Sûňčcuritûňč sociale. asymûňčtrie dã¬Ä¬ôinformation et mythe idûňčologique

La sûňčcuritûňč sociale vous avez tous un avis lû  dessus mais qu’en savez vous en dehors des clichûňčs et mythes qu’on vous impose depuis l’enfanceô ?

La sûňčcuritûňč sociale est un exemple dã¬Ä¬ôasymûňčtrie d’information. Certainement l’une des pire car face û  la rûňčalitûňč, l’idûňčologie est plus forte que le raisonnement.

 

Lã¬Ä¬ôasymûňčtrie d’information

Lã¬Ä¬ôasymûňčtrie d’information est en ûňčconomie un ûňčchange ou l’un des participant dispose d’informations pertinentes que l’autre n’a pas.

L’exemple le plus connu est celui du ô¨ô vendeur de vûňčhicule d’occasion dã¬Ä¬ôoccasionô ô£, qui fausse ou dissimule une partie des informations, en vue dã¬Ä¬ôamener plus facilement une transaction avec un acheteur.

Lã¬Ä¬ôasymûňčtrie d’information est un pilier de notre vie sociale. Les consûňčquences ne sont pas neutres, La Nobel Georges Akerlof conclus dans sa thû´se Nobel, que l’asymûňčtrie d’informationô provoque un problû´me de ô¨ô sûňčlection adverseô ô£ .

Pas besoin d’ûˆtre Nobel pour comprendre que quand vous n’avez pas toute l’information d’un produit ou service que vous achetez, Vous pensez que c’est le meilleur rapport qualitûňč/prix mais en rûňčalitûňč si vous aviez eu connaissance d’un autre choix et informûňč de la rûňčalitûňč de celui que vous avez achetûňč vous en auriez fait un autre,

Tirole le Nobel FranûÏais avec des exemples d’aiguillages et de trains, dûňčmontre lui que lã¬Ä¬ôasymûňčtrie d’information change les comportements. Que l’environnement social modifie le comportement rationnel. Dans la rûňčalitûňč si vous saviez, ûňčtiez correctement informûňč etô preniez le temps de comprendre, il y a longtemps que la France serait passûňč pour la santûňč û  la mutuelle privûňče et la retraite au fond de pension.

La sûňčcuritûňč sociale. Les clichûňčs et l’information rûňčelle.

Voici donc les mythes dans lequel vous vivez et la rûňčalitûňčô :

Mythe 1ô : la Sûňčcuritûňč sociale est un acquis social plûňčbiscitûňč par tous les FranûÏais

La rûňčalitûňčô :

Le modû´le social franûÏais, ce sont des gens qui paient, dã¬Ä¬ôautres qui en bûňčnûňčficient, rien de plus. Ce mytheô permet dã¬Ä¬ôentretenir lã¬Ä¬ôillusion d’un modû´le social fondûňč sur une redistribution acquise au terme dã¬Ä¬ôune lutte acharnûňče contre des puissants. La dûňčmagogie sur les ô¨ô droits sociauxô ô£ sã¬Ä¬ôen trouve confortûňče, tout comme la lûňčgitimitûňč dã¬Ä¬ôun pouvoir politique qui usurpe son statut de protecteur des plus faibles.

En rûňčalitûňč, il nã¬Ä¬ôen est rien. Cã¬Ä¬ôest le travailleur seul qui finance sa protection sociale. Et il le fait dans des proportions quã¬Ä¬ôil connaûÛt mal en raison de lã¬Ä¬ôopacitûňč qui caractûňčrise le financement des services sociaux. Lã¬Ä¬ôadministration et les intûňčressûňčs nã¬Ä¬ôont pas intûňčrûˆt û  se montrer transparents dans la mesure oû¿ la piû´tre performance de ses services serait mise û  nu, ce qui changerait ô notre opinion sur ô¨ô le modû´le social que le monde nous envieô ô£.

Instaurûňče de faûÏon autoritaire en octobre 1945 sous lã¬Ä¬ôinfluence du Parti communiste et des syndicats, destinûňče û  remplacer les assurances sociales privûňčes qui existaient auparavant (dont un certain nombre seront nationalisûňčes), ûňčtendue progressivement û  presque toute la population, elle nã¬Ä¬ôa jamais ûňčtûňč confirmûňče par le suffrage universel. Ce nã¬Ä¬ôest donc en rien un ô¨ô acquis socialô ô£, etô elle nã¬Ä¬ôa jamais ûňčtûňč plûňčbiscitûňče par quiconque.

