreté calculé de manière relative, et pour compléter son argumentation sur « pourquoi le Captain’ n’aime pas trop cet indicateur relatif », voici un comparatif du taux de pauvreté en Europe en prenant donc en compte le pourcentage de population dans chaque pays ayant un niveau de vie inférieur à 60% du niveau de vie médian de ce pays (source : « INSEE« ).

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Avec ce genre d’indicateur, et si l’on ne fait pas attention à la manière dont le taux de pauvreté est calculé, on se retrouve à penser que le taux de pauvreté en Espagne est similaire à celui de la Bulgarie, la Grèce ou la Roumanie… Mais si on regarde le niveau de vie moyen ou le taux de privation (graphique ci-dessus), il est assez simple de voir qu’en réalité, le taux de pauvreté est nettement inférieur en Espagne qu’en Bulgarie (et si vous avez voyage dans les deux pays, il y a peu de débat là dessus). Attention, le Captain’ ne dit pas qu’il n’y a pas de pauvre en Espagne ou que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais simplement qu’une carte telle que celle ci-dessus n’a en réalité pas beaucoup de sens (en tout cas en tant que mesure de la pauvreté).

Conclusion : Un indicateur n’est ni bon ni mauvais : un indicateur sert simplement à mesurer une situation donnée… Ensuite, pour que cela ait de la valeur, il faut être capable d’analyser et de « faire parler » cet indicateur. Le problème avec le taux de pauvreté mesuré de manière relative est que l’interprétation est assez complexe et que le lien entre « le taux de pauvreté baisse » et « les pauvres sont moins pauvres » n’est pas direct ! Bien que la mesure des privations ou la mesure absolue aient aussi des défauts, cela se rapproche davantage, selon le Captain’, du concept de « taux de pauvreté » tel qu’il pourrait être imaginé par un individu n’ayant pas de connaissances poussées en statistiques ou en économie. Dans le meilleur des mondes, il faudrait donc regarder en parallèle l’évolution de ces trois indicateurs, afin d’avoir une meilleure compréhension globale de la pauvreté dans un pays donné, tout en pouvant comparer l’évolution par rapport à ses voisins et être capable de mesurer si la pauvreté diminue ou non dans le temps. Voilà, la prochaine fois qu’un de vos amis vous dira « je suis pauvre en ce moment », vous aurez de quoi argumenter pas mal sur cette notion de pauvreté relative, absolue ou de privation (le pote relou de base !)…

Source: captaineconomics

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Marx Lénine terreur et cocaïne

Le retour en France ce 10 décembre de Serge Lazarevic, heureux dénouement d’une affaire qui traînait depuis trop longtemps, nous a rapprochés de douloureux souvenirs. Au moment de la libération d’Ingrid Betancourt, par exemple, les Français ont eu l’occasion de comprendre que les réseaux terroristes, en l’occurrence ceux des Farc se finançaient en partie par les prises d’otages, c’est-à-dire par des versements de rançons.

Publiée le 30 juillet une enquête du « New York Times » estimait à et égard à plus de 105 millions de dollars le montant des rançons encaissées depuis 2008 par le seul groupe « al-Qaïda ». Les Français détiendraient ainsi la triste première place avec des paiements cumulés de 58 millions de dollars, ce qui représentait au change de l’été dernier la valeur de 43 millions d’euros. Une coûteuse et peu honorable médaille d’or dont on se passerait bien.

Qu’il s’agisse de ces islamo-terroristes ou de ceux de « l’État islamiste »Â leurs ressources n’ont pas manqué de se diversifier. Les « djihadistes » d’Irak et de Syrie par exemple s’appuient sur la contrebande du pétrole, au cours très attractif pour les acheteurs de 20 dollars le baril. Ceci a conduit les Américains, engagés dans la lutte depuis août, à entreprendre avec succès de détruire par des bombardements les installations de raffinage.

Autre exemple, quand on apprend que la secte Boko Haram au Nigéria annonce cyniquement, – ce que d’autres accomplissent plus discrètement, – à savoir qu’elle vend comme esclaves les lycéennes enlevées par l’organisation on doit bien se représenter qu’il s’agit aussi, pour celle-ci, d’une source de revenus. Et cet ignoble commerce se retrouve dans un grand nombre de régions où règne ce mode d’action intrinsèquement pervers.

Par nature le terrorisme considère que tout est permis pour sa cause.

Au départ, on retrouve cette idée commune à beaucoup révoltés qui se veulent des révolutionnaires et qui en brandissent les drapeaux. « Eux » et « nous »Â : l’expression conduisait déjà la ligne de conduite des nihilistes russes, de la secte de Netchaïev. Celle-ci inspira à Dotoïevski son roman « les Possédés/les Démons » qui servit, avec les fausses doctrines de Marx, de matrice au léninisme. « Eux » sont supposés toujours et en toutes circonstances, des « salauds », des exploiteurs, des ennemis du peuple, hier « fascistes », aujourd’hui « néo-libéraux ». Donc cela permet à « nous » d’utiliser, en invoquant au départ « la Cause » non seulement n’importe quel moyen d’action mais aussi n’importe quelle méthode de financement.

