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Le CICE est un gloubiboulga immonde et indigeste.

L’État est le principal boulet Français de la compétitivité.

Nos entreprises soufrent fortement. Les rÊglementations Françaises de gestion sont repoussantes et irritantes au maximum. Le nouveau  pacte de compÊtitivitÊ  suit cette même logique bureaucratique et ignorante de la rÊalitÊ entrepreneuriale.

La France, est sur le chemin du plus grand dÊsastre Êconomique de la zone euro et nos Êlites Françaises sont restÊes dans un dÊni. La compÊtitivitÊ de nos entreprises est une urgence absolue.

Pourquoi a France n’est pas compĂŠtitive ?

Depuis plusieurs années, le fossé de compétitivité entre la France et ses partenaires dont son principal, l’Allemagne ne cesse de grandir.
La France a plusieurs facteurs de diffĂŠrences avec ses partenaires qui rendent ses services et ses produits moins compĂŠtitifs, c’est Ă  dire moins attrayants pour les acheteurs potentiels.
Si la culture Française privilĂŠgie les gens en place, ou les acheteurs sont souvent prisonniers des habitudes, l’attitude de consommation dans d’autres pays est souvent diffĂŠrente. La compĂŠtition et la comparaison est une constante chez nos principaux partenaires commerciaux.
L’entrepreneur est pour l’ĂŠlite française de Bercy auto-proclamĂŠe un personnage qui a le temps de lire, intĂŠgrer et digĂŠrer la lĂŠgislation la plus ubuesque du monde, aussi bien fiscale que sociale, et qu’il dispose d’un temps infini pour remplir des dĂŠclarations de demande d’avance de CICE comme du temps de faire valider le zinzin a sa banque et passer son temps a faire de la paperasse et courir les guichets.
Donc pour palier au manque de compétitivité de nos entreprises, nos élites Enarchiques nous ont sorti un CICE. Un Crédit d’Impôt Compétitivité Entreprise.
Une 1ere faute lourde : le nom !
Dans l’esprit de beaucoup, le mot  crĂŠdit  est associĂŠ Ă  cadeau, cash-back ou prime.
Vous ne pouvez parcourir un forum de gauche sans voir la crĂŠation de la haine anti entreprise par des accusations factices de soit disant  cadeaux aux entreprises que ferait l’ĂŠtat.
Dans n’importe quel autre pays occidental, cela se serait appelĂŠ de l’impĂ´t nĂŠgatif. Mais pas chez nous, il est de bon ton de montrer que l’entreprise doit soumission Ă  Bercy. Appeler par son nom le CICE, c’est Ă  dire  impĂ´t nĂŠgatif , c’est admettre par les mots que l’entreprise est trop ponctionnĂŠe.
La 2eme faute lourde : le paiement dÊcalÊ.
Le paiement du CICE se fera Ă  l’entreprise bilan clĂ´turĂŠ. C’est a dire N+1. Voyant l’erreur nos ĂŠlites ont un peu rectifiĂŠ et feraient des exceptions pour « certaines entreprises ». Par exemple des entreprises en difficultĂŠ. Vous avez vous la dĂŠfinition d’une entreprise en difficultÊ ?
La 3eme faute lourde : ne concerne pas ceux qui en ont le plus besoin de marge.
Si on comprend bien le CICE (crĂŠdit d’impĂ´t) est un abaissement de l’impĂ´t sur les bĂŠnĂŠfices. Encore faut il que les entreprises fasses des bĂŠnĂŠfices ! Seulement en France les bĂŠnĂŠfices des entreprises sont particulièrement faibles. Nombreuses sont les PME qui en font peu voire des pertes. Les entreprises qui feront des  pertes  Ă  rĂŠpĂŠtition, recevront en cumul que l’annĂŠe future ou ils feront des bĂŠnĂŠfices. On imagine dĂŠjĂ  les sociĂŠtĂŠs qui ne recevront jamais rien.
La 4eme faute lourde : mÊlange de torchons et de serviettes.
Vous les avez écoutés ? Théoriquement le CICE est fait pour palier le coût élevé du travail et compenser des charges sociales très différenciées de nos partenaires commerciaux. On aurait pu imaginer une baisse des charges, ou un crédit sécu ou un crédit URSAFF ou un crédit Caisses de retraite. Mais non. On mélange l’impôt société avec des prélèvements sociaux. Ubuesque mélange.