On peut parler en ce qui concerne la Sûňčcuritûňč sociale de ô¨ô coup d’û¬Čtatô ô£, car les ordonnances de 1945 relû´vent du non-droit (en mai 1946,ô la proposition de Constitution de la IVe Rûňčpublique est rejetûňče par rûňčfûňčrendumô ; il y a un ô¨ô trouô ô£ constitutionnel sur la pûňčriode 1945-1946). Un prûňčcûňčdent avait ûňčtûňč crûňčûňč en 1941, par le rûňčgime de Pûňčtain, qui dûňčtourne alors les provisions des assurances sociales vieillesse pour les donner aux « vieux travailleurs »ô : cã¬Ä¬ôest lã¬Ä¬ôorigine des retraites par rûňčpartition.

La sûňčcuritûňč socialempute le pouvoir dã¬Ä¬ôachat rûňčel des salariûňčs qui se voient obligûňčs dã¬Ä¬ôaffecter la moitiûňč de leur rûňčmunûňčration pour renflouer des caisses de la Sûňčcuritûňč sociale insuffisamment performantes. Il conviendrait au contraire de soumettre ces caisses û  un rûňčgime de libre-concurrence pour laisser les employûňčs affecter le fruit de leur travail librement.

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Mythe 2ô : la Sûňčcuritûňč sociale, cã¬Ä¬ôest lã¬Ä¬ôû¬Čtat

La rûňčalitûňčô :

Lã¬Ä¬ôorganisation de la Sûňčcuritûňč sociale est par construction indûňčpendante de lã¬Ä¬ôû¬Čtat. Le Code de la Sûňčcuritûňč sociale est juxtaposûňč û  la Constitution. Les Caisses, lã¬Ä¬ôURSSAF sont de droit privûňč (comme des mutuelles quã¬Ä¬ôelles sont en rûňčalitûňč), avec mission de ô¨ô service publicô ô£.

Il nã¬Ä¬ôy a pas en France dã¬Ä¬ôassurance maladie ûňčtatiqueô comme dans certains pays. Une assurance maladie ûňčtatique aurait au moins lã¬Ä¬ôavantage de fournir une couverture minimale dont les coû£ts seraient maûÛtrisûňčs, tout en laissant par ailleurs le mutualisme et lã¬Ä¬ôassurance privûňče se dûňčvelopper librement et couvrir la grande majoritûňč des personnes.

Cependant, on peut parler dã¬Ä¬ôûňčtatisation rampante de lã¬Ä¬ôassurance maladie durant ces derniû´res annûňčes.ô Lã¬Ä¬ôexûňčcutif des Caisses est dûňčsignûňč par le gouvernement, Les reprûňčsentants aux conseils d’administration sont majoritaires de rûňčgimes spûňčciauxô les comptes de la Sûňčcuritûňč Sociale sont formatûňčs par le ministû´re avant dã¬Ä¬ôûˆtre prûňčsentûňčs au Parlement (censûňč exercer un contrûÇle), etô la fixation des taux de cotisation ûňčchappe aux partenaires sociaux. Lã¬Ä¬ôû¬Čtat fixeô le prix des mûňčdicaments, la rûňčmunûňčration des mûňčdecins, leur numerus clausus, dûňčcide de lã¬Ä¬ôagrûňčment des cliniques privûňčes…

Il y a par ailleurs un grand nombre dã¬Ä¬ôorganismes de nature juridique diffûňčrente mais dits ô¨ô de sûňčcuritûňč socialeô ô£ô : on compte plus deô 1 000 organismes diffûňčrentsô (les caisses û  elles seules comptant plus de 100 000 employûňčs), et mûˆme un ô¨ô musûňče de lã¬Ä¬ôassurance maladieô ô£ et un ô¨ô Comitûňč dã¬Ä¬ôhistoire de la Sûňčcuritûňč socialeô ô£, sans parler des ô¨ô Haut conseil pour lã¬Ä¬ôavenir de lã¬Ä¬ôassurance maladieô ô£, ô¨ô Haute autoritûňč de santûňčô ô£.