Le narco-terrorisme en Amérique latine vient de la sorte au secours de la guérilla marxiste-léniniste.

Voici de la sorte ce que je trouve sur l’excellente chronique des événements courants que met en ligne l’Institut d’Histoire sociale ce 11 décembre.

L’AFP, ce 8 décembre diffusait une importante nouvelle en provenance de Bogota. Quoique reprise par certains médias (« Le Parisien », « L’Express », etc) elle est sans doute passée inaperçue. Or, elle confirme matériellement le lien entre cette organisation terroriste d’extrême gauche et le trafic de drogue.

Plus d’une tonne de cocaïne, attribuée à la guérilla communiste des FARC, a été saisie au sud de la Colombie par les militaires près de la frontière avec l’Équateur, ont annoncé dimanche les autorités colombiennes. « Des unités de la marine ont saisi 1 123 kg de chlorhydrate de cocaïne cachés dans une zone marécageuse à l’embouchure du fleuve Mira à une quarantaine de kilomètres au sud de Tumaco, dans le département de Nariño. La cache appartient à une unité mobile des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) »Â indique le communiqué des Forces navales du Pacifique.

La drogue répartie en 1 168 paquets cachés à l’intérieur de soixante sacs de fibres végétales noires, atteint sur le marché noir international une valeur estimée à 30 millions de dollars, précise le communiqué. La marine colombienne a saisi en une année, dans la région Pacifique, plus de trente tonnes de cocaïne, selon la même source.

Au total on se reportera à l’évaluation de l’agence des Nations Unies pour la lutte contre la drogue et le crime organisé. Cette institution estime à cet égard qu’après la Bolivie, gouvernée par le « cocalero »Â indianiste et marxiste Evo Morales les zones contrôlées par la guérilla en Colombie constituent l’un des principaux producteurs de cocaïne au monde et en ont produit environ 290 tonnes en 2013.

Après cela on aimerait que soient mises en perspective les prétendues révélations sur les méthodes et les mesures que les services de police ou de renseignement des pays occidentaux se trouvent, hélas, amenés à mettre en œuvre pour lutter contre la criminalité et la terreur.

Source: JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/

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Deux suicides de patron par jour!

Quand l’entreprise trébuche, ils tombent plus violemment et plus bas !.

Si les suicides des salariés de Orange, la Poste ou Renault font régulièrement la une des journaux, il y a une profession qui met bien plus fin à ses jour que toutes les autres, ce sont les dirigeants d’entreprises. Lorsqu’un salarié se donne la mort, l’information est traité dans les journaux comme un fait de société alors que le suicide d’un patron est généralement considéré comme un simple fait divers.

Le patron est directement exposé aux aléas. Il a investi ses économies dans son outil de travail. En cas de faillite, il se retrouve sans rien ! Il n’a pas droit aux indemnités de chômage ; et parfois sa maison a été vendue pour payer les cautions personnelles … Il est alors confronté à plusieurs punitions qu’il n’a aucunement mérité comme ledépôt de bilan, les conflits, parfois suivis de divorces, ou dépressions …

 

L’année 2013 s’est avérée être une année record absolue de défaillance d’entreprises, avec des chiffres parallèles aux suicides d’entrepreneurs. Quand une entreprise va mal, la majorité pense systématiquement aux salariés mais on oublie la souffrance des patrons.

Plus impliqués et souvent moins protégés, les chefs d’entreprise en situation de faillite ou fermeture vivent plus intensément que les salariés ces conclusions comme d’insupportables échecs personnels.

Dans l’opinion publique et médiatique, le chef d’entreprise n’est jamais dépeint comme une victime. Et pourtant, confrontés à une charge de responsabilité plus importante que la plupart des salariés, et mis à rude épreuve par la crise économique, ils seraient, selon les calculs de l’Observatoire de la santé des dirigeants de PME, deux à se suicider chaque jour.

 

C’est chez les agriculteurs indépendants à leur compte que les taux de suicide sont les plus élevés. Enfermés dans des campagnes, dans des activités adjointe à la solitude, le suicide est l’égal du cancer ou des maladies cardiaques comme première cause de mortalité de cette profession.

 

Que survienne un imprévu majeur, et la santé du chef d’entreprise peut se transformer rapidement en une situation grave. Dans son activité de direction le chef d’entreprise dispose du choix de direction de son environnement, et il est rarement confronté à subir le choc d’un environnement sur lequel il n’a pas de pouvoir.

Un impayé, un contrôle fiscal, un client ou salarié harceleur, la perte soudaine d’un gros client, un accident mortel d’un collaborateur, l’obligation de licencier plusieurs salariés font perdre à l’entrepreneur ses envies, ses moyens et son assurance.