La 5eme faute lourde : un financement qui dÊsavantagera les plus petites minuscules structures du pays.
Le financement du CICE est rĂŠalisĂŠ par une augmentation de TVA. La plus grosse progression sera la TVA intermĂŠdiaire qui va passer de 7 Ă  10%. C’est principalement la TVA des petites structures. La TVA des mĂŠtiers de main d’œuvre comme la restauration, ou le bâtiment. Ces petites structures vont jouer le rĂ´le de principal percepteur d’une recette qui ira directement dans la poche de leurs compĂŠtiteurs, les plus grosses structures. Les structures unipersonnelles, ne sont pas des salariĂŠs classiques, mais des TNS (travailleurs non salariĂŠs). Le CICE ĂŠtant basĂŠ sur la masse salariale, ils seront exclus du dispositif. Eux qui ont crĂŠĂŠ courageusement leur propre emploi, non seulement seront percepteurs, obligĂŠ d’augmenter leur tarifs avec cette hausse de TVA, pour qu’en plus cet argent aille dans les entreprises concurrentes plus grosses qu’elles. Fumeux !
La 6eme faute lourde : de la paperasse Ă  n’en plus finir.
La compĂŠtitivitĂŠ passe aussi par moins de bureaucratie. La on peut dire que la compĂŠtitivitĂŠ en prend un coup. Le CICE est une machine Ă  litiges et une machine Ă  contrĂ´les fiscaux. Quid des salariĂŠs au forfait ? Quid des heures supplĂŠmentaires et des primes ? Effets pervers de seuil  ? La masse salariale estimĂŠ Ă  date de bilan ou Ă  date calendaire, moyenne salariale ou salaires individuels sĂŠparĂŠs ? A quelle date la masse salariale sera-t-elle apprĂŠciĂŠe ? A une date calendaire, fin 2013 ou fin 2012, ou en fonction de la clĂ´ture de l’exercice social, ou en moyenne sur l’annĂŠe calendaire ? Quid des entreprises en rĂŠgime d’intĂŠgration ? Quid du paiement et des acomptes sur l’IS ? Quid si l’entreprise a disparu avant la rĂŠgularisation ? Etc, etc… Nos Énarques doivent penser que le chef d’entreprise pourra augmenter sa compĂŠtitivitĂŠ en passant son temps Ă  parcourir les textes, la lĂŠgislation, les guichets de personnes pas encore formĂŠes et adapter son cas particulier au machin.
La 7eme faute lourde : Exit les CDD.
Vous ne le savez peut ĂŞtre pas, mais en France 78% des nouvelles embauches sont en CDD. Et dans ces 78% de nouvelles embauches, ces CDD nouveaux embauchĂŠs sont des embauches de peu de temps. Les CDD de plus de 6 mois sont des exceptions. Et bien ces CDD qui contribuent au CICE, par leur travail ne pourront pas bĂŠnĂŠficier ni directement ni indirectement de l’argent du CICE. Quand l’argent arrivera…Ils ne seront plus dans les effectifs de l’entreprise.
La 8eme faute lourde : Trop tard ! 
Pour ceux qui gèrent une PME actuellement en France, nous pouvons affirmer que 2012 est  l’annĂŠe des gros impayĂŠs . L’expĂŠrience terrain n’a pas besoin d’attendre les statistiques INSEE de la fin 2012, pour vous le faire savoir, jamais les PME n’ont accumulĂŠ autant de retard de paiement qu’actuellement. 2013 sera l’annĂŠe anti-choc de compĂŠtitivitĂŠ et l’annĂŠe du choc fiscal sur les PME. La compĂŠtitivitĂŠ n’attendra pas sagement 2014 la rĂŠception du CICE pour pousser Ă  la faillite de nombreuses entreprises. Sfac Heuler l’assureur de crĂŠances annonce au minimum 75 000 faillites en 2013. Une chose est sure, le changement c’est pas maintenant en plus le changement c’est consternant. Il n’empĂŞche qu’on peut redouter que l’État ou les organismes de SĂŠcuritĂŠ sociale reprennent d’une main ce qui a ĂŠtĂŠ donnĂŠ de l’autre : les pertes d’emplois sur 2013 vont se monter au minimum Ă  150.000 selon Rexecode, ce qui aboutirait Ă  des pertes très consĂŠquentes de cotisations sans compter les indemnitĂŠs de chĂ´mage. Une augmentation des cotisations sera-t-elle ĂŠvitable, sachant que le dĂŠficit de l’assurance-chĂ´mage pour 2012 va atteindre 2,6 milliards, et qu’il est d’ores et dĂŠjĂ  prĂŠvu Ă  4,1 milliards pour 2013 ?