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Mythe 3ô ô : GrûÂce û  la Sûňčcuritûňč sociale, le systû´me de santûňč franûÏais est un des meilleurs au monde

La rûňčalitûňčô :

Le systû´me de santûňč nã¬Ä¬ôa rien û  voir avec la Sûňčcuritûňč sociale,ô qui nã¬Ä¬ôa jamais soignûňč personne, et qui se contente de ô¨ô gûňčrerô ô£ des flux monûňčtaires, en prûňčlevant les uns et en indemnisant les autres. Le progrû´s technique en matiû´re de mûňčdecine nã¬Ä¬ôest pas de son fait, pas davantage la compûňčtence du personnel mûňčdical.

Le systû´me de santûňč franûÏaisô nã¬Ä¬ôest pas le meilleur du mondeô (voir le scandale du sang contaminûňč dans les annûňčes 80, ou la canicule de 2003), mais sã¬Ä¬ôil ûňčtait aussi mal en point que la branche maladie, et aussi fossilisûňč que lã¬Ä¬ôorganisation de la Sûňčcuritûňč sociale, on pourrait lûňčgitimement sã¬Ä¬ôinquiûňčter.

Il y a heureusement un systû´me de santûňč privûňč plus efficace et moins coû£teux que le public. Les mûňčdecins (autres que ceux de lã¬Ä¬ôhûÇpital public) ne sont pas des fonctionnaires, bien quã¬Ä¬ôils soient de plus en plus prisonniers (volontaires) des contraintes que leur impose lã¬Ä¬ôorganisation de la SS (depuis 1971 le ô¨ô conventionnementô ô£ les oblige û  pratiquer les tarifs SS), tout comme les ô¨ô assurûňčsô ô£ assujettis.

Le systû´me de santûňč franûÏais, est de plus en plus menacûňč dans son ensemble par la SS, ô¨ô assureur publicô ô£, qui nã¬Ä¬ôa pas dã¬Ä¬ôautre moyen pour essayer de contrûÇler les dûňčpenses que deô limiter lã¬Ä¬ôoffre de soinsô en imposantô rû´glementation sur rû´glementationô (dossier mûňčdical personnel, dispositif de mûňčdecin traitant, parcours de soins, plafonds pour les dûňčpenses de santûňč, ticket modûňčrateur, CSG, CRDS, etc.). On peut dã¬Ä¬ôailleurs noter que ces contraintes ne sont pas conformes û  lã¬Ä¬ôordonnance du 19 octobre 1945, qui ûňčnonûÏaitô le principe selon lequel le patient aurait le libre choix absolu du praticien, les honoraires de ce dernier ûňčtant fixûňčs par entente directe avec le mûňčdecin.

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Mythe 4ô : La Sûňčcuritûňč sociale assurance maladie est universelleô : tout le monde y a droit

La rûňčalitûňčô :

Ceuxô qui ne cotisent pas nã¬Ä¬ôont droit û  rien.

En pratique, soit les non-cotisants ont suffisamment de moyens (diplomates, rentiers, inactifs…) et peuvent se payer une assurance privûňče û  un prix intûňčressant (bien moins cher que ce que paie un assujetti û  la SS)ô ; soit ils sont trop pauvres et peuvent bûňčnûňčficier (sous certaines conditions et pour un certain temps) de la CMU (Couverture maladie universelle) instaurûňče en 2000.

Une particularitûňč de lã¬Ä¬ôassurance maladie franûÏaise est dã¬Ä¬ôûňčtendre sa couverture û  ceux quã¬Ä¬ôon appelle lesô¨ô ayants droitô ô£ô du cotisant (les enfants, le conjoint), qui en bûňčnûňčficient sans devoir cotiser en contrepartie (ce qui nã¬Ä¬ôest pas le cas avec les assurances privûňčes). Ce systû´me faussement gûňčnûňčreux fait doncô payer û  la collectivitûňč les choix personnelsô des couples (jã¬Ä¬ôai le « droit » dã¬Ä¬ôavoir des enfants, et la sociûňčtûňč « doit » sã¬Ä¬ôoccuper dã¬Ä¬ôeux). Il explique une partie du dûňčficit (pour un seul cotisant, il peut y avoir un grand nombre dã¬Ä¬ôayants droit).

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Mythe 5ô ô : Cotiser est une faûÏon de faire preuve de solidaritûňč, cela permet û  ceux qui nã¬Ä¬ôont pas les moyens dã¬Ä¬ôûˆtre quand mûˆme couverts, grûÂce û  la CMU.