Deux patrons par jour se suicident en France.

En cas d’échec, les dirigeants subissent non seulement le dépôt de bilan, anéantissement de toute une vie de travail, mais aussi parfois la saisie de leur maison et de leurs biens personnels. Un phénomène d’autant moins visible que les patrons ont tendance à minimiser leurs problèmes de santé.

Les spécialistes de la souffrance au travail considèrent que la souffrance résulte d’un état de domination. Le patron étant le « dominant », il ne peut pas souffrir. Le dirigeant de PME est dans un management de proximité. Lequel se distingue du « management second » en vigueur dans les grandes entreprises.

 

Les suicides de patrons, et notamment des dirigeants de PME, d’artisans ou de commerçants n’ont jamais été aussi nombreux.

Surendettement, dépôt de bilan, licenciements, contrôles fiscaux sont les premières raisons…

Le phénomène a pris tellement d’ampleur que de nombreux tribunaux de commerce mettent en place actuellement des cellules psychologiques d’accompagnement à l’échec…

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Augmentez les salaires de 80%. Dès la fin du mois.

Augmentez tous les salaires de 80%

Vous pensez à une hérésie, un slogan ou de la démagogie, ou un mot d’autre d’extrême gauche?  Non c’est du libéralisme. Compte tenu des critiques de cette doctrine, il est vrai que vous êtes interloqués. En plus c’est possible dès maintenant. Ce n’est ni exagéré ni irréaliste. Augmenter tous les salaires NET de 80% est réalisable dès la fin de ce mois.

Un système paternaliste déresponsabilisant perdure depuis 1941. La cotisation sur le salaire. En 1941, le régime de Vichy a instauré les premières cotisations obligatoires. De 11,4% en 1941, elles sont arrivé à environ 80% en 2013. Et ce n’est qu’une moyenne. Dans le BTP ou d’autres corporations, elles dépassent le double du salaire net. Elles ont pris 1% par an d’augmentation moyenne pendant 72 ans. Le multiplicateur de coût salarial est passé de 1,11 en 1941, sous le gouvernement Vichy, à 1,80 aujourd’hui. Ce système inflationniste n’a aucune raison de perdurer. Il faut en prendre conscience pour le stopper. La solution c’est le salaire direct. Il responsable, là ou la cotisation est le summum de la déresponsabilisation.

Le tribut infligé au travail est ainsi occulté par les cotisations. Car toutes les cotisations, aussi bien « patronales » que « salariales » sont prélevées sur le coût économique du travail. Recevez maintenant votre salaire réel. On vous considère comme des enfants irresponsables. Incapables de comprendre une assurance sur la santé ou la retraite. On a déresponsabilisé une génération complète depuis 72 ans. Un système opaque en monopole, perdure et vous n’avez pas accès à ce que vous payez réellement.

Répondez simplement à cette question : quelle est la somme exacte que j’ai payé cette année pour ma santé obligatoire en 2012? Pourtant vous pouvez répondre à ce que vous avez payé pour votre mutuelle, votre assurance voiture. La transparence de ce que vous donnez n’existe pas.

L’employeur n’est ni un agent d’un organisme social, ni un percepteur, ni un salarié de l’état. Ce n’est pas son métier de collecter pour vous les recettes des organismes sociaux. Vous êtes des gens responsables, vous votez, mais on ne vous autorise pas à décider de votre santé ou votre retraite. Il est temps que les chefs d’entreprises doivent demandent la révision des procédures qui en font percepteurs pour le compte des Urssaf, Assedic, sécu et autres. Il est temps que la population prenne ses responsabilités et assume la réalité de ses dépenses sociales. L’employeur n’en sera que plus compétitif.

La vraie liberté sociale s’appelle le salaire direct. Il libère l’employeur de la bureaucratie et responsabilise l’individu.

« Zéro aides zéro charges » pour l’entreprise , « je suis responsable de mes intérêts et assume mes responsabilités » pour le salarié. Telle devrait être une société harmonieuse ou l’un ne se décharge pas sur l’autre. Les chefs d’entreprises doivent demander la révision des procédures qui les font percepteurs pour le compte des organismes sociaux, les salariés doivent demander à assumer leurs responsabilité envers les organisme sociaux directement. Quand Hollande décide le CICE, cela coûtera à l’état 20 milliards et ne servira à rien, les 3 entreprises les plus bénéficiaires du CICE seront EDF, GDF, Vinci, deux monopoles semi étatiques et un monopole autoroutier. Le salaire direct aurait un impact immédiat sur la compétitivité des entreprises sans rien changer à l’économie. Sauf son interprétation individuelle des coûts.

