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La rÃĐpartition, c’est le problÃĻme.

Retraite-par-rÃĐpartitionSi la retraite par capitalisation permet d’assurer les retraites et de nourrir l’investissement, la retraite par rÃĐpartition, au contraire, rend impossible le financement des retraites et cause de graves dÃĐgÃĒts à l’ÃĐconomie.

Lors de cet ÃĐniÃĻme dÃĐbat sur nos retraites, qui rythme dÃĐsormais le spectacle social-dÃĐmocratique comme une sÃĐrie avec ses saisons, certains ont raisons comme Jean-Claude Mailly de s’indigner quand on considÃĻre l’allongement de la vie comme un problÃĻme.

En effet, on ne peut que se rÃĐjouir que les gens vivent plus longtemps, et en meilleure santÃĐ, et n’ÃĐtant pas certain de ce qui se cache dans l’au-delà, je prÃĐfÃĻre m’en tenir à mon existence terrestre le plus longtemps possible, mÊme si elle est semÃĐe de vicissitudes et de dÃĐceptions à rÃĐpÃĐtitions.

Mais cet allongement de la vie est problÃĐmatique pour notre systÃĻme de retraite collectivisÃĐ et par rÃĐpartition, et je prÃĐcise bien pour ce systÃĻme-là, et uniquement celui-là. En effet la retraite se faisant plus longue, les actifs (termes ÃĐlogieux pour dÃĐsigner ceux qui doivent payer pour ceux qui ne travaillent plus) se voient contraints de supporter une charge toujours plus grandissante de retraitÃĐs ; problÃĻme aggravÃĐ quand il y a en prime une inversion de la pyramide des ÃĒges (le problÃĻme se poserait aussi sans cette inversion).

Alors ce qui est un progrÃĻs indÃĐniable devient soudainement une source d’inquiÃĐtude ; le retraitÃĐ coÃŧte cher. Et ce fardeau nous appauvrit, nourrissant le mÃĐcontentement populaire. Il n’est pas rare que j’entende, ci et là, certains se demander s’il est nÃĐcessaire de vivre si longtemps, et surtout pour finir en ces tissus de souffrances ridÃĐs qui se dÃĐbattent stÃĐrilement dans leur lit.

Évidemment toutes ces belles ÃĒmes n’iraient jamais jusqu’à les euthanasier ces pauvres vieux. Mais aprÃĻs tout, rien que d’en ÃĐvoquer l’idÃĐe inspirerait des plus radicaux qui pour sauver notre belle sociÃĐtÃĐ collectiviste se dÃĐvoueraient pour la bonne cause.

Mais le cœur du problÃĻme rÃĐside dans cette affirmation que le vieux a un coÃŧt, ou du moins que les retraites deviennent un fardeau. C’est s’imaginer que nous sommes face à une impasse, à un problÃĻme insoluble, à un effet secondaire de notre sociÃĐtÃĐ actuelle et c’est surtout ne pas comprendre pourquoi les gens vivent si longtemps, et encore moins pourquoi la retraite par rÃĐpartition est condamnÃĐe à disparaÃŪtre.

Si l’on vit plus longtemps, ce n’est pas le fruit du hasard, mais de l’accumulation du capital. Une accumulation de capitaux qui s’est faite gÃĐnÃĐration aprÃĻs gÃĐnÃĐration, ÃĐtape par ÃĐtape, progressivement, laborieusement, amÃĐliorant notre productivitÃĐ, libÃĐrant du temps pour nos loisirs, nous assurant des plages de repos et augmentant notre espÃĐrance de vie. Dans une sociÃĐtÃĐ oÃđ l’on produit en une journÃĐe de quoi se nourrir un jour, et uniquement un jour, il n’y a nul temps libre, mais seulement une vie marquÃĐe du sceau de la prÃĐcaritÃĐ et de la briÃĻvetÃĐ. Si l’on a permis à des gens de vivre leur dernier jour sans travailler, ou d’avoir simplement des loisirs, ou mieux encore des vacances, du temps libre en somme, c’est que l’on ÃĐtait en mesure de produire de quoi les nourrir, ainsi que nous par la mÊme occasion et le mÊme jour, en leur ÃĐpargnant ce labeur. Il ne peut en Être autrement.