La rûňčalitûňčô :

La CMUô nã¬Ä¬ôest pas prûňčlevûňčeô sur les cotisations sociales, mais de lã¬Ä¬ôimpûÇt. Cotiser ne vous rend donc pas ô¨ô solidaireô ô£ envers les plus pauvres. La CMU, dã¬Ä¬ôinvention rûňčcente, est comparable aux systû´mes amûňčricains Medicare et Medicaid, plus anciens. Les femmes seules, les jeunes de ã¬Ä¬ď de 25ans n’ayant jamais travaillûňč, les chûÇmeurs de plus de deux ans de chûÇmage, les indûňčpendants ayant fait faillite ou cessûňč faute d’actif, n’ont droit û  rien. Pire, les artisans ne rûňčalisant pas assez pour se nourrir sont mûˆme taxûňč de cotisations obligatoire sans aucune solidaritûňč û  attendre. Ils sont mûˆme poursuivit aprû´s leur faillite et endettûňčs de force.

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Mythe 6ô : La Sûňčcuritûňč sociale a permis û  une large population de se soigner.

La rûňčalitûňčô :

Cette affirmation est une pûňčtition de principe qui fait fi de la rûňčalitûňč historique.

Historiquement, les mûňčdecins ont toujours soignûňč mûˆme ceux qui nã¬Ä¬ôavaient pas de ressources pour payer leurs honoraires. Le serment dã¬Ä¬ôHippocrate le prûňčvoitô : ô¨ô je donnerai mes soins û  lã¬Ä¬ôindigent et û  quiconque me les demanderaô ô£. Dans le passûňč, il nã¬Ä¬ôy avait pas de tarif conventionnûňčô : les mûňčdecins adaptaient leurs honoraires aux moyens de leur patient, ils pratiquaient ainsi une solidaritûňč directe au niveau le plus proche du terrain. Vous pouvez relire tout Zola, vous ne trouverez pas dã¬Ä¬ôexemple dã¬Ä¬ôun mûňčdecin qui ait refusûňč des soins û  un malade sous prûňčtexte que celui-ci ne pouvait pas payer.

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Mythe 7ô : La Sûňčcuritûňč sociale a moins de frais de gestion qu’une mutuelle.

Lã¬Ä¬ôassurance maladie obligatoire, c’estô quatorze rûňčgimes obligatoires et 90ô opûňčrateurs qui gû´rent ces rûňčgimes. Pour la partie mutuelles, cã¬Ä¬ôest environ plus de 550 organismes privûňčs dûňčcomptûňčs.
C’est l’argument û  la mode en ce moment. En fait les ûňčtudes qui le dûňčmontrent sont absurdes, et en plus en on se demande sur quels bases ouvertes ils ont estimûňč leurs bases de calcul, sachant que la sûňčcuritûňč sociale est un organisme qui ne publie pas et ne diffuse pas des bilans dûňčtaillûňčs.

En fait il nã¬Ä¬ôy a actuellement aucune comparaison possible entre mutuelle et sûňčcuritûňč sociale, carô ce nã¬Ä¬ôest pas le mûˆme mûňčtier, ni les mûˆmes sources de financement ni les mûˆmes soins û  rembourser….

Cã¬Ä¬ôest comme comparer des frais de gestion du 1er et second é¬ďuvre du bûÂtiment.

Des frais de gestion dã¬Ä¬ôune mutuelle sont structurels sans rapport avec la masse financiû´re ou humaine û  gûňčrer.ô 

Si vous faites un virement deô 1000ã¬ā˜, cã¬Ä¬ôestô 0,10ã¬ā˜ de frais. Si vous faites un virement deô 100ã¬ā˜ô cã¬Ä¬ôest toujoursô 0,1ã¬ā˜ô de frais. Les frais de gestion sont une donnûňče structurelle. Cã¬Ä¬ôest pas une variable sur laquelle dûňčvelopper une argumentation.

La sûňčcu prend en charge les soins au 1er euro, les mutuelles prennent en charge le complûňčment. Gestion et frais structurels nã¬Ä¬ôont rien a voir.

