Le ministre Jean Yves Le Drian a décidé.
Il ne touchera que « la moitié de ses indemnités régionales » de son poste factice de président du conseil régional en plus de ses différentes indemnités de retraité de 70 ans et de ministre.
Aux élections régionales, le ministre de la défense Jean Yves Le Drian a été élu. Il l’avait juré craché pendant sa campagne en Bretagne, « je ne cumulerais jamais mon poste au gouvernement avec celui de président du conseil régional ».
C’était beau ! Tragédie homérique ! De quoi faire pleurer à chaudes larmes de compassion les ménagères de 50 ans.
Le président Hollande, avait fixé une règle « non cumul de mandat » juré craché. La main sur le cœur de profession de foi pour se faire élire.
Mais voilà Le Drian est soi disant « indispensable » (Comme de nombreux anciens ministres dans les cimetières dont nous avons tous oublié les noms).
Et notre brave et valeureux ministre de la défense Jean Yves Le Drian est un altruiste hors pair, toujours prêt à se dévouer corps et âme ne peut pas abandonner et donner démission de cette gamelle généreuse de ministre.
Et il ne faut pas exagérer, un professionnel du profit politique ne se résigne jamais à ne pas remplir sa poche de la gamelle de la région, même si son poste est en réalité fictif.
« Se dévouer oui, mais en bon professionnel de la politique, il existe une règle.
Quand on a goutté aux privilèges statutaires et la gamelle de l’état sans compter, on ne peut plus jamais s’en passer… »
Alors bon accapareur confirmé depuis 43 ans d’indemnités diverses et multiples d’élu, la gamelle d’état sans compter et sans assumer le poste on y touche jamais…..
Évidement pour se donner bonne conscience, il a juste fait savoir qu’au conseil régional du prochain 8 janvier il se fera voter un revenu d’une « demi-gamelle » pour motif absence totale. 2600€.
Vous comprenez il va se dévouer et abandonner « la moitié de sa gamelle à rien foutre » pour se contenter d’un revenu de misérable conseiller régional. Poste tout aussi fictif que celui de président de conseil régional. Poste tous aussi rémunéré à rien faire que celui ou il vient d’être élu.
Cette bonne gamelle complétera celle de sa famille, sa femme, Maria Vadillo, vice-présidente cumularde du conseil régional et de conseillère de la ville de Rennes s’y abreuve aussi en emploi « à moitié » du temps actif. Notons en aparté qu’une recherche sur son nom indique que sa femme a signé une charte déontologique socialiste sur l’approbation de sanctions effectives de l’absentéisme parlementaire….Ça vaut le détour humoristique de la conviction qui ne concerne pas ceux qui le disent.
Bien entendu Jean Yves Le Drian n’a pas proposé de diminuer « de moitié » son revenu de ministre. Non Non Non….
Évidement la dévotion c’est pour les discours, jamais pour la gamelle….
Ceci met en lumière que jamais ce personnage n’a craché dans la soupe de l’état. Puisque comme ministre il touchait déjà cette gamelle de conseillé inexistant payé à rien faire. Des années qu’il phagocyte l’argent du contribuable en revenu d’élu théorique et illusoire.
Il ne renoncera donc pas à cette gamelle du conseil régional qu’il ajoutera a ses revenus de retraité d’une carrière éphémère et totalement marginale et inexistante de prof à l’éducation nationale.
Notons qu’une carrière de 40 années sans jamais voir un élève pendant 35 années de fonctionnaire « mis en disponibilité » de l’éducation nationale lui donne une retraite maximum pour comme si il y avait travaillé toute sa vie.
Parfaitement informé de cette illusion de carrière, l’étique ne les invite pas à ne pas accepter la pension de retraite spéciale et avantageuse de statutaire prof sans jamais enseigner.
Le Drian fait fort, il cumule multiple retraites spéciales plus les émolument de poste d’élu comme la retraite de député, retraite de maire, et émoluments de député de maire, sans oublier les revenus d’administrateur de l’entreprise SA Bretonne d »Economie Mixte d’Equipement Naval à capitaux d’état, siège social à Rennes, aux bilans jamais déposés aux greffes ou il ne fout de toute évidence jamais les pieds mais dont on ne doute pas qu’il apprécie les émoluments de ce poste de complaisance tout aussi fictif que tous les autres…
Le Drian c’est « justifié »: les indemnités sont modulées en fonction de la participation effective aux séances plénières et aux commissions dont ils sont membres. Il n’a pas précisé que c’est lui qui signait les autorisations d’absence excusées et rémunérées. A « moitié honnête ».
Il est vrai aussi que comme ardent pourfendeur des exilés fiscaux, ses revenus familiaux sont aussi « à moitié fiscalisés », pas comme ceux comme vous ou moi qui n’avez pas ces privilèges de statutaires des castes d’état.
Le Dorian est le symptôme d’une caste politique gériatrique a vomir.
Une élite étatiste, court thermiste, et lâche qui n’a aucune pudeur ni étique à se servir directement dans la caisse de l’état par le passe droit du statut de hauts fonctionnaires intouchables et en entre soi.
Actuellement nous subissons cette caste corporatiste de favorisés qui s’accroche comme des mollusques aux rochers, à la gamelle et les privilèges de l’état.
C’est toute une génération de professionnels de la politique comme Le Drian depuis 40 ans qui doit dégager avec cette mentalité obscène que nous subissons.
L’offre politique est un festival de politiciens plutôt vieux et plutôt obscènes et sans étique et accapareurs
Ce n’est pas l’avenir que les bretons ont choisit, mais un accapareur professionnel des ressources de l’état.
Sources :
http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/il-n-a-qu-a-mettre-sa-femme-a-la-region-17-10-2015-5193211.php
http://www.valeursactuelles.com/politique/jean-yves-le-drian-president-de-region-a-mi-temps-57898
La France coule et notre aristocratie administrative s’en fiche royalement. L’essentiel c’est que leurs privilèges perdurent.
Jack Lang ayant un jour déclaré que le Parti Socialiste était celui de l’intelligence, il est donc logique de penser que lorsque ce dernier est au pouvoir, notre pays le devient de facto. C’est du reste comme cela qu’il faut prendre l’étrange décision des dirigeants de Facebook d’implanter, à Paris, leur laboratoire de recherche sur l’intelligence artificielle. Il est vrai qu’en matière d’artifice, avec les socialistes, nous sommes en avance de plusieurs siècles sur les autres nations. Des courbes du chômage qui n’en finissent plus de s’inverser négativement, en passant par toutes les usines à gaz fiscales destinées à rééduquer les déviants, à inciter les citoyens à œuvrer pour la planète, nous ne manquons pas de solutions fictives à proposer aux grands défis de notre époque. Le tout en respectant les grands principes républicains qui sont, on l’aura compris, le credo de nos temps obscurs. Du reste, quel plus bel exemple d’intelligence artificielle que celui de notre Président bien mal aimé, lui qui n’a pas son pareil pour, toujours, nous dénicher LA connerie à ne pas faire.
