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La sûˋcu, est elle un monopole, chapitre nô¯2

Mythe 1ô : la Sûˋcuritûˋ sociale est un acquis social plûˋbiscitûˋ par tous les FranûÏais
La rûˋalitûˋô :
La sûˋcuritûˋ sociale fut ûˋlaborûˋe par le (CNR), au sortir de la guerre. ô Elle est instaurûˋe par un gouvernement provisoire non ûˋlu.Sorti d’un programme politique organisûˋ par les communistes infûˋodûˋs û  l’URSS. ô Les professions agricoles, les salariûˋs des rûˋgimes spûˋciaux n’yô adhûˋrerontô pas. ô Il existait avant des caisses de retraite qui fonctionnaient trû´s bien, mais le gouvernement de Vichy, avait dûˋtournûˋô les provisions des assurances sociales vieillesse pour les donner aux « vieux travailleurs ».
On peut parler en ce qui concerne la Sûˋcuritûˋ sociale « d’abus de droit », puisqu’en en mai 1946, la proposition de Constitution de la IVe Rûˋpublique est rejetûˋe par rûˋfûˋrendum.
Mythe 2ô : la Sûˋcuritûˋ sociale, c〙est l〙û‰tat
La rûˋalitûˋô :
L〙organisation de la Sûˋcuritûˋ sociale est par construction indûˋpendante de l〙û‰tat. Le Code de la Sûˋcuritûˋ sociale est juxtaposûˋ û  la Constitution. ô Les Caisses, l〙URSSAF sont de droit privûˋ (comme des mutuelles qu〙elles sont en rûˋalitûˋ), avec mission de ô¨ô service publicô ô£.
Il n〙y a pas en France d〙assurance maladie ûˋtatique comme dans certains pays. Une assurance maladie ûˋtatique aurait au moins l〙avantage de fournir une couverture minimale dont les coû£ts seraient maûÛtrisûˋs, tout en laissant par ailleurs le mutualisme et l〙assurance privûˋe se dûˋvelopper librement et couvrir la grande majoritûˋ des personnes.
Cependant, on peut parler d〙ûˋtatisation rampante de l〙assurance maladie durant ces derniû´res annûˋes. ô L〙exûˋcutif des Caisses est dûˋsignûˋ par le gouvernement. ô Les reprûˋsentants aux conseils d’administration sont majoritaires de rûˋgimes spûˋciauxô les comptes de la Sûˋcuritûˋ Sociale sont formatûˋs par le ministû´re avant d〙ûˆtre prûˋsentûˋs au Parlement (censûˋ exercer un contrûÇle), et la fixation des taux de cotisation ûˋchappe aux partenaires sociaux. L〙û‰tat fixe le prix des mûˋdicaments, la rûˋmunûˋration des mûˋdecins, leur numerus clausus, dûˋcide de l〙agrûˋment des cliniques privûˋes…
Il y a par ailleurs un grand nombre d〙organismes de nature juridique diffûˋrente mais dits ô¨ô de sûˋcuritûˋ socialeô ô£ô : on compte plus de 1 000 organismes diffûˋrents (les caisses û  elles seules comptant plus de 100 000 employûˋs), et mûˆme un ô¨ô musûˋe de l〙assurance maladieô ô£ et un ô¨ô Comitûˋ d〙histoire de la Sûˋcuritûˋ socialeô ô£, sans parler des ô¨ô Haut conseil pour l〙avenir de l〙assurance maladieô ô£, ô¨ô Haute autoritûˋ de santûˋô ô£.
Mythe 3ô : GrûÂce û  la Sûˋcuritûˋ sociale, le systû´me de santûˋ franûÏais est un des meilleurs au monde
La rûˋalitûˋô :
Le systû´me de santûˋ n〙a rien û  voir avec la Sûˋcuritûˋ sociale, qui n〙a jamais soignûˋ personne, et qui se contente de ô¨ô gûˋrerô ô£ des flux monûˋtaires, en prûˋlevant les uns et en indemnisant les autres. Le progrû´s technique en matiû´re de mûˋdecine n〙est pas de son fait, pas davantage la compûˋtence du personnel mûˋdical.
