Le communisme amnistie toujours les exactions criminogÃĻnes des ses acolytes.
Pas content? Cassez, brÃŧlez, saccagez! Vous serez amnistiÃĐ. Il ne peut y avoir que des casseurs qui ne s’insurgent pas contre une telle attitude gouvernementale !
Vive la CGT au pouvoir…Elle a le droit de tout casser, de condamner les entreprises, d empÊcher ceux qui veulent travailler pendant les grÃĐves pour le bien des salaries non pour le bien du parti…Vive Staline…
Le vote du 27 fÃĐvrier de la proposition de loi du Front de gauche, au SÃĐnat, tendant à amnistier les exactions rÃĐvolutionnaires commises au nom du syndicalisme et des « associations » est intervenu à une trÃĻs courte majoritÃĐ. Et, il a quand mÊme engendrÃĐ quelques rÃĐactions.
Or, plus grave encore qu’une indulgence prÃĐsidentielle envers quelques syndicalistes, en l’occurrence des activistes patentÃĐs, il faut bien comprendre le contexte dans lequel s’inscrivent les manÅuvres du parti de MÃĐlenchon.
L’HumanitÃĐ du 23 fÃĐvrier titrait ainsi : « Le Front de gauche au SÃĐnat mercredi pour l’amnistie sociale ». Et l’ex « organe central » du parti communiste, dont le rÃīle se veut aujourd’hui plus subtil, plus unitaire, de poursuivre : « Toutes les organisations du Front de gauche manifesteront mercredi devant le SÃĐnat oÃđ doit passer la proposition de loi du groupe CRC sur ‘l’amnistie des syndicalistes et des militants associatifs condamnÃĐs‘ « en justice. »
On remarquera que, dans cette affaire une telle manifestation tend à renouveler l’esprit de ces assemblÃĐes de l’ÃĐpoque rÃĐvolutionnaire oÃđ les troupes des Sans-culotte venaient faire pression sur les conventionnels terrorisÃĐs. Certes MÃĐlenchon et Billard ne sont apparentÃĐs à l’horrible et dÃĐmentiel marquis de Saint-Huruge, au bourreau Sanson ou à Jourdan Coupe-TÊte que de maniÃĻre symbolique. Mais c’est à leur singerie que l’on donne raison.
On pourrait ÃĐvoquer, par exemple, la maniÃĻre dont les militants syndicaux de l’artisanat et du travail indÃĐpendant en lutte contre les monopoles sociaux avaient ÃĐtÃĐ dans le passÃĐ exclus par le parti chiraquien de l’amnistie prÃĐsidentielle, etc…
On se bornera à souligner, d’abord, le contexte actuel dans lequel nous nous situons. Depuis l’arrivÃĐe de Hollande à la prÃĐsidence, d’Ayrault au gouvernement, les violences de la CGT s’exercent à l’encontre de l’intÃĐrÊt du pays et particuliÃĻrement des perspectives d’investissement et d’emploi. De la sorte, le groupe sÃĐnatorial socialiste, a envoyÃĐ un message fort explicite : celui d’une alliance maintenue avec les communistes qui, pourtant, sabotent l’action du pouvoir et ne perdent jamais une occasion de la dÃĐnigrer.
Ce signal se trouvera gravement confirmÃĐ si le texte passe à l’AssemblÃĐe Nationale. Il correspond hÃĐlas à toutes les postures provocatrices et dÃĐmagogiques adoptÃĐes par le ministre Montebourg.
Successeur lointain du stalinien Marcel Paul, ministre de la Production industrielle en 1945, quand Thorez disposait pour sa part du portefeuille de la Fonction publique, l’ex compagnon d’Audrey Pulvar cherche à « tomber à gauche » afin de mÃĐnager son avenir au sein du parti, en tant que chouchou des gens qui naguÃĻre soutenaient Martine Aubry. Le « redressement productif », â qui en douterait ? â il s’en moque ÃĐperdument.