Par ailleurs dans la sûňčcu le recouvrement des fonds est cachûňč par lã¬Ä¬ôûňčtat qui collecte certaines taxe û  sa place sur les alcools, taxes douaniû´res ou CSG, CRDS qui ont des coû£ts mais ne sont pas comptûňčs û  son budget, mais qui sont û  charge de la collectivitûňč.

Mythe 8ô : (assurance maladie) la sûňčcu est moins chû´re.

La rûňčalitûňčô :

Une assurance maladie privûňče offre les mûˆmes prestationsô pour nettement moins cher,mûˆme pour un smicard la sûňčcu est bien trop chû´re.

Le coû£t de lã¬Ä¬ôassurance maladie pour un salariûňč smicard, (SMIC au 01/01/2017 :1 480 Euros) Le total des charges santûňč retenues de la sûňčcuritûňč sociale sont 0,75% part salariûňč, 13,14% part employeur, 7,5% CSG, 0,5% CRDS. Soit une cotisation complû´te de 327ã¬ā˜ par mois, soit annuellement 3924ã¬ā˜. (calcul hors maladie complûňčmentaire (mutuelle)).

Un expatriûňč qui n’a pas droit û  la sûňčcu paye un forfait entre 200 et 380ã¬ā˜ selon son age comprenant a la fois sûňčcu et mutuelle, et indiffûňčremment de ses revenus.

La comparaison est dã¬Ä¬ôautant plus favorable aux assurances privûňčes que le salaire de lã¬Ä¬ôassurûňč est ûňčlevûňč (puisque la prime est fixe et non proportionnelle au salaire). Pour un cadre ou un travailleur indûňčpendant qui gagnent bien leur vie,ô les cotisations prûňčlevûňčes au titre de lã¬Ä¬ôassurance maladie reprûňčsentent souvent de 10 000 û  15 000 Euros par an, alors quã¬Ä¬ôavecô 2000 Eurosô ils peuvent avoir une assurance santûňč privûňče ûňčquivalente.

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Mythe 9ô : Les taux de remboursement de la Sûňčcuritûňč sociale sont excellents

La rûňčalitûňčô :

Ils sont parmiô les plus bas dã¬Ä¬ôEurope.

Il est notoire que lã¬Ä¬ôoptique et les soins dentaires sont trû´s mal remboursûňčs (quelques euros pour les lunettes ou les lentilles). Le taux de remboursement moyen des mûňčdicaments est un des plus bas dã¬Ä¬ôEuropeô :ô France 54ô %, ô 65ô %ô en Italie,ô 71ô %ô en Suû´de, etô 90ô %ô au Royaume-Uni. Il en est de mûˆme pour les soins mûňčdicaux et les soins hospitaliers.

Lã¬Ä¬ôimpact est dã¬Ä¬ôautant plus important que les dûňčpenses de santûňč reprûňčsentent en Franceô 9,5ô % du PIB, en tûˆte des pays europûňčens (avec lã¬Ä¬ôAllemagne). On est bien loin de lã¬Ä¬ôambition dã¬Ä¬ôorigine de la SS qui ûňčtait de rembourser les frais mûňčdicaux û  80ô %.

ô 

Mythe 10 Lã¬Ä¬ôemployeur paye une partie des cotisations sociales, ce qui est un avantage apprûňčciable pour le salariûňč

La rûňčalitûňčô :

Les cotisations sociales, tant salariales que patronales,ô font partie du salaire.

Les cotisations socialesô sont sûňčparûňčes fictivementô en cotisations salariales et cotisations patronales. En rûňčalitûňč, les cotisations patronalesô nã¬Ä¬ôappartiennent pas au patron, elles font partie des avantages et appartiennent donc au salariûňč. Cã¬Ä¬ôest un point confirmûňč par la lûňčgislation europûňčenne, qui dûňčfinit une rûňčmunûňčration comme ûňčtant ô¨ô le salaire ou traitement ordinaire de base ou minimum, et tous autres avantages payûňčs directement ou indirectement, en espû´ces ou en nature, par lã¬Ä¬ôemployeur au travailleur en raison de lã¬Ä¬ôemploi de ce dernier.ô ô£ (point 2 de lã¬Ä¬ôarticle 141, ex article 119, du traitûňč dã¬Ä¬ôAmsterdam).