Le systû´me de santûˋ franûÏais n〙est pas le meilleur du monde (voir le scandale du sang contaminûˋ dans les annûˋes 80, ou la canicule de 2003), mais s〙il ûˋtait aussi mal en point que la branche maladie, et aussi fossilisûˋ que l〙organisation de la Sûˋcuritûˋ sociale, on pourrait lûˋgitimement s〙inquiûˋter.
Il y a heureusement un systû´me de santûˋ privûˋ plus efficace et moins coû£teux que le public. Les mûˋdecins (autres que ceux de l〙hûÇpital public) ne sont pas des fonctionnaires, bien qu〙ils soient de plus en plus prisonniers (volontaires) des contraintes que leur impose l〙organisation de la SS (depuis 1971 le ô¨ô conventionnementô ô£ les oblige û  pratiquer les tarifs SS), tout comme les ô¨ô assurûˋsô ô£ assujettis.
Le systû´me de santûˋ franûÏais, est de plus en plus menacûˋ dans son ensemble par la SS, ô¨ô assureur publicô ô£, qui n〙a pas d〙autre moyen pour essayer de contrûÇler les dûˋpenses que de limiter l〙offre de soins en imposant rû´glementation sur rû´glementation (dossier mûˋdical personnel, dispositif de mûˋdecin traitant, parcours de soins, plafonds pour les dûˋpenses de santûˋ, ticket modûˋrateur, CSG, CRDS, etc.). On peut d〙ailleurs noter que ces contraintes ne sont pas conformes û  l〙ordonnance du 19 octobre 1945, qui ûˋnonûÏait le principe selon lequel le patient aurait le libre choix absolu du praticien, les honoraires de ce dernier ûˋtant fixûˋs par entente directe avec le mûˋdecin.
Mythe 4ô : La Sûˋcuritûˋ sociale assurance maladie est universelleô : tout le monde y a droit
La rûˋalitûˋô :
Ceux qui ne cotisent pas n〙ont droit û  rien.
En pratique, soit les non-cotisants ont suffisamment de moyens (diplomates, rentiers, inactifs…) et peuvent se payer une assurance privûˋe û  un prix intûˋressant (bien moins cher que ce que paie un assujetti û  la SS)ô ; soit ils sont trop pauvres et peuvent bûˋnûˋficier (sous certaines conditions et pour un certain temps) de la CMU (Couverture maladie universelle) instaurûˋe en 2000.
Une particularitûˋ de l〙assurance maladie franûÏaise est d〙ûˋtendre sa couverture û  ceux qu〙on appelle les ô¨ô ayants droitô ô£ du cotisant (les enfants, le conjoint), qui en bûˋnûˋficient sans devoir cotiser en contrepartie (ce qui n〙est pas le cas avec les assurances privûˋes). Ce systû´me faussement gûˋnûˋreux fait donc payer û  la collectivitûˋ les choix personnels des couples (j〙ai le « droit » d〙avoir des enfants, et la sociûˋtûˋ « doit » s〙occuper d〙eux). Il explique une partie du dûˋficit (pour un seul cotisant, il peut y avoir un grand nombre d〙ayants droit).
Mythe 5ô : Cotiser est une faûÏon de faire preuve de solidaritûˋ, cela permet û  ceux qui n〙ont pas les moyens d〙ûˆtre quand mûˆme couverts, grûÂce û  la CMU.
La rûˋalitûˋô :
La CMU n〙est pas prûˋlevûˋe sur les cotisations sociales, mais de l〙impûÇt. Cotiser ne vous rend donc pas ô¨ô solidaireô ô£ envers les plus pauvres. La CMU, d〙invention rûˋcente, est comparable aux systû´mes amûˋricains Medicare et Medicaid, plus anciens.
Mythe 6ô : La Sûˋcuritûˋ sociale a permis û  une large population de se soigner.
La rûˋalitûˋô :
Cette affirmation est une pûˋtition de principe qui fait fi de la rûˋalitûˋ historique.