Les cotisations, les taxes, les impôts sont ou sociaux, ou solidaires, ou de solidarité ou verts, ou écologiques par leurs nom, mais dans la réalité ce ne sont que de vulgaires taxes et des prélèvements obligatoires. La sécurité sociale relève de ces mêmes subterfuges de langage. Il faut en finir avec la croyance que parce que les cotisations ont dans leur nom « social » sont du social. La sacralisation de la sécu est un contre sens. La sécu n’a jamais soigné personne, elle ne gère que des flux financiers de cotisants envers des prestataires de santé. C’est une assurance maladie, ni plus ni moins. Le système qui se voudrait paternaliste pour ne pas être transparent et ne pas montrer ses tares.

Répondez à la question : Quel est le montant que j’ai payé en 2012 de charges sociales obligatoire maladie ? Ou retraite? ou Chômage? Vous êtes incapables de le savoir. Dans le privé, le comptable, voir l’employeur peut déterminer assez précisément. Dans la fonction publique, c’est un mistigri. La transparence n’est pas de mise.

Le salaire direct, c’est le salaire ultra transparent. Pour les salariés du privé, il ne devrait pas poser de problèmes, le salaire augmentera de 80%. Pour les fonctionnaires, le salaire devrait lui augmenter de 150%. En effet les régimes spéciaux constituent une rémunération cachée importante, ils sont statutaires et différenciés en droits. Le coût actuel moyen supporté par l’état sur les bénéficiaires de régimes spéciaux est de 150% du salaire net. C’est une moyenne, le député a une cotisation cachée de 300%. Son salaire devrait passer logiquement de 6700 à 26800€ par mois.

Le salaire direct aurait un autre avantage. Le passage sans contraintes d’un poste à l’autre et des carrières riches et variées de diversité ou de reclassement facilités. Un passage de fonctionnaire à salarié ou indépendant ne poserait aucun problème aux employeurs et aux caisses de retraite. 

Le salaire direct permettrai une prise de conscience des réalités. Vous passerez d’une analyse «la santé c’est gratuit » à « la santé a un coût ».

Le jour où les entreprises verseront directement l’intégralité du coût du travail à leurs employés, soit une augmentation de la fiche de paye de 80%, ceux-ci militeront nécessairement pour l’abrogation effective des monopoles sociaux qui nous ruinent tous.

Terminé le salaire brut, il n’y a plus qu’une ligne sur la feuille de paye. Le choc de simplification c’est le salaire direct.

Pour en savoir plus : http://www.insolent.fr/2013/07/le-choc-liberateur-du-salaire-direct.html

http://lequidampost.fr/cice-du-caviar-au-cochons-les-exoneres-de-cotisations-sociales-toucheront-le-jackpot/

http://lequidampost.fr/augmentez-les-salaires-de-80-des-la-fin-du-mois/

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La transparence, la concurrence, c’est pas « open data » pour vos factures de santé.

Les pouvoirs publics français font tout pour empêcher le droit des citoyens d’accéder aux données publiques de santé (Open Data). Ils sont de plus en plus isolés dans le monde. Pratiquement les derniers au monde.

En France, l’Open data fait peur, on tergiverse, la transparence gêne, on se serre les coudes corporatistes entre copains. Ailleurs dans le monde, aux États-Unis par exemple, l’Open data en santé avance à grands pas.

Les pouvoirs publics sont opposés à l’ouverture des données pour masquer la défaillance de leur action, inutile de dire que les groupes de pression syndicaux de médecins y sont aussi peu favorable. L’élargissement de l’accès aux données de santé pourrait donner l’idée à des petits malins d’interroger les pratiques des professionnels de santé.

Les professionnels de santé disposent depuis 2007 d’un accès rien que pour eux aux données agrégées de l’Assurance-maladie via l’Institut Statistiques des Professionnels de Santé Libéraux (ISPL).

Des dizaines d’études dont le grand public n’a jamais été informé ont ainsi été réalisées par les médecins, pour les médecins. Le citoyen dans tout ça ? Il est prié de ne pas poser trop de questions.

Le débat sur l’Open data en santé est bloqué par les lobbys syndicaux des professionnels de santé.

Pendant ce temps, outre-Atlantique… Obama libère à tout va. En mai, Kathleen Sibelius, secrétaire d’État du Department of Health and Human Services a annoncé le lancement d’une plateforme web permettant aux citoyens de comparer la facture pour les prestations les plus courantes dans chaque hôpital du pays.

Vous imaginez bien qu’en France, qu’un outil qui permettrai pour chaque malade en France de savoir quel sera la facture de ses soins et choisir l’hôpital qui lui permettrai de choisir le meilleur rapport qualité prix, n’est pas le bienvenu dans l’esprit de ceux qui voient mal.

Les consommateurs n’ont aucune idée de ce que l’hôpital leur facture à eux ou bien à leur assurance pour une procédure donnée comme par exemple le replacement d’une prothèse de genou. Ils ne savent pas non plus quelles peuvent être les différences de tarifs au sein d’une même ville.