Cette accumulation de capitaux a permis tous les progrÃĻs de la science dont nous bÃĐnÃĐficions aujourd’hui. Et c’est toujours cette accumulation de capitaux qui a permis cette gÃĐniale invention qu’est la retraite par capitalisation.

Mais pour accumuler du capital, il faut Être dans une sociÃĐtÃĐ oÃđ l’on produit plus que ce que l’on consomme. Sans cela, il n’y a aucun espoir d’amÃĐliorer nos conditions de vie. C’est sans appel.

Et il s’avÃĻre que nos sociÃĐtÃĐs sont gangrenÃĐes par des institutions qui dÃĐtruisent plus de richesses qu’elles n’en produisent et qui, inÃĐluctablement, pour subsister, se financent sur la richesse des autres, comme des parasites. Cependant tant que leurs destructions n’excÃĐdaient pas ce que nous pouvions ÃĐpargner en capitaux, le progrÃĻs ÃĐtait encore possible. Mais quand vint le jour oÃđ ces institutions dÃĐtruisaient plus que ce que nous produisions, alors en lieu et place de nous rÃĐformer, nous nous sommes endettÃĐs. Nous avons reportÃĐ les consÃĐquences nÃĐfastes de ce processus de destruction sur les gÃĐnÃĐrations suivantes.

Et le jour viendra oÃđ les gÃĐnÃĐrations suivantes seront les gÃĐnÃĐrations actuelles : elles devront rÃĐgler les comptes lÃĐguÃĐs par leurs parents. Ce qui sera impossible. Car ces institutions auront œuvrÃĐ encore, et la destruction sera telle que le solde ne pourra Être rÃĐglÃĐ par manque de moyens.

L’ironie est que parmi ces institutions, il y a celle en charge de nos retraites !

Alors que la retraite par capitalisation permet non seulement de finir ses jours sans travailler mais aussi d’œuvrer à l’amÃĐlioration de nos conditions de vie en gÃĐnÃĐral par les capitaux qu’elle rend disponibles, la retraite par rÃĐpartition, au contraire, rend impossible le financement des retraites et, par son coÃŧt, engendre des dÃĐgÃĒts dans tous les autres domaines de la sociÃĐtÃĐ.

Mais si nous en sommes arrivÃĐs là, c’est que nous sommes les victimes d’une intoxication massive nous faisant croire que la retraite, mais aussi la santÃĐ ou l’ÃĐducation ne sont pas soumis aux mÊmes lois que les industries dites classiques. Ils ne peuvent que consommer du capital et ne sont producteurs d’aucune richesse. Ce qui est paradoxal pour des choses censÃĐes nous protÃĐger du besoin.

Alors que par le dÃĐveloppement de ce couple capital/productivitÃĐ, nous avons rendu disponibles nourritures, habits, ordinateurs, logements et j’en passe, sans que cela ne se fasse aux dÃĐtriments de qui que ce soit, mais en ÃĐtant un plus pour la sociÃĐtÃĐ, un bienfait, un gain et non un coÃŧt, pour la retraite, en ne prenant qu’elle, ce ne serait pas envisageable, impossible, utopique. Cette mÊme retraite qui, si l’on suit consciencieusement les rÃĻgles ÃĐconomiques les plus simples, ne peut Être rendue possible que par l’amÃĐlioration de notre productivitÃĐ.

Voilà le plus grand enfumage de notre ÃĐpoque.

Il n’y a aucune raison que la retraite, l’ÃĐducation ou la santÃĐ ne deviennent pas un gain pour la sociÃĐtÃĐ, une contribution à l’amÃĐlioration de notre vie, comme le sont les autres biens et services, et cela par l’accumulation de capitaux.