Historiquement, les mûˋdecins ont toujours soignûˋ mûˆme ceux qui n〙avaient pas de ressources pour payer leurs honoraires. Le serment d〙Hippocrate le prûˋvoitô : ô¨ô je donnerai mes soins û  l〙indigent et û  quiconque me les demanderaô ô£. Dans le passûˋ, il n〙y avait pas de tarif conventionnûˋô : les mûˋdecins adaptaient leurs honoraires aux moyens de leur patient, ils pratiquaient ainsi une solidaritûˋ directe au niveau le plus proche du terrain. Vous pouvez relire tout Zola, vous ne trouverez pas d〙exemple d〙un mûˋdecin qui ait refusûˋ des soins û  un malade sous prûˋtexte que celui-ci ne pouvait pas payer.
Mythe 7ô : La Sûˋcuritûˋ sociale (assurance maladie) est moins chû´re.
La rûˋalitûˋô :
La gratuitûˋ n〙a pas de prix, ou plutûÇtô : elle coû£te trû´s cherô !
Cette ô¨ô gratuitûˋô ô£ de l〙assurance maladie (hors vieillesse et accidents du travail) coû£te aujourd〙hui plus de 13ô % du salaire complet, loin de son chiffre initial de 1945, qui reprûˋsentaient le total assurance maladie + assurance vieillesse + assurance accidents du travail). Notons que pour certaines catûˋgories d〙assurûˋs privilûˋgiûˋs (fonctionnaires, salariûˋs SNCF…) les cotisations sont plus basses.
Une assurance maladie privûˋe offrirait les mûˆmes prestations pour beaucoup moins cher, mûˆme pour un smicard.
Le coû£t de l〙assurance maladie pour un salariûˋ smicard, (SMIC au 18/02/2013 :1 425,67 Euros) Le total des charges santûˋ retenues d〙assurance maladieô est deô 302゘.
Aujourd’hui, le salaire brut de brut complet est autour de 2 196 Euros. La part prûˋlevûˋe pour l〙assurance maladie en reprûˋsente plus de 13ô %. Notez qu〙on n〙a pas tenu compte des cotisations d〙assurance maladie complûˋmentaire (mutuelle), versûˋes ûˋgalement par l〙employeur, qui augmente encore le montant prûˋlevûˋ.
Le total des retenues dues û  l〙assurance maladie seule sur l〙annûˋe est de 302 x 12=3624 Euros.
Or il y a des assurances santûˋ privûˋes moins chû´res, mûˆme dans le cas du smicardô !
Par exemple, la compagnie anglaise Amariz, qui assure des prestations ûˋquivalentes û  la SS franûÏaise (http://www.amariz.fr), propose un contrat avec le tarifs suivant (moyenne en fonction de l’age) de 2000゘ û  l’annûˋe pour une assurance identique 100ô % sur base du tarif de convention SS). C’est une assurance santûˋ, vous ne pouvez ûˆtre radiûˋ mûˆme en cas de maladie grave.
La comparaison est d〙autant plus favorable aux assurances privûˋes que le salaire de l〙assurûˋ est ûˋlevûˋ (puisque la prime est fixe et non proportionnelle au salaire). Pour un cadre ou un travailleur indûˋpendant qui gagnent bien leur vie, les cotisations prûˋlevûˋes au titre de l〙assurance maladie reprûˋsentent souvent de 10 000 û  15 000 Euros par an, alors qu〙avec 2000 Euros ils peuvent avoir une assurance santûˋ privûˋe ûˋquivalente.
Mythe 8ô : Les taux de remboursement de la Sûˋcuritûˋ sociale sont excellents
La rûˋalitûˋô :
Ils sont parmi les plus bas d〙Europe.
Il est notoire que l〙optique et les soins dentaires sont trû´s mal remboursûˋs (quelques euros pour les lunettes ou les lentilles). Le taux de remboursement moyen des mûˋdicaments est un des plus bas d〙Europeô : 54ô %, contre 65ô % en Italie, 71ô % en Suû´de, et 90ô % au Royaume-Uni. Il en est de mûˆme pour les soins mûˋdicaux et les soins hospitaliers.