La République nous (r)appelle
Dernière stupidité en date : contester puérilement le nom dont vient de se doter l’UMP. Comble de l’horreur pour un socialiste « normal », la République, qu’il invoque totémiquement du soir au matin, pour nous vendre tout et son contraire, est préemptée par le camp d’en face. Marine Le Pen eût-elle décidé de découper son père en rondelles en adoptant cette dénomination que les PS n’auraient pas été plus indignés. Comment ce facho de Sarkozy a-t-il bien pu oser faire main basse sur les oripeaux dont se drape le socialisme dès qu’il s’agit de diffuser sa moraline délétère ? Et la médiacratie, en service commandé, d’embrayer derrière le PS pour dénoncer le « scandale ».
En admettant que plus grand monde ne se souvienne de l’UNR et de l’UDR, les temps du RPR ne sont pas si lointains qu’il faille pousser des cris d’orfraie à la seule perspective de voir des gens de droite se référer à la République, fut-elle la cinquième du nom. Ils n’allaient tout de même pas s’appeler « Les Monarchistes » pour se conformer aux clichés véhiculés par des socialistes qui eux, c’est bien connu, « ne sont animés que des meilleures intentions ». En tout cas, une chose est sûre, ils ne risquaient pas de se dénommer « Les Libéraux », tant la Liberté leur est un concept, à peu près aussi étranger que le courage et la constance.
La course à l’ouverture d’esprit
Si Marthe Richard n’avait pas rendu l’exercice théorique, l’averse de bons sentiments qui attendait les militants Républicains, lors de leur congrès fondateur le 30 mai dernier, aurait pu provoquer la réaction suivante : « La tolérance, Monsieur, il y a des maisons pour cela ! » Rien ne nous aura été épargné dans le style « vivons heureux au pays du vivre ensemble ». Il est interdit de dire du mal des ministres qui coulent : la Justice pour l’une, le système « éducatif » pour l’autre. Elles sont issues des « minorités visibles » donc infaillibles. Les critiquer c’est être raciste, ne pas être d’accord c’est du nazisme ! Il est exact que ces deux mammouths ne les avaient pas attendus pour branler sérieusement du manche. Il n’en reste pas moins que Tata Taubira et Cousine Belkacem achèvent leurs bêtes respectives, avec un talent et une énergie qui laisserait songeur le plus stakhanoviste des bouchers Charal. Prétendre que les politiques ne peuvent plus rien à la marche des affaires est une ânerie. Ils ne peuvent plus améliorer les choses qu’à l’insu de leur plein gré, c’est un fait, mais ils peuvent, en toute bonne conscience, rendre apocalyptiques des situations déjà cauchemardesques.
Le pire dans tout cela c’est que l’alternance n’y changera probablement rien. Bien entendu, pour se faire élire, le candidat du moment nous promettra tout et son contraire. Encore que… À écouter les thuriféraires d’Alain Juppé, sa grandeur consiste justement à dire maintenant qu’il ne changera rien (je l’avoue je schématise, mais c’est quand même bien ce qu’il fera au final s’il accède au Graal). C’est un concept comme un autre, bien que peu enthousiasmant ! Sarkozy avait été élu en 2007 en nous affirmant : « je dis ce que je fais et je fais ce que je dis ». Il a ensuite passé le plus clair de son mandat à faire ce qu’il n’avait jamais dit et à faire croire qu’il avait fait ce qu’il avait dit. Juppé, lui, commence par dire ce qu’il ne fera pas, pour être bien sûr de ne pas avoir à dire ce qu’il fera. Pas étonnant qu’il soit l’homme de droite préféré de la gauche.
La stratégie « normale » de François Hollande
Pour le Président le moins populaire de la cinquième République, il n’existe pas trente-six façons de prolonger son inaction au-delà de 2017. Alors que ses résultats lamentables devraient l’inciter à se cacher sous le tapis en attendant que ça passe, Hollande repart en campagne, comme si de rien n’était. Il déterre les morts pour les placer au Panthéon, il court de commémoration en repentance à tel point qu’il s’excuse de tout sauf d’exister. Cette agitation frénétique n’a d’autre objectif que de tuer dans l’œuf toute pensée stratégique rationnelle dans le marigot qui lui tient lieu de parti. Son action est si positive qu’il sait qu’il a autant de chance d’arriver à ses fins que Depardieu de gagner le Marathon de Paris. Pour renverser le cours des choses, il lui faut provoquer un « 21 avril à l’envers » et éliminer le candidat de droite. Même comme cela, son élection n’est pas acquise, mais seulement vraisemblable. En effet, la France n’est pas encore mûre pour la passionaria des terrils, mais sait-on jamais, deux ans avec Hollande c’est très long et tout peut arriver. Pour espérer l’emporter quand même, il n’a qu’une seule solution : que les Républicains désignent Juppé comme candidat, à l’issue d’une primaire où tous les prétendants se seront écharpés sur le thème de la morale et du Front National (corollaire du thème précédent). La presse subventionnée par nos sous l’y aide du reste puissamment, en faisant de Juppé le Balladur, Jospin, Ségolène Royal (rayez la mention inutile) du moment.
« Le meilleur d’entre les Républicains » (aux dires de Chirac) occupe le créneau très couru du centre bien pensant socialo-compatible. En ce sens, il « croit en l’action de l’État » (c’est d’ailleurs une foi qu’il partage avec Marine Le Pen et Florian Philippot, mais passons bien vite). Tout le monde sait bien que ce positionnement est électoralement étroit (le centre, pas la croyance en l’infaillibilité de l’État, hélas) car peu d’électeurs s’en satisfont (la Duhamélisation des esprits n’est pas encore complète, Deo gracias !). Même si ceux qui votent pour le centre sont très bruyamment satisfaits d’eux-mêmes, ils ne représentent guère plus de 15% des voix (au mieux). En admettant que le maire de Bordeaux s’arrache et se fasse violence en campagne (après tout, Balladur est bien monté sur une table avant de se ramasser) ses positions droits-de-l’hommistes et tolérantes ne lui vaudront pas de dépasser les 20%.
Marine, que le système médiatique poussera à fond (voir plus haut), fera autour des 30%. Il ne restera plus à Pépère qu’à rassembler son camp de base (pour le PS c’est acquis, depuis le « succès » de la motion Cambadélis), à limiter la dispersion extrême gauchiste à Mélenchon. Le tour sera joué et les 20% franchis. Les verts peuvent bien risquer de gripper la machine, mais leur poids électoral découlant de leurs propositions fumeuses les rend, en dehors de Paris, singulièrement négligeables. Seul Cohn-Bendit serait en mesure de fédérer les bobos mais même comme cela… Et voilà comment un Président haï risque de nous enfumer pour cinq longues années supplémentaires. Quand on voit ce qu’il a fait en trois ans, on imagine dans quel état sera la France de 2022.