Mais trop soucieux de conserver leurs privilÃĻges, ou bien victimes de leurs propres croyances (ce qui est pire), beaucoup refusent de revenir sur les fondations d’un systÃĻme, comme la retraite par rÃĐpartition, qui ne peut qu’inÃĐluctablement  emporter la sociÃĐtÃĐ dans les abÃŪmes de la faillite.

Alors on prÃĐfÃĻre voir la vieillesse, qui devrait nous rÃĐjouir, comme un fardeau, un malheur, un coÃŧt.

Et cela promet des lendemains qui vont chanter joyeusement.

Souce:  http://boboliberal.blogspot.fr/

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La sÃĐcuritÃĐ sociale est elle un monopole? Chapitre1

Une caisse unique à adhÃĐsion forcÃĐe prÃĐsente tous les inconvÃĐnients d’un monopole.

Les syndicats partie prenante dans la gestion des caisses de l’assurance maladie nous ont engagÃĐ depuis des annÃĐes sur une route contradictoire entre les politiques sociales menÃĐes à l’ÃĐchelle nationale et les politiques menÃĐes à l’ÃĐchelle communautaire, leurs discours non alarmistes et non anticipateurs sont coupables. Leur silence actuel en pleine connaissance de cause l’est encore plus.

go-secu
L’affaire est grave ! On vous prend pour des incapables de comprendre et on vous ment volontairement. Si vous Êtes aujourd’hui tenus dans l’ignorance et dans le manque de transparence, c’est que les reprÃĐsentants de l’ÃĐtat et les syndicats ouvriers et patronaux Français nous ont conduit dans une impasse..
C’est que le dÃĐcret europÃĐen risque de poser à long terme le problÃĻme de la survie du systÃĻme, sachant que le financement de l’assurance-maladie repose à 59% sur les cotisations patronales et salariales, ce systÃĻme français qui est fondÃĐ sur la rÃĐpartition est remis en cause. Plus tard vous le saurez, plus dure sera la chute. Mais ils ne seront plus là pour assumer.
Comme je l’ai dÃĐja remarquÃĐ, dÃĻs que l’on explique à un Français qu’il est lÃĐgal de pouvoir partir de la sÃĐcuritÃĐ sociale, sa premiÃĻre rÃĐaction est le doute et la moquerie. La certitude du monopole de la sÃĐcu est encrÃĐ tellement fort dans l’esprit des Français qu’ils ont du mal à le croire. Et pourtant ce n’est que la vÃĐritÃĐ.
Les gens de gauche, n’acceptent pas cette critique et cette contradiction. Cet article avant de sortir a du subir une censure honteuse rÃĐcurente des modÃĐrateurs en sur-nombre d’Agoravox. Notez leur ostracisme et leur esprit sectaire de la contradiction. Une forme de totalitarisme de la pensÃĐe unique.
Beaucoup de Français ont du mal a dissocier la solidaritÃĐ (URSAFF) de la sÃĐcuritÃĐ sociale (assurance maladie et retraite).
Cette confusion vient de la feuille de paye Française illisible. La complexification sert souvent a cacher des vÃĐritÃĐs.
Afin de parvenir à un marchÃĐ unique dans le domaine de la protection sociale, ont ÃĐtÃĐ signÃĐes 3 directives europÃĐennes, abrogeant de fait le monopole de la SÃĐcuritÃĐ sociale, toutes branches confondues.
Il ressort de ces textes officiels que les Français peuvent s’assurer librement, pour tous les risques relatifs à la maladie, la vieillesse, les accidents du travail et le chÃīmage auprÃĻs de la SÃĐcuritÃĐ sociale ou d’une sociÃĐtÃĐ d’assurance ou d’une institution de prÃĐvoyance ou d’une mutuelle en France ou dans la CEE.