Le salariûňč serait largement gagnant û  toucher son salaire complet et û  sã¬Ä¬ôassurer librement par lui-mûˆme.ô Le fait que ce soit le patron (en fait la SS) qui dûňčcide û  sa place ressortit dã¬Ä¬ôun paternalisme digne du XIXe siû´cle (ô¨ô si on les laisse libres, ils ne sã¬Ä¬ôassureront pasô ô£,ô ô¨ô si on leur donne leur salaire complet, ils vont aller tout dûňčpenser au bistrotô ô£). û¬Čtonnamment, on estime que le salariûňč estô assez responsable pour aller voterô et dûňčcider ainsi de lã¬Ä¬ôavenir de son pays, mais pas pour adhûňčrer de lui-mûˆme û  une assuranceô !

ô 

Mythe 11ô : Le fameux ô¨ô trouô ô£ de la Sûňčcuritûňč sociale est un faux problû´meô : il existe depuis des dûňčcennies et on ne sã¬Ä¬ôen porte pas plus mal

La rûňčalitûňčô :

Le choix politique a ûňčtûňč de vivre û  crûňčdit en reportant sur les gûňčnûňčrations futures la charge du remboursement des dûňčficits (car le trou correspond û  une dette auprû´s de crûňčanciers franûÏais et internationaux quã¬Ä¬ôil faudra bien rembourser).

Lã¬Ä¬ôassurance maladie franûÏaise, cã¬Ä¬ôestô 23 rûňčformesô (toutes inefficaces), une dette de 100 milliards dã¬Ä¬ôEuros, desô dûňčficits de plusieurs milliards dã¬Ä¬ôEurosô chaque annûňče.

La Sûňčcuritûňč sociale vit surô le mythe que les ressources collectives sont illimitûňčes.ô Le ô¨ô trouô ô£, se transforme en gouffre irrûňčversible tant que les crûňčanciers gardent un minimum de confiance.

La sûňčcuritûňč sociale ûňčpouse la pensûňče de la dinde du thûňčorû´me de la dinde. Du point de vue de la dinde, lã¬Ä¬ôidûňče quã¬Ä¬ôelle se fait de la vie peut se rûňčsumer û  ô¨ô on va me nourrir tous les jours jusquã¬Ä¬ôû  ma mort naturelle, et cela ne changera jamaisô ô£.ô Chaque jour qui passe semble confirmer ce point de vue. Mais un jour, avant la fin de sa vie vient son exûňčcution.

Une dette un jour doit ûˆtre remboursûňčeô ! Ce jour lû  arrivera indubitablement.

ô 

Mythe 12ô : Il est plus ûňčconomique dã¬Ä¬ôavoir en France une caisse unique plutûÇt que de multiples assurances privûňčes. Il y a des ûňčconomies dã¬Ä¬ôûňčchelle, il nã¬Ä¬ôy a pas de frais de publicitûňč, pas dã¬Ä¬ôimpûÇt, etc.

La rûňčalitûňčô :

Monopole ne signifie pas ûňčconomieô ! Pourquoi lã¬Ä¬ôassurance maladie de la SS est-elleô plus chû´reô quã¬Ä¬ôune assurance santûňč privûňčeô ?

Une caisse unique û  adhûňčsion forcûňče prûňčsente tous les inconvûňčnients du monopoleô :ô inefficacitûňč, prix excessifs faute de concurrence, files dã¬Ä¬ôattente, irresponsabilitûňč, etc.

Ses coû£ts de gestion,ô ô ne tiennent pas compte, outre tous les inconvûňčnients intrinsû´ques du monopole,ô des gaspillages, de la dûňčsorganisation, des effectifs plûňčthoriques, des dûňčtournementsô (tous les mois la presse sort des affaires de fraude portant parfois sur des dizaines de millions dã¬Ä¬ôEuros). Ses coû£ts de gestion n’incluent pas les coû£ts reportûňčs û  l’ûňčtat pour la collecte des taxes indirectes.

Un petit pourcentage dã¬Ä¬ôune somme colossale reste une somme colossale.ô La situation de monopole de la SS lui permet de ne pas gûňčrer la dûňčpenseô : elle ne peut que la subir, ou la refuser prûňčalablement.ô Ce ne sont pas les frais de gestion qui importent, mais bien ce que lã¬Ä¬ôensemble du dispositif coû£te û  chacun et lui rapporte.ô Et lû , les chiffres sont ûňčloquents.