La France, l’homme malade de l’Europe
Oui, ce n’est pas très charitable de penser que François Hollande ruinera la France au terme de son second quinquennat. Pourquoi attendre 2022, alors qu’il est en passe de réaliser l’exploit aux trois cinquièmes du premier, je vous le concède. Loin de s’inverser, la courbe du chômage n’en finit pas de monter et avec elle son cortège de drames humains. Pendant ce temps-là, les socialistes s’accrochent aux totems sociaux (CDI, seuils, prélèvements confiscatoires, représentation syndicale…) comme la vérole sur le bas-clergé. Nous sommes le seul pays d’Europe à ne pas profiter du retour de la croissance et de la baisse conjuguée du pétrole et de l’Euro : même pas mal ! Nous flirtons avec les 5,5 millions de chômeurs et une dette qui avoisine les 100% du PIB : vous reprendrez bien 150 000 emplois aidés avec vos sous supplémentaires ! Il est urgent de rétablir la confiance avec les entrepreneurs qui, seuls, peuvent créer des emplois : amis patron de PME, tu auras toi aussi ton délégué syndical ! Les socialistes ont ce talent rare, de pouvoir faire dérailler les trains en gare rien qu’en les regardant.
Le pire, c’est qu’ils ne peuvent pas comprendre que leur politique est mortifère. C’est impossible pour eux puisqu’ils font le bien. Un petit exemple de l’étendue de leurs bienfaits nous est donné par leur politique de maquillage des comptes de réduction des déficits. Selon l’Association des Maires de France, les collectivités locales représentent 37% de l’investissement public. Elles sont responsables d’un peu plus de 4% du déficit public et vont pourtant supporter l’essentiel des efforts de réduction de la dépense. Que pensez-vous qu’il va se passer dans les prochaines années, si rien ne vient endiguer cette catastrophe ? L’investissement public va s’effondrer (-25% en 2017 par rapport à 2014), pour le plus grand bonheur de ce capitalisme, certes de connivence, mais pourtant grand pourvoyeur d’emplois peu qualifiés (BTP, services collectifs, transports).
La France coule et notre aristocratie administrative s’en fiche royalement. L’essentiel c’est que leurs privilèges perdurent. Les scandales qui se multiplient comme celui de la Présidente de l’INA qui claque 40 000 € de taxis en une année, alors qu’elle a un chauffeur, ne provoquent aucune réaction, à part celle de la recaser dans un placard doré au ministère de la Culture. Dans ce foutoir généralisé, la seule réforme que veulent porter les socialistes pour se trainer lamentablement jusqu’en 2017, est celle du prélèvement à la source des impôts directs. Oh la belle idée que voilà ! Comme il n’est pas question de nous faire cadeau d’une année de prélèvement, ces dingues sont en train de nous concocter une usine à gaz qui nous permettra d’apurer notre « dette fiscale » ancien système tout en nous pompant nos impôts « nouvelle formule » à la source. Payer deux fois ses impôts, en une année (ou plus, le tout est de savoir en combien de fois nous allons couper la queue du chien) voilà qui va très certainement relancer la croissance…
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]]>On apprend que Fleur Pellerin vient de saisir le procureur de la République sur la base du fameux article 40 du Code de procédure pénale (l’obligation faire aux fonctionnaires de dénoncer les faits délictueux dont ils ont eu connaissance). Pur affichage opportuniste du ministre, trois jours après que l’association Anticor eut déjà porté plainte contre Mme Saal !
Je relatais dans un article précédent ce qu’il fallait penser du cas de Mme Agnès Saal, le scandale n’étant pas tant les indélicatesses de la dame, ou son recasement au ministère, mais que ces pratiques fussent couvertes par le statut de la fonction publique et que l’administration française en est arrivée à un tel niveau de corruption qu’il n’y a plus de sanctions possibles, ni de récompenses pour les meilleurs éléments, ceux qui ne sont pas partis sous d’autres cieux faire récompenser leurs talents.
En ce moment, du reste, le retour au devant de la scène du petit juge Burgaud est bien plus exemplaire du « responsable mais pas coupable », et d’une forme d’impunité délétère. Car ce monsieur a brisé des vies, et non parce qu’il aurait été jeune et inexpérimenté mais par le fait de son arrogance et de cette prétention à l’omniscience qu’on lui a inculquée sur les bancs de l’École nationale de la magistrature, et qu’il n’en a eu ni regrets, ni remords, et qu’il a été promu malgré toutes les casseroles qu’il avait au derrière.
Chaque année, la Cour des comptes fournit à foison des listes d’abus, de gabegies et d’indélicatesses dans l’administration, de celles qu’elle a pu connaître, de la partie émergée de l’iceberg, et ça ne se termine presque jamais face à une cour de discipline ou devant les tribunaux. De même que les scandales sanitaires sont restés impunis. De même que les désastres et faillites de grandes entreprises dirigées par des énarques et des polytechniciens. De même pour ces enseignants pédophiles recasés par le rectorat.
À côté de l’oligarchie politique, médiatique et même économique qui possède tous les pouvoirs, l’autre mal dont souffre la France tient aux privilèges de la haute fonction publique et à l’impunité qui y règne. Comme par hasard, les oligarques de la politique et les hauts fonctionnaires sont souvent les mêmes.
Je l’ai moi-même expérimenté comme fonctionnaire, et si je donne ici l’impression de cracher dans la soupe, je le fais d’autant volontiers que j’ai payé cher ma liberté de ton. Il n’est pas de corporatisme plus fort en France que celui de l’appartenance aux corps de l’État, des écoles qui y mènent et des ministères qui les abritent. Tout peut être pardonné dans une carrière, sauf de dire du mal de l’école qui vous a promu dans la hiérarchie des distinctions, et du ministère qui vous tient par la bride du salaire et par le mors des promotions.
C’est à cette aune qu’il faut comprendre la position du FN, telle que formulée par Florian Philippot, énarque et membre du corps des inspecteurs de l’administration, au regard des grèves de cheminots. Pourquoi faudrait-il fustiger le corporatisme des petits et faire pièce à leurs petits avantages acquis quand aucun des gros privilèges et du corporatisme éhonté des plus gros n’est jamais remis en cause ?
La solution n’est certes pas dans un renforcement des prérogatives de la haute fonction publique, comme ce disciple de Chevènement serait tenté de nous le faire avaler, avec son colbertisme dépassé ou son étatisme de derrière les fagots, mais bien dans la fin des privilèges de l’oligarchie politico-administrative, une nouvelle nuit du 6 août !