La SÃĐcuritÃĐ sociale française entretient volontairement la confusion entre le « rÃĐgime de sÃĐcuritÃĐ sociale » (la lÃĐgislation) et les organismes habilitÃĐs (caisses, mutuelles, assurances privÃĐes, etc.) avec la bÃĐnÃĐdiction des gouvernants depuis 1945 qui ne souhaitent pas montrer qu’ils nous ont enfermÃĐ dans une pyramide de Ponzi.
La sÃĐcuritÃĐ sociale a ÃĐtÃĐ instaurÃĐe administrativement en octobre 1945, pour remplacer les assurances sociales privÃĐes qui existaient auparavant. ÃĐtendue progressivement à presque toute la population, elle n’a jamais ÃĐtÃĐ confirmÃĐe par le suffrage universel
Le 17 fÃĐvrier 1986 est signÃĐ l’Acte Unique EuropÃĐen, dont le principal objectif est la crÃĐation, le 1er janvier 1993, d’un marchÃĐ unique dans lequel la libre circulation des personnes,des biens, des services et des capitaux est assurÃĐe.
Dans le libre marchÃĐ, il est impensable d’obliger un EuropÃĐen venant travailler en France à rÃĐsilier ses assurances privÃĐes (ou abandonner sa caisse de retraite) pour cotiser au « systÃĻme » français.
Afin de parvenir à un marchÃĐ unique dans le domaine de la protection sociale, ont ÃĐtÃĐ signÃĐes 3 directives europÃĐennes, abrogeant de fait le monopole de la SÃĐcuritÃĐ sociale, toutes branches confondues :
92/49/CEE (assurance directe autre que l’assurance sur la vie)
92/50/CEE (procÃĐdures de passation des marchÃĐs publics de services ; cette directive a ÃĐtÃĐ subrogÃĐe dans un ensemble de directives plus importantes et plus gÃĐnÃĐrales)
92/96/CEE (assurance directe sur la vie)
Il ressort de ces textes que les Français peuvent s‘assurer librement, pour tous les risques relatifs à la maladie, la vieillesse, les accidents du travail et le chÃīmage auprÃĻs de la SÃĐcuritÃĐ sociale ou d’une sociÃĐtÃĐ d’assurance ou d’une institution de prÃĐvoyance ou d’une mutuelle en France ou dans la CEE.
C’est en application de la directive 92/49/CEE qu’en Allemagne les caisses publiques d’assurance-maladie sont en concurrence depuis janvier 1996. Depuis, de nombreux indÃĐpendants ont quittÃĐs la sÃĐcuritÃĐ sociale traditionnelle.
La France a transposÃĐ les directives europÃĐennes 92/49/CEE, 92/50/CEE et 92/96/CEE par les lois du 4 Janvier 1994 et les lois du 8 AoÃŧt 1994 concernant les lois relatives aux Assurances de PrÃĐvoyance et de santÃĐ, mais elle n’a transposÃĐ les directives europÃĐennes relatives au code des mutuelles que dans la loi du 17 Juillet 2001 ratifiant l’ordonnance n°2001-350 du 19 Avril 2001.
En 2006 un communiquÃĐ fondamental de la CEE, confirme la fin des monopoles et l’obligation faite aux États membres de respecter la libre prestation de services dans le cadre de la sÃĐcuritÃĐ socialeâ€Ķ..
Et le communiquÃĐ va plus loin encore, en confirmant que les caisses sociales françaises fonctionnent dans la plus totale illÃĐgalitÃĐ pour avoir ÃĐtÃĐs instaurÃĐs sans concurrence.
L’arret ARRET WATTS C 372 / 04 DU 16 MAI 2006 met fin à toute ambiguitÃĐ pour ceux qui auraient des soutes.
La lecture de l’article 94 ÃĐcrit ceci :
ÂŦ  À cet ÃĐgard, il convient de rappeler que, selon une jurisprudence bien ÃĐtablie, 