Il est ÃĐvident que l’on doit inscrire aussi cette dÃĐmarche dans un cadre plus gÃĐnÃĐral. Les soutiens du pouvoir se permettent sans rire de dire, d’ÃĐcrire et dâimprimer, dans le mÊme article du quotidien Le Monde, à la fois : que « Bernard Thibault, s’est efforcÃĐ, en 2001, de couper dÃĐfinitivement le cordon ombilical entre le PCF et la CGT » ; et, en mÊme temps, on y note que le camarade Thibault appartient, comme ses prÃĐdÃĐcesseurs à la direction de ce parti, et qu’il en ira de mÊme pour son successeur Thierry Le Paon. Celui-ci a ÃĐtÃĐ dÃĐsignÃĐ en novembre par une commission exÃĐcutive interne, pour Être « ÃĐlu » dans le courant du mois de mars, à la tÊte de la centrale. Il se rÃĐvÃĻle donc indispensable de souligner, les mÊmes causes engendrant à l’ordinaire des effets comparables, que l’entreprise communiste, expression par laquelle Jules Monnerot dÃĐsigne l’appareillage mis en place par LÃĐnine, n’a changÃĐ que d’aspect extÃĐrieur. Il demeure droit dans ses bottes, sur le fond.
Il convient dÃĻs lors de saluer le 20e anniversaire de la revue « Histoire et LibertÃĐ », irremplaçable observatoire des actes concrets commis par le communisme comme des errements intellectuels du marxisme, pratiquement impunis à ce jour.
Car il importe aussi de rappeler un autre caractÃĻre de l’Utopie meurtriÃĻre : sa rÃĐcurrence. Nul ne l’a mieux dÃĐmontrÃĐ, on osera dire : par avance, qu’un Raymond Sudre publiant, l’annÃĐe mÊme oÃđ Marx ÃĐcrivait son « Manifeste » son « Histoire du communisme » avec pour sous-tire, à l’ÃĐpoque, de « rÃĐfutation des erreurs socialistes. »
Il nous montre en effet que, de l’AntiquitÃĐ jusqu’Ã nos jours, en passant par les sectes millÃĐnaristes du Moyen Ãge ou de la RÃĐforme, le programme et les mÃĐthodes varient trÃĻs peu. AprÃĻs chacun de ses affreux ÃĐchecs baignant dans le sang toujours renouvelÃĐ de ses victimes, le Monstre renaÃŪt de ses cendres.
Ainsi, depuis des mois, aprÃĻs des annÃĐes de procÃĐdure stÃĐrile, le procÃĻs des communistes cambodgiens que l’on appelle « Khmers rouges » se noie-t-il à Phnom-Penh dans les mÃĐandres d’un procÃĻs bien pensant, bien ligotÃĐ, bien trafiquÃĐ, dans le silence assourdissant des grandes consciences mondiales.
Ainsi à Berlin le dernier reprÃĐsentant des apparatchiks staliniens de l’Allemagne de l’Est, et malgrÃĐ ses liens d’hier avec Staatsicherheit, la Stasi d’affreuse mÃĐmoire, le camarade Gregor Gysi pose-t-il en chef de Die Linke, la gauche allemande.
Ainsi prÃĐtend-on encenser officiellement la mÃĐmoire du non moins compagnon de route Hessel.
Ainsi Pierre Laurent, fils pomponnÃĐ de l’apparatchik Paul Laurent, en toute dÃĐmocratie a ÃĐtÃĐ choisi avec 100 % des voix... difficile de faire plus Stalinien… mÊme en CorÃĐe du nord ou à Cuba ; cette brillante rÃĐÃĐlection se passe le 10 fÃĐvrier : elle est saluÃĐe le jour mÊme par Harlem DÃĐsir, au nom du parti socialiste ; et donc ce personnage si bien ÃĐlevÃĐ avance tranquillement à la tÊte d’un parti communiste, au nom inchangÃĐ, fÃĐdÃĐrateur des syndicats ultra-violents, et des associations gestionnaires du conformisme « politiquement correct », subventionnÃĐes par le contribuable, manipulant la marionnette MÃĐlenchon… puisque, depuis la chute du mur de Berlin nous avons gagnÃĐ Ã la rÃĐconciliation des trotskistes avec ceux qui, autrefois, allaient jusqu’au Mexique pour les assassiner.
Grande avancÃĐe de l’Histoire, les piolets sont au vestiaire : dÃĐcidÃĐment, on n’arrÊte jamais le ProgrÃĻs.