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Attention : une banane !

Quand en 1984 sortait un livre intitulÃР“Ces animaux qui nous gouvernent” oÃđ le visage de certains hommes politiques ÃĐtait caricaturÃĐ par paliers successifs en animaux divers et variÃĐs, il n’est venu à l’esprit de personne de considÃĐrer qu’il y avait là du racisme.

http://www.ina.fr/video/CPB84051974

En effet, chaque dessin renvoyait à un individu prÃĐcis, et non à un individu “en tant qu’il est supposÃĐ appartenir à une race prÃĐcise dans l’esprit du dessinateur”.

Au nom de quoi a-t-on aujourd’hui à estimer qu’une parole renvoie à un individu “en tant qu’il est supposÃĐ appartenir à une race prÃĐcise dans l’esprit du locuteur” plutÃīt qu’à un individu tout court ?

En effet, comme les races humaines n’existent pas d’aprÃĻs la science moderne, il devient par là mÊme impossible d’assigner une race à un individu.

Donc, quand on parle à un individu, on ne peut que parler à un individu tout court, et non pas à un individu “en tant qu’il est censÃĐ appartenir à une race prÃĐcise” puisque les races n’existent pas.

Mais on accuse dans certains cas le locuteur d’un procÃĻs d’intention, celui d’interpeller une personne “en tant qu’elle est supposÃĐe appartenir à une race prÃĐcise dans son esprit”.

Ainsi, le locuteur n’est plus supposÃĐ interpeller un individu tout court, comme ç’a toujours ÃĐtÃĐ le cas, il est accusÃĐ d’interpeller un individu “en tant qu’il est censÃĐ appartenir à une race prÃĐcise dans son esprit”.

La question est : y a-t-il un critÃĻre qui permette de prÃĐdire si le locuteur parle à un individu tout court ?

Ou encore, corollaire a contrario : y a-t-il un critÃĻre qui permette de prÃĐdire si le locuteur parle à un individu “en tant qu’il est censÃĐ appartenir à une race prÃĐcise dans son esprit” ?

On le voit clairement : quand l’interpellÃĐ est de la mÊme race que le locuteur, l’accusateur n’accuse pas le locuteur d’interpeller un individu “en tant qu’il est censÃĐ appartenir à une race prÃĐcise dans son esprit”.

Mais si l’interpellÃĐ n’est pas de la mÊme race que le locuteur, l’accusateur dÃĐcide que le locuteur interpelle un individu “en tant qu’il est censÃĐ appartenir à une race prÃĐcise dans son esprit”.

Qui fait cette distinction ? C’est l’accusateur.

Qui fait exister les races en observant bien celle du locuteur et celle de l’interpellÃĐ alors qu’il dit lui-mÊme qu’elles n’existent pas ? C’est l’accusateur.

Qui dÃĐcide que dans un cas on parle à un individu tout court, et dans un autre cas, on parle à un individu “en tant qu’il est censÃĐ appartenir à une race prÃĐcise dans son esprit” ? C’est l’accusateur.

Qui est raciste ? C’est l’accusateur.

En s’indignant dans un cas et pas dans un autre, en observant la race des protagonistes alors qu’il dit lui-mÊme que les races n’existent pas, l’accusateur est tout autant raciste que le locuteur est supposÃĐ l’Être.

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Que se cache-t-il derriÃĻre la nÃĐgation des races ?

Races humainesDepuis quelques annÃĐes, on assiste à un matraquage mÃĐdiatique d’une rare intensitÃĐ qui consiste à nier l’existence des races humaines, le motif de cette nÃĐgation ÃĐtant qu’il est impossible d’en dÃĐfinir clairement les contours, en consÃĐquence de quoi cette classification ne serait pas pertinente.

Dans tous les domaines, on crÃĐe spontanÃĐment des classifications : en musique, on distingue le classique, le jazz, l’opÃĐra, la variÃĐtÃĐ, et autres ; en littÃĐrature, on distingue le roman, la nouvelle, le thÃĐÃĒtre, la poÃĐsie, et autres ; en mathÃĐmatiques, on distingue l’algÃĻbre, la gÃĐomÃĐtrie, les statistiques, la thÃĐorie des ensembles, et autres ; ce qui permet par exemple aux ÃĐcoles de spÃĐcialiser certaines classes dans une branche particuliÃĻre.

Et les espÃĻces animales, de leur cÃītÃĐ, sont classifiÃĐes sans complexe en races diffÃĐrentes sans que ça dÃĐrange personne.

C’est pourquoi la classification de l’espÃĻce humaine en races diffÃĐrentes, à l’instar des disciplines et des espÃĻces animales prÃĐcitÃĐes, s’est spontanÃĐment opÃĐrÃĐe partout dans le monde, et ce, d’autant plus que les races s’accompagnent le plus souvent d’us et coutumes tout à fait spÃĐcifiques qui les caractÃĐrisent.