l’article 49 CE s’oppose à l’application de toute rÃĐglementation nationale ayant 
pour effet de rendre la prestation de services entre États membres plus difficile que 
la prestation de services purement interne à un État membre. Âŧ 
Pour faire clair, depuis le 19 avril 2001, le Code de l’assurance, le Code de la SÃĐcuritÃĐ Sociale et le code de la MutualitÃĐ autorisent les sociÃĐtÃĐs d’assurance, les institutions de prÃĐvoyance et les mutuelles à pratiquer les opÃĐrations d’assurance ÂŦ branche entiÃĻre Âŧ, c’est a dire Être en concurrence avec la sÃĐcu, et personne ne peut s’y opposer. C’est lÃĐgal.
L’ÃĐtat Français se doit de respecter les dispositions du droit communautaire. Ainsi, une sÃĐcuritÃĐ sociale monopolistique constituerait un obstacle à la libre circulation des services sur le territoire de l’Union.
Le mot  » SÃĐcuritÃĐ Sociale  » est un terme connotÃĐ historiquement, et malheureusement idÃĐologiquement ce qui provoque des dÃĐbats trop passionnÃĐs Le vrai mot qui colle à la rÃĐalitÃĐ est « assurance maladie » et « assurance retraite ».
Depuis l’arrÊt du Conseil d’État, les organismes de SÃĐcuritÃĐ sociale ont le statut d’organismes de droit privÃĐ chargÃĐs d’une mission de service public.
Les diffÃĐrents risques de la sÃĐcuritÃĐ sociale assurÃĐs sont la maladie, la famille, la retraite, les accidents du travail et maladies professionnelles.
Les caisses de sÃĐcu actuelles sont spÃĐcialisÃĐes, le rÃĐgime gÃĐnÃĐral (CNAM, CNAV),le rÃĐgime agricole (MSA), le rÃĐgime des indÃĐpendants (RSI), et les rÃĐgimes spÃĐciaux liste bas de page (1*)
Comme les caisses actuelles de sÃĐcuritÃĐ sociale sont de droit privÃĐ. En droit communautaire, elles sont dans le domaine concurrentiel. A ce titre, la sÃĐcuritÃĐ sociale classique peut aussi faire faillite.
A ce jour, elles sont à l’ÃĐtat de statut quo, et aucune d’entre elle n’est allÃĐe transversalement sur le terrain de l’autre. Aucune n’a montrÃĐ une volontÃĐ d’entrer en concurrence. Aujourd’hui seul le rÃĐgime des ÃĐtudiants est en situation de concurrence, instaurÃĐ plus tard que les autres caisses.
L’ÃĐtat, les syndicats ont phagocytÃĐ les centres de dÃĐcision de ces derniÃĻres, pour que chacune prÃĐserve son monopole de fait. Le RSI aurait parfaitement le droit de prendre en charge un assurÃĐ social actuellement pris par le rÃĐgime gÃĐnÃĐral comme l’inverse.
Aucune sÃĐcu actuellement n’a essayÃĐ de prendre des parts de marchÃĐ Ã  l’ÃĐtranger, ni essayÃĐ Ã  date de modifier le systÃĻme en place.
L’affiliation à un rÃĐgime de soins de santÃĐ est certes obligatoire, mais sans aucune obligation de passer par le monopole des caisses professionnelles traditionnelles qui vous sont prÃĐsentÃĐes. Et ça c’est une INFORMATION MAJEURE NON RELAYEE PAR NOS MEDIAS.
L’affiliation à un rÃĐgime de retraite est obligatoire, mais le rÃĐgime par rÃĐpartition n’est absolument pas obligatoire.
La jurisprudence europÃĐenne confirme que la CSG, n’est pas un impÃīt mais une cotisation des sÃĐcuritÃĐs sociales classiques affiliÃĐes de l’ÃĐtat. La CSG n’est due que par ceux qui sont à quelque titre que ce soit, d’un rÃĐgime affiliÃĐ français d’assurance maladie.
Ceux qui ont un rÃĐgime privÃĐ autre de SS sont dispensÃĐs de prÃĐlÃĻvement de CSG sur les revenus. (comme les frontaliers).