L〙impact est d〙autant plus important que les dûˋpenses de santûˋ reprûˋsentent en France 9,5ô % du PIB, en tûˆte des pays europûˋens (avec l〙Allemagne). On est bien loin de l〙ambition d〙origine de la SS qui ûˋtait de rembourser les frais mûˋdicaux û  80ô %. Un des arguments de dûˋfense de la SS est que le progrû´s technique (mûˋdical) entraûÛnerait une augmentation des coû£ts, contre-vûˋritûˋ manifeste.
Mythe 9ô : L〙employeur paye une partie des cotisations sociales, ce qui est un avantage apprûˋciable pour le salariûˋ
La rûˋalitûˋô :
Les cotisations sociales, tant salariales que patronales, font partie du salaire.
Les cotisations sociales sont sûˋparûˋes fictivement en cotisations salariales et cotisations patronales. En rûˋalitûˋ, les cotisations patronales n〙appartiennent pas au patron, elles font partie des avantages et appartiennent donc au salariûˋ. C〙est un point confirmûˋ par la lûˋgislation europûˋenne, qui dûˋfinit une rûˋmunûˋration comme ûˋtant ô¨ô le salaire ou traitement ordinaire de base ou minimum, et tous autres avantages payûˋs directement ou indirectement, en espû´ces ou en nature, par l〙employeur au travailleur en raison de l〙emploi de ce dernier.ô ô£ (point 2 de l〙article 141, ex article 119, du traitûˋ d〙Amsterdam).
Le salariûˋ serait largement gagnant û  toucher son salaire complet et û  s〙assurer librement par lui-mûˆme. Le fait que ce soit le patron (en fait la SS) qui dûˋcide û  sa place ressortit d〙un paternalisme digne du XIXe siû´cle (ô¨ô si on les laisse libres, ils ne s〙assureront pasô ô£, ô¨ô si on leur donne leur salaire complet, ils vont aller tout dûˋpenser au bistrotô ô£). Etonnamment, on estime que le salariûˋ est assez responsable pour aller voter et dûˋcider ainsi de l〙avenir de son pays, mais pas pour adhûˋrer de lui-mûˆme û  une assuranceô !
Mythe 10ô : Le fameux ô¨ô trouô ô£ de la Sûˋcuritûˋ sociale est un faux problû´meô : il existe depuis des dûˋcennies et on ne s〙en porte pas plus mal
La rûˋalitûˋô :
Le choix politique a ûˋtûˋ de vivre û  crûˋdit en reportant sur les gûˋnûˋrations futures la charge du remboursement des dûˋficits (car le trou correspond û  une dette auprû´s de crûˋanciers franûÏais et internationaux qu〙il faudra bien rembourser).
L〙assurance maladie franûÏaise, c〙est 21 rûˋformes (toutes inefficaces), une dette de 100 milliards d〙Euros, des dûˋficits de plusieurs milliards d〙Euros chaque annûˋe.
La Sûˋcuritûˋ sociale vit sur le mythe que les ressources collectives sont illimitûˋes. Le ô¨ô trouô ô£, se transforme en gouffre irrûˋversible tant que les crûˋanciers gardent un minimum de confiance.
La sûˋcuritûˋ sociale ûˋpouse la pensûˋe de la dinde de la thûˋorû´me de la dinde. Du point de vue de la dinde, l〙idûˋe qu〙elle se fait de la vie peut se rûˋsumer û  ô¨ô on va me nourrir tous les jours jusqu〙û  ma mort naturelle, et cela ne changera jamaisô ô£.ô Chaque jour qui passe semble confirmer ce point de vue. Mais un jour, avant la fin de sa vie vient son exûˋcution.
Une dette un jour doit ûˆtre remboursûˋeô ! Ce jour lû  arrivera indubitablement.
Mythe 11ô : Il est plus ûˋconomique d〙avoir en France une caisse unique plutûÇt que de multiples assurances privûˋes. Il y a des ûˋconomies d〙ûˋchelle, il n〙y a pas de frais de publicitûˋ, pas d〙impûÇt, etc.