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]]>Manuel Valls, quelques semaines après être venu parler devant le Medef, a révélé ce qu’il n’a cessé d’être. Les entrepreneurs, a-t-il laissé entendre, ne créent pas assez d’emplois et se livrent à des « provocations ». Le gouvernement, a-t-il ajouté, a fait un « effort » de 40 milliards d’euros et la contrepartie n’est pas venue. De surcroît, a-t-il laissé entendre, des organisations patronales manifestent pour protester contre l’accumulation incessante de nouvelles règles.
Manuel Valls semble en colère ! Il ne comprend visiblement pas que les entrepreneurs créent des emplois quand les carnets de commande se remplissent et pas quand le gouvernement décrète qu’ils doivent le faire.
Il ne comprend visiblement pas non plus que des entrepreneurs peuvent demander au gouvernement de les laisser travailler, sans que leurs demandes puissent être qualifiées de « provocations ». Un gouvernement qui ne travaille pas peut rester en place, parasitairement ; une entreprise qui ne peut pas fonctionner risque de faire faillite. Il ne comprend, à l’évidence, pas du tout que le chiffre de 40 milliards qu’il avance est un simulacre dans un pays où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés du monde développé.
Ses propos viennent après ceux d’Emmanuel Macron qui, peu auparavant, avait incriminé nommément Pierre Gattaz. Manuel Valls et Emmanuel Macron veulent sans aucun doute rejeter la responsabilité de leur propre échec sur d’autres, qui, en logique socialiste, ne peuvent qu’être, peu ou prou, de vils « exploiteurs ».
La croissance ne reviendra pas. Le chômage ne baissera pas. Mais Valls et Macron ont déjà trouvé les coupables, bien sûr. Pour autant, la gauche du PS ne les trouve pas assez radicaux et veut accroître encore les déficits. Comprenne qui n’a pas encore compris ! Non contents de continuer à asphyxier l’économie et les entreprises, les socialistes au gouvernement continuent aussi leur œuvre sinistre de destruction de la société.
Après avoir, dans le cadre d’un grand mouvement destiné à détruire la famille, promulgué le mariage homosexuel et, après, tenté d’introduire la théorie du genre à l’école, tout en disant que celle-ci n’existe pas (ils n’ont sans doute jamais lu des auteurs tels que Judith Butler), après avoir aboli les peines plancher instaurées il y a quelques années pour tenter de freiner le laxisme de tant de juges, ils veulent maintenant supprimer les notes, car celles-ci induiraient un processus de sélection humiliant pour ceux qui ne réussissent pas. Ils n’ont apparemment pas remarqué que, partout dans une société, il y a de la sélection, des réussites, des échecs, et que tirer les leçons de ceux-ci permet de progresser.
Je n’ose imaginer ce que sera leur prochaine lubie : après avoir bétonné à grands frais les rues de la plupart des villes, afin d’y démultiplier les embouteillages, envisagent-ils de transformer intégralement Paris, Lyon, Marseille et quelques autres métropoles en quartiers piétonniers ? Qui sait, avec ces gens-là. Ils œuvrent aussi à transformer la population française en accroissant les flux migratoires et en accordant une place toujours plus importante à la population musulmane, quitte à flatter l’antisémitisme prévalant en son sein.
Le récent vote socialiste en faveur d’un « État palestinien », voici peu, n’était en aucune façon une tentative de faire avancer « la paix » au Proche Orient, comme ils l’ont dit hypocritement, et juste une façon de flatter les plus vils instincts de ceux dont ils espèrent faire, maintenant qu’ils ont perdu l’électorat ouvrier, leur ultime rempart électoral.
Dans quel état vont-ils laisser ce pays en 2017 ? Je me pose la question tous les jours. Avec consternation.
Source Guy Millière
]]>Les famines, qui se sont produites régulièrement au cours de l’histoire de l’humanité, ont presque disparu avec la mondialisation. Les chiffres de la banque mondiale sont là pour l’attester.
Le marché libre et la mondialisation permettent donc à l’humanité d’être beaucoup moins à la merci du climat, sécheresses ou froid, et fait en sorte que la nourriture soit acheminée à l’endroit où il faut. Le marché libre aide à combattre les famines de deux façons:
Par la motivation rendue possible par la « recherche du profit » et la liberté relative sur les marchés dans le monde occidental qui a largement augmenté la productivité agricole.
Nous nourrissons avec succès une planète de 7 milliards d’hommes, même si nous voudrions la nourrir mieux encore, nous le faisons en utilisant sans cesse moins d’hectares et moins d’agriculteurs. Les États-Unis, l’Europe peuvent nourrir leur propre population et même exporter des céréales vers le reste du monde, en dépit du fait que les agriculteurs soient encore orientés par des décisions anti-libérales à se tourner vers des productions subventionnées.
Le monde risque moins de famines aujourd’hui parce que nous pouvons produire plus de nourriture avec moins de ressources. En cas de mauvaise récolte à un endroit, d’autres grandes récoltes ailleurs viendront compenser le manque.
Un intérêt important dans l’économie de marché, ce sont les signaux émis par les prix et les profits qui informent les producteurs sur les endroits où la nourriture manque, fournissant ainsi les incitations pour acheminer la production.
Les prix sont des incitations «déduites de la connaissance», ce qui leur permet de servir de signaux pour assurer que personne ne manque de nourriture. Certes, la nourriture peut être plus chère durant une sécheresse, mais cela est bien mieux que de n’avoir pas de nourriture du tout, comme c’était le cas fréquemment au cours de l’histoire de l’humanité.
Une offre raréfiée par une sécheresse, dans un pays augmente les prix et signale aux producteurs des autres pays que des opportunités de profit existent à ces endroits. Les incitations de profit associées à ce signal conduisent les producteurs à acheminer leurs récoltes où se trouve la demande. Certes, les prix élevés dégraderont la situation de certains consommateurs locaux, mais la production est en fait plus rare, donc les prix plus élevés ne résultent pas du fait que les agriculteurs « exploitent » la sécheresse, mais reflètent une réelle pénurie d’offre.
Les signaux tarifaires des prix peuvent également conduire les producteurs à détourner une production non-alimentaire vers de la production alimentaire. Une telle substitution n’est possible que parce que les prix de marché fournissent l’information et les incitations nécessaires.
Dans un monde sans marché, les producteurs ne pourraient pas avoir accès aussi facilement et efficacement à l’information et ils n’auraient pas ces incitations macroéconomiques pour répondre de façon appropriée. Il en résulterait plus de famines.
La mondialisation a quasiment éradiqué les famines. Les mécanisme marchand démontré est d’autant plus efficace que le commerce s’accroît.
Quand les marchés de marchandises sont mondialisés, les pays faisant face à des sécheresses et à des mauvaises récoltes peut se ravitailler auprès du monde entier. Le pays victime d’une sécheresse n’est pas contraint de se fournir au plus cher. Ils peut faire parvenir de la production du monde entier et faire jouer la concurrence.