La publication de ces données permettrai de combler cette lacune.
L’état d’esprit américain est ouvert à la comparaison, bien différent de celui Français, qui fait confiance aux institutions. Une manière d’infantiliser contre le bon sens.

On est pourtant toujours « sans nouvelles » des cent caisses primaires d’Assurance-maladie que l’association  initiative transparence santé a contacté il y a maintenant deux semaines pour obtenir des données sur la consommation de Mediator .

Pourquoi l’Assurance-maladie se montre-t-elle si discrète sur les détails de son action dans la gestion de ce dossier ?

Poser la question, c’est un peu y répondre.

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Pourquoi n’y a t-il plus de papier toilette dans les magasins Vénézuéliens?

Le Venezuela est en rupture du plus fondamental des besoins primaires, du papier toilette. Une crise sans précédent dans le pays. Les consommateurs Vénézueliens luttent pour trouver du papier toilette depuis plusieurs semaines. Des queues importantes se font sur les produits de base. Les magasins sont en rupture de tout. C’est une catastrophe d’approvisionnement. Quand un magasin est livré d’un camion complet, les gens se ruent, parfois cela donne lieu a des batailles rangées et deux heure après approvisionnement il n’y a plus rien.

La patience s’amenuise chez les consommateurs qui sont confrontés à ces pénuries et ces longues files d’attente dans les supermarchés et les pharmacies.

Le mois dernier, l’indice de rareté

 du Venezuela a atteint son plus haut niveau depuis 2009, tandis que le taux d’inflation sur 12 mois a augmenté de près de 30%. Les consommateurs passent plusieurs jours la recherche de simples produits de base, et le s achètent en quantité quand ils les trouvent.

Et s’il n’y avait que le papier toilette, les églises ne donnent plus d’offrande, le vin, le blé le pain, les fruits les légumes viennent à manquer. C’est une catastrophe d’approvisionnement, et c’est pas près de s’arrêter…..

 

Mais pourquoi en sont ils arrivés là ?

A man carries toilet paper at a supermarket in Caracas Il leur arrive exactement la même chose que dans tous les pays d’économie administrée. Ils sont en train de connaître ce qu’on connu l’ex-URSS et que connaît Cuba depuis Castro. Des magasins vides. Des queues importantes devant les magasins. Et le refus de comprendre la règle de base économique, connue de tous: l’interventionnisme étatique dérégule le marché et crèe la pénurie.

 

 

1-Distribution

La distribution au Venezuela a été nationalisé sous Chavez. Le gouvernement a exproprié des compagnies de distribution ostracisées et t

axées de spéculatrices, comme les hypermarchés Exito, filiale du français Casino, ou le groupe alimentaire Monaca, appartenant au mexicain Gruma.

Ces groupes spoliés sont partis avec leur savoir faire, leurs carnets de fournisseurs, leur centrale d’achat internationale, leurs référencements et leurs méthode de gestion au cordeau.

La concurrence agissait comme un frein contre l’inflation, mais nationalisé les prix montent en flèche. Certain prix sont «contrôlés» par l’état, mais l’état ne peut contrôler les largeurs de gamme. Les postes dans les magasins devenus étatiques ont été donnés aux « amis de la révolution » en priorité. Mais un « ami de la révolution » fonctionnarisé ne fait pas un commerçant avisé ou un gestionnaire de stock prévoyant.

 

VENEZUELA-COMMODITIES-SHORTAGE2-Contrôle des changes.

Chavez a renforcé la mainmise d’état sur l’allocation de dollars US. En Amérique latine, l’utilisation de dollars permet de se procurer des importations. Il en a interdit la procession. Les PME ne peuvent accéder aux importations, les magasins éprouvent des difficultés pour se fournir en devises et donc de marchandise à l’importation. Comme le gouvernement Vénézuélien est incontrôlable, et peu décréter une nationalisation sur un coup de tête d’un dirigeant, la solvabilité des entreprises du Venezuela est faible, et les fournisseurs étranger exigent un paiement d’avance.

 

VenezuelaGroceryStore33-Inflation

Le Bolivar ne vaut rien. Les étatistes au pouvoir n’ont pas compris que créer de la monnaie pour payer les factures créait de l’inflation. L’inflation c’est la baisse de la valeur de la monnaie au fur et a mesure qu’il y a production de billets. Le Vénézuela produit tellement de Bolivar qu’il est le premier pays inflationniste du monde. Le prix du baril de lessive du lundi, vaut 10% de plus en fin de semaine et c’est comme cela toutes les semaines. Celui qui a les moyens achète des stocks et alimente un marché noir florissant en écoulant ses stock plus tard. Par contre les unités de production ne produisent plus rien. La matière première avec de telles variation de cours n’a plus de valeur réelle, les prix de vente ne peuvent se gérer correctement. Les usines ferment les unes derrière les autres.