La rûˋalitûˋô :
Monopole ne signifie pas ûˋconomieô ! Pourquoi l〙assurance maladie de la SS est-elle plus chû´re qu〙une assurance santûˋ privûˋeô ?
Une caisse unique û  adhûˋsion forcûˋe prûˋsente tous les inconvûˋnients du monopoleô : inefficacitûˋ, prix excessifs faute de concurrence, files d〙attente, irresponsabilitûˋ, etc.
Ses coû£ts de gestion (les chiffres fournis varient entre 3ô % et 8ô %) contre 15ô % pour le privûˋ. ne tiennent pas compte, outre tous les inconvûˋnients intrinsû´ques du monopole, des gaspillages, de la dûˋsorganisation, des effectifs plûˋthoriques, des dûˋtournements (tous les mois la presse sort des affaires de fraude portant parfois sur des dizaines de millions d〙Euros).
Un petit pourcentage d〙une somme colossale reste une somme colossale. La situation de monopole de la SS lui permet de ne pas gûˋrer la dûˋpenseô : elle ne peut que la subir, ou la refuser prûˋalablement. Ce ne sont pas les frais de gestion qui importent, mais bien ce que l〙ensemble du dispositif coû£te û  chacun et lui rapporte. Et lû , les chiffres sont ûˋloquents.
Mythe 12ô : En matiû´re d〙assurance maladie, il n〙existe pas d〙offre alternative û  celle de la Sûˋcuritûˋ sociale
La rûˋalitûˋô :
Ne pas confondre monopole de droit et monopole de faitô !
De mûˆme qu〙avant la SS existaient des ô¨ô sociûˋtûˋs de secours mutuelô ô£ et des assurances sociales, il existe aujourd〙hui des mutuelles et des assurances privûˋes qui font de l〙assurance santûˋ. Le monopole forcûˋ n〙est en rien un monopole ô¨ô naturelô ô£.
Mythe 13ô : La Sûˋcuritûˋ sociale doit ûˆtre considûˋrûˋe simplement comme une assurance
La rûˋalitûˋô :
Elle en a le nom, elle y ressemble, mais ce n〙en est pas uneô ! Elle mûˋlange de faûÏon illisible certaines caractûˋristiques qui la rapprochent de l〙assurance et d〙autres de la solidaritûˋ.
La Sûˋcuritûˋ sociale assurance maladie n〙est pas une assurance, car elle ignore volontairement le risque, et ceci dû´s l〙origine (1945), ce qui rend impossible la mutualisation des risques qui est le fait de l〙assurance (la distinction entre l〙assurance maladie et l〙assurance vieillesse n〙est intervenue qu〙en 1967ô !). Avec la Sûˋcuritûˋ sociale assurance maladie, il n〙y a pas de « prime » mais des prûˋlû´vements proportionnels aux revenus, qui s〙apparentent davantage û  un impûÇt, il n〙y a aucun rapport entre ce qu〙on verse et ce qu〙on reûÏoit, ni de « contrat » c〙est un arbitraire complet qui rû´gne, au bon vouloir des fonctionnaires et des gestionnaires. Faute de prime et de contrat, on ne peut pas parler d〙assurance.
Ce n〙est pas qu〙une question de dûˋfinition ou de technique, on a lû  la raison profonde qui fait que la Sûˋcuritûˋ sociale ne peut remplir son rûÇle (prûˋtendu) d〙assurance sociale. Elle se limite û  ûˆtre un systû´me idûˋologique de redistribution. En gûˋnûˋral, les discussions autour de la Sûˋcuritûˋ sociale ne se placent pas longtemps sur le terrain ûˋconomique, assurantiel ou mûˋdical, elles tournent trû´s vite û  l〙idûˋologieô : pour ses adeptes, la Sûˋcuritûˋ sociale est justifiûˋe non parce qu〙elle serait efficace, mais parce qu〙elle est « ûˋgalitaire ». Mais l’ûˋgalitûˋ, les principaux bûˋnûˋficaires ont une lecture particuliû´re.