Un exemple de gabegie pharaonique. Un rapport de la cours des compte indique qu’il y a 72 millions de personnes comptabilisûňčes affiliûňčes aux caisses de la ô sûňčcuritûňč sociale alors qu’en rûňčalitûňč nous ne sommes que 66 millions d’habitants.

A raison d’un coû£t par habitant de 2789ã¬ā˜ d’indemnisation, les 6 millions d’indemnisûňčs inconnus coû£tent 17 milliards.

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Mythe 13ô : En matiû´re dã¬Ä¬ôassurance maladie, il nã¬Ä¬ôexiste pas dã¬Ä¬ôoffre alternative û  celle de la Sûňčcuritûňč sociale

La rûňčalitûňčô :

Ne pas confondre monopole de droit et monopole de faitô !

De mûˆme quã¬Ä¬ôavant la SS existaient des ô¨ô sociûňčtûňčs de secours mutuelô ô£ et des assurances sociales, il existe aujourdã¬Ä¬ôhui des mutuelles et des assurances privûňčes qui font de lã¬Ä¬ôassurance santûňč.ô Le monopole forcûňč nã¬Ä¬ôest en rien un monopole ô¨ô naturelô ô£. Les expatriûňčs disposent du choix d’une sûňčcu privûňče. Les frontaliers Suisses expriment tous l’envie de ne pas retourner au systû´me public FranûÏais aprû´s avoir gouttûňč au systû´me privûňč Suisse.

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Mythe 14ô : La Sûňčcuritûňč sociale doit ûˆtre considûňčrûňče simplement comme une assurance

La rûňčalitûňčô :

Elle en a le nom, elle y ressemble, mais ce nã¬Ä¬ôen est pas uneô ! Elle mûňčlange de faûÏon illisible certaines caractûňčristiques qui la rapprochent de lã¬Ä¬ôassurance et dã¬Ä¬ôautres de la solidaritûňč.

La Sûňčcuritûňč sociale assurance maladie nã¬Ä¬ôest pas une assurance, car elle ignore volontairement le risque, et ceci dû´s lã¬Ä¬ôorigine (1945), ce qui rend impossible la mutualisation des risques qui est le fait de lã¬Ä¬ôassurance (la distinction entre lã¬Ä¬ôassurance maladie et lã¬Ä¬ôassurance vieillesse nã¬Ä¬ôest intervenue quã¬Ä¬ôen 1967ô !). Avec la Sûňčcuritûňč sociale assurance maladie, il nã¬Ä¬ôy a pas de « prime » maisô des prûňčlû´vements proportionnels aux revenus, qui sã¬Ä¬ôapparentent davantage û  un impûÇt, il nã¬Ä¬ôy a aucun rapport entre ce quã¬Ä¬ôon verse et ce quã¬Ä¬ôon reûÏoit, ni de « contrat »ô cã¬Ä¬ôest un arbitraire completô qui rû´gne,ô au bon vouloir des fonctionnaires et des gestionnaires. Faute de prime et de contrat, on ne peut pas parler dã¬Ä¬ôassurance.

Ce nã¬Ä¬ôest pas quã¬Ä¬ôune question de dûňčfinition ou de technique, on a lû  la raison profonde qui fait queô la Sûňčcuritûňč sociale ne peut remplir son rûÇle (prûňčtendu) dã¬Ä¬ôassurance sociale.ô Elle se limite û  ûˆtreô un systû´me idûňčologique de redistribution.ô En gûňčnûňčral, les discussions autour de la Sûňčcuritûňč sociale ne se placent pas longtemps sur le terrain ûňčconomique, assurantiel ou mûňčdical, elles tournent trû´s vite û  lã¬Ä¬ôidûňčologieô : pour ses adeptes, la Sûňčcuritûňč sociale est justifiûňče non parce quã¬Ä¬ôelle serait efficace, mais parce quã¬Ä¬ôelle est « ûňčgalitaire ». Mais l’ûňčgalitûňč, les principaux bûňčnûňčficiaires ont une lecture particuliû´re.

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Mythe 15ô ô : La Sûňčcuritûňč sociale est indispensable, car les assurances privûňčes ne peuvent pas prendre en charge les maladies graves, les patients ûÂgûňčs, lã¬Ä¬ôhospitalisation, etc., elles ne peuvent assurer que les personnes sans risques majeurs. La santûňč est un domaine par nature non rentable.