Les caisses de sÃĐcuritÃĐs sociales actuelles sont sous le rÃĐgime de la concurrence, par le droit EuropÃĐen pour la santÃĐ comme pour la retraite.
Le rÃĐgime gÃĐnÃĐral n’a de gÃĐnÃĐral que le nom. C’est une caisse de salariÃĐs, considÃĐrÃĐ comme une caisse professionnelle parmi les autres et comme les autres soumise au droit de la concurrence.
Lorsque que vous partez de la sÃĐcuritÃĐ sociale, vous devez justifier d’une autre assurance maladie et d’une cotisation à une assurance retraite. La jurisprudence considÃĻre que l’assurance vie par capitalisation est une assurance retraite. Vous ne dÃĐpendrez plus des organismes affiliÃĐs à l’ÃĐtat. Tout simplement. Il vous restera à charge l’URSAFF, qui sert à payer la CAF et la solidaritÃĐ.
Partir c’est ÂŦ dÃĐranger un monopole Âŧ. N’oublions pas que la sÃĐcu c’est un budget de180 milliards d’Euros. Si nous partons en masse le systÃĻme doit se remettre en cause ou s’ÃĐcroule. Ce qui est inquiÃĐtant, c’est cette volontÃĐ de cacher et remettre toujours à demain la divulgation de la vÃĐritÃĐ.
En France le nombre qui a quittÃĐ l’assurance maladie classique est compris entre 5 et 10 000 personnes.
Ces assurances sont dites au 1er euro.
Actuellement 3 sociÃĐtÃĐs privÃĐes ont demandÃĐ un agrÃĐment officiel et sont capables d’assurer hors sÃĐcu les français.
Une Danoise : IHI, une Luxembourgeoise : DKV et une Anglaise :AMARIZ.
Des contrats français existent dit aux « non assujettis »Â : April, Solly Azar, Alptis, ACF etc….
Autant vous le dire de suite, si vous Êtes fonctionnaire, vous ne pourrez pas partir de vos caisses de santÃĐ et de retraite. C’est l’ÃĐtat employeur qui dÃĐcide pour vous. Pour l’instant cette situation ne c’est pas prÃĐsentÃĐ. Les rÃĐgimes spÃĐciaux sont alimentÃĐs en direct par l’ÃĐtat. Compte tenu des avantages inhÃĐrents, vous auriez certainement tord de quitter cette situation.
Si vous Êtes salariÃĐ, c’est l’employeur qui dÃĐcide pour vous. Compte tenu du contexte, il sera rare de trouver un employeur a se dÃĐsengager pour vous, et gÃĐrer de maniÃĻre diffÃĐrenciÃĐ un salariÃĐ. Vous avez peu de possibilitÃĐ de changement pour l’instant.
Par contre si vous Êtes indÃĐpendant ou TNS (travailleur non salariÃĐ), vous avez dans le bilan, les comptes de l’ensemble de la cotisation maladie et retraite avec vous. Ces cotisations sont actuellement calculÃĐes en pourcentage de vos revenus. Passer au privÃĐ vous fera passer d’un prÃĐlÃĻvement au pourcentage à un prÃĐlÃĻvement fixe. Pour une cotisation complÃĻte entre 250 et 400₮ par mois (moyenne non contractuelle), vous serez assurÃĐ Ã  l’identique de la sÃĐcu pour la partie santÃĐ-hospitalisation, il vous restera a prendre une assurance vie par capitalisation pour la retraite.
Vous recevrez une carte verte de sÃĐcu classique. Les 3 sociÃĐtÃĐs ÃĐtrangÃĻres sont agrÃĐÃĐes et remboursent au minimum à l’identique que la CNAM, la MSA ou le RSI. Elles disposent d’un choix plus large et vous pouvez complÃĐter chez eux ou une autre complÃĐmentaire la partie non habituellement remboursÃĐe.