La croyance selon laquelle produire et distribuer localement la nourriture augmenterait la sécurité alimentaire est erronée. Le plus important que nous puissions faire pour assurer la sécurité alimentaire face à la sécheresse et aux autres menaces sur les récoltes, c’est de permettre aux marchés de fonctionner librement et d’étendre cette liberté au monde entier.
Nous ne pouvons pas contrôler la météo, la menace de sécheresse est donc toujours présente. Mais nous pouvons libérer le marché, et mondialiser la production de nourriture pour empêcher les désastres humains que sont les famines quand les récoltes échouent.
La victoire sur les famines constitue l’un des grands accomplissements de l’Homme depuis la fin du communisme.
Le fait que de moins en moins de personnes ne meurent de faim sur terre en raison de la sécheresse est une preuve de cette victoire de l’économie de marché.
La famine n’est pas une fatalité inévitable. Les causes de la famine sont toujours politiques. Le contrôle des ressources naturelles par les états, les planifications, les lobbys ou les situations de monopoles, sont les initiateurs des famines par la fabrication de faux prix.
Avec le mondialisme, les aliments sont devenus une marchandise comme une autre, et leur fonction principale, est de nous nourrir. Plus le marché sera libre et concurrentiel, moins les gens mourront de faim.
A l’heure ou les retraites sont un enjeu capital pour et de grandes décision du privé vont se prendre, il est intéressant de connaître comment vont être traité le premier de nos gouvernant. L’étique, l’exemplarité et le cumul des fabuleux privilèges des meilleurs régimes spéciaux, comme message de mépris. Une analyse, avec des éléments publiés et estimés, donne une idée approximative qui ne doit pas être loin de la réalité.
Si les régimes spéciaux à l’inverse des régimes généraux permettent de connaître à l’avance le montant, on ne peut pas dire que la transparence soit de mise. Dans cette étude certains chiffres sont devinés faute de référence écrite visible et transparente.
-Le premier ministre Ayrault percevra 2 800 euros par mois au titre d’ancien maire de Saint-Herblain et de Nantes.
-Comme ancien président du district de l’agglomération Nantaise puis de la communauté urbaine Nantes Métropole, il recevra 2500 euros.
-Comme ancien président de la société d’économie mixte la SAMOA, il percevra 1500 euros.
–Comme ancien conseiller général, il percevra 1500€
-Comme retraite d’ancien député. Une pension plein pot une pension de 6 700 euros par mois.
-Il bénéficiera en extra-bonus comme ancien président de groupe, 3 000 euros supplémentaires. Le chiffre est extrapolé, la transparence n’est pas de mise.
-Comme ancien prof d’Allemand, il touchera 2000 €euros. C’est une retraite complète alors qu’il aura eu une carrière factice et fictive. Il n’a enseigné que quelques années.
-Comme ancien Premier Ministre, de ce statut particulier, ce dernier bénéficie tout de même de certains avantages à vie, notamment d’une voiture, d’un officier de sécurité et d’une secrétaire.
A cela, le relevé de carrière n’étant pas exhaustif, peut être s’ajoute des retraites inconnues.
Nous noterons tous que ces poste ont étés contigus, c’est a dire que ces postes il les a occupé en même temps. Les retraites sont « cumulées ».
L »avantage le plus déterminant et le plus scandaleux dont bénéficient Jean Marc Ayrault et ses acolytes, réside dans le cumul sans limites de régimes spéciaux, qui affichent tous de grandes et dispendieuses générosités: régime des parlementaires, régimes de la fonction publique, etc.. c’est un cumul des régimes les plus privilégiés et injustes du pays.
Ayrault c’est constitué un véritable « patrimoine retraite », c’est-à-dire le cumul de droits à pension acquis, qu’il touchera l’âge venu.
Ainsi, le patrimoine affiché, avec plus ou moins de crédibilité et son combi Volkswagen, ne constitue que la partie émergée de l’iceberg de la fortune de cet investisseur en poste a revenus décalés sur la retraite. Qui dit cumul des mandats ou des fonctions dit cumul des pensions de retraite.
Les revenus à la retraite du premier ministre dépasseront les 20 000€ mensuels.
Fonctionnaire fictif de l’Éducation nationale, conseiller général, maire, président d’agglomération puis de communauté urbaine, député (président de groupe), président de société d’économie mixte, et enfin Premier ministre, Jean-Marc Ayrault est le roi des cumulards de la multiple affiliation aux régimes spéciaux, comme le président Hollande et la majorités des ministres actuels.
Avec une espérance de vie à la retraite de 20 ans, le Premier ministre est potentiellement assis sur un tas d’or de 5 millions d’euros : un chiffre bien supérieur à son patrimoine déclaré (1,5 million d’euros). Les régimes spéciaux c’est le jackpot des jackpots.
A l’heure de la réforme des retraites, comment voulez vous que lui et son compère Hollande cumulard président et ces ultra profiteurs professionnels de la rente de retraite s’attaquent aux régimes spéciaux ?
Madame Michu cumule deux emplois, l’un le matin comme femme de ménage de 5h 12h et un autre de 13h à 20h comme caissière d’une grande surface, est certainement contente de savoir que ses deux cotisations prises sur ses feuilles de paye, ne donneront pas « double retraite », mais qu’une seule du régime général, par la méthode de calcul, très loin de 2 retraites.
L’état est formidable pour les cumulards, il donne plusieurs retraites là ou les régimes généraux n’en donne que une.
Moi multi-entrepreneur créateur indépendant qui embauche des salariés, paye des impôts, sans sécurité de l’emploi, ayant indisponible l’argent investi dans mes PME, qui ne demande jamais la moindre subvention et qui prouve à l’évidence que je dois être stigmatisé d’abominable égoïste obligatoirement exploiteur, un être sans cœur et sans générosité, patron forcement associé culturellement à voyou, ne m’intéressant en rien au bien commun,Quel est le capital dont je devrais disposer pour prétendre la même retraite que Ayrault, garantie par l’État Français ?
Les taux d’intérêts « longs » en France aujourd’hui sont aux alentours de 2 % .Pour que 2 % sur mon capital me donne 240 000 euro par an, faut faire une petite règle de trois.
Le résultat est le suivant : pour que je touche 240 000 euro par an, il faut que mon capital soit de 12 millions d’euro ( 2% sur 12 million d’euro= 240 000 euro)
Certes, certes, mais un capital de 12 Million d’euro, en France,supporterait un impôt sur la fortune d’au moins 1% par an.
Donc il me faudrait disposer de 36 millions d’Euro pour me retrouver à parité égale « après impôts » au moment de ma retraite, avec monsieur Ayrault, avec une légère différence cependant : les retraites de la fonction publique sont totalement indexées sur l’inflation, ce qui ne serait pas le cas de la mienne.