La 9eme faute lourde : un Êtat qui fait de la cavalerie financière.
Pour financer le CICE, l’ĂŠtat Ă  rĂŠalisĂŠ un tour de passe passe financier sur le dos des entreprises. En France, on ne parle que de la dette du pays. C’est une dette bancaire limitĂŠ Ă  3% du PIB maintenant. Mais la dette du CICE est posĂŠe sur l’ensemble des PME du pays qui emploie des salariĂŠs. Ce n’est pas une dette  bancaire . Elle permet de prĂŠsenter un bilan sans augmentation du chiffre de la dette, mais sans les faits la France s’achète une nouvelle dette.
La 10eme faute lourde : La haine de Sarkozy,
Nous savons tous que la compĂŠtitivitĂŠ passe par la baisse des charges sociales sur les salaires. Ce n’est pas parce que Sarkozy ĂŠtait l’ennemi Ă  abattre qu’il fallait tout jeter. Dans ce domaine au moins sa mĂŠthode de baisse des charges avait le mĂŠrite d’ĂŞtre simple et adaptĂŠ aux rĂŠalitĂŠs ĂŠconomiques des PME.
La 11eme faute lourde : faire croire que ce sera financĂŠ par des ĂŠconomies sur le budget de l’ĂŠtat.
Ils font tous mine d’y croire ! MĂŞme Parisot. L’ĂŠtat c’est 42% de masse salariale. L’ĂŠtat c’est 25% de la population Française qui en dĂŠpend directement ou indirectement. C’est le lobby le plus puissant d’Europe. 
Hollande et ses sbires ne vont quand mĂŞme pas nous faire croire que cette population qui vote Ă  80% Ă  gauche et constitue sa base ĂŠlectorale puisse ĂŠcouter le sens des rĂŠalitĂŠs.
Les obligĂŠs de l’ĂŠtat du secteur protĂŠgĂŠ Français sont sur-bĂŠnĂŠficiaires d’avantages corporatistes et clientĂŠlistes depuis toujours.
Vous croyez Franchement qu’ils sont prĂŞt Ă  admettre qu’ils ont plus de vacances que toute la population ? Vous croyez qu’ils sont capables de simplement admettre que leur rĂŠgime de retraite est scandaleusement inĂŠquitable ? Vous croyez qu’avec des ĂŠlus fonctionnaires en  dĂŠtachement , qui votent un budget sciemment en conflit d’intĂŠrĂŞt vont voter contre l’employeur qui les reprendra leur mandat terminÊ ? Vous croyez qu’ils sont pret Ă  admettre que leur salaire c’est vos contraintes ?
Naïfs !
Il faut partir de vérités premières. Ce sont nos entreprises, et nos entrepreneurs, qui créent des richesses et donc la croissance. L’État ne créé rien, au mieux il redistribue, au pire il paralyse et gaspille.
Ce sont les entreprises qui crĂŠent des richesses. Ce sont les entreprises qui crĂŠent l‘emploi et la croissance. Derrière les entreprises ou les mĂŠnages, il y a les personnes rĂŠelles qui travaillent, ĂŠpargnent, consomment et payent les fonction rĂŠgaliennes du pays.
Le gouvernement prétend l’avoir compris en adoptant des mesures démagogiques vaguement inspirées du rapport Gallois. 
Mais c’est d’abord une révolution des esprits qu’il faut provoquer.
Une bonne partie de la population, qui croit vivre ĂŠternellement de la redistribution et de l’assistanat, et se satisfait d’une soumission aveugle Ă  un ĂŠtat incompĂŠtent, il faut qu’elle se dise que la rĂŠcession leur enlèvera l’essentiel de leurs moyens d’existence.
Le CICE rejoint la philosophie OSEO que la majoritĂŠ des PME ne consulte mĂŞme plus.
Il sera comme tous ceux qui savent et ont montĂŠ un jour un dossier ANVAR OSEO, Un effet d’aubaine si t’es dans les bonnes cases et sI t’as la chance de rĂŠpondre le bon jour au bon moment aux bons critères, avant le nouveau changement de critère d’atribution. 
Le CICE est un gloubiboulga immonde et indigeste.
Il faut arrĂŞter cette manière de gĂŠrer Ă  la soviĂŠtique. Il n’y a pas besoin de sortir de l’ENA pour savoir que pour la compĂŠtitivitĂŠ il faut passer de l’age de la complexification Ă  l’age de la simplicitĂŠ. 

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