 

4-Produits agricoles

La nationalisation des terres a engendré un désastre sans précédent dans la production. Il ne suffit pas de prendre la place et le tracteur du paysan pour faire du fonctionnaire qui le remplace un agriculteur avisé. Le Venezuela c’est une grande partie contiguë à la foret Amazonienne. Un sol très fertile, un climat tropical avec des températures chaudes, une hydrométrie importante accentué par des précipitations violentes.

L’agriculture produit beaucoup, mais nécessite du travail important par des défrichages réguliers. La nationalisation a engendré un abandon de l’entretien des sols que réalisait auparavant les propriétaires agricoles privés, et en peu de temps, les champs sont redevenus des jungles tropicales. Le Venezuela ancien pays producteur aujourd’hui importe son café. Les légumes et fruits ont disparus des supermarchés et s’achètent qu’au noir sur les marchés privés.

 

VenezuelaGroceryStore45-Le contrôle des prix

La mainmise de l’état sur toute l’économie a rendu la population dépendante, bien que de l’autre émergence de profiteurs d’un marché noir que cette politique a engendré, ou de serviteurs zélés qui elle seule a le droit d’ouvrir des comptes à l’étranger en dollars.

C’est toujours ce qui est arrivé et arrive toujours avec ces politiques étatistes, le contrôle des prix, génère des « faux prix » qui n’ont pas de corrélation avec l’économie réelle.

Quand les prix qui sont fixés en dessous ou au dessus du prix d’équilibre du marché. C’est une loi économique de base, cela donne toujours lieu à des pénuries.

 

Le problème de la pénurie au Venezuela ne fera que s’aggraver, comme il l’a fait au fil des ans dans l’Union soviétique», et dans tous les pays à économie administrée.

 

Le gouvernement a annoncé cette semaine qu’il importera 760.000 tonnes de nourriture en plus de 50 millions de rouleaux de papier hygiénique, sans imaginer que la cause de cette pénurie c’est lui.

Nicolas Maduro, qui a été choisi par la mort Hugo Chávez à poursuivre sa « révolution bolivarienne », se contente de crier au loup sur l’opposition ou la CIA. Il semble plus occupé a créer une « milice armée » pour empêcher un changement démocratique prévisible inévitable.   

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Halte aux clichés. Un retraité aux USA est bien mieux traité qu’en France.

La retraite aux USA est justice, répartition, publique et universelle.

Il y a un tel anti américanisme en France que les gens parlent souvent et écrivent sans savoir. C’est affligeant autan que déconcertant de l’absence de sens critique.

On est toujours Frappé de l’ignorance des Français sur la retraite des systèmes sociaux aux USA véhiculés par l’idéologie, hélas tellement loin des réalités.

 

Les Français sont persuadés que les USA disposent d’un régime par capitalisation uniquement? qui met dans la rue les vieillards et les malheureux.

Il n’y a rien de plus faux. 

 

La retraite aux USA s’appelle la « Old Age Survivors Insurance », OASI .

La retraite OASI aux USA est publique, par répartition et universelle.

Oui Oui, vous avez bien lu! Par répartition, universelle et publique.

 

L’assurance retraite OASI est conçue pour permettre un revenu de remplacement à la retraite calibré proportionnellement au revenu gagné pendant sa carrière. Ni plus ni moins. 

 

Elle est universelle puisqu’elle touche 96% des américains. Elle concerne tout le monde, les travailleurs salariés du public, les travailleurs salariés du privé, les professionnels indépendants.

On peut passer de salarié du privé a fonctionnaire ou indépendant, la retraite est toujours identique et vous suit partout. Elle ne pose aucun problème aux changement de carrière ou d’évolutions de vie. Pas de « polypensionnés »Â aux USA.

 

Les coûts de gestion sont 3 à 6 fois inférieurs à la répartition Française. Ils représentent 0,6% de la collecte là ou c’est 1,8% au mieux, 3,5% au pire selon la caisse en France. L’économie de gestion représente pour le peuple Américain plusieurs milliards.

Aucune cotisation sur la tranche au dessus de 8900USD par mois.

Le taux de cotisation OASI est universel, à 12,4% indifférencié du salaire complet. A cela s’ajoute une cotisation sur le salaire complet de 1,45% pour « Médicaire » pour payer aux retraités leurs soins médicaux.

Médicaire assure aussi les soins pour les sans emploi, les précaires et ceux qui en font la demande. La CMU Française s’en est inspirée.

 

L’assurance santé est privée pour les actifs, souvent négociée en contrats collectifs au niveau de l’entreprise.

 

L’assiette de pension pour calculer l’assurance par répartition retraite OASI se fait sur la moyenne des 420 meilleurs revenus professionnels de cotisation. La « décote » qui inflige une peine abjecte et scandaleuse aux carrières courtes Françaises, à celui qui a moins cotisé n’existe pas. Pas plus de « surcote » pour des groupes de pression n’existe.