Mythe 14ô : La Sûˋcuritûˋ sociale est indispensable, car les assurances privûˋes ne peuvent pas prendre en charge les maladies graves, les patients ûÂgûˋs, l〙hospitalisation, etc., elles ne peuvent assurer que les personnes sans risques majeurs. La santûˋ est un domaine par nature non rentable.
La rûˋalitûˋô :
Les assurances privûˋes remboursent frais mûˋdicaux, hospitalisation, etc., û  100ô % des frais rûˋels. Pour l〙hospitalisation, il peut y avoir un plafond par exemple 1 500 000 Euros dans le cas de la compagnie IHI, ce qui fait que mûˆme avec des soins intensifs û  2 000 Euros/jour on est pris en charge.
Comme son nom l〙indique, l〙assurance maladie est d〙abord et avant tout une question d〙assurance, une technique qui est maûÛtrisûˋe depuis longtemps, alors que la Sûˋcuritûˋ sociale ne fait pas de l〙assurance, mais de la redistribution aveugle et clientûˋliste.
L〙existence d〙assurances privûˋes plus efficaces et moins coû£teuses dûˋmontre que la santûˋ est un domaine rentable.
Les opposants au systû´me privûˋ souhaitent en rûˋalitûˋ condamner le profit pour perpûˋtuer un systû´me redistributif par fanatisme idûˋologique.

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Acquis sociaux et rûˋgimes spûˋciaux ne sont qu〙injustices sociales

C’est tabou d’en parler, il faut dire que le lobby des bûˋnûˋficiaires de ô¨ô droits acquisô ô£ est nombreux. Saô rûˋactivûˋô est bruyante, syndicalisûˋe. Elle impûˋrialise sa morale par ses grû´ves sa proximitûˋ dansô l〙ûˋtatô FranûÏais, l’un des plus Jacobins au monde.

Au total, c〙est donc 25,7% de l〙emploi franûÏais qui est sous ô¨ô droits acquisô ô£, soit plus d〙un quart des FranûÏais.

Les syndicats sont devenus l’anti chambre du lobby du public. La sur-reprûˋsentation desô bûˋnûˋficiairesô de « droits acquis et l’ultra politisation de leur direction va û  l’encontre des salariûˋs du privûˋ.

La fonction publique est sur reprûˋsentûˋe, ce û  quoi il faut ajouter, les missionnûˋs de service public type caisses nationales du rûˋgime gûˋnûˋral de la Sûˋcuritûˋ sociale, les organismes consulaires, les groupements d〙intûˋrûˆt public, les ûˋtablissements publics û  caractû´re industriel ou commercial, les autoritûˋs constitutionnelles, les ûˋlus.
Les entreprises financûˋes par les collectivitûˋs publiques La Poste, la SNCF, la RATP, EDF, GDF, Aûˋroports de Paris, etc), qui reprûˋsentent aussi 5,7ô % de l〙emploi total.
Le mot d〙ordre de ces privilûˋgiûˋs c〙estô : ô¨ô  nous cotisons moins mais on en bûˋnûˋficiera plus que les autresô ô£,
La prûˋsentation chiffrûˋe et simplement sensûˋe des chiffres qui parlent sans grandes explications de leurs avantages diffûˋrenciûˋs, vous vaudra en retour la stigmatisation et l’ostracisme. La nûˋgation de l’ûˋvidence.
Systûˋmatiquement ils noieront le poisson en une minimisation de la rûˋalitûˋ de leurs avantages et une dûˋfausse derriû´re ô¨ô les richesô ô£ ou tout autres boucs ûˋmissaires qui justifierait qu’ils aient droit a des diffûˋrences sociales injustifiûˋes. C’est vrai que quand on a goutûˋ aux privilû´ges, difficile de s’en passer.
Les statutaires, reprûˋsentent officiellement 20ô % de l〙emploi en France. Il s〙agit lû  de la fonction publique au sens juridique strict (nombre de personnes dûˋpendant de l〙administration ou d〙ûˋtablissements publics administratifs), leurs privilû´ges sont innombrables. Le statut protû´ge du licenciement. Mûˆme pour faute grave ou lourde, le licenciement est anecdotique, moins de 60 personnes par an.