Il est à noter que seuls les Blancs sont invitÃĐs à nier les races : allez dire cela aux Chinois, aux Africains ou aux Arabes, je ne crois pas que ce sera si facile de le leur inculquer, tant ce nÃĐgationnisme est contraire à l’expÃĐrience, d’autant plus qu’on ne voit pas trop à quel titre on devrait nier ce que son œil voit clairement et distinctement.

D’autre part, s’il n’y a pas de races, il n’y a pas de mÃĐtis non plus puisque le mÃĐtissage est un mÃĐlange de races diffÃĐrentes.

D’oÃđ vient alors cette incitation au mÃĐtissage officiellement abordÃĐe par la politique française, avec la menace de l’utilisation de mÃĐthodes plus contraignantes sans prÃĐciser lesquelles ?

On le comprend : si tout le monde est mÃĐtis, il n’y a plus de Blancs.

C’est donc bien l’ÃĐlimination de la race blanche qui est visÃĐe à travers le mÃĐtissage qu’on voudrait gÃĐnÃĐralisÃĐ.

Voilà pourquoi seuls les Blancs sont invitÃĐs à nier les races, car nier les races revient surtout à nier sa propre race, ce qui revient à leur demander de participer à leur propre extinction.

Cela dit, qui sont majoritairement les nÃĐgationnistes des races ?

Ce sont surtout les communautÃĐs endogames avec un relent trÃĻs net de “faites ce que je vous dis, pas ce que je fais” car eux, par dÃĐfinition de l’endogamie, ne se mÃĐlangent pas aux autres.

Si les races n’existent pas, pourquoi le mot existe-t-il dans toutes les langues ?

S’il est vrai par exemple que le mot “Dieu” existe sans qu’on puisse savoir avec certitude s’il y a ou non un Dieu, d’autant plus qu’on ne sait mÊme pas de quoi l’on parle et que “Dieu” n’est jamais qu’un mot de quatre lettres derriÃĻre lequel on pourrait mettre tout et n’importe quoi, il n’en est pas moins vrai que l’idÃĐe de Dieu existe, que Dieu existe ou non : voilà pourquoi le mot existe, non pas parce que la chose existe puisqu’on n’en sait rien mais parce que l’idÃĐe de la chose existe, que la chose existe ou non.

C’est pourquoi, mÊme s’il est scientifiquement avÃĐrÃĐ qu’il n’y a pas de races, l’idÃĐe de la race restera puisque cette idÃĐe correspond aux affects des individus c’est-à-dire finalement à leur expÃĐrience immÃĐdiate et quotidienne.

Il est à noter aussi que la dÃĐfinition du racisme a glissÃĐ ces derniÃĻres dÃĐcennies jusqu’à signifier aujourd’hui la “prÃĐfÃĐrence pour sa propre race”.

Dans l’absolu, s’il n’y a pas de races, il n’y a pas non plus de racisme.

Mais ce n’est pas de cet œil-là que le voit le nÃĐgationniste des races : est raciste, d’aprÃĻs lui, celui qui reconnaÃŪt l’existence des races, car de l’existence des races à la prÃĐfÃĐrence pour sa propre race, il n’y a qu’un pas.

Et comme tout le monde prÃĐfÃĻre sa race selon un mouvement on ne peut plus naturel, il en rÃĐsulte que tout le monde est raciste.

On arrive mieux à comprendre le cheminement de pensÃĐe : en niant les races, on cherche à interdire la prÃĐfÃĐrence à sa propre race.

Et comme par hasard, ceux qui prÃĐtendent empÊcher aux autres, par un lavage de cerveau mÃĐdiatique permanent, une prÃĐfÃĐrence racialiste, ethnique ou communautaire, sont les mÊmes endogames qui pratiquent un nÃĐpotisme à une ÃĐchelle industrielle, à tel point que tout le monde s’aperçoit mÊme sans le vouloir consciemment d’une “surreprÃĐsentation” dans certains domaines, violant à outrance les lois probabilistes les plus ÃĐlÃĐmentaires.

Encore une fois, le relent de “faites ce que je vous dis, pas ce que je fais” est au rendez-vous car ils voudraient imposer aux autres de ne pas se reconnaÃŪtre, mais eux se reconnaissent, car ils voudraient imposer aux autres de ne pas se prÃĐfÃĐrer, mais eux se prÃĐfÃĻrent.

Si les races n’existent pas en tant que telles du fait de l’impossibilitÃĐ d’une dÃĐfinition scientifique, un autre mot surgira obligatoirement pour dÃĐfinir cette rÃĐalitÃĐ visible : peuples, communautÃĐs, phÃĐnotypes, types, descendants, et ainsi de suite.

RÃĐpondons maintenant, aprÃĻs ce bref tour d’horizon, à notre question : que se cache-t-il derriÃĻre la nÃĐgation des races ?

Tout simplement un racisme anti-blanc institutionnalisÃĐ.

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