Pour combler ce désavantage et si je fais le calcul que les prix vont monter de 50 % en vingt ans, il me faudrait disposer d’au moins 50 % de plus, ce qui amène le capital requis pour que je vive aussi bien que notre cher premier ministre d’au moins 54 millions d’euros.
Ceci sans tenir compte des voitures de fonction, des voyages gratuits et des autres menus avantages qui adoucissent la dure vie d’un ancien premier ministre à vie.
Ce sont les payeurs d’impôts qui vont lui assurer le niveau de vie auquel il a droit. On doute qu’a l’age de prendre sa retraite en valeur absolue qu’il a cotisé 54 millions d’euros autan dans toute sa carrière !
On est content pour lui. Que voila une belle réussite et comme il a besoin de faire perdurer le système des régimes spéciaux.
Dans l’esprit de transparence et de justice fiscale qui anime les deux bénéficiaires Ayrault et Hollande, et leurs disciples, je fais donc la proposition suivante dont je ne doute pas une seconde qu’elle va être retenue par des hommes aussi moralement indiscutable que celles qui ces deux socialistes qui nous gouvernent.
1- Supprimer les régimes spéciaux et uniformiser la retraite en un seul et unique organisme pour tous, avec les mêmes règles de calcul pour tous.
2-Inclure dans la déclaration de patrimoine la valeur actualisée de toutes les retraites payées par l’État que ces braves gens vont toucher dans les années qui viennent et que nos élites dirigeantes payent l’ISF sur ces sommes, ce qui parait le minimum absolu.
3-Interdire le cumul des retraites payées par des impôts ou taxes…
L’impression de tout cela est que les gens qui sont au pouvoir et qui contrôlent nos vie s’enrichissent de façon éhontée et souterraine et que pour cacher leur turpitude, ils désignent à la vindicte publique les «riches» , alors qu’eux mêmes sont beaucoup, beaucoup plus «riches» mais non pas de l’argent immédiatement visible, mais de l’argent sous forme de rente qu’ils nous ponctionnent .
Quelques articles sur ce thème:
http://lequidampost.fr/cest-quoi-un-acquis-social-un-concept-de-linjustice/
http://lequidampost.fr/retraites-les-decideurs-nont-jamais-ete-salaries-dune-entreprise-privee/
http://lequidampost.fr/letat-est-incapable-de-gerer-les-retraites/
http://lequidampost.fr/calculons-ensemble-la-retraite-de-monsieur-jean-marc-ayrault/
]]>De gauche et de droite aucune voie ne c’est élevé contre cette absurdité économique.
C’est donc mon expérience de quidam entrepreneur ayant déjà goutté à l’ANVAR ou OSEO et leurs florilèges d’analyses de dossier que je vous livre cette pensée.
De tous côtés, on les présente comme une panacée capable de guérir nos maux économiques.
L’industrie privée est-elle partiellement moribonde? On peut y remédier par les dépenses du budget.
Y a-t-il du chômage ? Cela est évidemment dû à « l’insuffisance du pouvoir d’achat ». Et le remède est tout aussi évident : le Gouvernement n’a qu’à engager des dépenses assez fortes pour suppléer ce « manque à acheter ».
Les entreprises ne seraient pas assez innovantes? Avec l’argent gouvernemental, le dieu « innovation » est la solution miracle et l’état va vous le donner avec ses prets aux entreprises.
La littérature repose sur cette illusion, un entrelacs d’idées fausses aux nœuds serrés.
Cette idée-mère donne naissance à toute une progéniture d’inexactitudes qu’il est bon d’expliquer.
En dehors des dons gratuits que nous dispense la nature, quels que soient les biens que nous avons le désir d’acquérir, il nous faut toujours les payer, de quelque manière que ce soit.
Or le monde est rempli de soi-disant économistes qui, eux, sont remplis de théories d’après lesquelles on peut acquérir quelque chose pour rien.
Ils nous affirment que le Gouvernement peut dépenser sans compter, et cela sans jamais nous faire payer d’impôts, qu’il peut accumuler des dettes sans jamais les acquitter parce que, soi-disant, « nous nous les devons à nous-mêmes ».
Ces affirmations doctrinales de rêves magnifiques de ce genre se sont toujours écroulés dans le passé, laissant banqueroute nationale ou l’inflation. C’est le cas démontré par l’exemple des ex-pays de l’est.
Les dépenses de l’État doivent être soldées au moyen de l’impôt, que reculer le jour fatidique du règlement de compte ne fait que compliquer le problème, que l’inflation elle-même n’est autre chose qu’une forme particulièrement vicieuse de l’impôt.
Faisons abstraction de l’inflation et considérations monétaires, et acceptons comme une règle que, tout €uro dépensé par l’État doit nécessairement être obtenu par un €uro d’impôt.
Si nous envisageons ces choses sous cet angle, les soi-disant miracles des dépenses de l’État nous apparaissent déjà sous un tout autre jour.
Les partisans des dépenses publiques, de la BPI créent donc eux-mêmes le problème du chômage auquel ils se prétendent capables de mettre fin.
Il faut parfois redouter tout autant « l’aide » que l’État peut apporter aux affaires que l’hostilité qu’il peut leur montrer.
Cette prétendue aide se présente soit sous la forme d’un prêt direct, soit sous celle d’une garantie d’intérêts aux emprunts privés.
Simplifions hors inflation, l’analyse de l’offre.
Ces crédits visent les Entreprises. D’après les politiques, les entreprises n’ont jamais assez de crédit.
Celui que les banques privées, ou les compagnies d’assurances, ou les banques de province, les entreprises leur font savoir qu’il n’est jamais «adapté» à leurs besoins. Le politique s’aperçoit sans cesse que certains manques ne sont pas comblés, et que les établissements publics de crédit qu’ils ont suscités ne sont pas assez nombreux, quel que soit déjà le nombre de ceux qu’il a créé.
Les entreprises disposent peut-être d’assez de crédits à long terme ou à court terme, mais, dit-on alors, ils n’ont pas assez de crédit à «moyen» terme, ou bien l’intérêt en est trop élevé, ou bien encore on se plaint que les crédits privés ne soient accordés qu’à des entreprises riches et prospères.
Si bien que les politiques favorisent en capitaux des banques par des lois tendant à autoriser l’ouverture de nouveaux établissements étatiques de crédit type BPI ou Oseo ou l’exposé de formules nouvelles de prêt s’empilent les unes sur les autres tout au long de la législature.
La confiance que l’on apporte à cette politique du crédit, repose sur deux raisonnements de bien courte vue. L’un consiste à ne considérer la question que du point de vue de l’entreprise qui emprunte, l’autre à ne penser qu’à la première partie de l’opération.