Les statutaires sont automatiquement reclassûˋs. Parfois le chef de service prûˋfû´re promotionner û  un poste supûˋrieur l〙incompûˋtent pour ne plus l’avoir û  le supporter dans son service. La montûˋe hiûˋrarchique dans ces cas n’a rien a voir avec la compûˋtence.
Nos bûˋnûˋficiaires de ô¨ô droits acquisô ô£ sont des privilûˋgiûˋs du temps de travail. On travaille dans le public 37h hebdomadaires contre 38,6h dans le privûˋ (source Eurosat), pire l’ûˋcart se creuse au fil du temps, le privûˋ a tendance a travailler plus longtemps, le public de moins en moins. Ces chiffres ne tiennent pas compte de l’absentûˋisme de la fonction publique.
L’absentûˋisme dans l’ûˋducation nationale est un tabou, une ligne jaune qui attire les foudres de la stigmatisation de celui qui ose le dire. Quiconque ose s〙aventurer sur ce terrain risque d〙y laisser sa carriû´re. Claude Allû´gre en a fait les frais lorsqu〙il a voulu lutter contre l〙absentûˋisme chez les professeurs. Cette dûˋnonciation publique a mûˆme signûˋ son arrûˆt de mort politique.
Les 850 000 enseignants reprûˋsentent un tiers des agents de l’ûˋtat. Une maladie, laô ô¨ô weekennisteô ô£ frappe de plein fouet sans que la mûˋdecine ne trouve de solution. 81% des arrûˆts courts de l’ûˋducation nationale sont adossûˋes aux week-end.ô (sources rapport Darcos)
Les maladies cumulent 15 jours par an et par enseignant de moyenne (hors maternitûˋ).ô 2 fois plus que leurs collû´gues du privûˋ qui font le mûˆme mûˋtier.
Sur le terrain de l’absentûˋisme, l’ûˋducation nationale a trouvûˋ bien plus fort, la fonction publique territoriale.
Selon la DGCL,dans la fonction publique territoriale, l’absentûˋisme est deô 22,3 jours par an pour les titulaires. Sarkozy n’a mûˆme pas fait peur, puisque que le chiffre continue de s’accentuer inexorablement.
Si vous abordez le sujet vous aurez des explications ô¨ô fumeusesô ô£ d’explication pas trû´s convaincantes comme l’age moyen des fonctionnaires. Bien entendu, la remise en question de la gestion laxiste des personnel ne sera jamais la cause.
Nos braves bûˋnûˋficiaires de ô¨ô droits acquisô ô£, bûˋnûˋficient en prioritûˋ des aides familiales. Si le salariûˋ ordinaire reûÏoit des allocations familiales, Nos bûˋnûˋficaires de « droits acquis » trouvent tout a a fait normal d‘en avoir plus que vous. Les agents payûˋs par l’ûˋtat perûÏoivent un ô¨ô supplûˋment familial de traitement ô ô£, par enfant û  charge, avec un ô¨ô petit bonus ô ô£ indexûˋ au traitement. Initiûˋ par les hauts fonctionnaires, il avantage gûˋnûˋreusement ces derniers, mûˆme si il est limitûˋ en valeur.
Nos fonctionnaires bûˋnûˋficiant d’un logement de fonction, en plus d‘un loyer qui ne correspond pas û  la rûˋalitûˋ du marchûˋ bûˋnûˋficient d’une dûˋrogation de non fiscalisation de l’avantage en nature sur l〙impûÇt sur le revenu. C’est pas beau ûÏaô ? T’as un loyer moins cher et en plus l’avantage en nature est dûˋfiscalisûˋ.
Nos privilûˋgiûˋs bûˋnûˋficient de ô¨ô passe droitô ô£ dans le logement HLM. Ils y sont ô¨ô sur-reprûˋsentûˋsô ô£ par des logements rûˋservûˋs. Le temps d’attente c’est plus cool pour eux.