 

Les références de calcul pour établir les pensions sont les 420 meilleurs mois de sa vie. Et non pas des trimestres comme en France.

L’age légal de départ est définit en fonction de l’année de naissance, vous êtes libre a partir de 62 ans. Pas en fonction de vos années de cotisation.

 

 

Exemple chiffré: un salarié ayant gagné 1200 USD par mois dans sa vie part à la retraite avec 819 USD par mois, soit un taux de remplacement de 68%. Mieux que les 55% Français du régime général. Si le travailleur américain reste plus et attend 68 ans il part avec 1080 USD un taux de remplacement à 90% de son salaire.

 

Chaque Américain est libre d’obtenir plus à la retraite en cotisant aux fonds de pension (retraite complémentaire) proposés par les employeurs ou individuellement.

C’est une logique ou au delà d’un certain seuil les haut revenus se débrouillent seuls.

 

Les tables de projection sont calculées à l’avance pour une anticipation sur 75 ans. Les remises en cause sont rares. La peur de ne pas être payé un jour comme en France n’existe pas. La dernière augmentation de taux de cotisation date de l’ère Reagan.

Les ressources sont excédentaires chaque année, et les réserves sont placées en transparence, principalement en obligations d’état et dans des placements réglementés sans risques.

 

La même règle de droit s’applique à tous. Aucune distorsion ou favoritisme pour quelque raison que ce soit du système existe. Les régimes spéciaux sont inexistants, les caisses spécialisées ou par corporation n’existent pas. Envisager une dérogation, même partielle, pour un Américain relèverait de l’inégalité et de l’injustice. Loin de la pensée de toute une élite Française.

Les pensionnaires de la retraite Américaine OASI obtiennent à l’age de la retraite, l’assurance santé gratuite « Médacaire ». Les pensionnaires retraités de OASI ne cotisent pas à la retraite. Les retraites sont versées brutes.  Médicaire assure aussi la solidarité de la santé des non travailleurs Américains (type CMU) en France.

 

Loin des clichés, la retraite aux USA est bien meilleure que pour les retraités et cotisants Français.

La santé reste a charge pour les actifs, elle est généralement prise dans des accords collectifs d’assurance par les employeurs.

Avec cet article, peut être que vous allez regarder a 2 fois avant de critiquer le système Américain. Le monde n’est pas rouge ou noir. C’est plus compliqué que les clichés.

Quelques sources: rapport du professeur Jacque Bichot « Enquète sur OASI »

comparez votre feuille de paye a un Américain

Un retraité aux USA est bien mieux traité qu’un retraité Français

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Les chiffres! Les chiffres! Rien que des chiffres pour comprendre!

Les chiffres valent mieux qu’un long discourt.

  • Le total des impôts et des ressources annuelles de l’état est de 376 milliards.
  • Le triple net réel des ressources de l’état est de 219 milliards. (-subventions aux collectivités, -participation CEE, – impôt négatif ).
  • Les dépenses annuelles de l’état sont de 294 milliards.
  • Le déficit annuel de l’état est de 79 milliards. Chaque année  27% du budget n’est pas provisionné.
  • Ça fait 40 ans d’affilée qu’on a des budgets en déficit.
  • Le dernier trimestre de chaque année, la France vit à crédit. Les fonctionnaires sont payés par l’emprunt.
  • 0.1% de croissance envisagée. Il faut 2.5% de croissance pour simplement commencer a rembourser de la dette.
  • Pour la première fois depuis la guerre, le pouvoir d’achat a baissé en 2012. -0.4% pour les ménages, et -1% pour les seuls ou célibataires.
  • 46.7% des foyers Français ne payent pas d’impôts sur le revenu.

 

  • Les dépenses publiques annuelles hexagonales depuis 1973 ont généré une dette qui augmente en permanence:
  • – en 2010 : 1 094 milliards d’euros
  • – en 2011 : 1 119 milliards d’euros
  • – en 2012 : 1 149 milliards d’euros
  • Les collectivités locales, ont contracté 174 milliards de dettes.
  • 5500 villes ont contractés pour 24 milliards d’emprunts dit « toxiques ».
  • L’État est caution, à hauteur de plus de 170 milliards d’euros pour AREVA, EDF, ADP, GDF, France Télécom, La Poste, SNCF, etc….Toutes ces entreprises ne sont pas en forme.
  • L’état est garant des dépôts bancaires. Les banques Françaises ont de mauvais bilans.
  • La France est le premier pays emprunteur d’Europe.
  • La dette cumulée entraîne chaque année 60 milliards d’euros d’intérêts, nous empruntons  pour les payer…

 