Le calcul semble intÃĐressant, Les cadres et profession libÃĐrales sembles avoir avantage à faire jouer la concurrence. Vous passerez d’une cotisation au pourcentage à une cotisation fixe ce qui facilite les prÃĐvisionnels et la compÃĐtitivitÃĐ. Les sommes ÃĐconomisÃĐes pourraient Être considÃĐrables.
Si le rÃĐgime de santÃĐ peut absorber en thÃĐorie le concurrence, le rÃĐgime de retraite par la rÃĐpartition, implique des rÃĐsultantes qui amÃĻnent des questions. La retraite des anciens ne sera plus financÃĐe si tous les individus partent vers une retraite par capitalisation.
C’est une rÃĐalitÃĐ d’une information que nos concitoyens n’ont pas encore absorbÃĐ. L’ÃĐlite française, par son silence semble particuliÃĻrement coupable. Les syndicats gestionnaires des caisses ont une lourde culpabilitÃĐ de ne pas vous informer par omission volontaire.
Ce schÃĐma donne raison à ceux qui expliquent que la rÃĐpartition est une pyramide de Ponzy. C’est au moment ou la base rÃĐclame son du et que les rentrÃĐes sont moindres que la pyramide s’ÃĐcroule.
Si la population se met à choisir la retraite par capitalisation, les dÃĐgÃĒts sur la retraite par rÃĐpartition pourraient Être considÃĐrables. 
Les promoteurs sont ces politiciens de gauche comme de droite, ces syndicalistes gestionnaires qui ont cachÃĐ cette rÃĐalitÃĐ et laissÃĐ sciemment se monter la pyramide. 
Le mÃĐdecin Claude Reichman a quittÃĐ la SS en 1994 à la tÊte d’une fronde d’opposition au monopole de la SÃĐcu. Avec une poignÃĐe d’irrÃĐductibles gaulois, devant la puissance publique il a alignÃĐ plusieurs procÃĻs et aujourd’hui c’est confirmÃĐ, le monopole n’est plus.
Les plus importants procÃĻs, il les a gagnÃĐs avec son association.
Les assurances maladie actuelles exercent aujourd’hui leurs activitÃĐs en crÃĐant dans l’esprit des clients une confusion avec l’exercice d’une fonction publique. 
Les prestations obligatoires d’une assurance maladie doivent comprendre au moins :
-Les cas d’ÃĐtat morbide :
-Les soins de praticiens de mÃĐdecine gÃĐnÃĐrale, y compris les visites à domicile ;
-les soins de spÃĐcialistes donnÃĐs dans des hÃīpitaux à des personnes hospitalisÃĐes ou non hospitalisÃĐes et les soins de spÃĐcialistes qui peuvent Être donnÃĐs hors des hÃīpitaux ;
-La fourniture des produits pharmaceutiques essentiels sur ordonnance d’un mÃĐdecin ou d’un autre praticien qualifiÃĐ.
-L’hospitalisation lorsqu’elle est nÃĐcessaire ;
-En cas de grossesse, d’accouchement et de leurs suites :
-Les soins prÃĐnatals, les soins pendant l’accouchement et les soins postnatals, donnÃĐs soit par un mÃĐdecin, soit par une sage-femme diplÃīmÃĐe ;
-L’hospitalisation lorsqu’elle est nÃĐcessaire.
-Ne jamais vous exclure aprÃĻs l’apparition d’un symptÃīme ou maladie lorsque vous Êtes assurÃĐ.
N’importe quelle mutuelle ou assurance privÃĐe est à mÊme de gÃĐrer le risque, comme l’assurance maladie classique.
Dans de nombreux pays les taux de remboursements des assurances privÃĐs sont meilleurs que dans le notre . En France le taux de remboursement est de 54%, en Allemagne 65%, en SuÃĻde de 71% et en Angleterre 90%. Non seulement notre assurance santÃĐ collective est l’une de celle qui rembourse le moins, mais en plus c’est la plus chÃĻre d’Europe.