Tout crédit, aux yeux d’un emprunteur honnête, doit éventuellement être remboursé. Car le crédit est une dette. Demander davantage de crédit n’est pas autre chose que demander à augmenter le volume de ses dettes. Et si l’on employait couramment ce dernier terme plutôt que le premier, tout cela serait beaucoup moins attrayant.
Ne traitons que des crédits fait par la BPI aux entreprises, directement par les caisses de l’État, soit ceux garantis par lui. Rappelons que la BPI n’a pas d’argent, mais que l’argent qu’elle prête est de l’argent emprunté sur la base de la caution de ses actions dans les entreprises publiques ou privées.
Ces prêts sont de deux types principaux. L’un permet à l’entreprise de garder sa part du marché ou l’accroître, l’autre est un prêt de capitaux accordé bien souvent à l’entreprise qui débute, afin de lui permettre d’acheter locaux ou outils de travail.
Au premier abord ce prêt paraît vraiment d’excellente nature. Voici une entreprise pauvre, vous dit-on, sans aucun moyen d’existence. Il serait cruel et bien infructueux de mettre tous ses salariés au pôle emploi. Achetez-leur des outils, mettez-les au travail, faites-en des citoyens producteurs et dignes de considération.
Ils ajouteront le produit de leur travail à la production nationale, et s’acquitteront de leur dette grâce à la vente de leurs productions. Ou bien voici une entreprise qui s’éreinte à travailler avec des outils désuets, faute d’argent pour s’acheter des machines modernes. Avancez-lui l’argent, elle accroîtra ainsi sa productivité, et il aura vite remboursé ce prêt, grâce au meilleur rendement de sa production. Et ainsi, non seulement vous accroissez son bien-être et la remettez sur pied, mais vous enrichissez également la société par ce rendement accru. Et notre politicien ou Keynésien de conclure: le crédit coûte au Gouvernement et aux contribuables moins que rien puisqu’il est «payant».
En réalité, examinons d’un peu plus près ce qui se passe tous les jours de par l’institution du crédit privé. Qu’un particulier désire acheter une entreprise et ne possède, par exemple, que la moitié ou le tiers de ce qu’elle coûte ; un voisin ou une caisse d’épargne lui prêtera le complément sous forme d’une hypothèque sur l’usine. S’il désire ensuite acheter une machine, la compagnie des machines elle-même, ou une banque lui permettra de l’acheter pour le tiers de son prix d’achat, avec la faculté de s’acquitter du reste par acomptes, grâce aux bénéfices accrus que ce même machine lui permettra de réaliser.
Mais il existe une différence fondamentale entre les prêts alloués par les prêteurs privés et ceux accordés par la BPI. Le prêteur privé risque ses propres fonds dans l’affaire (un banquier, il est vrai, risque les fonds d’autrui, ou de sa création monétaire, mais si cet argent est perdu, il lui faut, soit compenser cette perte en prenant sur sa fortune personnelle, soit faire faillite). Quand les gens risquent leur argent personnel, ils sont généralement fort prudents dans leurs enquêtes, et ils se renseignent toujours très exactement sur l’honnêteté de l’emprunteur, la valeur de son travail et l’opportunité de sa demande.
Si seulement la BPI agissait selon ces mêmes critères, il n’aurait absolument plus aucune raison de s’occuper de cette question. Pourquoi remplirait-il cet office que des entreprises privées font? Le métier des banques est de prêter de l’argent. A quoi servirait elle puisque les banques classiques le font.
Mais presque toujours le politique opère sur d’autres données. Il prétend que s’il s’occupe de crédit, c’est qu’il doit rendre service à des gens qui ne peuvent s’en procurer auprès des banques privées. Cela revient à dire que les institutions qui prêtent au nom de l’État, vont courir des risques avec l’argent des autres. Celui des contribuables, celui du capital des actions que l’état dispose en temps que caution. Des risques que les prêteurs privés n’ont pas voulu courir avec leur argent personnel. L’état assèche l’offre de crédit pour les entreprises qui n’ont pas besoin de lui pour le prêter à des entreprises qui ont besoin de lui.
Et, de fait, il est admis que dans cette politique de prêts publics, que le pourcentage des pertes est généralement plus grand sur ces prêts gouvernementaux que sur ceux des particuliers. Mais ils se plaisent à ajouter que ces pertes seront compensées, et bien au-delà de leur valeur, à la fois par la production accrue de ceux qui rembourseront, et même aussi par celle des emprunteurs qui ne pourront rembourser.
Ce raisonnement n’est valable que si nous considérons seulement les gens à qui l’État apporte son aide, négligeant par la même ceux que cette aide même prive de fonds.
Car ce que l’on prête ainsi en réalité, ce n’est pas de l’argent, lequel n’est que l’instrument de paiement, mais c’est du capital. Ce qu’on prête réellement dans ce cas, c’est la nouvelle machine. Mais le nombre d’entreprises existantes est limité, comme le capital disponible pour les entreprises l’est aussi. La machine prêté à A ne peut l’être à B.
La véritable question qui se pose est donc de savoir qui de A ou de B aura la machine?
Ceci nous conduit à mesurer les mérites de A et de B et leur capacité productive respective. A, par exemple, est celui des deux qui saurait au besoin se procurer la machine, même sans l’aide de l’État. Le banquier régional ou ses voisins le connaissent et peuvent soupeser ses aptitudes. Ils cherchent à faire un placement de leur argent. Ils le tiennent pour un bon entrepreneur et pour un homme honnête, fidèle à sa parole. Ils le considèrent comme un «bon risque». Il a peut-être déjà, grâce à son travail, à sa vie modeste, à sa prévoyance, suffisamment épargné pour payer le quart de son entreprise. Ils lui prêtent les trois autres quarts, et il acquiert son entreprise.
On entend souvent, à l’étranger, les gens de finances plus ou moins fantaisistes dire que le crédit est quelque chose qu’un banquier donne à un client. Le crédit, au contraire, est une réalité intrinsèque que cet homme possède déjà en lui.
Il l’a, soit parce qu’il possède déjà des avoirs négociables d’une plus grande valeur que le prêt dont il fait la demande, soit parce que la confiance que l’on met en lui est due à sa bonne réputation. Et c’est cela qu’il apporte avec lui quand il entre à la banque. C’est à cause de cela que le banquier lui fait ce prêt. Car le banquier ne donne rien pour rien.
Il se sent assuré d’être remboursé. Il fait tout simplement l’échange d’un crédit ou d’un avoir moins liquide contre un autre qui l’est davantage. Parfois il se trompe, mais alors ce n’est pas seulement lui qui en souffre, mais l’ensemble de la société, car les valeurs que l’on escomptait voir produites par l’emprunteur ne le sont pas, et le prêt est perdu.
Supposons maintenant que le banquier fasse un prêt à A, qui a du crédit, mais le Gouvernement entre en scène, animé d’un esprit charitable, car, nous l’avons vu, il est en souci à cause de B.