Contrairement a des idûˋes reûÏues, les salaires sont bien meilleurs dans la fonction publique, les cotisations sociales sont moindres que le privûˋ, et la croissance des revenus individuels plus rapide. Les rûˋgimes spûˋciaux sont un comble de l〙iniquitûˋ sociale. Le calcul est de loin plus avantageux, l’assiette est rûˋalisûˋe sur lesô 6 derniers mois au lieu de 25 ans dans le privûˋ.
Il est d’usage dans certains ministû´res d’un changement de grade en fin de carriû´re pour booster la retraite. A ce jeu cynique, Bercy, les hautsô fonctionnaires des grandes ûˋcoles en ont fait une rû´gle de rûˋseau.
Aucun Enarque haut fonctionnaire en France ne part sans une croissance de son grade avant les six mois fatidiques de sa fin de carriû´re. Lû  ou dans le privûˋ il est inconcevable de promotionner une personne qui part dans les six mois.
La cour des comptes va sû£rement pas le dûˋnoncer, ce sont desô û‰narquesô qui font les rapports.
Les rûˋgimes spûˋciaux, ce sontô : des retraites 100ô % garanties, la pension calculûˋe sur les derniû´res rûˋmunûˋration, les cotisations qui n〙augmentent jamais, la rûˋversion sans plafond ni conditions, les bonifications et trimestres gratuits, sans compter les innombrables ô¨ô spûˋcialitûˋs maisonô ô£ de chaque rûˋgime. Non seulement ces privilû´ges demeurent, mais les inûˋgalitûˋs se creusent encoreô ! Quand certains continueront û  partir dû´s 50 ou 55 ans, les autres ne pourront liquider avant 62 ans.
Quand un patron du privûˋ cotise pour vous 15% pour la retraite, l’ûˋtat cotise pour l’agent public 63% de son traitement en charge. On vous expliquera que les primes ne sont pas incluses, dans le calcul de la pension de retraite, ce qui est tout a fait normal, puisque au cours de sa carriû´re aucune des primes ne subit de prûˋlû´vements sociaux, et en plus partiellement faux depuis 2003, les rûˋformes Fillon incluent 5% des primes.
En matiû´re de retraite, les rûˋgimes spûˋciaux des entreprises financûˋes par les collectivitûˋs publiques comme EDF font encore mieux. Leur rûˋgime deô retraite privilûˋgiûˋ est dûˋficitaire et c’est carrûˋmentô par la caisse de retraite des salariûˋs qui paye leurs privilû´ges diffûˋrenciûˋs. Vous cotisez 61,5 ans pour leur permettre de partir en moyenne û  56 ans.
Ne comptez pas sur les syndicats prûˋsent au conseil d’administration de la CNAV pour vous dûˋfendre et insuffler dans ce systû´me inique de la justice sociale.
Les groupuscules syndicaux FranûÏais ne sont que des anti-chambres de lobby fonctionnarisûˋs.
FO, et la CGT ont phagocytûˋ le Conseil d〙administration de la CNAV, la caisse qui gû´re l〙assurance vieillesse des employûˋs du privûˋ, par des reprûˋsentants tous bûˋnûˋficiaires de rûˋgimes spûˋciaux, tous en conflits d〙intûˋrûˆts, sans ûˋlection libre, au terme de petits arrangements entre amis.ô 
Des dûˋfenseurs acharnûˋs de l’injustice sociale, ont mis en minoritûˋ les plus concernûˋs.
La reprûˋsentativitûˋ des salariûˋsô adhûˋrentsô est pratiquement inexistante.
Le prûˋsident Gûˋrard Riviû´re (FO) a refusûˋ par avance toute rûˋforme systûˋmique remettant en cause les rûˋgimes spûˋciaux. Ce privilûˋgiûˋ su systû´me va quand mûˆme pas se tirer une balle dans le pied, en rûˋclamant justice et un rûˋgime unique pour tous. Un comble pour syndicaliste supposûˋ dûˋfendre les intûˋrûˆts des affiliûˋs du privûˋ.ô 
Quelques sources pour aller plus loinô :
Nombre deô fonctionnairesô :
Absentûˋismeô :
EDF avantages exorbitantsô :
Lienô ô ô Lien
Conseil d’administration de la CNAV
Comparaison public privûˋ
Lienô ô Lien

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