Les mauvais remboursements de nos organismes de sÃĐcu actuels obligent nos concitoyen à prendre systÃĐmatiquement une mutuelle complÃĐmentaire. qui augmentent le coÃŧt par personne.
Toutes les mutuelles, toutes les assurances Françaises sont parfaitement informÃĐes qu’elles peuvent se substituer aux caisses maladie affiliÃĐes de l’ÃĐtat Français.
Gageons qu’avec l’affluence grandissante, ces assurances ÃĐtrangÃĻres prennent pied en France ou qu’une assurance ou une mutuelle Française face rÃĐellement son mÃĐtier. Assurer les clients qui ne veulent plus de l’assurance maladie affiliÃĐe à l’ÃĐtat.
Le systÃĻme français de retraite est un systÃĻme par rÃĐpartition. Ce systÃĻme repose sur le fait que l’on cotise pour les autres et non pour soi.
Ce systÃĻme repose sur une forme de chaÃŪne « pyramidale », qui peut Être assimilÃĐe au systÃĻme Ponzi, oÃđ les personnes ayant cotisÃĐ, se sentent flouÃĐes et « escroquÃĐes », puisque ces sommes liÃĐes aux cotisations sont immÃĐdiatement  » dÃĐtruites » par le systÃĻme. 
Dans toutes les chaÃŪnes pyramidales, ceux qui souffrent le plus sont ceux qui ont ÃĐtÃĐs les derniers à rentrer. Les nouvelles gÃĐnÃĐrations sont particuliÃĻrement exposÃĐes à l’inconsistance de ce systÃĻme.
Le droit communautaire oblige maintenant la SÃĐcuritÃĐ sociale, à adopter les rÃĻgles du Droit commun ou Droit naturel, un droit basÃĐ sur l’acceptation de la libre concurrence, antagoniste du systÃĻme par rÃĐpartition.
Le principe d’un libre choix de des opÃĐrateurs ou organismes de protection sociale et de retraite ÃĐtant du ressort de l’individu.
Pour quitter la sÃĐcu il faut Être certainement ÃĐpaulÃĐ. Le mieux si vous voulez le faire, c’est de faire partie d’un groupe comme l’association de Claude Reichman pour professions libÃĐrales ou la ConfÃĐdÃĐration Nationale des Entrepreneurs si vous Êtes entrepreneur.
Ces gens sont rodÃĐs à la sortie de la sÃĐcu, leurs avocats acquis à la cause de la libertÃĐ de choix de son opÃĐrateur santÃĐ sont une aide en cas de litige ou incomprÃĐhension.
(1*)Liste des rÃĐgimes spÃĐciaux : Banque de France, Caisses dÃĐpartementales de retraite des dÃĐpartements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, Chambres de commerce et d’industrie de Colmar, de Strasbourg, de Toulon, de la Moselle, Chemins de fer secondaires d’intÃĐrÊt gÃĐnÃĐral et des chemins de fer d’intÃĐrÊt local et de tramways, Clercs et employÃĐs de notaires, CollectivitÃĐs locales, ComÃĐdie française, Fonctionnaires civils et militaires de l’État, Imprimerie Nationale, Industries ÃĐlectriques et gaziÃĻres, Ouvriers des ÃĐtablissements industriels de l’État, Marins, Mineurs, Port autonome de Strasbourg, RÃĐgie autonome des transports parisiens, RÃĐgimes de retraite de diverses communes et de divers ÃĐtablissements publics des dÃĐpartements du Bas-Rhin, Haut-Rhin et de la Moselle, SociÃĐtÃĐ d’exploitation industrielle des tabacs et allumettes (SEITA), SociÃĐtÃĐ nationale des chemins de fer (SNCF), ThÃĐÃĒtre national de l’OpÃĐra de Paris.
(2*)Ce texte vous informe de la lÃĐgislation europÃĐenne et de la libertÃĐ de choix de son assurance maladie. Il n’est pas une incitation a sortir de la sÃĐcu.
Quelques sources :

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