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Que se cache-t-il derrière la nÊgation des races ?

Races humainesDepuis quelques annĂŠes, on assiste Ă  un matraquage mĂŠdiatique d’une rare intensitĂŠ qui consiste Ă  nier l’existence des races humaines, le motif de cette nĂŠgation ĂŠtant qu’il est impossible d’en dĂŠfinir clairement les contours, en consĂŠquence de quoi cette classification ne serait pas pertinente.

Dans tous les domaines, on crĂŠe spontanĂŠment des classifications : en musique, on distingue le classique, le jazz, l’opĂŠra, la variĂŠtĂŠ, et autres ; en littĂŠrature, on distingue le roman, la nouvelle, le thÊâtre, la poĂŠsie, et autres ; en mathĂŠmatiques, on distingue l’algèbre, la gĂŠomĂŠtrie, les statistiques, la thĂŠorie des ensembles, et autres ; ce qui permet par exemple aux ĂŠcoles de spĂŠcialiser certaines classes dans une branche particulière.

Et les espèces animales, de leur côtÊ, sont classifiÊes sans complexe en races diffÊrentes sans que ça dÊrange personne.

C’est pourquoi la classification de l’espèce humaine en races diffĂŠrentes, Ă  l’instar des disciplines et des espèces animales prĂŠcitĂŠes, s’est spontanĂŠment opĂŠrĂŠe partout dans le monde, et ce, d’autant plus que les races s’accompagnent le plus souvent d’us et coutumes tout Ă  fait spĂŠcifiques qui les caractĂŠrisent.

Il est Ă  noter que seuls les Blancs sont invitĂŠs Ă  nier les races : allez dire cela aux Chinois, aux Africains ou aux Arabes, je ne crois pas que ce sera si facile de le leur inculquer, tant ce nĂŠgationnisme est contraire Ă  l’expĂŠrience, d’autant plus qu’on ne voit pas trop Ă  quel titre on devrait nier ce que son œil voit clairement et distinctement.

D’autre part, s’il n’y a pas de races, il n’y a pas de mĂŠtis non plus puisque le mĂŠtissage est un mĂŠlange de races diffĂŠrentes.

D’oĂš vient alors cette incitation au mĂŠtissage officiellement abordĂŠe par la politique française, avec la menace de l’utilisation de mĂŠthodes plus contraignantes sans prĂŠciser lesquelles ?

On le comprend : si tout le monde est mĂŠtis, il n’y a plus de Blancs.

C’est donc bien l’ĂŠlimination de la race blanche qui est visĂŠe Ă  travers le mĂŠtissage qu’on voudrait gĂŠnĂŠralisĂŠ.

VoilĂ  pourquoi seuls les Blancs sont invitĂŠs Ă  nier les races, car nier les races revient surtout Ă  nier sa propre race, ce qui revient Ă  leur demander de participer Ă  leur propre extinction.

Cela dit, qui sont majoritairement les nÊgationnistes des races ?

Ce sont surtout les communautĂŠs endogames avec un relent très net de “faites ce que je vous dis, pas ce que je fais” car eux, par dĂŠfinition de l’endogamie, ne se mĂŠlangent pas aux autres.

Si les races n’existent pas, pourquoi le mot existe-t-il dans toutes les langues ?

S’il est vrai par exemple que le mot “Dieu” existe sans qu’on puisse savoir avec certitude s’il y a ou non un Dieu, d’autant plus qu’on ne sait mĂŞme pas de quoi l’on parle et que “Dieu” n’est jamais qu’un mot de quatre lettres derrière lequel on pourrait mettre tout et n’importe quoi, il n’en est pas moins vrai que l’idĂŠe de Dieu existe, que Dieu existe ou non : voilĂ  pourquoi le mot existe, non pas parce que la chose existe puisqu’on n’en sait rien mais parce que l’idĂŠe de la chose existe, que la chose existe ou non.

C’est pourquoi, mĂŞme s’il est scientifiquement avĂŠrĂŠ qu’il n’y a pas de races, l’idĂŠe de la race restera puisque cette idĂŠe correspond aux affects des individus c’est-Ă -dire finalement Ă  leur expĂŠrience immĂŠdiate et quotidienne.

Il est Ă  noter aussi que la dĂŠfinition du racisme a glissÊ ces dernières dĂŠcennies jusqu’à signifier aujourd’hui la “prĂŠfĂŠrence pour sa propre race”.

Dans l’absolu, s’il n’y a pas de races, il n’y a pas non plus de racisme.

Mais ce n’est pas de cet œil-lĂ  que le voit le nĂŠgationniste des races : est raciste, d’après lui, celui qui reconnaĂŽt l’existence des races, car de l’existence des races Ă  la prĂŠfĂŠrence pour sa propre race, il n’y a qu’un pas.

Et comme tout le monde prÊfère sa race selon un mouvement on ne peut plus naturel, il en rÊsulte que tout le monde est raciste.

On arrive mieux à comprendre le cheminement de pensÊe : en niant les races, on cherche à interdire la prÊfÊrence à sa propre race.

Et comme par hasard, ceux qui prĂŠtendent empĂŞcher aux autres, par un lavage de cerveau mĂŠdiatique permanent, une prĂŠfĂŠrence racialiste, ethnique ou communautaire, sont les mĂŞmes endogames qui pratiquent un nĂŠpotisme Ă  une ĂŠchelle industrielle, Ă  tel point que tout le monde s’aperçoit mĂŞme sans le vouloir consciemment d’une “surreprĂŠsentation” dans certains domaines, violant Ă  outrance les lois probabilistes les plus ĂŠlĂŠmentaires.

Encore une fois, le relent de “faites ce que je vous dis, pas ce que je fais” est au rendez-vous car ils voudraient imposer aux autres de ne pas se reconnaître, mais eux se reconnaissent, car ils voudraient imposer aux autres de ne pas se préférer, mais eux se préfèrent.

Si les races n’existent pas en tant que telles du fait de l’impossibilitĂŠ d’une dĂŠfinition scientifique, un autre mot surgira obligatoirement pour dĂŠfinir cette rĂŠalitĂŠ visible : peuples, communautĂŠs, phĂŠnotypes, types, descendants, et ainsi de suite.

RĂŠpondons maintenant, après ce bref tour d’horizon, Ă  notre question : que se cache-t-il derrière la nĂŠgation des races ?

Tout simplement un racisme anti-blanc institutionnalisĂŠ.

About contrelabienpensance

Garçon de l'ombre hors-monde, ni tÊlÊvision ni journaux ni radio, et très peu d'Internet.

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