  • La Sécurité Sociale, accumule un déficit à hauteur de 210 milliards d’euros.
  • La Caisse Maladie a vendu la totalité de son patrimoine immobilier elle n’a plus aucun actif.
  • Les retraites n’ont jamais été provisionnées.  900 milliards d’euros pour les fonctionnaires, 3600 milliards pour celles du secteur privé.
  • Il y a 2.2 millions de fonctionnaires actif pour 2.3 millions de fonctionnaires en retraite. En régimes dérogatoires spéciaux.
  • Il faut 3 cotisants actifs pour financer 70% de la pension d’un retraité dans le privé.
  • Il faut 5 cotisants actifs pour financer 70% de la pension d’un retraité dans le public.
  • 500 000 nouveaux retraités en 2012. En 2003 il y en avait 125 000. La croissance  annuelle est à 2 chiffres. 
  • Le régime par répartition en dessous de 3 cotisants pour 1 retraité n’est pas viable. Avec l’évolution démographique elle est obligatoirement condamnée.

 

  • L’école et l’enseignement supérieur représentent ensemble 150 milliards (hors social et retraite). Soit 69% des ressources triple net de l’état (219 milliards).
  • Il ne reste que 69 milliards pour payer la totalité des services de l’état. Administration, aide publique, culture, défense, écologie, économie, justice, outre mer, travail, logement sport, sécurité etc…Largement insuffisant.
  • 63% des enfants d’enseignants obtiennent un diplôme au moins égal à bac + 3, contre 52% des enfants de cadres.
  • 98 000 enseignants (+5%) sont payés à autre chose qu’enseigner et  n’ont pas de classe affectée.
  •  260.000 étudiants étrangers sont formés par la France.
  • 50.000 nouveaux étudiants étrangers s’ajouteront en 2013.

 

  • Il y a 5 millions de chômeurs toutes catégories confondues.
  • l’assurance chômage c’est 36 milliards d’euros, dont 27 pour les allocations et 9 pour le fonctionnement.
  • Notre pays comptabilise 26 millions d’actifs de 65 millions d’individus.
  • 5,3 millions ont un emploi à vie: fonctionnaire d’Etat, Territoriaux,de santé, et régimes spéciaux…)
  • 1 jeune sur 4 sorti de l’éducation nationale est inemployable en l’état, et démarre chômeur dans la vie.
  • 6,3 millions de personnes « vivent » des minima CMU-RSA, prévision de 7 millions en fin d’année.

 

  • Le code du travail comporte plus de 10 000 articles, 2800 pages, 8 tomes, classées en Livres, Titres, Chapitres, Sections, et Paragraphes, et en dernier les articles, (celui de la Suisse n’en possède que 54 articles).
  • 3,6 millions d’entreprises en France. 63% ont moins de 10 ans.
  • 67% des entreprises Françaises ont 0 salariés.
  • 82% des nouvelles embauches sont des CDD.
  • Les embauche en CDI ont chûtés de 10% en un an.
  • La feuille de paye avait 23 lignes fin 2012.

 

  • Le déficit des allocations familiales est de 2.2 milliards.
  • 33% des allocations et prestations sociales d’ayants droit ne sont pas réclamées.
  • Notre pays est le plus grand paradis social d’Europe  pour les plus pauvres de la terre.
  • En Algérie, le salaire mensuel  médian est de 80€, au Mali de 36€. Quand un migrant de ces pays arrive, il bénéficie de l’allocation ATA de 336€, l’accès au logement prioritaire, la santé AME est gratuite.
  •  Seuls 12% des immigrés légaux hors CEE viennent pour le travail. l’immigration peu qualifiée est majoritaire.
  • 88% des immigrés légaux hors CEE viennent pour d’autres raisons, regroupement, mariage etc…
  • La France accorde  2 millions de Visa par An.

 

  • 62% des entreprises de moins de 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires n’ont qu’un seul partenaire bancaire.
  • 60.000 entreprises ont déposé le bilan en 2012, en hausse de 2,7% par rapport à 2011.
  • Le déficit commercial Français 2012 est de 67,5 milliards d’euros. record historique.
  • Notre pays est un enfer fiscal pour les investisseurs, la cession des plus values est taxée dans certains cas à 64.9% et doivent être comparés aux 0% en Suisse, Belgique, ou Pays bas.
  • Plongeon du  capital risque investi en France 9.7 milliards en 2011, 6 milliards en 2012.
  • Plongeon des investissements étranger en capital risque. passage de 50% à 30% des capitaux levés en un an.
  • l’investissement dans les entreprises a reculé de 0,5% en 2012.

 

On été exclus de ces chiffres le PIB, puisque c’est un agrégat artificiel ,qui  biaise la réalité économique utilisé par les politiciens pour masquer la réalité économique.

La richesse d’un pays n’est pas mesurable, il n’existe pas d’instrument pour mesurer le bénévolat, le travail au noir, les travaux personnels et la dépréciation.

 

Qu’en conclure?…….Normalement la faillite de l’état est proche.

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