B ne peut obtenir d’hypothèque ou d’autre prêt de ses amis parce qu’ils n’ont pas assez confiance en lui. Il n’a pas d’économies, sa réputation comme entrepreneur n’est pas excellente, peut-être même est-il à la charge d’une institution charitable. Pourquoi alors, disent les avocats socialistes du prêt gouvernemental, ne pas lui permettre de redevenir un membre utile de la société, l’aider et le rendre producteur en lui avançant assez d’argent pour qu’il achète une machine ou des locaux, et le mettre ainsi au travail ?
Il se peut que cela réussisse pour un cas individuel. Mais il est évident que, en général, ceux que le Gouvernement choisira d’après ce critérium lui feront courir plus de risques que ceux qui auront été sélectionnés par les banques privées.
Le Gouvernement est sûr de perdre plus d’argent que les banques, car le pourcentage des faillites sera plus élevé parmi ces gens qui réussiront vraisemblablement moins bien que les autres. Finalement, à cause d’eux, beaucoup de ressources seront gaspillées. Les bénéficiaires du crédit gouvernemental recevront leurs locaux ou machines aux dépens de ceux qui auraient été, sans cela, les bénéficiaires du crédit privé.
C’est parce que B va être doté d’une machine que A en sera privé. A peut subir ce même sort, soit parce que ces opérations de prêt gouvernemental auront fait monter le taux d’intérêt ou le prix d’achat des machines, soit parce qu’il n’y avait pas d’autre locaux à vendre dans le voisinage. Dans toutes ces hypothèses, le résultat final du prêt de l’État n’est pas d’augmenter la richesse de la société, mais de la réduire, parce qu’on arrive ainsi à mettre les capitaux réels disponibles (que représentent les locaux, les machines, etc.) non pas aux mains des plus habiles et des plus sûrs, mais des emprunteurs les moins intéressants.
Cela revient à dire que les fonctionnaires de l’État et des régions vont dorénavant être autorisés à courir des risques avec l’argent des contribuables, dont aucun ne voudrait les assumer avec son argent personnel.
Cette politique comporte des conséquences néfastes de diverses sortes. Elle conduit au favoritisme car ces politiciens auront tendance à prêter à leurs amis, ou contre effet d’annonce, ce qui ne manquera pas de faire naître des scandales.
Elle soulèvera de nombreuses récriminations lorsque l’argent des contribuables sera prêté à des affaires proches de la faillite. Enfin elle verse de l’eau au moulin du politique contre le contribuable car, se demandera ton à juste titre, puisque le Gouvernement court les risques d’une affaire, pourquoi ne s’en attribuerait-il pas les bénéfices?
Que répondre en effet à des contribuables qui assumeraient tous les aléas d’une affaire en difficulté alors qu’on laisserait des capitalistes en récolter les profits? (Or, c’est précisément cela que nous faisons lorsque nous prêtons aux entreprises sans obligation de rembourser, ainsi que nous le verrons plus loin.
Négligeons toutefois pour l’instant ces diverses conséquences, et n’examinons que l’une d’entre elles, à savoir qu’une telle politique de crédit gaspillera des capitaux et réduira la production.
C’est en effet à des affaires difficiles ou tout au moins douteuses que l’on va affecter des fonds disponibles.
On les confiera à des personnes moins compétentes ou sur lesquelles on peut moins compter que celles qui les auraient obtenus sans cela. Or, ces fonds disponibles ne sont jamais illimités, à quelque moment qu’on se place de la conjoncture économique (si on les distingue des simples jetons monétaires qui sortent des presses à billets). Ce que l’on accorde à B ne peut être accordé à A.
Or, nous désirons tous placer notre argent sans trop de risques, et sur ce chapitre nous sommes tous prudents, car nous n’avons pas envie de le perdre. C’est pourquoi la plupart des prêteurs font, avant de se décider, une sérieuse étude de l’affaire dans laquelle ils vont mettre leur argent. Ils pèsent soigneusement les chances de profit et celles des pertes. Il leur arrive parfois, naturellement, de se tromper. Mais pour plusieurs raisons, il est vraisemblable qu’ils se tromperont moins souvent que ceux qui sont chargés de placer les fonds d’État.
D’abord parce que cet argent est à eux ou à ceux qui le leur ont confié, tandis que lorsqu’il s’agit de fonds d’État, l’argent est celui de tous, c’est celui qui nous a été enlevé par les impôts, sans d’ailleurs nous demander notre avis sur son affectation. L’argent d’une banque privée ne sera placé que si l’on est sûr qu’il rapportera un intérêt ou un bénéfice. On compte que ceux qui l’emprunteront se mettront au travail en vue de produire et de répandre sur le marché les objets dont le besoin se fait sentir. Les fonds d’État, eux, sont le plus souvent affectés à des buts vagues et généraux, comme par exemple «créer de l’emploi».
De plus, la loi du marché est inexorable, elle exerce une sévère sélection parmi les prêteurs de capitaux. S’ils commettent une erreur, ils perdent leur argent et n’en ont plus à prêter, car ce n’est que parce qu’ils ont réussi dans le passé qu’ils en ont encore de disponible pour l’avenir.
Si bien que les prêteurs privés sont rigoureusement sélectionnés par la survivance des plus aptes.
Ceux qui prêtent pour le Gouvernement, au contraire, sont ceux qui ont passé de brillants examens pour entrer dans l’administration, et ils ne sont capables que de résoudre des problèmes d’école par des hypothèses, ou bien ceux qui savent trouver les meilleures raison pour justifier un emprunt, n’être sensible qu’a ceux qui parlent leur langage, mais aussi pour expliquer en quoi ce n’est pas leur faute si l’opération a mal tourné.
Mais finalement le résultat est là: les emprunts consentis par des prêteurs privés utilisent à plein toutes les ressources et tous les capitaux existants beaucoup mieux que les emprunts faits par l’État. Les emprunts d’État gaspillent beaucoup plus de capitaux que les emprunts privés. Les emprunts d’État, en un mot, comparés aux emprunts privés, loin d’augmenter la production, ils la réduisent.
En résumé, les emprunts accordés par la future BPI, voient bien B mais oublient A. Ils vous signalent celui qui reçoit des capitaux, mais ils oublient ceux qui, autrement, les auraient obtenus. Ils pensent aux projets que ces capitaux vont aider, mais ils oublient tous ceux que les sommes ainsi investies empêcheront de réaliser. Ils supputent le bénéfice proche d’un groupe particulier, mais ils ne prennent pas garde aux pertes des autres groupes, ni aux pertes que cela entraîne pour l’ensemble de la société.
Nous sommes en présence d’une illustration de plus de cette idée politique fausse qui consiste à ne considérer qu’un intérêt particulier dans ses effets immédiats, tout en oubliant l’intérêt général et ses effets plus lointains.
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