La rûňčalitûňčô :

Les assurances privûňčes remboursent frais mûňčdicaux, hospitalisation, etc.,ô û  100ô % des frais rûňčels.ô Pour lã¬Ä¬ôhospitalisation, il peut y avoir un plafond par exemple 1 500 000 Euros dans le cas de la compagnie IHI, ce qui fait que mûˆme avec des soins intensifs û  2 000 Euros/jour on est pris en charge.

Comme son nom lã¬Ä¬ôindique, lã¬Ä¬ôassurance maladie estô dã¬Ä¬ôabord et avant tout une question dã¬Ä¬ôassurance,une technique qui est maûÛtrisûňče depuis longtemps, alors que la Sûňčcuritûňč sociale ne fait pas de lã¬Ä¬ôassurance, maisô de la redistribution aveugle et clientûňčliste.

Lã¬Ä¬ôexistence dã¬Ä¬ôassurances privûňčesô plus efficaces et moins coû£teusesô dûňčmontre que la santûňč est un domaine rentable.

ô 

Les opposants au systû´me privûňč souhaitent en rûňčalitûňčô condamner le profit pour perpûňčtuer un systû´me redistributif faillitaire par fanatisme idûňčologique.

Vous trouverez ces gens dans la partie gauche de l’ûňčchiquier politique, uneô vision dirigiste et totalitaire de la sociûňčtûňč n’admet pas votre volontûňč deô libertûňč individuelleô de choix.

 

Le contrûÇle), etô la fixation des taux de cotisation ûňčchappe aux partenaires sociaux. Lã¬Ä¬ôû¬Čtat fixeô le prix des mûňčdicaments, la rûňčmunûňčration des mûňčdecins, leur numerus clausus, dûňčcide de lã¬Ä¬ôagrûňčment des cliniques privûňčes…

Il y a par ailleurs un grand nombre dã¬Ä¬ôorganismes de nature juridique diffûňčrente mais dits ô¨ô de sûňčcuritûňč socialeô ô£ô : on compte plus deô 1 000 organismes diffûňčrentsô (les caisses û  elles seules comptant plus de 100 000 employûňčs), et mûˆme un ô¨ô musûňče de lã¬Ä¬ôassurance maladieô ô£ et un ô¨ô Comitûňč dã¬Ä¬ôhistoire de la Sûňčcuritûňč socialeô ô£, sans parler des ô¨ô Haut conseil pour lã¬Ä¬ôavenir de lã¬Ä¬ôassurance maladieô ô£, ô¨ô Haute autoritûňč de santûňčô ô£.

La France gagnerait a ûˆtre un peu mieux informûňče….

Le mot  » Sûňčcuritûňč Sociale  » est un terme connotûňč historiquement, et malheureusement idûňčologiquement ce qui provoque une vision idolûÂtrique passionnûňče.

 

Le vrai mot qui colle û  la rûňčalitûňč est « assurance maladie » et « assurance retraite ».

En fait, si n’ûˆtes pas employeur, ou comptable vous ne savez pas ce que vous payez, vous ne savez pas grand chose sur ce que vous rembourse la sûňčcu. Votre feuille de paye ne veut rien dire et le brut de brut vous est cachûňč.

Vous ne connaissez aucun de ses dirigeants avec un budget de 450 milliards alors que vous connaissez le dirigeant de Renault qui gû´re 10 fois moins.

Vous ne savez pas quels sont les autres solutions d’assurance santûňč qui existent sur terre.

Vous ne savez tellement peu sauf les clichûňčs qu’on vous impose. Il serait peut temps de vous rûňčveiller et demander des comptes û  ceux qui les cachent…

Et encore cette partie n’exposeô que la santûňč….

La partie assurance retraite c’est encore pireô !

La sûňčcuritûňč sociale est issue d’un autre temps. Franco-FranûÏaise, ô elle est inadaptûňč û  la mondialisation et l’internationalisation des parcours humains. Elle est inadaptûňč aux emplois du futur qui s’annoncent.ô 

D’autres pays ont introduit la concurrence privûňče dans le domaine de la santûňč et ûÏa marche mieux que chez nous et cã¬Ä¬ôest plus ûňčconomique et efficace!

Les Allemands, les Suisses ou les Nûňčerlandais sont-ils moins bien soignûňčs que les FranûÏais ?

Si les gens avaient l’information rûňčelle! Si!

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